Discussions annexes, bavardages politiques, hors-sujet divers... (archives 3003-2008)

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Clopinette

02/03/2006
10:05
devinette je ne sais plus combien...


de toute manière, les devinettes ont toujours été trouvées, alors !

Je recopie celle-ci :

"Si le gout des livres croit avec l'intelligence, ses dangers, nous l'avons vu, diminuent avec elle. Un esprit original sait subordonner la lecture à son activité personnelle. Elle n'est plus pour lui que la plus noble des distractions, la plus ennoblissante surtout, car seuls, la lecture et le savoir donnent les "belles manières" de l'esprit. (...) Les lettrés restent, malgré tout, comme les gens de qualité de l'intelligence, et ignorer certain livre, certaine particularité de la science littéraire, restera toujours, meme chez un homme de génie, une marque de roture intellectuelle."


 
guydufau

02/03/2006
10:25
re : devinette je ne sais plus combien...

"Roture intellectuelle"
Pour employer cette expression, il ne faut pas être un roturié, ni une roturière, aquenon!
 
lou ravi

02/03/2006
18:39
j'en vois qu'un

key words: noble, belles manières, de l'esprit, lettré, intelligence, homme de génie, tout sauf roturier.
J'en vois qu'un: Galouzeau de Villepin.
 
ange

02/03/2006
21:13
re : devinette je ne sais plus combien...

J'ai l'impression d'avoir lu dans un livré récemment, peut-être dans le Dictionnaire égoïste de la littérature française de Ch Dantzig? Mais à quel article? Je ne pense pas que ce soit l'expression de la pensée de l'auteur, c'est un peu trop "prout ma chère", non?
En tout cas, c'est d'un dandy...
 
w

02/03/2006
22:29
re : devinette je ne sais plus combien...

Chuis hors jeu, j'ai cédé à la vile tentation.
Et ange, mi-démon ?

 
pascale

03/03/2006
18:23
re : devinette je ne sais plus combien...

Quand même il est pas bien terrible ce texte, je trouve...un petit côté pontifiant, on dirait en tout cas quelqu'un de l'Académie - genre Anatole France ou Montherlant - mais ça pourrait être aussi Renaud Camus - sais pas, même pas envie de céder à la tentation gougueule...
 
Clopine

06/03/2006
10:12
re : devinette je ne sais plus combien...

bon, ben quand c'est raté, c'est raté ! L'art de proposer des énigmes est bien difficile, et je ne sais ce qui prime dans l'ordre des difficultés : poser une question attirante ou y répondre avec le brio d'une Agnès, notre championne ?

Allez, je vous donne un dernier extrait tiré du même texte, et je vais vous livrer le nom de cet auteur qui n'inspire même pas une ombre de commencement d'envie à Pascale de titiller son clic sur Google. Elle a d'ailleurs raison : c'est pontifiant et ne reflète certainement que le snobisme de l'auteur, pas son habituelle virtuosité.

Donc, dans le même texte, notre auteur passe une volée de bois vert à... Fromentin (bon pourquoi pas ?) et surtout Musset ( !) jugez plutôt :

"Fromentin, Musset, malgré tous leurs dons, parce qu'ils ont voulu laisser leur portrait à la postérité, l'ont peint fort médiocre ; encore nous intéressent-ils infiniment, même par là, car leur échec est instructif. De sorte que quand un livre n'est pas le miroir d'une individualité puissante, il est encore le miroir de défauts curieux de l'esprit. Penchés sur un livre de Fromentin ou sur un livre de Musset, nous apercevons au fond du premier ce qu'il y a de court et de niais dans une certaine "distinction", au fond du second, ce qu'il y a de vide dans l'éloquence."

Et vlan passe-moi l'éponge, n'est-ce pas ?

Eh bien, celui qui la passe et qui en même se réclame d'une certaine "aristocratie de l'esprit" opposé à la "roture" (!!) c'est....

notre ami Marcel Proust

dans "sur la lecture".

étonnant, non ?

Clopine


 
Agnès

09/03/2006
20:14
Que tous, plutôt qu'écho, répondent &ag

Personne n'aurait un petit DLA pour le ouikinde? parce que pour ma part, je n'aurai pas le temps.

 
yeti

10/03/2006
22:12
re : devinette je ne sais plus combien...

Pourquoi pas ça :

"Je souffre à vos dépens/ Dieu non existant, car si vous existiez vraiment,/ Moi aussi j'existerais vraiment"
 
Louise

10/03/2006
22:38
re : devinette je ne sais plus combien...

Ben v'la aut'chose, parce que moi, j'existe vraiment, alors....
Oh nom de dieu, j'aperçois déjà le pilier
 
yeti

10/03/2006
23:59
re : devinette je ne sais plus combien...

non...
 
w

12/03/2006
17:51
cogito ergo deum sum et réciproqmt

Merci de corriger le titre s'il y a lieu.

Versification, donc...
C'est en français (je flaire pas d'odeur de traduction, ça c'est de l'argument littéraire)
un gars (paske)
XVIIIe
So ?
 
yeti

12/03/2006
19:12
re : devinette je ne sais plus combien...


"cogito ergo deum sum et réciproqmt

Merci de corriger le titre s'il y a lieu." (je m'y risquerai pas...)

"Versification, donc..." (ma foi...)

"C'est en français (je flaire pas d'odeur de traduction, ça c'est de l'argument littéraire)" = non (flairez mieux )

"XVIIIe" (non)
 
AArgh!!!

12/03/2006
19:12
re : devinette je ne sais plus combien...

smiley perplexité totale. C'est curieux cette formule : "Dieu non existant".
Et je n'ai pas le temps de méditer... Peut-être la notte portera conseil ?
 
yeti

12/03/2006
19:12
re : devinette je ne sais plus combien...

"un gars" = oui
 
pascale

12/03/2006
19:40
re : devinette je ne sais plus combien...

Ouh là là compliqué, un catho, un orthodoxe ? un mystique contrarié dans son extase ? Mais Seigneur, cette devinette existe-t-elle vraiment ???
Un peu plus de texte peut-être, ô El Yeti, pourrait nous guider dans cette nuit obscure ?
 
pascale

12/03/2006
21:03
re : devinette je ne sais plus combien...

Pas de chance, peux pas rester ce soir...à plus !
 
Clopine

12/03/2006
22:03
re : devinette je ne sais plus combien...

Il me semble, le rythme, quoi, que nous sommes en présence d'un poème, non ?

J'essaie de le rééecrire :

"Je souffre à vos dépens (6)
Dieu non existant car (6)
r si vous existiez vraiment (7)
Moi aussi j'existerais vraiment" (9)

Ca tutoie, non pas les anges mais l'hexamètre, quoi.

Ou bien c'est pour du théatre. Un truc genre "le diable et le bon dieu", du bon vieux Jean-Paul (pas le défunt numéro 2, mais l'autre !)

Je crois que c'est du vingtième trafiqué. Je veux dire un écrivain du vingtième se plaçant dans un "passé" littéraire. La problématique est d'après moi post-nietzschéenne, non ? Quelqu'un qui a souffert de la mort annoncée de Dieu...

Bon, donc j'avance un écrivain du vingtième, qui écrit pour le théatre, ou quelque chose de "déclamé".

mais je suis d'autre part d'accord avec Pascale, un peu plus de texte nous aiderait surement.

Clo
 
yeti

12/03/2006
22:16
re : devinette je ne sais plus combien...

