Discussions annexes, bavardages politiques, hors-sujet divers... (archives 3003-2008)

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bad max

12/03/2006
13:46
Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

Sur ce forum libéral on ne pose pas les bonnes questions


 
andras mac adam

12/03/2006
13:57
sémantique perverss sur le web

C'est une contrib auto-référentielle, certainement...

La précarité est un effet néfaste de quelque chose. Et non un générateur d'effet pervers.

S'il y a quelque chose de vraiment pervers, c'est la dérive sémantique généralisée. Certains croient peut-être que la "précarité" est un système politique institué.

De même que certaines croient que CDI = Stabilité pour tous
Alors que l'équation juste est bien : CDI = davantage d'insécurité sociale pour le plus grand nombre
 
bad pax

12/03/2006
14:34
Un peu de sémantique

<< Avec un salaire précaire et des loyers non plombés, on obtiendrait deux marchés plus souples (emploi et logement). Des mesures de protection ont bloqué les deux, empêchant le libre jeu de l'offre et de la demande. >>

Lorsque la précarité est définie comme une stratégie positive de fluidification du marché du travail, on est bien amené à employer l'expression "effet pervers" pour tous les effets négatifs non souhaités


 
Henry Faÿ

12/03/2006
14:44
les bonnes questions bien posées

<<Sur ce forum libéral on ne pose pas les bonnes questions>>
Allez-y mais évitez les pétitions de principe (inclure dans la question initiale la conclusion à laquelle on veut arriver). Dites plutôt les effets de la précarité sont-ils bénéfiques ou néfastes? En fait ça ne va pas car le terme précarité n'est pas neutre, il est nettement péjoratif. Il faudrait donc dire: la mobilité a-t-elle des effets bénéfiques ou indésirables? Et maintenent, répondez.



 
armand dartagnan

12/03/2006
14:54
confusion entre fins et moyens

En attendant, je précise pour répondre à 14h34 :

Certainement pas.
On est amené là où on veut bien aller.
Mais si on lit de travers, on est amenés en effet à réfléchir de travers.
C'est vrai aussi dans l'auter sens : qui réfléchit de travers lit aussi de travers.

Nul ici n'a fait l'apologie de la précarité au sens réel du terme. Ce qui est écrit, c'est que la fluidité du marché est probablement préférable à sa rigidité. En marché rigide, on trouve moins aisément un emploi. Si vous y avez lu que la précarité est définie comme une stratégie positive de fluidification du marché, vous avez besoin d'apprendre à lire, et surtout vous avez besoin d'une double cure
- apprentissage sémantique
- désaddiction à la métaleptique

En français :
- vous confondez la fin avec les moyens.
- vous confondez les conséquences et les causes

Le fait de changer fréquemment d'emploi et de conserver, du coup, toujours ou presque un emploi même variable (situation britannique, irlandaise, danoise), n'est désignée "précarité" que par les idéologues français qui confondent les buts avec les moyens.

Le CDI était un moyen qui s'est transformé en but. Si ses effets sont néfastes, la régidification (càd l'équation fausse CDI=bon pour tous) est alors dramatique (car l'équation vraie est CDI=blocage progressif).

Ainsi depuis 20 ans parce qu'on a transformé un moyen inadapté (le CDI) en but (le dogme du CDI qui protège), le pays s'enfonce dans un chomage de masse qui n'a pas d'équivalent en pays développé. Tout comme notre droit du travail n'a pas d'équivalent en pays développé.
 
bad pax

12/03/2006
15:51
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

<< parce qu'on a transformé un moyen inadapté (le CDI) en but (le dogme du CDI qui protège), le pays s'enfonce dans un chomage de masse qui n'a pas d'équivalent en pays développé>>

Excusez-moi mais personne n'arrive à démontrer cette hypothèse. Au contraire de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie (et les nationalisations, la planification, les services publics)


 
tempax (lol)

12/03/2006
16:21
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

arf c'est juste pour la deconade des pseu lol
 
dom

12/03/2006
16:23
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

Excusez-moi mais personne n'arrive à démontrer cette hypothèse. Au contraire de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie (et les nationalisations, la planification, les services publics)
ben essaie d'acheter une voiture a credit(outil de travail) sans cdi tu verras si tu peux obtenir ton credit
 
Alaska Wax

12/03/2006
16:32
sur la voie effrénée

<< Excusez-moi mais personne n'arrive à démontrer cette hypothèse. >>
Entièrement d'accord.
Une hypothèse se discute et se travaille.
Mais si elle gagne ici le respect dû aux hypothèses, nous avons fait un sacré pas...

