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géant

12/05/2006
10:55
pédagogie, IUFM etc...

Communiqué de presse du 11 mai 2006

Délit d’opinion.

Le mercredi 10 mai 2006, Monsieur Jean-Paul Brighelli, professeur de Lettres en CPGE et membre du collectif Sauver les lettres, " a été démissionné ", selon la formule consacrée, du jury de CAPES de Lettres modernes. Des enseignants de didactique en IUFM et des IPR seraient à l'origine de ce " remerciement " : ils ne supporteraient pas de devoir travailler avec un collègue qui met en question, dans le recrutement des futurs professeurs et dans les cours d'IUFM, la place occupée par les prétendues " sciences de l'éducation " au détriment du savoir disciplinaire.

Le collectif éprouve la plus vive indignation suite aux manœuvres qui ont abouti à l’éviction de Monsieur Jean-Paul Brighelli, non pour incompétence professionnelle (une enquête administrative a reconnu qu’il donnait entière satisfaction*), mais bel et bien pour délit d'opinion.

Il s’insurge donc contre ce qu’il convient d’appeler une " chasse aux sorcières ", et prie instamment Monsieur le Ministre de l'Education Nationale de maintenir Monsieur Jean-Paul Brighelli dans ses fonctions.

Collectif " Sauver les lettres "

*
 
géant

12/05/2006
11:54
re : pédagogie, IUFM etc...

J'ajoute que si l'on va sur le blog de JP Brighelli, on trouv parmi les commentaires celui de Brice COuturier qui invite JPB à son émission "Contre-expertise"
 
AArgh!!!

12/05/2006
14:14
re : pédagogie, IUFM etc...

Nom d'un petit bonhomme ! ça déménage sec quand on se permet de contester!

 
dom

12/05/2006
21:12
re : pédagogie, IUFM etc...

http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2006/05/12/reddition -en-rase-campagne.html#comments

google said
j'aime pas les blogs, la c'est le sien.
 
géant

15/05/2006
09:40
re : pédagogie, IUFM etc...

Affaire réglée: Brighelli (voir son blog) a été réintégré au sein du jury
Cette affaire, même si elle "finit bien" n'est pas sans lien avec tout ce que nous pensons de FC. Si N. Demorand (bien que Normalien,agrégé etc... tout comme Brighelli) est aussi inepte,cela a à voir avec l'idéologie encore dominante en matière d'éducation, que dénoncent vigoureusement "La Fabrique du crétin" et "Sauver les lettres": mépris pour le Savoir, nivellement entre les textes, considérés comme des "discours" d'égale valeur et dignité, honte déplacée d'utiliser un langage soutenu ou même simplement correct pour ne pas paraître "bourgeois" ou élitiste, etc...
 
dom

15/05/2006
17:12
re : pédagogie, IUFM etc...

"honte déplacée d'utiliser un langage soutenu ou même simplement correct pour ne pas paraître "bourgeois" ou élitiste"
il n'y a aucun mal a expliquer les choses de maniere simple et comprehensible, comment ferais tu pour me faire comprendre quelque chose que je n'aprehende pas ?
-langage technique?
-langage ampoulé, amenant le soporifique?
-langage commun ?
-langage NTM ?
-langage politique, celui la même qui fait oublier la question d'origine ?
-langage infantile ?
-les bourgeois et l'élite ont en commun de dire ce qu'ils ne savent pas, de manière à faire croire qu'ils savent ce qu'ils disent. C'est d'ailleurs pour ceci qu'ils font partie de l'élite.

 
Agnès

15/05/2006
17:32
re : pédagogie, IUFM etc...

Taratata, Dom. Ce que conteste Brighelli, qui quoique normalien a enseigné une quinzaine d'années me semble-t-il en zep, c'est que l'on considère que lesdits élèves de zep n'aient pas droit à ce prétendu langage "bourgeois", qui ne l'est pas, c'est un abus de le dire, ni à la culture classique, comme si ils y étaient imperméables ou qu'elle leur fût inaccessible. Et on les a voués des années à des textes utilitaires ou idéologiques. Et à un jargon techniciste dont je suis sûre que tes enfants l'emploient déjà peu ou prou, lequel ne sert sûrement pas à approcher d'une forme de beauté ou de justesse littéraire, et ne fabrique que des trissotins.
Il y a un passage drôle à ce sujet dans un petit livre assez marrant quoique je méfie de son auteur : c'est "La grammaire est une chanson douce" d'Orsenna. Il y a d'abord une maîtresse qui explique à l'ancienne, et avec sensibilité et des mots simples, "le loup et l'agneau", puis l'inspectrice, madame Jargonos, qui reprend en langage technique . C'est tout à fait ça. Et quand on a percé le sens de ce jargon technique, on s'aperçoit qu'elle ne fait rien d'autre que de la paraphrase inaccessible à autrui. C'est du vent.
Je me souviens qu'une IG interrogée sur ce jargon avait répondu que ça permettait d'aller plus vite (sic). Plus vite où ? et pourquoi ?
 
dom

15/05/2006
23:25
re : pédagogie, IUFM etc...

salut salut agnes,
je faisais mon commentaire parce que tu associes FC
"Cette affaire, même si elle "finit bien" n'est pas sans lien avec tout ce que nous pensons de FC.""

donc je suis l'idée: ""N. Demorand est aussi inepte,cela a à voir avec l'idéologie encore dominante en matière d'éducation""

et je conclue par :
-les bourgeois et l'élite ont en commun de dire ce qu'ils ne savent pas, de manière à faire croire qu'ils savent ce qu'ils disent. C'est d'ailleurs pour ceci qu'ils font partie de l'élite.
c'est plus clair?

 
paddy

16/05/2006
00:06
re : pédagogie, IUFM etc...

"honte déplacée d'utiliser un langage soutenu ou même simplement correct pour ne pas paraître "bourgeois" ou élitiste, etc..."

Dom, lorsqu'un agrégé emploie un style relaché à la Demorand pour ne pas paraître "bourgeois" ou "élitiste" ["ouais c'est quoi l'problème alors?"] il trompe ses auditeurs de deux manières :

- il laisse entendre que ce langage relaché est la norme

- il leur dissimule quelle est la tournure correcte à employer, par exemple pour réussir un entretien d'embauche ou un concours, et enfonce donc ses auditeurs les plus défavorisés dans leur ignorance de la langue française

C'est toute l'escroquerie intellectuelle des pédagogues démagogues des IUFM.


 
dom

16/05/2006
00:35
re : pédagogie, IUFM etc...

nous sommes bien d'accord Paddy, Demorand nous la joue comics pocket
il emploie les langages que j'ai cité mais peut etre mal exprimés, pour dire quoi ? -rien.
je partage l'avis d'Agnes.

le bourgeois etale la culture de l'elite par des mots savants qu'il ne maitrise pas plus que le proletaire, tu pourras le verifié aisement lors d'un discours destiné a la France d'en bas, le discours se terminera pas des congrulations mettant en evidence la multitude des mots employés n'ayant de sens que pour l'ecrivain du discours, le parterre s'esbaudira de la suite verbeuse pretendue savante.
Rapelle toi des suppositions sur la guerre d'Iraq ou Bagdad devait se transformer en Stalingrad, c'est la que l'elite n'en sait rien et raconte n'importe quoi, je prends cet exemple il y en a bien d'autres.

nous ne parlions pas de la même chose et apparement j'ai mal formulé mon idée scusez l'ignorant que je suis!

