![]() Discussions annexes, bavardages politiques, hors-sujet divers... (archives 3003-2008) Ce deuxième forum est réservé aux discussions culturelles et politiques qui ne concernent pas directement France Culture. L'accès est libre mais les propos racistes, diffamatoires ou insultants seront effacés. Pour insérer des smileys, voir les pages DÉCALCOS 1 et 500 DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site Défense de France Culture. **** Cliquez ici pour retourner au forum rouge du site DDFC ****
|
||||
Retour à la liste des messages | |
Laurent Nadot 31/05/2005 10:35 |
L'amère victoire du NON |
J'ouvre ce fil pour tenter de comprendre, et si possible de renverser l'évidente tristesse des vainqueurs de ce referendum. Je n'étais pas confiant dans le texte du TCE, parce qu'un tel pavé et une telle usine à gaz ça ne me semblait pas mériter le nom de constitution, ni même de "Traité constitutionnel". J'ai trouvé absurde ce récollage de 150 lois à entériner d'un seul vote. Pour autant j'étais assez peu convaincu par les arguments des différentes factions du non. Entre les marchands de peur du Oui et les marchands de peur du Non, je n'ai donc pas jugé utile de me déplacer aux urnes. Le Non l'a emporté et je pense que c'est tant mieux. Pour le reste, je ne suis pas loin de considérer qu'il s'agit là d'un non-événement. - L'Europe avance un peu moins vite ? La belle affaire ! Peut-être qu'elle en marchera mieux. - Giscard prend une claque ? Et alors, Guy Du faux en reçoit ici 10 par jour. - La vie politique française montre une fois de plus son ridicule ? Ben, comme si on était à ça près. Cf les micro-trottoir de la nuit du 29 entendus sur FC le 30 à 7h, quelle rigolade... Mais je suis tellement surpris par l'humeur chagrine des vainqueurs de dimanche soir, que j'ouvre ce fil à leur intention. Entre Nazdeb le tristoune, vnny le (la ?) fan de Christiani, et les contribs du fil "Le NON censuré par les media", je diagnostique une sorte de dépression après la victoire. Nos éternels peine-à-jouir seraient encore en train de pratiquer leur éternel vice de ronchons ? Au moins Nicolas Demorand est rassuré, lui qu'on avait forcé à militer pour le Oui mais on sentait bien que le coeur n'y était pas (notez comme il était content ce matin) Bref j'ouvre ce fil d'humeurs que je compte alimenter abondamment, mais s'il pouvait servir à certanis pour venir s'épancher ça serait quand même une bonne chose. Enfin j'espère qu'Henry n'a pas pris le maquis... Laurent Nadot - Ni dieu ni maitre. |
|
LN 31/05/2005 10:37 |
oh la belle surprise !!! |
Ah tiens j'ai justement sous les yeux le programme de Lebrun hier : commentaires d'Emmanuel Todd après le vote. Voici la ligne de commande de cette émission que je vais maintenant m'empresser d'écouter en différé (pouacre du différé, le grrrrrrrrrrros mensonge de mon internet qui me sert de la conserve beuh ![]() http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ travaux/index.php LRDB |
|
Henry Faÿ 31/05/2005 11:11 |
il est urgent de ne pas attendre |
il est urgent de ne pas attendre ****************************************** ![]() << - L'Europe avance un peu moins vite ? La belle affaire ! Peut-être qu'elle en marchera mieux.>> Pas d'accord; il est urgent de ne pas attendre. Il faudrait prendre très au sérieux l'exclamation d'Alain Cotta que jai déjà citée et que je citerai encore car elle pose bien le problème, et en terme forts. Alain Cotta dit: "mais enfin, on ne peut pas indéfiniment laisser un ensemble de quatre cent cinquante millions de personnes sans politique". Si la confusion qui ne va pas manquer de s'installer dans tous les cercles de décision européens laisse plus que jamais cet ensemble de quatre-cent cinquante millions de personnes orpheline de politique, (i) les grands problèmes resteront en jachère, c'est tout le continent qui continuera de perdre du terrain (ii) l'Europe sera déconsidérée et des voix de plus en plus