Alors voilà je vous raconte :

La citation proposée, je l'ai trouvée dans "Cocteau" biographie d'un certain Claude Arnaud dont la 4° de couv' nous apprend, outre qu'il a obtenu le prix femina du 1er roman en 94, le Léautaud (!!!)le Fénéon et de l'essai de l'académie française en 88 pour un "Chamfort", qu'il est critique littéraire au Point. Cette sommité , donc, donne cette citation comme d'un certain auteur(p.343)et, en note (p.797), la référence.

Eh ben : c'est faux ! L'auteur n'est pas du tout celui qu'il prétend...

Me voici (nous voici...) bien dans la !!!

Heureusement, ce nouvel auteur (je préférais l'autre) que je découvre n'invalide pas les quelques (minces) renseignements déjà donnés. Donc c'est comme vous voulez : on continue ou je donne le nom.

(Clopine : oui, pas mal, je regarde si je trouve 1 autre extrait )
 
yeti

12/03/2006
22:23
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est un sonnet

Concernant l'époque : bingo !!! Ecrit en 1910.

L'auteur est mort en 1936


 
Clopine

12/03/2006
22:31
re : devinette je ne sais plus combien...

attends, Yéti, je ne comprends pas tout. Tu es en train de nous dire que l'auteur du sonnet est cité dans le livre d'un critique qui se plante et donne un mauvais nom , C'est bien ça ? (jusque là, je suis°

Mais après tu dis "ce nouvel auteur n'inavalide pas l'autre", autre que "tu préférais".

Je ne comprends plus. Qui est le "nouvel auteur" ? Le pas bon, cité par le critique sui se plante ? Ou le bon, que tu nous dit censuré ?

Bref...

Tournicoti, tournicotion, c'est un sacré manège ton énigme, là.

je crois qu'effectivement un second extrait nous ferait du bien !

Clo
 
yeti

12/03/2006
22:44
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est ça oui. Quand je me suis aperçu que l'auteur donné par le critique n'était pas celui qu'il disait j'avais répondu à w

Aprés avoir constaté l'erreur et avoir trouvé le vrai auteur je me suis aperçu (coup de bol) que mes réponses de 19h12 étaient encore correctes

J'ai trouvé ça, comme autre extrait :

" Ne réfute jamais les opinions d'autrui, parce que ce serait vouloir paraître plus fort que ton prochain et le dominer. Expose ton sentiment avec sincérité et simplicité et laisse la vérité agir de soi sur l'esprit de ton frère. Qu'elle le conquière, elle, et que toi tu ne le mettes pas sous ton joug. La vérité que tu proféreras n'est pas à toi ; elle est au-dessus de toi, et elle se suffit à elle-même. "
 
w

12/03/2006
22:46
re : devinette je ne sais plus combien...

J'avais aussi pensé à du théâtre, mais donc non.

J'ai du mal à concevoir comment ça peut s'inserrer dans un sonnet, avé un jeu de pieds pareil (j'avais aussi compté les orteils, mais ça laisse dubitativement perplexoïde).


 
Louise

12/03/2006
22:50
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est une sorte de catéchisme ?
Peut-être pas très catholique ?
 
yeti

12/03/2006
22:57
re : devinette je ne sais plus combien...

oui Louise (pour le 1er extrait) (je vous vois venir...)

Le 2nd est tiré de son Journal

J'aurais dû dire soneto et non pas sonnet...
 
Charon de la charrue

12/03/2006
22:58
kaali vibrant

Si c'est un sonnet, vu le flottement de l'hexamètre, c'est un sonnet traduit d'une autre langue, non ?

Tout de même : quel auteur poête à la mystique sporongique pourrait donc passer pour un Cocteau ? Dans un premier temps j'eusse volontiers proposé le Lancier Dévasté. Mais il est mort en 1981 donc non.

Je dis au pif Khalil Gibran et ensuite je vais vérifier ses dates pour invalider ma propre réponse (pur masochisme chrétien)...

Ch de la ch.
 
Charon de la charrue

12/03/2006
23:00
oqp suicide

Ah zut raté !!
Gogole me dit qu'il est mort en 1931 !

Quant à ma troisième piste (mallarmé) je crains de jouer perdant
 
Charon de la Carrue

12/03/2006
23:01
ah non pas l'autre dingo quand meme

Mort en 36, italien, journal, poèmes : Pirandello ?
 
yeti

12/03/2006
23:06
ah non pas l'autre dingo quand meme

mais ça finit pareil
 
Louise

13/03/2006
00:25
re : devinette je ne sais plus combien...

Résumons sur la bonne page:
Un écrivain (mort en 1936) dont le nom se termine en "o" écrit un soneto en 1910.
"Je souffre à vos dépens
Dieu non existant
car si vous existiez vraiment
Moi aussi j'existerais vraiment"

Ecrivain connut de Cocteau qui le cite.
L'écrivain italien (?) a aussi écrit un journal.
 
LRDB

13/03/2006
01:15
le filet se desserre

... journal dans lequel on trouve
<< " Ne réfute jamais les opinions d'autrui, parce que ce serait vouloir paraître plus fort que ton prochain et le dominer. Expose ton sentiment avec sincérité et simplicité et laisse la vérité agir de soi sur l'esprit de ton frère. Qu'elle le conquière, elle, et que toi tu ne le mettes pas sous ton joug. La vérité que tu proféreras n'est pas à toi ; elle est au-dessus de toi, et elle se suffit à elle-même. >>

Italien... ou espagnol, après tout, et même lusophone pourquoi pas. En tous cas, en italien le "t" doit être doublé.

Il faut écarter :
- Machado, l'homme qui fait son chemin en marchant, et qui a arrêté le sien en 1939.
- Alberto Caiero ; car si Pessoa a bien écrit des sonnets (35, et en anglais encore), il a filé avec tous ses hétéronymes un an avant notre homme. Les 3 sonnets que j'ai trouvés ne ressemblent pas du tout au quatrain proposé (ce qui ne prouve rien).
Mais enfin voila un site sur Pessoa, qui donne envie d'aller plus loin, malgré la graphie fautive "Alvaro de Campo"
http://us.geocities.com/slemeune/tabac.html


 
LRDB

13/03/2006
01:33
et pas non plus

- j'oubliais D'Annunzio. Mort en 38, mais les extraits que j'en trouve ça ne colle pas, franchement...


 
LRDB

13/03/2006
01:49
re : devinette je ne sais plus combien...

Autre chose : est-ce que Cocteau reste en ligne comme indice ? A relire 22h16, je ne crois plus y comprendre qu'il avait été cité par Cocteau, mais plutôt qu'il y avait une erreur d'attribution de Claude Arnaud. D'où vient l'erreur du biographe, pourtant expérimenté ou presque (il a eu sa flopppée de prix rien que pour son Chamfot) ? Une correspondance trop vite lue peut-être.

L
 
pascale

13/03/2006
09:22
re : devinette je ne sais plus combien...

Un philosophe ?
 
Clopine

13/03/2006
10:14
re : devinette je ne sais plus combien...

Non, moi je verrais plutôt un italien. Quelqu'un qui essaie de secouer une éducation catholique, comme un chien qui s'ébroue après un bain forcé, mais qui hélas est rattrapée par elle à tous les coins de rue.