<< Au contraire de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie (et les nationalisations, la planification, les services publics) >>
Le pas précédent ayant été fait, je fais le mien et reconnais pour valide celle-la. Je demande seulement quelques exemples.
 
dom

12/03/2006
22:00
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

<< Au contraire de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie (et les nationalisations, la planification, les services publics) >>
ah, enfin on prend en compte les dires de C. Blanc, si l'on prend cette information sous l'angle de la dette, effectivement on ne va pas tarder a etre ruiné, donc le champ d'aplication peurt etre viable et en concordance avec les tickets de rationnement.
 
Santa Tagadax

12/03/2006
22:17
vers la terre de feu en passant par le pole nord

Dépéchons nous donc d'être ruinés, pour avoir le plaisir d'en sortir bien vite grace à l'étatisation... Sur que vu comme ça, on est sur la voie de la propsérité.

Sauf que : si c'est l'état qui nous ruine, saura-t-il nouis sortir de la mouscaille où il nous a enfoncés ?
 
Santa Sagrada

14/03/2006
11:56
pourvu que ce fil vive....

<< Au contraire de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie (et les nationalisations, la planification, les services publics) >>

On attend toujours des exemples.
Merci de ne pas oublier de justifier le rapprochement avec l'époque présente.

Je m'explique : si le "fameux redressement" a été porté par les nécessités de la reconstruction d'après-guerre, alors l'étatisation n'est pas à invoquer à la racine de la croissance, c'est la reconstruction qui en a été la cause, point. On peut même se demander si elle n'aurait pas été mieux menée avec un Etat un rien plus modeste (exemple des décisions désastreuses en matière d'urbanisme et de logement social)
 
guydufau

15/03/2006
17:04
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

"Je m'explique : si le "fameux redressement" a été porté par les nécessités de la reconstruction d'après-guerre, alors l'étatisation n'est pas à invoquer à la racine de la croissance, c'est la reconstruction qui en a été la cause, point. On peut même se demander si elle n'aurait pas été mieux menée avec un Etat un rien plus modeste (exemple des décisions désastreuses en matière d'urbanisme et de logement social)"

Ben voyons!
Puisque Santa Sagrada aime les exemples :
Si Paris est une ville magnifique, c'est grâce à l'Etat qui était le Second empire
Si Athènes est une ville bien moche, c'est parce qu'elle s'est développée sans aucun plan, sans aucun réglement, à la libérale.

Ce fil collectionne les conneries, derrière un pseudo chacun balance la sienne et comme une connerie en amène une autre, ce fil bénéficie d'une production de conneries en grande croissance.
 
Stan Carnaval

15/03/2006
18:13
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

<< Au contraire de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie (et les nationalisations, la planification, les services publics) >>


Toujours pas d'exemples en vue...
 
quel ignorant !

15/03/2006
18:41
quel ignorant !

miracle italien, miracle allemand, miracle japonais, politiques keynésiennes interventionnistes en Europe et USA, nationalisations, croissance à 10%...
 
clark amstrad

15/03/2006
18:54
certains ne sont pas la pour discuter

merci de dire les années de ces miracles
- italien
- allemand
- japonais
- europe
- usa

votre futur et souhaitable précision ne vous dispense pas de rester poli... (même chose )quant aura été réfutée votre thèse

pour la bonne tenue méthodologique du débat, prière de vous préparer à aborder les contre exemples :
- miracle soviétique (emploi à vie)
- miracles scandinaves (pas d'emploi à vie)
- miracles britannique, irlandais, USA (période actuelle)

ce qui serait miraculeux, c'est que la variable "emploi à vie" subsiste après cela, mais allons-y, je vous pose donc de nouveau la question : veuillez préciser époques des miracles cités à 18h41.et encore nue fois : merci de rester correct.
 