nombreuses s'élèveront pour dire: "mettons fin à cette expérience". Alain Cotta veut que ça soit au profit de l'Etat nation. Est-ce réaliste? Je ne le pense pas du tout. Rien ne peut me rassurer. Je considère que la victoire du non est une sévère défaite pour la France autant que pour l'Europe et je regrette que les arguments en faveur du oui n'aient pas été entendus. De jour en jour, cela apparaîtra de plus en plus clairement. Je regrette que face à un pareil enjeu les Français aient préféré laisser parler... leur mauvaise humeur. Il leur a manqué d'un minimum de sens politique; ils ont été abusés par des conceptions idéologiques très datées. Enfin, ce sont des choses qu'on peut à la rigueur écrire sur un forum, qu'on ne peut pas dire sur les ondes, qu'est-ce qu'on recevrait sur la figure! ![]() Dans l'émission du petit Nicolas de ce matin, Calypso Nikolaïdis, universitaire franco-hellénique, professeuse à Oxford a dit que le non au référendum n'avait pas tué l'idée de citoyenneté européenne mais qu'une magnifique occasion de la faire avancer avait été perdue. |
|
josué 31/05/2005 11:14 |
re : L'amère victoire du NON |
j'ai écouté Todd hier (d'une oreille distraite), ce n'était vraiment pas terrible, la sensation qu'il ne fonctionne que par reniements et gros blocs. Ca manquait vraiment de finesse à mon goût. Sinon, moi je suis CONTENT (pour répondre à Laurent). Je suis content parce que j'ai le sentiment (même si les médias dans un bel ensemble occultent la chose et préfèrent s'intéresser à une supposée xénophobie qu'à l'Europe, marrant comme on a oublié sur quoi portait la question posée) qu'on a évité de se faire lier les mains dans le dos. Par ailleurs je suis content que malgré toute la vindicte bien pensante les français aient voté POUR, pour que le travailleur polonais puissent venir bosser ici sans se faire exploiter sous nos yeux. Ca ça me plait bien. Par contre je suis beaucoup moins content de voir comment les médias relatent la chose. Vraiment il y a un malaise. Ou sont les médias d'information? N'avons-nous que des médias d'opinion? Et puis purée! Ca frole souvent carrément la désinformation (cette peur du plombier polonais érigée en monument, c'est fou qu'une telle contre vérité puisse faire tant de bruit). Enfin, pas grave, on aura appris beaucoup de choses durant cette campagne. On aura au moins vu en qui et en quoi il n'est plus possible d'avoir confiance… |
|
bon vent 31/05/2005 11:30 |
re : L'amère victoire du NON |
Laurent, " La vie politique française montre une fois de plus son ridicule ? Ben, comme si on était à ça près. Cf les micro-trottoir de la nuit du 29 entendus sur FC le 30 à 7h, quelle rigolade..." Ridicule vous dites ? J'ai écouté Emmanuel Todd en partie (je le réécouterai). Vous constaterez Laurent la justesse avec laquelle il analyse la position des nonistes. Bien qu'il défende le Oui, il se refuse à considérer le non comme une position ridicule, idiote et tout ce que vous voulez... Il considère en effet que le non des ouvriers et salariés est une décision rationnelle et raisonnable ; Et les micro-trottoirs parlons en : A l'écoute d'un micro-trottoir où le journaliste interrogeait un quidam à Bastille, sur l'alternative économique qu'il défendait contre la politique européenne, le quidam en question n'ayant su répondre nous infligeait des déclarations évasives... E. Todd s'est insurgé contre cette manipulation dont les intentions sont évidentes....(sur une question aussi complexe, le journaliste aurait été bien inspiré de poser la question à un économiste plutôt qu'au premier quidam venu) A bon entendeur salut ! |
|
Laurent Nadot 31/05/2005 11:50 |
Leçon de neutralité |