Je crois comprendre pourquoi on peut penser à Cocteau : le côté "conseil déclamatoire", pseudo biblique, genre "O toi Nathanaël", mais ici c'est très atténué. Je ne pense pas (dans le second extrait) que l'auteur s'adresse à un jeune double. Il s'exhorte lui-même.

Ca ne m'étonnerait pas que notre homme ait eu à combattre quelques forts démons personnels. Comme l'homosexualité relevait à l'époque de la perversion, notre pauvre auteur, avec toute son éducation catholique derrière lui, a dû se débattre pas mal. L'objurgation de ne pas mettre le "jeune" frère sous son joug, mais de laisser "la vérité "le faire, semblerait indiquer que l'auteur possédait un charisme suffisamment grand pour influencer des jeunes gens. Et qu'il était suffisamment troublé par ça pour se débattre sans fin dans des débats moraux.

Finalement, je l'aime bien, l'auteur de ce soneto. Je l'imagine maigre, avec les yeux un peu hantés de ceux qui pratiquent l'introspection douloureuses des petits matins. Voûté aussi, un peu. Ne se redressant qu'à l'entrée d'un cloître, pour s'en enfuir aussitôt.

Ah, ce n'est pas le moindre mérite de ce jeu, pour moi, que de me faire divaguer dans le n'importe quoi. En fait, je m'en fiche un peu de trouver les noms. Non, là j'exagère parce que je suis fière comme un pou quand je trouve. Mais parfois, je n'ai absolument aucune chance de trouver, tout simplement parce que je ne connais pas l'auteur (pas assez de culture littéraire) .Donc je m'absous facilement et j'aime bien m'imaginer des histoires d'auteur derrière les extraits...

Notre inconnu d'aujourd'hui, tiens, si je devais imaginer une mort pour lui, ce serait dans un monastère ou une abbaye. Avec une conversion juste à la fin, un reniement de son athéisme si douloureux pour lui. Et des choeurs de jeunes et beaux moinillons portant le cerceuil jusque dans l'allée centrale, marbrée, d'une église magnifique, froide et vide...

Vite, quelqu'un, ramenez-moi sur terre !

Clopine
 
pascale

13/03/2006
10:18
re : devinette je ne sais plus combien...

Revenez sur terre, Clopine, "soneto" n'est pas italien, mais espagnol ou peut-être portugais - mais je vois plutôt un Espagnol... Pour les émois homosexuels, je ne sais pas, mais se non è vero, è ben trovato...
 
w

13/03/2006
10:40
re : devinette je ne sais plus combien...

Son patronyme ne sonne pas en «o», mais je verrais bien Federico Garcia Lorca, mort au début de la guerre civile espagnole.
 
pascale

13/03/2006
10:45
re : devinette je ne sais plus combien...

J'y ai pensé aussi mais il y a ce "o"...Je pense plutôt à un philosophe mais en fait je ne sais rien de lui à part son nom, qui se termine bien par un "o", et Gougueule dit qu'il est mort en 1936 !
 
w

13/03/2006
10:51
re : devinette je ne sais plus combien...

Bah, Federico se termine en «o», c'est ptet une peau de banane de Yéti.
Quand à Machado, il est mort en France un peu plus tard. Mais à part ces deux-là, je vois pas.
Je vois surtout très bien Garcia Lorca écrire ça.
 
Clopine

13/03/2006
10:57
re : devinette je ne sais plus combien...

ah là là, je serais vraiment fort marrie si c'était Lorca. Lorca, je le connais un peu, c'est quelqu'un de solaire et de chantant : ensolero cantabile. Quelqu'un qui aime les femmes adultères, le vin, le cante jondo et les gitans. Quelqu'un qui me donne envie de danser, quoi...Un air de guitare.

Il y a un oiseau sur sa statue, à Madrid. J'étais étonnée (mais ce n'est pas le moindre étonnement qu'on puisse avoir, à Madrid) de voir, dans la même ville, perdurer l'hommage à des "phalanges" azul et ériger des statues à Lorca ! Dans les rues du centre de Madrid, vous marchez sur des citations dorées de poètes et d'écrivains, de Cervantès à Lorca, cloutées sur la chaussée : une ville qui fait ça ne peut être complètement mauvaise, n'est-ce pas ?

Si c'est Lorca, je mange mon chapeau.

Clopine
 
pascale

13/03/2006
10:59
re : devinette je ne sais plus combien...

Yeti nous aurait mis une peau de banane ? Je crois pas ça de lui - quoique...
Je pense à quelqu'un d'autre, mais tout ce que je sais de lui à part son nom en o et sa mort en 1936, c'est qu'il était du côté des républicains !
 
w

13/03/2006
11:17
re : devinette je ne sais plus combien...

Heu... Lorca c'était surtout un grand dépressif !
 
shhh

13/03/2006
11:18
re : devinette je ne sais plus combien...

Peut-être Pascale, il a cependant fait preuve d'un grand courage dans un de ses derniers discours face aux phalangistes, qui criaient "Viva la muerta".
Tout n'est pas si simple.
 
w

13/03/2006
11:19
re : devinette je ne sais plus combien...

Son mal de vivre venait en bonne partie de son homosexualité refoulée, by the way.
 
w

13/03/2006
11:20
re : devinette je ne sais plus combien...

viva la muerte !

 
shhhh

13/03/2006
11:22
re : devinette je ne sais plus combien...

Oui. muerte.
 
pascale

13/03/2006
11:27
re : devinette je ne sais plus combien...

Shhh, je ne pense pas à Garcia Lorca mais à un autre ! et je ne sais pas s'il était homosexuel, refoulé ou pas ! en plus je m'en fiche ! mais je crois me rappeler qu'il a dit : "Vous vaincrez parce que vous avez la force brutale, mais vous ne convaincrez pas". C'était dans un film sur la guerre d'Espagne. Je l'ai vu il y a très longtemps. Voilà.
 
Clopine

13/03/2006
11:28
re : devinette je ne sais plus combien...

"Je la pris près de la rivière
Car je la croyais sans mari
Tandis qu'elle était adultère
Ce fut la Saint-Jacques la nuit
Par rendez-vous et compromis
Quand s'éteignirent les lumières
Et s'allumèrent les cri-cri
Au coin des dernières enceintes
Je touchai ses seins endormis
Sa poitrine pour moi s'ouvrit
Comme des branches de jacinthes
Et dans mes oreilles l'empois
De ses jupes amidonnées
Crissait comme soie arrachée
Par douze couteaux à la fois
Les cimes d'arbres sans lumière
Grandissaient au bord du chemin
Et tout un horizon de chiens
Aboyait loin de la rivière
Quand nous avons franchi les ronces
Les épines et les ajoncs
Sous elle son chignon s'enfonce
Et fait un trou dans le limon
Quand ma cravate fût ôtée
Elle retira son jupon
Puis quand j'ôtai mon ceinturon
Quatre corsages d'affilée
Ni le nard ni les escargots
N'eurent jamais la peau si fine
Ni sous la lune les cristaux
N'ont de lueur plus cristalline
Ses cuisses s'enfuyaient sous moi
Comme des truites effrayées
L'une moitié toute embrasée
L'autre moitié pleine de froid
Cette nuit me vit galoper
De ma plus belle chevauchée
Sur une pouliche nacrée
Sans bride et sans étriers

Je suis homme et ne peux redire
Les choses qu'elle me disait
Le clair entendement m'inspire
De me montrer fort circonspect
Sale de baisers et de sable
Du bord de l'eau je la sortis
Les iris balançaient leur sabre
Contre les brises de la nuit
Pour agir en pleine droiture
Comme fait un loyal gitan
Je lui fis don en la quittant
D'un beau grand panier à couture
Mais sans vouloir en être épris
Parce qu'elle était adultère
Et se prétendait sans mari
Quand nous allions vers la rivière "

Federico garcia Lorca


Vous trouvez que c'est d'un homosexuel refoulé dépressif, ça ? Ben alors, si c'est ça les homosexuels refoulés dépressifs, je veux bien descendre avec eux, la nuit, au bord de la rivière, et ouvrir pour eux les jacinthes de mes seins endormis !

