![]() Discussions annexes, bavardages politiques, hors-sujet divers... (archives 3003-2008) Ce deuxième forum est réservé aux discussions culturelles et politiques qui ne concernent pas directement France Culture. L'accès est libre mais les propos racistes, diffamatoires ou insultants seront effacés. Pour insérer des smileys, voir les pages DÉCALCOS 1 et 500 DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site Défense de France Culture. **** Cliquez ici pour retourner au forum rouge du site DDFC ****
|
||||
Retour à la liste des messages | |
Monsieur Irma 14/05/2007 15:20 |
Sarko, l'inné, l'acquis |
Dans un fil bordélique et où il est un peu malaisé de discuter, casse-croute avait écrit : << Je regrette par exemple que les gens soient capables d'élir quelqu'un qui commet et répète des erreurs conceptuelles graves telles que celles qui ont trait à l'inné et à l'acquis. Ces erreurs sont pourtant si énormes qu'elles auraient eu une bonne place dans tes blagues sur la diabolisation de Sarkozy. On peut discuter pour savoir si elles sont intentionnelles ou si il est tout simplement très loin de maîtriser ce sujet; mais dans les deux cas, ce devrait être éliminatoire et ça ne l'a pas été. >> ------------------------------------------------------------------------ ---------------------------------------------- Il s'agit en effet d'une énormité, présente d'ailleurs chez nombre de gens instruits (je pense à quelques uns de mes amis, des ingénieurs d'assez haut niveau, tous ayant entre 50 et 60 ans). Dans tous les cas, une telle erreur repose sur un manque de documentation : quelque chose d'important et de basique n'a pas été lu, ou a été lu de travers, ou a été édité après que l'intéressé ait fixé sa conception des choses. Cette foirade de Sarko ne résistera pas à une demi-heure d'entretien ou avec la simple lectur d'un courrier de spécialiste. Je ne trouve pas cela si inquiétant, ni n'y vois de caractère éliminatoire : l'homme qui a été élu c'est un super-gestionnaire. C'est plutôt sur les libertés publiques que j'aimerais le voir s'exprimer avant de me méfier ou non. Concernant cette sortie dommageable de Nicolas Sarkozy, il faut signaler que les erreurs conceptuelles de ses commentateurs sont tout aussi graves, sinon pires : on a parlé d'Eugénisme (notamment Jacques Testard, relayé par Libé et par les journaux de France-Culture). C'est là un amalgame très grave entre innéïsme et eugénisme. Si le second a besoin du premier pour exister, le premier ne mène pas forcément au second. La querelle de l'inné et de l'acquis est une vieille question, dont Jacquard a montré la faible pertinence. Sarkozy devrait lire Jacquard (je parle du véritable Albert Jacquard, l'auteur de "Au péril de la science", et non de l'idéologue caricatural qui s'exprime chaque jour à 17h55 sur FC). Venant d'une homme de science du niveau de Jacques Testard, une telle manipulation du langage est une très grande faute. Vu le niveau du bonhomme, elle ne peut être mise sur le compte d'une imprécision ou d'un manque de savoir, alors que tel était le cas avec la déclaration de Sarkozy. Cela dit, on n'en est pas trop surpris quand on a l'habitude des prises de position de Testard (quelques unes sont signalées dans le forum, me semble-t-il), et qu'on a du se résoudre au verdict de malhonnêteté intellectuelle auto-autorisée par l'engagement idéologique du personnage (tout à fait comme Sartre). On voit que s'il y a quelque chose de pourri dans ce pays, c'est, hélas, aussi chez certains des intellectuels patentés et des sommités scientifiques. C'est, de mon point de vue, beaucoup plus inquiétant qu'une erreur conceptuelle du président, erreur qui selon moi ne peut manquer d'être redressée quand il étudiera sérieusement le dossier. J'ajoute que c'est tout le débat sur la pédophilie qui est pourri en france par un mélange d'hystérie et d'ignorance, et par une peur pathologique cultivée sur une imprécision sémantique. Un concept mal défini a été instrumenté par les media et par des particuliers dans des affaires de justice sans rapport avec la question (querelles de divorce par exemple, avec comme enjeu à la clé la garde des enfants). Un nombre marginal d'affaires avérées, dues à des crimiels psychopates et non à des pédophiles au sens psychiatrique du terme, ont donné lieu à un nombre démesuré d'affaires réelles sur des faits non avérés. Un véritable soufflé et une paranoia se sont déveoppés autour de ces questions, ce qui a empoisonné la vie de tous ceux qui ont à voir avec le monde de l'enfance (ça fait une quantité de gens). Aujourd'hui le soufflé retombe : on prend les témoignages des enfants pour ce qu'ils sont (manipulables, peu fiables), on prend les attaques pour ce qu'elles sont (querelles personnelels sans rapport avec la question). Un jour on prendra les criminels pour ce qu'ils sont (des tueurs psychopates et non des pédophiles), et on prendra enfin les pédophiles pour ce qu'ils sont : des faibles qui passent exceptionnellement à l'acte, sachant que ce sont les actes qui doivent être réprimés par la justice, et non les pulsions. Bref ce débat pourri a donné lieu à une diabolisation tout à fait semblable à celle des sectes, avec les mêmes dérives de la justice préventive (sanctions en l'absence de faits délicteueux). C'est sur de tels points que je pourrais rejoindre la position de Lionel sur les dérives d'un étét policier, à ceci près que la dérive est publique, soutenue apr une opinion manipulée, et beaucoup plus semblable au MacCarthysme qu'aux effets du Patriot Act. J'ai conscience d'avoir une fois de plus, dérivé hors du sujet. Désolé, mais en relisant, je préfère maintenir la rédaction telle quelle plutot que de cope-coller sur le fil "Bienvenue en Sarkoland". Ca me semble plus pertinent comme ça, puisqu'on demeure dans le sujet de la pédophilie. LRDB |
|
casse-croute 15/05/2007 02:41 |
Le pourquoi de l'éliminatoire. |
Ou pourquoi les sorties de Sarkozy sur l'inné/l'acquis m'amenèrent à l'éliminer de la liste des possibles, électroralement parlant. Sarkozy super-gestionnaire oui, mais entouré de spécialistes. Evidemment, un président pas plus qu'un ministre ne doivent être des spécialistes. A partir de là, deux choses: - soit il est effectivement entouré de spécialistes et son erreur est intentionnelle - alors son discours est dangereux; - soit il est effectigement entouré de spécialistes et il ne tient pas compte de leurs avis - alors il est incompétent; - soit il n'estpas entouré de spécialistes - alors il est encore incompétent. Selon mon humble analyse, il est donc soit dangereux, soit incompétent. Ces deux cas, il m'est impossible de les cautionner par le vote. |
|
casse-croute 15/05/2007 02:42 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
PS: il ne vous aura pas échappé que ces deux choses en font trois. |
|
casse-croute 15/05/2007 04:40 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Testard je ne sais pas qui c'est, Libération et les journeaux de France Culture, ... je ne sais pas si j'ai vraiment besoin de faire un commentaire. Mais je ne vois pas en quoi des commentateurs aussi incompétents voire peuvent justifier que l'on accepte l'erreur conceptuelle de Sarkozy. Je pense que Testard, de façon maladroite, non rigoureuse et militante, exprime la crainte de voir à terme l'eugénisme validé par des concepts scientifiques faux. Cette validation est rendue possible par le bas niveau de la culture scientifique de la majorité des gens. Un démenti plus rigoureux de ces affirmations se heurte à l'impossibilité de sa diffusion à large échelle dans la mesure où il repose sur des concepts plus complexes que ceux utilisés par Sarkozy. Ceci est un exemple (ne valant donc pas démonstration) du vide conceptuel associé au vote Sarkozy que j'évoquais dans le "fil bordélique". |
|
Zx 15/05/2007 06:53 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
La réponse est simple. Elle tient à la définition de la connerie (des conneries au pluriel en fait) donnée par Harry Frankfurt : le baratineur est celui qui, à la différence du menteur, ne tient aucunement compte de la réalité. D'ailleurs Sarkozy le reconnaît lorsqu'il affirme "incliner à croire que" ceci ou cela. Il n'en sait rien mais dispose néanmoins d'une opinion sur le sujet (maladie très contemporaine) ! Et comme de bien entendu, en sa qualité - à cette époque - de présidentiable, ne se gène pas pour la donner. Ben voyons ! Si ce ne sont pas les faits qui la motivent, qu'est-ce alors ? La réponse est simple : son idéologie. Certes, il est un pragmatique. Qui n'échappe cependant pas aux divers préjugés idéologiques qui l'ont façonné jusqu'à maintenant (et qui le pourrait ?). Je cite H.F. : "A cause de l'indulgence [Note : remplacer par impunité] dont il bénéficie, le baratineur finit par ne plus prêter attention à ses propres assertions, de sorte que son sens des réalités à tendance à s'atténuer, voire à s'évanouir. Le menteur et l'honnête homme jouent l'un en face de l'autre, mais respectent les mêmes règles du jeu. Ils tiennent compte tous deux des faits avérés, même si l'un obéit à l'autorité de la vérité, tandis que l'autre la défie et refuse de se plier à ses exigences. Le baratineur pour sa part l'ignore totalement. Il ne la rejette pas à la façon du menteur : il ne lui accorde pas la moindre attention. C'est pourquoi le baratineur est un plus grand ennemi de la vérité que le menteur." |
|
LRDB 15/05/2007 11:31 |
Eugénisme |
<< la crainte de voir à terme l'eugénisme validé par des concepts scientifiques faux >> Cette phrase a-t-elle un sens ? L'eugénisme validé ? Par qui ? Comment ? Si, du fait de cette phrase de Sarkozy, il y a un peu plus de gens qui croient à l'inné (ce qui reste à démontrer), ou disons si certains y croient un peu plus vigoureusement (et si oui, combien de personnes et dans quelle mesure), alors est-ce celà, "valider l'eugénisme" ? L'Eugénisme n'étant pas de l'ordre du savoir, mais une doctrine sociale, comment peut-on le valider par une remarque sur l'inné, aussi loufoque fut cette remarque ? En d'autres termes : n'est-on pas un petit peu en train de chier une pendule sur un non-événement ? |
|
LRDB 15/05/2007 11:42 |
L'attitude de Testart, c'est grave, au contraire |
Pour ce qui est du comportement de Testart, et des commentateurs que je qualifierais d'anti-eugénisme hystérique (les vrais dangers sont ailleurs), c'est au contraire très grave. Voici mon raisonnement : a) on s'indigne de ce qu'un représentant de l'élite politique (dont en gros un super-technicien) cultive une idée fausse dans un domaine dont il n'est pas spécialiste. b) mais on ne s'indigne pas de ce qu'un représentant de l'élite scientifique produise une contre-vérité, sous l'effet de son engagement idéologique c) or la science cherche la vérité (non à la trouver mais à s'en approcher), tandis que la politique est art de l'action. L'action de Sarkozy sera d'autant plus juste qu'elle reposera sur des idées justes. d) le scientifique d'élite qui diffuse des idées fausses, alors que son rôle est d'oeuvrer à la vérité et à la justesse des idées, est tout aussi dangereux sinon davantage, que le politique qui appuie son action sur les idées. e) ce qui ne va pas en France, est-ce le politique, qui agit avec l'information dont il dispose (et qu'il a à charge d'améliorer en s'informant), ou bien l'élite scientifique, qui sort de son rôle sans en avoir l'air, et sous son autorité de scientifique, opère une manipulation sémantique ? Si Sarkozy a besoin d'être recadré, testart mérite un blâme. LRDB |
|
LRDB 15/05/2007 11:43 |
L'appel du vide |
<< Ceci est un exemple (ne valant donc pas démonstration) du vide conceptuel associé au vote Sarkozy que j'évoquais dans le "fil bordélique". >> Il y a ici un sophisme : ceci ne peut pas être un exemple de vide, mais tout au plus un exemple de carence, un défaut ponctuel. Eventuellement un vide sur un sujet ponctuel. Mais un vide ponctuel ne fait pas un personnage vide. Qualifier de vide un simple défaut, aussi alarmant soit-il, c'est une extension fautive. Croire que Bush est un imbécile ou que Sarkozy est un personnage conceptuellement vide, ça me semble à la fois contre-productif et irréaliste. Irréaliste de croire qu'on parvient à faire un tel parcours dans une société en étant un personnage idiot ou creux. Contre-productif : ça n'est pas en sous-estimant ainsi le camp adverse, ou simplement "un homme dangereux", qu'on en réduit le danger, mais au contraire en tenant l'homme dangereux pour ce qu'il est : un type intelligent et efficace. Reste à savoir de quelle efficacité il s'agit. Je sais bien que personne ne croit que Sarkozy soit Hitler, et que les déclarations en ce sens, c'était juste une façon un peu maladroite de dire que le type est dangereux, mais justement : celui qui, en 1923, considère Hitler simplement comme un fou, il se plante. De mon côté, je ne crois Sarko ni fou, ni simple, ni vide, ni même dangereux. Je le crois efficace et intelligent. Le problème, c'est de savoir de quelle efficacité il s'agit... LRDB |
|
LRDB 15/05/2007 11:43 |
l'appel du vide - 2 |
J'en viens à me demadner si l'expression "conceptuellement vide" a vraiment du sens ? |
|
shhh 15/05/2007 12:28 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Non, mais ça fait riche. |
|
shhh 15/05/2007 12:31 |
la vidéité du concept |
La substance du vide, non plus. Le vide du concept, le pragmatisme du vide, la réalité du concept de vide: faut voir. |
|
shhh 15/05/2007 12:34 |
l'acquisition de l'inné |
C'est pas mal non plus. Ou alors, l'innéité de l'acquis, ce serait bien. |
|
shhh 15/05/2007 12:36 |
le concept de l'acquisition du vide |
Ce qui revient au vide de l'innéité du concept. Dans le genre, hein ? |
|
shhh 15/05/2007 12:38 |
sinon en magasin: |
L'inné concept du vide acquis. Le vide inné du concept de l'acquis. |
|
shhh 15/05/2007 12:41 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Evidement on peut aussi se demander si un défaut, ou un manque, peut constituer un vide. Ou plutôt est-ce que le trou est un vide ? Ou plutôt, le trou conceptuel est-il un vide acquis ? |
|
shhh 15/05/2007 12:43 |
Ca va être un riche quinquennat. |
Et encore, on n'a pas vraiment abordé le phénomène conceptualisé du zero. |
|
Zx 15/05/2007 16:04 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Je préfère mille fois Bush à Sarkozy. Risqué-je le ban pour cela ??? :'( |
|
casse-croûte 15/05/2007 16:12 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Je préfèrerais que tu me lises mieux. Je ne parle pas du vide conceptuel de Sarkozy, mais du vide conceptuel dans le jugement qui amène à voter Sarkozy. |
|
casse-croûte 15/05/2007 16:18 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Mais j'ai un doute là ... vous voyez de quoi je parle ? Un concept, vous voyez ce que c'est ? |
|
dom 15/05/2007 19:27 |
la révélation |
je suis le vide conceptuel, je n'y avais pas pensé, c'est normal puisque je suis vide, comment donc, le vide a pu commander l'action de voter, le vide aurait donc une matière a penser s'organisant autour d'un concept basé sur l'empirisme, l'empirisme amenant un choix, la structure du vide est donc la base de la pensée. mais, encore, le troisième mot induit le jugement par le vide, extraordinaire, si l'on peut douter de la pensée de la matière, on ne peut plus douter du vide et de son expression votante, a défaut de pouvoir choisir celui ci tend a voter sarkosy 1.1 comment faire pour induire la même pensée a gauche( ce qui sous entend qu'il y a autre chose que le vide apres le vide) ? 1.2 la matiere vote elle segolene ? 1.3 l'antimatiere est elle une projection du FN ? shh cela me fait plaisir de te relire(au passage), salut:)! Zx, how LRDB! |
|
cupidon 15/05/2007 19:43 |
un peu de legerté |
Ou plutôt, le trou conceptuel est-il un vide acquis ? la, ça depend de l'etat d'esprit et de la forme de Monsieur, |
|
LRDB 15/05/2007 20:32 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
C'est pas plus défendable : le vide conceptuel de l'électeur, tu le mesure avec quel manomètre ? Tu te laisserais pas un brin aveugler toi, des fois ? Je résume : a) il y a d'abord un non-événement (une ânerie proférée par un candidat sous pression, mesurée au pif et sans manomètre) b) cette ânerie qui n'entraine quasiment aucune répercussion sur la politique nationale ni sur les programmes électoraux, n'empêche pas le type qui l'a proférée, d'être élu à la présidence c) donc ceux qui ont voté pour lui sont atteints de vide conceptuel. d) élémentaire mon cher gruyaire Piting t'es champion de parachutage ou quoi ? A vouloir fourrer du concept partout, c'est plutôt toi qui introduis du creux à haute teneur. Tu peux bien nous sortir une définition de ce qu'est un concept, ça sera bienvenu si tu pense que ça peut éclairer le débat. Mais mon avis c'est qu'il est plutôt temps de laisser tomber ce truc auquel tu t'accroche comme un désespéré. Je suggère de remplacer par, disons, la "question de l'hêtre". Sur que ça nous faire revenir le cher Paulo Kobish, ça. LRDB |
|
LRDB 15/05/2007 20:40 |
les taches aveugles du vote Sarko |
Plutôt que vide, chez Sarkozy ou chez l'électeur ou dans le réseau cognitif qui produit cette décision qu'est l'acte de voter, plutôt que "vide", dis-je, je propose de baptiser la chose "zone aveugle". Et non pas "tache aveugle" je vous vois venir Lionel et les autres : les élegteurs de Sarko sont des taches aveugles nan là c'est trop facile. Donc avec ta zone aveugle, tu fais quoi ? Selon toi suite à une bourde émise en pleine campagne, une ânerie innéïste taxée d'Eugénisme par des gens qui feraient mieux d'apprendre à ouvrir leur dictionnaire, suite à cela disons nous, tout électeur non-conceptuellement-vide oupse pardon, tout électeur dis-je, non atteint de cécité sur ce point précis, devrait se voir cognitivement conduit à écarter ledit candidat ? Et cela, même si le vote est sensé désigner un gestionnaire de haut niveau, et non un prof de philosophie & histoire de la pensée scientifique. Ben on n'a pas la même vision de ce qu'est un vote, dis-donc. Je ne sais pas si je sais ce qu'est un concept, mais je sais ce qu'est la pertinence, et avec ce genre de raisonnement on nage résolument hors de toute pertinence ... LRDB |
|
casse-croûte 15/05/2007 21:01 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
20h32 : tu ne m'as pas lu correctement, pour la deuxième fois, et c'est quand même extraordinaire. Je te cite: "c) donc ceux qui ont voté pour lui sont atteints de vide conceptuel." J'ai bien spécifié qu'il s'agissait d'un exemple ne valant pas démonstration, et tu résumes comme une démonstration. C'est quand-même assez intéressant de voir comment tu cherches à amener l'idée selon laquelle ce n'est que cette seule sortie de Sarkozy qui me fait dire que son programme est vide de sens, alors que j'ai seulement affirmé qu'il s'agissait seulement d'un exemple. Voilà comment tu essaies de décridibiliser une proposition ? A force de chercher la faille là-dedans, tu finis par déformer mes propos. Il est probable que tu finisses par les déformer suffisamment pour que tu puisses les contrer facilement : "oui tu pars d'un point (un non-évènement, parce que toi il te faut des évènements, tout comme il en faut aux journeaux de FC pour qu'ils pensent quelque chose) et tu juges les électeurs de Sarkozy". Ce procédé est tout de même très connu, car il est utilisé régulièrement par tous les baratineurs télévisuels. Mais ça me déçoit de trouver ça sur ce forum et je me demande bien ce que tu reproches à FC, finalement ... |
|
