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w
09/12/2005
16:06 |
Droits d'auteur |
Je sais que ça date, mais il n'est jamais trop tard :
Si ça vous intéresse, ça se signe là :
http://eucd.info/petitions/index.php?petition=2
ou vous pouvez aussi passer par là pour le faire :
http://www.desordre.net/
Pour illustrer :
Dorénavant, toute personne surprise en train de lire le journal
par dessus l'épaule de son voisin dans le métro sera
passible d'une amende de 300 000 euros.
Il n'est pas permis de prêter un livre à un ami sous peine
d'emprisonnement pendant trois mois.
etc.
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Nazdeb
09/12/2005
17:45 |
re : Droits d'auteur |
Isabelle tu vas te faire gronder par Paddy :
http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=6
181&debut=0&page=1
Cela dit, je suis favorable à cette pétition.
J'ai lu à plusieurs reprises des choses sur l'étude de
David Blackburn, notamment évoquée par cet article du
Diplo :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2005-12-09-La-cultur
e-sous-cle
... laquelle étude chuchote que "l’échange de
fichiers musicaux sur Internet nuisait au quart supérieur des
artistes vendant le plus de disques, mais permettait à tous les
autres de bénéficier d’une plus grande
notoriété. (...) Il aurait pour effet de diminuer la
demande de disques dans un premier temps, mais de l’augmenter dans un
deuxième, grâce à un « effet de réseau
» qui accroît l’audience des artistes."
La loi comporte suffisamment de dangers par ailleurs, la demande de
retrait me paraît justifiée.
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guydufau
09/12/2005
17:51 |
re : Droits d'auteur |
CONTRE LE PROJET DE LOI DADVSI
Courant septembre, le Premier Ministre a déclaré l'urgence
sur le projet de loi 1206 (DADVSI - droit d'auteur et droits voisins),
sur injonction de la comission européenne (12 juillet 2005). Ce
projet de loi transpose la
directive européenne 2001/29CE (EUCD - European Union Copyright
Directive) qui implémente deux traités
négociés en 1996 à l'OMPI (Organisation Mondiale de
la Propriété Industrielle).
Le problème : le projet de loi propose entre autres d'introduire
en droit français une protection juridique des "mesures
techniques réputées efficaces" (DRM - ce sont des
logiciels de contrôle de l'usage privé des oeuvres
numérisées). Ces logiciels seront contrôlés
par les producteurs de disques ou de films et de grands monopoles tels
Microsoft et Vivendi Universal, associés dans cette offensive.
Cette loi va de fait confier à ces acteurs le contrôle de
l'usage privé des oeuvres numérisées et des
exceptions au droit d'auteur (copie privée par exemple). Ces
mesures techniques pourront ainsi par exemple, interdire toute copie
privée d'une oeuvre.
Or le droit d'auteur est actuellement protégé et il est
soumis à un équilibre entre les droits des auteurs et ceux
du public. La loi DADVSI rompt radicalement cet équilibre en
négligeant le droit du public, au profit essentiellement des
exploitants et intermédiaires divers, rentiers notoires de
l'industrie de la culture.
Les logiciels de protection envisagés sont des logiciels
propriétaires qui reposent sur le secret, secret qui doit
permettre le contrôle du système informatique de
l'utilisateur.
A l'inverse, les logiciels libres reposent sur l'ouverture et la
transparence qui empêchent le contrôle du système des
utilisateurs.
Dès lors, deux choix sont possibles : autoriser les logiciels
libres à accéder aux oeuvres contrôlées par
les DRM, ou l'interdire. L'option qui découle de la loi DADVSI et
des amendements proposés par la grande industrie de la culture
(« VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus » [1]) est claire :
c'est l'interdiction, assortie d'une répression féroce
(jusqu'à 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende).
Les utilisations possibles des DRM sont très larges. Le
marché de ces logiciels est ultra-concentré et
dominé par des acteurs étrangers, notoirement connus pour
leurs abus de position dominante.