"Viva la muerte", c'est monstrueux. Je crois que c'est en entendant ça qu'Unamuno a quitté son siège de Professeur...
 
w

13/03/2006
11:31
Encore plus beau en VO

La casada infiel

Y que yo me la llevé al río
creyendo que era mozuela,
pero tenía marido.

Fue la noche de Santiago
y casi por compromiso.
Se apagaron los faroles
y se encendieron los grillos.
En las últimas esquinas
toqué sus pechos dormidos,
y se me abrieron de pronto
como ramos de jacintos.
El almidón de su enagua
me sonaba en el oído,
como una pieza de seda
rasgada por diez cuchillos.
Sin luz de plata en sus copas
los árboles han crecido,
y un horizonte de perros
ladra muy lejos del río.


Pasadas las zarzamoras,
los juncos y los espinos,
bajo su mata de pelo
hice un hoyo sobre el limo.
Yo me quité la corbata.
Ella se quitó el vestido.
Yo el cinturón con revólver.
Ella sus cuatro corpiños.
Ni nardos ni caracolas
tienen el cutis tan fino,
ni los cristales con luna
relumbran con ese brillo.
Sus muslos se me escapaban
como peces sorprendidos,
la mitad llenos de lumbre,
la mitad llenos de frío.
Aquella noche corrí
el mejor de los caminos,
montado en potra de nácar
sin bridas y sin estribos.
No quiero decir, por hombre,
las cosas que ella me dijo.
La luz del entendimiento
me hace ser muy comedido.
Sucia de besos y arena
yo me la llevé del río.
Con el aire se batían
las espadas de los lirios.

Me porté como quien soy.
Como un gitano legítimo.
Le regalé un costurero
grande de raso pajizo,
y no quise enamorarme
porque teniendo marido
me dijo que era mozuela
cuando la llevaba al río.


Federico García Lorca
 
w

13/03/2006
11:33
re : devinette je ne sais plus combien...

Et définitivement oui, c'est d'un homoxexuel refoulé dépressif, mais on s'en fout parce qu'il nous a légué son pesant de poèmes et pièces de théâtre qui hanteront toujours ma mémoire.
 
w

13/03/2006
11:36
Christine si tu nous lis...

Christiiiiiiiiiiine, tu ferais pas un petit crochet par ici pour nous en causer ?

 
pascale

13/03/2006
11:36
re : devinette je ne sais plus combien...

Muchas gracias pour le poème !
Je crois que Clopine a dit le nom : Unamuno...
 
Clopine

13/03/2006
11:42
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est plus beau en espagnol qu'en français.

 
w

13/03/2006
11:46
re : devinette je ne sais plus combien...

De nada, muchachas, un placer.
Je me permets de mettre en doute l'année d'écriture (1910), sinon, chuis mal barrée.
Unamuno... punaise, why not !
 
yeti

13/03/2006
11:57
re : devinette je ne sais plus combien...

OUI !!!! (ouf) gagné : Unamuno dans "Rosario de sonetos liricos",http://descargas.cervantesvirtual.com/servlet/SirveObras/235 80629872336185254679/018052_2.pdf le XXXIX "La oracion del ateo" (je soupçonne Louise 22h50 d'avoir trouvé mais de n'avoir rien dit...)

Le biographe de Cocteau prétendait citer Cervantés...
 
shhh

13/03/2006
11:57
re : devinette je ne sais plus combien...

Pascale, c'est bien à Unamuno que je pensais, et à qui vous pensiez non ?, et à son dernier discours à l'université de Salamanque.
 
w

13/03/2006
12:16
re : devinette je ne sais plus combien...

Super, on va pouvoir aller déjeuner tranquille.
Bon appétit à tous !

 
pascale

13/03/2006
17:01
re : devinette je ne sais plus combien...

Shhh, excusez-moi, j'ai dû partir... Oui,je me suis souvenue de ces quelques mots d'Unamuno dans le film Mourir à Madrid, je crois. C'est tout ce que je connais de lui mais ça m'avait frappée...
 
louise

13/03/2006
22:12
re : devinette je ne sais plus combien...

Oh, je n'avais lu le soupçon du Yéti, eh bien non, pas du tout je n'avais rien trouvé du tout.

 
yeti

13/03/2006
22:37
re : devinette je ne sais plus combien...

Ah bon. Pourtant ces 2 interrogations (C'est une sorte de catéchisme ?
Peut-être pas très catholique ?) je croyais qu'elles faisaient fortement allusion à "oraison" et à "athée"
 
yeti

13/03/2006
22:48
re : devinette je ne sais plus combien...

Federico Garcia Lorca à 1h...
 
w

14/03/2006
08:55
re : devinette je ne sais plus combien...

1h ? C'était où ?
Ou bien c'est une indication géographique, mais je ne vois aucun spectre apparaître dans cette direction.
¿ Holà Federico ?
Estoy aquí...
 
Agnès

17/03/2006
17:22
devinette XII

On s'en fait une petite? Elle me semble assez caractéristique de l'auteur.


"Comme je n'ai jamais vu mon père et ma mère, ni même un portrait de l'un d'eux (car ils appartenaient à une époque bien antérieure à l'âge de la photographie), la première idée que je me fis de leur apparence fut empruntée, sans rime ni raison, à leurs pierres tombales. La forme des lettres gravées sur celle de mon père me donna la curieuse impression que ce devait être un gros homme trapu au teint sombre et aux cheveux noirs et bouclés. D'après les caractères et l'allure générale de l'inscription : : "Ainsi que *** Son Epouse", je parvins à la conclusion puérile que ma mère avait dû être fragile et couverte de taches de rousseur. Quant aux cinq petits losanges de pierre, longs d'un pied et demi environ, qui avaient été méthodiquement alignés à côté de leur tombe, et consacrés à la mémoire de mes cinq petits frères (ils avaient renoncé à essayer de gagner leur vie, et abandonné cette lutte universelle extraordinairement tôt), je leur dois d'avoir cru, avec une foi religieuse, qu'ils étaient tous les cinq nés sur le dos, les mains dans les poches de leur pantalon, et ne les avaient jamais retirées en ce bas monde."

 
Clopine Trouillefou

17/03/2006
18:07
re : devinette je ne sais plus combien...

à la première lecture comme ça, et sans avoir formellement reconnu le texte, j'ai comme un tressaillement de certitude, du coté de Dickens.

Plusieurs indices concorderaient : c'est un orphelin qui parle, d'un. l'allusion aux cinq "petits frères qui avaient du renoncé à essayer de gagner leur vie", c'est vraiment dans la manière dickensienne, et de deux. Et ce mélange d'enfance et d'ironie macabre, encore plus !, et de de trois.

