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LN 13/10/2005 20:45 |
On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Mais comment ça se fait bon 100 ?? En espérant déclencher un tsunami révélateur, je replace ici l'édito dispo sur le site d'Attali : ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------ << Les Corses devront comprendre que, pour préserver leur identité, il leur faut s'ouvrir aux autres Le destin d'une île n'est pas nécessairement le malheur. Sur la carte du monde, les archipels déshérités sont innombrables, des Caraïbes aux Moluques, des Andaman au Cap-Vert. Mais, par ailleurs, de très nombreuses îles sont florissantes, soit comme nations indépendantes, telles Singapour, Hongkong ou Malte, soit comme partie d'un ensemble plus vaste, telles Porto Rico et Hawaii ou, à un moindre degré, les Baléares. D'autres sont encore hésitantes entre une expansion et un déclin. Parmi elles, la Sardaigne, la Sicile, Chypre et Bali. Et la Corse. Celles qui ont réussi ont toutes obéi aux mêmes règles: une conscience aiguë des menaces qui pesaient sur elles, une capacité à sélectionner leurs avantages spécifiques, géographiques ou climatiques. Un talent pour attirer les élites du reste du monde pour les amener à y investir, à y étudier, à y travailler, à y vivre; une règle de droit rigoureuse; une capacité à devenir un carrefour de rencontres et un lieu d'usage des technologies de la communication. Celles qui ont échoué ont toutes suivi la même route: le refus des étrangers et le règne de l'arbitraire. Elles ont parfois pu plaider les circonstances atténuantes, en raison d'une localisation géographique ou d'une histoire particulières. Mais, en général, c'est parce qu'elles ont cru pouvoir s'en sortir sans s'ouvrir qu'elles déclinent et disparaissent. Celles qui hésitent peuvent encore basculer vers le succès, comme semble le faire la Sardaigne, ou devenir, comme Chypre, la proie de bien des mafias. Ou encore, comme Bali, l'enjeu de bien des terrorismes. La Corse fait partie de cette catégorie incertaine. Elle pourrait encore connaître un formidable succès. Elle a une situation géographique qui en fait un lieu de passage presque incontournable entre le Maghreb et l'Europe. Elle a un climat qui en fait un paradis touristique durant la quasi-totalité de l'année. Elle a l'infrastructure matérielle, intellectuelle et législative qu'il faut. Il ne lui manque que la volonté de se choisir un projet, qui lui assurerait sa force, et de s'ouvrir aux autres, afin d'attirer les talents nécessaires pour le mettre en œuvre. Il est particulièrement cruel de remarquer que la Corse est la seule région française qui n'a pas su présenter un projet industriel ou technologique digne de former l'un des 68 pôles de compétitivité retenus dans le pays. Sa proposition, portant sur les énergies renouvelables, n'a dû sa survie qu'à son annexion à un projet presque similaire, et mieux formulé, de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le risque est grand de voir ainsi la Corse, quel que soit son statut politique, glisser vers une situation de type balinais. C'est-à-dire de devenir un lieu d'affrontement entre le Nord et le Sud; un lieu où personne ne voudra plus vivre ni même passer. A terme, c'est le développement de la Corse qui déterminera son statut politique et non l'inverse. Et comme le développement passe par l'accueil des différences, les Corses devront comprendre que, pour préserver leur identité, il leur faut s'ouvrir aux autres. Seuls survivent les peuples qui ont compris cette antique leçon. J - A >> |
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guydufau 13/10/2005 20:59 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
"On a pas parlé du conflit SBSM. Dans ce "on" il faut y ajouter Jacques Attali ! |
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La reine des belges 13/10/2005 21:04 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Guy tu es encore plus saoul que moi : - avec SBCM au lieu de SNCM, je loupe une lettre. - avec SBSM au lieu de SBCM tu en loupes deux. C'est pas un Tsunami de réactions, c'est un tsunami de fautes de frappes fait par un conglomérat d'alcooliques et de gâteux... Est-ce que quelqu'un de sensé parlera ici de la SNCM, raffiot de la honte corse comme bien expliqué apr Roland Dayrol dimanche dernier ? La reine des indignées |
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LRDB 13/10/2005 21:04 |
et ça continue... |
i meant "par roland cayrol" sorry LN |
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ignare 13/10/2005 21:16 |
simple raisonnement |