""Dom, lorsqu'un agrégé emploie un style relaché à la Demorand pour ne pas paraître "bourgeois" ou "élitiste" ["ouais c'est quoi l'problème alors?"] il trompe ses auditeurs de deux manières""
effectivement rien a ajouter, même professionelement on ne peut esperer progresser avec une tel langage dans l'entreprise qu'elle soit publique ou privée


 
yeti

18/05/2006
11:21
re : pédagogie, IUFM etc...

Interview de JP Brighelli : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=27971
 
casse-croûte

18/05/2006
14:47
re : pédagogie, IUFM etc...

Aaah j'éspère que son livre se vend bien, avec tous ces efforts de publicité.
On joue sur la peur des parents de voir leurs enfants ignares et ne faisant pas partie de l'élite, on ajoute un zeste de dénigrement de "la France qui se drape pourtant" dans un modèle républicain égalitaire, tout ça sur un fond d'insécurité qui vient d'en-dehors vers en-dedans l'ancien sancturaire... Brighelli est en tout cas en passe d'obtenir une vraie street-cred en voyant ses interviews reprises par BelleCiao ! Après tout, très à gauche, on pense massivement aussi que l'école ne fait que véhiculer de la désinformation et manipule les esprits des enfants.

Non, vraiment bonne vente JP. Quant à BellaCiao qui reprend des interviews de promotion données à Fnac.com, on voit que quand les idées contenues dans un texte vont dans leur sens, ils sont moins regardants sur son cachet "marchand" ou "non-marchand".
 
AArgh!!!

18/05/2006
15:13
re : pédagogie, IUFM etc...

- Brighelli, méchant.
- Casse-croûte lucide, gentil.... ... et abscons : "un fond d'insécurité qui vient d'en-dehors vers en-dedans l'ancien sancturaire"
"Brighelli est en tout cas en passe d'obtenir une vraie street-cred en voyant ses interviews reprises par BelleCiao"
Casse-croûte conscience du monde.

 
casse-croûte

18/05/2006
16:10
re : pédagogie, IUFM etc...

Ceci ne fait que personnaliser le sujet.
Sur le même ton :
Aargh!!!, au dessus de tout ça, pfff, casse-croûte n'est même pas du même avis que AArgh!!!
 
guillaume tell

19/05/2006
22:37
c'est pareil en Suisse

ASPICS : Association des parents intéressés et concernés par la scolarité. Créée en janvier 2000, l'ASPICS est une association de parents d'élèves de l'école vaudoise, qui ont constaté que l'école vaudoise souffre de graves problèmes de buts, d'organisation et de méthodes. Ces problèmes sont liés à :

- l'introduction de théories pédagogiques selon lesquelles le savoir ne doit plus être transmis aux élèves par les
enseignants, mais «construit» par l'élève avec ses propres moyens. Ces théories, qu'on désigne sous les termes de «constructivisme» ou «pédagogie de la découverte», sont les seules officiellement admises par les instances dirigeantes de l'école. Elles font l'objet de critiques toujours plus nombreuses et plus vives, en particulier en France;

- l'introduction de nouvelles pratiques pédagogiques qui, appliquées de manière systématique, contraignent l'élève à devenir autodidacte en classe. Loin de contribuer à développer l'autonomie de l'élève, ces pratiques font dépendre sa formation de ce qui lui est transmis par son milieu familial. Les inégalités contre lesquelles on prétend ainsi lutter sont au contraire aggravées;

- l'emploi d'un jargon incompréhensible donnant aux parents l'impression que l'école est devenue une affaire d'«experts». Les autorités scolaires se bornent à organiser des «séances d'information» où l'on n'apprend rien de précis, ou à publier de vagues «brochures explicatives» destinées à «rassurer» les parents, comme si ceux-ci étaient incapables de se forger leur propre opinion sur l'évolution de l'école;

- l'apparition de campagnes dites «de prévention», où se mêlent indistinctement des problèmes de nature différente (anorexie, racket, sida, violence, hyperactivité, etc.). Ces campagnes se multiplient de façon incohérente, sans véritable réflexion préalable, et se substituent toujours plus fréquemment à l'enseignement proprement dit. Elles empiètent souvent sur la sphère privée des élèves et s'intègrent dans le cadre du programme sans que les parents en soient nécessairement informés;

- une confusion croissante, qui pose des problèmes de tous ordres, non seulement aux parents, mais aussi aux enseignants et aux directeurs. En raison de l'autonomie laissée aux établissements scolaires, l'enseignement peut varier considérablement d'une école à l'autre.

http://www.aspics.ch/
 
casse-croûte

20/05/2006
05:53
re : pédagogie, IUFM etc...

Pas simple : les 4 premiers points semblent imposés par un pouvoir centralisé, mais le dernier point déplore l'autonomie laissée aux établissements scolaires ...

On fait comment dans ces cas là ?
 
AArgh!!!

20/05/2006
09:57
re : pédagogie, IUFM etc...

On fixe des contenus, et on laisse les gens se débrouiller pour ce qui concerne les méthodes. Au lieu d'imposer des formes. La Suisse a été rattrapée, semble-t-il, par Jean-Jacques soigneusement revu et évidé de tout sens. Alas!

 
lionel

20/05/2006
10:02
re : pédagogie, IUFM etc...

> On fait comment dans ces cas là ?

Et bien on dénonce les nuisances pédagogistes auprès du pouvoir central ET du pouvoir local

Cela dit, il est probabla que le pouvoir central laisse la situation pourrir à l'EN car celà favorise la montée de l'enseignement privé, montée qui est à la fois une directive européenne et de l'OMC

Les pédagogistes gauchistes jouant ainsi les idiots utiles pour la droite


 
B.

20/05/2006
14:07
re : pédagogie, IUFM etc...

Je vous invite à tester le filtrage du site http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=27971

moi, mes trois messages anti-pedagogo ont été effacés. C'est bien la peine de donner la parole à Brighelli
 
yeti

20/05/2006
21:28
re : pédagogie, IUFM etc...

Pratique habituelle de bellaciao... Sont trés sourcilleux sur la ligne... Le problème c'est que cette "ligne" est assez, comment dire, énigmatique parfois...

Sur bellaciao inutile de commenter : le tri est fait aprés publication ce qui rend les commentaires biaisés. Pour ne pas dire plus. Si un débat s'installe on efface tout contradicteur de l'humeur du moment, les "débatteurs" peuvent ainsi s'exprimer sans crainte. Quant à l'effacé son IP est provisoirement suspendue. Il ne peut plus que constater les dégâts : privé de commentaires il ne peut répondre, et pas davantage publier. C'est pratique. Il arrive même du encore plus sournois : le commentaire coupé, charcuté, qui ne signifie plus rien et dont le sens est détourné.

