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Lauretn Nadot
06/11/2005
12:58 |
Villes privées et argent public |
Une discussion sur les villes privées ayant démarré
dans le fil OGM, je crois utile de créer un fil tout
exprès. J'espère que Guy participera...
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Contrib initiale
06/11/2005
13:01 |
Auteur : Guy Dufaux en fil OGM (?) |
Voici un exemple d'auto-régulation du capitalisme :
"Un nouveau type de communautés résidentielles est en
train d'apparaître un peu partout sur le territoire des
Etats-Unis. La plupart d'entre elles sont entourées de murs et de
clôtures et conçues spécifiquement pour en
restreindre l'accès aux non-résidents. Des agents de
sécurité en gardent l'entrée...". En 2000,
150.000 de ces communautés existaient sur le territoire
américain, elles abritaient plus de trente millions
d'Américains, soit 12% de la population et il s'en créait
4000 à 5000 nouivelles tous les ans."
Jeremy Rifkin, L'Age de l'accès,La Découverte, 2000.
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Premiere reponse
06/11/2005
13:02 |
par Enig Matique |
N'en existe-t-il pas de telles en plein coeur de Paris, mon cher Guy ?
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Reponse defensive
06/11/2005
13:03 |
par Guy imprudemment monte au filet |
Enigmatique peut-il [elle] nous organiser un "tour" pour cette
intéressante visite ?
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La reine
06/11/2005
13:04 |
Tentative de lob |
Le moindre immeuble en copropriété correspond à
cette définition.
Les lotissements aussi. Il y en a plein la région parisienne.
Sans barrières ni gardes armés ni chiens ni clôtures
électrifiées. Il n'y a que des Bourmeau ou des Demorand
(ou autre gogols de la mouvance pro-attac) pour s'imaginer que les
riches aiment vivre derrière des barbelés. Même
Thierry Paquot(peu suspect de sympathies pro-libérales) a
démonté les idées reçues sur les villes
privées dans moultes séquences de Métropolitains.
La ville privée ça consiste à créer une
ville avec de l'argent non public, quand la puissance publique ne va pas
assez vite. En de tels cas on laisse l'argent public où il est.
Nos as de la CGT-PCC n'en font pas tant!! En outre ça
réduit d'autant la pénurie foncière et donc
ça limite l'envol des loyers.
Le drame avec les gens comme Guy c'est qu'il ne voit pas que
l'égalitarisme partageux accroit la misère...
La reine
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Dans le couloir
06/11/2005
13:06 |
Guy dégage en fil SacPlastique |
Le drame avec les gens comme Guy c'est qu'il ne voit pas que
l'égalitarisme partageux accroit la misère...
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Etat actuel du stock
06/11/2005
13:06 |
Dernière réponse de LRDB |
Guy a trouvé malin de cop-coller la dernière ligne dans un
fil sac-plastique. Le coupant ainsi du reste de la contrib
(procédé stalinien)
Mais il ne répondra rien à l'argumentation sur la ville
privée. Et pour cause.
Il n'a rien à dire sur l'argent public volé par la CGT.
Ni contre la pénurie qui soutient le prix des loyers dont
bénéficient les propriétaires rentiers de l'EducNat
(tant mieux pour eux).
La reine
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victor malicheff
07/11/2005
17:36 |
re : Villes privées et argent public |
Les arguments ad hominem ( contre guy )ne me paraissent pas
pas productifs et ce fil raconte n'importe quoi à mon avis.
J'y participerai à condition que son initiateur pose de
véritables problématiques.
Victor
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guydufau
07/11/2005
18:58 |
re : Villes privées et argent public |
D'accord avec Victor, quel intérêt à des
échanges sur la base de n'importe quoi. J'ajoute que ce fil est
une tentative de détournement du fil OGM, c'est le renouvellement
de l'opération qui a consisté à créer le fil
"objecteur de croissants" qui détourne le fil
"objecteur de croissance". Et "objecteur de
croissants" est,également, un ramassis de minables blablas.
(A part une intervention de Louise)
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dom
07/11/2005
19:12 |
re : Villes privées et argent public |
Et "objecteur de croissants" est,également, un ramassis
de minables blablas. (A part une intervention de Louise)
Alors la franchement on ne sait pas si tu dragues,ou cherches a te
faire bien voir, mais arrete de fayoter lol!