autre angle de vision si les corses se satifaisent de ce qu'ils ont, pourquoi les changer ? pourquoi laisser des hordes d'envahisseur construire leurs plans retraites sur de si belles cotes, si leurs differences c'etait leur patrimoine, tel qu'il est et non celui que Paris essaie de determiner Un paradis touristique quand on aura un baril a 100$? , d'ici la les choses vont changer le tourisme va devenir le luxe, ils n'ont peut etre pas envie de changer. Industrialiser une ile avec que des acces portuaires aucun interet, ne dependre que d'une seule voie d'approvisionement est un trop grand risque. |
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guydufau 13/10/2005 21:50 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
La nuit dernière d'environ 3 heures jusqu'à 6 heures, à la place des émissions annoncées, FC a diffusé de la musique. Peut-être une grève de soutien aux marins de la SNCM ? Non, apparemment. Sans soutien la SNCM ne pouvait gagner. Après la vente des autoroutes, au moment où elles devenaient très rentables, la braderie va-t-elle continuer? |
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Le Noiraud 14/10/2005 19:24 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Vendre une boîte publique qui était au bord du dépôt de bilan alors que sa concurrente privée fait des bénéfs avec moitié moins de personnel, je n'appelle pas ça une braderie, mais plutôt un bon débarras. En général, il faut virer de la gestion publique tout ce qui contient une majorité de casseurs et pirates cégétistes. |
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dominique begles 15/10/2005 01:47 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Corsica Ferries, une entreprise opportuniste bien gérée face à une SNCM véritable monstre public, dispendieuse des deniers de l’État ? La fable fait fureur du côté du gouvernement. Elle ne fait cependant rire ni à Marseille ni en Corse. Ni parmi les salariés de Corsica Ferries. Dès décembre 2004, des parlementaires avaient révélé que cette compagnie privée connaissait de « réelles difficultés financières avec une perte de 7,9 millions d’euros égale aux trois quarts de son capital et une absence de fonds propres : 11 millions d’euros, quand le SNCM dispose de dix fois plus ». Une société au bord de la faillite ? Pas si sûr. Tout est dans les jeux d’écritures au sein d’une nébuleuse dont la transparence n’est pas le point fort. Décryptage à partir d’un document de travail sur l’exercice 2002 réalisé pour le compte de la SNCM par le groupe Alpha, société d’expertise comptable, en décembre 2003, que nous avons pu nous procurer au greffe du tribunal de commerce. Une nébuleuse À l’origine, il y a la riche famille des Lota, qui exerce ses activités au sein du groupe Tourship Groupe SA depuis le Luxembourg, mais qui se déplace vers la Suisse avec la création de Lota Maritime lors d’une alliance avec le holding Lozali. La famille garde toutefois une totale emprise sur Lota Maritime et sur... Lozali avec des interrelations au travers des membres de la ditefamille. La nébuleuse se structure ainsi à trois niveaux avec des points de jonction de moins en moins nombreux pour brouiller les pistes : Lota Maritime pour les actifs et le fonds de commerce, Tourship Group avec notamment Caribia Ferries, et une flotte portée - ainsi que son armement - par trois sociétés italiennes du groupe récemment fusionnées au sein de Tourship Italia. Laquelle porte aussi l’essentiel des frais de personnel, exonérant ainsi pour partie, Corsica Ferries France par exemple, qui tend à ne devenir qu’une structure d’exploitation. (Les frais de personnel dans le compte de résultat de Corsica Ferries ont baissé de 8,5 % de 1995 à 2002.) Ce qui n’empêche pas une utilisation de pavillons permettant de réduire ses coûts mais qui limite d’autant l’effectif de nationalité française en général et d’origine corse en particulier. Dumping social Les experts notent que ces structurations peu claires donnent lieu à des flux divers entre sociétés du groupe et parfois hors groupe. Ce qui favorisera la non-prise en compte dans les bilans, d’endettements associés ou des résultats significativement déficitaires. « Les résultats financiers restent toujours relativement opaques », notent-ils avec des options contradictoires : accélération apparente des amortissements, sur des logiques fiscales, conjointement à des augmentations sensibles de charges constatées d’avance masquant des déficits significatifs. Sur le plan financier, Lota Maritime noue des relations avec des banques suisses ou italiennes tout en gardant des liens privilégiés avec la célèbre et richissime banque du Gottard. Compte tenu de la faiblesse des fonds propres, les sociétés portant la flotte sont nettement