Inutile aussi de demander quelque explication que ce soit au collectif : il ne se donne JAMAIS la peine de répondre. Ca le rapproche de FQ...
 
dom

21/05/2006
00:12
re : pédagogie, IUFM etc...

salut yeti,
tu decouvres la censure, bah, bella n'est pas pire qu'ailleurs ils sont chez eux et n'aiment pas qu'on salisse la moquette, débattre sur un site politique en voila une idée saugrenue! Tu m'etonnes la propagande ne supporte jamais la contradiction sinon, a quoi peut elle bien servir ?
je maintiens ce que j'ai toujours dit DDFC est un des derniers espaces libres du net, apres il y a les blogs.

 
casse-croûte

21/05/2006
05:53
re : pédagogie, IUFM etc...

Eh bien j'ai relu l'interview de brighelli. Je vais peut-être m'attirer les foudres de certains ici comme il y a quelques mois, ou des commentaires me prenant ouvertement pour un con comme celui du 18/05/2006 à 15:13 juste parce que je suis pas d'accord avec le consensus DDFC, mais j'ai beaucoup de mal à partager les idées de ce monsieur.

"(...) Ce qu’il faut dire, c’est que l’Education nationale s’appelle l’Education nationale précisément parce qu’on travaille sur une culture nationale. Quand je dis culture nationale, qu’on soit bien d’accord sur les termes, pour lever toute ambiguïté qui me ferait traiter de populiste : la culture nationale, c’est la culture du peuple. Et q ue l’on refuse aujourd’hui au peuple sa propre culture, ça oui, c’est criminel et ça peut engendrer des bouffées de violence incontrôlée (...)."

Je m'interroge sur les arrière pensées de telles déclarations. Je ne sais pas comment vous comprenez ça, vous ....
 
Agnès

21/05/2006
08:51
re : pédagogie, IUFM etc...

Ce que je comprends, c'est que Brighelli est taxé a_priori de "nationalisme", voire de fascisme ou que sais-je de parfaitement péjoratif, et qu'il pourra dire ce qu'il voudra, et agir aussi déontologiquement que possible, il est et restera un "méchant".
Je suppose qu'il se borne à constater qu'en France, l'enseignement doit se fonder sur la langue, la littérature et l'histoire de France pour pouvoir s'élargir ensuite à l'Europe et au reste du monde, et que les enfants de France ne sont possesseurs d'aucun de ses domaines : ils ne possèdent qu'une langue minimale, n'ont à peu près aucune connaissance historique (même pas celle de la Révolution), et quant à la littérature...
Après cela, il me semble qu'un type qui a passé une bonne partie de sa vie à enseigner les "classes dangereuses" sans démagogie alors qu'il aurait pu faire autre chose mérite au moins qu'on l'écoute.
Pour ma part, je préfère les atrabilaires mal-pensants aux adeptes de la modération pâteuse. Je veux bien qu'on accuse Brighelli d'être excessif, il l'est évidemment. Mais lui au moins n'est pas le genre à ne pas enseigner quelque chose à un élève (ce qu'est l'Autriche, par exemple,) par ignorance et idéologisme vaniteux.
 
shhh

21/05/2006
09:05
re : pédagogie, IUFM etc...

http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3246,55-751151,0.htm l

François Begaudeau, lauréat du premier prix France Culture-Télérama, auteur de "Entre les murs":

Léon : Vous dites dans Télérama : "J'en avais assez de tous ces livres de profs qui se réduisent à des essais au ton apocalyptique. Ils filtrent la réalité pour la faire correspondre à leurs a priori idéologiques, le plus souvent réactionnaires." Vous pensez à qui ? A Brighelli et La Fabrique du crétin ?

François Bégaudeau : Oui, je pense prioritairement à lui, dont j'ai lu l'ouvrage, qui est aussi acrimonieux que le laisse présager son titre. Un débat avec lui au Salon m'a confirmé que Brighelli s'inscrivait dans une tradition pamphlétaire moisie.
 
Agnès

21/05/2006
09:09
re : pédagogie, IUFM etc...

Ben voilà. Les ennemis du moisi. Un émule de Sollers. Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'icelui quant il avait trouvé cette formule, se désignait ainsi admirablement.
D'ailleurs la moisissure, ça donne aussi le Roquefort ou les vendanges tardives!
 
shhh

21/05/2006
09:28
re : pédagogie, IUFM etc...

et la pénicilline
 
pascale

21/05/2006
17:22
re : pédagogie, IUFM etc...

"Cela dit, il est probable que le pouvoir central laisse la situation pourrir à l'EN car celà favorise la montée de l'enseignement privé, montée qui est à la fois une directive européenne et de l'OMC
Les pédagogistes gauchistes jouant ainsi les idiots utiles pour la droite"
Tout à fait d'accord avec Lionel (malheureusement)

 
casse-croûte

21/05/2006
18:22
re : pédagogie, IUFM etc...

Encore une fois, ça n'avance pas à grand chose de personnaliser les échanges, c'est bien de parler de Sollers pour l'allusion au "moisi" de Brégaudeau, mais ça ne fait pas tout.

Brégaudeau est sûrement une raclure libertaire, et Brighelli non moins sûrement une raclure réactionnaire très nationaliste. Cependant, il est possible que l'un et l'autre ne disent pas que des conneries, mais ce discernement échappe aux esprits brillants jusqu'à l'échauffement qui hantent ce forum ...
 
lionel

21/05/2006
18:32
re : pédagogie, IUFM etc...

> B... est sûrement une raclure libertaire

Ah bon, qui a dit ça ?

> B... est non moins sûrement une raclure réactionnaire très nationaliste.

Ah bon, qui a dit ça ?


 
casse-croûte

21/05/2006
20:32
re : pédagogie, IUFM etc...

> Ah bon, qui a dit ça ?
- Libertaire : Moi, mais Bégadeau ne s'en cache pas, puisqu'il affirme être d'humeur libertaire dans son interview : "Vous faites bien de mettre en avant la contradiction qu’il y a à exercer l’autorité venant d’un individu d’humeur libertaire."
http://livres.telerama.fr/edito.asp?art_airs=WEB1002402& srub=1

- Raclure : j'ajoute ce mot pour désamorcer les procés d'intention sous-entendus dans l'analyse de ses arguments.

> Ah bon, qui a dit ça ?
- Nationaliste : évoqué par Bégaudeau à propos de Brighelli, et par Agnès [21/05/2006, 08:51].

- Raclure : j'ajoute ce mot pour désamorcer les procés d'intention sous-entendus dans l'analyse de ses arguments.
 
lionel

21/05/2006
20:58
re : pédagogie, IUFM etc...

Euh je ne comprends pas l'emploi du mot raclure pour les deux à la fois et je ne vois pas ce qu'il peut bien désamorcer.

Si vous voulez critiquer Brighelli, féliciter Bégaudeau ou approuver la pédagogie IUFM, faites le donc en toute simplicité


 
Philippe

21/05/2006
23:50
re : pédagogie, IUFM etc...