Je cherche un homme 15/05/2007 21:01 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Je résume ce que j'ai compris du raisonnement et pour l'enchainement des idées, je garder : "politique" pour "idéologie", et "idée fausse" pour "contre-vérité". a) On trouvera indigne qu'un politique cultive idée fausse b) On ne trouvera pas indigne qu'un scientifique produise une idée fausse sous l'effet de son engagement politique. c) Or la science cherche la vérité (non à la trouver mais à s'en approcher) [...] En formulant ainsi on dit d'une part la science en tant qu'autorité et d'autre part son rapport privilégié avec la question de la vérité, (même avec les précautions mises entre parenthèse) il n'en faut pas beaucoup plus pour établir un totalitarisme. Je dirai les chose plutot ainsi : Dans le domaine des sciences des hommes cherchent et trouvent des vérités temporaires. Et n'ignorant pas qu'il n'existe pas une vérité toute puissante (sauf pour le religieux en la personne de Dieu) mais des vérités et parce qu'elles sont temporaires nous cherchons toujours à faire mieux, ainsi les sciences et les hommes progressent. Le politique qui a en charge de gerer les affaires des hommes a le devoir de veiller à ce que son devenir soit toujours meilleur. Ensuite comment les hommes peuvent juger de leur histoire et préjuger de la qualité de leur devenir? Peut-être en étant responsables de leurs actes au présent? La notion d'égalité entre les hommes dit avant tout - avant le droit, avant la possession - elle dit l'altérité : « J'ai vu un homme souffrir je me suis reconnu dans cet homme et je veux soulager cette souffrance, cela veut dire aussi que j'ai une représentation de ce qu'était l'homme autrefois et j'ai conscience aujoud'hui de sa progression, je jouis. Par extention : j' ai conscience de ma responsabilité et de mon action sur l'homme de demain. En pensant que cela serait le seul privilège de Sarkozy on ferait effectivement de lui le dictateur dont on a peur, réel ou non, la réalité est avant une construction de l'esprit. Et Celle dont j'ai peur est bien souvent l'effet de mon ignorance. |
|
casse-croûte 15/05/2007 21:04 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
De même, 20h40 est hors-sujet, puisque mon raisonnement ne part pas de l'ânerie de Sarkozy. |
|
casse-croûte 15/05/2007 21:11 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Tu résumes toute cela par une opposition entre 1 politique et 1 scientifique. Encore une fois, il s'agit d'un procédé courant dans le journalisme fainéant et à la perpetuelle recherche d'oppositions manichéennes : le bien le mal, la droite la gauche, le nord le sud ... Si je résume: 1) Sarkozy a un opposant peu rigoureux 2) Donc Sarkozy est moins dangereux que SES opposantS 3) Donc Sarkosy n'est pas dangereux Waoh. Je me demande vraiment ce que tu reproches à FC, toi ... |
|
Je cherche une homme 15/05/2007 21:34 |
Le concept d'idéologie |
Il semblerait que le reproche majeur fait au programme Sarkozy soit celui d'être essentiellement idéologique. Or il faut quand meme un peu définir les actions et les moyens pour leurs mises en oeuvre. Dans ce cas le prédicat "vide" s'applique à la définition des actes et non celles des concepts. Oui? non? Ne sait pas? |
|
casse-croûte 15/05/2007 23:15 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Encore une fois, je parlais du vote. |
|
La reine des belges 15/05/2007 23:24 |
diogène (je te salue, glorieux blaireau) |
@ Diogène de 21h01 : oui j'entends bien que les vérités scientifiques sont temporaires par définition. Pour moi ça tombait sous le sens, du coup j'ai mentionné au point (c) "s'approcher de la vérité", et je n'ai pas précisé plus que ça. En revanche, l'assertion de Testart est fautive définitivement. Mais passons puisque c'est hors sujet je crois qu'il faut lacher Testart. |
|
La reine des belges 15/05/2007 23:36 |
réponse à casse-croute |
@ casse-croute jusqu'à 21h11 Bon avant que ça s'envenime, je vais essayer de repréciser au moins mon point de vue. En passant je trouve plutôt marrant de me faire taxer de manichéisme par un type dont le propos se limite à tenter de diaboliser un homme politique (surtout que mes propos manichéens à moi seraient ed la forme "X est plus dangereux que Y", ah bon c'est du manichéisme ça ?) mais bon, je suppose que c'est une botte plus ou moins secrète dans ce qui prend la tournure d'un duel, ce que je voudrais éviter vu qu'on en a suffisamment eu sur ce forum. Donque : a) je ne me reconnais pas dans les points 1-2-3 de 21h11 b) je laisse tomber l'argumentation Testart, puisque tu ne la digère pas c) je maintiens que ma lecture de tes arguments est correcte. Tu diabolises un élu qui ne te revient pas, dont tu as effectivement écrit que son programme était vide de pensée (rien que ça c'est une énormité). Mais tu n'as rien à fournir d'autre qu'un fantasme habillé en peau de concept. Plus je te relis plus j'en suis persuadé. d) mais comme tu n'es pas d'accord et que e) << il s'agissait d'un exemple ne valant pas démonstration >>. alors f) si tu la produisais maintenant, ta démonstration, avec d'autres citations et paroles de l'élu, prouvant que (je ne sais même plus ce que tu cherches à prouver d'ailleurs). ./... |
|
LRDB 15/05/2007 23:36 |
suite de la réponse |
./... Mais tu dois en avoir marre non. Allez, un effort sitiplit. Je ne sais pas moi, imagine-toi simplement que tu parle avec un type bouché à l'émeri. D'ailleurs objectivement c'est bien ce qui se passe, non ? Je suis completely bouched, non ? Alors voila : - on te demande de t'exprimer clairement, - on te demande de dérouler ton raisonnement, et de ne plus te masquer derrière des exemples vides de pertinence (si tu veux je définis plus bas ce que signifie cette locution) qu'ensuite tu retires quand ils sont réduits à ce qu'ils valent (rien) - on te demande aussi de définir ce dont tu parle : toi qui maitrise les concepts, tu n'auras aucun mal à éclairer l'ignorant qui te cause. Qu'est-ce que le vide conceptuel, et le vide mental, auxquels tu fais référence sans jamais dire de quoi il retourne ?? - on te demande de dire maintenant clairement à qui tu l'attribue ce vide sinon à tes contradicteurs, donc merci maintenant de préciser qui souffre de vide mental ou conceptuel et sur quelles bases tu émets ce diagnostic - on te demande également de dire ce qu'il y avait d'éliminatoire dans les propos de Sarkozy (en dehors de la fameuse absurdité sur la pédophilie, dont il ne faut plus parler puisque ça n'est qu'un exemple ne valant pas démonstration". Si tu n'as pas d'autre exemple à fournir, étant donné que "ça n'est qu'un exemple ne valant pas démonstration", alors ne crois tu pas qu'il est temps de la produire ta démonstration, même sans le moindre exemple pour étayer la thèse ? Non parce que ça commence à faire lège quand même. ./... |
|
LRDB 15/05/2007 23:37 |
fin de la réponse, soyons clair : |
./.. Enfin si tu veux je te parle en français now : qu'attends-tu pour démontrer clairement et sans virevoltes que Sarkozy est dangereux ? Car jusqu'ici tu te bornes à l'asséner, mais de façon extraordinairement peu étayée (sinon par des arguments que tu retires et par des exemples qui ne sont que des exemples ne valant pas etc etc cf plus haut) et pour tout dire franchement manichéenne. LRDB |
|
Je cherche un homme 15/05/2007 23:48 |
Alexandrie, Alexandra |
La reine de 23:24 Ton assertion est également fautive. La science ne cherche (même pas) à s'approcher de la vérité. C'est un tic de la pensée qui fait de la science une entité, une puissance. Il me semble plus sain de parler de l'homme de science. |
|
LRDB 15/05/2007 23:50 |
ah tiens y'a une derniere goutte a 23h15 |
Et puisqu'à 23h15 tu parles du vote, peux tu s'il te plait préciser ce qui ne marche pas dans ce vote (sinon qu'il a élu un candidat qui n'avait pas tes faveurs). Peux-tu ne plus te borner au vide conceptuel des gens qui en votant mal ont élu un candidat dangereux. Cette accusation que tu ne cesses de brandir repose sur trois jugements de valeur d'une imprécision telle qu'ils sont, en fait, privés de sens, sauf pour toi. Merci de réintroduire du sens en précisant ce quoi tu parles... Si je me plante complet, merci de dire enfin ce que tu as à dire : Qui a fait quoi, comment, et pourquoi c'est pas bien ? Et qu'est-ce qui étaye ton jugement ? Quelles sont les raisons d'un vote ? Qu'est ce que le conceptuel vient faire là-dedans ? Ou est le vide ? Ou est le plein ? Ou est le moins vide ? Qui a dit quoi de grave ? Qui a réagit et comment ? Qui est dangereux ? Et Pourquoi ? Tant que tu ne t'exprimes pas clairement, comment veux-tu que je te comprenne ? LRDB |
|
LRDB 16/05/2007 00:20 |
on s'amuse ma parole dans ce fil |
<< La reine de 23:24 Ton assertion est également fautive. La science ne cherche (même pas) à s'approcher de la vérité. C'est un tic de la pensée qui fait de la science une entité, une puissance. Il me semble plus sain de parler de l'homme de science. >> ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------ - Question : comment sais-tu ce que je pense, et quelle opération mentale te permet donc de déceler un tic de pensée à partir d'une licence de l'expression ? Si c'est là déduction elle est incomplète ; et si c'est par inférence il est abusif d'en présenter le résultat à l'indicatif et sans les précautions d'usage. - Licence de l'expression. Je confirme : en l'occurrence, "La science" peut très bien signifier "l'ensemble des chercheurs qui ont pour activité de produire des connaissances scientifiques". Homogène ou non, unitaire ou non, réifié ou non, cet ensemble humain, social, existe bel et bien, et le sens de la phrase n'en est pas affecté, pas plus que sa valeur de vérité. - De même que personne ne t'oblige à considérer un groupe comme d'un macro-acteur, tu n'as pas le pouvoir d'empêcher un interlocuteur de le faire (surtout un groupe aussi identifié, institutionnalisé, organisé, et structuré, que celui des professions scientifiques), ni même d'invalider son propos, simplement parce qu'il use d'un tel raccourci, opération courante en sociologie (cf bases de l'individualisme méthodologique) et parfaitement saine si elle est maitrisée. - Bien sur de telles omerta et spéculations sont de ton plein droit, mais toute ta contrib est fautive si tu ne précise pas qu'il ne s'agit là que d'hypothèses (tiret 1) voire d'impressions (tiret 1) et de choix (tiret 2 & 3) purement personnels. (J'ai volontairement placé un écart avant le dernier tiret, pour le distinguer, et pour montrer que le jeu de la ratiocination, parce qu'il est ouvert à tous, est porteur d'une potentialité à la fois infinie, et destructrice du débat. La polémique fractale, très peu pour moi. Et puisque tu émets tes verdict de sanité, au sens Korzybskien je le parierais, alors chacun son tour : comme marque de mon respect (j'insiste là-dessus) je tiens à t'offrir ces trois conseils sortis du meilleur des grimoires de la sanity made in Belgium : - se perdre en précisions superflues, ou les réclamer aux autres alors que la licence de l'expression suffit à porter le consensus, est un bon moyen de s'enfoncer dans les mots comme un éléphant dans la boue - préconiser la précision absolue et totale de la parole, c'est se lancer à la poursuite du vent. Enfin : - avant de promulguer l'état cognitif de ton interlocuteur, (obtenu par inférence) n'oublie jamais de te munir d'un filet et d'un casque. Avec respect et sans rancune, bien sûr... La reine |
|
La Reine dans toute 16/05/2007 00:29 |
sa splendeur quasi-universelle qu'est ce a dire |
Ah zut j'oubliais le dédramatisateur quasi-universel : ![]() |
|
casse-croute 16/05/2007 00:44 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Je ne comprends pas très bien de quoi tu parles : j'ai dit que sarkozy est dangereux ? Tu es manichéen dans le sens où tu mets dans le même panier tous les opposants de Sarkozy sous la bannière Testart, pour ne parler que de l'histoire de génétique. Je ne suis pas d'accord avec l'accusation d'eugénisme lâchée sans nuance, mais c'est pas grave. Toutes tes longues interventions n'ont pour but que de focaliser la discussion sur moi, alors que ce que j'ai dit ne mange pas de pain. Tu as seulement un a priori envers moi, qui suppose que je n'accepte pas le résultat du scrutin. C'est quelque chose qui est dans l'air actuellement, et je ne te félicite pas de reprendre cette mode. Si je résume tes contributions inutilement longues, tu me demandes des exemples, j'en ai donné un, je ne sais pas ce que tu veux, tu en veux d'autres ? Quant à tes arguments, si tu pouvais nous exposer clairement et rapidement quels concepts ont selon toi motivé le vote Sarkozy, ça ferait avancer le fil... Et n'oublie pas, garde le sourire hein, fais pas la gueule. |
|
la reine 16/05/2007 01:04 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Détrompe toi mon vieux, je n'ai rien contre toi. Je suis la pour discuter et il se trouve que je suis quasi rivé à ma console pour un mois. Mais tout de même, est-ce que là je déconne, quand je dis : - j'ai simplement lu dans un autre fil que selon toi, certain propos aurait du faire éliminer Sarko de la présidence, si l'électeur avait (.....) et il m'a bien semblé tu déplorais que ce n'ait pas été le cas : http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 5445&debut=0&page=1 - tu as parlé de vide conceptuel, mais hormis chez moi je n'arrive plus à savoir où tu as sondé ce vide infini : dans le programme de sarko ? dans le cerveau de son électeur (je ne suis ni dans l'un ni dans l'autre) - et finalement je ne fais que te demander ou tu veux en venir sur le Sarkomane, que tu qualifie, oui, de dangereux, ici même : http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 5461&debut=0&page=1 - par ailleurs tu déplores que le vote ne se fasse pas sur des concepts (ce sont tes mots il me semble), mais je n'arrive toujours pas à te faire dire ce qui relie ou devrait relier les deux. Je t'ai déjà répondu dans un autre fil, que les déterminants du vote sont de l'ordre des valeurs et des intérêts personnels ; que la politique est affaire d'action et de technique, avec bien sur de l'idéologie. Or tout cela était présent dans ces élections. Alors je ne sais pas de quel vide conceptuel il est question. Sinon te bile pas hein, je tartine je tartine mais je suis pas plus furax que toi c'est à dire, j'imagine, infintésimalement peu (ayayaye qu'est-ce qui m'a pris d'utiliser cet adverbe, je vois d'ici le Diogène me fooooooooondre dessus sans casque ni filet). Simplement j'ai un clavier de merde et ça me handicape pour la rédaction à un point que je ne croyas pas possible du coup j'ai le courage de reprendre et de corriger mes contribes. La reine ![]() |
|
Je cherche un homme 16/05/2007 01:22 |
Sarko, l'inné, l'acquis |
En réponse à La reine de 00H20 Le départ est Ta contribution : "L'attitude de Testart, c'est grave, au contraire" Je reprends cette phrase : "La science cherche la vérité" Pour au moins deux raisons : 1) j'ai apprécié ton intervention qui dénonçait une diabolisation où la démocratie serait en danger. Mais cette phrase "dit" l'absence de l'homme, la présence d'une entité qui une connivence particulière avec la vérité. Elle dit le totalitarisme. Il est vrai que ta parenthèse précise "s'approcher de la vérité" mais la notion de vérité est toujouts au singulier, il s'agit d'une notion d'idéal, plus précisément la notion de vérité selon Platon, et dont on sait ce qu'il pensait de la démocratie. Même si l'on est ignorant de ce genre de détails, on échappe pas à notre histoire de la pensée, elle nous influence. 2) Dire que "La science + verbe d'action", peut induire de la crainte, de la méfiance ou de la peur, chez beaucoup, car on ne discute pas avec La science, et de fait on est exclu du débat scientifique, ou plus précisément on s'en exclu, et là les mots devienent des faits et un état : une exclusion. Alors il n'est pas étonnant qu' une phrase malheureuse dans une interview prenne une telle ampleur. Même si le fond est comprehensible, dans ce que tu te donnais de mettre en évidence, la forme est importante. Je ne pense pas que c'est se lancer à la pourquite du vent, Ni ne pense pas pour autant être de ceux qui s'enfoncent dans des mots comme un éléphant dans la boue. Enfin je n'ai pas voulu non plus te vexer. Et nous ne sommes pas obligés d'être d'accord. |
|
casse-croute 16/05/2007 02:24 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Eh cool ton smiley allée kikoo ciao bizzzz ! Preuuumier tiret : en effet, je le déplore, tout va bien on s'est compris ! kikoooo ! Deuuuuxième tiret : a. Si le programme de sarko me paraît vide, ça je ne sais pas. C'est compliqué, il faut que j'y réfléchisse. b. Voilà ce que je déplore: une bonne partie des électeurs de sarkozy n'ont pas eu en tête une vision claire des implications du programme de sarkozy (à mon avis). Et comme j'ai dit dans une précédente contribution, une partie d'entre eux vont se mettre à râler quand les réformes qui devaient arriver vont arriver. Note bien, si, note-le bien, que je ne juge pas ici intrinsèquement ces réformes. Troisième tireeeeet : Je me cite : "Selon mon humble analyse, il est donc soit dangereux, soit incompétent." Je n'ai donc pas conclu, puisque deux possibilités aboutissent à son incompétence. Ce que je dis, c'est que peu importe qu'il soit dangereux ou incompétent, puisque pour moi l'un ou l'autre le disqualifient de mes possibles électoraux. Quaaaaaatrième tiret : En effet je déplore que le vote se soit fait (en parie) sans concepts. Mais si ça te paraît naturel, ou souhaitable, qu'une élection se fasse ainsi, eh bien tant mieux, sois satisfait ! C'est en effet sur les intérêts personnels que cela se joue. Conclusion temporaire : moi non plus je ne suis pas gâté, je tape en partie sur un clavier américain... |
|
casse-croute 16/05/2007 02:56 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
@JCUH le 15/05/2007 à 21:01 - Moi, je ne sais pas si il y a ou non des vérités définitives. Il y en a peut-etre. Si tu dis qu'il n'y en n'a pas, c'est une antithèse : tu dis de façon définitive qu'il n'y pas de vérité définitive... - Selon toi, les gens craignent que Sarkozy puisse devenir un dictateur, parce qu'ils pensent que lui seul a la responsabilité de ses actes. Pour prendre un exemple qui fâche, les gens auraient eu raison de ne pas avoir peur de Hitler dans les années 30 ? Ceci aurait été dû à leur ignorance ? Glissant ... A 1h22: Selon toi, l'exclusion des gens hors du débat scientifique fait en sorte qu'une phrase malheureuse dans une interview [prend] une telle ampleur. Alors là, pour être précis, c'est plus qu'une phrase, et l'adjectif malheureux sous-entendrait-t-il que ce n'est pas bien grave comme erreur ? |
|
shhh 16/05/2007 07:02 |
un peu de ménage dans tout ça |
Quand on veut utiliser un mot comme infinitésimalement, il faut d'abord s'assurer que la touche "i" fonctionne bien. De même pour conceptuellement, faut bien vérifier le "e". Donc avant de taper très fort sur les touches: 1. retourner le clavier et bien le secouer latéralement pour faire partir les miettes 2. compléter avec une petite soufflette, éviter le karcher (tiens, ça c'est rigolo) 3. aspirer avec un aspirateur pas trop violent 4. terminer avec un chiffon doux, pour enlever les traces de beurre, bière, salami, fromage, qui modifient le toucher, rn collant le doigt à la touche. |
|
dom 16/05/2007 08:06 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
de l'incompetance c'est a démontrer par des faits, on peut avoir des faits ? le programme est clair, il suffit de le lire, comme ont lu les detracteurs du TCE. Quant a ta dérive d'epouvante sur les années 30, c'est léger et cela indique une fin argumentaire, tu la joues facile, escroc! :-)))! |
|
LRDB 16/05/2007 11:00 |
Shhh |
j'aurais pitètre pas du nettoyer mon clavier ake de la pelforth... |
|
shhh 16/05/2007 11:13 |
alternative |
Ou alors, éviter les mots comportant un "i". Infinitésimalement devient menu-menu, vide devient creux; pour conceptuellement pas de problème, on peut s'en goinfrer sans risque. Ah oui, j'oubliais, pour inné parler de chromosomal, et pour acquis utiliser acheté ou volé. Ce qui devient: le chromosomal et le volé, avantage certain: on gagne du temps à plus rien comprendre du tout. |
|
la rayne 16/05/2007 11:43 |