endettées : 160 231 euros au 31 décembre 2002. Elles sont aussi nettement déficitaires, Corsica Ferries compris : 435 000 euros. « Cela tend à confirmer, disent les experts, un certain dumping social, posant par là même la question de la position de la SNCM désormais bridée par Bruxelles. » Déstabiliser la SNCM De plus, ils s’interrogent sur la politique d’investissement, et sur des logiques fiscales propres à l’Italie. Lota Maritime dégage, sur la base de ces jeux d’écritures et de ces montages savants, un autofinancement réel lié à une dynamique des trafics combinant, selon le cabinet Alpha, une fragilisation de la SNCM (attaque commerciale agressive de Corsica Ferries, pression dans le cadre d’une recapitalisation) et utilisation des fonds publics par le biais du PAX social (aide au passager transporté). Un autofinancement pouvant éventuellement dégager des moyens pour « poursuivre une politique commerciale agressive afin de poursuivre la déstabilisation de la SNCM ». Lota Maritime est ainsi devenu leader sur la Corse en dépassant la SNCM en trafic/aide au passager : 751 000 aide au passager sur la Sardaigne, 798 000 sur Corse-Italie, et 822 000 sur Corse-Continent, quand la SNCM s’est désengagée de l’Italie et n’est que marginalement présente sur la Sardaigne. Au plan stratégique, Alpha constate en conclusion « une agressivité, graduée dans le temps, visant manifestement à déstabiliser la SNCM et être en position de force pour la future convention de délégation de service public en 2006. Une guerre frontale afin de gagner des positions étape par étape avec toutefois une position de leader qui va devenir complexe à gérer : comment revendiquer demain un monopole que l’on a combattu hier ? ». Une nébuleuse en tout cas où une plus grande transparence est nécessaire : c’est ce que les députés communistes ont demandé en mai dernier en proposant la création d’une commission d’enquête parlementaire portant notamment sur l’utilisation de l’enveloppe de continuité territoriale, les stratégies et politiques économiques et sociales de Corsica Ferries France, ainsi que sur son statut au sein des holdings auxquels elle est liée. |
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Le Noiraud 15/10/2005 09:03 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
En résumé, les cocos soutiennent le monopole de la CGT. Vraiment, il n'y avait pas besoin d'une telle tartine poiur nous asséner un fait aussi évident. La seule chose scandaleuse, c'est que ce courant d'idée ait encore la parole en France au XXIème siècle. Après tous les crimes dont il s'est rendu complice ! |
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guydufau 15/10/2005 09:59 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Pour alimenter le dossier Corsica ferries : -utilisation de personnels asiatiques -comptabilité à l'abri dans des paradis fiscaux -condamnation pour pollution par le Tribunal de justice de Nice. |
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guydufau 15/10/2005 15:04 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
L'émission La rumeur du Monde confirme qu'au nom de la CGT, Bernard Thibaut était seul, face au ministre Sarkosy, pour signer un accord sur l'ouverture du capital à EDF. C'est tout à fait inhabituel.Le Canard enchaîné de cette semaine dévoile que le conflit de la SNCM a été traité à Paris et non à Marseille. Après le NON au référendum que Bernard Thibaut ne voulait pas, le prochain congrès de la CGT aura vraisemblablement la peau de son secrétaire général. |
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La reine des belges 15/10/2005 15:39 |
le Sarko a du en faire a peine une bouchee |
C'est en effet à craindre, car ce pied-tendre semble privé dénué du talent politique qui avait permis à Nicole Notat de résister à l'égoïsme petit-bourgeois, et ainsi de moderniser le CFDT. La CGT redeviendra donc l'instance poussiéreuse du blocage social qu'elle aurait pu ne jamais cesser d'être. Eout rassemblant des revendicatifs à la Guy Duf-duf qui se sentiront bien représentés, elle devrait encore accentuer la désaffiliation syndicale, chronique dans notre pays de corporatismes. Guy quand donc comprendras-tu que la défense des intérêts catégoriels est l'antithèse de la démocratie ? La reine des intérêts décomposés |
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victor malicheff 15/10/2005 15:44 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
moricaud, il faut d'abord apprendre à lire et à réfléchir pour écrire sur ce forum sinon c'est l'auto-exclusion derechef. Guy, le rôle trouble joué par B. Thibault avant et après le référendum sera sanctionné lors du prochain congrès de la cgt. L'expérience du recentrage lui aura valu au moins 3 échecs. En france le réformisme syndical a toujours échoué. Victor |