Ca ressemble vraiment à la "manière" dickensienne. Je me souviens comme ça du début des grandes espérances, avec le petit Pip (c'est bien Pip ?) élevé "à la main" par sa soeur, ce qui voulait dire à grands coups de torgnole, quoi. Ou des boutons du corsage bien rempli de Madame Pegotty, qui giclaient à chaque soupir de la brave femme quand elle était émue, alors forcément, quand elle annonce à David qu'il a perdu sa mère, plouts plouts plouts y'en a bien six ou sept qui se font la malle !

Jusque dans la conclusion du passage "ma mère avait du etre fragile"... aie ! doucement ! émotion possible en vue ! toc, Dickens rajoute donc tout aussitot "et couverte de taches de rousseur", histoire de tenir l'émotion au bout des bras de la dérision.

Si c'est pas du Dickens, c'est ma foi fort bien imité.

Clopine
 
Clopine

17/03/2006
18:09
re : devinette je ne sais plus combien...

Zut, j'étais un brin vexée, enfin surement dépitée quoi, je m'étais promis de passer un peu de temps sans participer.

Mais il était dit que je ne pourrais jamais résister aux énigmes de Dame Agnès !

Clo :>)
 
lionel

17/03/2006
18:15
re : devinette je ne sais plus combien...

Il me semble que ce texte a une forme d'humour noir dont je n'ai pas souvenir chez Dickens


 
Clopine

17/03/2006
18:30
re : devinette je ne sais plus combien...

Oh si, il y a de l'humour noir chez Dickens, tout plein ! Le début d'Oliver Twist, par exemple, avec une description de la reconnaissance éperdue que les enfants doivent ressentir... pour leur bien-aimés bienfaiteurs, dont le célèbre bedeau de la paroisse. et n'oubliez pas qu'Oliver travaille chez un croque-mort, parce que sa figure fait bien, "surtout lors des enterrements d'enfants", n'est-ce pas, parce qu'on pressent qu'Oliver lui-meme pourrait bient ot changer de place !!!

Vous me direz que cette manière est assez largement répandue dans la littérature anglaise du 19è siècle. Dans "jane Eyre', par exemple, il y a des passages à la sinistre pension de Monsieur Blakhurst (je ne garantis pas l'ortographe des meilleurs de mes lectures enfantines !) qui valent bien les descriptions dickensiennes. Mais les enfants, enfin les filles, chez Bronte sont viscéralement en révolte. Chez Dickens, un des ressorts comiques est justement que les enfants, des garçons, sont dociles, doux, aimants... Il faut le fouet du beau-père pour que David Copperfiel lui morde la main, et un tirage au sort pour qu'Oliver réclame du rab !

Dans le passage, je renifle le héros dickensien, à cause justement de cette douceur imaginative qui le caractérise. Bien entendu, je suis en train de me planter complétement, nous somme en présence d'un auteur serbo-croate des années 1950, ça se trouve. Ou bien des souvenirs d'enfance de Roman Polansky !

En tout cas, si c'est le cas, l'auteur en question a lu Dickens, au moins !

Clopine qui, avec une belle obstination, s'enfonce sans doute dans son erreur, mais il faudra lui prouver qu'elle a tort, d'abord !
 
w

17/03/2006
18:45
re : devinette je ne sais plus combien...

Cet humour distancié pourrait très bien être Brit.
Et Dickens savait pratiquer l'ironie.
 
w

17/03/2006
18:49
re : devinette je ne sais plus combien...

Les souvenirs d'enfance de Polanski sont exclus.
Tout petit ses parents avaient des instamatics et des Polaroïds.
 
lionel

17/03/2006
18:57
re : devinette je ne sais plus combien...

bon c'est vrai que je n'ai pas relu Dickens depuis mon enfance. à l'epoque ces histoires me paraissaient d'une tristesse infinie


 
Clopine

17/03/2006
19:09
re : devinette je ne sais plus combien...

au fait, Lionel, je me suis récememnt rendue compte que vos messages sont (toujours) remplis de mansuétude à mon égard (et pourtant, l'égotiste que je suis le mérite-'-il vraiment ? - je dispense les autres participants de ce forum d'une réponse à cette question !).

Bref, j'avais oublié de vous en remercier. Excusez-moi donc d'emprunter ce fil pour le faire...

C'est dorénavant dit : merci !

Clopine
 
Blog clop'

17/03/2006
19:18
Yoyooooooo!


 
w

17/03/2006
19:23
re : devinette je ne sais plus combien...

A mon troisième tour j'avance un titre : Les grandes espérances ?

 
Clopine

17/03/2006
19:39
re : devinette je ne sais plus combien...

en l'absence de toute réaction d'Agnès,qui ne bouge meme pas d'une oreille, essayons d'imaginer que cela puisse etre d'un français. je dirais fin dix- neuvième donc.

n'oublions pas l'extreme érudition d'Agnès : il faudrait chercher du coté des peu connus. Or, les peu connus, ben...

je ne les connais pas.

Du renfort, hé ho ??

Clopine
 
La Maicresse

17/03/2006
20:17
Let's grow up plize

Clopine:
DDFC *différent de* cour de récréation de maternelle.
Je t'aime, moi non plus toi t'es plus mon copain etc... : non.

DDFC = plein de grands

Thanx
 
Sainte Blandine

17/03/2006
20:28
prie pour vous

Clopine, Clopine, ma sœur, vous voulez donc finir comme moi ? Que faites-vous de nouveau dans l'"arène" ? "Ils" [les lions de DDFC] sont avides de chair et de "sang frais"... Je tremble et prie pour vous...
 
Un lion de DDFC

17/03/2006
20:32
Miam, c'est l'heure

Rrrrouahouawwwww, j'ai faim...
 
Caligula

17/03/2006
20:34
pouce!

J'ai un très joli pouce... Tiens, que se passerait-il si je le baissais? Ah, on dirait que les habitués dans les gradins sont contents et font la ola... Et il se passe des choses tout en bas...

Cali
 
yeti

17/03/2006
20:38
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est curieux, j'ai pas la même version :

"N'ayant jamais vu ni mon père ni ma mère, ni même un portrait de l'un d'eux (car ils vécurent bien avant le temps des photographies), la première idée que je me fis de leur apparence fut tirée, contre toute attente, de leur pierre tombale. D'aprés la forme des lettres gravées sur la tombe de mon père, j'imaginai assez bizarrement un homme carré, robuste, basané, aux cheveux noirs et frisés. Mais du caractère et du tour de l'inscription "ainsi que ***, épouse du ci-dessous", je tirai la conclusion puérile que ma mère avait été une femme maladive, marquée de taches de rousseur.- Quant aux cinq petits losanges de pierre longs d'un pied et demi environ, régulièrement alignés auprès de leur tombe, et consacrés à la mémoire de cinq petits frères qui avaient renoncé par trop tôt à tenter de gagner leur vie dans la mêlée universelle, je leur dois d'avoir nourri religieusement cette croyance qu'ils étaient tous venus au monde sur le dos, les mains dans les poches de leur pantalon, et qu'ils ne les en avaient jamais tirées pendant leur existence terrestre."

Laquelle vous préférez ???
 
Clopine

17/03/2006
20:48
re : devinette je ne sais plus combien...

La votre, Yéti, évidemment : une femme "maladive" est bien plus fort que "fragile", de meme que"par trop tot"

Mais tout ceci me conforte dans l'idée d'une traduction de l'anglais.

Clo
 
yeti

17/03/2006
20:53
re : devinette je ne sais plus combien...

Thanx (but not "mine"...)

