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Stunt 23/11/2005 21:42 |
A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Source: http://paris.indymedia.org L'homme Nicolas Sarkozy, marié, 3 enfants, est né le 28 janvier 1955 à Paris XVIIème Avocat de formation ; il devient maire de Neuilly sur Seine en 1983, poste qu'il occupera jusqu'en 2002. Ses ouvrages Georges Mandel, Le Moine de la Politique - Editions Grasset - 1994 Au bout de la passion, l'équilibre - Entretien avec Michel Denisot - Editions Albin Michel - 1995 Libre - Editions XO / Robert Laffont - Janvier 2001 La République, les Religions, l'Espérance- Cerf - 2004 CV Maîtrise de droit privé (1978) Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (1981) DEA de Sciences Politiques avec mention (mémoire sur le Référendum du 27 avril 1969) Institut d'Études Politiques de Paris (1979-1981) Ancien avocat au barreau de Paris Les fonctions politiques Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine en 1977 Maire de Neuilly-sur-Seine de 1983 à 2002 Vice-Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, chargé de l'enseignement de la culture (1986-1988) Député des Hauts-de-Seine (6ème circonscription) de 1988 à 2002 Elu Président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine le 3 mai 2000. Elu Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine le 1er avril 2004. Ministre du Budget (1993-1995) et de la Communication (1994-1995) Porte-Parole du Gouvernement (1993-1995) Secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation (1988) Secrétaire national du RPR, chargé de l'Animation, de la Jeunesse et de la Formation (1989) Co-directeur de la liste d'union pour les Élections européennes (1989) Secrétaire Général Adjoint du RPR, chargé des Fédérations (1992-1993) Membre du Bureau Politique du RPR (depuis 1993) Coordonateur et porte-parole de l'équipe de transition (10 juillet 1997) Secrétaire général du RPR (6 février 1998) Président par intérim du RPR (avril 1999-octobre 1999) Tête de la liste RPR-DL pour les Élections européennes de juin 1999. Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales (2002/2004) Ministre d'Etat, ministre l'Economie, des Finances et de l'Industrie (2004) Président du Conseil général des Hauts-de-Seine Elu président de l'UMP le 28 novembre 2004. Les copains Politique Le 23 septembre 1982, il épouse Marie-Dominique Culioli, fille d'un pharmacien corse de Vico (village d'un millier d'âmes au nord d'Ajaccio) dont il a deux fils, Pierre, (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est Charles Pasqua. Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980. Il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, en évinçant Charles Pasqua en 1983. En 1995, il se range aux cotés d'Édouard Balladur pour la campagne présidentielle, ce qui lui vaut d'être qualifié de « traître » par les partisans de Jacques Chirac, qui gagne l'élection. Lors de son second mariage avec Cécilia Sarkozy, ses témoins de mariage sont Martin Bouygues et Bernard Arnault. Ils ont un fils, Louis (né en 1997). Certaines amitiés : l'historien et ex-conseiller de Mitterrand, Jean-Michel Gaillard, est un proche. Bernard- Henri Levy aussi. Premier d'entre tous : Brice Hortefeux. Député européen, conseiller général d'Auvergne, c'est « l'ami de longue date », celui qui a été son directeur de cabinet à la mairie de Neuilly. Aujourd'hui, il est son plus fervent soutien. Puis, il y a Alain Lambert et Patrick Devedjian. Le premier a payé de son poste de ministre du Budget du gouvernement Raffarin II son amitié avec Nicolas Sarkozy. Le second, ministre délégué à l'Industrie, le connaît depuis leurs premiers pas en politique dans les Hauts-de-Seine. Parmi ses vingt conseillers techniques, Thomas Devedjian, le fils de Patrick et surtout Cécilia, sa femme. Deux hommes de confiance assurent sa communication : Franck Louvrier, le M. Presse de la place Beauvau à Bercy et Frédéric Lefebvre, chargé des relations avec le Parlement, qui ne l'a pas quitté depuis son passage au gouvernement Balladur en 1993. Nicolas Sarkozy a bâti des amitiés politiques solides dans les Hauts-de-Seine. Il faut se tourner vers le passé et les anciens frères d'armes aux jeunes RPR : Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, Patrick Balkani, le député maire de Levallois, en faisaient partie. Tous ont servi Charles Pasqua, le mentor d'alors. Malgré les tensions qui ont pu naître, les deux hommes ont gardé des liens étroits, unis par leur soutien à Edouard Balladur, et leurs relations passionnelles et conflictuelles à Jacques Chirac. La présidence des Hauts-de-Seine, « cédée » par Charles Pasqua, est une aubaine. Il est entouré de vice-présidents qui lui sont acquis : Isabelle Balkani, Louis-Charles Bary, son remplaçant à la mairie de Neuilly ou encore... Patrick Devedjian ; à proximité, de fidèles lieutenants, dont Manuel Aeschlimann, le député maire d'Asnières ; il a constitué une véritable base arrière et prépare la conquête d'un autre bastion stratégique. Il y a un noyau dur de sarkozystes. Parmi eux : Yves Jégo, député de Seine-et-Marne et Christian Estrosi, président du Conseil général des Alpes Maritimes, « recalés » au gouvernement Raffarin III. Les députés Alain Joyandet, Christian Vanneste, Pierre Cardo et Thierry Mariani, plus discrets, veillent à l'image de Nicolas Sarkozy. Des relations se nouent avec les ex-balladuriens et Hervé Novelli, un proche d'Alain Madelin, l'ancien leader de Démocratie Libérale. Pour mémoire : Nicolas Sarkozy a conduit, en son temps, la liste RPR-DL aux européennes perdues de 1999. Enfin, le ralliement d'un certain nombre de chiraquiens n'est qu'une question de semaines vu le risque d'implosion du parti. Déjà Roselyne Bachelot et Eric Raoult se sont publiquement exprimés en faveur du ministre de l'Economie. Enfin, les proches de François Fillon, le ministre chiraquien de l'éducation et chef de fil des nationaux républicains de l'UMP pressent ce dernier de rallier la cause du locataire de Bercy, ce qui pourrait retirer une épine du pied à Nicolas Sarkozy, puisque, pour le moment, François Fillon, n'a pas encore écarté d'être lui aussi candidat à la présidence. |
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LRDB 23/11/2005 22:45 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Le Sarcome marche peut-être au boulot et aux réseaux, très probablement à la grande puissance de travail, mais pour ce qui est des rendez-vous électoraux, il n'a jamais fait d'exploit (Neuilly c'est des élections dans un fauteuil), ce qui veut dire qu'en la matière, il en a fait à peine plus que Villepin (peut-être bien jamais élu à quoi que ce soit). |
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guydufau 24/11/2005 10:47 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Que ce sinistre petit requin nous fasse rire un peu : -Dans "son" ouvrage Georges Mandel, a-t-il relevé ce mot de Clémenceau parlant de Mandel : "il est commode chaque fois que je pète, c'est lui qui pue" - Il y a une fameuse image, qu'on risque de ne plus voir : à un congrès de l'UMP -ou du RPF- on voit des pancartes brandies sur lesquelles on peut lire : "Sarko petit salaud" - Sur Google,tapez : libéral, ou égalité, ou liberté, ou Fédération Anarchiste (!!), ou Parti Socialiste (?!?), ou libertaire, ou RATP, ou RER, ou ouvrier, ou le Nouvel Observateur, ou Philippe de Villiers, ou Dominique De Villepin, ou Jacques Chirac, ou droite, ou gauche, ou Neuilly, ou démocratie, ou "Sarko facho!", ou "Sarko minus!", ou "Sarko tais-toi, ou réactionnaire, ou grève, ou cheminot, ou train, ou syndicats, ou manifestations, ou "Alternative Libertaire"... A chaque fois, un lien commercial apparait vers le site de l'UMP... Enfin, une séquence des guignols montre Sarko-Iznogoud à côté d'un téléphone qui sonne, il le saisit et crie : quoi j'arrive et arrivé : "embarquez-moi tout ça ! Cette séquence est renouvelée plusieurs fois et pour la dernière il décroche : "quoi c'est une erreur ! comment une erreur, avez-vous vos papiers ? |
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LRDB 24/11/2005 10:59 |
ayayaye, encore un Fil en danger |
Le problème c'est que cette série fumante ne parle nullement du sarcome, mais seulement de l'image qu'ont de lui des gens qui ne valent guère mieux. Guy vote en fonction de mots d'ordre. Est-ce là de la conscience politique ? LRDB |
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Stunt 24/11/2005 12:50 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
"Le problème c'est que cette série fumante ne parle nullement du sarcome, mais seulement de l'image qu'ont de lui des gens qui ne valent guère mieux. " De quel droit te permet-tu de juger ces gens. Tu les connais ? attend de voir la suite des épisodes avant de juger. |
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Stunt 24/11/2005 12:53 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.2 |
Entreprenariat Une pléiade de PDG sont à tu et à toi avec lui. A commencer par le plus proche, parrain d’un de ses fils, Martin Bouygues : « Celui-là, affirme Cécilia Sarkozy, il tient une place à part. Il vient avant tous les autres. » Suivent de près Paul Desmarais senior, Antoine Bernheim, Jean-Claude Decaux, Franck Riboud, Philippe Charrier (Procter & Gamble), Jean-Marc Espalioux (groupe Accor), Christian Bazantay (Servier). Et encore, sans pouvoir citer tous ceux que Sarkozy voit ou appelle régulièrement, Michel-Edouard Leclerc, Philippe Bourguignon, Daniel Bouton, Thierry Breton, Jean-Cyril Spinetta... Bon, de toutes façons, il connaît la plupart des grands patrons français et est proche d’une grande partie. Comme si cela ne sufisait pas, son frère, Guillaume Sarkozy a failli prendre la tête du MEDEF. Show-Biz Beaucoup de sportifs fréquentent le ministre (l’entraîneur et le président du PSG, mais aussi Bernard Laporte, Luis Fernandez, Denis Charvet, Daniel Bravo, Fabrice Santoro...). Des chanteurs comme Michel Sardou (qu’il vient d’aller écouter), Didier Barbelivien (qui joue de la guitare dans les petites fêtes privées du couple Sarkozy) et Pierre Palmade ; l’humoriste Michel Leeb. Les acteurs bien connus Christian Clavier, Marie-Anne Chazelle, Jean Reno et Fabrice Lucchini, à qui il est arrivé de réveillonner avec les Sarkozy. Citons aussi de Tom Cruise (scientologue affiché). Johnny et Laetita, Alain Delon, Christine Bravo, Faudel, Chimène Badi, Mimi Mathy, Daniel Prevost. Les Medias Michel Drucker, Jacques Chancel dont la femme est la marraine d'une de ses filles, Michel Denisot, Claire Chazal, … Voici déjà un pan du décor posé. Nicolas Sarkozy a compris, comme l’a fait depuis longtemps notre cher Ernest Antoine Seillières, que la clé de la longévité est un bon tissu de relations. Et de ce point de vue là, il faut avouer qu’il a fait très fort. Cette plétore de relations lui offre plusieurs avantages : - être au courant et surveiller beaucoup de choses - savoir devenir précieux pour des personnes issues de milieus différents - obtenir des appuis directs ou indirects - asseoir sa position en ne dépendant de personne en particulier - moins craindre de perdre certains soutiens Cet état de fait autorise de baser une carrière uniquement sur la notoriété et de concentrer son énergie sur la quantité et plus sur la qualité. (...) |