Le projet de loi DADVSI va rapidement exclure les auteurs de logiciels
libres des domaines que sont le multimédia, le streaming video,
les assistants personnels, la téléphonie portable. En
Europe, ces hautes technologies sont portées par les logiciels
libres. Ce projet de loi est par conséquent destructeur
d'emplois. En rendant les logiciels libres moins attrayants, voire
inopérants, ce projet de loi répondra aux attentes de ceux
qui ne veulent pas entendre parler de partage des connaissances.
Musique, video, littérature, ... il faudra désormais
s'équiper à prix fort, chez les seuls détenteurs
des produits estampillés. En un mot, on ne pourra
désormais accéder à la culture qu'à travers
des filtres imposés par quelques multinationales de l'industrie
du divertissement.
Sur le plan de la sécurité, de la préservation de
la liberté d'usage de nos moyens d'information, l'introduction de
ces moyens de contrôle donne un
blanc-seing à des personnes qui pourront être
malintentionnées ou des services de renseignements
étrangers et leur fournit ainsi un moyen de contrôler
à distance l'activation de tout ou partie des systèmes des
utilisateurs. L'exemple récent de l'affaire Sony est
édifiant (voir :
http://standblog.org/blog/2005/11/14/93114500). Cette
multinationale, au prétexte de protéger un contenu
multimédia, a installé un logiciel espion sur les
ordinateurs de milliers d'utilisateurs, à leur insu. L'adoption
de la loi DADVSI rendrait une telle pratique légale et
incontournable. Cet exemple préfigure ce qui nous attend si une
telle loi liberticide est adoptée.
Enfin l'extension radicale du droit d'auteur, qui devrait tuer sa
légitimité par sa transformation en droit à
l'arbitraire, va diviser encore plus la France entre les
ayant-accès à la culture numérisée et les
autres.
C'est une analyse offerte par ATTAC !
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casse-croûte
09/12/2005
20:05 |
re : Droits d'auteur |
Merci ATTAC ... tu payes un espace publicitaire à DDFC pour poser
tes affiches ?
Ote moi d'un doute, toi, tu ne te disais pas favorable aux lois pour
protéger les auteurs, parceque les mp3 piratés tuaient les
débutants talentueux ?
http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=6
181&debut=0&page=1
Dans cette optique, la loi DADVSI me paraît plutôt bien
foutue pour protéger les auteurs. Si on veut vraiment lutter
contre le "téléchargement pirate", il faut de
toute façon passer par ce genre de loi et des dispositifs
très durs.
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paddy
09/12/2005
22:11 |
re : Droits d'auteur |
<< Isabelle tu vas te faire gronder par Paddy >>
Mais non, j'ai de toute façon signé cette petition vu que
je ne souhaite pas qu'il y ait un policier dans chaque ordinateur.
Mais je continue de penser que la Musique ne devrait pas être
volée. Dans une société où tout a une valeur
marchande, où beaucoup de pacotilles se vendent extrêmement
cher, c'est une très mauvaise nouvelle que la valeur symbolique
de l'art musical soit tombée à zéro. Notre
époque a un rapport extrêmement malsain à la
musique. D'un côté des ados qui accumulent tels des fourmis
10.000 fichiers mp3 volés, de l'autre des hypermarchés qui
proposent le Requiem de Mozart à un euro ou des banques qui
utilisent les Concertos brandebourgeois comme musique publicitaire.
Je me souviens d'une periode où l'on écoutait un album
avec d'autant plus d'attention et de respect qu'il representait un mois
d'argent de poche!
<< ... laquelle étude chuchote que "l’échange
de fichiers musicaux sur Internet nuisait au quart supérieur des
artistes vendant le plus de disques, mais permettait à tous les
autres de bénéficier d’une plus grande
notoriété.>>
Pour un artiste, la notoriété sans revenus a une limite
qui s'appelle la cessation d'activité! Et ce n'est pas la musique
subventionnée ou les playlists très formatées (*)
de Radio Neo qui vont changer cette curieuse situation.
