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Nazdeb

09/02/2007
13:56
Libéralisme CLXVIII

Message d’Henry du 08/02/2007 14h14 en forum saumon
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=12 423&debut=0&page=1
Je copie-colle :

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Il y en a qui s'en réjouiront, il y en a qui s'en plaindront, le temps n'est pas tellement aux lubies altermondialistes sur France Culture ce moment.

Mardi 6 février une émission de Brice et Julie sur les fonds de pensions où on apprend pas mal de choses, en particulier que les calculs court-termistes des repreneurs d'entreprises même s'ils ont recouru au LBO (leverage by out) ne feraient que leur nuire, pour eux il s'agit de revendre l'entreprise au prix fort donc la valoriser donc ne pas la piller et inscrire ses activités dans une optique de long terme, on apprend aussi que ces fonds de pensions seront bien utiles dans un proche avenir lorqu'un grand nombre de chefs d'entreprise auront atteint l'âge de se retirer, les fonds de pension seront là pour maintenir l'entreprise et assurer sa pérennité. Ces fonds de pensions créent davantage d'emplois qu'ils en détruisent. Face à ces arguments le représentant de la CGT Philippe Matzkovski, fondateur du comité LBO n'a pas trouvé grand chose à répondre.

Mercredi 7 février dans l'émission planète terre, Jacques Lévy et Suzanne Berger ont envisagé les rapports difficiles qu'ont les Français avec la mondialisation et donnent comme conclusion qu'un repli protectionniste serait néfaste.

Jeudi 8 février, dans l'émission d'Ali Baddou Lionel Zinsou, qui se dit banquier d'affaires et qui travaille à la Banque Rothschild, ancien collaborateur de Laurent Fabius à Matignon rappelle qu'en dépit de tout ce qu'on peut dire, le libre-échange accélère la croissance et que la croissance fait reculer la pauvreté.

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Nazdeb

09/02/2007
13:57
La France et la « mondialisation libérale &raqu

En France un salarié sur 7 bosse pour une boîte étrangère, contre 1 sur 10 outre-Manche (à ce que je découvre dans le fil grain à moudre) et les investissements étrangers y sont élevés (j’ai moi-même rapporté cela ailleurs) => sur ce plan, la France semble donc plus ouverte que l'UK.
La culture états-unienne (cinéma, télé, musique, sans doute aussi littérature) est bien plus présente en France que les produits équivalents français ou européens le sont aux Etats-Unis => la France est bien plus ouverte à la culture étrangère, notamment US, que le sont les Etats-Unis.
La France reste la première destination touristique mondiale => elle est capable de doubler sa population plusieurs semaines par an.
Bref : dans des domaines comme la culture et les investissements, la France, ce pays buté et fermé, paraît bien plus « mondialisée » et en tout cas ouvert que des pays présentés comme « libéraux » et les plus engagés dans la mondialisation.

Par dessus le marché, même en prônant de façon solitaire des principes allant, dans un premier temps, à l’encontre de ce qui se pratique sur la planète entière, et plus encore à rebours du dogme du laisser-faire, la France est déjà parvenue à obtenir le ralliement du monde entier (comme la reconnaissance à l’Unesco de l’exception culturelle, à l’exception d’un petit vingtième de la population mondiale, US et Israël), autrement dit une politique protectionniste défendue initialement par un seul pays peut intéresser et avantager quasiment tout le monde.

A partir de là, j’invite à prendre les arguments présentés les 6, 7 et 8 février pour ce qu’ils sont : théoriques, imaginaires (usage du conditionnel), simplistes (« mondialisation » envisagée comme une notion unitaire concrète, voire comme agent de causes), faux (le libéralisme ferait reculer la pauvreté). A propos de la pauvreté : celle-ci est plus faible en France qu’au Royaume-Uni (11 ou 12 % contre 18 ou 20 %, données 2003, en prenant le seuil de soixante pour cent du revenu médian). Les politiques libérales (si l’UK est aussi libérale qu’on le dit) et la croissance (deux fois plus élevée en UK qu’en France) ne font pas diminuer la pauvreté, elles peuvent même la maintenir à un niveau élevé. Encore paraît-il que cette grande pauvreté au Royaume-Uni recule ; oui, mais encore on rapporte que ce serait surtout du fait de certaines politiques sociales (plus d’emplois dans le secteur public, hôpitaux, etc.).

Je suis persuadé que la croissance dans les pays pauvres, comme le rapporte Henry, fait diminuer là-bas la pauvreté, mais c’est parce que cette croissance retrace (je dis bien elle « retrace », et non pas elle « favorise ») le développement d’une industrie dans ces pays. Lorsque les pays sont industrialisés, le libéralisme malheureusement tend à y accroître les inégalités, ainsi que les problèmes de santé, d’éducation etc.