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La reine 24/11/2005 17:19 |
je sens que je vais me marrer avec ce fil |
Je me permets de juger certains oui dont toi, puisque tu semble croire que le jugement sur la capacité d'un politique se contruit aux ragots, aux préjugés, il y a en France des gens qui croient construire la politique avec des ragots, des a-côtés, de l'image sans pertinence. Je juge et re-jugge : cette méthoe nulle est mise en oeuvre par des nuls. Tu en veux d'autres mon chéri ? Ta reine |
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La reine 24/11/2005 17:23 |
J'en ai marre déduquer des moutards |
Soyons positif Stunt : parlez donc plutôt de son bilan, de son vrai bilan. Son action politique. Et passez nous vos fantasmes de chasse aux sorcières. ONI a déjà Du Faux, Nazdeb, Noiraud, ça suffit ... S'il n'y a pas de bilan du Sarcome, alors dites le, bordel. Dites en quoi c'est négatif, couteux, que sais-je. Vous etes en première ou en terminale au fait ? La reine des pédagogues |
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guydufau 24/11/2005 17:52 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
En 2004, il y avait 20.000 autos brûlées en septembre 2005 il en était comptabilisé 20.000, en extrapolant pour l'année 2005 on obtenait 30.000 Voila un résultat incontestable, les émeutes d'octobre-novembre sont un supplément. |
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stunt 24/11/2005 18:17 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.3 |
La reine des gogues, pas de familiarité entre nous. "Et passez nous vos fantasmes de chasse aux sorcières" Mince alors la reine ! Encore votre délire de paranoia. Les ragots que tu nommes sont des faits. Il ne me semble pas inutile de reprendre depuis le début, pour analyser le petit Nicolas. Et son vrai bilan. Son action politique, j'y viens.Un peu de patience Vous me paressez tendus la reine. "Vous etes en première ou en terminale au fait ?" Que de sarcasmes ridicules la Reine. Vos petits sauts de puces sont navrants. EPISODE 3 Le règne des Hauts-de-Seine : « La Laboratoire de poudre aux yeux » Son fief … - 1977 - 1983, Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine ; - 1983 - 2002, Maire de Neuilly-sur-Seine (60.364 habitants) ; - 1983 - 1988, Conseiller régional d'Île-de-France ; - 1986 - 1988, Vice-Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l'enseignement de la culture ; - Depuis 2004, Conseiller général du Canton de Neuilly sur Seine Nord, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine. La présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine est rendue particulièrement problématique maintenant qu’il est nommé Ministre de l’intérieur : Nicolas Sarkozy devient juge et partie, et c’est un cercle vicieux qui se referme : le Ministre de l’intérieur contrôle le Préfet, chargé de contrôler la légalité des décisions du Conseil général ! C’est le cumul des mandats. Février 2003 – Nicolas Sarkozy : Charles Pasqua m’a tout appris Nicolas fait un cadeau à Charles. Son aîné lui laissant miroiter sa succession à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine après le renouvellement cantonal de 2004, l'actuel ministre de l'Intérieur a facilité sa remise en selle. Pour mieux assurer l'éventuelle transition l'année prochaine. 1ère étape : « Le cumul des mandats, je m’asseois dessus… » L'exposé des motifs de l'article 16 de la réforme des modes de scrutin précise que «le régime de cumul applicable aux représentants au Parlement européen est aligné sur celui des parlementaires français». Autrement dit : une fois que la réforme sera adoptée par le sénat début mars, les parlementaires de Strasbourg pourront cumuler leur mandat européen avec celui d'un exécutif local. Et Pasqua pourra récupérer la présidence de son fief des Hauts-de-Seine, sur lequel il règne depuis quinze ans. 2ème étape : « On a les amis qu’on mérite… » Officieusement, le mandat de député européen avait l'avantage de lui offrir une immunité bien commode pour échapper aux poursuites judiciaires. Pasqua est en effet mis en examen pour «financement illégal» dans le cadre de la campagne des européennes de 1999, et pour «recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence» dans le cadre de l'affaire Falcone. 3ème étape : « Petit, va jouer ailleurs… » Avec l'appui du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont d'abord suscité une série de démissions au sein du conseil général des Hauts-de-Seine pour provoquer trois élections cantonales partielles successives. Dernière étape : « Ne jamais être seul à pouvoir plonger… » Jacques Chirac a couvert la manoeuvre. Car le chef de l'Etat avait été fort soulagé du renoncement de Pasqua lors de l'élection présidentielle. S'il avait maintenu sa candidature jusqu'au bout, le président du RPF aurait pu sérieusement menacer sa réélection. Bref, une bonne partie de la droite s'est mobilisée pour sauver le soldat Pasqua. Jusqu'à Jean-Pierre Raffarin qui, en faisant passer son projet en force grâce au 49.3, a sauvé la mise du «tonton flingueur» de la Chiraquie. Janvier 2004 - Nicolas Sarkozy : Homme de la situation – toujours les mêmes recettes La séance du conseil général des Hauts-de-Seine des 20 et 21 janvier devait marquer le début d’une ère nouvelle pour les habitants. Le président avait lancé en 2004 avec tambours et trompettes la vaste consultation des états généraux des Hauts-de-Seine, pour lesquels 400 000 questionnaires ont été distribués. Les résultats, rendus publics le 20 janvier, devaient servir de tremplin à la nouvelle gouvernance de M. Sarkozy. 1ère étape : Démagogie : « On va tout arranger » Non sans avoir dressé un bilan sombre de la situation : la hausse du taux de chômage, le recul des activités et des emplois industriels, l’attractivité déclinante de l’Île-de-France et de sa capitale, le vieillissement de la population, la fuite des jeunes actifs et des classes moyennes, les menaces qui pèsent sur notre environnement et notre cadre de vie. « Autant de signaux qui doivent nous garder de tout optimisme béat et de l’immobilisme. » 2ème étape : Bulldozer : « Solution à l’emporte pièce » La vente du patrimoine de l’OPDHLM, « question jamais évoquée dans aucun questionnaire », fait remarquer Catherine Margaté, va de pair avec « la scandaleuse proposition de construction de logements sociaux dans la boucle nord de la Seine, alors que la moitié des villes du département est largement en dessous des 20 % de logements sociaux ». Jacques Bourgoin, maire et conseiller général de Gennevilliers, a d’ailleurs protesté contre des annonces d’acquisition de terrains, alors que les villes ont des projets différents en cours ! 3ème étape : On cache la misère : « Le social n’est pas rentable » Les érémistes ne sont pas oubliés. Ils vont être soumis à de sérieuses enquêtes de motivation, Nicolas Sarkozy ayant découvert les « chiffres consternants » des allocataires, qui ont été multipliés par quatre en un peu plus de dix ans, un quart seulement ayant un contrat d’insertion. À qui la faute, dans un département qu’il reconnaît lui-même économiquement en déclin ? 4ème étape : « Je n’ai rien appris en bousillant les finances de la France lorsque j’étais ministre du budget… » Le projet de « tramway intradépartemental » n’exclura donc pas des partenaires privés. La charge annuelle augmentera ainsi de 50 millions d’euros en fonctionnement et 70 millions en investissement, sans augmenter la fiscalité. Comment ? Par des gains de productivité, en ne remplaçant pas les 800 prochains départs en retraite des agents, en « reconsidérant l’intervention du département dans un certain nombre de secteurs », en vendant le patrimoine, en privatisant. Dernière étape : « Voici ma façon de consulter … » Tout était bien orchestré, mais trop pressé sans doute d’imposer ses choix, il n’a même pas attendu la séance de l’assemblée départementale : Nicolas Sarkozy avait déjà tout décidé. Depuis longtemps d’ailleurs et pas même le jour de la séance du conseil, dans une interview qu’il donnait au Parisien, dans laquelle il détaillait tous ses projets. Lors du lancement des états généraux, les grandes lignes étaient déjà fixées. Plus récemment, il avait fourni les axes de sa politique du logement lors d’une visite au Plessis-Robinson en annonçant la vente de 4 000 logements sociaux. La cérémonie des voeux fut aussi instructive. Bref, le 21 janvier, les élus devaient débattre de l’avenir du département. Et tout était inscrit noir sur blanc ! Mars 2005 – Nicolas Sarkozy : « Mes TOC qui marchent : Exclusion sociale et politique sécuritaire » Du standing, du standing = ovation !! "Depuis qu'ils (la droite) sont arrivés à la tête de la Mairie, il y a seize ans, ils n'ont eu de cesse de retarder l'achèvement de la reconstruction de la cité jardins, afin de pouvoir en réduire la part sociale, pendant qu'ils transformaient allègrement avec l'appui du Conseil général, tous les terrains disponibles (y compris en supprimant un stade et en déplaçant à grands frais écoles, collèges ou autres équipements publics) en autant de programmes immobiliers de standing. Maintenant après tractations, les terrains de l'office départemental HLM de la dernière phase de la cité jardins ont vu leur destination changer et, dans le village