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Henry Faÿ
04/05/2005
11:51 |
le rupture opérée par Tony Blair |
Discipliné, je reprends sur le forum bleu une discussion sur le
forum rouge
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la rupture opérée âr Tony Blair et son New Labour
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<< Sous couvert de "modernisation" le parti travailliste
britannique s'est transformé progressivement à partir du
milieu des années 80 en incorporant dans ses analyses et ses
propositions l'essentiel de l'héritage thatchérien. Ce
processus s'est accéléré avec l'arrivée
à la tête du parti, en 1994, de Tony Blair, qui, dans sa
pratique gouvernementale comme dans ses tentatives de
théorisation, représente la pensée de marché
au sein de la gauche européenne. Loin d'aller dans le sens d'une
rénovation, le triomphe des thèses
néo-travaillistes conduirait inéluctablement à une
rupture avec l'ensemble des traditions socialistes et à
l'acceptation des inégalités sociales, de la
précarisation des salariés et du régime sans
partage des marchés financiers comme autant de
nécessité de l'ére de la
"mondialisation".>>
Rupture avec l'ensemble des traditions socialistes... Oui, il y a eu
rupture avec le travaillisme à l'ancienne, son étatisme,
son Etat providence hypertophié et son pouvoir syndical
omnipotent. Tout cela conduisait le Royaume Uni à la ruine, le
Royaume Uni était l'homme malade de l'Europe. De ce travaillisme
à l'ancienne, les Britanniques ne veulent plus à aucun
prix.
Il faut voir que cette rupture a eu lieu dans tous les pays d'Europe.
Cette rupture salutaire a permis au Royaume Uni de retrouver la
prospérité ce qui, comme l'émission de Dominique
Rousset l'a indiqué, lui permet de faire des efforts en direction
des services publics, éducation et santé. La
précarisation des salariés, on peut l'appeler souplesse ou
flexibilité, elle donne de bons résultats, quelque chose
qui ressemble au plein emploi et qui est pour les salariés la
meilleure garantie qui soit.
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casse-croûte
04/05/2005
16:42 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Ce fil est assez proche du fil http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=8
99&debut=0&page=1
dom y a proposé de désidéologiser le propos, ce qui
n'est pas un mal, et où on se demande si ta dernière
phrase a vraiment un sens :
"La précarisation des salariés, on peut l'appeler
souplesse ou flexibilité, elle donne de bons résultats,
quelque chose qui ressemble au plein emploi et qui est pour les
salariés la meilleure garantie qui soit."
PS : c'est bien, la provocation, mais ça ne fait pas toujours
avancer les choses.
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guydufau
04/05/2005
18:43 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Henry provocateur !
c'est le monsieur Jourdain de la provocation.
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Yann
06/05/2005
12:06 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Yay, c'est Tony qui est passé! Et ça veut dire une chose
capitale: pas de privatisation prochaine pour la BBC!
 
Yann
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Henry Faÿ
06/05/2005
12:17 |
ce que Margaret Thatcher n'a pas fait |
<< Yay, c'est Tony qui est passé! Et ça veut dire
une chose capitale: pas de privatisation prochaine pour la
BBC!>>
Pourquoi? Vous aviez peur de ça?
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Yann
06/05/2005
12:28 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
C'était dans le "Tory Manifesto". Malheureusement, la
BBC n'est plus aussi solide que ce qu'elle fut sous Thatcher (où
elle a résisté aux pressions du pouvoir pour ne pas
couvrir la Guerre des Falklands de façon trop
"positive"), suite à l'affaire de la "gaffe"
du Today Programme au sujet des armes de destruction massive (gaffe
exploitée jusqu'à l'hallali par tous les adversaires de sa
neutralité), et a dû faire beaucoup de concessions ces
derniers temps (licenciements de masse, nouveau directeur).
L'institution est fragile, et il aurait été facile
à un gouvernement conservateur de démarrer le processus de
privatisation.
Yann
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bon vent
06/05/2005
12:31 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
D'après vous Henry, qui aura le poids financier de s'approprier
la BBC, dans l'hypothèse d'une privatisation ?
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guydufau
06/05/2005
12:46 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Les britichs qu'ils soient d'un bord ou d'un autre sont fiers, à
juste titre, de leur BBC et la mère Tchatcher, elle-même
n'a pas touché à ce symbole. Il n'y a que Yann pour nous
resservir ses lubies.
