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Arlequins
(Italy 96)
L'idea di utilizzare la musica per
descrivere immagini ha stimolato compositori di diverse estrazioni, e numerosi
sono stati nel tempo gli esempi di opere miranti a rappresentare, attraverso
le note, particolari sensazioni visive. Per citare due casi tra loro assai
distanti, potremmo richiamare i famosi "Quadri di un'esposizione"
del compositore russo M. P. Mussorgskij (poi ripresi in chiave rock da
E.L.&P.) e il più recente "Gallery of dreams" dell'austriaco
Gandalf; entrambi - seppur in diverso modo - tentativi riusciti di impiegare
la musica in funzione iconografica. Lo stesso tipo di propositi muovono
oggi il polistrumentista francese P. Broguière, qui al suo secondo
album dopo il buon esordio di "Broceliande", del 1994. Come si
conviene ad un album che mira a ricreare tratti e colori differenti, ora
freschi e vivaci, ora cupi e glabri, la musica segue un percorso mutevole,
mancando quel filo conduttore stilistico che nell'esordio era rintracciabile
nell'ambientazione medioevale; si passa così da soluzioni jazzate
ad altre più rock (complice anche un maggior uso della chitarra
rispetto al passato, che Broguière dimostra di saper imbracciare
con perizia almeno pari a quella delle tastiere), e da soluzioni decisamente
tendenti verso la modernità ad altre che rivelano palesemente il
background classico dell'artista. Il livello medio si mantiene comunque
sempre al di sopra della sufficienza, con in più alcuni picchi dal
gusto melodico sopraffino ("Museum", "Icones"), ed
è per questo che, se non fosse per qualche ripetizione o qualche
batteria programmata di troppo, sarebbe davvero difficile riuscire a rintracciare
qualche neo in questo disco, che pure Broguière suona quasi totalmente
da solo, impegnandosi con chitarre, tastiere, violino e flauto. Non un
must, ma un acquisto consigliato per chi apprezza gli strumentisti solitari.
BIG BANG (France
3/1996)
Le titre Icônes n'a pas été
choisi au hasard pour ce second album du multi-instrumentiste Patrick Broguière
(précédé par Brocéliande en 95). Chaque morceau,
instrumental, est présenté comme un tableau de musée
(à la manière de Us de Gabriel) et est très différent.
Icônes est une mixture de différents styles, que ce soit progressif,
rock, classique, folk et même ambient (Broguière joue des
claviers, de la guitare, du violon et de la flûte, ce qui explique
les diverses orientations). Les seuls accompagnateurs sont Jérôme
Wolff au sax et Marie Althöffer (quelques parties vocales). Un album
qui demande une période d'adaptation et plusieurs écoutes
pour l'apprécier pleinement (il fonctionne à plusieurs degrés).
À conseiller à ceux qui recherchent une musique parallèle
au progressif, mais qui s'en rapproche également.
DME Music Site (Israel 3-2001) Pour son second opus Patrick Broguière
nous fait visiter son musée d'icônes (illustrées dans
le livret) en commençant par "Museum" et ses ambiances
médiévo-progressives (et son orgue frissonnant) "Sweet
home" et ses solos de flûte et de guitare, puis on monte par
"l'Escalier A" pour arriver au saxophone "De l'amour"
et retrouver le son des guitares "Oldfieldiennes", le clavecin
sur "King Arthur" et "Museum II" pour finir la visite.
Prenez un ticket !
Auf dem französischen Label Musea
erschienen, wird er von dort mit dem Multiinstrumentalisten Jean Pascal
Boffo verglichen, wobei sich dieser Vergleich nur auf die ersten beiden
Alben von Boffo bezieht, da Boffo zuletzt mit erstklassigem Jazz-Rock a
la Al di Meola oder Pat Metheny weit mehr als überzeugt hat. Sicherlich
hat P. Broguiere die Fertigkeiten um sämtliche Gitarren, Violine und
Flöte, sowie Synthesizer annähernd perfekt zu spielen, so zeigen
sich im Arrangement oder bei der Programmierung der Drums einige Schwächen.
Dieses fast ausschließliche Instrumentalalbum hat aber wie Roine
Stolts Retropolis die Fähigkeit, die behandelten Themen zu verbildlichen
und dies bei Icones im wahrsen Sinne des Wortes. Die im vorzüglich
aufgemachten CD-Booklet gezeigten Ikonen und deren Bezeichnungen wie Sweet
Home, Petit Clown, Delamour oder Parade sind sehr schön in Klangfarben
umgesetzt. Das Hauptmanko sind die programmierten Drums, die die Songstrukturen
und die sich aufbauenden Bilderteilweise zerstören, einen aus der
Stimmung herausreißen, nicht etwa, weil sie aus dem Takt waren aber
weil über Einsatz und Klangfarbe ein solches Ärgernis entsteht,
daß man sich dieser Stimmung nicht mehr hingeben kann. Zum Glück
hält er sich mit den E-Drums sehr zurück, so daß sich der
positive Gesamteindruck durchsetzt und die Synthesizer und E-bzw. akustischen
Gitarrenharmonien sehr schön entfalten können. Hier sind es hauptsächlich
die orchestral gehaltenen Sounds, die gepaart mit Violine und Flöte
einen eigenen Stil entwickeln. Wer sich mit dieser Art von Instrumental
musik befaßt. sei Patrick Broguiere empfohlen.