scène de terreur alphabétante |
Dommage que de facto on n'aye plus la possibilité d'appeler Lipogramme cet exercice et d'ailleurs ça n'est même plus un exercice et pas non plus une contrainte donc ca n'est plus ni pour l'ouvroir ni pour la littérature et encore moins potentielle. Par contre ca peut promouvoir l'émergeance d'un argot populo "je redacte sans la voyelle k'est entre la 2 et la 4 voyez, sans celle k'est ent' le E et le O. J'appelle ca une Galère, c'est pour le Labo de Rédacture Forcenée que même Queneau & Pérèque zy ont pas pensed pour eul'coup". Dernière conwsolazione : fini la Chimay tout autant que la Pabst Blue Ribbon heureusement nous aurons toujours la Pelforth. LRDB |
|
shhh 16/05/2007 12:04 |
ou alors |
On peut sans clavier, faire des copié-collé avec la souris à partir de textes sur internet, et du coup ça fait lettre anonyme, ce qui est intéressant si jamais on vire état policier. |
|
casse-croûte 16/05/2007 16:25 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Dom, Un résumé des épisodes précédents : pour l'incompétence, c'est une hypothèse qui expliquerait les sorties de Sarkozy sur la génétique. Normalement, en étant entouré de spécialistes, il ne devrait pas soutenir ces idées. Quant aux années 30, je ne vois pas ce qui pose problème. C'est une question intéressante, au contraire. Mais si ça peut désamorcer les choses, on peut parler d'autres dictateurs. Par exemple, l'adhésion populaire envers Pinochet avant et après sa prise de pouvoir, . Cet exemple a l'avantage d'offir un dictateur qui a une base idéologique plus proche de celle de Sarkozy, mais a le défaut de ne pas être établi sur une élection en bonne et due forme mais sur un coup d'état. |
|
Je cherche un homme 16/05/2007 23:25 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
[Casse-Croute 0H56 :] [Moi, je ne sais pas si il y a ou non des vérités définitives. Il y en a peut-etre. Si tu dis qu'il n'y en n'a pas, c'est une antithèse : tu dis de façon définitive qu'il n'y pas de vérité définitive...] Les choses sont temporelles parce que nous evoluons dans un espace temps. Notre comprehension du monde évolue avec nos connaissances, et la representation que nous avons du monde change avec cette comprehension. Ainsi le monde lui meme change, et toi également avec tes connaissance, tes perceptions, les technologies nouvelles qui te font percevoir autrement, l'information qui circule etc etc. [Selon toi, les gens craignent que Sarkozy puisse devenir un dictateur, parce qu'ils pensent que lui seul a la responsabilité de ses actes. Pour prendre un exemple qui fâche, les gens auraient eu raison de ne pas avoir peur de Hitler dans les années 30 ? Ceci aurait été dû à leur ignorance ? Glissant ...] Non ce n'est pas selon moi c'est selon ta comprehension des choses, autrement dit ta representation du monde. Selon moi : La peur n'est pas une activité démocratique. La peur n'est pas une activité du tout, elle n'est pas non plus une idée Le danger pour la démocratie réside dans l'inhibition de toute activité démocratique. [A 1h22: Selon toi, l'exclusion des gens hors du débat scientifique fait en sorte qu'une phrase malheureuse dans une interview [prend] une telle ampleur. Alors là, pour être précis, c'est plus qu'une phrase, et l'adjectif malheureux sous-entendrait-t-il que ce n'est pas bien grave comme erreur ] Encore une fois j'aimerais que tu prennes la responsabilité de dire "voici comment j'ai compris ton propos" Et je te confirmerais qu'en effet tu ne l'as pas compris. Selon moi quand on est exclu d'un débat on est ignorant de ce débat. Et l'ignorance peut créer de la peur- un sentiment bien légitime dans ce cas- Mais encore une fois on ne peut prétendre qu'un tel sentiment soit une activité démocratique. La peur me semble t-il inhibe la reflexion. |
|
dom 16/05/2007 23:44 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
je cherche un homme(moi,pas et pour cause!) le pseu me fait marrer, a donf,le coté DDFC matrimonial, arf plied, ce qui n'enleve rien a la pertinence de la réponse. en effet casse croute pense avec un effet rétroactif, dommage d'etre aveuglé par cet effet dictature. Sarko n'a pas les moyen de s'offrir une dictature, et nous serions immediatement mis au ban par nos partenaires européens, la dessu Henry doit avoir quelque chose mais il me semble que la démocratie est la condition pour etre membre de l'union européenne |
|
Je cherche un homme 17/05/2007 10:46 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Si tu m'appelles Diogène c'est tout à fait bien. Il y a une peur de dérive autoritaire. Il semblerait que la réhabilitation d'une figure d'autorité soit devenu inévitable. Je ne sais pas quelles sont les raisons et motivations propre à chaque personne qui a cette demande en elle. Mais cette demande existe elle ne cesse de se faire entendre. Mais on peut comprendre que demandant protection on se mette un peu sous tutelle, on renonce à un peu de liberté, on se mette au service d'un systeme. Et là je m'inquiete de savoir comment un tel systeme peut fonctionner, sinon avec la participation de tout le monde, le systeme policier, épier son voicin, dénoncer la non conformité etc, tout en ne renonçant pas à ses interêts personnels, car l'homme reste un loup pour l'homme. Je viens de te décrire ce qui serait l'enfer pour moi. Les régimes autoritaires ne sont ni de doite ni de gauche, ils sont avant tout autoritaires. Voir la Chine par exemple, elle pratique bien sur le marché mondial, elle pratique bien le libéralisme. Quant à l'Europe, je pense qu'elle est aussi un systeme qu'il faut servir. La question pour moi est de savoir comment le systeme me servira en retour. Est ce que le choix se limitera seulement à être Européens, ou bien Chinois, ou bien arabes, ou bien américains etc, bref à choisir son camp et à le servir? Dans ce cas le danger ne résidra t-il pas dans des l'individualités qui n'auront pas renoncé à leur intérêts personnels. L'individu ou la communauté? [Européenne ou autre] Et qu'est qui fonde une communauté. Et comment s'organise t-elle? Le consensus le plus complet, le plus total, ne serait pas démocratique mais totalitaire ?. Pourquoi ce genre d'inquietudes, pourquoi le soupcon d'un fanatisme ambiant qui ne demande qu'à exploser au grand jour? Pourquoi? D'où ça vient? Voilà ce qui m'interesse de savoir. |
|
choeur des mé 17/05/2007 11:07 |
et dans que état j'erre ? |
Oh pourquoi ? comment ? combien ? |
|
Je cherche un homme 17/05/2007 11:57 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Je garderai un bon souvenir de votre un village. Bonne continuation. |
|
dm 17/05/2007 13:30 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
salut, Diogene,( l'homme au poulet) quel pseudo arf, tu te places en choix de camp, je me place en choix de camp a un moment défini, valable pour l'instant, l'interet personnel n'a rien avoir au niveau de l'electeur, que peut il esperer, des vacances en plus, du travail en moins et un meilleur salaire, c'est humain. au dela de ça l'interet général ne concerne que l'elu, l'élu quel qu'il soit, tend vers le rétablissement de l'autorité et pour cause c'est sa fonction. il ne s'agit pas de renoncer a sa liberté, mais a ce que celle des autres un peu trop envahissante soit recadrée, quant a épier son voisin, je ne vois pas trop le rapport, la non conformité n'est pas a l'ordre du jour il ne s'agit pas de mettre au ban, les deviants, il faudrait savoir si on donne du travail a tous ou si l'on assiste une partie de la population le probleme est la, et non dans les moeurs de citoyens, je crois qu'il y a confusion dans le discours, en ce sens l'autorité rappelle les devoirs du citoyen envers l'etat, rien de plus, pas de dictature en vue a ce stade . pour l'Europe vois avec Henry Diogene, quelle idée de pseu, ça fait serieux |
|
LRDB 17/05/2007 13:34 |
réponse à 10h46 et 11h07 |
Ce sont pourtant des questions fondamentales, qui sont au coeur de l'époque que nous vivons : une époque de rêve et de peurs, une époque de perte de repères, une époque d'insanité sémantique. Je diffère ma réponse, mais en ce qui concerne la police, une bonne chose serait que Sarkozy recadre ses fonctionnaires dans le sens : "dites donc les mecs non seulement c'est pas vous qui avez été élus pour faire des abus d'autorité sous régime d'impunité, mais encore c'est moi qu'on a désigné pour piloter l'ensemble ; aussi en tant que pilote je vous dis : calmos". Cette campagne a bien fonctionné sur la peur : on a utilisé le spectre de quelques abus policiers pour diaboliser un candidat, sans trop savoir si le candidat avait vraiment le gout ou l'envie de la répression policière. Il y a là une piste d'explication. Il y a aussi une piste à droite : peur de la délinquance, peur de l'immigré ou de l'autre, tout simplement. L'insécurité a beau etr concrete et réelle, elle n'en est pas moins socialement construite.. LRDB |
|
je cherche un homme 24/05/2007 07:44 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
J aurai grand plaisir a lire cette reponse. |
|
casse-croûte 24/05/2007 23:05 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
@JCUH 16/05/2007 23:25 Dire de façon définitive qu'il n'y a pas de vérité définitive, ça reste une antithèse. Ceci dit, je ne sais pas si c'est très important comme réflexion. De même, ta phrase "Le danger pour la démocratie réside dans l'inhibition de toute activité démocratique" est amusant aussi, dans le genre tautologique cette fois. Quand je commence une de mes phrases par "selon toi, ...", il me semble évident que je parle de ma compréhension de ta contrib. Je ne pensais pas qu'il était nécessaire de le préciser à chaque fois. Tu dis : "Selon moi quand on est exclu d'un débat on est ignorant de ce débat". Bien, je ne suis pas de cet avis. Je crois que les gens sont conscients qu'il y a un débat sur la part d'inné dans les comportements considérés comme n'étant pas socialement acceptables. En revanche, une bonne partie des gens n'ont pas les clés scientifiques de ce débat, et peut-être Sarkozy ne les a-t-il pas non plus. Et quand des gens de l'INSERM interviennent de façon politiquement biaisée, ils sortent de ce qui pourrait être leur rôle (informer de façon neutre). Au final, on est exclus, et quelques happy fews balancent des phrases biaisées par-dessus nos têtes pour entrer en résonnance avec les bas-fonds de populations-cibles. Les bas-fonds en question étant composés au choix de rêve et de peurs (pour reprendre lrdb le 17.05@13h34), d'idéologie et de croyances ... j'en passe et des pires, sûrement. |
|
repose toi 24/05/2007 23:58 |
au lieu de te tirer sur le truc |
surement que tu ferais mieux de partir en vacances ça nous en ferait à nous des vacances enfin je ne sais pas si tu percutes sur le concept là |
|
La reine des belges 25/05/2007 00:07 |
paul kobish numéro 2 |
Pas la peine de tirer sur l'ambulance, on voit surtout que parmi les apologistes du khonssaipte, il y en a au moins un qui ne sait pas réfléchir : - l'auteur de la première remarque ignore visiblement la théorie des types logiques, qui rendent sa remarque nulle et non avenue, "selon moi" (ceci pour prouver que n'importe quel glandu peut se mettre une couverture). Si tu ne comprends pas, prière d'ouvrir un dictionnaire, je vais pas me casser à te faire une leçon même si à l'évidence et "selon moi" elle est nécessaire. - la seconde remarque porte sur une proposition qui n'a strictement rien de tautologique, sauf si ta lorgnette arrive pénoblement au bout de ton pif. Mais peut-être est-ce trop demander au casse-dalle que de se figurer qu'au bout de la démocratie donc plus loin que le bout de son pif, peuvent intervenir (j'ai bien dit peuvent) des mécanismes sociaux capables de mettre à mal la démocratie elle-même. Oui c'est trop demander, évidemment, et 23h05 le montre de façon éclatante ma tante. - bref c'est tout 23h05 qui est nul et non avenu mais dans un pays de liberté d'expression, il ne faut pas trop se formaliser si ce sont ceux qui n'ont rien à dire qui croient malin de l'ouvrir pour qu'on constate qu'ils n'ont "selon nous", rien à dire... A part ça j'espère que tout va comme tu veux mon brave Amitiés Ta reine |
|
casse-croûte 25/05/2007 15:29 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Ouaaa la théorie des types logiques. Toi, tu as lu un livre avec de nouveaux mots ! Les mécanismes sociaux capables de mettre la démocratie en danger, quels sont-ils "selon toi" ? |
|
shhh 25/05/2007 17:26 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Hitler a été élu démocratiquement. Le parti de Mussolini avait obtenu la majorité absolue au parlement. Chais pas quel est le mécanisme social, mais le résultat y est. |
|
dom 25/05/2007 21:41 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
ah, 1 point pour SHH comme d'hab, sauf que sarko n'apas écrit mein kampf et que le programme annoncé de sarko n'est pas dans ce sens, tu perds ton point dommage. un petit morceaux de choix de nos jeunes années qui n'est pas innocent dans la formation des esprit a la pensée d'aujourd'hui, a l'époque les musiciens étaient des musiciens et la sixieme chaine de téléévangélistion n'exitait pas! http://www.youtube.com/watch?v=FphuBPNYcWo&mode=related& amp;search= |
|
dom 25/05/2007 21:43 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
on pourrait même croire que Pink Floyd est un groupe néo nazi sauf que a extrare des bribes de pensée.... |
|
casse-croûte 25/05/2007 23:28 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Ben ce serait intéressant de parler de ces mécanismes, parce que ça pourrait recentrer ce fil. Fil qui a tendance comme d'habitude à partir sur des demies insultes, qui pourraient laisser penser que certains sont un peu pris de court. |
|
la reine des belges 26/05/2007 00:12 |
sortie de boite |
Allons allons, si quand on te fout le nez dedans, tu lis des demi-insultes, alors tu as doublement besoin d'une mise à niveau sauf bien sur si c'est un numéro d'imitation de paul kobish (auquel cas c'est très réussi) A part ça est-ce qu'il t'arrive de te relie ? N'ayant rien promis à personne, je vois pas en quoi je serais pris de cours, car contrairement à toi je ne feins pas de maitriser l'un ou l'autre concept. De mon côté, relire tes diverses interventions fait douter que tu connaisse le sens même du mot. J'ai simplement posé sur quelques contribs récentes un regard positif et non prétentieux comme l'est le tien en permanence. Prétentieux et creux, j'ajouterais même. Je vois que shhh a entamé une réponse dans le sens indiqué par la conversation (enfin pour ceux qui veulent converser et non précher pour une paroisse). A ceux que ça intéresse véritablement on peut conseiller la lecture de Tocqueville ou simplement d'un bon résumé. Je ne fais pas la folie de te classer parmi ceux qui tentent de faire progresser la discussion, car il est visible que tu ne t'intéresse qu'à la gauche conceptuellement pleine (ou bien pleinement conceptuelle, je ne sais plus laquelle des deux sornettes tu a tartiné). Oui pour ceux là dis-je, je signale qu'on trouve chez Tocqueville des réponses qui vont ans le même sens ; hélas pour pouvoir en dire plus, il me faudrait le relire, chose que je ferais volontiers pour converser avec des amis. Mais si c'est pour continuer l'échange avec toi (échange stérile vu le corpus de tes écrits sur le forum) alors je ne suis aps certain d'en avoir le temps. Ceci écrit en toute cordialité, et surement pas khonsssaipthuellement (vide ou plein, who cares ?) Ta reine ps : pour info, les types logiques, c'est signé Bertrand Russel, ça doit dater de 1915, mon édition de 1965, et mes annotations de 1985. Mais depuis que j'ai lu de ta part dans un fil que je boycotte une connerie sur Kouchner (archétype du procès de type stalinien), je sais que tu n'en est pas à une énormité près et je te considère comme un interlocuteur nul et non avenu. Ah non, je retire "non avenu". "Nul" suffit. Vale. |
|
casse-croute 26/05/2007 01:33 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Ben il ne faut pas te vexer comme ça. Le problème avec une bonne partie de tes réponses est que tu utilises presque systématiquement la même trame. Ton hypothèse de base est que je suis un militant de gauche. A 00h12, on peut noter que je suis sensé ne m'intéresser qu'à la gauche, que je produis l'archétype du procés stalinien. Par la suite tu t'enfonces dans un fouillis qui n'a pour but que de gagner une sorte de combat et à montrer tes connaissances, comme tes fameux types logiques, qui sortent comme je m'en étais douté d'une de tes dernières lectures. Enfin, tu finis par de la demie-insulte, je te le confirme, à 00h12, on peut noter "prétentieux", "nul". Demies seulement, parce que tu ne fais pas preuve de beaucoup d'imagination, ce qui les rend banales, c'est dommage. Quant à ce Paul Kobisch, ça a l'air d'être une de vos private jokes, dom te comparant à lui suite à ton petit coup de mou dans le fil où on parlait de Kouchner. Au final c'est très lassant comme trame. Soit on est d'accord avec toi et on a droit à des contribs normales, soit on n'est pas vraiment d'accord et on a droit au personnage du petit autonome agressif et vulgaire. C'est comme tu le dis souvent, le seul personnage que je mérite, moi et tous ceux qui doutent un tant soit peu de ce que tu dis. Sans rancune, hein, et t'ennerve pas trop sur la réponse. |
|
casse-croute 26/05/2007 01:38 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Soit dit en passant, les "types logiques" je n'ai effectivement aucune idée de ce que c'est. Et après, on dit que je suis prétentieux; alors que brandir ça comme tu l'as fait, c'est positif et humble... On va dire que ça vaut mes "concepts", hein. |
|
La reine des belges 26/05/2007 14:25 |
casse croute, l'inné incertain, l'acquis absent |
Je vais être franc : les trois lettres du mot NUL c'est bien assez pour toi, et tu as tort d'y voir une insulte car, contrairement à toute la contrib qui se veut une insulte non pas à demi mais pleine pleine et entière exprimée pour une fois sans grossièreté et envoyée à ton personnage, le dernier mot signifie simplement qu'il n'y a pour moi aucun intérêt à (tenter de) dialoguer avec un type comme toi. Je l'avais déjà supposé en constatant ta rémanente et ridicule fixation sur le "vide conceptuel" du programme électoral de S... Je l'ai compris un peu plus solidement en lisant dans un autre fil ta sortie sur le bilan d'un autre homme politique. Ces deux personnages n'étant pas de mes idoles, c'est non par positionnement politique, mais uniquement par goût de la vérité que j'ai dû admettre la chose suivante : c'est ton rapport systématiquement biaisé avec la réalité (mais aussi avec la langue) qui a le don de m'agacer. Aussi est-ce dans cet agacement et non dans une imaginaire "vexation", que se trouve la source de mon agressivité, laquelle n'a rien d' "autonome" ni de "vulgaire" (quelle vulgarité dans 0h12 ? ), et dans laquelle ton positionnement à gauche est mentionné comme un simple trait de ton personnage de connecté, sans que ça me fournisse pour autant une "trame". J'ai précisé plus haut que ton emploi de la langue avait le don de m'agacer. Cet emploi on peut le qualifier d'"insane" au sens de korzybski. Toutefois en l'occurrence mon agressivité est sujette à éclipses, puisque -tu le constateras- j'ai gentiment mis entre guillemets les mots que tu as utilisés à contre-emploi, afin que tu puisses consulter un dictionnaire et t'interroger sur le bien-fondé de leur emploi. Par charité je n'y ai pas joint le "vide conceptuel", afin de ne pas ajouter un vide imaginaire à l'évidence d'un vide bien réel. ./... |
|
LRDB 26/05/2007 14:27 |
dernier exemple d'insanity individuelle |