Maintenant, il faudrait dégonfler cette victoire de Tony Blair :
un anglais sur quatre lui a donné sa voix. 25% de la population a
élu 54% des députés.
L'originalité des anglais,voila une idée qui n'est pas
surfaite
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vt
06/05/2005
13:11 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
A 13h03, "reportage" sur l'election anglaise
déclamé d'une voix sepulcrale par le tragedien de l'actu
Jean Marc Foure
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Henry Faÿ
06/05/2005
13:19 |
si on joue au Monopoly |
<< D'après vous Henry, qui aura le poids financier de
s'approprier la BBC, dans l'hypothèse d'une privatisation
?>>
Pourquoi suis-je interpellé sur ce sujet sur lequel je n'ai pas
la moindre lumière?
Au pif, je dirais Rupert Murdoch, mais de là que les Britanniques
acceptent une chose pareille!
Ou bien alors Martin Bouygues, il ferait pas mal dans le paysage.
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bon vent
06/05/2005
13:38 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Henry, en interrogeant "Pourquoi? Vous aviez peur de
ça?" la privatisation de la BBC ne vous semblait pas
être un sujet de crainte.
Je pensais évidemment à Murdoch, imaginez un peu le
saccage que subira la BBC, la seule référence de
qualité de programmation que je connaisse aujourd'hui.
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Yann
06/05/2005
15:48 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Une lubie, Guitoune, c'est quand même le broadcaster le plus
respecté de la planète, et qui réussit l'exploit de
continuellement tirer la concurrence privée vers le haut par la
qualité et la diversité de sa programmation (on a
plutôt le schéma inverse par ici). Ca vaut le coup qu'on
regarde ce qu'il s'y passe de temps en temps.
Et de fait, le danger vient de Murdoch, qui a installé son propre
fils à la tête de Sky, la grande concurrente de la BBC, et
qui voudrait bien voir cette institution vaciller un peu, histoire
d'avoir moins à investir en diversité de programmation
pour se maintenir à flot qualitativement.
BBC vs Sky = jaquette en tweed vs blouson en skaï (boarf trop
facile).
Yann
PS: au sujet de la crédibilité de Guy, il y a certains
cercles scientifiques qui refusent la théorie quantique
(décès de la crédibilité, mais qui se
manifeste encore). En réalité, la
crédibilité de Guy existerait dans une dimension
supérieure à la nôtre. Suivez-moi, parce que
ça vaut le coup: nous vivons dans un monde en trois dimensions,
longueur/largeur/profondeur. Or, quand on ajoute une dimension, des
choses étranges commencent à se produire. Par exemple, on
peut regarder un cube sous tous ses angles simultanément! (je
n'invente rien, I swear) Ce qui expliquerait le fait que la
crédibilité de Guy nous apparaisse à la fois
estourbie terminalement, mais encore en activité. Cherchez le mot
"hypercube" avec Gogole pour un topo complet sur la 4e
dimension.
Bon, inutile de vous dire que c'est une théorie qui ne me
plaît pas du tout, parce que je n'imagine pas Guy dans une
dimension supérieure à la nôtre, mais plutôt
dans un monde en deux dimensions. Pas longueur/largeur mais plutôt
copier/coller. Et le tout sans profondeur ni perspective. Ce qui se
tient beaucoup plus. Keskvzenpensez?
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paddy
06/05/2005
16:02 |
Paradoxe pataquantique de l'espace C/C |
Guy est pour la BBC contrairement à Yann qui est pour la BBC (moi
c'est le contraire : je suis pour la BBC)
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Yann
06/05/2005
16:07 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
   
I'm lost in space and time, mayday!
Yann
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guydufau
06/05/2005
16:08 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Qu'est ce qu'il fait le Yann du 06/05/2005 à 20h48 ?
Eh bien, il fait y-ann, écrit en bon francois, il fait hi-han.
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Yann
06/05/2005
16:10 |
re : le rupture opérée par Tony Blair |
Ah, alors un indice, Guy n'est déjà pas dans la même
dimension TEMPORELLE, vu qu'il a 5h d'avance.
La science progresse, les amis.
Yann
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