<< " La vie politique française montre une fois de plus son ridicule ? Ben, comme si on était à ça près. Cf les micro-trottoir de la nuit du 29 entendus sur FC le 30 à 7h, quelle rigolade..." Ridicule vous dites ? >> ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------ Ridicule je maintiens, et l'extrait de Travaux Publics me donne raison : Todd que j'écoute en ce moment même est qui est génial (moi aussi j'ai en effet appris dans cette campagne que Josué raisonnait comme une chaussette) Todd donc, dis-je, trouve que ces micro-trottoirs ridiculisent les votants du Non. Et il s'insurge contre cette manipe. En effet le type entendu qui parle de la baguette de pain, il est pitoyable. Mais caricatural et non représentatif, dit Todd. C'est que Todd est démocrate, bien plus que les partisans du Non qui sont sur ce forum. S'ils étaient vraiment respectueux de la démocratie ils ne voteraient pas car ils comprendraient qu'ils ne comprennent rien. En passant il montre à quel point les Alter, Attac, Monde diplo, yoyottent. Il se moque des "anti-américains structurels", qualifiés de "pendules arrétées". Cetet émission est tonique car Tood homme de gauche évolué lamine les clichés des gauchos primaires. C'est amusant de comparer sa bonne humeur et son honnêteté intellectuelle de perdant dans ce référendum, à la mauvaise humeur des gagants du Non. J'ai bien fait d'ouvrir ce fil. Laurent Nadot |
|
josué 31/05/2005 17:03 |
re : L'amère victoire du NON |
ah oui, j'avais oublié cette partie de l'entretien avec Todd, et je dois reconnaitre que à il est juste et culotté (culotté parce qu'en ce moment, dans la presse, c'est plutôt les lopettes qui dominent). Je dis pas ça pare que j'étais du côté du non, mais parce qu'effectivement Todd se positionne pour un minimum de déontologie des médias et en ce moment c'est rare. Faudrait que je ré-écoute pour me faire une réelle opinion sur le bonhomme, passke comme j'disais j'écoutais ça distraitement quand c'est passé et j'avais pas vraiment enfilé mes chaussettes neuronales qui étaient encore en train de sécher… Cela dit je ne vois pas très bien à quelle mauvaise humeur Laurent fait référence si ce n'est celle de ceux qui constatent que la victoire électorale du NON est niée tant par Hollande et sa clique que par une partie de la droite (une partie seulement l'autre étant plutôt fair play) et surtout par les médias!!! (ah ces médias). En dehors de ça, qu'est-ce qu'on s'amuse! Je le répète, moi je suis très content, comme est content un type qui vient d'échapper à un grave accident (m'est arrivé pas plus tard que la semaine dernière sur la route) et qui est tout sourire de voir qu'il est intact et que le soleil brille. hé hé C'est peut-être plutôt les lâches et incivils abstentionnistes qui sont aigris… |
|
josué 31/05/2005 21:58 |
re : L'amère victoire du NON |
POM POM POMPOMPIDOOO WOUAPDOUWAP! purée j'suis content à retardement! super fier d'avoir participé personnellement à l'échec du complot mondial contre la démocratie et la solidarité. Et même éventré la cinquième colonne médiapathétique genre Berthamouchi, folfaire! VIVE LE PEUPLE FRANçAIS! VIVE LES BOUFFEURS DE GRENOUILLES! YEEAAAH!!!!!! tralalalala pom pom… ah douba douba yeeaah ploum ploum ![]() |
|
josué 31/05/2005 22:03 |
re : L'amère victoire du NON |
Quand je pense à toute la thune qui a été claquée en propagande, à toute cette mobilisation de l'intelligence médiatique nationale en vue de la préparation de nos cerveaux… et? RIEN! Bernique! les français droits dans leurs tongs! NON c'est NON, et bouffe-la toi-même ta soupe propagandiste! GÉ-NIAL! |
|
josué 31/05/2005 22:04 |
re : L'amère victoire du NON |
![]() |
|
dom 31/05/2005 22:05 |
re : L'amère victoire du NON |
tsoin tsoin! lol bof c'est le debut du bordel, perso je m'en tape un peu les clopes sont de l'aut coté de la frontiere a pas chere |
|
Louise 31/05/2005 22:14 |
Alors, on danse ... |
Alors, on danse ... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
|
dom 31/05/2005 22:16 |
re : L'amère victoire du NON |
yessssssssssssssssssssssssss pourquoi pas |
|
Louise 31/05/2005 22:22 |
re : L'amère victoire du NON |