./.. Mon impression est que tu babille sans pertinence (cf Larousse ou Robert) et sans véritablement savoir ni le sens des mots que tu emploies (insanity), ni vraiment de quoi tu parles. Ton positionnement dans la gauche-neuneu n'intervient nullement comme une trame, mais comme un élément parmi d'autres. Mais si tu ne fais pas l'effort d'ouvrir un dictionnaire, je suis en train d'épuiser ma salive en vain. Je crois que j'en ai maintenant assez dit. Pour ceux que ça intéresse et certainement pas pour celui qui ne cherche pas ici à comprendre quoi que ce soit, je vais tenter de livrer ci-après quelques sur lignes la notion de type logique. Non sans recourir à cette affaire comme ultime exemple : a) j'ai employé l'expression de "type logique" une fois, et b) de façon purement technique c) ensuite je fournis un éclaircissement là dessus environ 24h après qu'on m'ait signalé que c'était utile. De ton côté : a) tu as tartiné sur le "vide conceptuel" pendant des journées, b) en commençant par une leçon de morale, c) et en t'acharnant au fil des journées où, malgré les demandes d'éclaircissement, tu n'as jamais dit clairement ni précisément de quoi tu parlais. Alors quand tu écris à 01h38 que les deux choses "se valent", ça montre quel rapport tu entretiens avec la réalité objective dont tu parles, et ça ne fait que confirmer que, finalement (c'est vrai, pourquoi tartiner quand les choses sont si simples), tu écris tout simplement n'importe quoi... Inutile de m'imaginer faché, "ennervé", vexé ou que sais-je. En fait je ne suis qu'agacé par les donneurs de leçon et les faussaires dont d'assez bons exemples sont toi et Paul... Ta reine |
|
La reine des belges 26/05/2007 14:31 |
Types logiques - Premier essai |
A partir d'un développement de Bertrand Russel sur la théorie des ensembles, la notion de type logique, telle qu'exploitée par Bateson, est une idée assez simple mais nullement évidente, et qu'on gagne à garder présent à l'esprit pour éviter quelques pièges épistémiques. Voici mon résumé, simplifié car écrit en recourant à mes souvenirs : - il est délicat (Bateson et Russel diraient plutôt "logiquement incorrect") de mettre sur le même plan une chose et la même chose qui se contiendrait conceptuellement, ou simplement quand on l'applique à elle-même (réflexivité). - parce que l'opération a pour effet de transférer la première chose (et aussi le concept, me semble-t-il) à un niveau "méta" où elle devient quelque chose d'autre, quoique susceptible de la même appellation (mot), mais à un niveau de réalité distinct et un niveau de complexité neuf - cette notion issue de la théorie des ensembles, les auteurs l'appliquent à la réalité physique (vitesse et l'accélération : la seconde est d'un type logique supérieur à celui de la première) ; à la sémantique : rapport entre le nom et la chose nommée ; à la communication : communiquer sur la communication c'est autre chose que simplement communiquer. Voici quelques autres exemples pris dans le domaine des affaires humaines, là où les débats sont piégés et les contresens fréquents : - la liberté de choisir son niveau de liberté, ça n'est pas la même chose que la liberté tout court - décider sur la décision se distingue de décider tout court - la disparition n'est pas la même chose que la disparition de la disparition. Avec ces derniers exemples on voit que ca peut ressembler à un jeu langagier, donc j'arrête là, mais je crois ces exemples assez parlants. En même temps, je ne suis pas certain de les avoir bien choisis. Aussi, si des lecteurs sincèrement intéressés par ce débat (et non focalisés sur les jeux transactionnels) peuvent les amender ou en proposer d'autres je leur en serai reconnaissant ./... |
|
LRDB 26/05/2007 14:39 |
types logiques - retour à la discussion |
Enfin pour Casse-croute, revenons au sujet, avec les deux applications dans son insane réponse de 23h05 (24 mai) aux remarques de JCUH (23h35, 16 mai) : a) [parler définitivement des paroles définitives], ne saurait être mis sur le même plan que [des paroles définitives]. Non que les deux choses n'aient rien en commun, bien au contraire. Mais elles ne sont pas du même ordre. Les types logiques sont hiérarchisés. Ajoutons que le ton de JCUH-23h35 n'avais rien de définitif, mais ça, c'est l'habituelle distorsion de la lecture, courante en forum, et encore plus courante chez casse-croute qui invente chez autrui de la vulgarité, de la vexation, et maintenant un ton "définitif". b) Démocratie : là encore et bien que cela n'était pas inclus dans ma réponse initiale, il convient de prendre en considération la réflexivité du phénomène démocratique, c'est-à-dire l'effet que la démocratie peut produire sur la démocratie. Shhh qui ne s'intéressait peut-être pas aux types logiques hiérarchisés, en a donné des exemples parlants hier à 17h26. Quant aux mécanismes, eh bien, j'y réfléchis, car le sujet m'intéresse... En tous cas, cette forme de bouclage réflexif, malgré une certaine ressemblance avec la tautologie, ne doit pas être ramenée à celle-ci. Au reste ta réponse du 24 mai à 23h05 n'apportait rien au débat, et ne dépassait pas la remarque de contestation stérile (jeu transactionnel bien connu dans les forums). Les remarques de JCUH étaient parfaitement pertinentes et la réponse de 23h05 montre que tu n'y avais rien compris. Et malgré la tartine que je viens de livrer, je pense que tant que tu ne sortiras pas de ton personnage de casse-croute, tu n'y comprendra toujours rien, mais que tu y liras les preuves de ma vulgarité, de ma vexation, et bien sur l'éternelle trame de ton engagement à gauche alors que je fais que relever la lecture biaisée qui te pousse insanément à décrypter (lire : "embrouiller") ce que tu lis... Ta reine |
|
lionel 26/05/2007 15:13 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
LRDB a une structure mentale qui rend en pratique impossible toute discussion sur ce forum. C'est dommage car par ailleurs ce forum est tres peu censuré mais c'est ainsi ![]() |
|
LRDB 26/05/2007 15:45 |
lionel toujours en manque |
Oui Lionel, merci de constater et de signaler que personne ne parvient à discuter avec moi. Ce forum en est la preuve éclatante si l'on considère que toi, Paul Casse-croute, et jadis Guy, en sont la seule population. Merci aussi d'apporter dans ce débat une contribution aussi riche et constructive, et de confirmer ainsi que tu ne parles quasi jamais des faits mais toujours de ton interlocuteur, ce que je fais aussi à l'occasion (par exemple en ce moment). Il est patent que ce forum est le lieu de ton échec. Echec a discuter sans polémiquer stérilement. Echec à réfléchir sans te tromper d'objet. Echec à t'exprimer sans être rembarré. Mais comme tu es quasi le seul ans ce cas, il me semble que s'il y a une "structure mentale" que tu ferais bien d'étudier, c'est plutôt la tienne. Casse-croute fait mieux que marcher sur tes traces : il rasemble (certes un peu moins niaisement que toi) ces différents traits. Si tu as d'autres billevesées hors-sujet à ajouter, je te suggère de reprendre ton propre fil "sur l'impossibilité de discuter" http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=2 339&debut=0#2363&page=1 La reine |
|
LRDB 26/05/2007 15:58 |
Types logiques - Rectifions |
A me relire je vois (pour le moment) trois erreurs ou imprécisions dans mon baratin sur les types logiques. Tout d'abord, et bien que la notion soit issue de travaux d'un mathématicien, la difficulté n'existe que dans le langage, et non dans l'exposé mathématique. Il se trouve que le langage mathématique et les langages au sens courant du terme, ont des propriétés différentes en matière d'univocité. D'où certains contresens, pour lesquels Bateson préconise d'étendre la notionde type logique. Ensuite, il ne s'agissaitt pas d'un développement, mais bien d'un théorème de Bertrand Russel, sur les ensemble qui se contiennent eux-mêmes. L'illustration initiale était celle des catalogues de catalogues qui se mentionnent eux-mêmes ou ne se mentionnent pas eux-mêmes. Placé face à ce paradoxe Russel en conclut qu'il convient de distinguer entre d'une part les catalogues et d'autre part les catalogues de catalogues. Ensuite, il y a au moins un exemple extrême, c'est la disparition de la disparition, car le traitement réflexif est ici auto-contradictoire. Ca ne rend pas l'exemple impropre, mais ca en fait un cas très particulier. Voila. Navré d'imposer une fois de plus à Lionel et Casse-croute ma structure mentale qui rend impossible la discussion (sic) LRDB |
|
casse-croute 26/05/2007 16:57 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Mouais, ad hominem, ad hominem, systématiquement, comme pour te donner l'impression que tu gagnes des duels. |
|
dom 26/05/2007 16:59 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
salut Laurent ""Mon impression est que tu babille sans pertinence (cf Larousse ou Robert) et sans véritablement savoir ni le sens des mots que tu emploies (insanity), ni vraiment de quoi tu parles""" ""Aussi est-ce dans cet agacement et non dans une imaginaire "vexation", que se trouve la source de mon agressivité, laquelle n'a rien d' "autonome" ni de "vulgaire" (quelle vulgarité dans 0h12 ? ),"" le sens de vulgaire peut etre celui d'ordinaire, voire sans interet.... ""- parce que l'opération a pour effet de transférer la première chose (et aussi le concept, me semble-t-il) à un niveau "méta" où elle devient quelque chose d'autre, quoique susceptible de la même appellation (mot), mais à un niveau de réalité distinct et un niveau de complexité neuf """ alors il est assez interressant ce casse croute, tu gesticules , tu vas te faire donner! mefffies toi! |
|
casse-croute 26/05/2007 17:13 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Sur les types logiques, comme je disais, ça m'a l'air délicat. La translation des mathématiques vers le langage, je trouve ça périlleux. Mais bon, je ne me permettrais pas d'en douter, n'en connaissant pas du tout les tenants et les aboutissants. Encore une fois, ceci montre d'ailleurs à quel point je suis prétentieux. Mais cette remarque est plutôt une réponse à tes argumenta ad hominem, et je te propose d'y consacrer une partie séparée dans chacune de tes contributions, que tu pourrais placer entre crochets, comme ceci: [Argumenta ad hominem : Casse-croûte est en fait un gauchiste qui lit tout de travers, exerce le procès stalinien, est une synthèse de tous les gauchistes présents ou passés sur ce forum, nul, même pas non-avenu, huh.] |
|
dom 26/05/2007 17:36 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
http://www.youtube.com/watch?v=FphuBPNYcWo je reviens sur mon film d'époque pour l'integralité de la scene, des propos justifient les actes, regardez bien la mise en scene tout y est, le comportement humain asservit aux expressions d'une idée, sachant que les meilleurs ne comprendront que 80% du message, mais ne vous y fiez pas je n'attaque pas du tout Laurent, ni même casse croute, l'incomprehention mène a la violence, fut elle verbale, qui un jour n'a pas ecrit quelque chose qui a la relecture n'avait pas le sens initial qu'on voulait lui donner, c'est pour cela que la logique mathematique est perrilleuse, parce que les idées sont mal formulées, volontairement ou involontairement( c'est encore autre chose). |
|
LRDB 26/05/2007 18:37 |
noter que je n'ai pas que huh j'ai aussi arf' |
Re-salut à toi, Casse-croute aux interminables discutailleries, qui un coup alimente ma mauvaise humeur, un coup me la reproche, espece de petit salopiot va. Cela dit, je me suis moi-même déjà adressé le défaut que je te reproche (type logique, arf') sauf que je distingue aussi "ad hominem" d'avec "ad personam" (cf moteur de recherche de DDFC), perso dans mes congtribs à toi adressées je prétends pratiquer les deux, et autre chose en plus. Mais si les types logiques hiérarchisés ça t'intéresse, sache que je n'ai pas réussi à retrouver mes pages de Bertrand Russel. Selon mon souvenir datant d'une vingtaine d'années, c'était un volume édité en Payot-poche, mais évidemment (huh) je n'en suis plus trop certain. En revanche, l'extension du concept (arf) se trouve chez Gregory Bateson dans "La nature et la pensée". Je fournis ici ma seule source identifiée, non pour entériner quoi que ce soit ni pour enfoncer aucun clou, mais simplement pour que tu puisse y jeter un oeil dans le cas où ça t'intéresse. De mon côté, je crois que cette distinction de types est fort utile et permet d'éviter des paradoxes et des impasses. Avec le solide sens du partage que tu me connais, je montre donc ici que je ne me limite pas aux échanges de vacheries, mais que j'aime bien aussi les échanges d'idées. A + L. |
|
dom 26/05/2007 18:56 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
salut Laurent, c'est toujours fourni tes réponses mais je n'ai plus les moyens, si a chaque fois je dois acheter un livre, je ne vais pas m'en sortir, punaise en plus tu es une bibliotheque amabulante. Sympa ta réponse a casse croute. ruineux, tu es ruineux en argent et en temps, ceci dit tu es une vraie mine, apres on pense ce qu'on veut mais c'est toujours productifs, n'en déplaise a tes contradicteurs ( je ne te passe pas la pommade' quel interet dailleur?)) avec Agnes dans un autre Style vous etes tres chers! ![]() |
|
Clampin 26/05/2007 19:19 |
Types logiques ou niveaux d'abstraction ? |
En passant par là je lis : « si des lecteurs sincèrement intéressés par ce débat - ». Ça m'amuse, parce qu'il y a bien des contributeurs de forums, ici ou là, qui ont espéré ainsi être lus par des inconnus, les intéresser, et les inciter à s'exprimer, - j'en suis un. Mais en général ça n'arrive pas. Aussi je veux bien essayer de nourrir un peu ce débat. L'expression de /type logique/ n'est pas très claire pour moi, parce que je n'ai pas beaucoup de références historiques, ce qui me permet d'ailleurs de récuser allègrement l'importance qu'on a tendance à accorder à la généalogie des concepts. Un /type/, cela me fait penser à la logique, oui, enfin à la programmation, et à une certaine hiérarchie des types d'objets. Mais, d'un point de vue général, je parlerais plutôt de /niveaux d'abstraction/, ce qui marque peut-être davantage l'aspect de saut d'un type à l'autre, d'un objet à un méta-objet, tout en n'obligeant pas à s'inscrire dans un cadre strictement formel : c'est une question de point de vue au départ, avec une composante subjective. Alors voici pour illustrer la chose. Le second degré correspond-t-il à un niveau d'abstraction supérieur ou bien exprime-t-il un sens, parallèle, mais de même niveau que le sens premier ? En classe de terminale, on nous dit bien en philosophie qu'il s'agit dans nos copies, non pas d'avoir ce qui serait les bonnes opinions mais d'être capable d'argumenter. C'est d'un niveau supérieur, mais en ne recourant qu'à la rhétorique, c'est-à-dire en renonçant à s'engager en fonction de valeurs, fut-ce de façon naïve. De façon formelle, l'accélération peut être considérée comme une grandeur dérivée de la vitesse (du point de vue de sa définition mathématique bien sûr mais aussi du point de vue de la précédence logique). Pourtant, lorsqu'on étudie un système dynamique, on commence par faire l'inventaire des forces, on écrit la formule /somme des forces extérieures = masse × accélération/ et on en déduit la vitesse puis le mouvement, c'est-à-dire qu'on procède en sens inverse. Plus généralement il y a des formules qui lient plusieurs grandeurs physiques et qu'on peut utiliser dans tous les sens que permettent les règles de transformation des équations. Quelle grandeur serait alors première ? Est-ce une question de point de vue ou bien y a-t-il des grandeurs fondamentales qu'on considérerait comme premières et d'autres comme dérivées, exprimées à partir des précédentes et à l'aide d'opérateurs, qui les promouvraient à un niveau supérieur ? Dans mon texte j'utilise volontiers les italiques (matérialisées ici par des barres obliques) pour rendre compte non pas du cours ordinaire de ce que j'exprime mais d'un texte que je prends comme objet de mon discours. Avant d'arriver à ces italiques, qui matérialisent un infra-texte, rien ne signale au lecteur qu'il lit un énoncé de méta-langage. Alors pourquoi le qualifier de tel, et à partir de quand peut-on le faire ? Est-ce que c'est absolu, ou bien est-ce que cela dépend de l'adhésion du lecteur à ce que j'entends signifier ? |
|
dom 26/05/2007 19:52 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
ah, voila encore autre chose, Clampin. Deja au niveau des strates sociales ou je suis, il y a longtemps que l'espoir n'a plus aucune raison d'etre, passons sur les raisons et commeçons par le début si la proposition logique "j'ai faim", ne correspond pas a une logique informatique, tu me la copiera :-)))!, de l'idée de faim, soit on aborde la cuisine, la chasse, le frigo ceci pour combler un besoin, je pense que nous serons d'accord. la conception d'une arme de chasse appartient elle au second degré dans son elaboration ? etre capable d'argumenter pourquoi faire, nuire a l'estomac, ou concevoir ce qui va le remplir ? si je commence a argumenter sur la vie et le droit de tuer il y a de fortes chance que je meure /moi meme/ en suivant ton raisonnement( tu as laissé le sujet libre bien fait pour toi)... bon je ne suis pa un doué la dessus... |
|
casse-croute 26/05/2007 20:12 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
@the queen: Je suis intéressé, et me rends compte en relisant mes précédents écrits que mes dénominations "antithèses" et "tautologies" tombent en effet dans le genre de questions auxquelles cette théorie prétend répondre. Parallèlement, comme je le disais, je suis (irrationnellement?) réticent au passage des mathématiques au langage, peut-être parce que je crains les résultats fallacieux, comme c'est le cas pour les sophismes. @clampin: Comme le disait LRDB, il m'apparaît en qu'on pourrait en effet considérer que la vitesse est hiérarchiquement d'un niveau plus élevé que l'accélération: pour passer de l'accélération à la vitesse, il faut passer par une intégration, ce qui nécessite la connaissance d'une constante, typiquement la vitesse initiale. A l'inverse, l'accélération peut parfaitement être obtenue par dérivation de la vitesse, sans avoir besoin d'en connaître ou d'en approximer la valeur. |
|
dom 26/05/2007 20:23 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
je te l'avais dit,LRDB, casse croute est un enfoiré(amicalement) de premiere qui cache bien son jeux! |
|
shhh 31/05/2007 12:56 |
type logique et rumination |
Et alors la sociologie, c'est le catalogue ? ou le catalogue des catalogues ? |
|
LRDB 03/06/2007 18:04 |
contrib de la contrib |
La sociologie c'est le catalogue. Et la sociologie des sociologues serait donc un catalogue de catalogues, mais de mon point de vue il n'engendre pas de paradoxe, et qu'il parvient à se contenir sans changer de niveau de réalité : la sociologie des sociologues est une sociologie comme les autres. Pour le dire dans les termes de Clampin : en passant de la première à la seconde il me semble qu'on ne change pas de niveau d'abstraction (cette formule est bien meilleure que celle de "types logiques", Bateson est peut-être un escroc, finalement). LRDB |
|