de vente, les promoteurs rivalisent de superlatifs pour vanter leurs projets inaccessibles à l'essentiel des Robinsonnais et de leurs enfants qui sont contraints de quitter la ville où ils sont nés. "Cette densification est contraire au schéma directeur d'Ile-de-France et le ministre, le préfet de région et le préfet sont garants de son respect. Elle accentue le déséquilibre est-ouest et favorise encore plus les mobilités logement-travail, alors que les réseaux de transport et de circulation sont saturés et que les francilens en ont assez de faire 1h30 de transport matin et soir. Elle pose aussi le problème de la pollution car un site aussi important, avec un urbanisme très vertical, dégage d'énormes quantités de pollution (chauffage et climatisation, embouteillages). Puisque je vous dis que c’est pour votre sécurité !! Le Parisien d'aujourd'hui établit le palmarès de la vidéosurveillance dans les Hauts-de-Seine. Avec ses 76 caméras supplémentaires, Puteaux arrivera en tête avec 101 caméras, loin devant Colombes 48 et Levallois 42. Un double palmarès car Puteaux sera aussi la ville qui aura la plus forte densité de caméras à l'hectare à savoir plus de cent appareils pour 300 hectares ! "C'est plus du double d'une ville comme Colombes qui avec ses 48 caméras pour 800 hectares s'estime bien couverte." N'y avait-il rien de mieux à faire avec tout l'argent investi dans ce système ? Les policiers mobilisés derrière les caméras ne seraient-ils pas mieux sur le terrain ? Auront-ils le temps de prévenir assez vite leurs collègues pour venir en aide à une personne agressée ? Ce qui est possible dans un lieu fermé car l'intervenant est sur place, ne l'est pas en milieu ouvert. Alors à quoi serviront toutes ces caméras ? |
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stunt 24/11/2005 18:18 |
re : A quoi marche Sarko ? episode. 4 |
Mai 2005 – Nicolas Sarkozy : « Ma vision de la transparence et de la démocratie » Toi le citoyen, ta gueule !! Au Plessis-Robinson, entre les deux tours du scrutin de l'élection cantonale de 2004, a été distribué un tract cosigné par le député-maire du Plessis Robinson et le candidat UMP indiquant qu’en cas de succès de son concurrent socialiste, le canton serait privé des moyens que lui alloue le conseil général depuis quinze ans ! "Ces agissements, compte tenu du faible écart des voix entre les deux candidats, soit 233 voix sur 17 103 votants et 16 381 suffrages exprimés, ont constitué des manoeuvres de nature à altérer la sincérité du scrutin". Mai 2005 – Nicolas Sarkozy : « Quand je peux rendre service au public » Aidons les riches, opus 1 Petite enfance : Nicolas Sarkozy vient d'instituer les crèches privées à but lucratif pour concurrencer les crèches publiques et associatives qui plus est en les finançant sur fonds publics et permettre ainsi aux familles aisées de trouver une place en crèche en contournant les commissions d'attribution. Aidons les riches, opus 2 Recherche d'emploi : Nicolas Sarkozy vient d'annoncer la mise en concurrence de l'ANPE par des entreprises privées qui vont bénéficier de primes publiques au placement laissant à l'ANPE le soin de s'occuper des cas les plus éloignés du marché du travail. Là encore, la démarche vise à créer un système à double vitesse, le privé pour les plus aisés, le public pour les autres. Gardons les subventions pour des projets privés … opus 1 Insertion : Le même Conseil général vient de lancer un appel d'offres pour l'insertion des personnes au RMI en supprimant les subventions jusqu'alors versées aux communes qui menaient des actions d'insertion professionnelle en direction de ces personnes. Interrogé par les services municipaux, le Conseil général a répondu qu'il revenait aux communes de déposer une offre dans le cadre du marché lancé et que cette offre pourra être retenue si elle est plus ou moins disante par rapport à celles déposées par les entreprises... Gardons les subventions pour des projets privés … opus 2 Alphabétisation : Là encore, on lance des appels d'offres pour des actions jusqu'ici menées par des associations ou des centres culturels et qui recevaient pour cela des subventions Juin 2005 – Je veux être un Premier ministre propre sur moi Tremplin pour l’ultime poste !!! Cap Finistère : Quel genre de président est Nicolas Sarkozy au Conseil général des Hauts-de-Seine ? Michèle Canet : Nicolas Sarkozy est un président qui n'a pas le temps de l'être. Dorénavant, tout est fait en accéléré, en fonction de son emploi du temps. Il est là depuis le 1er avril et beaucoup de dossiers ont déjà pris du retard, en particulier en matière de voirie. Il veut paraître consensuel mais ne supporte pas que nous critiquions son action ou plutôt son manque d'action concrète. Il utilise le Conseil général comme un tremplin pour son ambition personnelle. Les États généraux des Hauts-de-Seine qu'il vient d'organiser en sont une illustration parfaite. Pour l'anecdote, le jour de son élection, il avait dit que c'était une présidence provisoire jusqu'en juin. Il pensait à l'époque peut-être pouvoir remplacer Raffarin à Matignon après les européennes. Ouf, Merci Charles !! Cap Finistère : Fait-il preuve d'autant de démesure qu'au congrès de l'UMP dans la communication ? Michèle Canet : Non, pas encore. Mais il faut savoir qu'il n'en a pas les moyens. En effet, l'héritage de Charles Pasqua a laissé des traces. Par exemple, la fac privée Léonard de Vinci a coûté 450 millions d'euros au département. Une confirmation que les dépenses somptuaires et inconsidérées se payent toujours, un jour ou l'autre. Effets de manche (pour un ancien avocat), déclarations grandiloquentes, très peu d’actions réelles et surtout des actions à l’emporte pièce, sans visibilité, à court terme. Mais tout cela n’est pas grave, les hauts de Seine sont un laboratoire qu’il brûlera aussitôt son ambition comblée, si tant est que ce soit possible de la combler … |
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shhh 24/11/2005 19:34 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Eh bien, c’est pas compliqué, je suis allée sur le site de l’ump. Alors voilà le programme : 1) travailler plus pour gagner plus 2) rétablir l’autorité 3) préserver la liberté des entrepreneurs 4) maîtriser l’immigration 5) consommer mieux et davantage. 6) Restaurer la Nation , l’Europe est notre horizon (les majuscules sont dans le texte) 7) Eviter que l’assistanat ne crée de l’accoutumance Voilà, c’est quand même pas dur à comprendre non ? Les détails on peut aussi aller les chercher sur le site de l’UMP, pas la peine d’en rajouter. C’est beau comme du Mussolini. Et ça tiendra à peu près aussi longtemps. |
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caucho 24/11/2005 21:42 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
"C’est beau comme du Mussolini. Et ça tiendra à peu près aussi longtemps." "Il Duche" a duré de 1922 à 1945 ! On espère que ses émules UMPistes dureront un peu moins longtemps !!! |
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yeti 24/11/2005 22:04 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
De 1922 à 1943, exactement. Ouf... |
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Stunt 24/11/2005 23:14 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.5 |
Le budget - 1993/1994 - « Bilan Calamiteux pour un premier jouet » Nicolas Sarkozy a été ministre du budget, porte-parole du gouvernement et de la communication en même temps. La découpe se fait comme ceci : > Mars 1993 - janvier 1995, Ministre du budget, Porte-parole du gouvernement, puis chargé, à titre provisoire, d'exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur). > Janvier - mai 1995, Ministre du budget, chargé d'exercer les fonctions du ministre de la communication (gouvernement Balladur) Le budget : « Mon premier jouet… » L'ex-ministre de l'Intérieur doit en effet une bonne part de sa place en politique à son passage au ministère du Budget, dans le gouvernement d'Edouard Balladur, de 1993 à 1995. A l'époque placé sous la férule - légère - d'Edmond Alphandéry, ministre centriste de l'Economie, il avait laissé un souvenir plus que mitigé. Quand Nicolas Sarkozy prit les rênes du ministère du Budget en avril 1993, il n'avait « pas la moindre idée de la manière dont fonctionnait Bercy, ni même de ce qu'était le budget de l'Etat », confie un de ses proches de l'époque. Mais ce poste de grand argentier de l'Etat, le jeune maire de Neuilly le voulait plus que tout autre : le Budget, c'est la meilleure école pour qui veut se bâtir une stature nationale. C'est là qu'on apprivoise les arcanes de l'Etat. Mais, très vite, les mauvaises nouvelles s'accumulent et le verdict est sans appel : la France connaît sa pire récession depuis la Libération. La croissance, estimée quelques mois plus tôt à 2,5 % du PIB, est en fait sévèrement négative (- 1,3 %), le déficit public (48 milliards d'euros) est deux fois supérieur à celui attendu et la dette s'envole à 375 milliards... Toujours les mêmes recettes : « D'abord on dit que l'on va faire plaisir à tout le monde… » Nicolas Sarkozy se lance alors dans une politique mixte, de l'offre et de la demande, pour redonner du souffle à l'appareil productif tout en soutenant la consommation, totalement asphyxiée. Une politique de la demande De l'allégement des charges sur les bas salaires des entreprises à la suppression de décalage de remboursement de la TVA, en passant par une réforme fiscale, le relèvement de la contribution sociale généralisée (CSG) et la « balladurette » (prime de mise à la casse des véhicules anciens) ou d'une prime de rentrée scolaire pour les familles dans le besoin, tout le monde y trouve peu ou prou son compte. A l'été 1994, Nicolas Sarkozy semble avoir gagné son pari. La confiance revient, la croissance flirte de nouveau avec les 2 %, le chômage se stabilise à 11,2 % de la population active et le déficit budgétaire est en recul de 4 milliards d'euros. « Les voies du redressement sont tracées et les Français n'ont aucune raison d'être inquiets pour l'avenir », affirme le ministre du Budget, sûr de lui, en plein mois d'août. Résultat : en 1995, le déficit budgétaire avait augmenté de 500 millions d'euros, la Sécurité sociale avait replongé dans le rouge, et la dette publique, augmenté d'un tiers, à près de 500 