Pardon Dom, faut le temps de se décider et ma proposition répondait au message de Josué de 21:58. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
|
dom 31/05/2005 22:28 |
re : L'amère victoire du NON |
scuzez, ma bonne dame j'ai cru que c'etait la fete, lol, plié de rire |
|
josué 31/05/2005 22:36 |
la FORMIDABLE VICTOIRE DU PAS OUI |
ouais Louise, alonz'y pour quelques joyeux tours de piste! ![]() |
|
josué 31/05/2005 23:03 |
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII au NON |
Le « plus» d’Europe sera paradoxalement passé par le non Les paris du non Même si le non français fait prendre du retard aux procédures, les passions déclenchées par la campagne n’ont-elles pas contribué à faire avancer l’idée européenne ? Et maintenant? Après tant de fièvres, de passions, d’invectives, et maintenant que les jeux sont faits, on pense irrésistiblement à cette formule du philosophe Paul-Louis Lands-berg, mort en déportation en 1944: «S’engager, c’est adhérer à une cause imparfaite». Eh oui! Tout engagement est un pari. La première chose à faire aujourd’hui, si l’on veut conjurer un scénario de revanche et de règlements de comptes (notamment à gauche), c’est de reconnaître rétrospectivement «l’imperfection» des deux causes qui se sont durement affrontées. Celle du oui était imparfaite, en ce qu’elle mêlait les espérances et dangers. Celle du non l’était tout autant. La voici victorieuse. Elle aussi est porteuse de promesses et de périls. Son succès n’autorise, pour l’instant, que les conjectures et les paris. Eh bien parions! Sans esprit de revanche ni angélisme, affirmons qu’il y a – aussi – quelques fortes raisons d’être optimiste. Ce non-là, paradoxalement, pourrait ouvrir plus de portes qu’il n’en ferme. Comment? Songeons d’abord que c’est la première fois depuis plus d’un demi-siècle que l’Europe est devenue un «objet» démocratique. Au sens le plus noble du terme. Les citoyens se sont appropriés – enfin! – la question européenne. La politique a repris ses droits. Ce basculement est virtuellement fondateur. Il faudra se souvenir de tout cela. Tout de même! Pendant de longues semaines, partout, aussi bien dans les familles que dans les entreprises, les écoles, les universités, les provinces, des hommes et des femmes ont passionnément discuté. Comment sous-estimer l’importance de cette prodigieuse propédeutique citoyenne? Un terme a été mis à cette routine un peu lasse, à cet ennui discret, qui prévalaient jusqu’à présent dès qu’il s’agissait de l’Europe. Contrairement à ce qu’on a pu dire ou écrire, cette effervescence collective inattendue ne se ramenait pas à une hystérie protestataire ou à une simple colère domestique (contre Raffarin ou tartempion). Force est de constater que, la plupart du temps, c’est directement de l’Europe – de son contenu, de ses modalités, etc. – qu’on aura discuté à perte de vue, sérieusement, minutieusement. Le camp du oui aura eu le grand tort de ne pas saisir la portée du phénomène en termes d’espérance. Il fut indécent de désigner tout cela comme une jacquerie de Français apeurés ou de petites gens déçues par Chirac. Publicité En s’invitant dans le processus européen, les citoyens ont littéralement transformé le statut symbolique et politique de l’Europe. Ils en ont fait, pour la première fois, un espace public, concret, discernable. On songe à la ruse de la raison selon Hegel. Le «plus» d’Europe sera paradoxalement passé par le non. C’est ainsi. Le pari que nous faisons ici consiste à penser que cette transformation substantielle est un acquis si extraordinaire qu’il contrebalance les éventuels retards que le non français fera prendre in concreto aux procédures. Sur le long terme, un tel enrichissement démocratique, une telle transmutation symbolique ne sont-ils pas plus importants que le simple timing procédural? On disait, hier encore, que le premier handicap du projet européen tenait à l’absence ou au désintérêt des citoyens? Or ces derniers, à l’improviste, se sont imposés comme partie