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Et ca continue
07/11/2005
22:12 |
dernière pissotière avant la fosse commune |
C'est sur que le débat lancé sur les villes privées
avait parfaitement sa place en fil OGM, non ?
Je suppose aussi que tu regardes la télé assis devant le
lave-linge du LAvomatic de la rue Thiers ? N'oublie pas de changer de
programme quund tu t'ennuie ...
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Laurent Nadot
07/11/2005
22:22 |
Nouvelle tentative de débat malgré Guy |
Ayant déchargé un peu ma bile dans la contrib
précédente conter cette vieille baderne de Guy, je
m'attache à faire plaisir à Victor :
Victor, je ne suis pas certain que nous partagions une acception commune
pour le terme "problématique". D'ailleurs vous n'avez
pas répondu à mon mail où je vous posais quelques
questions de méthodologie.
Néammoins, voici ce qui se disait un mercredi matin de janvier
2004 sur F-C : envoyé apr Thierry Paquot pour enquêter sur
les Gated Communities (ville privées, quartiers privés),
Stéphane Degoutin ramène une tableau assez peu conforme au
cliché en vogue par chez nous, tableau auquel Paquot se range
volontiers :
- en majorité il s’agit de lotissements de taille réduite,
sans fermeture, habitées par les classes moyennes et non par les
classes aisées. La conception américaine de la ville a
fait depuis longtemps le deuil de la ville ouverte.
- Il s’agit d’espace public certes réduit, et
réservé à une communauté. Comme Paquot
insiste pour dire que c’est une urbanité sélective,
discriminante, Degoutin répond qu’il s’agit bien
d’urbanité, et que plutôt que comme un problème, il
faut considérer cela comme une solution.
- Renaud Le Goix confirme en tous points l’analyse de Degoutin. Il fait
remarquer que le discours sécuritaire à la
française a pour effet de déformer notre vision : il
s’agit moins de se protéger que de créer de la ville, tout
simplement. la croissance des ville pose un problème de
financement (Las Vegas grandit de 83% en 10 ans). Le financement
privé est avant tout une solution financière.
Ceci pour ouvrir le débat malgré les ronchons
obsédés par les champs d'OGM (privés, publics, chi
lo sa ?)
Qu'en pensez-vous ?
Laurent
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Contamined par Guy
07/11/2005
22:39 |
j'en ai loupé mon copié-collé !! |
(sorry il manquait la fin du doc)
- Alors que la géographe Marie-France Prévot-Shapira
signale un décalage entre l’apparition du phénomène
et la vague actuelle (Paquot relève mais on ne répond pas
à la question), son collègue Renaud le Goix décrit
l’espace comme un lotissement, avec une barrière qui est un objet
ordinaire aux USA. Il n'y a pas d’ambiance spécialement
sécuritaire : le cher Thierry Paquot en est pour ses frais avec
sa question sur les caméra vidéo, les gardiens avec des
chiens etc, questions auxquelles il ne semble d'ailleurs pas tellement
croire lui-même.
- Sur le pourquoi de l’apparition dans les années 90, soit 50 ans
après les USA : il existe d’abord un modèle du
lotissement, initialement pour les classes aisées, modèle
qui se diffuse aux classes moyennes et aux immigrants. Le Goix
décrit une installation en espace qui est déjà lieu
de ségrégation.
(remarque perso : les lotissement de chalandonettes dans les
années 70, batis avec un statut de copropriété,
n’ont rien d’espaces fermés, ni isolés, et évoquent
parfois plutôt le village de vacances de la série Le
Prisonnier produite par ITC en 1967 - ding !).
- Shapira décrit les espaces privés sud-américain,
et aussi une ville de plusieurs centaines de milliers d’habitants, avec
des quartiers spécialisés, des secteurs à
thème, un mélange de country club et de faux à
l’américaine.
Il s’agit donc d’un phénomène de
copropriété. La distinction est à chercher dans la
dimension de sélection sociale.
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Cette brève note d'écoute pour tenter d'ouvrir le
débat malgré les ronchons obsédés par les
champs d'OGM (privés, publics, chi lo sa ?)
Qu'en pensez-vous ?
Laurent
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