.../...

 
Nazdeb

09/02/2007
13:57
Une réalité moins univoque

La réalité est plus complexe que dans les réflexions rapportées sur FQ, que je qualifierais de fainéantes, partisanes (un banquier d’affaires, invité comme juge, est en fait partie) et désinvoltes. Elles restent à un niveau de débat auquel ce fourre-tout qu’est le mot « mondialisation » n’est pas examiné sérieusement et génère des équivoques, des contradictions, des sophismes.

La mondialisation me semble une chose impossible à envisager comme un agent de causes, pas même comme une condition suffisante pour bâtir des raisonnements (la mesure chiffrée des investissements, l’ouverture des frontières douanières, sont des données plus précises pour être présentées comme des conditions). Au mieux, c’est en ensemble de discours prescriptifs auxquels on cherche à donner une cohérence d’ensemble (privatisation, exportation, importation, délocalisation, profits) que parfois elle ne trouve pas (immigration bloquée, idéologies sécuritaires, souverainisme et nationalisme dans des pays phares de la « mondialisation » : UK, US). Pire, elle entretient des contradictions totales : les services publics et les infrastructures (dont l’idéologie libérale « mondialisée » veut voir la privatisation), ainsi que la modération des salaires des cadres supérieurs et des chercheurs (contraire à l’idéologie libérale), sont des conditions (je ne dis pas des causes, mais des conditions) qui se trouvent favoriser la venue d’investissements étrangers, comme c’est le cas en France. Autrement dit, une certaine typicité, interprétée comme un repli, favorise en fait l’ouverture !

Le mot « mondialisation » est une sorte de concept magique, d’usage à géométrie variable, et dont je tiens l’emploi comme une marque de faiblesse intellectuelle, de désinvolture, ou de militantisme simpliste. On pourrait s’étonner du coup de voir employé ce terme par des experts invités à la radio. Eh bien soit, interrogeons-nous justement sur les experts.

.../...

 
Nazdeb

09/02/2007
13:58
Les experts

Le contenu des arguments des 6-7-8 février n’est pas bien glorieux : du dogme, des notions floues, des arguments imaginaires, des visions au conditionnel : pas grand chose de concret. Les experts savent sûrement bien des choses sur le papier, ils méconnaissent peut-être la réalité : le pillage d’entreprises, la pauvreté réelle, les parents confrontés à l'appauvrissement de l'école publique, la situation inquiétante des hôpitaux et de la santé publique (l'industrie pharmaceutique, pour cause de profits énormes, est le poste le plus cher de l'assurance maladie), les services dont la qualité baisse ou dont les tarifs augmentent (le prix du gaz en hausse pour la seule intention d'augmenter les profits financiers)

J’en viens à formuler une théorie qui me titille depuis longtemps : plus quelqu’un est expert dans un domaine, plus il tend à énoncer n’importe quoi. Je m’appuie sur les quelques idées que voici, il y aurait à réordonner ou affiner :
- la vérité n’est pas le critère de notre conduite sociale et intellectuelle, le but de nos agissements est sur toutes choses de nous donner une bonne image et de plaire aux autres, en gros de paraître vertueux et intelligent
- plus quelqu’un a de connaissances dans un domaine où ses interlocuteurs n’en ont pas, moins il court de risques d’être contredit s’il dit des bêtises
- un expert ayant une crédibilité qu’il doit avant tout assurer, il ne répond jamais « je ne sais pas »
(j’éprouve moi-même ce genre de situation lorsque je parle de musique classique avec des amis qui s’y intéressent un brin sans rien y connaître : c’est fou comme il est facile d’avoir l’air intelligent à peu de frais dans ce genre de situation…)
- un expert ne va pas sur le terrain, il a à sa disposition la littérature – et à cet égard, l’idéologie libérale entretient un gisement d’arguments écrits, produits par nombre d’institutions et think-tanks, consistant en de nombreuses relations de causes à effets simplistes, qui dispense les experts d’avoir à de se casser la tête et favorise le consensus entre eux

On le voit sur le libéralisme et la « mondialisation », les experts décrivent un semblant de réalité très univoque, binaire. Chez eux, un pays est soit « ouvert » soit « fermé », alors qu’un pays, je dirai même tous les pays, entretiennent fermetures et ouvertures à des degrés divers sur des dimensions diverses, et ces fermetures et ouvertures génèrent entre elles des interactions qui peuvent être fructueuses (exemple de la typicité favorisant l’attrait). Les experts entendus à l’antenne veulent ignorer cette complexité, le discours qu’ils servent me semble le produit bien fait, bien simple, bien formaté, d’une insertion sociale ou professionnelle qui les conditionne largement (banquier, économiste dans telle institution, etc.).