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paul 15/10/2005 15:46 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
J'étais un habitué de Gênes-Porto-Torres dans les années 2000-2003. Grandi Navi Veloci : pas mal ! confort et bonne bouffe pas chère. Un jour j'ai craqué pour aller au spectacle, chanteur et chanteuses + informatique. Le lendemain j'ai rencontré la chanteuse à la caisse de la cafète, et en sortant elle était devenue bagagiste !!! c'est ça le rendement !!!! vive la compétition paulo |
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Le Noiraud 15/10/2005 23:54 |
re : On n'a pas parlé du conflit SNCM |
[Pour alimenter le dossier Corsica ferries : -utilisation de personnels asiatiques] Décidemment, ce monsieur a une dent contre les étrangers. Il appelle d'abord "Magyar" un ministre pour souligner les origines de sa famille (mais pour d'autres comme Fabius, il les appelle simplement par leur nom... Alors qu'il pourrait dire le... Tiens oui, le quoi au fait ?) Et ensuite le voilà qui critique une entreprise parce qu'elle ne pratique pas la discrimination à l'embauche en fonction de l'origine des postulants. Il n'aime peut-être pas que ce soit un "asiatique" qui lui porte ses bagages ? Ce sieur guydufau, c'est le genre "la France aux Français" et "Dehors les étrangers qui viennnent manger le pain de nos Corses", on dirait bien... |
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guydufau 16/10/2005 10:54 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
"Ce sieur guydufau, c'est le genre "la France aux Français" et "Dehors les étrangers qui viennnent manger le pain de nos Corses", on dirait bien..." C'est tout faux, moricaud La question n'est pas le pays d'origine, mais le salaire consenti, les conditions du travail respectant les lois c'est à dire le SMIC, le Code du travail, etc. Des lois acquises par de longues luttes et que le libéralisme veut supprimer. Cette accusation de racisme était employée déja envers les nonistes au sujet du "plombier polonais". Il vaut mieux, moricaud, trouver des arguments moins éculés. |
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Henry Faÿ 16/10/2005 13:25 |
ce goût bien français pour l'archaïsme |
![]() <<En france le réformisme syndical a toujours échoué.>> Le réformisme syndical a toujours échoué... et les réformes avec. Méditons cela. Nous en trouvons nous si bien que ça? Je vous renvoie à la série d'émissions de Brice Couturier de cet été, et aux fils qui leur ont été consacrés. ![]() |
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Laurent Nadot 16/10/2005 14:38 |
attaques ad personnam (et non ad hominem) |
Guy ton racisme n'est ignoré de personne ici : traiter Sarko de Magyar et traiter ton interlocuteur de moricaud (synonyme de mulatre-métis-nègre) en sont l'illustration. Guy vend du racisme. Le racisme s'installe dans un vide. Tout comme la frousse, qui sert d'argument aux anti-européens. Ceux là voudraient bien voir la France sortir de la zone euro, cf autre fil où Noiraud joue les marchands de peur. Au lieu de traiter ton interlocuteur de nègre, Guy, tu ferais mieux de chercher ce qui cloche dans la peur qu'il essaie de semer... Anyway, c'est pas la première fois que la gent gaucho-syndicale est prise en flagrant délit de préhistorisme : voir la position Cgt-Pc vis-à-vis des femmes. Ainsi les champions de la fermeture se retrouvent entre eux : - la CGT pour la fermeture économique - la Corse pour la fermeture ethnique, puisqu'elle bafoue les lois de la république jusque dans la fonction publique : il n'y a pas un seul non-corse à l'université de bastia Pour compléter l'intégration des forces anti-démocratiques de notre pays, penchons nous sur les rapports troubles entre le PC et le FN. C'est pas pour rien que ce dernier a accueilli nombre de transfuges du précédent. Leur point commun est la fermeture. Alors, à quand l'alliance entre les deux ? Ils formeront alors la première force poltiique du pays... Grace à vous, Guy et Noiraud, la France pourra enfin sortir de la zone Euro (et de l'espace schengen peut-être, hmmm ?) Laurent |
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Smiley bleu 16/10/2005 14:56 |
Les jaunes n'aiment pas les grevistes ! |
Et si on parlait de ton racisme ![]() ![]() |
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guydufau 16/10/2005 16:11 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