(*)
durée : 3 minutes
style : chanson
langue : français
rythme : 4 temps
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casse-croûte
10/12/2005
09:16 |
re : Droits d'auteur |
paddy :
Les adolescents qui ont 10.000 mp3 n'en écoutent même pas
10%. Que ce désir d'accumulation se fasse gratuitement, tant
mieux. De toute façon ils n'auraient même pas acheté
5% de tous ces morceaux en vrais CD. Donc le manque à gagner est
limité, d'autant que nos chez adolescents ne vont vraiment pas
majoritairement vers les petits groupes indépendants des majors,
débutants et sur le fil financièrement.
"Je me souviens d'une periode où l'on écoutait un
album avec d'autant plus d'attention et de respect qu'il representait un
mois d'argent de poche!"
C'est effectivement que la musique était déjà bien
malade, si l'attention et le respect sont liés au prix que
ça coûte. On devrait donc avoir beaucoup de respect pour la
compilation "TUNING AUTO 2005 double cédé" ?
"Pour un artiste, la notoriété sans revenus a une
limite qui s'appelle la cessation d'activité!"
La notoriété, le bouche à oreille, sont
préférables à la publicité navrante entre le
journal et la meteo. Et puis qui a les moyens de se la payer ? La
notoriété est gage de revenus pour un artiste, un
pourcentage des auditeurs (même de mp3) achetant toujours les CD,
dans de nombreux cas l'artiste sera gagnant si sa
notoriété est grande.
Quant au formatage en durée, rythme et langue, il ne faut pas
exagérer, l'art dérive des contraintes.
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jack hi
10/12/2005
22:47 |
re : Droits d'auteur |
yerk, toute cuirasse se fend par une épée!
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lionel
11/12/2005
10:49 |
re : Droits d'auteur |
Ce dont parle Paddy je l'ai vécu dans la micro-informatique. A
mes débuts j'achetais tous les logiciels dont j'avais besoin mais
avec l'apparition d'internet et de l'adsl hum... je n'ai plus
acheté de logiciels depuis 5 ans. A vrai dire c'est la jungle
dans ce secteur
Dans l'exemple du gamin qui a 10000 mp3 je crois que le point important
n'est pas qu'il les écoute tous, l'important est qu'il ne voudra
jamais plus payer pour un cd
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casse-croûte
11/12/2005
11:43 |
re : Droits d'auteur |
Oui mais alors ça, c'est un jugement comme un autre. Si je
réponds que non, on n'aura pas beaucoup avancé...
Concernant l'informatique, je crois que les boites faisaient vraiment
beaucoup d'argent avec le modèle hyper propriétaire. Rien
que microsoft par exemple. Le modèle du libre, ou du piratage
à large échelle, c'est seulement une nouvelle
donnée sur le marché. Soit ils s'adaptent et
évoluent vers le service, ce que font très bien certains
(quel est votre besoin ? je vous fais une application qui vous est
propre). Soit ils coulent.
Vouloir s'accrocher à ses aquis est cependant de bonne guerre.
Quand on n'est pas capable de s'adapter à un nouveau contexte, on
essaie d'imposer la conservation de l'ancien qui nous était plus
favorable, en utilisant tous les leviers disponibles, répressifs
(police et justice), lobbying, cupalbilisation distillée par
l'intermédiaire des médias... C'est au sens le plus strict
une attitude conservatrice, et c'est amusant de constater ça de
la part de fleurons industriels qui prônent habituellement le
dynamisme économique, la flexibilité, l'adaptation au
contexte et à la clientèle. Ca montre toute l'hyprocrisie
du discours mainstream, laissez faire, ne laissez pas faire...
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w
12/12/2005
10:13 |
Doublon |
Je me doutais bien que ça ferait doublon ici. Bah, ça fait
remonter le lien.
N'empêche que j'aime bien l'illustration du Lièvre de Mars
et les explications de Philippe de Jonckeere sur :
http://www.desordre.net/
Les CDRom, DVD et autres mp3 qu'on nous jette à la tête ou
glissés dans les magazines donnent parfois envie de devenir
ébéniste.
Un beau meuble en cerisier ne passe pas sous blister.