Frédér 04/06/2007 15:34 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Salut, je lis ce forum (& le rouge) sans y contribuer depuis pas mal de temps. Je veux apporter mon avis sur Russel (qu'il ne m'en veuille pas trop) : il faut signaler qu'il est arrivé en logique à une époque, fin du XIXème, où les mathématiques se cherchaient une fondation. Depuis longtemps, on pratiquait les mathématiques en ayant l'impression d'user d'une rigueur et d'une assise argumentative supérieure à celle des autres discipline. Mais le questionnement de soi, et certains chamboulements provoqués par des révolutions dans des domaines clé des mathématique ont poussé à tenter une formalisation du langage et des objets mathématiques, quels qu'ils soient. Les géométries courbes de Riemann, la remise en cause de l'axiome des parallèles d'Euclide (qui n'etait plus nécessaire) ont beaucoup traumatisé. La géométrie ayant été renversée récemment, il fallait couler les certitudes mathématiques dans un autre béton. Des gens comme Hilbert ont donc proposé des défis assez intéressants aux mathématiciens, par exemple, de démontrer la complétude de l'analyse. La logique formelle est apparue comme ce rempart, qui permettrait de protéger la mathématique entière de toute irrationnalité, et de montrer définitivement en quoi les mathématiques échappaient au sort commun des autres pratiques humaines, d'être l'objet de doute dûs à la subjectivité et à l'imprécision de ses pratiquants. Frege a donc écrit un langage permettant d'exprimer la logique du premier ordre, au moyen duquel on pouvait en y contruire l'arithmétique. Ici débarque Russel pour la première fois, en montrant qu'on pouvait écrire dans le langage de Frege le paradoxe du barbier, c'est à dire y définir quelque chose comme l'ensemble des ensembles qui ne se contiennent pas eux-même. Grand problème et ruine de ce langage, dont l'incomplétude était ainsi exhibée. Russel en a tiré des réflexions sur ce qu'indiquait LRDB, à savoir le problème posé par la possibilité, dans un langage formel, de pratiquer l'autoréférence. Russel étant un grand homme, il ne s'est pas contenté de détruire le système génial du voisin, il a proposé le sien avec Whitehead : les principia mathematica(-e, je ne sais jamais, oublié les déclinaisons latines). Mais, la déconvenue qu'il avait occasioné à Frege lui a été à son tour infligée indirectement par Gödel, cette fois à l'aide d'un paradoxe encore plus trivial : celui du menteur (une variante subtile, à savoir "cette phrase n'est pas démontrable"). Russel, défait et vexé de n'avoir pas songé à ce piège pourtant simple (enfin...), a pris le parti assez extrême de postuler qu'aucun langage formel, s'il voulait échapper à l'incomplétude et à l'incohérence, ne devait plus permettre la réflexivité ou l'autoréférence. Toutefois, cette position à connu de nombreuses critiques et invalidations : * il a été depuis montré qu'on pouvait former des langages complets autorisant l'autoréférence. * il est tout de même assez légitime qu'un langage puisse parler de lui-même, surtout si comme celui de la logique (ou de la théorie des ensemble), il prétend être le socle ultime de la mathématique et au-delà... * sans réflexivité, on ne peut pas aller très loin avec un langage. Par exemple, on ne peut pas définir la multiplication en arithmétique, c'est-à-dire qu'on est assez vite à cours de discours. On est complet et cohérent, mais impuissant. * Gödel a montré que tout système formel assez puissant pour contenir l'arithmétique, dont les principia de Russel, est incomplet ou incohérent. Par contre, il permet de dire des choses. Pour LRDB, ce long exposé pour dire qu'il n'est plus de mise de séparer radicalement les niveaux de langage. Ce critère qu'avait trouvé Russel à été jugé beaucoup trop restrictif par ses pairs et ses successeurs. L'on est condamné, a fortiori dans le langage courant, à user à un moment de nos raisonnements, implicites ou non, des choses faisant appel à la réflexivité. D'utiliser des termes qui ne se définissent pas sans cette possibilité (dans l' exemple de "multiplier", tu ne pourra pas définir ce que tu entends par ce terme à un interlocuteur n'ayant aucune idée de ce qu'est la multiplication sans cela), et surtout, tu ne pourra pas en déméler les niveaux de façon rigoureuse formellement. En ce qui concerne l'extension aux autres domaines : attentions encore, comme l'a signalé Clampin, il y a une grave erreur à penser que l'accélération est forcément subordonnée dans sa définition à la vitesse, et qu'elle est donc moins fondamentale. Penser cela, c'est : * Avoir en tête, sans le préciser explicitement, les schémas des cours de dynamique élémentaire qui nous définissent v=dx/dt, a=dv/dt. Ben oui, mais ca, ce n'est qu'une façon d'aborder la chose, dans un cadre newtonien (avec temps absolu etc.), et pour faire simple, un optimisme "laplacien" dans la validité et la justesse de ce cadre (on a fété les 100 ans de sa mort il y 2 ans...) * C'est aborder la nature avec le regard du réaliste platonicien (je ne dirais pas le "réaliste naïf", je suis un "réaliste" et il n'y a qu'eux qu'on traite de "naif") sans le dire, sans s'en expliquer, et sans dire en quoi on préfère certains objets mathématique aux autres (vitesse par rapport à accélération). Et en justier l'explication par des extrapolations maladroites qu'on peut en faire d'un axiome suspect en théorie des systèmes formels, c'est un peu pipeau. * C'est tout simplement faux : considérer que la position d'un objet est plus "réelle" que sa vitesse, c'est oublier la relativité de la notion de position à celle de référentiel, c'est oublier que s'il existe une constante indépendante dans la nature, c'est d'une vitesse qu'il s'agit,non d'une position. que par ailleurs, ces notions de positions, de vitesse et d'accélération classique se sont finalement révélées moins pertinentes que celles de quadri-vecteur position et quadrivitesse dans le cadre actuel de la physique (y compris quantique puisque la relativité restreinte y est intégrée), et que... ce sont là des objets contruits pour nous faciliter la mathématisation du réel, pas parce que nous les avons trouvés "naturellement" dans le réel. Bref, on peut vraiment en discuter, mais quoi qu'il en soit, l'extension de la logique au langage usuel et aux autres domaines de la connaissance est très discutable, j'en suis d'accord avec casse-croute. |
|
LRDB 04/06/2007 16:15 |
alors, si ça permet de "dire des choses". |
Oui, merci de cet exposé, qui va m'obliger à abandonner un outil pourtant bien commode, et un raccourci bien économique. Si vous pouviez produire la même réfutation sur la façon dont Bateson use des Types Logiques (dans "la nature et la pensée"), vous rendrez un fier service à au moins l'un d'entre nous. Par ailleurs, cet outil avait la vertu de débrancher certains paradoxes, et j'aimerais bien savoir maintenant par quoi le remplacer : quand on est face à des assertions aussi manifestement fausses que celles du 24 mai à 23h05, la réflexivité qu'on y remarque instantanément a les vertus d'un signal d'alarme,mais ne permet plus de liquider le sophisme. C'est dommage. Si on revient au départ et à l'enjeu de la conversation, il ne s'agit pas de séparer des niveaux de langage, mais des niveaux de phénomènes. Si ces phénomènes ne sont appréhendés que par le langage humain et non par la formalisation mathématique, la confusion entre les niveaux d'abstraction demeure source de paradoxes. Et si ce sont des phénomènes langagiers (ou plus exactement s'il s'agit de paroles), le problème est le même : chaque fois qu'on se trouve face à la réflexivité, chaque fois que le niveau méta est atteint, il importe d'en tenir compte. Faute de quoi on se trouve livrés au risque du paradoxe qui bloque la pensée, ou victimes de l'auteur de sophisme qui bloque la discussion. C'est bien ce qui se passait dans le débat et qui avait donné lieu à ce détour accessoire par Russel. ./... |
|
LRDB 04/06/2007 16:39 |
... dans ce cas, essayons... |
./.. Nous voici donc ramenés au problème précédent, et privés de cet outil de rigueur qu'on avait cru pouvoir introduire pour se garder de certains paralogismes. Le danger est réel : si on entérine les assertions de casse-croute (24 mai) on se condamne à stagner dans des paradoxes insolubles et on prète le flanc aux fabricants de sophismes et de confusion. Ainsi le 24 mai à 23h05, on peut lire : << Dire de façon définitive qu'il n'y a pas de vérité définitive, ça reste une antithèse >> et : << [...]ta phrase "Le danger pour la démocratie réside dans l'inhibition de toute activité démocratique" est amusant aussi, dans le genre tautologique cette fois >> Casse-croute a reconnu lui-même qu'il n'y avait là ni antithèse, ni tautologie. Je maintiens que dans les deux cas ici cités, il faut séparer les niveaux d'abstraction. Je répète qu'il ne s'agit pas de niveaux de langage, mais de niveaux de phénomène (il se trouve que l'un de ces deux phénomènes est langagier, ou plus exactement il s'agit d'une parole). De façon générale, à qui veut progresser dans la connaissance du réel, il est utile d'opérer des distinctions. Je crois qu'il y a dans ces deux cas une distinction de niveaux d'abstraction, ou de niveau de phénomènes. Faute de cette distinction, on se condamne à la confusion. ./... |
|
LRDB 04/06/2007 17:16 |
... de dire des choses sur les choses. |
./... Concernant la démocratie, il n'y a rien de tautologique dans l'idée que la Démocratie pourrait ne pas trouver en elle-même la totalité de ses fondements, de son étayage, et même des ses contrôles, toutes conditions de son maintien. C'est au contraire une grande banalité que de dire qu'elle trouve ses fondements et son assurance en dehors d'elle-même. Dans ce cas, pourquoi juger "amusant" ou "tautologique" la proposition de réflexion ouverte par JCUH ? Mieux valait la prolonger comme le fait Shhh, comme j'aurais dû le faire, et comme Casse-croute n'en avait peut-être pas l'envie, le temps ou les moyens. Concernant les énoncés définitifs qui seraient des vérités, il me semble qu'on se trouve là face à un paradoxe. Pourquoi parler d'antithèse ? De mon côté, si j'use de la distinction préconisée par Bateson (récupérant Russel), il n'y a plus de paradoxe, parce qu'on distingue entre les niveaux d'abstraction. Si je n'avais lu la contrib signée Frédéric j'aurais pu m'imaginer (de façon purement métaphorique d'ailleurs) que nous avons affaire à deux énoncés Gödeliens. Si ce recours est condamné, ce qui est peut-être une bonne chose, alors disons que les deux remarques de casse-croute montrent que ces choses dont nous parlons ne se suffisent pas à elles-mêmes, mais que pour les appréhender nous devons explorer des domaines qui leurs sont extérieurs. C'est bien de cela que nous devrions parler, plutôt que de tortiller de tautologies en antithèses, types logiques et autres foutaises. Voila pourquoi dans les deux cas, les remarques de 23h05 que j'ai critiquées continuent à me sembler hors de raison, et porteuses d'une confusion dommageable. LRDB |
|
shhh 04/06/2007 17:44 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Je crois bien que mathématique ou sociologie sont des langages, qui se donnent leurs règles, puis étudient la logique possible de ces règles, mais elles doivent aussi décrire ou parler de la réalité, faute de perdre leur substance, et de n'être plus qu'un discours sans objet. Ce rappel à l'ordre qu'opère la réalité, ou la matière, comme on veut, oblige souvent à une refondation. Autrement dit, la logique est dans le langage, pas dans la matière. Ou du moins, la vérité ne réside pas dans la logique, aussi paradoxal que ça semble. On peut aussi bien prendre pour vraie la physique newtonienne, tant qu'elle rend compte de certains phénomènes de la matière; il en est de même pour l'axiome d'Euclide, qui peut être vrai ou faux, ou même vrai et faux. Si l'on admet qu'une chose peut être vraie ou fausse, ou vraie et fausse, on ne peut en tout cas pas nier que la chose existe; et si l'énoncé qu'on en donne est vrai ET faux, la limite atteinte n'est qu'une limite du langage. Si la règle est la démocratie, alors le résultat d'un vote devient la réalité, et s'il est catastrophique, alors c'est que la règle de la démocratie est mal écrite. |
|
Frédér 04/06/2007 18:03 |
re : ... dans ce cas, essayons... |
Re, je vois ce que tu (vous?) veux dire. On n'a pas à entériner les affirmations incriminées de casse-croute pour autant, simplement on peut le faire sans utiliser de critère absolu de démarcation entre propositions valides et propositions dénuées de signification (ca fait positivisme logique ça). Tu n'as pas forcément besoin d'ancrer ta réfutation, que je trouve par ailleurs légitime, dans une théorie qui a trait à la formalisation des mathématiques (un peu comme Marx quand il veut ancrer sa théorie dans les loi de la nature, c'est se chercher une assise, une légitimité excessive et forcée). C'est vrai, pourtant, en y réflechissant, je trouve tu as raison en parlant à casse-croute de Russel sur son "Dire de façon définitive qu'il n'y a pas de vérité définitive": son usage de l'axiôme de compréhension, "une propriété définit la classe des objets qui la vérifient", est bien abusif, dans la façon dont il range dans le même ensemble, et sans y faire attention, les "vérités" dont parle la phrase, et la phrase elle-même. Comme tu l'as dit, la phrase ne se prétendait pas elle-même, d'une part, comme une vérité au sens de celles dont elle traitait. Elle pouvait aussi bien se lire comme un aphorisme, ou bien une sorte de constat qui ne prétend pas à l'épuisement du réel, ou une règle empirique tirée de l'observation (c'est ce que tu veux dire par "phénomène"?), alors que les "vérités" quelle vise sont certainement de celle qui se veulent intemporelles. Par contre, pour moi, le problème réside simplement dans la polysémie de "vérité", surtout que casse-croute ajoute artificiellement "de façon définitive". Je ne suis pas sûr qu'il y ait un rapport à la différence de niveaux d'abstraction. La récursion n'implique pas forcément de différence de niveau d'abstraction : l'auteur (JSUH) aurait très bien pu dire que l'inexistence de vérité définive était elle-même une vérité définitive, il aurait effectivement formé un énoncé non pas paradoxal, mais une définition inconsistante de l'ensemble des "vérités définitives". Par contre, je peux être fondé à parler de la conscience de la conscience, qui est bien une forme de "conscience de", au même niveau d'abstraction que la conscience sur laquelle elle porte (je crois pas trop à la conscience mais bref), ou du fait d'aimer aimer, qui est bien aimer dans les deux cas, sans que ca pose de problème de sens. |
|
Frédér 04/06/2007 18:21 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
@LRDB Désolé, je n'avais pas lu ton post qui fermait la parenthèse logique de façon plus concise! shhh, tu es en train de me relancer, on peut ouvrir un fil sur le réalisme en mathématique pour ne pas trop polluer celui-ci... sinon, réalité=matière, c'est grosso-modo ce que je pensais jusqu'à lire un bouquin de mon voisin il y a longtemps. maintenant, j'ai un très gros doute, je penche de plus en plus vers matière=une parcelle peu représentative de la réalité, un mode plutôt exceptionnel de son expression. Le physicalisme, quand on fait un peu de science, on s'y coule assez rapidement si on a l'esprit de rigueur et le goût de la conséquence. Mais certaines réflexions ont vite fait d'ouvrir des brèches dans ce mur qui pourtant, semble solide de prime abord. Ca commence avec les question sur la symétrie dans la nature, pourquoi? parce qu'on a l'esprit à voir des symétries partout ou bien parce qu'effectivement, la nature n'est pas une simple vaste bordel? Et dans ce cas, les règles de rangement, si elle ne sont pas seulement dans notre tête ou dans nos yeux, sont aussi naturelles que la matière qu'elles ordonne. Voir plus, la matière ne se conserve pas dans un système isolé, contrairement a l'énergie, entité pour le moins... mathématique. bref, on ouvre un autre fil si tu veux! |
|
shhh 04/06/2007 18:35 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Pas nécessaire. Excusez moi. Ce que je voulais dire n'était pas une contestation, ni sur les maths ni sur la physique ou la logique, mais plutôt comme vous une façon de dire que la réfutation émise par lrdb pouvait s'appuyer sur autre chose qu'une logique, ce qui vous avez dit bien plus explicitement. La matière physique est une parcelle de la réalité, mais je pensais plutôt à la matière évoquée dans la philosophie matérialiste. Ce qui n'est pas l'objet de la causerie. |
|
dom 04/06/2007 19:02 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
(dans l' exemple de "multiplier", tu ne pourra pas définir ce que tu entends par ce terme à un interlocuteur n'ayant aucune idée de ce qu'est la multiplication sans cela), scuser le dérangement, la mytose est une division ou une multiplication? je sais que je ne suis vraiment pas le mieux placé pour discuter, a ces niveaux, mais dans la réalité j'ai deux cellules et bien que 1x1 = 1 la j'ai deux, et on se rend compte qu'une division donne deux. sans compter que tout ceci est un agreagat d'atomes et que la vitesse de la mitose depend du facteur T° déolé d'etre aussi simpliste et "l'extension de la logique au langage usuel et aux autres domaines de la connaissance" defini la mitose comme une division. c'est peut etre tres mauvais alors n'en tenez pas rigueur! a+ ceci dit fred c'est une super contrib |
|
shhh 04/06/2007 19:18 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Ce qu'on appelle division cellulaire est un mode de multiplication des cellules, pas une division mathématique. Faut pas oublier le mot "cellulaire" dans ce cas. Autre objet, autre description, autre langage. |
|
dom 04/06/2007 19:28 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
arf scuse! je ne flooderai plus, je lache, j'ai pas le niveau a+ |
|
casse-croûte 04/06/2007 20:52 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Alors comme je suis beaucoup cité et que j'ai l'impression que l'on prend mes assertions avec un peu de légèreté, il faudrait que je réponde. Mon avis sur les vérités définitives et sur les dangers qui menacent la démocratie n'a pas été écrit dans le cadre de l'affrontement inévitable entre personnages virtuels qui finit par régir la forme et une partie du fond des contributions à ce forum (et aux autres). Cependant, ces avis ont été écrits en parfaite ignorance de la théorie des types logiques, qui m'a été donnée comme principe prouvant que ce que j'avais écrit était hors de sens. Malgré mon ignorance, j'ai douté du bien-fondé d'une extension des mathématiques au langage, mais je n'en tire aucune gloriole parce que ce doute s'appuie sur des principes généraux que je ne saurais mettre sur le même plan que les réfutations évoquées par freder. Je reviens donc sur les vérités définitives : je ne vois pas ce qui m'empêche d'interpréter la phrase de JCUH comme définitive, dans le sens où elle ne définit pas de repère temporel situant le moment où elle se voudrait vraie. Elle équivaut donc à dire qu'il n'y aura jamais de vérité définitive, tout en ne se fixant pas de repère non plus. En parlant d'antithèse, je n'ai pas été suffisamment précis, il s'agit plus rigoureusement de ce qu'Aristote appelle une pétition de principe, une forme de sophisme. Alors Freder va surement me dire que je cherche une assise à mon raisonnement, mais je lui répondrai que j'y suis poussé après coup, n'étant pas pris au sérieux de prime abord, en vertu de préconçus apparemment. Concernant les dangers de la démocratie, tu réfutes la tautologie en trouvant au contraite la phrase d'une grande banalité ... Précisément, c'est à cela qu'aboutissent les tautologies, la banalité donc je ne vois pas en quoi ton appréciation diffère de la mienne. |
|
LRDB 04/06/2007 21:42 |
appréciation sur les appréciations |