"Guy ton racisme n'est ignoré de personne ici : traiter Sarko de Magyar et traiter ton interlocuteur de moricaud (synonyme de mulatre-métis-nègre) en sont l'illustration." Je ne réponds pas à l'auteur de ces lignes, je prends à témoin les lecteurs : C'est Victor qui s'est adressé ainsi à Le noiraud : "moricaud, il faut d'abord apprendre à lire et à réfléchir" c'était drôle et j'ai repris le sobriquet Quant à "magyar" que le forcené du forum, donne les preuves en me citant. Qu'il se souvienne avoit été censuré, pour m'avoir traité de raciste, à la suite d'une faute de frappe : Finkielkrat Concernant cette nouvelle accusation, le forcené emploie le même procédé : gonfler artificiellement le trait. On peut, que je sache, interpeler "moricaud" celui qui a choisit comme pseudo Le Noiraud. On peut remplacer le mot Sarkosy par "magyar". Cela dépend du contexte. Ces procédés venant de celui qui a constamment des écarts de langage est tristement cocasse ! |
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La reine 16/10/2005 17:33 |
Un point pour toi Guy |
Tu as 1000 fois raison cher ami. En ce 28ème dimanche après les rameaux, c'était juste un petit jeu pour te diaboliser un brin. Bon tant pis ça resservira bien pour d'autres nan ? Quant à Lionel peux-tu expliciter ce qu'est le bleu dont auquel que tu faye la référence ? Le seul bleu que je connaisse est celui qui tache, qui coule / dans mes veines, et quand / il coulera dans / la Sei-eine / seul désespéré / j'irai y noyer / mes pei-eines. De quel bleu s'agit-il sitiplit ? |
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shhhhhhh 16/10/2005 18:21 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
A mon avis, c'est les bleus, les nouveaux quoi. La bleusaille. |
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yeti 16/10/2005 22:34 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
"penchons nous sur les rapports troubles entre le PC et le FN. C'est pas pour rien que ce dernier a accueilli nombre de transfuges du précédent." C'est pas pcq on repete plusieurs fois un mensonge que ça devient une vérité : "Mais, dira-t-on, il y a aussi le "séisme du 21 avril" ! On a bien vu, ce jour-là, que le Front national avait recueilli près de 30% des suffrages chez les chômeurs, et presque autant chez les ouvriers : c’est bien la preuve que le vote FN est un "vote d’exclus", un vote "protestataire", un vote de "désespérés", c’est bien la preuve qu’il existe, dans les classes populaires, une immense "demande de sécurité" ... Ce discours, là encore, est acceptable dans la bouche d’un Sarkozy, dont la préoccupation n’est ni la vérité, ni la justice ; mais ses adversaires devraient réfléchir à deux fois avant de s’y rallier. D’abord parce que cette analyse repose sur une omission : le candidat FN a recueilli également 30% des suffrages chez les "artisans-commerçants-chefs d’entreprise", et de cela, on ne parle guère... Ensuite, parce qu’elle repose sur une seconde omission, qui fausse radicalement notre vision du "paysage politique" : en oubliant de prendre en compte la non-participation (qui représente plus de la moitié des comportements chez les chômeurs), on passe d’un constat exact (le score de Le Pen est de 30% chez les chômeurs) à une conclusion inexacte : "30% des chômeurs ont voté Le Pen". Car en réalité, les chômeurs, comme les ouvriers, se caractérisent avant tout par un très fort taux de non-inscription (près de 15% de non-inscrits dans la cité des Cosmonautes à Saint Denis, par exemple [2]) et d’abstention (près de 40% d’abstention chez les chômeurs, au niveau national), ce qui fait que (même si l’on ne prend pas en compte les chômeurs étrangers, qui n’ont pas le droit de vote), on peut estimer que moins de la moitié des chômeurs s’est exprimée à l’élection de 2002. Par conséquent, les 30% de suffrages FN représentent en réalité 30% de moins de la moitié des chômeurs, soit : moins de 15% des chômeurs. Si, dans chaque classe sociale, on prend en compte ces "invisibles" que sont les étrangers, les non-inscrits, les abstentionnistes et les votants "nul", on aboutit à des conclusions très différentes des conclusions habituelles : les chômeurs n’ont pas plus voté Le Pen que la moyenne nationale ; ce sont essentiellement les "artisans-commerçants-chefs d’entreprise" qui ont voté Le Pen dans des proportions supérieures à la moyenne nationale." Source : http://lmsi.net/article.php3?id_article=83 |
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yeti 16/10/2005 22:37 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