And now...

La v.o :

"As I never saw my father or my mother, and never saw any likeness of either of them (for their days were long before the days of photographs), my first fancies regarding what they were like, were unreasonably derived from their tombstones. The shape of the letters on my father's, gave me an odd idea that he was a square, stout, dark man, with curly black hair. From the character and turn of the inscription, `Also *** Wife of the Above,' I drew a childish conclusion that my mother was freckled and sickly. To five little stone lozenges, each about a foot and a half long, which were arranged in a neat row beside their grave, and were sacred to the memory of five little brothers of mine - who gave up trying to get a living, exceedingly early in that universal struggle - I am indebted for a belief I religiously entertained that they had all been born on their backs with their hands in their trousers- pockets, and had never taken them out in this state of existence."
 
Agnès

17/03/2006
20:58
Ce bon vieux Charles.

Grillée! Je venais de faire la même chose! de qui est la "vôtre", Yéti? Elle est en effet meilleure, quoique j'aime beaucoup le traducteur de l'édition Garnier, Sylvère Monod, auteur du Madame Homais dont je parlai un jour sur le fil Liseron.
Dickens, en effet. Great expectations.

 
yeti

17/03/2006
21:13
re : devinette je ne sais plus combien...

Ma "mienne" est de Pierre Leyris, le Livre de Poche 1958



 
Agnès

17/03/2006
21:16
re : devinette je ne sais plus combien...

Santé!
Elle est rudement bien! Encore trouvable? Et savez-vous s'il aurait traduit Bleak House?

 
shhh

18/03/2006
07:04
re : devinette je ne sais plus combien...

C'était quand même assez pratique quand ces fils "devinette" étaient numérotés.
 
Agnès

18/03/2006
07:37
La fée du logis

C'est le XII, shhh, on renumérotera le prochain! C'est vrai qu'on s'y retrouve mieux quand la maison est bien rangée!





 
Agnès

18/03/2006
07:57
Next one

Voici ce que je propose à votre perspicacité, en précisant que je risque d'être assez peu dans les parages de mon ordi aujourd'hui, et pas du tout demain!

R*** , collaborateur d'On vous crache dessus un homme avachi, mollasson, éteint, se tenait au milieu de sa chambre d'hôtel et considérait avec amour le plafond où pointait un piton. Une corde allait et venait entre ses mains.
"Tiendra, tiendra pas ? se demandait-il. Elle pourrait bien lâcher, et alors, je recevrais le crochet sur le crâne. Maudite vie ! Même pas un endroit où se pendre convenablement !"
J'ignore comment se seraient achevées les réflexions de cet insensé si la porte ne s'était ouverte et si n'était entré son ami C***, tout rose, joyeux et vif, collaborateur au [(i[Traître ]i)]_ Judas .


 
AArgh!!!

18/03/2006
07:57
re : devinette je ne sais plus combien...

collaborateur au Traître Judas .


 
pascale

18/03/2006
08:28
re : devinette je ne sais plus combien...

Une histoire de collabos pendant l'Occupation ? à cause de On vous crache dessus et du Traître Judas ?
En plus,ça a l'air glauque...
 
shhh

18/03/2006
08:36
re : devinette je ne sais plus combien...

On dirait une parodie des écrits sur la collaboration.
Texte assez contemporain non ?
 
Agnès

18/03/2006
09:48
re : devinette je ne sais plus combien...

Relisez attentivement. "Glauque" n'est pas le terme que j'emploierais. Pas l'Occupation, non. Parodique, pas vraiment. Je pense d'ailleurs qu'il vaut mieux que vous essayez de reconnaître l'auteur que l'oeuvre.
 
A.

18/03/2006
10:13
re : devinette je ne sais plus combien...

Enfin, disons que les titres ont quelque chose de parodique, mais ce n'est pas la visée essentielle du texte.

 
AArgh!!!

18/03/2006
10:15
Zutre

Je croyais avoir corrigé mon "essayIez"!
 
Clopine

18/03/2006
10:30
re : devinette je ne sais plus combien...

Je trouve à ce texte une touche d'"humour anglais", un petit coté Oscar Wilde ?

Clopine
 
Clopine

18/03/2006
10:31
re : devinette je ne sais plus combien...

ah, et puis j'en ai préparé aussi un petit pour la route. Pour le fil treize, peut-etre ?

Clo, qui prend son ticket comme à la sécu
 
shhh

18/03/2006
11:51
re : devinette je ne sais plus combien...

Vous dites qu'il sera plus aisé de trouver l'auteur que l'oeuvre ?
Est-ce à dire qu'il y a dans le texte un indice concernant l'auteur lui-même ?
Vous parlez des titres, faites vous allusion à un recueil de nouvelles ? Ce qui me titille c'est l'expression "cet insensé" en parlant d'un monsieur qui réfléchit à sa pendaison.
 
L.

18/03/2006
12:36
re : devinette je ne sais plus combien...

L'humour ça rappelle un peu Vian..
 
shhh

18/03/2006
12:51
re : devinette je ne sais plus combien...

Le style, ça fait un peu russe. L'allusion à Judas, le gars qui veut se pendre "insensé", l'expression "maudite vie".
 
w

18/03/2006
18:03
devinette sans nombre

Pas de doute là-dessus : ça nous change de l'humour anglais.
Le côté noir peut faire penser à Vian, mais je ne le flaire pas (notez comme je suis la Quouine de l'analyse littéraire).
Bon, je dirai juste qu'il manque une petite note décalée et imaginaire pour faire plus Bison Ravi à mes yeux.
Mais ce n'est que mon humble avis.
 
pascale

18/03/2006
18:29
re : devinette je ne sais plus combien...

Comment ça, pas glauque avec ce pauvre avachi mollasson éteint dans sa chambre d'hôtel sûrement minable, et sur le point de se pendre, parmi ces journaux aux noms sinistrement évocateurs ? Mais glauque parodique,soit. Je dirais bien russe, comme Shhh, ou tchèque, pourquoi pas, mais je n'arrive pas à préciser pourquoi !
 
yeti

18/03/2006
19:00
re : devinette je ne sais plus combien...

Ca ressemble (un peu) à une devinette précédente (qq1 qui essayait de se suicider à côté de sa chambre où batifolaient femme et amant) en moins frapadingue (quoique...on sait pas la suite)

Une sorte de satire du monde journalistique-toc ?

Pourquoi étranger ? Je vote pour un Français.

Un peu plus de matos svp...
 
pascale

18/03/2006
19:06
re : devinette je ne sais plus combien...

Oui, Agnès, ce texte est bien plaisant, mais on aurait bien besoin d'un peu plus d'indices!
 
yeti

18/03/2006
19:13
re : devinette je ne sais plus combien...

Ces 2 "collaborateurs" en peu de lignes... Un auteur un peu pressé ou un traducteur négligent ? Vaste choix...
 
Clopine

18/03/2006
20:31
à W

Vous trouvez donc que ça n'a absolument rien à voir avec l'humour anglais, ce dont vous vous félicitez, parce que "ça nous change", dites-vous.

Pourtant, "meme pas un endroit où se pendre convenablement", je trouve précisément que cela relève de cet humour pince-sans-rire qui, de Swift à Dickens, est la marque de l'humour anglais.