J'ai moi aussi investi mon argent de poche dans ma collèque de
vinyles, que je chéris encore...
N'empêche, je vois que nous sommes tous d'accod pour tordre le cou
à cet hallucinant projet de loi.
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guydufau
12/12/2005
10:49 |
re : Droits d'auteur |
Ote moi d'un doute, toi, tu ne te disais pas favorable aux lois pour
protéger les auteurs,
ainsi m'a interpelé casse-croute, oui je suis favorable à
des lois qui protègent les "petits", il n'était
alors pas question de loi DADVSI, de brevets et de logitiels que
contrôlerront des multinationales ennemis de logitiels libres.
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gnou
12/12/2005
14:30 |
re : Droits d'auteur |
et ceci t'en penses quoi Paddy?
http://www.gnu.org/home.fr.html
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paddy
12/12/2005
15:17 |
re : Droits d'auteur |
Dans le logiciel libre, c'est l'auteur du logiciel qui décide
s'il va distribuer son oeuvre gratuitement aux consommateurs (sous
licence GNU). Je crois que cette philosophie a été
developpée par des chercheurs (donc des gens payés par
ailleurs) pour contourner l'impossibilité de travailler sur les
logiciels proprietaires.
Parfois je me demande si certains ont des regrets : peut-être que
le fondateur de Linux aurait aimé toucher 1 euro par logiciel
maintenant que plusieurs millions de copies sont en circulation!
En musique, c'est different. Il y a depuis longtemps un consensus pour
que de nombreux parametres soient librement copiables puisque la SACEM
protege principalement l'originalité de la melodie. Par contre
les idées rythmiques, les idées d'accords, les
arrangements, les sonorités ont toujours été
copiées tres librement par les compositeurs.
Dans le phenomène de copie mp3, au contraire du logiciel libre,
c'est le consommateur qui décide unilateralement de copier des
oeuvres contre la volonté de l'auteur et du producteur musical.
Il y a souvent confusion entre ces 2 phenomènes. Par exemple sur
le site e-mule où l'on parle de "logiciel libre" et de
"partage de fichiers". Sauf qu'il s'agit de partager des
fichiers volés...
Actuellement, certains producteurs reintroduisent le 33 tours vinyle
pour ne plus subir la copie de CDs.
|
shhh
12/12/2005
15:37 |
re : Droits d'auteur |
C'est vrai, faut pas confondre logiciel libre (type gnu) et logiciels
destinés pincipalement au pitatage type p2p.
Mais même pour ce qui est de linux, les versions serveurs
professionnelles sont désormais vendues (comme redhat ou suse),
et même assez cher, alors que paradoxalement des versions unix
propriétaires, comme solaris, sont devenues libres.
Il est vrai que le développement de tels softs coûte
très cher, et de disposer de développeurs sur une base
libre peut être intéressant pour toutes les phases
coûteuses des tests.
Souvent une fois les phases tests et developpement accomplies, on met
sur le marché une version complète conviviale et avec
support.
Dans le domaine scientifique, les versions libres (c'est à dire
fournies avec le code source) sont indispensables, et souvent fournies
par les labos eux-même, qui ont besoin des apports d'autres
équipes.
J'ai l'impression que tout est mélangé dans cette histoire
de dadvi.
Je n'arrive pas à avoir une idée claire de ce qui se
passe.
J'observe quand même que la main mise de microsoft sur le
marché du logiciel ne fait pas bondir beaucoup de monde, alors
que c'est plutôt scandaleux, tant au point de vue qualité,
que prix.
|
guydufau
12/12/2005
15:43 |
re : Droits d'auteur |
"Actuellement, certains producteurs reintroduisent le 33 tours
vinyle pour ne plus subir la copie de CDs."
Quel est l'intérêt si les 33 tours vinile peuvent
être reproduits en CD ?