Salut Lionel,
et pour compléter ta contrib du 20/05 à 10h02

"Cela dit, il est probable que le pouvoir central laisse la situation pourrir à l'EN car celà favorise la montée de l'enseignement privé, montée qui est à la fois une directive européenne et de l'OMC"
lorsque les parents d'un enfant scolarisé dans le primaire et vivant dans une commune X décident de l'inscrire dans un établissement privé se situant dans une autre commune , la commune X doit verser une subvention à l'établissement privé.
 
AArgh!!!!

22/05/2006
00:01
Glurps !

**Nationaliste : évoqué par Bégaudeau à propos de Brighelli, et par Agnès [21/05/2006, 08:51].**
La simple vue de mon association avec Bégaudeau m'a déclenché un urticaire géant. Je ne suis pas sujette au gap humoral, moi !!!!
J'ai employé des guillemets : **Ce que je comprends, c'est que Brighelli est taxé a_priori de "nationalisme", voire de fascisme ou que sais-je de parfaitement péjoratif, et qu'il pourra dire ce qu'il voudra, et agir aussi déontologiquement que possible, il est et restera un "méchant".** je vous serais reconnaissante d'en tenir commpte.
Shining A.

 
casse-croûte

22/05/2006
00:22
re : pédagogie, IUFM etc...

Eh bien j'ai donc raison de dire que tu l'as évoqué non ?
EVOQUER. Merci de bien noter la nuance avec "affirmer une conviction personnelle". J'imagine que si tu as parlé du caractère a prori nationaliste de brighelli, c'est que tu dois avoir des exemples de gens qui l'ont ainsi qualifié. C'est pour cette raison que je renvois lionel à ton EVOCATION, et à l'allusion claire de Bégaudeau.
Tout cela nous écarte encore un peu plus du fond, ce fil s'accroche laborieusement à l'aspect formel et aux étiquettes manichéennes des gens. C'est navrant, il vaut encore mieux arrêter de le faire remonter en tête de liste du forum bleu, si c'est pour en rester là.
 
lionel

22/05/2006
00:35
re : pédagogie, IUFM etc...

Trouvé sur le blog de JPB cette analyse interessante :

<< "Alors pourquoi ne pas essayer d'inculquer au moins la maîtrise de la pensée formalisée ?"

C'est justement sur ce point là que l'éducation nationale a basculé ces dernières années. Pour les responsables de l'Education Nationale, cette "pensée formalisée" est nocive. Pour des raisons purement idéologiques, qui relèvent d'un rousseauisme mal compris, ils considèrent qu'imposer quoi que ce soit à l'élève tient du formatage. Sur ce point, je vous conseille la lecture du livre de Philippe Meirieu "Frankenstein pédagogue" (ESF éditeur, 1996), qui résume bien cette pensée. D'après eux, structurer l'esprit de l'élève revient à fabriquer des monstres incapables de penser par eux-mêmes.

En fait, depuis votre époque (pardon pour cette expression), on a renversé la relation pédagogique du maître à l'élève. Le professeur n'est plus là pour enseigner quoi que ce soit à l'élève, mais pour le mettre dans les bonnes dispositions psychologiques, afin qu'il acquière seul son savoir. Le professeur n'enseigne plus, il devient une sorte d'animateur dont la mission première est de motiver l'élève.

C'est le sens de la loi de 1989 sur "l'élève au centre du système". Les français ont cru qu'il s'agissait d'une lapalissade pour dire : "on s'occupe des élèves". En réalité, cette loi entérine le renversement de la relation pédagogique : désormais, le professeur n'a plus le droit d'imposer quoi que ce soit. Tout doit venir de l'élève lui-même.

Alors, peut-être me direz-vous : cette idéologie est magnifique. Effectivement, elle l'est. En rêve, dans les livres et les discours, c'est splendide. Dans la réalité, cela ne marche pas.

D'abord, parce qu'elle prend un temps fou. Puisque l'élève doit reconstruire seul son propre savoir, il doit repartir à zéro dans chaque domaine, à chaque fois. On lui dira pas "six fois huit = quarante-huit". On le laissera essayer toutes les combinaisons jusqu'à ce que, par chance ou lassitude, il finisse par trouver la bonne.

Ensuite, parce que tous les élèves ne sont pas de charmants bambins, purs et innocents, qui ne demandent qu'à s'instruire pour le bonheur de la chose. Le refus de l'institution scolaire est réel, et pas seulement dans les ZEP. Mettre "l'élève au centre du système", c'est AUSSI mettre les élèves racistes, mettre les élèves antisémites ou fanatiques religieux, mettre les élèves bagarreurs ou j'm'en-foutistes au centre du système. Ceux-là ne sont qu'une infime minorité, bien sûr, mais en leur accordant autant d'importance, on leur donne le pouvoir de bloquer toute la classe.

Enfin, cette doctrine est incompatible avec les moyens dont dispose l'Education Nationale. Quand vous avez 35 élèves par classe, comment faire pour que chacun d'entre eux soit le centre du système ? Un sytème à 35 "centres", comment pourrait-il fonctionner ? Les rousseauistes contemporains oublient que le précepteur du petit Emile n'a qu'UN SEUL élève à sa charge, et des moyens financiers illimités. Avec un taux d'encadrement d'un professeur par élève, tout peut marcher. Mais les vrais profs vivent dans la vraie vie, et travaillent avec les moyens dont ils disposent.

Voilà. Vous apprécierez au passage, j'espère, la démonstration en trois points, preuve qu'une culture classique sert à tout, même sur internet. Si la question vous intéresse, je vous conseille d'aller voir le site de Michel Delord, qui contient plein de bonnes choses.
http://michel.delord.free.fr/
Ecrit par : Pierre-Henri | 18 mai 2006 >>

http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2006/05/12/reddition -en-rase-campagne.html
 
casse-croûte

22/05/2006
00:37
re : pédagogie, IUFM etc...

A lionel : Il faut que je choisisse un camp, c'est ça ?

Si ce que veut dire brighelli c'est "(...) qu'il se borne à constater qu'en France, l'enseignement doit se fonder sur la langue, la littérature et l'histoire de France pour pouvoir s'élargir ensuite à l'Europe et au reste du monde(...)", eh bien je ne comprends pas très bien de quoi il s'agit. Ce n'est une attaque personnelle contre personne, mais de la littérature étrangère traduite ou dans le texte dans le cadre des cours de langue, je ne vois pas en quoi ça peut être en contradiction avec une Education Nationale de bonne qualité.

Je veux bien qu'on oppose une pédagogie où le maître transmet un savoir que l'élève doit apprendre à une autre pédagogie où le maître doit mettre l'élève dans des conditions telles que ce dernier découvre ce qu'il doit apprendre. Mais la préférence nationale concernant les thèmes étudiés, ça, ça me fait gerber. S'il y a un problème de pédagogie, les élèves (ou les apprenants comme vous voulez) n'appréhenderont pas mieux de la littérature française qu'américaine, africaine ou autre...
 
casse-croûte

22/05/2006
00:44
re : pédagogie, IUFM etc...