Bonjour. Merci de ne pas personnaliser le débat, ni te croire persécuté par les préjugés ou préconçus. Ca ne sert à rien. En outre il est urgent de te concentrer sur le fond de la discussion. 1) Les vérités définitives et la contrib de JCUH : en effet rien ne t'empêche d'interpréter ce que disent les autres. Cela dit, rien ne t'empêche non plus de discuter tout seul. Mais si ton objectif était de vraiment répondre à JCUH, alors il eut mieux valu t'intéresser à son propos réel et non le rembarrer sur une propriété imaginaire de son argumentation. Perso je n'entre dans ce débat-là qu'à cause de l'évocation teintée de réflexivité : "des vérités définitives sur les vérités définitives". De mon point de vue il n'y a la aucun sophisme, mais bien plutôt paradoxe. J'ai invoqué la hiérarchisation des niveaux d'abstraction, comme une voie pour sortir du paradoxe. Que l'outil des types logiques soit désavoué par des esprits plus savants et mieux affutés que le mien, ça ne m'empêche nullement de hiérarchiser lesdites vérités définitives en distinguant les énoncés et les méta-énoncés (énoncé sur les énoncés). 2) Tautologie et banalité : Les deux ne sont aucunement du même registre, aussi suis-je fort surpris de les voir ainsi rapprocher par quelqu'un qui avait donné l'impression de savoir jauger le vide conceptuel d'un candidat ET de ses électeurs (j'insiste sur le "ET", les contribs-source étant encore présentes dans les fils considérés). Mais voila : si la tautologie est une assertion dont la validation est viciée par sa propre circularité, la banalité est un jugement sur le degré de nouveauté d'une assertion. La première étant de l'ordre de l'argumentation et de la vérité, elle ressortit à la logique interne du discours ; ce qui n'est pas le cas de la seconde, qui est soit une propriété du contenu (si elle porte sur le signifié), soit concerne la fréquence d'apparition de l'énoncé (si elle porte sur le signifiant). Il est possible que tu confondes quelque peu entre Tautologie et Lapalissade. La lapalissade, elle aussi affectée de circularité, est en effet de l'ordre de la banalité, au moins par son contenu : elle n'apprend rien. Complétons : une tautologie très acrobatique et très loufoque constitue un énoncé qui n'a rien de banal. Et la plupart des banalités n'ont aucun caractère tautologique. Les deux propriétés (tautologique / banal) n'ont donc que fort peu de recouvrement aucune des deux ne menant nécessairement à l'autre, sauf pour qui chérit l'amalgame, et j'ose espérer que tel n'est pas ton cas (puisque tu as ici donné l'impression de savoir etc etc voir 3 paragraphes plus haut). Enfin puisque c'est de plus en plus nécessaire, je voudrais te montrer en quoi "mon appréciation diffère de la tienne". Mon "appréciation" est que JCUH a émis une remarque de bon sens, remarque que peut aisément valider un regard sur l'Histoire, ce dont Shhh a apporté un exemple. De mon côté je n'ai émis aucun jugement négatif sur la logique interne d'aucune expression. Je n'ai fait que réfuter ta façon d'employer un mot de façon impropre (ce que tu as toi-même reconnu ultérieurement), dans une "réponse" qui ne servait aucunement le débat. LRDB |
|
casse-croûte 04/06/2007 21:46 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Sur l'exemple de l'accélération et de la vitesse : Je n'ai jamais dit que je "préférais" l'accélération à la vitesse. Il y a là un glissement vers l'affectif, qui me semble aussi douteux que l'extension des mathématiques au langage. J'ai seulement précisé suite à l'intervention de Clampin ce que je comprenais de l'exemple de LRDB. Pour faire court, je comprends qu'on puisse avoir l'idée de placer l'accélération sur un niveau supérieur par rapport à la vitesse parce que la détermination de v en connaissant a nécessite la connaissance de v0, alors que la détermination de a en connaissant v ne nécessite rien d'autre. Il s'agissait de ma compréhension de cet exemple. Ceci étant dit, cela ne signifie pas que je considère cette différenciation comme pertinente, pas plus que la théorie qu'elle est sensée illustrer. Je suis pas ailleurs conscient qu'elle s'inscrit dans le cadre de ce qu'on appelle la mécanique classique, avec toutes les hypothèses que cela comporte. Ces hypothèse vérifiées, il faut tout de même noter que la mécanique classique rend très bien compte de la réalité, et elle demeure très utilisée, même 100 ans après la mort de trucmuche... La pertinence du quadri-vecteur relativiste est elle-même dépendante d'hypothèses, ce qui n'est pas une raison valable pour empêcher quelqu'un de l'utiliser pour mettre à l'épreuve des théories. La physique comme les autres sciences sont à la recherche de théories toujours toujours plus générales, toujours moins restreintes par les hypothèses qui conditionnent leur pertinence. Quant à "considérer que la position d'un objet est plus "réelle" que sa vitesse", je ne me souviens pas avoir dit ou impliqué cela, mais si jamais c'est le cas je m'en excuse et ça fait partie des innombrables conneries que j'ai pu dire, et ce n'est pas fini, vu mon jeune âge... |
|
casse-croûte 04/06/2007 22:10 |
Pas d'accord |
@21h42: La tautologie consiste à répéter une idée déjà exprimée auparavant: "le danger pour la démocratie" d'une part et "l'inhibition de toute activité démocratique" d'autre part. Il vient que la phrase est banale. Mais je veux bien un exemple de tautologie non-banale. Ne pas être banal en répétant deux fois la même idée dans la même phrase, je ne vois pas. |
|
casse-croûte 04/06/2007 22:14 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
L'exemple de sssh venant appuyer une tautologie, je ne sais pas ce que cela enlève à la banalité de la chose. |
|
plombage 04/06/2007 22:30 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
ho! ? la reine tu ne peux pas faire plus simple la tautologie est une vérité. la banalité aussi mais ordinaire ""une tautologie très acrobatique et très loufoque constitue un énoncé qui n'a rien de banal."" alors ce n'est plus une vérité, c'est une définition de sa vérité mal expliquée. que tu confirmes "Et la plupart des banalités n'ont aucun caractère tautologique." la ou ce n'est pas clair Que l'outil des types logiques soit désavoué par des esprits plus savants et mieux affutés que le mien, ça ne m'empêche nullement de hiérarchiser lesdites vérités définitives en distinguant les énoncés et les méta-énoncés (énoncé sur les énoncés). déja qu'on a du mal a comprendre l'énoncé si en plus, il faut etre tordu au point de lire un énoncé sous jacent, qui peut etre defendrait une contre réalité, on est pas pres de s'en sortir, la il faut attaquer la mystique et la symbolique; certainement pas les math, il me semble retrouver la les points de bases du politiquement correct, énoncé dans l'énoncé c'est comme si tu suivais l'obligation d'un panneau de sens giratoire pour ne faire que tourner sans jamais sortir du rond point. soit tu tombes en panne d'essence, dans le meilleur des cas soit tu es malade..... ça va pour l'abstraction ? bref pas tres clair tout ça surtout en abordant la tautologie! |
|
aupassage 04/06/2007 22:52 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Ca commence avec les question sur la symétrie dans la nature, pourquoi? parce qu'on a l'esprit à voir des symétries partout ou bien parce qu'effectivement, la nature n'est pas une simple vaste bordel. vachement symetrique la nature hein ? http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-gb-angouleme/artscien/ar tscien/images/nautile.jpg http://alexis.m2osw.com/images/m16_1.jpg http://www.in2p3.fr/presentation/thematiques/physique_partic ules/media/cms_grand.jpg |
|
la reine 04/06/2007 23:02 |
j'ai mal aux dents |
Réponse à Plombage : salut. Je veux bien croire que je ne suis pas clair mais je ne comprends rien à ta contrib désolé. Ajoute des guillemets et des tirets car perso j'y arrive pas. Je ne comprend pas ce que veut dire << bref pas tres clair tout ça surtout en abordant la tautologie! >> Cela dit je vais encore m'enliser un peu plus ake ma réponse à Casse-Croute de 22h10. Préparez la bouée les mecs ! |
|
LRDB 04/06/2007 23:03 |
Shh, la tautologie, la banalité |
<< L'exemple de sssh venant appuyer une tautologie, je ne sais pas ce que cela enlève à la banalité de la chose>> Je ne crois pas que l'exemple de Shhh (je suppose qu'il s'agit de la contrib du 25 mai 17h26) était à l'appui de la notion de tautologie. J'y ai lu plutôt un exemple de mécanisme démocratique capable de mettre à mal la démocratie elle-même, càd ce que j'évoquais de façon générale sans donner d'exemple, suite à quoi tu as toi-même demandé un exemple je te cite << Les mécanismes sociaux capables de mettre la démocratie en danger, quels sont-ils "selon toi" ? >> . Il ne s'agit pas de tautologie mais de fonctionnement social récursif (finalement je crois que "récursivité" est ici plus adapté que "réflexivité"). Si j'ai mal lu, je pense qu'elle va me rectifier. ./.. |
|
plombage 04/06/2007 23:14 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
la ou ce n'est pas clair lrdb-""Que l'outil des types logiques soit désavoué par des esprits plus savants et mieux affutés que le mien, ça ne m'empêche nullement de hiérarchiser lesdites vérités définitives en distinguant les énoncés et les méta-énoncés (énoncé sur les énoncés)."" déja qu'on a du mal a comprendre l'énoncé si en plus, il faut etre tordu au point de lire un énoncé sous jacent, qui peut etre defendrait une contre réalité, on est pas pres de s'en sortir, la il faut attaquer la mystique et la symbolique; certainement pas les math, il me semble retrouver la les points de bases du politiquement correct, énoncé dans l'énoncé c'est comme si tu suivais l'obligation d'un panneau de sens giratoire pour ne faire que tourner sans jamais sortir du rond point. soit tu tombes en panne d'essence, dans le meilleur des cas soit tu es malade..... ça va pour l'abstraction ? Je ne comprend pas ce que veut dire << bref pas tres clair tout ça surtout en abordant la tautologie! >> tlf extraction 2. LOG. MOD. ,,Proposition complexe qui reste vraie en vertu de sa forme seule, quelle que soit la valeur de vérité des propositions qui la composent [selon Wittgenstein]`` (LAL. 1968). La tautologie est cette forme dégénérée de la liaison qui demeure vraie quelles que soient les valeurs de vérité des propositions qu'elle combine; la proposition « p ou non p », par exemple, est vraie indépendamment de tout constat, puisqu'elle l'est pour p vraie comme pour p fausse (Encyclop. univ. t. 16 1973, p. 997). |
|
LRDB 04/06/2007 23:21 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
./.. A part ça détrompe-toi CC : la tautologie ne consiste pas à exprimer une idée déjà énoncée auparavant (celà est la répétition), mais à produire un énoncé, dont les différentes parties se valident mutuellement, de façon circulaire. Le résultat, c'est que l'argument produit en est affaibli, sinon annulé. D'abord je précise que la tautologie est utilisée comme ressort comique par Vialatte : "c'est l'été, ainsi dénommé à cause de son ardente chaleur". On peut s'en inspirer pour créer en rafale des tautologies qui n'ont rien de banal (puisque c'est de ça que tu demande des exemples), par exemple "on appelle prisons les maisons où l'on met les prisonnier, et on appelle prisonniers les gens que l'on met en prison" ; ou encore "nous définirons le mardi comme le jour qui suit le lundi, et le lundi comme le jour qui précède le mardi". Ces deux âneries ne sont ni des Lapalissades, ni des évidences, mais des tautologie (loufoques). Quant à la banalité, je répète qu'il s'agit d'un jugement sur l'originalité de l'énoncé. Jugement qui est donc relatif à celui qui le profère. Certes il peut s'agit d'un jugement objectif, si par exemple l'énoncé en question est objectivement jugé comme étant fréquemment proféré et entendu. (Mais que signifie "fréquemment" ? ). ./.. |
|
LRDB 04/06/2007 23:23 |
taupe au logis |
./.. Essayons toutefois : par exemple, expliquer le mouvement d'un mobile par une Force, et définir la Force par le déplacement du mobile. Cela est, pardon de le dire, tautologique. D'ailleurs la notion même de Force est un coup de (hi) force. Cela dit, dans bien des cas on ne parvient pas à s'en passer. Et dans les sciences comme la Physique, ça ne me choque pas car (là je suis d'accord avec toi) ladite tautologie n'empêche pas d'obtenir une description satisfaisante de la réalité. En sciences sociales c'est à la fois plus courant, et aussi nettement plus vicieux : sans trop le savoir, sans en avoir l'air, on mêle la description et l'explication. Alors là des énoncés tautologiques, le sociologisme en fait son beurre. Par exemple le capitalisme exploite les travailleurs, la preuve c'est qu'ils sont exploités par le patron. Les fils de DDFC en sont bourrés de ce genre de scies (c'est ptètre une erreur de prendre cet exemple, j'espère ne pas faire déraper le débat). D'ailleurs c'est bien en sociologie (qui comporte une sacrée aprt de sociologisme)qu'on trouve une foule de tautologies rarement exprimées : les projets de recherche des étudiants en sociologie sont de véritables mines. Les culturalistes ne s'en privent pas. La tautologie (en tant que faille d'une argumentation) est le piège principal qui leur est tendu, chaque fois qu'ils expliquent le comportement individuel par la pression collective et la pression collective par l'adhésion des individus. On ne s'en sort qu'en supposant un émergentisme, or l'émergentisme est à manier avec précautions. Enfin, j'ai un exemple assez épais de pensée tautologique, comme élement permanent et constitutif de ce que décrit Jeanne Favret-Saada dans "Les mots, la mort, les sorts". On y voit des ruraux qui expliquent leurs malheurs répétés par des mauvais sorts, et la présence du sorcier par leurs malheurs répétés. Je signale cet exemple d'abord parce que la lecture est éclairante (malgré les nombreux risques de confusion qu'elle recèle) mais aussi parce que, my old boy Casse-Croute m'ayant demandé un exemple peu banal, je produis celui-la qui est en effet peu banal mais n'en est pas moins parfaitement tautologique. Banalité et Tautologie sont, je le répète, choses distinctes. Je sais que plombage va me plomber mais je m'en fous j'ai un bon dentiste arf' LRDB |
|
plombage 04/06/2007 23:24 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
LRDB 04/06/2007 23:21 ok on se rejoint apres un flou artistique |
|
je suis le dentiste 04/06/2007 23:27 |
de lolotte |
je viens pour la facture sauciale |
|
casse-croûte 05/06/2007 00:38 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Détrompe toi également LRDB, ma définition de la tautologie vient (entre autres) du TLF. Quand j'écris "auparavant", il faut comprendre que cela se passe tout de même dans une seule et même assertion. From TLF : "Tautologie : Procédé rhétorique ou négligence de style consistant à répéter une idée déjà exprimée, soit en termes identiques, soit en termes équivalent." La répétition, au sein d'une même assertion, peut même à la rigueur être inclus dans la définition de la tautologie. Pour le lien, voir en haut du forum "Dictionnaire TLF" et taper tautologie. |
|
casse-croûte 05/06/2007 00:40 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Quant à l'exemple de sssh, il vient appuyer l'assertion de JCUH, que je considère comme tautologique. Et évidemment pas la notion de tautologie en général ... |
|
casse-croûte 05/06/2007 00:45 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Quant à la banalité, à partir du moment où le lien entre deux parties d'une assertion ne sont que répétition (en termes identiques ou équivalents) d'une idée, il s'en suit la banalité. Quant à ton exemple, je ne vois pas de quoi il s'agit, je n'ai pas lu l'ouvrage en question. |
|
LRDB 05/06/2007 01:00 |
fin de partie |
OK je prends bonne note de tes réponses, et puisque nous ne mettons pas le même sens sur les deuxmots banalité et tautologie, je pense que la discussion s'arrêtera la, car je n'ai pas l'intention de réviser mes définitions. Je suis très surpris par celle du TLF, que je n'utilise pas et n'utiliserai pas plus à l'avenir. L'exemple de Shhh, il faudrait qu'elle nous dise ce qu'il vient illustrer selon elle. Je ne suis pas plus disposé à partager ta définition de la banalité, ici ramenée à un lien de répétition. Quant à mon exemple, je peux le reformuler : quand des personnes qui subissent des malheurs à répétition (mort du bétail, accidents, maladies) se croient ensorcelés ; quand ils prouvent le sort par la présence d'un sorcier et prouvent la présence du sorcier par l'ensorcellement dont ils sont victimes. Pas besoin de lire le livre pour voir en quoi chacun des deux éléments (le sort, le sorcier) sert d'appui à l'autre. Mais comme tu n'appelle pas cela de la tautologie, alors il me semble évident que nous ne parlons décidément pas de la même chose ; ca explique d'ailleurs nos autres malentendus (le vide conceptuel de Sarkozy etc etc). LRDB |
|
shhh 05/06/2007 07:05 |
ouala, ouala |
L'exemple que je donnais était bien l'illustration d'un mécanisme démocratique conduisant à la mise à mal de la démocratie elle-même. |
|
shhh 05/06/2007 07:20 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Mais je ne sais pas s'il s'agit bien d'un mécanisme démocratique, ou de l'intrusion d'éléments qui n'auraient rien à voir. Et dans ce cas faudrait savoir si la démocratie est bien la totalité d'un système social, ou seulement encore à l'état embryonnaire. Ou encore quelle est la capacité d'une démocratie à se défendre contre elle-même s'il le faut. Et quand le faut-il. On imagine mal un bateau sans capitaine. Mais quel statut donner au capitaine, et sur quoi fonder son autorité, et doit-elle être provisoire ou assurée. Et aussi quelle est l'étendue de son autorité. Enfin bref, toutes questions qui ne me semblent pas vraiment élucidées. |
|
Frédér 05/06/2007 11:13 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Je suis aussi très surpris de la définission "commune" de "Tautologie", je m'apprêtais à appuyer LRDB (qui n'a pas vraiment besoin de béquille d'ailleurs!), mais apparemment le sens véhiculé par ce terme dans le langage ordinaire diffère très sensiblement de celui qu'il prend en logique. Je ne sais pas qui possède l'antériorité du sens, si la logique à pris un mot au langage pour en formaliser l'usage dans un cadre strict, ou si la langue de tous les jours s'est approprié un terme qu'elle a déformé ou mal compris avec le temps (ça c'est vu...). Mais "Tautologie" tel que je l'ai toujours compris, usé et que l'on m'a enseigné désigne une proposition toujours vraie, quelle que soit les valeurs des termes sur lesquelles elle porte (ses variables sont toutes muettes). Pour casse-croute (21:46), ca ne te visait pas du tout, le passage sur vitesse/position/accélération! Ca concernait l'exemple de LR sur l'extension de la théorie des types logique à d'autres domaines. @aupassage 22:52 : quel est le sens de ton post? Je ne pensais pas seulement aux symétries visibles. Mais aux conservations de grandeurs, à l'organisation, à la simplicité de certaines règles, à la predictibilité (bien comprise) de nombre de phénomènes, bref, à ce qu'il y a dans le monde. |
|
Frédér 05/06/2007 11:16 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
...à ce qu'il y a dans le monde d'intelligible, j'avais supprimé la fin |
|
shhh 05/06/2007 12:11 |
pareil, mais toujours différent |
Faites votre choix: # On nomme tautologie une phrase ainsi tournée que sa formulation ne peut être que vraie par construction. fr.wikipedia.org/wiki/Tautologie # Répétition d'une même idée en termes différents. Négligence de style consistant à présenter comme des idées différentes ce qui en réalité, n'est que la même idée sous plusieurs formes. maxitations.free.fr/_Lexique2.htm # Vice de formulation consistant à répéter dans une définition l'information déjà fournie par le terme désignant le concept à définir. www.bureaudelatraduction.gc.ca/pwgsc_internet/fr/publications/gratuit_fr ee/man_termino/glossaire_f.htm # Répétition d'une même idée en termes différents dans certaines formules. Proposition vraie quelle que soit la valeur de vérité de ses composants hylst.joueb.com/news/247.shtml # formule logique qui est toujours vraie quelle que soit l'interprétation de ses propositions élémentaires. Une antilogie est une formule qui est toujours fausse, dans toute interprétation. wims.auto.u-psud.fr/wims/wims.cgi |
|