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w
12/12/2005
15:51 |
re : Droits d'auteur |
Mon cher et tendre est très friant de tout ça : gnu,
linux, red hat, reverse engineering...
ce dernier en danger ci-dessous :
http://www.april.org/dossiers/dvd-cca/reverse-engineering.ht
ml
Naaaan, c'est pas des gros mots c'est limpide comme suit :
«En général, il s'agit de décompiler ou de
désassembler un programme, c'est-à-dire de prendre quelque
chose de compréhensible par une machine mais pas par un
être humain et d'en faire quelque chose de lisible pour un homme
mais plus pour un ordinateur.
Dans la pratique, le reverse engineering consiste à analyser le
fonctionnement d'un programme ou d'un périphérique
(typiquement en analysant la communication qu'il a avec le reste du
système), ou alors en examinant pas à pas les
résultats de son exécution.»
Un universitaire connu sous le pseudo de Fravia a beaucoup fait pour le
reverse engineering
http://www.answers.com/topic/fravia
Mais aujourd'hui il a d'autres chevaux de bataille.
|
paddy
12/12/2005
15:58 |
re : Droits d'auteur |
<< "Actuellement, certains producteurs reintroduisent le 33
tours vinyle pour ne plus subir la copie de CDs."
Quel est l'intérêt si les 33 tours vinile peuvent
être reproduits en CD ?>>
Disons que les vinyles ont un son particulier et interessant, notamment
dans les basses et que l'objet lui même avec sa grande pochette
cartonnée est incopiable (contrairement aux jaquettes de cds). En
fait on vise un public d'amateurs de disques vinyles! Là je ne
parle pas de droits d'auteur mais tout simplement de vendre un objet
pour amortir une fabrication.
Par ailleurs copier le contenu d'un 33t est relativement long et
ennuyeux: au moins 90 minutes d'enregistrement + editing
|
w
13/12/2005
09:44 |
re : Droits d'auteur |
Dans les licences scandaleuses, il y a eu l'affaire SONY-BMG :
http://en.wikipedia.org/wiki/2005_Sony_CD_copy_protection_co
ntroversy
Notamment le paragraphe sur le «Sony's rootkit removal
program»
|
w
21/12/2005
15:53 |
V'là de l'officiel |
J'ai à peine lu, mais je vais pas vous décrypter
l'information, je vous transmets ces résultats tout frais : La
synthèse du débat d'hier à l'assemblée sur
le dadvsi
http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2005-2006/107.asp
Les premières lignes :
ORDRE DU JOUR DU MERCREDI 21 DÉCEMBRE 2005 32
La séance est ouverte à vingt et une heures trente.
DROIT D'AUTEUR DANS LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION
L'ordre du jour appelle la discussion, après déclaration
d'urgence, du projet de loi relatif au droit d'auteur et aux droits
voisins dans la société de l'information.
M. Christian Paul - Rappel au Règlement. Cet après-midi,
à quelques heures de l'ouverture de ce débat, les lobbies
ont pris possession de l'Assemblée nationale (Murmures sur les
bancs du groupe UMP). A quelques mètres de l'hémicycle,
une opération de promotion commerciale était
organisée à votre initiative, Monsieur le ministre, par
des plateformes de vente de musique en ligne (Protestations sur les
bancs du groupe UMP). Il était remis à chacun des
parlementaires qui le souhaitait une carte prépayée de
9,99 €, donnant droit à télécharger gratuitement
une dizaine de morceaux de musique (Mêmes mouvements).
M. Frédéric Dutoit - Nous l'avons vu de nos yeux !
M. Christian Paul - Cette action choquante peut être
considérée comme une maladresse. En tout état de
cause, l'Assemblée devait en être informée. Il est
bon de rappeler que nos travaux ne sont pas influencés par des
intérêts économiques mais marqués par la
recherche de l'intérêt général. Après
l'intervention du groupe socialiste, le Président de
l'Assemblée a suspendu cette opération.
Mme Christine Boutin - Il a bien fait !
M. Christian Paul - C'est donc dans la sérénité que
cette discussion peut s'engager (Applaudissements sur les bancs du
groupe socialiste).
M. Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la
communication - La discussion que nous entamons ce soir était
très attendue. Oui, je n'hésite pas à le dire,
c'est un débat historique. Lorsque nous l'aurons mené
à son terme, une dynamique positive en faveur de l'accès
à la connaissance, de la création et du rayonnement des
œuvres sera pour longtemps lancée. Internet est un espace de
liberté et de découverte. Ce projet de loi préserve
cette liberté et rend possible une offre nouvelle de diffusion
des œuvres artistiques et des idées. Il garantit tout autant les
droits des internautes que ceux des créateurs en tournant le dos
au manichéisme, à l'obscurantisme, à la
démagogie facile. Il ouvre une troisième voie entre la
jungle de la dérégulation ultralibérale et la
geôle que représente l'imposition de contraintes
excessives, entre l'anarchie et la tyrannie, entre un univers virtuel
sans entraves et les contraintes des procédures. Je suis
extrêmement fier de défendre ce texte.
M. Christian Paul - Il n'y a pas de quoi !
M. le Ministre - Seuls les esprits chagrins regretteront que les offres
nouvelles soient mises à la disposition des uns et des autres,
partout dans le pays, et même à l'Assemblée
nationale (Interruptions sur les bancs du groupe socialiste). Cette
troisième voie, intelligente et humaniste, est celle de la
liberté et du respect de l'autre.
Ce texte repose sur trois valeurs fondamentales. Premièrement,
l'accès du plus grand nombre à la culture. Dans un monde
numérique, le consommateur doit pouvoir accéder librement
à une offre riche et diversifiée. L'existence de la copie
à titre privé sera garantie par ce texte, contrairement
à ce que l'on a rapporté.
M. Patrice Martin-Lalande - Très bien !
M. le Ministre - Je suis heureux de corriger devant vous ce premier
exemple de la désinformation rampante dont ce texte a fait
l'objet (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP). Une nouvelle
autorité administrative indépendante, le collège de
médiateurs, sera chargée de contrôler le respect de
cette garantie. Notre intention n'est ni de verrouiller ni de cadenasser
mais de permettre au consommateur de jouir de sa liberté sur
Internet.
Oôôôh, oui ! jouissons donc !
|
Nazdeb
23/12/2005
13:10 |
re : Droits d'auteur |
DROITS D’AUTEUR
(Ubu ministre de la culture)
Ubu concocte une loi controversée
Mais les députés hésitent
Bien au sec il la serre deux années
Puis la montre à ces bleues bites
« Votez fissa bande d’incapables
J’impose la procédure d’urgence
Ce soir vous laisserez les cartables
Et pourrez partir en vacances »
Les élus par la tournure pressés
Ne doivent débattre qu’une fois
Ils votent : stupeur, la loi est rejetée
Ubu s’énerve : débattez une deuxième fois !
Non bis in urgentia, fait-on à Ubu
Il s’en fout, et fixe à la Chandeleur
Par ce foutage des lois et des élus
Il mérite bien ses droits d’auteur !
|
w
22/05/2006
17:59 |
Piratez les vinyles |
Sur Trocs de trucs, ça serait aussi bien :
http://gadgets.qj.net/How-to-Pirate-a-Vinyl-Record/pg/49/aid
/39381
;-)))
Les fabricants de cire à épiler vont-ils risquer 3 ans de
prison et 300,000 euros d'amende pour "fourniture
d'équipements manifestement destinés à contourner
les mesures de protection des oeuvres radiophoniques" ?
|
lionel
22/05/2006
18:23 |
re : Droits d'auteur |
Il est bon de rappeler que notre ministre législateur Renaud
Donnedieu de Vabres a été condamné en
février 2004 à 15.000 € d'amende pour blanchiment
d'argent (dans le cadre du financement de l'ancien Parti
républicain)
|
w
24/05/2006
09:11 |
re : Droits d'auteur |
Saperlotte ! J'avais loupé ou oublié cet épisode de
R2D2 (moins V) !
Le ministre qui - dixit Ph. Meyer in L'Estrit public - toutes
catégories confondues a battu le record de distributions de
médailles chez TF1 avait donc déjà fauté.
|
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