Bien sur, je peux me tromper... Cela m'est déjà arrivé suffisamment souvent pour que cela m'arrive encore. Mais de temps en temps, trop rarement sans aucun doute mais enfin cela m'est arrivé, j'arrive à trouver. En plus , j'avais l'impression qu'ici on avait le droit d'émettre des hypothèses (meme absurdes) , sans qu'elles soient dédaignées aussi absolument péremptoirement !

Je persiste donc et demande à Agnès si, des fois, ce ne serait pas un anglais (ou un anglophone) qui aurait ainsi joué avec une corde pour se pendre (avant qu'on ne le lui en refile une, gratos et en prime ?)



 
Lion 1 de l'arene

18/03/2006
20:39
Affamé je suis

On mannge quang ?
 
Lion 2 de l'arene

18/03/2006
20:41
Me too

Dis-moi, quand est-ce qu'on mange ?

Oh, mais qui est-ce que je vois s'avancer sur l'arène, seulette ?
 
Lion 3 de l'arene

18/03/2006
20:46
re : devinette je ne sais plus combien...

Du calme, Joe.
 
Lion 3 de l'arene

18/03/2006
20:47
Allons-y les gars...

Rrrrouahouawwwww, je mangerais bien une Clopine en daube...


 
Lion 4 de l'arene

18/03/2006
20:48
re : devinette je ne sais plus combien...

Joe, du calme...
 
Juvenal

18/03/2006
20:54
La formule qui gagne

Aaaaaaah, clopinem et circenses, voilà une formule qui a fait ses preuves...

Juv'
 
Un chretien anonyme

18/03/2006
21:09
re : devinette je ne sais plus combien...

Bon, euh, c'est Clopine qui provoque le lion, hein, c'est pas moi, je ne fais que regarder ce qui se passe , hein, si seulement elle pouvait se tenir tranquille, on n'est pas rassurés nous là-dedans.
 
Clopine

18/03/2006
22:07
re : devinette je ne sais plus combien...

je sais que je devrais etre fachée, surtout que ça se trouve ça ne fait que commencer et que je vais subir le meme sort que Guy Dufau, mais l'honneteté me pousse à dire que le coup des lions, ben ça me fait quand meme doucement rigoler.

J'ai meme éclaté de rire, dans le genre

et puis, finalement, tout ceci est un hommage, parce que la métaphore de l'arène et des lions, ben c'est moi toute seule comme une grande qui l'ai trouvé.

j'irais pas jusqu'à dire "encore"

encore

que

Clopine
 
Clo

18/03/2006
22:10
re : devinette je ne sais plus combien...

avec un "e" ça serait mieux. trouvée.


 
Agnès

18/03/2006
22:12
re : devinette je ne sais plus combien...



J'arrive et j'essaye de reprendre, dans le désordre, ce que je viens de parcourir à toute vitesse.
Pas anglais, non.
Les titres, ceux des journaux.
Shh 12h51, suivie par Pascale, une intuition foufroyante.
yéti, non, pas français, donc pas Vian nonplus, par voie de conséquence.
Je reviens, je vais voir si je peux pas vous retrouver un petit extrait, mais pour ça, il faut que je retrouve le bouquin.
Les lions, un peu de discipline, s'il vous plaît. On ne s'entend plus, dans cette arène!smileygros yeux :
 
Un autre chretien

18/03/2006
22:12
au premier chretien anonyme

Pssst, elle est bien sympa Clopine, mais elle pense que tout tourne autour d'elle, et elle va finir par nous faire remarquer par les bestiaux qui ne sont visiblement pas végétariens...
Bon allez, à 3, on la balance dans la gueule du lion dès qu'il baille et on se carapate par-dessus les barrières.
 
Agnès

18/03/2006
22:13
re : devinette je ne sais plus combien...

une intuition fouDroyante!
 
shhh

18/03/2006
22:28
re : devinette je ne sais plus combien...

Dostoievski ?
 
Agnès

18/03/2006
22:28
re : devinette je ne sais plus combien...

Ah non!
 
Agnès

18/03/2006
22:33
re : devinette je ne sais plus combien...

Bon, voilà que je ne sais plus où j'ai bien pu poser ce bouquin. Encore un coup du gripet'!
 
shhh

18/03/2006
22:41
re : devinette je ne sais plus combien...

D ? un auteur dont le nom commence par D ?
A mon avis, le livre est en haut à droite. 3ème en partant du bout.
 
Agnès

18/03/2006
22:44
re : devinette je ne sais plus combien...

Non! C'est que j'avais écrit "foufroyante" (comme guyfufau...)Non, l'auteur ne commence pas par D. Et je ne l'ai sans doute pas posé sur une étagère, mais qui sait sur quelle pile de bouquins ou coin de meuble, à moins qu'il ne soit resté dans la voiture? (J'ai un peu la flemme de ressortir, il fait froid!)
 
yeti

18/03/2006
22:44
re : devinette je ne sais plus combien...

Boulgakov?
 
A.

18/03/2006
22:45
re : devinette je ne sais plus combien...

Que non pas!
 
shhh

18/03/2006
22:45
re : devinette je ne sais plus combien...

Troyat ?
 
laura delair

18/03/2006
22:46
je peu joué ake vous ? j'ai tou bien lu

l'écrivain il prend la voiture ??
(pense, pense...)
bon alors on peut éliminer Mallarmé...

nan ?
 
shhh

18/03/2006
22:47
re : devinette je ne sais plus combien...

Sur la table de nuit peut-être.
 
yeti

18/03/2006
22:48
re : devinette je ne sais plus combien...

Auteur russe ou soviétique ?
 
Le chœur des lions

18/03/2006
22:51
Clopœna maxima

"Subir", "subir"... C'est nous qui subissons et pas qu'un peu, je vous prie.


 
shhh

18/03/2006
22:52
re : devinette je ne sais plus combien...

Catho on dirait.
 
athanase percevalve

18/03/2006
22:53
clopinette, clopineeeeeettteuh ...


 
Agnès

18/03/2006
22:56
re : devinette je ne sais plus combien...

Pas sur la table de nuit.
Les lions, silence! c'est pire que la manif contre le CPE, ce forome!
Russe ou soviétique, ça c'est une question qui m'oblige à m'engager : pas soviet'
Catho, j'ai des doutes. Orthodoxe, non? Je ne sais pas où je pourrai trouver une telle info.
Pas Troyat non plus.
 
A.

18/03/2006
22:57
re : devinette je ne sais plus combien...

PS :
 
shhh

18/03/2006
23:00
re : devinette je ne sais plus combien...

Bon, Tentons de préciser. Un russe qui écrit en Français, ou un russe traduit ?
 
shhh

18/03/2006
23:06
re : devinette je ne sais plus combien...

Gogol, Tourgheniev, Tolstoi, Tchékov.
Voilà les plus connus. Est-ce un de ceux là ?
Après c'est plus compliqué, faut chercher dans gougueule.
 
Agnès

18/03/2006
23:07
re : devinette je ne sais plus combien...

Un russe traduit qui n'est apparemment pas dans la voiture où j'ai trouvé Rebout et Muller, ni sur la cheminée, ni ailleurs. Le mystère est complet.
En revanche, j'ai trouvé Le colonel Chabert.
Aussi ne puis-je que vous raconter la suite : le "journaliste" C*** débarque pour entraîner son ami sur les lieux d'un fait-divers, puis s'aperçoit qu'il est en cours de suicide. S'ensuit une conversation pendant laquelle C* essaye de convaincre R* que la vie vaut la peine d'être vécue puisque tout est sujet d'articles possibles, dont il lui fait le catalogue.
 