Tiens nos messages se sont croisés lionel...

 
casse-croûte

22/05/2006
00:48
re : pédagogie, IUFM etc...

Avouez que illustration "(...) On lui dira pas "six fois huit = quarante-huit". On le laissera essayer toutes les combinaisons jusqu'à ce que, par chance ou lassitude, il finisse par trouver la bonne (...)" est caricaturale jusqu'au grotesque.
 
La nurse de papy J.

22/05/2006
00:50
re : pédagogie, IUFM etc...

A l'appui, la dernière brève de Papy Jacquard (vendredi, dépêchez-vous avant la prochaine diffusion demain 17h55), qui ne manque jamais l'occasion se sucrer une fraise, et qui préconise l'introdukchion du doute dans l'encheignement, qu'un savoir ne soit plus posé, mais présenté avec une nuance d'incertitude et de doute pour aiguiser l'esprit critique de l'élève.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissions/j acquard/

Marignan, 1515 ou 1789? Hummmmm...
 
c

22/05/2006
01:05
Inexactitude

En plus d'être grotesque, l'exemple de la multiplication de 6 par 8 se double d'une confusion (délibérée ?) de l'auteur entre la façon d'apprendre les tables de multiplication et la façon d'apprendre la multiplication en tant que telle.

Personne ne nie l'intérêt et l'importance des tables de multiplication, mais une phase de "découverte" est effectivement prévue pour inculquer ce qu'est une multiplication, à savoir une suite d'additions.
 
1+1=0

22/05/2006
08:35
re : pédagogie, IUFM etc...

J'aimerai voir une interprétation de la multiplication de 1,5 par 2,3 en termes de suite d'additions.
 
lionel

22/05/2006
10:14
re : pédagogie, IUFM etc...

Quand on tape "apprentissage" "table de multiplication" sur Google on tombe sur tout un fatras d'articles, de livres et de cd-rom pédagogiques plus ou moins ludiques qui vise à contourner cette idée très simple:
la table de multiplication est un tableau qui tient sur une seule page et qu'il faut impérativement apprendre par coeur pour pouvoir ensuite maîtriser la multiplication et la division

Refus pédagogique du par coeur et banalisation des calculettes font que les tables ne sont plus vraiment connues des enfants


 
w

22/05/2006
10:49
re : pédagogie, IUFM etc...

Tout à fait, Lionel, très bien ce http://www.table-de-multiplication.fr/

 
casse-croûte

22/05/2006
16:12
re : pédagogie, IUFM etc...

Voilà la vraie question : la place de la calculatrice. Mais encore une fois pas pour les tables de multiplication, mais pour les opérations "posées" et l'importance du calcul mental. Les tables de multiplication restent un fondement incontournable même pour les khmers rouges inflitrés à l'EN.

Ne confondons pas la réponse de google avec celle de l'EN ... c'est vrai que google a réponse à tout, mais ce n'est pas (encore) lui qui décide des contenus des programmes de nos enfants.
 
casse-croûte

22/05/2006
16:29
re : pédagogie, IUFM etc...

1+1=0 "J'aimerai voir une interprétation de la multiplication de 1,5 par 2,3 en termes de suite d'additions."

Hors-sujet au moment où l'on apprend les multiplications : on n'utilise que des entiers. Enfin pour ta culture personnelle, une fois que l'on connaît les nombre décimaux et la division :
1.5x2.3=1.5x2+1.5x0.3=1.5+1.5+(1.5x3)/10=1.5+1.5+(1.5+1.5+1.5)/10=3+4.5/ 10=3.45

Mais encore une fois quand un élève en est à pouvoir considérer les décimaux et les divisions, il ne doit plus avoir besoin de comprendre ce qu'est vraiment une multiplication, ça doit être acquis.
 
casse-croûte

22/05/2006
16:40
re : pédagogie, IUFM etc...

Extrait du programme de cours élémentaire, disponible par exemple ici pour l'année 2002:
http://pedagogie.lyon.iufm.fr/mathdelay/article.php3?id_arti cle=6

"(...) Automatisé ou réfléchi, le calcul mental doit occuper la place principale à l’école élémentaire et faire l’objet d’une pratique régulière, dès le cycle 2. (...) Et surtout, une pratique régulière du calcul mental réfléchi permet de familiariser les élèves avec les nombres et d’approcher (en situation) certaines propriétés des opérations (voir les différentes méthodes utilisables pour
calculer 37 + 18 ou 25 × 16). Dans ce domaine particulièrement, il convient de distinguer ce qu’ilfaut mémoriser ou automatiser (les tables, quelques doubles et moitiés, le calcul sur les dizaines et les
centaines entières, les compléments à la dizaine supérieure…) et ce qu’il faut être capable de reconstruire (et qui relève du calcul réfléchi : idée de rendre plus simple un calcul, souvent en procédant par étapes plus nombreuses, mais en s’appuyant
sur ce qui est connu) (...)."
 
lionel

22/05/2006
17:47
re : pédagogie, IUFM etc...

Le programme oublie de dire que l'élève qui n'apprend pas ses tables ne sera jamais sanctionné.

Par Google je suis tombé entre autres sur l'idéologie ludique véhiculée par un Centre régional de documentation pédagogique. Et encore ils sont beaucoup plus soft que certains documents en jargon IUFM.

<< La connaissance des tables de multiplication est nécessaire à chaque citoyen mais son apprentissage est particulièrement difficile. Un produit existe au Centre régional de documentation pédagogique (CRDP), qui peut résoudre ce problème en rendant l’apprentissage ludique et intelligent.>>

<< Connaître ses tables, ce n’est pas les réciter bêtement par cœur, c’est être capable de trouver la réponse le plus rapidement possible.>>

<< Le cédérom qui vous est présenté aujourd’hui par le CRDP a pour but d’aider l’enfant à mémoriser les résultats des tables de multiplication en jouant et dans le désordre.>>

<< Pourquoi en jouant ? Parce que c’est la seule façon d’éviter le côté fastidieux, laborieux et souvent décourageant de l’apprentissage...>>

<< Avec ce cédérom, pas besoin d’apprentissage par cœur des tables. Le principe du jeu consiste à remplir des damiers (comme des cartes de loto)...>>

Dans mon experience, l'apprentissage ludique est presque toujours une escroquerie. Car après un apprentissage ludique, en général tout est à recommencer en bossant serieusement.


 
casse-croûte

22/05/2006
18:52
re : pédagogie, IUFM etc...

Ecoute ce cdrom libre aux instits de l'utilise ou pas. Remplir des cases de loto ne signifie pas ne pas connaitre ses tables par coeur. Qui ici n'a jamais récité ses tables en chantonnant, petite astuce de base pour faire passer les tables aux enfants de façon moins rébarbative.

Je ne défend pas coûte que coûte les programmes de l'iufm, mais je m'interroge sur la phrase "Le programme oublie de dire que l'élève qui n'apprend pas ses tables ne sera jamais sanctionné."

Si le programme oublie de le dire, c'est que l'élève peut être sanctionné non ?