prenante de l’affaire. D’une certaine manière, tout est changé en Europe. Qui s’en plaindra? Le deuxième acquis, c’est l’exigence critique qui se sera manifestée en France au sujet de l’orientation politique et économique de la future Europe. Contrairement à ce qu’on a trop souvent répété, le non de gauche ne participait nullement – sauf exception – d’une contestation archaïque, ringarde, réactive du libéralisme triomphant. Il posait des questions autrement sérieuses sur la dogmatisation néolibérale, cette fausse évidence du tout marché qui donne le ton, quoi qu’on dise, à Bruxelles. Obsession des grands équilibres, dogmatisme monétaire, résignation au chômage et aux inégalités, prurit de privatisations et de dérégulation: cette nouvelle «doxa», il faut le savoir, inquiète depuis belle lurette nombre d’économistes, y compris anglo-saxons, qui voient en elle une dérive suicidaire. Cette interrogation critique – que le non replace avec force au centre du débat – est donc d’une portée bien plus sérieuse que ne l’ont affirmé certains partisans du oui. Elle n’a rien à voir avec un archéo-gauchisme passé de mode. Elle ne se réduit pas aux vieilles oppositions droite-gauche. Elle est devenue quasi anthropologique. Elle concerne l’avenir de la démocratie elle-même, dans ses rapports avec le marché. Le problème se ne ramène donc nullement à une éventuelle renégociation du traité. La question posée par la France se situe à un autre niveau: celui de la substance historique du projet européen. Certes, il se peut, en effet, que la France soit aujourd’hui à ce sujet le pays le plus «à gauche» du Vieux Continent. Sans céder au chauvinisme imbécile, souvenons-nous qu’il est déjà arrivé, dans l’Histoire, que la France pose quelques bonnes questions, avant d’être relayée par d’autres. Une porte ouverte, en effet. Jean-Claude Guillebaud (nouvel obs) J'aurais tout aussi bien pu faire ce copier-coller dans le fil "retourne ta veste" (saloperie de NouvelObs) mais bon… ici c'est plus joyeux |
|
La reine des belges 01/06/2005 00:46 |
sacré jojo va |
et puis surtout ake ce nouveau cope-colle ça te rapproche de guy du faux question pertinence huh ah je vois c'est ça l'art contemporain nan ? je découpe je colle je tire la langue je m'applique j'ai des ciseaux à bout rond pour pas me fer bobo et la colle hmmmm cha chent boooon mais enfin je suis assez jouasse de voir que ce fil a réussi à vous dérider passke pour des vainqueurs je vous trouve bien tristoune dans un autre fil ya meme vile tock man qui ne décolère pas... Ta reine, sans dieu ni maitre |
|
Nazdeb 01/06/2005 16:14 |
re : L'amère victoire du NON |
Laurent, la victoire du non ne m'a pas du tout rendu tristoune, je peux te dire au contraire qu'elle m’a mis sur un petit nuage. Seulement j'ai décidé de ne pas manifester ma joie dans ce forum, où il y a des personnes dont je trouverais tout de même regrettable d’attiser la déception. ![]() |
|
Henry Faÿ 08/06/2005 23:04 |
ne dites pas de mal de mon pote |
![]() << Au moins Nicolas Demorand est rassuré, lui qu'on avait forcé à militer pour le Oui mais on sentait bien que le coeur n'y était pas (notez comme il était content ce matin)>> Ce n'est pas mon avis et je fais un petit cop'coll d'un message que j'avais écrit dans le forum rouge dans le fil pas de Bégonias pour Nicolas Demorand: ....................................................... des bégonias pour le petit Nicolas **************************************** lundi: Pierre Rosanvallon mardi: Calypso Nicolaïtis, universitaire franco-grecque qui nous a expliqué qu'un magnifique occasion de faire avancer la citoyenneté européenne avait été manquée mercredi: Yann Mullier-Boutang qui a stigmatisé la mélancolie du peuple français jeudi: René Rémond qui dans sa rage a été jusqu'à dire que le rejet de la constitution européenne était aussi grave pour la France que les accords de Munich vendredi, pour faire bonne mesure, Jacques Rancière qui