C'est pas pcq on repete plusieurs fois un mensonge que ça devient une vérité : "Il est enfin un dernier poncif qui entretient toute une série d’illusions sur le caractère prétendument "populaire" des dérives racistes et sécuritaires : c’est l’idée selon laquelle les ouvriers seraient passés du vote communiste au vote FN. Or, là encore, on passe d’un constat exact (dans les circonscriptions autrefois dominées par le vote communiste, le FN augmente ses scores, tandis que le Parti communiste chute) à une conclusion inexacte : "les électeurs sont passés du vote PCF au vote FN"). Car en réalité, rien n’indique que dans ces circonscriptions, les électeurs qui cessent de voter PCF sont les mêmes que ceux qui se mettent à voter FN. Au contraire, les quelques données dont on dispose indiquent qu’il y a peu de passages directs du vote PCF au vote FN. Par exemple, seuls 5% des électeurs PCF de 1995 sont passés au vote Le Pen le 21 avril 2002 (c’est le plus faible taux de "fuite vers le FN" : 18% des électeurs de Chirac de 1995 et 8% des électeurs de Jospin en 1995 sont passés au vote Le Pen le 21 avril 2002) [3]. En somme, ce qui explique la chute du PCF et la montée du FN dans les anciens "fiefs communistes", c’est non pas un passage massif des électeurs PCF vers le vote FN, mais plutôt un ensemble d’évolutions parallèles : les anciens électeurs PCF arrêtent de voter ; et la minorité des ouvriers votant à droite se radicalise et passe au vote FN. " |
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LN 16/10/2005 22:56 |
Le copié-collé qui tue |
C'est bien d'avoir indiqué la source, merci. Je viens de faire un tour sur le site LMSI. Bon pour moi ça décrédibilise totalement le raisonnement ci-dessus qui, à la lecture, semblait prometteur. Je voulais juste en savoir un peu plus, donc j'ai cliqué sur le lien. C'est édifiant : LMSI n'annonce pas franchement ni clairement la couleur, mais en naviguant sur ses pages, on voit assez vite la couleur et la nébuleuse idéologique. Il m'a fallu 5 minutes pour avoir un soupçon, et 5 autres pour décider de placer LMSI dans ma liste de faussaires. Ainsi donc, comme c'est marrant, mais le double langage, c'est pas une exclusivité de Laure Adler, alors, hé bé... Notez que dans une autre époque Lyssenko (rien à voir, notez bien) aussi travaillait à la vérité. Il y avait juste une préposition en trop dans l'énoncé, huh. Mais il ne suffit pas de sortir l'étendart du redresseur de mots pour gagner son brevet, hein, sur LMSI en tous cas le lecteur éventera assez vite l'intox de ce site qui se prétend abusivement le redresseur des faussetés... L'article sur Pétré-Grenouilleau est édifiant. Vu de ma planète tout media qui incrimine OPG et ne fait pas au moins autant contre Lecour-Grandmaison se grille définitivement. Pour LMSI, c'est fait. De profundis. Bon j'y retourne, il y a des bijoux de manipulation la-dedans. LN |
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luke skywalker 16/10/2005 22:57 |
Jason et les Cosmonautes |
nan de dieu ! toi dans un conseil d'administration soit t'es viré parce que les chiffres sont faux, soit on te garde parce qu'on a réussi a berner les actionnaires mais interressons nous au discours: "D’abord parce que cette analyse repose sur une omission : le candidat FN a recueilli également 30% des suffrages chez les "artisans-commerçants-chefs d’entreprise", et de cela, on ne parle guère..." ceux, la je suis sur qu'ils ne vote pas a gauche, alors je tape dessus, allegation totalement gratuite car fondée sur le qu'en dira t'on, a titre d'exemple une commune du littoral qui a énormement de retraités fait plus de 35% de vote FN comme il n'y a pas 35% de commercants, patrons, ect.. inscrit sur les listes c'est facile a verifier. "Ce discours, là encore, est acceptable dans la bouche d’un Sarkozy, dont la préoccupation n’est ni la vérité, ni la justice ; mais ses adversaires devraient réfléchir à deux fois avant de s’y rallier." On sent le militantisme qui derive du sujet et qui place sa messe, attention le pen 2 est la, je vous previens ect.. "D’abord parce que cette analyse repose sur une omission : le candidat FN a recueilli également 30% des suffrages chez les "artisans-commerçants-chefs d’entreprise", et de cela, on ne parle guère..." si c'etait le cas les chambres de commerces seraient dirigé par le Front National. "les anciens électeurs PCF arrêtent de voter" normal sont tous vieux et a moins que comme en Corse;;; |
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Le Noiraud 17/10/2005 00:00 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Le pseudo "Noiraud" signifiait dans mon esprit "Noir de poil". Je viens de vérifier dans mon dico : "Qui a les cheveux noirs et le teint brun." Donc, pour moi ça colle. Ensuite, se faire interpeller par le terme "moricaud" à cause de cela, c'est exactement l'expression du même racisme qu'un chef de chantier qui appelle ses ouvriers au tient basané des "bougnoules". Mais ce monsieur guy, il "trouve ça drôle". Une mentalité bel et bien raciste. |