Je pense que la polémique sur les programmes est une façon de déplacer un problème vieux de plusieurs dizaines d'années, qui est le manque de moyens dans l'éduaction nationales. Il s'agit d'un courant qui refuse de réclamer plus de moyens à l'état pour son service plublic d'éducation, et qui préconise de recourir à des méthodes certes imparfaites mais qui sont adaptées au manque de moyens actuel, contrairement à la pédagogogie qui réclamerait un important investissement, concrètement des effectifs moyens amputés d'un tiers dans chaque classe. A partir de là, il faut clairement faire un choix, et ce choix est plus politique que les points de détail pratiques évoqués précedemment.

 
AArgh!!!

22/05/2006
21:49
re : pédagogie, IUFM etc...


 
dom

22/05/2006
23:30
re : pédagogie, IUFM etc...

""Je pense que la polémique sur les programmes est une façon de déplacer un problème vieux de plusieurs dizaines d'années, qui est le manque de moyens dans l'éduaction nationales. Il s'agit d'un courant qui refuse de réclamer plus de moyens à l'état pour son service plublic d'éducation, et qui préconise de recourir à des méthodes certes imparfaites mais qui sont adaptées au manque de moyens actuel, contrairement à la pédagogogie qui réclamerait un important investissement, concrètement des effectifs moyens amputés d'un tiers dans chaque classe. A partir de là, il faut clairement faire un choix, et ce choix est plus politique que les points de détail pratiques évoqués précedemment.""

salut casse croute,
sans vouloir specialement t'agresser, plus de budget our quoi faire ? des chomeurs lettrés ? ou pour remplir correctement les formulaires d'indemnisations de la société,
bon, c'est pas le principal probleme, le principal probleme c'est le droit a avoir une obligation de résultat et une respnsabilité, les programme c'est comme les loix ils sont plus ou moins bien appliqué et toujours interpreter en faveur du moindre effort.
L'opportunisme des belles phrases et du discours éculé du manque de crédit ne démontre qu'une analyse politique sur fond de crise économique.
Manque de moyens c'est le plus gros budget de l'état, et le plus gros employeur, le coup de la rhétorique larmoyante consitant a réclamer de l'argent supplementaire de maniere a esperer faire mieux est tout aussi faux,c'est simplement de l'electoralisme.
je relance l'idée du permis de voter.

 
casse-croûte

22/05/2006
23:43
re : pédagogie, IUFM etc...

40 élèves/classe. Je sais pas si il faut de l'argent, du redéploiement de fonctionnaires, ou qqch d'autre, mais moyens ça veut pas dire forcément augmenter vos impôts, n'ayez pas peur.

Se contenter d'attaquer les programmes, c'est une vision politique mais restreinte. A moins de passer au système du coup de règle sur les doigts.
 
dom

23/05/2006
00:11
re : pédagogie, IUFM etc...

aie, casse croute je ne tiens pas trop a dériver sur le durcissement diciplinaire, mais et, si il fallait en passer par la ?
comme tu le dis, nous sommes issus de cette derniere génération éduquée par les instits d'apres guerre, et ma foi rendons leur hommage, ici, ils nous on appris a lire et a ecrire et plus ou moins a nous demerder dans la vie sans assistance particuliere, ils nous ont appris l'autonomie et les quelques regles de savoir vivre pour nous larguer le plus vite possible dans la vie active.
pourrait on lacher un ado de 14 ans dans la vie active a notre époque ?
malgré mon petit niveau c'est encore moi qui donne les cours de latin a la maison, le peu que j'ai fait correspond a 2 années actuelle, en seconde S ils ne savent pas calculer une surface complexe, ont oublier une grande partie du systeme metrique, et ne savent plus ce qu'est un PSI, ils ont du mal avec la table de mandeleiv, ils n'ont aucune idée de l'outil informatique a de rares ecxeption et se contentent du correcteur orthographique. Quant au français 2500 mots maximum, je te passe les "je vous serez gré" et autres formulations hasardeuses du genre.
L'absenteisme de profs est redoutable et malgré les grèves on a accordé la journée du Maire, c'est pas beau la vie ? voila voila
plus de discipline, je pense que oui, ce n'est pas une quetion de moyens c'est une question de volonté, dégraisser le mamouth et le faire courir!
 
casse-croûte

23/05/2006
00:23
re : pédagogie, IUFM etc...

Mais dégraisser le mammouth peut tout à fait faire partie de l'augmentation des moyens. Je me suis laissé dire que la proportion des non-enseignants à l'EN était énorme.

Mais moi il y a une baisse de niveau qui me semble plus inquiétante que celle des élèves, c'est celle des professeurs eux-mêmes. Et ce quel que soit leur âge. Quand je vois leur incapacité à comprendre un texte un peu long, comme un programme scolaire, et les distorsions dans l'interprétation qu'ils en font (cf les différents forum relatifs à l'école, au collège ou au lycée), je suis un peu inquiet. Il va falloir resserrer la sélection à l'iufm, la réforme commencerait peut-être par là.
 
lionel

23/05/2006
07:39
re : je suis un peu inquiet.

On peut supposer que le concours d'entrée respecte l'idéologie IUFM sur l'inutilité des savoirs approfondis. Donc questions à choix multiples, documents de travail fournis et grande tolérance à l'orthographe défaillante. Sans oublier un entretien devant le Comité central.

Exemple : http://name.math.univ-rennes1.fr/eric.jourdain/IUFM/Derl.htm


 
AAAAAAARGH!!!!!

23/05/2006
08:55
re : pédagogie, IUFM etc...

***Quand je vois leur incapacité à comprendre un texte un peu long, comme un programme scolaire, et les distorsions dans l'interprétation qu'ils en font ... ***

Un programme scolaire N'EST PAS un texte. Un texte suppose une élaboration formelle en vue de l'élaboration d'un sens. Je garantis que tel n'est pas l'objet d'un programme scolaire. C'est plutôt d'égarer le sens.
Mais ce que j'en dis hein...
Bécassine
 
casse-croûte

23/05/2006
13:07
re : pédagogie, IUFM etc...

Oui mais est-ce que l'iufm est responsable de tout en ce qui concerne la formation d'un professeur ? Le rôle de l'iufm est-il de reprendre depuis zero les connaissances des futurs professeurs ?

Le problème est que l'iufm sert de porte de sortie pour bon nombre d'étudiants à l'université. C'est pour certains (en licence, en maitrise) un moyen de finir fonctionnaire sans aller jusqu'au bout d'études universitaires longues, car pour s'orienter vers la recherche il faut au moins aller jusqu'en dea (mastere2recherche), en thèse, en post-doc ... et si ils ne font ni recherche ni capes, là ils ont le sentiment d'être dos au mur, leur avenir étant alors suspendu à un éventuel DESS (mastere pro), ou à une sortie directe de la fac, qui conduit ils le savent très souvent vers le chômage.
 
LN

23/05/2006
14:23
re : pédagogie, IUFM etc...