milliards d'euros. Soit une aggravation en valeur, inégalée depuis, de 32 % en deux ans. Toujours les mêmes effets : « J'm'en fous, quelqu'un d'autre nettoiera derrière moi … » A son départ, le budget de l'Etat affichait le plus fort déficit de la Vème République. Héritant du bébé, en 1995, Alain Juppé avait jugé le bilan « calamiteux ». Et avait dû corriger le tir par une médecine de cheval en augmentant les prélèvements obligatoires de 17 milliards d'euros. L'erreur de Nicolas Sarkozy est d'avoir financé sa politique pendant deux ans par de l'endettement, et de ne pas avoir commencé à tailler dans les dépenses, comme il s'y était engagé. Les 16 milliards d'euros de recettes de privatisations ont servi à payer les dépenses courantes et non, comme c'était la règle, à résorber la dette. Toujours la même attitude : « Je déteste ceux qui me contredisent car j'ai toujours raison … » Alain Juppé est depuis toujours l'ennemi juré de Nicolas Sarkozy alors qu'il est aussi, ou plutôt puisqu'il est aussi, le chouchou de Jacques Chirac. Sarkozy préfère voir l'autre côté des choses : « Lorsque j'étais ministre du Budget, se souvenait-il en janvier, nous avons allégé l'impôt sur le revenu de 19 milliards de francs en 1994. ». Nicolas Sarkozy, dont le frère Guillaume est vice-président du Medef, pourrait se révéler plus proche des demandes patronales que Francis Mer, lui-même ex-grand industriel. Bravo Monsieur Sarkozy. S'endetter pour financer une politique irresponsable, voilà pour un premier poste ministériel, un coup de maître. Vos allègements d'impôts n'ont été que de la poudre aux yeux, une supplique pour de la popularité, mais dans les faits, vous savez très bien que :ce ne sont pas des réformes globales de la fiscalité, il s'agit d'annoncer la baisse du seul impôt sur le revenu, accentuant de ce fait le particularisme fiscal de la France concernant ce prélèvement fiscal, "in fine" la baisse et la réforme profitent plus aux riches qu'aux classes moyennes. L'augmentation, à l'instigation de M. Sarkozy, du plafond des frais d'emploi d'un salarié à domicile à 90.000 F à compter des revenus de 1995, ouvre droit à une économie d'impôt maximale de 45.000 F et permet le paradoxe suivant : un contribuable ayant 45.000 F d'impôt à payer sera non imposable alors que sa femme de ménage payée au SMIC paiera, elle, de l'impôt si elle est célibataire et qu'elle n'a aucune réduction d'impôt. Cette mesure a permis à certains contribuables d'échapper au taux marginal à 56,8%. Pour couronner le tout, la baisse n'aura pas été de 19 Milliards mais de 14 Milliards. Bah ! ce n'est rien de plus que quelques 5 Milliards. L'intérieur - 2002-2004 - « Euh ! je crois que j'ai cassé mon deuxième jouet… » Mai 2002 - mars 2004, Ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales dans le premier et dans le second gouvernement Raffarin. L'intérieur : « L'intérieur, mon second jouet … » Le bilan de M Sarkozy à l'intérieur, c'est la répression sur les braves citoyens, quatre fois « viré » manu militari de quatre points chauds où il se croyait en villégiature, des arabesques auprès des voyous et des gages donnés à la gauche en pagaille. D'un autre côté, Sarkozy est tout de même synonyme de plusieurs bourdes grotesques : L'Interdiction de faire la fête pour les jeunes pauvres. (Une société en arrivant là vaut-elle encore le coup ?) La mise en prison de deux jeunes l'ayant insulté. (Il est grand temps de supprimer ses lois « faits du prince ») Le fait d'affirmer (deux jours après l'affaire « Juppé »), à un jeune lui disant qu'il avait fait 18 mois de prison, « c'est normal tu l'as mérité », ce, sans rien connaître du dossier. (Ca fait froid dans le dos avouez) Ses interventions parfois malvenues dans des domaines sortant totalement de sa compétence, etc. Reste que le personnage n'a de cesse de plaire aux extrémistes du MNR et de faire des appels du pied aux électeurs du FN, se posant en digne en successeur de M Pasqua, à tous niveaux. Les réseaux et les trafiquants roumains : « Vous connaissez ma 1ère recette : démagogie et populisme » Derrière ces « opérations coup de poing », ces « coups de filet » et ces « prises d'assaut » il y a l'échec retentissant de l'expulsion en grande pompe du bidonville de Choisy-le-Roi en décembre 2002. Nicolas Sarkozy, dès son arrivée au Ministère de l'Intérieur, décide de traiter la « question » à sa façon, c'est-à-dire en expulsant. Le 3 décembre 2002 (le lendemain de la fermeture du centre d'hébergement et d'accueil de la Croix-Rouge de Sangatte) à 6h30 du matin, 300 gendarmes mobiles assistés de 150 policiers débarquent dans le bidonville de Voie des Roses à Choisy pour une expulsion hyper médiatisée. Tous les quotidiens nationaux relatent l'événement, qui doit marquer la fermeté du ministre. Ce dernier, en visite deux mois plus tôt dans la ville (3 octobre 2002) avait alors pris « l'engagement de traiter l'ensemble de la question des campements sauvages de roms dans le Val-de-Marne d'ici à fin novembre » Les réseaux et les trafiquants roumains : « Vous connaissez ma 2ème recette : Bulldozer… » Avec quelques jours de retard, le ministre tient sa promesse. Le jour même, 71 personnes sont placées en garde-à-vue pour séjour irrégulier et sont en instance d'expulsion (quatre personnes seront envoyées en Roumanie par un charter franco-espagnol dès le lendemain.) Cependant, dans les deux jours qui suivent, la totalité des gens interpellés sont remis en liberté par le Tribunal de Créteil pour nullité de procédure (remise en liberté confirmée par la Cour d'Appel de Paris le 10 décembre 2002). Le ministre proclame à qui veut l'entendre qu'il expulsera vaille que vaille ces roms de Choisy car « nous savons où ils sont ». En désespoir d'arguments, critiqué par la presse et par des magistrats, Sarkozy décide de s'en prendre au « caractère parfaitement absurde d'une procédure à laquelle personne ne comprend rien ». Pour simplifier la « procédure » et éviter une nouvelle expulsion ratée, il n'y a qu'à transformer des sans-papiers en « criminels organisés en réseaux mafieux ». Ce qui n'a pas empêché les préfectures de procéder à de multiples expulsions de terrain...et ce, sans que la presse ne s'en émeuve plus. Une fois passé l'effet de nouveauté... Sans compter toutes celles qui ont eu lieu en catimini. Sur la seule année 2003, un groupe a subi à lui tout seul 16 expulsions sur Saint-Denis et Aubervilliers. Les réseaux et les trafiquants roumains : « Une autre de mes recettes : je veux que cela se sache… » Surfant sur la même vague, la presse embraye (en juillet 2002, on recense un nombre impressionnant d'articles incriminant les tziganes dans la presse nationale). Le Monde fait sa « une » sur « L'industrie de la mendicité organisée » et parle de « mafias tziganes qui exploitent les handicapés » en nous assurant que c'est « loin d'être une fiction » . Preuve à l'appui, le journal interviewe Petrica, « unijambiste au service de Balaceanu » qui affirme devoir rapporter 100 euros par jour à son patron. L'expérience et le travail militants aux côtés des tziganes des bidonvilles donnent un tout autre chiffre : le produit de la manche est d'une moyenne de 5 euros par jour. Dès lors, on ne peut que mettre en doute la déontologie des journalistes du Monde, surtout lorsqu'ils rapportent le cas d'une fillette qui aurait ramené 700 euros en un seul jour ! (Si on fait un simple calcul sur 8h de mendicité, on arrive à 1,50 euro par minute !). Quant au Parisien, il gratifie ses lecteurs d'une série de reportages en trois volets sur les mendiants handicapés, Voici un de mes livres de chevet : « Gérard Majax : comment réussir un tour spectaculaire… » L'ancien Ministre de l'Intérieur a fait adopter deux textes : la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (LOPSI) du 29 août 2002 et la loi sur la sécurité intérieure (LSI) du 18 mars 2003. Bilan LOPSI Le redéploiement police-gendarmerie réalisé à l'économie n'a pas réellement contribué à renforcer les moyens humains et techniques en particulier en faveur des départements les plus sensibles. Une grande partie des effectifs créés par Nicolas Sarkozy sont toujours chez eux : les lauréats du concours attendent pendant souvent plus d'un an pour pouvoir entrer en école de police, alors que sur le terrain les élus ont besoins de policiers. La capacité opérationnelle des effectifs a même diminué : ce n'est pas la RTT qui explique cette situation comme on veut trop souvent le faire croire, mais les départs en retraite non anticipés par la droite et son choix de la stabilisation du nombre d'adjoints de sécurité à 11 300 contre 14 000 fin 2001. Un retard considérable a aussi été pris en matière d'immobilier et de constructions de commissariats alors que les gels de crédits se sont multipliés : les promesses de la LOPSI n'ont pas été tenues. Bilan LSI En 2003, les faits constatés au titre de la LSI n'ont ainsi représenté que 0,32% de la délinquance. La petite délinquance marque le pas, mais la baisse observée n'est pas uniforme, ni selon les territoires, ni selon les catégories d'infraction. 70% des infractions ne sont toujours pas élucidés, 70% des victimes demeurent donc insatisfaites. Les taux d'élucidation sont particulièrement bas pour des délits qui empoisonnent pourtant la vie quotidienne des Français comme par exemple les cambriolages pour lesquels en octobre 2004, le taux d'élucidation s'élève seulement à 9,7%. On a préféré mettre en avant les faits où les taux d'élucidation étaient les plus élevés, tel le trafic de drogue. Plus grave encore, la politique de Nicolas Sarkozy n'a pas permis de remédier à la montée continue des violences contre les personnes : +7,3 % en 2003. On constate une permanence préoccupante de la criminalité structurée autour de l'économie souterraine et la violence à l'école est en augmentation : Les signalements ont augmenté de 5% d'avril 2003 à avril 2004. La LSI, c'est aussi l'abandon de toute politique de prévention. S'il est nécessaire d'appliquer de sévères sanctions, l'insécurité est un problème de société global et force est de constater que la seule répression ne débouche pas sur des résultats satisfaisants. Or, on a abandonné la police de proximité, police ancrée dans les quartiers dont les interventions étaient mieux adaptées au contexte local. La police de proximité, tout en étant répressive, permettait aussi de prévenir la délinquance. Nicolas Sarkozy a mis en application une autre vision de la police, en privilégiant notamment la brigade anti-criminalité et les Groupements d'Intervention Rapides, pour des résultats décevants. Même Chirac le dit : « Nous devons maintenant nous attaquer aux racines de l'insécurité, pour la faire reculer dans la durée […] nous ne pourrons continuer à progresser qu'en passant à la vitesse supérieure » Prostitution : « Cacher ces seins que je ne saurais voir … » En réprimant le racolage passif, la loi de sécurité intérieure, promulguée le 18 mars 2003, affichait deux objectifs : rassurer les riverains en « nettoyant » les rues et sortir les prostituées des griffes des réseaux de proxénètes. 