nous a expliqué que tout ça, c'était un complot du capital mondial. Je crois que je vais aller faire un tour chez Interflora et faire envoyer un beau bouquet de bégonias au sixième étage de la Maison de la Radio. ......................................... ajoutons lundi René Passet partisan peu convaincu et peu convaincant du non mercredi: Jean-Luc Dehaene partisan du oui particulièrement soporifique. Je sais qu'il donne souvent cette impression mais dans l'interviou du 1er juin de Yann Mullier Boutang , partisan d'un oui de gauche, il avait l'air de particulièrement bien connaître les thèses de son interlocuteur et de fortement les approuver. ![]() |
|
guydufau 09/06/2005 15:37 |
re : L'amère victoire du NON |
Josué : Jean-Claude Guillebaud est le mouton noir de l'Obs. |
|
Henry Faÿ 09/06/2005 18:17 |
le diagnostic de Jean-Louis Bourlanges |
![]() <<On songe à la ruse de la raison selon Hegel. Le «plus» d’Europe sera paradoxalement passé par le non. C’est ainsi.>> Comme quoi on peut s'appeler Jean-Claude Guillebaud et dire n'importe quoi. Pour que joue la ruse de la raison, il faudrait qu'elle soit vraiment très très rusée. En attendant, nous sommes à J+11 et ce qu'on voit, c'est un détricotage en règle de l'Europe. Voici le diagnostic fait par Jean-Louis Bourlanges dans l'émission l'esprit public du 5 juin ![]() .................................................... <<Des trois votes non émis, le vote souverainiste était raisonnable, le vote libéral était compréhensible, le vote "européen", le non "européen" était absurde . Ce que nous voyons aujourd’hui c’est qu’il n’y a évidemment pas de plan B. Nous les partisans du oui avions été accusés de toutes les manœuvres électorales quand nous disions qu’il n’y avait pas de plan B, qu’il ne pouvait pas y avoir de plan B. On voit qu’il n’y a pas de plan B, pas de renégociation possible. Le vote néerlandais donne sa pleine signification au vote français, sa signification non hypocritement anti-européenne. C’est un vote de refus de solidarité financière un vote de Xénophobie caractérisée un vote de refus de l’union politique qui est perçue comme plus ou moins franco-allemande Voilà le vote néerlandais, c’est lui qui est au cœur du parti du non. On ne voit pas sur quelles bases on pourrait renégocier Une renégociation globale n’est pas possible. Une renégociations partielle en marge du traité, on prête cette intention à Tony Blair est extrêmement limitée On ne peut pas étendre le champ de la codécision de cette manière. On ne peut pas modifier l’organisation des pouvoirs, les pondération au sein du Conseil de cette manière. On ne peut pas créer de majorités qualifiées. On ne peut pas créer de Ministre des affaires étrangères. On ne peut pas modifier la présidence du Conseil. Que restera-t-il ? Rien Personne ne s’orientera vers une harmonisation sociale. Si ce n’était pas dans le traité, ce n’est pas par hasard, sur 25 États membres, 25 états membres n’en voulaient pas.>> |
|
casse-croûte 09/06/2005 21:45 |
re : L'amère victoire du NON |
"Personne ne s’orientera vers une harmonisation sociale. Si ce n’était pas dans le traité, ce n’est pas par hasard, sur 25 États membres, 25 états membres n’en voulaient pas." Quelle malhonnêteté intellectuelle ! Les happy fewz qui ont écrit ce traité entre un coin de table et leurs chiottes ont-ils seulement évoqué l'harmonisation sociale ? On sait très bien que chacun a dû lâcher sur certains points pour que d'autres passent, ce traité a été écrit au fur et à mesure de négociations hâtives et sans recul, la piètre facture de ce texte en atteste, c'est un vrai compte-rendu à chaud de discussions d'euro-buvettes ! Garçon, un europastaga sans glace ! - Ah non avec glace sinon ça passera jamais en espagne ... - Bon ok mais alors on convient de pas mettre de coca dans le rouge, alors. Je bois quand même un calimucho à la santé de ce traité, c'était bien tenté ... |
|
Retour à la liste des messages |