Il ne s'agit peut-êter pas tant des connaissances, que des conceptions dela pédagogie. La rumeur qui court ici et qui me semble crédible, est que l'IUFM est un moule pédagogique rien moins qu'implacable, doté d'une doctrine et de méthodes qualifiées par certains de conditionnement délirant. Et que la pseudo-violence absurdement dite "symbolique" qu'on refuse d'infliger aux mômes, on l'inflige aux futurs enseignants, mais celle là n'a plus rien de "pseudo". Les terroristes moraux seraient alors exactement aussi redoutables que ce contre quoi ils luttent.

Question : quelle est exactement la liberté de conscience et d'action au sein de l'IUFM ? Et que reste-t-il des conceptions initiales de l'impétrant quand il sort du moule ?

Il est très possible qu'il y ait un délire propre à l'IUFM, et il est tout aussi possible que ce soient ses détracteurs qui délirent. Dans l'immédiat, au vu de ce qui se raconte ici, au vu des échos que j'en ai de mon côté, je penche pour la première des deux opinions.

Laurent
 
casse-croûte

23/05/2006
20:57
re : pédagogie, IUFM etc...

Oui je pense avoir bien compris ce qui se raconte ici et ailleurs. On a un iufm hyper-idéologisé quel que soit le parti au pouvoir, qui a placé l'élève au centre de l'école, et tout ce qui en découle.

Bon. Mais par rapport aux candidats au CAPES, rien à signaler, ici ou dans les échos que tu as de ton côté ? L'IUFM comme filière ramasse-tout de l'université ?

Vraiment, une pédagogie (bonne ou mauvaise) nécessite que les prof/instits maîtrisent leur matière (et un peu plus large si possible) au moins plusieurs niveaux au-dessus des élèves qu'ils vont avoir en face d'eux. Est-ce qu'on est sûrs d'être assez sélectifs pour valider cette condition ?
 
dom

23/05/2006
21:08
re : pédagogie, IUFM etc...

salut casse croute,

tu dis que c'est une porte de sortie, soit, mais a l'entrée ils savent pertinement ou sont les voies, devenir fonctionnaire n'est pas la panacée dans l'accomplissement d'un metier passion.
pour en revenir au vécu, je n'ai pas cette impression que j'avais a l'epoque,la preocupation de certains prof a la sortie de 3 eme etait de savoir ce que nous allions devenir, et non de nous donner le bac a tout prix, ils savaient que nous ne l'aurions pas et cela ne posait pas de probleme, ni a eux ni a moi, il s'agissait vraiment de pouvoir se debrouiller, l'ecole obligatoire jusqu'a 16 ans pourquoi faire d'ailleur, pour déprimer des profs qui s'escriment a instruire des murs ?
l'ecole a pour fonction de preparer les enfants a la vie professionelle et non a essayer d'inculquer des choses inutiles, le % d'ascolaire doit etre le même que celui de notre temps, mais ascolaire ne signifie pas vie terminée et echec, il signifie une autre voie qui n'existe plus, c'est dans ce sens qu'il faut a mon avis reflechir.
par exemple pourquoi ne pas embaucher des apprentis au niveau des services publiques, bancaires, assurances,ect..
l'entrée par la petite porte dans une grande entreprise devrait egalement se faire par la voie de l'apprentissage, c'est une question de volonté.
C'est aussi aux entreprise d'aller, se vendre au sortie des college, grace a leurs formations internes elle peuvent aussi investir sur une jeunesse facilement modelable a la culture de cette entreprise.
L'iufm est un probleme sans en etre un, au sens ou tu peux enseigner ce que tu veux a un âne, si il ne veux pax boire il ne boira pas.l'educ nat est un marchand de reve au même titre que la pub avec des effets bien plus pervers, elle laisse croire aux demeurés que tout le monde est a égalité et qu'il n'y a pas de compétition, la droite a tenté le CPE c'est trop tard dans le cursus, les jeunes se sentent bernés, ils ne seront pas le cadre sup promis par le gentil orientateur...
enfin voila, je te laisse la balle
 
dom

23/05/2006
21:14
re : pédagogie, IUFM etc...

mirde je lis ton message 23/05/2006
20:57 , je parle un peu a coté de la plaque , bon tu fais le tri!
@+
 
Bécassine

23/05/2006
22:33
re : pédagogie, IUFM etc...

Si je puis me permettre, quoiqu'ayant lu Brighelli en diagonale, c'est précisément ce qu'il dit : pour faire face aux élèves les plus "difficiles", leur en donner le plus possible, au lieu de les affamer.

"l'ecole a pour fonction de preparer les enfants a la vie professionelle et non a essayer d'inculquer des choses inutiles". Euh, Dom, si c'est des champs lexicaux, je suis d'accord. Mais si c'est la lecture de Swift ou de Verlaine, non. ça n'a pas d'utilité pratique, mais c'est comme FQ : c'est pour le monde intérieur. (Enfin, comme fq quand je l'écoutais !)

 
dom

23/05/2006
23:50
re : pédagogie, IUFM etc...

ben, tu sais Bécassine, (lol), la réalité c'est la vie sociale et si la place que tu occupes est fonction des disponibilités, (rare sont les metiers passions(et en plus tu ne gagnes pas ta vie)), ce que je souhaiterais ici c'est de dire, avant toute chose, c'est que tout est possible. A la fois redonner le moral au profs et aux élèves ,car la vie est un parcour unique, peu importe qui fait quoi, qu'il le fasse du mieux qu'il peut, surtout en ayant la responsabilité d'ouvir les yeux au monde réel, le prof n'a pas que comme fonction de transmettre un savoir, il doit montrer la réalité, la culture et la lecture ou les jeux vidéo peu importe le centre d'interet, il y a toujours moyen de se rattraper pour satisfaire son mental.
Les positions envers le CPE ont été tranchées, ce sont des solutions de gestion de crise et non pas des propositions d'avenir.
On ne parle que du probleme des universitaires, un diplomé sera rentable ou bout de combien de temps pour une entreprise, les metiers deviennent tres techniques et une deconnection entre la matiere enseignée et la réalité se dessine, le normatif et la specification lié a la culture d'entreprise c'est long a comprendre, le tout ajouté a la psycologie de gestion des equipes, combien de temps pour etre ne serait ce qu'au niveau.
oula c'est tard @++


 
casse-croûte

24/05/2006
00:17
re : pédagogie, IUFM etc...

D'ailleurs, Becassine (lol aussi), Brighelli dit aussi qu'une des raisons pour lesquelles l'élève au centre de l'école ne marche pas, c'est que ça fait 35 centres dans une classe, ce qui est trop pour un seul professeur. Ca, ça rejoint le problème des moyens que j'évoquais plus haut, encore une fois je ne parle pas que d'argent, et quand bien-même il s'agirait de cela, il ne provient pas forcément d'une hausse d'impôt ou du budget de l'educ nat.

Et donc moi je me demande si en plus de taper au-dessus des moyens matériels de l'EN, la pedagogogie ne tape pas au-dessus du niveau des professeurs. C'est à dire que je cherche à savoir si cette pedagogie est fondamentalement à rejeter, ou seulement impossible avec les moyens et les profs actuels.