Patrick Broguière en est déjà
à son second CD. Il faut dire que ce brillant touche-à-tout,
comme il se définit, a conquis un certain auditoire du progressif
français avec son premier disque, "Brocéliande",
en 1994. Un auditoire plus ou moins sevré de bonne chose à
se faire fondre sous le palais et qui n'a pas hésité a plébisciter
le multi-instrumentiste au talent visionnaire. P. Broguière, il
faut bien s'en rendre compte, sonne à lui seul, comme un véritable
groupe homogène. Classé par Muséa dans son écurie
parallèle, il émarge dorénavant dans la catégorie
prog' et pourtant, certains morceaux pourront sonner étrangement
"comme il faut" aux oreilles des aficionados avertis. Il ne faut
pas 30 secondes par exemple, en écoutant "Sweet home"
pour ne pas penser a Kraftwerk (les Allemands n'avaient-ils pas un titre
du nom de "Home sweet home" ? Clin d oeil ?), même rythme
mécanique où seule une guitare acerbe vient zébrer
la transe développée avec fièvre. De toute manière,
"Icônes" est une galerie de tableaux mis en musique et
ce n'est pas parce que le nom de l'album et le livret y font référence
(une gravure pour chaque titre) que l'on y pense tout de suite. Le parallèle
image-son est évident dès la première écoute.
Chaque morceau possède sa vie propre, une sorte d indépendance
qui, pourtant, arrive à former un tout a s'ingurgiter d'une traite
sans risque de friser l'indigestion. Si "Brocéliande",
curieusement, sonnait plus progressif, "Icônes" reste une
tentative (réussie) de fusion Iyrico-rythmique. Certains passages,
plutôt de courts ponts entre les "gros" morceaux, sont
en fait d'envoûtantes pièces ou le piano se taille la part
du lion d'une manière très symphonique. Quand je parlais
de touche a tout, le terme se situe bien sûr au nombre des instruments
employés mais surtout par les nombreux rivages musicaux abordés.
Une influence majeure plane sur toute l'oeuvre. On pense beaucoup à
Mike Oldfield mais un Oldfield qui aurait sacrifié, comme pas mal
d'autres (je pense aux ex-folkeux celtisants...) à la mode "transe-ethnic-new
age" un méli-mélo ou l'on songe en vrac à Enigma,
Deep Forest, Stone Age. Fi de ces fabriquants de son, prêt à
servir. C'est sans compter sur la brillante couche d'inspiration classique
que nous délivre avec parcimonie et détachement romantique
ce talentueux compositeur ! En définitive, une musique qui possède
l'immense mérite d'être tout de suite abordable pour le quidam
moyen et enchantera tout de même le progster qui y trouvera largement
son compte gr'ce aux charmes diaphanes déployés sans outrance
symphonique. Les passages de guitare, s il allait ne retenir que ceux-là,
sont d'une exquise beauté et donnent une aura particulière
à ces petits tableaux qui, par leur synthétisme enveloppé
d un délicat lyrisme, définissent les canons d'un rock progressif
de nouveau différent...
La Vie Naturelle #117 (France 6/96) Patrick Broguière, dans ce deuxième
album, se confirme en tant que multi-instrumentiste et compositeur de talent,
particulièrement à l'aise dans la création d'atmosphères
suggestives, presque visuelles dans ses compositions instrumentales. Icônes
nous propose de suivre, en musique, l'itinéraire d'un visiteur au
musée, en procédant tableau après tableau. Et c'est
une musique au formidable pouvoir évocateur : des claviers au raffinement
délicat dialoguent avec une guitare plus agressive, ce qui engendre
une belle tension musicale ; des flûtes, saxo et voix féminines
ench'ssent la beauté des mélodies et la subtilité
des harmonies dans des arrangements raffinés... Un must du rock
progressif !
Icones is a diverse collection of instrumentals.
The CD takes you from classical piano to Crimsonesque guitar work to very
saxy jazz. The music appears to coincide with the artwork within the CD
booklet, each piece of art sets the mood for the corresponding song.Check
with your local import store or mail order catalog to get your copy.