.../...

 
Nazdeb

09/02/2007
14:00
Ma conclusion

Ecoutez France Musique, vous y serez moins bassiné avec les joies de la mondialisation. Vous deviendrez expert en classique et pourrez raconter n’importe quoi devant vos amis.
(pas smiley harpe, elle est déjà prise)

Fait ce jour, en mâchonnant poulet gingombre et riz cantonnais et tout en écoutant la 5ème Sonate piano et violon du grand Ludwig, le "Printemps"...



 
dom

09/02/2007
21:13
re : Libéralisme CLXVIII

mmmh, voila qui est bien tourné Nazdeb, trop pointu pour moi, bien ecrit,

en transposant ce passage, (serieux) et j'aime ta conclusion sans inclination

""J’en viens à formuler une théorie qui me titille depuis longtemps : plus quelqu’un est expert dans un domaine, plus il tend à énoncer n’importe quoi. Je m’appuie sur les quelques idées que voici, il y aurait à réordonner ou affiner :
- la vérité n’est pas le critère de notre conduite sociale et intellectuelle, le but de nos agissements est sur toutes choses de nous donner une bonne image et de plaire aux autres, en gros de paraître vertueux et intelligent
- plus quelqu’un a de connaissances dans un domaine où ses interlocuteurs n’en ont pas, moins il court de risques d’être contredit s’il dit des bêtises
- un expert ayant une crédibilité qu’il doit avant tout assurer, il ne répond jamais « je ne sais pas »
(j’éprouve moi-même ce genre de situation lorsque je parle de musique classique avec des amis qui s’y intéressent un brin sans rien y connaître : c’est fou comme il est facile d’avoir l’air intelligent à peu de frais dans ce genre de situation…)
- un expert ne va pas sur le terrain, il a à sa disposition la littérature – et à cet égard, l’idéologie libérale entretient un gisement d’arguments écrits, produits par nombre d’institutions et think-tanks, consistant en de nombreuses relations de causes à effets simplistes, qui dispense les experts d’avoir à de se casser la tête et favorise le consensus entre eux.""

c'est que que l'on peut communement apeller la captation d'informations par des incompetants.On retrouve ce systeme également dans le monde du travail, cela sert de faire valoir et permet aux incompetants d'exploiter les informations terrains, sauf que l'information n'est pas assimilée par le relai informatif.
ça me plait ce passage!
bien vu Nazdeb

 
Nazdeb

09/02/2007
21:22
re : Libéralisme CLXVIII

Salut à toi dom espèce de flemmard

Tu viens de faire ce que je ne pouvais espérer de mieux : une corroboration d'une thèse par ce que tu as l'occasion d'observer dans ton milieu. Alors là, merci !
Bon ouik à toi,




 
dom

09/02/2007
21:42
re : Libéralisme CLXVIII

a toi itou!

 
Henry Faÿ

09/02/2007
22:57
trois émissions ni floues ni dogmatiques


<<Le contenu des arguments des 6-7-8 février n’est pas bien glorieux : du dogme, des notions floues, des arguments imaginaires, des visions au conditionnel : pas grand chose de concret. Les experts savent sûrement bien des choses sur le papier, ils méconnaissent peut-être la réalité>>

Emission du 6 de Brice et Julie sur les fonds de pensions, en l'écoutant, je n'ai absolument pas eu l'impression de flou, il faut reconnaître à Brice Couturier qu'il favorise l'expression des idées claires. Il n'y avait pas moins de quatre intervenants, dont un représentant de la CGT. La question n'était pas le mondialisme mais celle beaucoup plus précise du rôle positif ou négatif des fonds de pensions dans l'économie. Des notions pour moi parfaitement claires sont apparues, que j'ai reprises:
les fonds de pensions ne font pas de tort à l'emploi, au contraire, de ce point de vue, leur bilan est positif, c'est ce qu'une étude (référence à retrouver) a montré.
les fonds de pensions n'ont aucun intérêt à se conduire en prédateurs et à avoir des stratégies court-termistes, ce dont on les accuse si souvent, car leur objectif est de revendre les entreprises dont ils ont pris les commandes, il faut donc qu'ils les valorisent. Les fonds de pensions n'ont rien à voir avec les japonais acheteurs de châteaux.
les fonds de pensions permettent d'éviter la liquidation d'entreprises qui autrement n'auraient pas trouvé de repreneurs, or la démographie des chefs d'entreprise qui en masse atteignent l'âge de la cessation d'activité fera que cette situation sera de plus en plus courante.
Je ne vois pas où est le dogmatisme. La faiblesse des réponses du représentant de la CGT était très éloquente.