1er Objectif : nettoyer les rues -> Réussi ! ! ! À en croire le ministre de l'Intérieur, le nombre de prostitué(e)s visibles, au 13 janvier dernier, aurait baissé partout en France. À Paris, il aurait même chuté de 40 %. Un chiffre que conteste Christophe Caresche, adjoint au maire de Paris : « Prendre pour base un comptage visuel n'est pas sérieux quand on sait que la loi a eu pour effet de déplacer les prostituées vers des lieux moins exposés. » 2ème Objectif : éliminer les réseaux de proxénètes -> Une catastrophe ! ! L'article 18 de la loi de sécurité intérieure punit de 3 750 euros d'amende et de deux mois de prison « le fait, par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d'autrui en vue de l'inciter à des relations sexuelles en échange d'une rémunération ». En réalité, son application varie d'un commissariat de police et d'un tribunal à l'autre. « Parfois, le simple fait d'être sur un trottoir suffit », explique Mariana, disculpée lors de son jugement au tribunal de Bobigny. Certains magistrats estiment que ces affaires encombrent inutilement les tribunaux. On a même vu des proxénètes recruter à la sortie des audiences. La loi somme les clandestines de dénoncer passeurs et souteneurs pendant la garde à vue, condition sine qua non pour obtenir une autorisation provisoire de séjour (APS), assortie d'un droit de travail. Pour renforcer l'attrait de la dénonciation, la loi assure aussi protection, hébergement et réinsertion. Mais Micha, prostituée clandestine venue d'Europe de l'Est il y a une dizaine d'années, sortie des griffes du réseau qui l'avait amenée, doute de la cohérence entre théorie et réalité. « Lorsque les prostituées se font arrêter, ce sont les hommes de main qui montrent leurs papiers aux policiers. À aucun moment, ceux-ci ne sont inquiétés. Qui protège-t-on ? », questionne-t-elle. La violence et le chantage sont tels au sein des réseaux qu'ils dissuadent quiconque voudrait parler ou fuir. Le trafic ne désarme pas. Au contraire. On assiste depuis quelques mois à une arrivée massive de femmes chinoises, tenues par des triades. Si les réseaux de l'Est se distinguent par leurs moyens de séquestration et de violence inouïe, la plupart des prostituées africaines sont, elles, tenues par des « mammas », anciennes prostituées. Les meilleures gagnent le droit de partir en Europe. Un marabout nous jette un sort pour qu'on ne puisse pas fuir, sinon notre famille risquerait de mourir », raconte Lola, une Nigériane de 21 ans. Les menaces financières et psychologiques qui pèsent sur toutes ces femmes dépassent l'entendement. Celles-ci doivent rembourser près de 45 000 euros pour se libérer de leurs dettes de passage (transports, papiers) et d'hébergement, ce qui représente entre trois et cinq ans d'esclavage. « Du coup, les étrangères prises en flagrant délit de racolage mentent et se font expulser, mais elles finissent par revenir, tôt ou tard, ici ou ailleurs, parce qu'elles doivent rembourser les réseaux », explique Annie Barbé, responsable de la délégation bordelaise du Mouvement du Nid. Dossier corse : « C'est à la fin de la guerre que l'on compte ls maures … » L'échec le plus patent reste la Corse et la victoire du " non " au référendum, malgré l'arrestation opportune, quelques heures avant le début du vote, d'Yvan Colonna, accusé de l'assassinat du préfet Érignac, en fuite depuis quatre ans. La " collusion " d'une partie de la droite avec les mouvements nationalistes à l'occasion du scrutin n'aura pas suffi à faire plier les Corses. Mais cette " alliance ", Nicolas Sarkozy la paie aujourd'hui au prix fort. Les attentats n'ont jamais été aussi nombreux et l'État de droit aussi mal en point dans l'île de Beauté. Projets de loi pour un état pénal et répressif : « Eh ! Le Pen ! regarde ce qu'est l'impunité… » art. 25 - Extension du champ d'application du fichier national automatisé des empreintes génétiques à d'autres catégories de personnes et d'infractions. Le FNAEG - Fichier national des empreintes génétiques -, limité à l'origine aux seules infractions sexuelles, puis élargi à certains crimes par la LSQ, est étendu à de nombreux délits de violence contre les personnes ou les biens, ou mettant en danger l'ordre public. Le fichage génétique est également généralisé aux simples suspects et non plus aux seules personnes reconnues coupables. La personne fichée, une fois innocentée, peut demander (au Procureur ou au Juge des libertés) à voir son empreinte génétique effacée de la base de données, mais cette mesure peut lui être contestée. art. 29 - Extension du recours aux écoutes téléphoniques pour la recherche des malfaiteurs en fuite. art. 32 - Extension des perquisitions sans le consentement de la personne concernée en enquête préliminaire. Cet article modifie le 1er alinéa de l'article 76-1 du CPP (code de Procédure Pénale) en étendant la possibilité actuelle de perquisitionner sans le consentement de la personne concernée, en enquête préliminaire aux infractions caractérisant la criminalité organisée. art. 33 - Extension des perquisitions de nuit dans les locaux habités. La garde à vue d'une personne majeure peut faire l'objet d'une prolongation supplémentaire de 48 H. La personne gardée à vue, doit être présentée à l'autorité qui statue sur sa prolongation préalablement à cette décision. A titre exceptionnel, la prolongation peut être accordée par décision écrite et motivée sans présentation préalable. art. 42 - Toute personne qui a tenté de commettre l'une des infractions prévues aux articles 222.34 à 222.39 du code pénal est exempte de peine si, ayant averti l'autorité administrative ou judiciaire, elle a permis d'éviter la réalisation de l'infraction et d'identifier, le cas échéant, les autres coupables. |
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LRDB 25/11/2005 00:34 |
Cher Stounte |
Ben je vois qu'en vous violentant on a un petit peu de résultat. Je regrette de ne vous avoir point violé Voter reine |
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shhh 25/11/2005 05:32 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Stunt a bossé hein ? |
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Stunt 25/11/2005 09:41 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.6 |
La Reine, même si ce principe avait l'air de vous agacer, je souhaitais contextualiser ( vous me corrigez, sur ce dernier mot si il y a erreur) sur le bonhomme avant d'arriver au bilan du sieur sarkozy. Mon souhait n'est pas de stigmatiser ce personnage. Mais plutôt d'analyser le parcours de A jusqu'à Z de cet homme politique. enfin, j'ai fonctionné par épisode, car je me voyais mal, vous balancez d'un seul bloc ce topo. Cela aurait été illisible, gonflant et douloureux pour les yeux. la police courrier n'est pas l'idéal pour la lecture sur un écran d'ordinateur. Immigration : « Les aristocrates hongrois comme mon père ça va, mais pas les autres … » Le 26 Novembre 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, a présenté la 26e modification de l'Ordonnance de 1945 régissant l'entrée et le séjour des étrangers. Un an après, cette politique est déjà un échec. Nicolas Sarkozy, en présentant son projet de loi, prétendait que son texte apporterait des réponses claires sur les flux migratoires et respecterait les droits fondamentaux des immigrés. Le Conseil Constitutionnel a clairement sanctionné des dispositions attentatoires aux libertés et aux droits fondamentaux contenus dans cette loi. Quant aux flux migratoires, le texte n'a apporté aucune nouvelle réponse, si ce n'est le durcissement des conditions d'entrée en France. De fait, la loi Sarkozy n'est qu'un rejeton de plus des lois Pasqua dont la droite prétendait déjà, il y a 10 ans, qu'elles régleraient définitivement le débat sur l'immigration, avec les résultats que l'on connaît. Face à cet échec, ont été récemment proposés des artifices comme la discrimination positive ou le CV anonyme. Même si aucune proposition ne doit être taboue, fore est de constater l'échec de cette politique symbolisée par l'affirmative action aux USA qui en rien n'a permis de résoudre les tensions et les injustices raciales dans ce pays. Immigration : « Sangatte : la délation, pas la fraternité ! Il faut vous le dire comment ? » À Calais, en novembre 2002, M. Sarkozy fait fermer le camp de Sangatte et déclare illico que « le problème est réglé ». Grossier effet d’annonce médiatique, la fermeture ne fait que rejeter à la rue des centaines de réfugiés qu’alors la police du Ministre de l’Intérieur pourchasse, traque, brutalise et humilie quotidiennement depuis. Des personnes membres ou pas du Collectif C’sur décident, face à cette situation humainement insupportable, de leur apporter une aide humanitaire en leurs fournissant des repas, des vêtements, des douches et un hébergement pour une ou deux nuits. Alors que ces actions déclarées publiquement se déroulent depuis plusieurs mois, et malgré les menaces sans cesse réitérées de la part de la police du ministre de l’Intérieur, le 22 avril 2003, la police débarque au petit matin chez l’un d’eux, Charles Frammezelle, dit Moustache, pour le placer en garde à vue. Puis il est mis en examen pour « aide à l’entrée ou au séjour irrégulier d’un étranger, en bande organisée » (article 21), un délit puni de 10 ans de prison. À Calais, à Roissy, M. Sarkozy poursuit et veut faire condamner par la Justice ceux qui révèlent l’échec, l’inhumanité et la négation des droits de l’Homme de sa politique. Sans-papiers : « Je n’ai pas