Agnès

18/03/2006
23:08
re : devinette je ne sais plus combien...

Je trouve que la liste de shhh, c'est de la triche.
 
yeti

18/03/2006
23:12
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est 1 spécialiste...
 
shhh

18/03/2006
23:14
re : devinette je ne sais plus combien...

Oui, c'est de la triche.
Mais si c'est un de ceux là, alors je dis Gogol. Et pof, je me plante.
 
Agnès

18/03/2006
23:14
re : devinette je ne sais plus combien...

"R** se mit la corde au cou et se pendit d'un cœur léger. C** s'installa à la table et, en deux temps trois mouvements, rédigea une note sur le suicide, la nécrologie de R**, une chronique sur la fréquence des morts volontaires, un rez-de-chaussée* sur le renforcement des sanctions contre les suicidaires et quelques autres articles sur le même sujet. Sa tâche achevée, il mit le tout dans sa poche et courut gaiement jusqu'à sa rédaction où l'attendaient ses pécunes, la gloire et les lecteurs."

*(Note de la dactylo ???)

 
shhh

18/03/2006
23:15
re : devinette je ne sais plus combien...

Eh! la liste de 4 auteurs connus, c'est quand même pas une grande triche.
 
Agnès

18/03/2006
23:17
re : devinette je ne sais plus combien...

Non, c'est juste que ça manque d'arguments littéraires, comme dirait Françoise, et ça bloque les hypothèses!
Neither Gogol nor Google!
 
A.

18/03/2006
23:18
re : devinette je ne sais plus combien...

(5 octobre 1??5)
 
shhh

18/03/2006
23:21
re : devinette je ne sais plus combien...

Quand même, ce genre d'ironie assez appuyée, où se mêlent les critiques envers la religion qu'on accuse de trahir les siens, les personnages un peu caricaturés et ce jeu autour du suicide, c'est très slave, non ?
 
Agnès

18/03/2006
23:22
re : devinette je ne sais plus combien...

Oui, oui, c'est carrément russe, allez, un bon mouvement, la réponse avec les arguments! Nous y sommes!!!
 
A.

18/03/2006
23:28
P.S

Le bouquin avait été annexé par un membre de la famille...
 
shhh

18/03/2006
23:31
re : devinette je ne sais plus combien...

Après je pense que c'est plutôt une nouvelle qu'un roman. A cause du rythme rapide du récit.
Tchékov c'est plutôt du théâtre, et là ce n'en est pas.
Tougheniev me semblait beaucoup plus romantique.
Voilà, je ne sais pas faire plus.


 
Agnès

18/03/2006
23:32
re : devinette je ne sais plus combien...

Il faut choisir! C'est l'un des deux, et l'une des deux assertions est fausse.
 
A.

18/03/2006
23:32
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est bien une nouvelle.
 
Clopine

18/03/2006
23:33
Mille pardons à Agnès, Shhh et les autres, MAI

MAIS je leur fais quand meme remarquer que je n'ai rien demandé...

Bon je m'en vais me coucher là, avec plaisir : parce que je vais débouler dans une arène sous le soleil exactement (il fera chaud). Je serais toute menue comme ça sur le sable jaune avec environ mille paires d'yeux fixées sur moi. Je serais très simple : juste les cheveux noirs dénoués dans le dos et une petite robe bleue, vraiment pas grand'chose, dans les deux mille euros quoi, un truc passé à la va vite.

Et puis on lachera les lions...


Evidemment il y en aura un qui viendra me mordiller, pas de chance il n'attrapera que ma robe, zut alors, vlà que je n'ai meme plus un bout de tissu sur moi ! Le lion ira machouiller pensivement le tissu bleu dans un coin de l'arène pendant que les mille spectateurs commenceront à observer un silence expectatif...

Je regarderai droit dans les yeux les deux autres (lions)

Y'en aura un qui viendra en rampant me lécher les pieds, je ne vous dis que ça, une bonne grosse langue rapeuse de Lion entre les orteils, il prendra son temps en plus le bougre

Pendant que le troisième et dernier viendra se mettre entre le soleil et moi (histoire que je sois à l'ombre, parce que ça tape quand meme pas mal dans cette arène moi je trouve) et il m'éventera avec sa queue ponctuée d'une grosse touffe de poils - un peu comme un blaireau sur la joue mal rasée d'un homme, le matin, devant son lavabo

les mille spectateurs vont pousser un grand "aaahhh"

et je vais faire de beaux reves.

Clopine, qui réitère ses excuses à Agnès, Shh, W, enfin, aux filles quoi, mais qui reprécise que, Dieu la tripote, ce n'est pas elle qui a voulu cela !



 
Agnès

18/03/2006
23:35
Hors sujet

Non,Jacques de Voragine N'EST PAS un auteur russe!
 
shhh

18/03/2006
23:36
re : devinette je ne sais plus combien...

Allez, je vous la fais pas chère mais c'est ma dernière proposition. Tourgheniev.
 
Agnès

18/03/2006
23:42
Alas!

Pom pim poum!!! (musique de fin de super banco) Voix désolée de Lucien Jeunesse (non, comment s'appelle son successeur? Louis Bozon!)! Hélas nooon, shhh, si près du but! Tourgueniev, je crois, n'écrivait pas de telles bouffonneries. Tchékhov, oui, qui a écrit des quantités de nouvelles qui ne sont pas toutes traduites.
Mais vous ne repartirez pas bredouille car vous allez vous précipiter sur le recueil "Le malheur des autres" Gallimard, Du monde entier 2004, et vous allez voir ce que vous allez rire! c'est grinçant. Mais délectable.

 
Agnès

18/03/2006
23:44
'tis time, isn't it?



 
shhh

18/03/2006
23:46
re : devinette je ne sais plus combien...

Bon, tant pis. Je m'en va dormir. Bonne nuit.
Et oui, je vais sûrement acheter le livre. L'humour noir, j'aime bien.
 
Lions en chœur

18/03/2006
23:47
Et nous zautres ?

Bon, c'était pas un auteur anglais (ouaf ouaf). Clopine a perdu. Alors, on nous la jette, oui ou zut ? On n'a pas que ça à faire.

Mais ooooooh, qu'on est désolés. Y'aura pas de public dans l'arène...

Athanaaaaase... Athaaanaaaaase...

 
A.

18/03/2006
23:47
re : devinette je ne sais plus combien...

'night!

 
A.

18/03/2006
23:48
re : devinette je ne sais plus combien...


 
Jacques de Voragine

19/03/2006
00:15
confondere???

Hem, hem, non scribo comme ça, pulchra puella Agnesa, non emargo ab Pensée Universalis, espero que scribo majorem que illa, non??
Clopoena debet emargere ab Pensum Universalis...

Salutationis,
Jacques de Voragine
 
pascale

19/03/2006
11:07
re : devinette je ne sais plus combien...

Che peccato ! j'ai raté un bon moment hier soir et le choeur des lions n'était pas mal non plus!
 
w

19/03/2006
13:15
re : devinette je ne sais plus combien...

C'est aussi bon réchauffé à la lecture le lendemain, ma foi !
Je vais de ce pas réchauffer itou my irish stew.

 
Agnès

20/03/2006
14:10
Barbarismi

Mmmm.... Mmmm.... Voilà un Jacques de Voragine qui écrit le latin comme frère Salvatore (?) dans Le nom de la rose...

 
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