Emission du 7 avec Jacques Lévy et Suzanne Berger. Malheureusement, je ne l'ai écoutée que distraitement.
Cependant je sais bien qui est Suzanne Berger, elle est chercheuse à Harvard, elle a été la coordinatrice d'une vaste étude qui a examiné les stratégies de cinq cents entreprises impliquées dans la, désolé, mondialisation ou si on préfère les échanges internationaux. Ses conclusions, exprimées par elle, (je n'ai pas lu l'étude), et qui ne déplairaient pas forcément à mon interlocuteur sont que (i) il y a une très grande variété de stratégies, par exemple les délocalisations ne sont pas du tout inéluctables, elle cite l'exemple de Prada, je crois me souvenir qui n'a pas délocalisé ses productions. (ii) les stratégies qui tablent exclusivement sur la faiblesse des salaires, celles que craignent comme la peste les opposants à la... mondialisation sont perdantes Je ne crois pas que ces arguments soient imaginaires sinon n'importe quel escroc peut être chercheur à Harvard.

Emission du 8. L'invité, Lionel Zinsou, n'était pas à proprement parler un expert mais un praticien de l'économie à un très haut niveau, si un homme connaît l'économie dans ses aspects concrets, c'est bien lui. La plupart des agrégés d'économie et en particulier ceux qui professent l'altermondialisme sur les ondes n'ont de toute évidence pas la moindre expérience de la pratique de l'économie, que d'ailleurs ils méprisent comme ils méprisent l'entreprise, tel n'est pas le cas de Lionel Zinsou qui a l'expérience des cabinets ministériels, d'une grande multinationale agro-alimentaire, de la finance internationale et des PME en Afrique, qui dit mieux? En plus, il est normalien, ce qui devrait lui donner une certaine capacité d'analyse ce que son intervention dans l'émission d'Ali Baddou n'a pas démenti.


 
Henry Faÿ

10/02/2007
22:47
des indicateurs peu éclairants


<<A propos de la pauvreté : celle-ci est plus faible en France qu’au Royaume-Uni (11 ou 12 % contre 18 ou 20 %, données 2003, en prenant le seuil de soixante pour cent du revenu médian). Les politiques libérales (si l’UK est aussi libérale qu’on le dit) et la croissance (deux fois plus élevée en UK qu’en France) ne font pas diminuer la pauvreté, elles peuvent même la maintenir à un niveau élevé.>>

Si la pauvreté est calculée par rapport au revenu médian, il ne faut pas être très calé en mathématiques pour voir que la croissance a peu de chances de la faire reculer, si les différentes catégories de revenus sont même approximativement affectés des mêmes taux de croissance. Si on se base sur un indicateur en valeur absolue et fixe (tant de £/mois), on aura davantage de chances de voir que la situation des plus pauvres s'améliore avec la croissance.

<<Encore paraît-il que cette grande pauvreté au Royaume-Uni recule ; oui, mais encore on rapporte que ce serait surtout du fait de certaines politiques sociales (plus d’emplois dans le secteur public, hôpitaux, etc.).>>

Ces politiques sont rendues possibles par une amélioration des finances publiques, un fruit de la croissance.


 
Henry Faÿ

10/02/2007
23:03
la paradoxe français


<<Bref : dans des domaines comme la culture et les investissements, la France, ce pays buté et fermé, paraît bien plus « mondialisée » et en tout cas ouvert que des pays présentés comme « libéraux » et les plus engagés dans la mondialisation.>>

Oui, c'est bien là qu'est le paradoxe français évoqué par Alain-Gérard Slama. Pourquoi le pays qui compte parmi ceux à qui la mondialisation réussit le mieux, qui a tous les atouts pour en tirer le meilleur parti manifeste-t-il une pareille réticence à son égard? Pourquoi cette mauvaise humeur? Pourquoi ce pessimisme? Pourquoi ce manque d'allant?

Ce qui me paraît évident, c'est qu'à ce niveau d'engagement dans les échanges internationaux où nous sommes, les politiques de restriction de ces échanges prônés par les altermondialistes n'auraient que des effets néfastes, elles mettraient en péril des secteurs pour des résultats totalement aléatoires.

 
Henry Faÿ

10/02/2007
23:23
l'impasse de l'anti-libéralisme


<<Lorsque les pays sont industrialisés, le libéralisme malheureusement tend à y accroître les inégalités, ainsi que les problèmes de santé, d’éducation etc.>>

C'est une pétition de principe. Je ne vois pas quelles mesures de nature foncièrement anti-libérale amélioreraient la situation du pays, assureraient son avenir, lui donneraient des marges de manoeuvre, assoieraient sa place dans le monde, résoudraient les problèmes de santé, d'éducation, de logement, d'emploi etc.


 
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