de parole, mais j’ai des papiers, moi !! » La CNSP (Coordination Nationale des Sans Papiers) rappelle à M. SARKOZY que le jeudi 19 septembre à 17 h une délégation de la CNSP avait été reçue par le Ministère de l’Intérieur, et que M. Canepa , son représentant désigné, nous avait déclaré : " Nous allons demander que les Collectifs de Sans Papiers soient en contact régulier avec les Préfectures ". Ainsi, le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY, non seulement ne respectent pas la parole donnée, mais attentent au droit constitutionnel de manifester et aux libertés chèrement acquises par le mouvement social et démocratique. Le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY considèrent les Sans Papiers comme des sous humains en leurs déniant le légitime droit de désigner librement leurs représentants. Imaginons ce type de comportement inqualifiable d’un patron ou d’un ministre vis à vis de syndicats ! Je ne comprends pas que l’on ne soit pas admiratif devant tant de subtilité, de réflexion et de compétence. Comment ne pas s’affirmer bluffé par cet étalage de succès, de lois progressistes et d’inventivité. La tornade Sarkozy a encore une fois laissé un paysage en ruines. Bon sang ! Mais c’est bien sûr … L’intérieur est vraiment l’endroit dans lequel le génie sarkozien peut s’exprimer dans toute son ampleur. Décidemment, Monsieur Chirac, quelle intuition !! L’économie 31 mars 2004 - 29 novembre 2004, Ministre d'État, Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin. Le lobby nucléaire : « J’ai des atomes crochus avec le passage en force… » Ils affirment que l'EPR, dont le prix du prototype est évalué à trois milliards d'euros, produit autant de déchets nucléaires que ses prédécesseurs. Trois régions se sont pour l'instant portées candidates pour accueillir l'EPR : Rhône-Alpes, la Basse-Normandie et la Haute-Normandie. "Le nouveau ministre de l'Industrie Nicolas Sarkozy fait allégeance au lobby nucléaire", a estimé le porte-parole du réseau, Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme, qui a présenté jeudi son programme de mobilisation. Le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy a annoncé cette semaine la tenue d'un débat d'orientation sur l'énergie le 15 avril au Parlement. Le 5 avril, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, dans son discours de politique générale, avait déclaré que la France devait s'engager dans la voie de l'EPR. De son côté, François Roussely, le P-DG d'EDF, a estimé cette semaine que la procédure du choix d'un site pour l'EPR serait lancée juste après le débat d'orientation. "Il s'agit là d'un inacceptable passage en force", a estimé Stéphane Lhomme. "La population française, majoritairement, refuse la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et préconise les économies d'énergie et les énergies renouvelables", a-t-il dit. Il a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir "très vite cédé aux pressions des multinationales Areva et EDF qui exigent la construction du réacteur EPR". Leclerc est mon ami : « Je défends la loi à condition qu’elle ne m’emmerde pas … » Autrefois un ministre du commerce et de l'artisanat fit voter une loi (la loi Galland) visant à contenir l'offensive des hypermarchés en France. Ce ministre s'appelait Jean-Pierre Raffarin. Aujourd'hui, le même Raffarin, devenu Premier ministre, laisse son ministre de l'économie en sursis démanteler tout son édifice... Un beau cadeau avant son départ ! Que disait la loi Galland ? Qu'il était interdit de vendre à perte ; c'est-à-dire de vendre en dessous du prix officiel figurant sur la facture du fournisseur. Cela semblait une mesure de bon sens. Certes le système était imparfait, puisque les marges dites "arrière" ont été mises en place par les distributeurs dans leur entreprise de racket systématique : il s'agit de faire participer les industriels à diverses opérations promotionnelles plus ou moins fumistes. En fait ces marges arrière représentent en moyenne 35% du chiffre d'affaires des distributeurs. Elles sont pourtant strictement interdites par la loi. Mais plutôt que de faire appliquer la loi, on préfère aujourd'hui changer la loi. Sarkozy est donc content : les distributeurs vont donc pouvoir se lancer dans une guerre des prix sans fin, puisqu'ils pourront désormais baisser leurs prix jusqu'au seuil de la marge dite nette-nette-nette à savoir jusqu'à 35% en dessous des prix actuels. Une mécanique déflationniste infernale est enclenchée ! Et les industriels seront encore plus "sollicités" (!!) pour participer aux efforts des distributeurs avec des marges arrière toujours plus impressionnantes. Qui n'a d'ailleurs pas entendu Jacques Chirac mettre en garde le gouvernement contre "la guerre des prix destructrice"... (Le gouvernement serait-il schizophrène ?). Cette mécanique destructrice a déjà fait ses preuves aux USA où règne ce que le Washington Post appelle la "walmartization" de l'économie. Voilà des mois qu'il s'agite auprès de Sarkozy pour abolir la loi Galland. Il est parvenu à ses fins. Taxe d’équarrissage : « Solidarité : Quand je fais des grosses conneries, c’est vous qui payez !! » UN HOLD-UP A 2 MILLIARDS D'EUROS * C'est l'histoire d'une taxe de 2 milliards d'euros, payée par les clients à la caisse des grandes surfaces au moment où sévissait la crise de la vache folle, et que Bercy doit aujourd'hui rembourser... aux grandes surfaces ! Nous sommes en 1996. L'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite " maladie de la vache folle «, fait des ravages. Philippe Vasseur, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation du gouvernement Juppé 2, ne veut pas se retrouver avec des farines animales sur les mains. Une nouvelle taxe (l'" équarri-taxe " ) est alors instaurée, dans l'urgence, pour financer le stockage et la destruction des farines animales. A chaque fois qu'un bifteck passe en caisse, les supermarchés et les hypermarchés prélèvent une taxe qu'ils reversent ensuite à l'Etat. Simple. Sauf que, dans la précipitation, le gouvernement a omis de soumettre sa nouvelle taxe à l'avis de Bruxelles. Le savait-il ou a-t-il feint de l'ignorer ? Toujours est-il que son équarri-taxe n'est pas eurocompatible ! Cette petite étourderie, chiffrée à 2 milliards d'euros, pourrait bien se transformer en autant de bénéfices inattendus pour nos champions de la grande distribution. Avec la bienveillance de Bercy. En toute logique, c'est le consommateur qui aurait dû être remboursé. N'est-ce pas lui qui, à l'époque, a payé la taxe ? Certes. Mais comme il n'a pas conservé ses tickets de caisse, ce sont les grandes surfaces qui rafleront le pactole ! Combien ? De 100 000 à 300 000 ¤ pour un supermarché. Plus de 2 millions pour les plus gros hypermarchés. Un scandale, un vrai ! Au moment où la grande distribution communique sur le commerce équitable et les prix prétendument bas, ces 2 milliards payés par les consommateurs à la caisse des supermarchés vont l'être à nouveau par les consommateurs contribuables pour " rembourser " aux distributeurs une taxe qui, au final, ne leur a jamais rien coûté ! Il faut voir le coté positif de temps en temps. En comparaison avec son dernier passage au budget, les conneries restent démesurées, certes, mais elles sont plus visibles et en même temps plus discrètes. De ce paradoxe, vous venez de comprendre le fondement d’une des disciplines les plus complexes : la magie !! Et quand cette magie devient spectacle avec l’aide des médias, alors nous tombons dans l’extase !! |
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La reine 25/11/2005 20:34 |
je te suggère de me lacher ducon |
Navré je ne corrige pas les cons. Vous n'etes pas sur DDFC pour parler radio. Vous etes nn Guy du faux en moins gateux mais Vos litanies sont très cons et contre-productives. Broutez en paix, mais vos jeux à la con se feront sans moi. Vous ferez élire le Sarcome et ensuite votre peine sera comique Votre reine |
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dom 25/11/2005 23:40 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
arf, toujours la meme rengaine on est contre Sarkosy faute de force de proposition. tu l'as pas vu arriver avec ses gros sabots ? Guy a l'avantage d'etre marrant, et certainement tres sympatique, mais la c'est plus vicieux, une certaine demonstration melangeant affaires, immigration et d'autres choses obsures, un pamphlet usité version moderne, pour camoufler l'incapacité de prendre le pouvoir autrement que par la calomnie, con non l'adjectif est faux deseperé de ne plus avoir de leader. en fait du blabla ordinaire pour que les militants ne foutent pas le camp. |
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shhh 26/11/2005 07:28 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
"Combien de loups imaginons nous à nos trousses, alors que nos véritables ennemis portent des peaux de mouton." Malcolm Lowry . Au dessous du volcan. |
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stunt 27/11/2005 14:47 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.7 |