casse-croûte 05/06/2007 15:59 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Eh ben je ne suis pas sûr que la définition TLF soit si différente de la définition logique. Selon le TLF, la tautologie comprend deux parties, deux idées, qui sont les mêmes mais formulées différemment, et reliées par un lien logique qui sous-entend un raisonnement. La tautologie est donc toujours vraie (ce sont les mêmes idées), mais ne contient pas de raisonnement. Complètement autre chose, sur la symétrie, elle est si courante dans la nature en vertu du principe assez universel (vérité définitive ? [smileyClinDOeil]) selon lequel tout système cherche à minimiser son énergie totale (enfin son énergie libre plus précisément) et la symétrie, la cristallinité est celui qui le permet le mieux dans bien des cas (mais pas tous). |
|
casse-croûte 05/06/2007 16:15 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Quant au "vide conceptuel", je ne suis pas revenu en arrière, mais il me faut du temps pour formuler tout ça de façon un peu rigoureuse et référencée. Et j'en manque, de temps. En tout cas, je ne pense pas que notre malentendu repose sur des définitions, car celle de la tautologie comme celle du concept sont suffisamment claires. Les définitions sont parfois surprenantes car elles remettent en question celles que l'on a en tête. Mais c'est tout de même une position fragile que de refuser ces définitions... |
|
shhh 05/06/2007 16:47 |
TLF |
Le TLF donne toutes les différentes définitions pour tautologie, y compris celle de lrdb, en précisant bien le domaine(logique, log.mod etc...). Il a raison, dans le contexte de la discussion, c'était bien la tautologie en logique qu'il fallait considérer. En ce qui me concerne, je salue son effort de précision des termes utilisés. Et franchement, le vide conceptuel, je ne vois pas ce que c'est. |
|
casse-croûte 05/06/2007 17:13 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Encore une fois, la définition du TLF dans le domaine de la logique formelle reprend la notion de répétion d'idée, et va jusqu'à inclure la répétition formelle pure et simple : "Proposition identique, dont le sujet et le prédicat sont un seul même concept (exprimé ou non par un même mot)". La tautologie, même en logique, reste attachée à cette notion. |
|
LRDB 05/06/2007 17:16 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Les deux dernières phrases sont performatives et manipulatoires. Elles tentent de créer la réalité que tu aimerais voir exister. Car les définitions en question ne sont pas seulement celles que j'ai en tête : elles sont dans des dictionnaires de référence. Notamment le Gradus, dictionnaire de stylistique mais porté sur les dimensions argumentatives, cite en premier la définition suivante, issue du Robert : << Tautologie : Vice logique consistant à présenter comme ayant un sens une proposition dont le prédicat ne dit rien de plus que le thème >>. Il s'agit bien de vice logique. Nous ne parlons pas ici de style, en tous cas pas moi. Si je commence à parler du style de mon interlocuteur, je quitte la discussion sur le fond, et c'est hors du sujet, de mon point de vue. Selon moi la définition qui vient en premier dans le TLF, càd celle que tu as choisie, est au contraire la plus fragile pour le débat qui nous occupe : c'est une définition stylistique, or notre discussion n'est pas littéraire. C'est au contraire la seconde définition du TLF qui me semble la plus pertinente. Tu vois par là qu'il ne suffit pas de qualifier de "fragile" la position de ton interlocuteur, pour qu'lele le soit effectivement. C'est un peu comme le "vide conceptuel" qui, s'il n'est pas un vide mais une carence, et si on n'a toujours pas de définition du conceptuel après des semaines de débat : c'est fragile. Pour le moins. LRDB |
|
casse-croûte 05/06/2007 17:22 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
A propos du vide conceptuel d'un programme politique, je ne vois pas ce qui vous surprend, j'ai du mal à croire que vous n'ayez encore jamais entendu de critique de ce que l'on appelle la Realpolitik, par exemple. Mais il va alors falloir refaire un tour de définitions sur le concept, l'abstraction, la Realpolitik (terme dont le sens a évolué), la vision politique; il va prouver et prouver encore qu'il ne s'agit pas d'une simple nostalgie envers les idéologies, le vote captif... Alors il en faut du temps et de la patience pour parler de tout ça. |
|
LRDB 05/06/2007 17:23 |
addendeume |
@casse-croute Ah sorry, je répondais au Post de 16h15 sans avoir vu les deux derniers de Shhh (nous sommes en l'occurrence sur la même longueur d'ondes) et ta réponse de 17h13. Ta façon d'utilser le mot "formelle" ramène à la forme, or dans "logique formelle", le mot qui commande le registre, celui qui a le poids principal, c'est "logique" et non formelle". J'ajouterai donc que la tautologie, de façon générale, en matière d'argumentation, se définit pour l'un par la répétition, et pour l'autre par l'incomplétude. La répétition c'est un plus, et ca peut être joli (ou drole, chez Vialatte), ou pénible (par exemple quand je ne cesse de me répéter, comme ion le le fait remarquer). Inversement, l'incomplétude c'est un moins, un manque. Je ne sais plus comment le dire. La tautologie est de mon point de vue une carence, un "moins", et non un "plus", qu'il soit ornementet accumulation. LRDB |
|
casse-croûte 05/06/2007 17:29 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
J'ai toujours parlé de lien logique dans la définition de tautologie, donc je ne vois pas en quoi cette définition contredit ce que j'ai déjà écrit. La définition rhétorique ou stylistique désigne l'usage qui peut être fait de ce vice logique. Les définitions logiques ne sont que les résultats de l'analyse du mécanisme rhétorique. Il n'y a pas du tout contradiction entre elles. |
|
LRDB 05/06/2007 17:51 |
revenons à notre sujet |
Tout ça sent le dialogue de sourds. Il ne suffit pas qu'il n'y ait pas de contradiction entre les deux définitions, encore faudrait-il que l'ensemble soit cohérent. Or l'accusation de tautologie adressée à JCUH n'a pas le même sens selon qu'elle est stylistique (ce qui est sans intérêt de mon point de vue) ou selon qu'elle appuie le diagnostic de vice logique (diagnostic erroné, de mon point de vue, et là est l'origine de toute cette branche du débat). Donc non seulement tu te contredis, mais tu ne le sais pas. Ca explique le dialogue de sourds. |
|
casse-croûte 05/06/2007 17:55 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Mort de rire Je me contredis et je suis à l'origine du dialogue de sourds De ton côté, aucune contradiction, aucune erreur ... Hors forum, j'éspère que tu es plus apte à la lucidité et à la remise en question. |
|
LRDB 05/06/2007 18:05 |
réponse à ci-dessus |
Inutile de dériver sur l'attaque personnelle. Ca ne fait que signer ta déconfiture. De mon côté j'ai au contraire montré comment je faisais machine arrière quand nécessaire : notament j' abandonne la notion de type logique. J'aimerais que tu fasse preuve de la même souplesse d'esprit. |
|
LRdB 05/06/2007 18:05 |
concept, puisque tu n'as pas le temps |
Par ailleurs on voit qu'il est périlleux de produire des définitions, donc au lieu d'en bricoler une sur le pouce comme j'avais fait avec Tautologie, et puisque tu n'as pas le temps d'ouvrir ce qu'on imagine naïvement être tes livres de chevet (dictionnaires de philo), je recopie celles-ci, tirées d'un ouvrage destiné aux élèvres de terminales et classes préparatoires (Dictionnaire de Philosophie - Jacqueline Russ - Bordas 1991) : Concept : a) Représentation générale et abstraite possédant une extension (ensemble des objets que cette représentation peur désigner) et une compréhension (ensemble des caractères constituant la définition de cette représentation). b) Hegel : totalité des déterminations rassemblées en une seule unité c) Bergson : idées abstraites ou générales ou simples d) Kant (concept pur) : catégorie a priori de l'entendement ./... |
|
lrdb 05/06/2007 18:07 |
vide conceptuel |
./.. Je reviens à ce qui est le sujet originel de ce fil : le "vide conceptuel" de Sarkozy : a) tu n'as toujours pas justifié l'expression de '"vide conceptuel" que tu utilises pour désigner une ignorance localisée du candidat (une carence dans un secteur de la connaissance) b) tu ne justifie pas comment tu passe de cette carence ponctuelle au diagnostic de "vide conceptuel", c) ni comment tu passes ensuite à celui de l'électeur (bravo pour ce mépris des masses) d) et encore moins le dernier saut : en quoi cela devrait invalider la candidature, ou dissuader l'électeur. C'est le contraire qui est vrai : dans le programme de Sarkozy, il y a à l'évidence des idées et une doctrine sociale, le tout assis sur des concepts. Si tu penses que ce candidat est dangereux (ce que tu dénies après coup mais que tu écris en toutes lettres), idée qui me semble éminemment recevable, alors au lieu d'envoyer un verdict de vide conceptuel, ce qu'il conviendait de faire, c'est le contraire : étudier les bases conceptuelles de la doctrine (ce que Lionel tente maladroitement de faire dans d'autres fils) afin de discerner en quoi les réformes dont ce candidat est porteur sont dangereuses ou prometteuses. C'est cela que tu devrais faire. Et c'est ce que tu te refuses à faire depuis le début de la discussion, préférant te réfugier derrière un fantasme de désaccord idéologique. Avec de tels "philosophes" dans ses rangs, je comprends pourquoi la gauche coule, et comme je suis très attaché à l'équilibre entre pouvoir et contre-pouvoirs, cela renforce mon inquiétude. D'où ma relative hargne, parfois ... LRDB |
|
casse-croûte 05/06/2007 18:40 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Ah ça y est je fais partie de la gauche. |
|
lrdb 05/06/2007 19:30 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
J'ai écris ça pour te faire plaisir huh |
|
Clampin 05/06/2007 20:07 |
Abstractions inactuelles |
J'apporte quelques commentaires en passant. La discussion ayant évolué sur le forum, j'espère qu'ils ne seront pas trop décalés. Sur le terme de /niveau d'abstraction/ : si je pense comme LRDB qu'il est intéressant, c'est parce qu'il est somme toute assez simple, éclairant; mais c'est peut-être aussi un défaut; personnellement j'ai dû le faire mien à partir des propos d'un ami commun, qui devait lui-même se référer à Korzybski. Mais ce qui m'importe, c'est ce qu'on peut faire de la notion, et en quoi elle diffère de celle, plus déterminée formellement, qu'emploie Russel. J'y reviens par la suite, sous le contrôle de Frédér, s'il le veut bien, puisqu'il paraît plus à jour que moi en logique. Par ailleurs, envisager qu'on dise, comme l'a fait Dom : « j'ai faim », - mieux : se contenter de le penser, avec des mots implicites, tout proche de la sensation, ça me paraît être un très bon exemple qui permettrait de concevoir un type ou un niveau d'ordre minimal, une sorte d'absolu qui récuserait le relativisme que j'ai essayé d'illustrer (sans pour autant viser à un /réalisme/ philosophique). S'agit-il pourtant d'une proposition formelle ? Je ne suis pas tellement d'avis de l'admettre, en raison de la présence du pronom /je/ et, indépendamment de mécanismes spécifiques à la faim, d'une sensation première, non verbale. Mais il est vrai qu'on peut toujours prendre la posture de l'observateur, pour qui, hormis lui, il n'y a plus que des sujets à la troisième personne. Si le sujet A dit : « j'ai faim », on transcrira /A exprime sa faim/ et alors à un niveau supérieur (mais en quel sens ?) on aura le fait que A pense à de la nourriture, puis qu'il pense à un moyen de s'en procurer, etc. Tout cela est malgré tout problématique, si on envisage, pour caractériser un ordre entre des concepts, une simple succession de propositions, qu'elles soient liées de façon causale (pour avoir ceci, il me faut cela), logique (telle proposition implique telle autre), ou même narrative (je pense à ceci, ce qui me fait penser à cela), ou alors selon un ordre entre des structures matérielles, comme de contenu à contenant (mon bureau est constitutif de mon appartement, lui-même du bâtiment, de la ville, etc.) En logique il peut bien y avoir un niveau minimal mais pas un niveau absolu : il n'y a rien d'extérieur au formalisme, comme la sensation, première source pour l'homme de conceptualisation. On peut définir un niveau zéro par convention, ou peut-être par défaut de propriétés, à partir d'un certain contexte : logique élémentaire ne contenant que des variables propositionnelles, où la vérité se réduit à la tautologie (notion qui a pourtant un intérêt pour reprendre un autre aspect de la discussion), ou alors, en théorie des ensembles, considération des seuls ensembles dont on peut fournir une définition non réflexive (mais ici tout sera au même niveau, ensembles finis comme infinis, informes comme structurés). Sans contester l'utilité de ces hiérarchies, liées aux limitations du langage, qu'on définit en mathématique (ordre des théories logiques, ensembles et classes en théorie des ensembles, notamment), il faut reconnaître qu'elles correspondent typiquement à des domaines d'étude infinis, ce qui n'est pas forcément le cas lorsqu'on essaie pratiquement de déterminer des niveaux dans notre discours. Il y a des strates plus fines, qui correspondent pourtant à une logique rigoureuse dans la structuration de la pensée, à la façon des structures algébriques, ou des types de données informatiques. Parfois on peut penser qu'il s'agit là de niveaux d'abstraction différent, parfois non. Pourquoi y a-t-il un doute ? Peut-être parce que seul le principe des types logiques - la prise en compte d'un méta-discours - définit clairement un ordre : discours simple, méta-discours, méta-méta-discours, etc. Du côté de la structuration, il semble qu'on puisse tourner en rond (l'antériorité de la poule ou de l'oeuf, les définitions mutuelles du dictionnaire, la vitesse et l'accélération, la double négation, etc.) ou compliquer inutilement (la langue de bois dont un texte entier pourrait être réduit à rien du tout, pour certains la poésie s'il s'agit juste d'être efficace, pour d'autres la langue même s'il s'agit de tout réduire aux désirs, notamment à ceux du plus fort). |
|
dom 05/06/2007 21:30 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
"Par ailleurs, envisager qu'on dise, comme l'a fait Dom : « j'ai faim », - mieux : se contenter de le penser, avec des mots implicites, tout proche de la sensation, ça me paraît être un très bon exemple qui permettrait de concevoir un type ou un niveau d'ordre minimal, une sorte d'absolu qui récuserait le relativisme que j'ai essayé d'illustrer (sans pour autant viser à un /réalisme/ philosophique)." je te remercie de m'avoir compris, c'est vrai que c'est minimaliste, mais avant de faire compliqué il faut établir les bases. "j'ai" me place au centre de la situation, mais il peut facilement etre remplacé pars "nous", et etre associé a un collectif, qui trouvera la solution pour palier a ce besoin. nous avons faim est donc un passage obligé, car faim tout seul, ne signifie qu'un état qui doit forcement s'appliquer a quelque chose. cette proposition "faim" n'est pas mise au hasard car elle fait appel a une base vitale sans laquelle tout devellopement ou raisonement ne peut suivre. par effet inverse, peut on remonter une proposition, dite de tautologie,jusqu'a la racine de l'idée primaire de type "faim" ( peu importe l'idée exprimée)? . tlf extraction ""La tautologie est cette forme dégénérée de la liaison qui demeure vraie quelles que soient les valeurs de vérité des propositions qu'elle combine"" --------------------------------------------------- bonus, je ne sais pas ou le caser:)))! -y a t il une constante variable du language, en fontion des discours simple, méta-discours, méta-méta-discours, etc ? bonus 2, la tautologie est elle l'expression du politiquement correct ?ou ce qui fait dériver sur le politiquement correct. |
|
casse-croûte 06/06/2007 00:31 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Ca me fait très plaisir (arf) |
|
Frédér 06/06/2007 10:59 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Personne de devrait écrire sous mon contrôle, Clampin :)En tout cas, je pense qu'on ne doit pas assimiler la tautologie au smple procédé de répétition. La tautologie, en logique booléenne (par exemple) est une fonction à n paramètre booléens, qui renvoie toujours "vrai", donc quelles que soient les valeur desdits paramètres. Cela est une conséquence de la structure de cette fonction, ie de la celle de la proposition en logique propositionnelle. Les possibilités de construire une proposition toujours vraie ne s'épuisent pas dans le simple procédé de répétition, c'est-à-dire d'affirmer, simplement une identité, A=A, toujours vraie - il est vrai;) On peut aussi construire une tautologie grâce au principe du tiers exclus. Un exemple : "s'il pleut, alors je serai vivant ou mort demain". La valeur de vérité de cette phrase, pour ridicule qu'elle soit, sera toujours vrai. Ici, c'est un P =>(Q ou non-Q), mais on peut bâtir d'autres modèles un peu plus sophistiqués, comme "((P => Q) et non-P) ou exclusif P". Comme le ou est inclusif en logique, ca peut se traduire par : "Soit la pluie implique ma mort et il ne pleut pas, soit il pleut." c'est tordu, mais tautologique. |
|
Frédér 06/06/2007 11:04 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
euh, le "Comme le ou est inclusif en logique" est à ne pas lire, ma phrase ne veut plus rien dire avec... |
|
Frédér 06/06/2007 12:50 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Quoi qu'il en soit, nombre de contributions (Dom, Clampin, LRDB, Casse-crôute, shhh) sont très intéressantes et à lire deux fois, le rebond initié par LRDB sur l'analyse du discours a vraiment pimenté le débat et suscité une finesse et une diversité d'analyse qui rendent le forum bien agréable. Enfin trève de miel, je ne digère pas l'assimilation de "le danger pour la démocratie réside dans l'inhibition de toute activité démocratique" à une tautologie. C'en serait une si on avait "démocratie" = "activité démocratique", et encore. Mais, quoi qu'il y ait un rapport entre les deux, il n'est pas celui de l'identité. Pour établir le rapport, on doit bel et bien en passer par la fouille du sens de ces termes, sens finement modulé par le contexte de la phrase et du vocabulaire français. Et l'analyse purement syntaxique ne fournira pas de réponse : les activités musculaires ne sont pas exactement au muscle ce que les activités démocratiques sont à la démocratie. Il peut y avoir activité démocratique en dehors d'une démocratie. On pourrait aussi concevoir qu'il y ait une démocratie, dans laquelle à un moment donné, les représentants du peuple y musèlent les activités démocratiques que l'état de démocratie permet normalement, ou bien les gens du peuple se mettent à ne plus aller voter et les journaux à ne plus informer du tout, et que cela ne débouche pas sur un changement du mode de délégation du pouvoir dans ledit pays, qu'il reste une démocratie. Même si cela semble effectivement génant, il vaut aller voir du côté du sens des termes et de leurs rapports, ici non triviaux, et non de la structure de la phrase, pour décider si elle est vraie ou non. Encore une fois, on peut construire des propositions de la forme "le danger pour x réside dans l'inhibition de toute activité x-ique" fausse ou non trivialement vraie. |
|
casse-croûte 06/06/2007 15:25 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Utiliser une définition de la tautologie propre à la logique pure se heurte aux mêmes limites que l'extension des mathématiques au langage. A 12h50, on en arrive à étudier les cas "démocratie" = "activité démocratique" en examinant si les deux termes se recouvrent, ou si l'un peut exister à l'extérieur de l'autre. Cette analyse s'inscrit dans une volonté de modéliser le langage comme un ensemble de mots et d'opérateurs, intéressante mais sans doute trop simple pour rendre compte de la complexité du langage. Cette complexité est notamment due au fait que les mots renvoient à des concepts et les phrases s'inscrivent dans un contexte. Wittgenstein, l'auteur de la définition de la tautologie qui vous intéresse tant, est me semble-t-il revenu lui aussi sur l'idée que des modèles de logique pure pouvaient modéliser le langage. Par exemple, considérer la démocratie comme un simple système de délégation de pouvoir revient à alléger le concept de démocratie de la nécessité d'une activité démocratique. Au contraire, la démocratie n'est pas séparable de l'activité démocratique, sinon elle n'a de démocratie que le nom. Cet exemple est d'ailleurs intéressant car il a été illustré récemment par tous ceux qui voyaient dans les manifestations un refus et une remise en question du résultat du scrutin présidentiel. Ceci revient à limiter la définition de l'activité démocratique au vote. |