Musea Mag #11
(France 7-1996)
Due album 'a tema' usciti a nemmeno
un anno di distanza, da parte di questo polistrumentista francese, che
possiamo tranquillamente avvicinare al collega J.P Boffo.Il fascino della
foresta di Brocéliande è giunto a noi immutato, attraverso
le leggende e le saghe di Mago Merlino, che abitava da queste parti: oggi
la sua estensione si è notevolmente ridotta, ma i turisti che transitano
periodicamente in Bretagna non riescono a non cadere nella tentazione di
visitarla. Broguière non è sfuggito a questa attrazione fatale',
che già in passato diede ispirazione ai lavori di Rick Wakeman,
Kayak, Halloween, Kadwaladyr: l'album consiste in una lunga sequenza di
brani strumentali realizzati con l'uso di chitarre, flauti, e soprattutto
tastiere, che ricreano melodie dal sapore medievaleggiante."Icônes"
espande musicalmente il discorso iniziato con il precedente album, introducendo
parti strumentali di viola e sax (quest'ultimo suonato da Jerôme
Wolff); l'autore immagina di trovarsi ad una mostra di quadri e di visitarla:
in effetti questi quadri esistono, li vediamo riprodotti nel ricco booklet
che accompagna l'album. Insomma, la 'galleria sonora' di Patrick Broguière
risulta appetitosa, specialmente se amate i dischi dove il rock tradizionale
non avrebbe ragione di esistere.
Prog résiste
n°6 (Belgium 9-1996)
Rock & Folk #347 (France 7/96) Avec "Icônes", son
deuxième album, Patrick Broguière invite à parcourir
un musée imaginaire, sur chaque mur duquel siège une oeuvre
picturale, liée aux émotions véhiculées par
la musique. Ainsi "Ceci N'est Pas Un Braque", allusion à
peine voilée au peintre belge René Magritte, se décompose
en deux mouvements psalmodiés en français puis en allemand.
"Sweet Home" et son intro à la flûte à bec
préparent l'entrée de claviers discrets, bientôt relayés
par une partie de guitare à la Mark Knopfler. Plus loin, "Parade"
entraîne dans une somptueuse rêverie arabisante digne des "Mille
Et Une Nuits". Puis le saxophone jazzy de Jérôme Wolff
entre en lice et illumine de sonorités suaves les couloirs de ce
musée virtuel. Viennent ensuite piano et violon qui, de concert,
emmènent l'auditeur au pied d'une fresque baptisée "Petit
Clown", subtilement éclairée d'un final joué
par un limonaire évanescent. La visite se termine sur un "Muséum
Part II" dont l'emphase lyrique se veut la quintessence des thèmes
musicaux engendrés par l'étrange exposition. Une promenade
instrumentale d'où l'on ressort serein et reposé.
Sortie chez Musea de "Icônes",
l'excellent nouvel album du multi-instrumentiste Patrick Broguière
(il y joue guitare, claviers, violon et flûte). Du progressif bon
teint à consonances médiévales parfois dans la lignée
du meilleur Minimum Vital. Fortement conseillé.
Déjà auteur d'un premier
album dénommé Brocéliande sorti en 1994, le multi-instrumentiste
Patrick Broguière nous invite avec "Icônes", son
nouvel album à parcourir un univers musical multidimensionnel où
le progressif côtoie la musique néoclassique et médiévale.
C e mélange peu commun crée une atmosphère tout à
fait envoûtante et originale. De plus l'apport d'instruments électroniques
donne un caractère moderne à l'interprétation pour
que ce mariage Traditionnel / Moderne ne sombre dans une quelconque lourdeur.
Bien au contraire, l'ensemble apparaît parfaitement homogène
et structuré, et les compositions, toujours très mélodiques,
ne sont jamais placides ou torturées. Cependant, "Icônes"
par son caractère essentiellement planant et instrumental aura certaines
difficultés à capter l'attention du plus grand nombre. L'univers
sonore très personnel contenu dans ce disque est avant tout destiné
à un public averti. Mais de toutes évidences, la musique
de Patrick Broguière fait preuve d'une grande originalité
et aura tout loisir de satisfaire les fans du genre et les non réfractaires
à ce style musical hors-norme.
Wonderous Stories (United Kingdom 96) This is the second album by French
composer and musician Patrick Broguière. This CD is a concept album
inspired by Moussorgsky's pictures at an exhibition (sounds familiar?)
The music takes us through the pictures seen at an exhibition and the CD
booklet gives a visual aid to what Patrick is seeing. Patrick plays guitar,
violin, flute and keyboards with Jerome Wolff contributing some spine tingling
saxophone. Patrick is a musician of the highest order and this composition
is wonderful. This instrumental album contains rich melodies and is a very
relaxing work of art. At times there is an element of Richard Wright's
(Pink Floyd) solo work but this is very rnuch an individual creation by
Patrick Broguière. 5/6
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