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victor malicheff 17/10/2005 01:11 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Moricaud fait l’âne, revenons à ce rapport d’expert- comptable qui traite de la période 2002, il démontre que cette opération de torpillage de la SNCM n’a pas pu se réaliser sans un accord politique clair. C’était le débranché de l’île de Ré qui était à Matignon et qui a joué contre la France. Il détient le record national des privatisations par la bande. Henry ces « réformes là » je crois que les français n’y sont pas favorables, cf le 21/5/05. c’est curieux cette attirance envers tout ce qui brille … les paillettes laissez- les à Colombani et à ses invités, ils ne font plus illusion comme B.Thibault d’ailleurs. Victor. |
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Henry Faÿ 17/10/2005 13:26 |
l'incomparable éclat du chômage de masse |
![]() Ah quel bonheur, mes amis de vivre dans un pays où le taux de chômage s’est installé autour de 10% et n’est pas prêt de décrocher. Les Français adoooorent, c’est ce que disent les sondages. Surtout, ne touchons pas à ce monument national qui nous distingue si heureusement de ces lourdeaux scandinaves et autres british. Les vrais, les purs, c’est nous ! ![]() |
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nelson 17/10/2005 13:34 |
les corses sont de mauvais marins |
souvenez vous de Trafalgar PARIS, le 17 octobre (Reuters) - Marins et syndicalistes de la SNCM se partageaient "en toute illégalité une partie des ventes" effectuées sur les bateaux pendant les traversées entre le continent et la Corse, rapporte Le Parisien. "Alors que la compagnie Corsica Ferries annonçait réaliser presque un tiers de son chiffre d'affaires grâce à la seule vente de produits dérivées à bord de ses navires, (...) la SNCM présentait un bilan quasi nul sur ce poste", déclare au quotidien un proche du dossier. Cette source précise que "c'est en épluchant les comptes de la SNCM que (les experts ont) compris qu'il y avait un petit problème sur les ventes à bord". |
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nelsonofabitch 17/10/2005 14:29 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Ah...Le Parisien...ça grand journal...l'honneur de la profession, n'est-il pas ? http://www.acrimed.org/article2160.html |
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guydufau 17/10/2005 14:44 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
"Alors que la compagnie Corsica Ferries annonçait réaliser presque un tiers de son chiffre d'affaires grâce à la seule vente de produits dérivées à bord de ses navires, (...)" C'est énorme ! qui peut croire un tel bobard ! Les lecteurs du "quotidien proche du dossier" sont-ils si abrutis ? |
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HMS Victory 17/10/2005 14:53 |
(21 octobre 1805) bientot 200 ans |
calomniez! mon Bon, calomniez encore, il en restera toujours quelques choses. |
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victor malicheff 18/10/2005 10:07 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Michel Conan a étudié de manière approfondie les conflits et l’apprentissage de la coopération en Suède, il indique dans ses conclusions : « il nous a semblé possible de montrer que toute expérimentation de la coopération entre habitants et services publics dans un domaine introduisait une perturbation des rapports de pouvoir existants . Elle n’a donc de chance de pouvoir se développer que si elle est soutenue en divers lieux clés de la structure de pouvoir: au niveau national et au niveau local au moins…L’enjeu n’est autre que la création de rituels permettant à des personnes de s’identifier à des groupes actifs, autonomes et créatifs. Ceci semble exiger que ces groupes puissent avoir la maîtrise d’un certain domaine d’action et disposent donc d’un statut qui définit leur champ d’autonomie ». C’est bien là le fond de la différence entre ce pays scandinave et la France . D’un côté les problèmes de société sont posés et souvent résolus de l’autre ils ne sont même plus posés et le pays se délite à l’infini. Avis aux amateurs de réformes, il y a des règles à respecter sinon c’est l’immobilisme au bénéfice de ceux qui méprisent la multitude…suivez mon regard. Victor |
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Le Noiraud 18/10/2005 13:51 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
J'aimerais qu'on me cite une seule administration ou entreprise publique dans laquelle la CGT ne s'en met pas plein les poches... (en remplissant celles du PC au passage) Et le premier qui dit EdF a perdu... ! |