Le personnage Intérieur : Mes amis forment une secte … Nicolas Sarkozy, l'ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l'aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d'opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s'est améliorée lors de son passage à l'Intérieur, notamment avec le départ d'un policier gênant. Intérieur : les médias m'obeissent au doigt et à l'oeil Intermittents du spectacle, nous avons été engagés par l'agence d'hôtes et d'hôtesses Marianne International (voir annexe pour détails) pour un contrat de figuration de deux heures. On nous avait annoncé que nous travaillerions sur un clip. Il s'agissait en réalité d'une opération pour la sécurité routière organisée par la Ligue contre la violence routière. Cette opération consistait, en partie, en une mise en scène symbolisant la mort sur la route. C'est pour figurer dans cette mise en scène que nous étions engagés. Dès après la signature de nos contrats, on nous a demandé de nous allonger et d'observer une minute de silence. Puis, la dernière demi-heure, les ministres Nicolas Sarkozy et Gilles de Robien sont apparus et ont entamé un discours. Nous sommes donc fondés à dire que le public de M. Sarkozy était payé pour écouter. Le soir, dans les différents journaux télévisés, l'événement a été présenté comme une manifestation spontanée et volontaire de jeunes sensibilisés et mobilisés par la prévention routière. Même chose dans les journaux du lendemain. Aucun journaliste ne pensera à rapporter les sifflets et cris de protestation qu'on put entendre à la fin du discours de M. Sarkozy. Vindicatif : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais … » « Sarkozy veut châtier les auteurs du complot », écrit le quotidien populaire, en évoquant en particulier les récentes informations sur les problèmes conjugaux de M. Sarkozy. Gérard Dubois, conseiller du préfet de police de Paris chargé de la communication, a été limogé de son poste lundi, quatre jours après la nomination de M. Sarkozy dans le nouveau gouvernement, où il a rang de numéro 2. M. Dubois est considéré comme un proche de Philippe Massoni, ancien préfet de police de Paris actuellement chargé de la sécurité à la présidence de la République. De retour au Ministère de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, chef du parti gouvernemental (UMP), « a décidé d'enquêter sur un cabinet noir qui aurait alimenté des dossiers contre sa famille », écrit « Le Parisien ». « Je vais redevenir le patron de ceux qui font actuellement des enquêtes sur moi », avait dit M. Sarkozy la semaine dernière devant les députés de l'UMP. « Il y en a qui doivent mal dormir depuis qu'ils savent que je reviens », avait-il prévenu, toujours selon le journal. Les Déclarations : Assises nationales de l'UDR à Nice en Juin 1975. « Être jeune gaulliste, c'est être révolutionnaire ! », Avant les élections présidentielles de 1995. « L'électro-encéphalogramme chiraquien est plat. ce n'est plus l'Hôtel de Ville, c'est l'antichambre de la morgue. Chirac est mort, il manque juste les trois dernières pelletées de terre. » Novembre 2002 : Décidé à jouer des coudes, le ministre de l'Intérieur bouscule le protocole. Il s'installe au premier rang alors qu'une chaise lui est réservée au deuxième. Son épouse, Cécilia, s'assoit également au premier rang, à côté de... Jean-Pierre Raffarin, alors que les épouses de ministre ont droit à des fauteuils dans les travées suivantes. Du coup, la discrète Anne-Marie Raffarin est reléguée bien loin. Résultat : on ne voit que les Sarkozy. Alain et Isabelle Juppé enragent. Les conseillers de Raffarin apprécient modérément le « coup ». Fait-on remarquer à « Nicolas » que sa place est au second rang ? Il réplique : « Le second ? Mais c'est déjà trop pour moi. Je me suis assis là où Alain m'a dit de me mettre. » 2002 : « Depuis cinq mois et demi que je suis en poste, poursuit-il, le moment le plus difficile pour moi fut de recevoir les pères et mères des trois jeunes filles violées et assassinées dans la Somme. Je n'oublierai jamais le visage des parents ni l'embarras du ministre qui n'a pas eu le courage de leur dire que le fichier français des empreintes génétiques ne compte qu'un millier de noms quand celui de la Grande-Bretagne en totalise plus de soixante mille. » 28 Avril 2004 : En réponse à une question d'un député socialiste sur sa récente visite aux Etats-Unis, Nicolas Sarkozy a relaté qu'il avait été "l'invité de la totalité des associations des juifs américains qui lui ont remis une récompense pour le combat déterminé que nous menons contre l'antisémitisme". "Ca ne risquait pas d'arriver à M. Vaillant parce qu'après cinq années du gouvernement de M. Jospin, on était arrivé à faire croire aux Etats-Unis que la France était un pays antisémite", a-t-il lancé. Devant l'émotion soulevée par la "sortie" de son collègue, Jean-François Copé, le porte-parole du gouvernement, a revêtu l'uniforme du démineur, affirmant solennellement que le "gouvernement n'avait jamais voulu blesser personne". Les socialistes, eux, réclament les excuses de Nicolas Sarkozy. Excuses que celui-ci s'était bien gardé d'apporter hier en direction d'Henri Emmanuelli : "Je n'ai pas envie de perdre mon temps à répondre aux provocations de M. Emmanuelli. J'ai bien d'autres choses à faire", avait-il lancé aux journalistes. Novembre 2004 : Congrès de l'UMP LE « SACRE » de Nicolas Sarkozy devrait coûter la bagatelle de 5 millions d'euros à l'UMP. C'est la somme officiellement annoncée. Mais depuis quelques jours, cette estimation nourrit polémique et fantasmes. Certains « pros » de l'événementiel évoquent une facture de 7 millions d'euros. Depuis des semaines, le futur patron de l'UMP travaille dans les moindres détails la préparation de cette journée. Il veut la marquer de son empreinte. Flanqué de Christophe Lambert (président de Publicis Conseil) et de Renaud Le Van Kim (réalisateur télé spécialisé dans les retransmissions de cérémonies), Sarkozy imagine un grand show à l'Américaine, conçu pour la télévision. Son épouse, Cécilia, veille à tout. Ce troisième congrès de l'UMP en deux ans coûtera plus cher que les précédents. Alain Juppé avait dépensé un peu moins de 4 millions d'euros (en novembre 2002) et 3 millions d'euros (en février 2004) à la veille des élections du printemps. Attaqué sur ce terrain, Sarkozy se défend : « Je rendrai publics les chiffres. Une enveloppe a été fixée. Elle sera tenue. Quelle formation politique fait payer ses participants à son congrès ? » Et de justifier le surcoût : 1. C'est la rançon de son succès puisque 25 000 militants sont annoncés (contre 17 000 en 2002). Quatre avions spéciaux et neuf TGV ont été affrétés, sans compter les cars. Ça coûte cher : qu'ils viennent de Corse ou de... Neuilly, ils ne paieront que 20 €. 2. Une soirée bodega avec les chanteurs Faudel et Shirel a été rajoutée samedi soir. Toutefois, face à la polémique naissante, on a tenté de réduire la facture ces derniers jours. Ainsi les douze théâtres romains, qui devaient accueillir les débats thématiques du matin, sont supprimés. Autre économie : d'immenses photos de Chirac, Juppé et Sarkozy qui devaient décorer la salle sont passées à la trappe... Aménagement de la défense "Quand il y a 99 pauvres et 1 riche, si le riche devient pauvre, cela fait 100 pauvres". Si j'ai bien compris la leçon, quand il y a 99 pauvres et 1 riche, l'important c'est de s'occuper du riche, les autres n'ont qu'à se débrouiller pour survivre et à être contents de profiter des miettes ou des pollutions du riche. Le Monde. 2005. « Nous vivons dans un monde où tout le monde n'a pas les mêmes scrupules, où tous les coups peuvent être donnés et où, pour abattre quelqu'un, on utilise tous les procédés. Rien ne me détournera de la route que j'ai choisie. » « M Sarkozy considère qu'entre « l'extrême droite et la droite (sous-entendu « lui » pour ses ambitions de 2007), le délai de veuvage est passé » "En politique, tant qu'on a trahi personne, on n'est rien" |
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Stunt 01/12/2005 14:46 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Conclusion Cette promenade dans SarkoLand vous a laissé, je suppose, un questionnement. Mais pourquoi ce personnage est-il autant plébiscité et autant populaire ? En fait, je ne suis pas si convaincu de sa popularité, mais si nous partons du principe qu'elle est réelle, alors différentes remarques s'imposent. Ne pensez-vous pas que ce qui a tant séduit chez Nicolas Sarkozy va commencer à lasser et finira par exaspérer. Cette ambition démesurée et affichée est assez rarement appréciée des français (souvenez-vous de Tapie ou de Messier). N'est-ce pas par manque de choix que certains finissent par apprécier qu'un leader politique assume pleinement ses ambitions ? Mais rapidement la condition incontournable de cette gargantuesque ambition reste qu'elle doit le pousser à agir dans l'intérêt général. C'est peut-être cela qu'a déjà compris Chirac (en plus de lui imposer un cumul de mandat dont il devrait normalement se défaire) et que comprendront j'espère les Français. L'autre aspect qui me semble sans appel est sa façon promouvoir la forme au dépend du fond. A la lecture de cet article, j'espère que vous aurez compris que toute cette fameuse activité, cette trépidante vitalité n'est qu'une bulle vide. Ses bilans sont à tous points de vue catastrophiques. Nous sommes dans la politique spectacle et les médias participent joyeusement à ce spectacle digne de Copperfield. Combien de temps ce règne de la politique esbroufe tiendra ? Le vernis aurait depuis longtemps du craquer. De ses affaires dans les Hauts de Seine jusqu'à ses postes ministériels, il profite d'une sorte d'impunité médiatique. Il tient certes, toutes les ficelles du pouvoir mais nos médias si attachés eux aussi à la forme plutôt qu'au fond, se réjouissent d'un tel personnage. Alors tout lui est permis. La dernière affaire est l'élimination de ce blog à Puteaux (http://www.monputeaux.com/ ). Ceci est scandaleux et officialise un recul des libertés impressionnant mais bon, rien de tellement percutant dans la presse. La démagogie est érigée en triomphe lorsqu'il s'agit de Sarkozy. Cette méthode gros sabots se verrait beaucoup plus si Sarkozy restait en poste plus longtemps. Mais il surfe sur la vague de la démagogie et même lorsqu'il annonce déjà le départ en 2006 de son poste actuel (gageons qu'il va nous concocter encore pas mal de bombes à retardement), personne ne trouve cela scandaleux. Qui crie que cette vision de la politique est une insulte au peuple Français ? Qui lui fait remarquer qu'il n'a aucun bilan politique mais qu'un bilan médiatique ? Oui il est habile, oui il est surentraîné dans son comportement de sportif de la politique. Il est surtout le physicien de la médiatisation qui a compris que l'univers est rempli de vide. Il sait comme que personne aujourd'hui n'a une stature de meneur, car plus personne n'existe aujourd'hui en politique, plus personne a un charisme suffisant pour l'empêcher de continuer à nous servir les mêmes recettes : Aucune innovation sauf dans la démagogie, voilà sa route toute tracée, mais pour combien de temps ? Laiguillon |
