Photo © Véronique Guillien

Elle travaille plusieurs années en Belgique comme assistante monteuse, notamment avec André Delvaux ("Benvenuta", "Babel Opéra"), Chantal Akerman ("Golden Eighties") et Michel Jakar ("Maria Malibran", "La Passion de Gilles"). Deux années durant, elle est chef-monteuse de nombreux courts-métrages d'animation dont la série "Quick et Flupke" d'après les dessins d'Hergé.

Parallèlement, elle se consacre à l'écriture et signe quelques textes courts: "Emoi" (1986), "L'Homme de Porcelaine" (1988),...

En 1988, elle s'installe à Paris et travaille sur plusieurs longs métrages ("Nikita" de Luc Besson, "Je Suis le Seigneur du Château" de Régis Wargnier,...), sur des téléfilms et des documentaires ("Jacques Ellul" de Serge Steyer; "Alekan-Cochet" de Claire Childéric,...). Elle monte également des films institutionnels et publicitaires, ainsi que des clips musicaux pour Jean-Jacques Goldman, Charlélie Couture ou Alain Souchon (notamment le célèbre "Foule Sentimentale").

En 1993, Nathalie Hureau écrit un premier roman, "La Chair Obscure", quête mystique d'une jeune fille sur le Mont Saint-Michel où se mêlent fantastique et arrière-plan historique.

En 1996, elle publie « Lettres à un Jeune Monteur », aux éditions Les Belles Lettres, en collaboration avec son ancien professeur et maître de montage, Henri Colpi. Monteur incontournable du cinéma français depuis la fin des années 50 ("Hiroshima mon Amour", "L'Année Dernière à Marienbad", " Le Mystère Picasso",...), Henri Colpi est également connu comme réalisateur ("Une Aussi Longue Absence", palme d'or au Festival de Cannes 1961). Ce livre est réédité chez Séguier-Archimbaud depuis 2006.

Tout en poursuivant ses travaux littéraires, Nathalie Hureau se tourne vers l’enseignement de l’analyse du langage cinématographique et du montage. Elle intervient à la Femis (1997-2001), à l’Institut International de l’Image et du Son (1998-2008), et à la Maison du Film Court (depuis 1998).

En 2005, elle publie « Raconter en images ou l’art du montage », chez Scope éditions et La Maison du Film Court, livre dans lequel elle aborde la narration cinématographique par l’analyse des images et du montage.

Actuellement elle enseigne aux Gobelins l’école de l’image, anime des stages à la Maison du Film Court, des ateliers, des débats et des présentations de films.

Depuis 2010, Nathalie Hureau participe à l’émission « Des goûts et des couleurs », sur Radio Notre Dame, pour laquelle elle propose une chronique de film mensuelle.

En 2011, Nathalie Hureau publie un nouveau roman « La jeune fille aux pieds de sirène », avec un frontispice de Michel Caron, chez Fluhaut l’édition. Sur un banc, une jeune fille est assise. Elle est absente, immobile. Oublieuse de son corps et d’elle-même. Une petite voix tente de l’éveiller, mais ce sera le fait du poulpe, animal curieux, qui vit lové au creux de son estomac et qui ne lui laisse de répit que si elle raconte. Au cours de ce voyage intérieur, la jeune fille est accompagnée d’un chat, Asparagus, qui partage ses expériences et la guide. À chaque âge, un événement, des rencontres différentes… « La jeune fille aux pieds de sirène » est le récit de la reconstitution d’une jeune fille.

Écoutez la critique littéraire d’Yves Chemla du 6 janvier 2012 pour l’émission « Des goûts et des couleurs » sur Radio Notre Dame. Lire aussi la chronique d'Yves Rinauro publiée sur L'IndigoMag.

Nathalie Hureau raconte aussi par l’image, en confectionnant des carnets photographiques - traces du temps au présent - commencés avec l’écriture de ce roman.