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victor malicheff 18/10/2005 15:44 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Moricaud pollue ce forum et je propose sa mise en quarantaine,durant laquelle il méditera sur la condamnation de Didier Schuller à 5 ans de prison et à 2 ans ferme, à 150 000 euros d'amendes et à 5 ans de privations de droits civiques. Ce haut fonctionnaire D.G. de l'OPDHLM du 92 a rançonné des entreprises du BTP pour le financement occulte du RPR en échange de marchés de travaux. Son patron de l'époque le président ce cet organisme public Patrick Balkany a été relaxé..."faute de preuves". Pour obtenir des commandes de cet organisme la moindre entreprise devait ristourner 10 %( un entrepreneur concernée m'a confirmé ce point,ayant refusé il a été évincé ) Lors de la réalisation de l'opération du front de seine à Levallois-Perret, les travaux de démolition des usines Citroën et les travaux de terrassement ont permis à certains observateurs présents de voir un ballet de mallettes qui n'a pas éveillé la curiosité du juge. Les personnages condannés, les relaxés faute de preuve, ceux qui n'ont pas été inquiétés faute de moyens ne sont pas des marins ou des électriciens rouges et pourtant ils s'en sont mis plein les coffres. Victor Serge. |
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shhh 18/10/2005 15:50 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Victor, si vous tapiez vos textes "au kilomètre" sans vous soucier des retours à la ligne, ils n'en seraient que plus lisibles à l'arrivée. |
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guydufau 18/10/2005 16:02 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Constatons le silence des médias sur le procès Marchiani, alter ego de Pasqua. |
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shhh 18/10/2005 16:07 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Il y a quand même un article dans Le Monde: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-695915,0.h tml |
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Le Noiraud 18/10/2005 23:34 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Victor le raciste, ce n'est pas parce qu'il y a aussi des escrocs au RPR/UMP qu'il n'y en a pas à la CGT. |
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guydufau 31/10/2005 11:57 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Avec la SNCM, un exemple de mise en route de la politique dite de "croissance sociale" annoncée par Villepin : Gérard Cheli, mécanicien à la société nationale Corse-Méditerranée, témoigne : "avant j'ai navigué à la compagnie Paquet, qui faisait des croisières. Elle a coulé, c'est le cas de le dire ...Il y avait des dizaines de compagnies dans le port de Marseille : les Messageries maritimes, Fabre, Fraissinet, la CGTM, toutes disparues. Mais la plupart sont toujours cotées en ourse ! Elles affrètent des bateaux ailleurs et font naviguer du personnel indonésien, des gens du tiers-monde. Il ne reste de français que l'encadrement : le commandant, le capitaiine, le maître d'équipage. Maintenant, pour nous, le "personnel d'exécution" comme on dit, ya plus d'avenir dans la marine marchande". L'expression irrationnelle d'un "sentiment d'inquiétude"? Plutôt un constat objestif : avec 100% de ses salariés sous contrat français -quelques Algériens, Africains, mais sous contrat français- la SNCM fait bel et bien figure de bastion, d"archaïsme" dans un paysage maritime dévasté. Ravagé, presque autant que le textile ou la sidérurgie : la France ne compte plus que 9300 marins,cinq fois moins que dans les années 70. Il n'y a plus guère que des officiers (et quasiment plus de matelots) à voguer au long cours. Et c'est dans les niches jusqu'ici protégées -le remorquage, le pilotage, les liaisons transmanches ou avec la Corse- que se sont réfugiés, en très grande majorité, les rescapés de ce naufrage industriel." (1) En cette première occasion de mettre en oeuvre son programme de "croissance sociale", Villepin en privatisant la SNCM, montre combien il est fiable et crédible. (1)Le Monde diplomatique, novembre 2005. |
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paul 01/11/2005 11:01 |
re : On n'a pas parlé du conflit SBCM |
Je ne fais que passer afin de mettre Guy hors de cause en ce qui concerne le sobriquet de Magyar pour Sarkozy, ce qui est loin d'être un sobriquet comme tout le monde sait, mais j'ai été le premier sur ce forum à lui donner son titre et il y a déjà bien longtemps, bien avant que la vérité ne fut éventée par les médias. |
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