renseignez vous

15/03/2006
18:58
renseignez vous

la question de 18h54 est idiote ou de mauvaise foi :
- Italie, Allemagne, Japon : la variable effective est la reconstruction. Même chose pour la France des années 50. Rien à voir avec l'emploi à vie.
- USa : la sortie de la grande dépression est moins due au new deal qu'à l'activité de guerre. Le New deal a au contraire retardé la reprise (lisez un peu les économistes).

La thèse de 18h41 ne tient pas, avec ou sans dates. navré.
 
quel distrait !

15/03/2006
19:12
Toutes mes excuses pour votre distraction

Je rappelle que nous parlons des années 50 suite à ma phrase "de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie" ce qui fait que votre question me surprend

"miracle italien", "miracle allemand", "miracle japonais" sont des expressions tres courantes dans les livres de géographie couvrant cette période. A l'epoque Angleterre, USA et Scandinavie étaient culturellement orientés eux aussi vers l'emploi très stable

Bref pour résumer je ne comprends pas votre pinaillage. Je dis seulement une banalité à savoir que la plus grande période de prospérité occidentale (Trente Glorieuses) s'est déroulée avec des CDI. Ni plus ni moins.

Certes la situation a radicalement changé mais cet exemple montre quand même qu'on ne peut suggerer que le CDI serait intrinsequement "pervers" non plus que les politiques étatiques très interventionnistes en économie
 
pastaga karma

15/03/2006
19:21
effets pervers du bon sens

<< parce qu'on a transformé un moyen inadapté (le CDI) en but (le dogme du CDI qui protège), le pays s'enfonce dans un chomage de masse qui n'a pas d'équivalent en pays développé>>

Excusez-moi mais personne n'arrive à démontrer cette hypothèse. Au contraire de nombreux pays ruinés se sont redressés dans les années 50 en utilisant l'emploi à vie (et les nationalisations, la planification, les services publics)
------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------
La vérité est que la seconde hypothèse (celle du second paragraphe) non plus n'est toujours pas démontrée. Les quelques cas cités plus haut sont soumis à une variable très forte qui perturbe l'analyse : la reconstruction (Italie, Allemagne, Japon, France). Si vous voulez démontrer votre hypothèse, il faut poser une question claire et pertinente. Comme question je propose :

"Quel est le lien entre l'emploi à vie et la croissance économique ?
Ce lien ne peut être que :
- positif (variation concommitante plus ou moins générale dans le même sens, i.e. : là où existe l'emploi à vie, il y a prospérité)
- négatif (variation plus ou moins générale en sens inverse)
- absent (pas de corrélation ni de covariation. En français : il y a occasionnellement covariation et parfois contre-variation)

Vous pouvez échapper à ce piège en arguant que l'emploi à vie est une condition nécessaire et non-suffisante. Mais ça vous aurez du mal à le prouver, car les nombreux excemples montrent plutôt que, nécessaire et/ou suffisant, en fait l'emploi à vie n'est ni l'un ni l'autre.

Conclusion en français : l'effet étant non avéré, l'emploi de cette variable n'est pas pertinent.
 
de fait

15/03/2006
19:34
temps variable en bord de mer

C'est d'ailleurs ce que je dis dans ma conclusion : << on ne peut suggerer que le CDI serait intrinsequement "pervers">>
 
Dom

15/03/2006
21:53
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

au bout de vingt ans au même poste quelle est l'efficacité d'un CDI en terme de productivité ?
La fonction de l'entreprise est elle de garantir un emploi a vie?
Quelle est la raison d'exisatnce de l'entreprise?
 
dog matic

15/03/2006
22:09
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarit

>> au bout de vingt ans au même poste quelle est l'efficacité d'un CDI en terme de productivité ?
Ca depend des metiers. Dans certains secteurs il est tres important que l'employé connaisse sur le bout des doigts l'histoire, les produits, le stock, les machines, le moindre boulon de l'entreprise...