|
Frédér 06/06/2007 18:33 |
réponse à 15:25 |
Salut, je vais utiliser le mode citation/réponse en essayant de ne pas trop démembrer ce que tu dis pour autant. "Utiliser une définition de la tautologie propre à la logique pure se heurte aux mêmes limites que l'extension des mathématiques au langage." : Je pensais que tu considérais que les définitions stylistiques et logiques étaient finalement peu différentes, ce dont j'étais plus ou moins convaincu. "[...]"démocratie" = "activité démocratique" [...] Cette analyse s'inscrit dans une volonté de modéliser le langage comme un ensemble de mots et d'opérateurs, intéressante mais sans doute trop simple pour rendre compte de la complexité du langage" : Non, ça n'est pas ma volonté. Je dis une chose semblable à toi justement, concernant la complexité inhérente au langage commun, et justement en l'appliquant au cas qui nous occupe - mais pas parce que les mots renvoient à des concepts (à quel concept renvoie "concept"? ;))... personnellement, je vois plus les mots comme des noeuds dans un réseau de significaton, dont, pour certains, une partie des voisins sont des "percepts", pour rester dans le même type de vocabulaire. Wittgenstein parlait des nodosités du langage et de l'esprit, dans ce que j'en ai lu. Je n'ai vraiment bouquiné que ses Remarques Philosophiques, donc le 2eme Wittgenstein. Je ne connais son tractatus qu'à travers ce qu'il en dit lui-même - et les critiques violentes, sans doute trop, de Popper - "Wittgenstein, l'auteur de la définition de la tautologie qui vous intéresse tant, est me semble-t-il revenu lui aussi sur l'idée que des modèles de logique pure pouvaient modéliser le langage" : Mais la notion désignée par le mot "tautologie" existait avant Wittgenstein. On a déjà le symbole qui sert à l'exprimer dans le langage de Frege, et je pense que c'etait une notion assimilée depuis longtemps. Quoi qu'il en soit, c'est vraiment devenu le sens commun de "tautologie" en logique, et c'est présenté ainsi dès les premiers cours. Sur le reste, la critique de wittgenstein du logicisme, et aussi des vues des néo-positivistes sur le sens et le langage, c'est vrai. Pour la suite, qui est la pierre de touche de ce dont on discute, je suis à peu près d'accord. Mais "démocratie" et "activités démocratiques", quoi qu'elles aient un lien de sens entre elles, n'en sont pas moins des notions non synonymes, ni même paronymes. Elles sont subordonnées par un lien subtil de permission/facilitation dans un sens : un état de démocratie autorise, ou en tout cas facilite les activités démocratiques telles que l'usage de la liberté d'expression, alternance du pouvoir, désignation des gouvernant par élection, etc. En retour, les activités démocratiques sont plus ou moins ce par quoi on peut qualifier, dire d'un état qu'il est démocratique. Mais certaines de ces activités peuvent exister en dehors d'un état de démocratie (je me répète, dsl). Et on peut très bien avoir une phase temporelle * temps 1: Etat de démocratie présent, activités démocratiques pratiquées; * temps 2: Etat de démocratie présent, activités démocratiques en régression, pratique de ces activités en déperdition; * temps 3: Etat de démocratie renversé par un évènement survenu à la suite des conditions affectées de façon non trivialement analysables, par la perte de l'usage des activités démocratiques. Le rapport entre démocratie et "activités démocratique" est un peu le même que celui entre "prison" et "prisonniers". La prison peut continuer d'exister en dehors des prisonniers. Si le nombre de prisonniers diminue jusqu'à atteindre 0, cela va peut-être finir pas inciter à supprimer les prisons, mais ce n'est pas tautologique d'affirmer cela. De même, la peine de mort en France, quoi que le nombre de condamnés ait fini par être vraiment faible, a attendu 1981 pour être abolie. Si en tout cas, la définition de la démocratie est l'état dans lequel on n'inhibe aucune activité démocratique, alors on avait bien tautologie. Je ne crois pas que ce soit le cas. C'est en tout cas tout à fait discutable, et valait plus à son auteur qu'un renvoi sans explication pour cause de phrase dénuée de sens. |
|
dom 06/06/2007 20:41 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
probleme, le mot démocratie est trop vague et est lui même tautologique par la contraction des idées qui on formé le mot. passer de faim a démocratie dans la construction mathématique devient impossible, démocratie étant une variable du fait que les estomacs sont remplis. la complexité devellopée par Fred( salut au passage:-)))!)en est l'illustration -------------------------------------------------------- Frédér 06/06/2007 10:59 Les possibilités de construire une proposition toujours vraie ne s'épuisent pas dans le simple procédé de répétition, c'est-à-dire d'affirmer, simplement une identité, A=A, toujours vraie - il est vrai;) La tautologie est cette forme dégénérée de la liaison qui demeure vraie quelles que soient les valeurs de vérité des propositions qu'elle combine; la proposition « p ou non p », par exemple, est vraie indépendamment de tout constat, puisqu'elle l'est pour p vraie comme pour p fausse (Encyclop. univ. t. 16 1973, p. 997). exemple= dictature démocratique 2 vraies tout est faux! a+ pour ton dernier mail j'attend d'autres commentaires, ceci dit tres interressant! a+tous |
|
Frédér 07/06/2007 11:27 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Salut Dom, ca me fait assez bizarre de te parler alors que depuis plus d'un an, je te lis silencieusement - ainsi que les autres, les giffles élégantes de LRDB et sa verve dansante ou bourrue me font toujours rire admirativement. Avec clampin, vous êtes partis sur un thème qui peut convoquer au bas mot 2000 ans de philosophie. Je n'ai pas compris ta question "y a t il une constante variable du language, en fontion des discours simple, méta-discours, méta-méta-discours, etc " (non pas que l'idée d'une variable constante me choque, mais...;)) Est-ce que tu formes l'idée que le sens de démocratie dérive, par niveaux interposés nombreux et complexes, de celui de "faim" ou d'autres sens premiers. Peut-être, oui, n'est-ce pas par hasard que le contenu d'un mot est appelé "sens". C'est en tout cas une vue partagée à la fois, avec des différences subtiles, par berkeley, hume, et nos amis du cercle de Vienne. J'ai plusieurs réserves là-dessus: * S'il est indiscutable que les sense data, comme les nomme Carnap, ne se discutent pas, il n'y a pas qu'elles : les données de la raison, les "catégories de l'entendement" non plus. Que la logique formelle, l'arithmétique, ou les classes naturelles soient les produits de notre tournure d'esprit commune, ou la découvertes d'élément d'un noumène pré-existant, elles sont aussi indécrottablement liées à nous - Une exception à ce cela est tout de même le rejet par Brouwer du tiers exclus, avec sa logique intuitionniste -. Bref, cela aussi, nos processus de pensées, existe de façon primaire, et il y a au moins un contenu dans une tautologie, c'est la vérité de la preuve que la formule est tautologique. Donc, les mots peuvent aussi, je pense, dériver se rapporter à nos catégorie de pensée, je ne pense pas que le sens de, mettons, "quasar" ou "vecteur d'état" se rapporte de proche en proche à nos données sensorielles. * Une autre réserve est la suivante : si je ne t'ai pas compris de travers, toi et Clampin raisonnez implicitement avec l'idée que la relation "se rapporte à", d'un mot à un autre mot plus proche des "sens", est transitive. C'est à dire que si A -> B, et B -> C, alors A -> C. Et que du coup, on peut remonter récursivement jusqu'au sens, l'échelle est fournie (pour descendre plutôt que monter:) Cela non plus n'est pas évident : je crois que le mot, une fois formée, agit comme parfois comme entité de base vis-à-vis des autres mots qui s'y rapportent. Il y a un peu de la pensée juive derrière ce que je dis, le mot crée la chose. D'une part, une fois le mot formé, il possède une couleur, une sonorité et une graphie. Il est le puits de jeux de mots et de consonnances, il fait indirectement penser à d'autres mots, n'est pas que le représentant du sens de ce qu'il désigne. Il devient aussi la base d'habitudes de penser, on l'emploie directement, en réflechissant, à la place de ce qu'il désigne, c'est un paquet qu'on n'ouvre pas systématiquement, ce serait beaucoup trop coûteux. Et en cela, il n'existe jamais deux synonymes exacts. Donc je crois que des mots peuvent devenir des données immédiates, au même titre que les données des sens, qu'il pointe lui-même sur ce qui est devenu un sens, un signifié immédiat. * Enfin, j'ai oublié ce par quoi je voulais terminer:) pas grave, on verra bien comment ca ricoche. A+ |
|
Frédér 07/06/2007 11:34 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Désolé pour les fautes, les pluriels qui deviennent des singuliers etc., j'écris au fil de l'eau et je ne me relis qu'après avoir posté |
|
dom 07/06/2007 20:02 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
salut Fred, arf! un an de lecture,ben dis donc, et sans intervenir quelle patience! ""Est-ce que tu formes l'idée que le sens de démocratie dérive, par niveaux interposés nombreux et complexes, de celui de "faim" ou d'autres sens premiers. Peut-être, oui, n'est-ce pas par hasard que le contenu d'un mot est appelé "sens". C'est en tout cas une vue partagée à la fois, avec des différences subtiles"" on avance un peu vite, mais et avant de parler de constante, je vais te reformuler la question, quelle est la mecanique du language ? si on sait que "faim" correspond a un besoin physique,qui non comblé induit la mort. démocratie correspond aussi a un besoin face a une "menace". entre ces deux exemples ???? ont permis de construire des idées plus complexes. les 4 points d'interrogations sont ce qui me manque pour finir mon affirmation. entre autre démocratie defini un systeme complexe de fonctionement synthtisé en un mot, en ce sens il est peut etre une formule mathématique acomplie, tout comme "dictature", la definition des objets et des sens est bien plus precise, quoique,definir un outil ancien est facile, "pelle" "rateau" "sarclette" etc..La définition des outils modernes ont comme parrallele leurs complexités, a savoir si on demande d'expliquer "un rateau" avec precisionil suffira d'une page de donnése techniques, mais si tu demandes d'expliquer un ordinateur ou une automobile il te faudra l'équivalent d'une encyclopedie, avec un point commun, ils ont été devellopé par les mathématiques apliquées et par extention une communication mathémathique. Alors, "démocratie" a été devellopé par une construction, la quelle, Lycurge? vu le nombre d'esclaves cela n'a pas grand chose a voir avec nos concepts modernes pour aboutir a ceci http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution 2.htm Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. Titre I - De la Souveraineté Art. 2. - La langue de la République est le français L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est la Marseillaise. La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité. il n'y a rien a dire, les maths qui ont composé ce texte sont précis et en ce sens je refute ton 4 eme paragraphe car la faim existait avant Dieu et l'ecriture, je refuse d'entrer dans les paraboles religieuses, d'autant que tu ne prends pas en compte les homonymes. rien que le 4 eme paragraphe lol, pas de prise de tete sur la religion! arf j'ai pas terminé, pas relu, mais faut que j'y vais! ça urge! @+ |
|
Je cherche un homme 21/06/2007 17:57 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Me voici de retour pour quelques jours, j'ai lu avec beaucoup d'interet de de plaisir toutes les interventions. J'ai l'impression que je dois m'expliquer un peu sur les termes que j'ai employé. J'ai utilisé le terme d'inhibition pour évoquer l'idée de perte d'initiative, d'action ou de réaction, et a un autre niveau la part d'émotionnel responsable de cette perte, a savoir dans le débat en question : la peur. J'ai envisagé le terme d'inhibition dans un sens psychologique, pour dire que le danger pour la démocratie était d'une part la perte d'initiative, d'action ou de réaction démocratique, mais aussi la peur qui est soit cause directe de cette perte soit cause de maintient de cette perte. Dans des pays « non démocratique » il y a des actions démocratiques comme acte d'opposition, et c'est un plus pour la démocratie. Dans des pays démocratiques on eprouve moins le besoin de s'affirmer aux travers d'activités pour dire et faire valoir ses droits, En définitive comment se mesure l'activité démocratique? L'acte démocratique le plus visible est le vote, parce qu'il est le plus institutionalisé, pour autant est-il vraiment representatif d'une activité démocratique? * Dans des pays totalitaires on peut constater des taux de participation jusqu'à 100%, dans ces pays le vote est-il un acte démocratique? * En france, avant les elections présidentielles de 2002, où l'on a pensé la démocratie en danger à cause de la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour, le taux de participation était en baisse constante depuis les années 80. Dans ce cas la forte mobilisation aux urnes a été considéré comme un acte démocratique, car motivé pour affirmer des valeurs républicaines. Est ce à dire que voter est un acte démocratique mais seulement dans des pays démocratiques? Pendant cette période des années 80 jusqu'aux éléctions de 2002 la baisse du taux de participation aux urnes n'exprimait-il pas surtout un désintérêt pour la démocratie représentative, qu'en était-il/ qu'en est-il des intiatives de démocratie participative et/ou consultative? La question relatives aux types logiques je l'aurais plutot appliquée à la notion du changement, et de l'impermanence des choses, selon l'echange d'infomations d'un systeme à un autre, et qui fait de nous : *soit des pions dans un jeu dont a pas la maitrise et que l'on jouera jusqu'à l'absurde [ le niveau 1] *soit des joueurs libres, capables d'adapter et de changer ces règles lorsqu'elles ne sont plus pertinentes [ le niveau 2] que l'on pourra nommer par rapport au niveau 1, niveau supérieur Mais à la reflexion on peut considerer , par exemple : La démocratie representative d'un niveau 1 La democratie participative d'un niveau 2 Bien à vous. |
|
dom 21/06/2007 23:29 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
que veux tu avoir comme initiative face a la TVA sociale, la peur? certainement pas, le désinteret ça c'est sur, la solution c'est le plein emploi, et on te raconte que c'est les taxes qui vont solutionner les problemes, on brode sur un ministere de l'écologie, mais ça on s'en fout ça ne rapporte rien dans l'immediat, finalement travailler plus gagner plus et payer plus, alors representative ou participative la démocratie n'apporte rien, même pas l'espoir puisque c'est la taxe qu'on agite. mais encore la démocratie consultative se traduira par une sanction contre l'équipe en place peu importe le projet, il s'agira de voter contre. des pions cela me parait assez juste. @+ |
|
Je cherche un homme 22/06/2007 11:10 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Bonjour Dom, Tout d'abord si l'on est dans un contexte consultatif nous ne sommes normalement pas dans un contexte ou il s'agit de délibérer, tu peux toujours objecter que nous pouvons être consultés pour la forme, par pure mondanité, mais que notre avis compte pas vraiment. Il me semble cependant que des associations se sont créees pour faire entendre leurs voix et faire valoir leurs idees. Par exemple cette association "DDFC" participe au fonctionnement de la démocratie, non seulement la liberté de penser, de s'exprimer mais de faire valoir un certain mode de pensée et d'expression en tout cas une volonté de garder une diversité de pensée sur le fond et la forme. Les pétitions et le procés sont des actions qu'elle a mis en oeuvre pour dire son existence socialement et faire peser dans les décisions. Il ne serait pas étonnant que ce forum soit consulté et que l'on se rende compte qu'un certain type d'emissions doit être préservé, les archives en sont une illustration. Mais pas seulement à terme on peut evaluer ce que les nouvelles emissions on gardé des anciennes, qu'est ce qui assure la continuité d'une Radio comme celle-ci. Il me semble que si l'on doit craindre toute forme d'uniformisation, de "pensée unique" disons d'absence de pensée, ce n'est pas parce que nous serions en marche vers un totalitarisme mais parce qu' assez paradoxalement c'est la tendance du monde dans son souci d'egalité. Par exemple dans un souci d'accès à la culture pour le grand plus nombre, voir comment le tourisme culturel devient un tourisme de masse et sa capacité à détruire d'abord la notion de culture et d'art et ensuite les sites eux-mêmes. De ce que j'ai compris par exemple dans ce qui vous oppose à Laure Adler c'etait son désir d'accès au plus grand nombre en orientant la radio vers ce qui faisait le plus d'audience à l'epoque, le débat qui interesse le plus grand nombre soit la politique. Force est de constater que nous ne sommes pas dans un contexte d'uniformisation des medias version Berlusconi, que l'auditeur a toujours la liberté de revendiquer autre chose, et d'avoir des actions en ce sens. En tout cas à une époque ou l'on craint la censure, on peut noter qu'elle touche tout ce qui est directement lié à la politique, en ce sens l'expression démocratique trouve plus d'espace précisement en dehors du débat politique. [Pour ce qui est des taxes je ne sais que te répondre, il parait que les caisses sont vides] |
|
dom 22/06/2007 22:18 |
re : Sarko, l'inné, l'acquis |
Nous sommes d'accord, mais la pluralité des pensées peut mener a l'anarchie. Une pensée differente demande une organisation semblable a la pensée opposée. DDFC, c'est LA liberté d'expression au sens le plus strict, je peux ecrire n'importe quoi et je peux créer mon sujet, pas d'ordre du jour ni de séance, pas de thématique imposée par un blogguer ni d'inclination particuliere,., avant garde démocratique ? ""c'etait son désir d'accès au plus grand nombre en orientant la radio vers ce qui faisait le plus d'audience à l'epoque, le débat qui interesse le plus grand nombre soit la politique."" la politique peut interresser si elle est porteuse d'espoir et de capacité novatrice, mais elle ne collabore pas avec la culture si elle n'offre pas les moyens de la comprendre, pour ce faire les emissions permettent de se faire une idée, pour peu qu'on ne se borne pas qu'a commenter et a énumerer. le plus grand nombre sera forcement la banalité et empechera la curiosité de se develloper. "travailler plus pour gagner plus" slogan parfaitement honorable, sauf qu'il manquait "payer plus", ce qui rend l'équation caduque, l'uniformisation du message est bonne mais forcement tronquée non pas par la faute a Sarkosy, mais par l'imagerie vehiculée des slogans réducteurs, je métonne que la gauche n'ai eu que la dictature a opposer a Sarkosy, ce qui prouve qu'il ne sont pas mieux loti en terme de reflexion. donc la politique n'interresse pas specialement, mais l'avenir et le passé interressent, les politiques ne peuvent qu'amener l'interet que par la culture. |
|
Retour à la liste des messages |