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dom 01/12/2005 21:59 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Il sait comme que personne aujourd'hui n'a une stature de meneur, car plus personne n'existe aujourd'hui en politique, plus personne a un charisme suffisant pour l'empêcher de continuer à nous servir les mêmes recettes : Aucune innovation sauf dans la démagogie, voilà sa route toute tracée, mais pour combien de temps ? ben, c'est maintenant que tu t'en aperçois, c'est un peu tard 2002 aurais du te suffire,les tetes de fions que nous servent la gauche edulcorante sont suffisement equivoque, l'innovation n'est pas a gauche et le professionalisme politique non plus, le charisme encore moins, je n'ai vraiment pas envie de voter pour mon prof de philo(si j'etais a gauche), qui craint ton a gauche?Personne et c'est bien la le mal pour la démocratie, les Français ne comprendrons rien et se foutent pas mal de ton interet general, il leur suffit qu'on leur montre ou est le mal pour qu'ils le gobent. Le pouvoir c'est la crainte et non la réunionite de savoir si les anges ont un sexe, que craint on de la gauche? la semaine de 30 heures? 2 mois de congés payés?la retraite a 55ans, rien de tout ça car elle n'aura jamais les moyens de l'appliquer, alors ton interet général se limite a l'integration et au cv anonyme, autre foutaise qui des qu'il sera appliqué le bon français mettra son nom et l'immigré ne le mettra pas, ce qui simplifiera encore plus le classement vertical du DRH, rien n'empechera d'envoyer un cv nominatif. |
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shh 02/12/2005 09:46 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Eh dom ,t'oublies qu'il nous faut la vaseline. |
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Stunt 02/12/2005 10:48 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
à dom, cela ne date pas de maintenant que j'observe la montée de sarko et la débacle de la gauche. Quand tu vois dans 90 minutes, les commentaires d'Emmanuelli et de son collègues sur le discours de Fabius, tu te dis que c'est déjà foutu. Je vais commander un stock de vaseline. |
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lionel 02/12/2005 11:45 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Je suis d'accord avec toutes les critiques de Sarkozy lues sur ce forum (en particulier les documents postés par Stunt) Mais... dans ce qui m'inquiete pour l'avenir il y a essentiellement des phenomenes de société independants de Sarko que ni le PS ni l'UMP ne veulent ou ne peuvent regler. Citons par exemple la bêtise de la télé, la baisse d'exigence de l'ecole, la société publicitaire de consommation et de frustration, etc. Tous ces facteurs se conjuguent pour former des générations de glandeurs (*) qu'on envoie au casse pipe dans la jungle du travail juste au moment où la mondialisation sauvage nous met en concurrence avec les forçats de la dictature chinoise. ![]() (*) j'ai vécu la transition entre l'école stricte des années 60 et le collège où l'on glande des années 70. Sauf que glander paraissait possible dans une société riche de plein emploi |
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dom 02/12/2005 18:14 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
(*) j'ai vécu la transition entre l'école stricte des années 60 et le collège où l'on glande des années 70. Sauf que glander paraissait possible dans une société riche de plein emploi arf, même situation, lol, au fait le probleme c'est la manque de leader a gauche rien de plus,un leader qui dirait des choses qui feraient basculer les urnes. Ce que je vous reproche a vous les gauchos(en toute amitié), c'est bien de ne plus avoir d'opposition credible, continuez et nous aurons sarkosy lepen au 2 eme tour, un duel de droite n'est pas interressant, on voit le résultat de cette legislature, la prochaine demarrera avec 2000 milliards de dette, punaise remuez vous les gars et ne tombez pas dans le piege mediatique, creez vous même l'opposant de Sarko en usant des même recours a la mediatisation, analysez les faiblesses, tirez la ou peut se montrer l'incompetance, vous faites de la politique ou quoi? faites la jusqu'au bout, descendez le avec ses propres armes c'est un combattant hors normes, fabriquez en un a son egal même Villepint issu de meilleurs cours n'y arrive pas, car Sarko a une chose rare la "Gnack", ce que n'on plus la plupart de nos politique formés dans des ecoles de fonctionnaires carrieristes, cela ne s'apprend pas c'est inné. Sarko peut etre aussi la chance pour le reveil d'une opposition, ce qui ne sera pas forcement pour lui deplaire et qui presentera l'avantage d'etre encore plus combatif. Pendans que vous calomniez, il travaille et occupe vos esprits a d'autres choses, pensez y. |
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Marceldudu 02/12/2005 19:37 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Bonsoir, Cette avancée, qui semble inexorable, d’Iznogoud vers la présidence, est symptomatique à divers titres, de l’état de notre société d’aujourd’hui. 1) Ce niveau d’ambition, c’est tout simplement pathologique. Consacrer chaque instant de sa vie, toute son énergie à vouloir être le calife, pour moi, ça relève de la psychiatrie et de rien d’autre ! Que cet individu rêve d’installer son h.p. personnel à l’Elizée, c’est déjà grave. Mais ce ne serait que drôle sans le rôle des médias. 2) L’état des médias, il faut bien qu’on en parle. La télévision a ouvert la marche, et en relation avec l’audimat et le fric de la pub, a transformé, déformé l’information, passant de la réflexion à l’émotionnel, puis de l’émotionnel au sensationnel, tout ça tombant dans des cerveaux de plus en plus, … comment dire ? …allez… désertés par la culture, et rendus disponibles pour caca-cola, par exemple. Le problème ( !) c’est que petit à petit, toute la presse a emboîté le pas à la télé, et nous en sommes là ! 3) La culture, au sens le plus général, c’est-à-dire la capacité, pour un cerveau, de recruter dans ce qui lui reste de son éducation les outils pour réfléchir, pour mettre des informations en relation et en perspectives de façon à nourrir la pensée (j’essaie là, d’être le plus généraliste possible), la culture, donc, en a pris plein sa gueule, en quelques décennies, et du désert qui en résulte, les médias font leurs choux gras. Iznogoud leur est utile pour se vendre, mais je suis persuadé que dans ces milieux, rares sont ceux qui réfléchissent vraiment à la portée de l’invraisemblable renvoi d’ascenseur qu’ils lui offrent. Aujourd’hui, n’importe qui, pourvu qu’il « fasse » évènement, est monté en épingle, quitte à être jeté dés qu’il fait moins recette ! Dom, tu nous dis joliment que l’iznogoud, il a la niaque. C’est intéressant car cette énergie, réelle au demeurant, n’est absolument pas au service de l’état, mais totalement au service de son ambition, et tant qu’il fera vendre, personne ne parlera de ses saloperies ! Quant à la gauche, on aura forcément l’occasion d’y revenir. On a longtemps dit que la droite française était la plus conne du monde. Je souscrits, mais ça n’enlève rien à ma conviction que notre gauche l’a rejointe dans les bas-fonds de la réflexion politique. Il est néanmoins vrai que dans l’environnement ultralibéral qui caractérise notre époque, réfléchir à une pensée de gauche n’est pas simple, et la gauche « institutionnelle » est trop embourbée dans ses contradictions et ses ambitions pour penser le monde. J’en reviens à mon idée ; il nous faudrait une gauche EUROPEENNE, à tout le moins, et aussi que des idées alternatives, (il y en a des farfelues, certes, mais aussi d’excellentes), s’organisent aussi en parti politique. Marceldudu |
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dom 03/12/2005 11:30 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Dom, tu nous dis joliment que l’iznogoud, il a la niaque. C’est intéressant car cette énergie, réelle au demeurant, n’est absolument pas au service de l’état, mais totalement au service de son ambition, et tant qu’il fera vendre, personne ne parlera de ses saloperies ! vi Marcel, quel homme politique, a l'heure actuelle, n'a pas de casserolles au cul? Ce qui est répétitif c'est qu'apres les attaques contre Chirac avant 2002 on passe sur Sarko, c'est tres parkinsonien comme politique et releve vraiment du manque d'idée, si par exemple on amenait Sarko sur la maniere dont il va regler les 2000 milliards de dette, le débat serait nettement moins tronqué et il serait obligé de decouvrir ses cartes le but du jeu etant de faire tomber les cartes et non de supposer des malversations, pour lesquelles il faut avoir des arguments irréfutables et non des suppositions.La gauche se trompe en traitant Sarkosy comme Le Pen, il n'est pas perçu comme un extremiste dans la population, il a ce coté krasuckien de pouvoir dire une connerie et que cela passe, la gauche est chiante et moralisatrice, vieillote et embourgeoisée, et ne peut se montrer que sous la forme d'instituteur de province pendant un cours de science nat decouvrant la vie du lézard sur un vieux mur, se mettant a delirer sur la pauvreté de ceux qui a l'epoque ont construit le mur sous la pression de féodeaux. bouge ton "cul" Marcel ce n'est pas a moi de le faire ce n'est pas en appellant Sarkoiznogood qu'il va perdre des points |
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lionel 03/12/2005 12:00 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
j'ai du mal à croire que l'election de sarko soit acquise avec 18 mois d'avance. les medias cajolent le favori, c'est triste mais inevitable puisqu'ils sont completement liés au pouvoir le candidat de gauche, s'il veut ma voix, je ne lui demande ni charisme, ni gniaque télévisuelle ; je lui demande d'avoir un programme! ![]() |
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Marceldudu 03/12/2005 12:58 |
re : A quoi marche Sarko ? episode.1 |
Dom, je n'ai même pas parlé des malversations d'iznogoud (décidément ce pseudo me plait et lui colle tellement à la peau! mais j'avoue que le sarcome de Laurent n'est pas mal non plus. On pourrait peut-être soumettre ça au votedes participants du forum!) mais je pense qu'il est lui même le produit d'une malversation, celle des médias. Je te signal qu'à son sujet, on n'en est plus vraiment aux suppositions et aux soupsons. Quant à bouger mon cul, je veux bien mais à part mon bulletin de vote le jour venu, je ne vois pas encore bien comment un citoyen peut lutter contre cette médiatisation invraisemblable! Marceldudu |
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