>> La fonction de l'entreprise est elle de garantir un emploi a vie?
Non

>> Quelle est la raison d'exisatnce de l'entreprise?
Gagner des sous

C'est la société qui demande des comptes aux entreprises
 
dom

15/03/2006
22:23
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

exact! j'ai oublié les cas de ces merveilleux types sans pretentions, memoires vivantes de l'entreprise, magasiniers hors pair,comptables casses burnes... mais efficaces, veritables part's catalog, mince comme quoi!pas au point mon message.
 
canal java

15/03/2006
22:53
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

" C'est d'ailleurs ce que je dis dans ma conclusion : << on ne peut suggerer que le CDI serait intrinsequement "pervers" >> "

Je ne crois pas que cela ait été suggéré.
Je ne vois pas ce que vient faire le mot "intrinsèquement".
Porteur d'effet pervers, il l'est potentiellement et cela suffit.
Non en période de plein emploi (que ce plein emploi résulte ou non des besoins de la reconstruction ou non), mais a part ça ?
Il suffit que les effets pervers "possibles" du CDI soient en voie de reconnaissance sur ce fil pour qu'il y ait déjà un progrès.

 
jack plasma

15/03/2006
23:28
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

on peut, par exemple, poser comme autre hypothèse que l'emploi à vie produit des effets néfastes quand il est couplé avec une autre variable. la seconde variable que je propose est : "dépression sur le marché de l'emploi"

dans le cas où les deux variables sont réunies, on observe une fragmentation sociale entre ceux qui travaillent et s'y accrochent (comme le veut la logique de survie), et les autres, qui ne sont pas seulement privés d'emploi, mais de toutes chances d'intégration sociale par le travail

qu'on me comprenne bien : il ne s'agit pas spécialement de partager le travail (cet aspect est un pis-aller, à porter au bilan négatif), mais de permettre à tous de vivre une phase d'insertion, sans laquelle ils restent exclus à jamais. a ce moment là, les périodes de perte d'emploi sont non des drames, mais des moments plus difficiles. et n'oublions pas que l'intermittence de l'emploi (je préfère ce mot à celui de "précarité") a pour corollaire la même intermittence de situation de sans-emploi

je ne crois pas que ce soit là une thèse scandaleuse, ni spécialement droitière, ni anti-humaniste
 
guydufau

17/03/2006
17:39
re : Sujet brulant : effets pervers de la precarite ?

ALERTE A LA DESINFORMATION
Hier soir sur France 2, dans l'émission "A vous de juger",
apparaissait un "stagiaire masqué" qui s'est déclaré pour le CPE, sur fond d'images de manifestations de Génération-Précaire.
L'amalgame fait avec Génération Précaire est un véritable scandale !
Des membres de Génération Précaire étaient invités à ce plateau initialement.
Trois membres ont été contactés puis annulés au dernier moment.
Et nous avons pu voir en direct que nous avions été remplacés par un stagiaire masqué qui se déclarait pour le CPE

Nous nous indignons devant cette honteuse désinformation !!!

Génération Précaire est contre la précarité,
contre la précarité des stages, et bien évidemment contre la précarité du CPE !

Géneration-Précaire, depuis le 4 octobre, est de toutes les manifestations unitaires pour dénoncer la légalisation du sous-salariat et du travail précaire, qu'il s'agisse de CPE ou des stages. Qui a intérêt à prendre un mouvement social naissant pour taper sur les autres mouvements de jeunesse ?
Un véritable encadrement des stages permettrait de libérer 100 000 emplois aujourd’hui camouflés derrière le trafic des conventions de stage. La réponse au problème du chômage des jeunes passe donc par la régulation des stages, et non par l'invention de nouveaux contrats plus précaires les uns que les autres.

Arlette Chabot n'en est pas à un coup d'essai. Déja, lors de la campagne du référendum elle avait invité des personnes partisans du NON, qui avaient poireauté en coulisses et finalement ont été informé que l'émission serait faite sans eux.


 
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