Les champs lexicaux font partie de l'analyse structuraliste prônée par les pedagogos c'est ça ? Ah, alors j'ai bel et bien été leur victime au lycée, parce que j'ai été amené à faire des tableaux de champs lexicaux pour préparer mes "commentaires composés" ...
 
yeti

26/05/2006
10:38
re : pédagogie, IUFM etc...

http://www.liberation.fr/page.php?Article=385061
 
LN

26/05/2006
11:46
questions ?

Euh victime vraiment ?
Victime de quoi au juste ?
D'un programme inutile peut-être. D'une approche technique de la langue, à un âge où ta pratique était déjà bien acquise. Ou est-ce sur DDFC que tu as fait les progrès qui rattrapent les dégats des pédagogues ?

Pour les petites classes, je veux bien croire que la grammaire structurale est moins structurante que les bons vieux outils (analyse grammaticale, analyse logique). Moins pétris d'intellectualisme, ces derniers entreraient plus aisément dans les couches molles de nos lardons. Anyway, je ne vois rien d'incompatible entre les deux.

Ce qui est peut-être un peu idiot, c'est de refiler les trouvailles de la linguistique et de la stylistique aux lycéens. Si encore ça aidait à l'apprentissage des langues étrangères... Mais j'attends qu'on me le démontre, ça.

L'apprentissage de la langue est une chose, l'apprentissage cognitif en est une autre. Si à l'école on apprend la langue, on apprend aussi à apprendre. Mis à part le grand plantage de la méthode globale, il me semblait que le délire IUFM était plutôt de l'imprégnation comportementale et idéologique, que férocement technique.

Ce qui a été écrit plus haut dans le fil montre qu'on a surtout mis en oeuvre une certaine conception de la psychologie enfantine. Plus de 30 ans après cette révolution pédagogique, a-t-on évalué les effets de cette conception sur l'efficacité de l'apprentissage ? I mean de cet apprentissage comportemenal et technique. Les gens issus de l'école sont-ils maintenant plus et mieux capables de lire, d'écrire, et d'apprendre (de se plier à une formation par exemple) ou le sont-ils moins ? N'est ce pas là la seule question ?

L.
 
AArgh!!!

26/05/2006
11:56
Lectures pour tous

Je suppose que le récit incriminé (NB : "L'âme seule" d'Hervé Vilard, présenté sur une liste de bac par des élèves du Lycée Joffre de Montpellier) figure parmi les lectures personnelles des élèves. C'est à dire ce que l'on peut mentionner durant l'entretien avec le jury comme élément de réflexion sur "l'objet d'étude". Pourquoi pas ? Du moment que Montaigne ou Chateaubriand, ou Rousseau et qui sais-je encore, ont été rencontrés durant l'année, mentionnés, lus, commentés... Les élèves lisent beaucoup de témoignages (le genre pathos, Jamais sans ma fille, des histoires de condamnés à mort, de viols, de défigurations...)et l'on peut s'en servir pour les amener à examiner ce qui fait ou non la qualité littéraire et la justesse d'un texte. C'est le problème avec les "objets d'étude", sortes de super-tiroirs dans lesquels on fait coïncider des auteurs avec des genres. Moi, j'ai plutôt tendance à procéder dans l'autre sens, et à privilégier l'esthétique d'un auteur. Après, je suis plutôt favorable à ce qu'ils lisent pour le plaisir, même des textes qui me hérissent, si l'on peut échanger à ce sujet, et si je leur ai fait découvrir autre chose. Dans une classe de non-lecteurs, j'ai déjà étudié "Le voile noir" d'Anny Duperey, qui est un très beau texte, dont je leur avais lu en classe un extrait qui les avait touchés. Quand les filles l'ont fait lire à leur mère sur la table de la cuisine, j'ai été plutôt contente.
C'était la minute : Tranche de vie
Mais pour ce qui est de Montaigne, par exemple, comment les y amener si on continue à citer dans les manuels le texte original en orthographe pseudo-seizième (car reconstituée à la Viollet-Le-Duc) qui fait obstacle à tout accès fluide au texte ? Montaigne original, et non traduit , oui, mille fois oui. Mais l'"ortho"-graphe, pitié, qu'on s'en débarrasse ! Les manuels de français sont consternants, touffus, désordonnés, ils me font regretter le Lagarde et Michard que je n'ai, en tant qu'élève, JAMAIS utilisé ! Et puis depuis les objets d'étude, le travail chronologique sur les textes littéraires devient beaucoup plus compliqué, et le XVIème passe souvent à la trappe. Quelle galère !

 
A.

26/05/2006
12:00
re : pédagogie, IUFM etc...

Je répondais au message de Yeti.
Laurent, le structuralisme mal digéré des manuels, ce n'est pas une approche technique de la langue, mais de la littérature, approche qu'il s'agit de rendre plus "scientifique". ça a donné pendant des dizaines d'années une mise en pièces des textes absolument accablante d'ennui et de systématisme. Je crois qu'en effet ceux qui ont étudié la littérature comme ça en ont été victimes. Parce que ça n'aide pas à aimer. Ni même à comprendre.
 
Laurent

26/05/2006
15:08
ni pour aimer, ni pour comprendre

Ah oui, des outils pour le décorticage litétraire, et non pour la maitrise de la langue, d'accord. Enfin, pour le schéma actanciel et le pacte autobiographique. Mais la grammaire structurale, est-ce vraiment pour la littérature ?

Cela dit, on peut étendre le réquisitoire : c'est pas seulement l'école qui est victime du structuralisme, c'est aussi toute la conception humaniste de la vie et de la recherche du sens.
 
casse-croûte

26/05/2006
15:51
re : pédagogie, IUFM etc...

Oui moi je parlais de ce décorticage littéraire en effet.
En fait, victime, c'était un peu de l'ironie parce que dans mon cas je considère que ça ne m'a pas pénalisé plus que ça dans mon rapport à la lecture. Mais je ne prétends pas faire figure d'exemple, je peux concevoir que ça pose des problèmes à certains. Ceci dit, ce qui m'a peut-être "sauvé", c'était l'intelligence des profs de français que j'ai eus tout au long du lycée. On peut beaucoup relativiser les choses en tant que prof, ou ne pas le faire, par paresse ou par manque de recul sur les méthodes.

Quelles que soient les approches et les matières, l'important est de savoir prendre du recul par rapport à son outil. Idem en histoire-geo, en sciences, un professeur qui ne considère pas ce qu'il fait sous différents angles amènent ses élèves au carton, par forcément en ce qui concerne leurs résultats quantitatifs immédiats, mais au niveau de la qualité des connaissances, et de la capacité des les faire évoluer ou les remettre en cause.

 
yeti

29/05/2006
11:30
re : pédagogie, IUFM etc...

http://www.liberation.fr/page.php?Article=385698
 
AArgh!!!

29/05/2006
18:27
re : pédagogie, IUFM etc...

Oh là là le Lubin, je l'ai parcouru sur le blog de Brighelli : Une montagne, une cordillière d'ennui bien-pensant !
 
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