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paul
23/08/2005
15:29 |
Economie, blabla, culture et média |
Chers amis, il y a ici un sujet dont nous ne parlons jamais, et qui
pourtant envahit en permanence notre vie quotidienne, à savoir de
la qualité de nos médias grand-public. Je pense qu’il y a
entre nous une unanimité (en soi suspecte, certes..mais…) pour
condamner avec la dernière ironie la bêtise, la
vulgarité et l’incroyable insignifiance des programmes de nos
grandes chaînes de télévision. Nonobstant cette
état d’urgence nous passons notre temps à bavarder sur
l’économie, le politique, parfois la socio-ethnologie et toutes
sortes de sujets culturels de niveau propre à nos origines et
à nos situations socioprofessionnelles.
Alors j’aimerais vous poser cette question : comment se fait-il que les
Français acceptent pratiquement sans broncher non seulement de se
repaître de ces guignolades ridicules, mais encore de payer une
redevance pour ce vide abyssal que nous distille nos antennes
privées et publiques ? N’y aurait-il pas là un motif
d’inquiétude bien plus grand pour notre pays et pour l’Europe en
général où la situation n’est guère plus
brillante, que celui d’un déclin économique et
géopolitique ? Ou bien les deux iraient-ils ensemble ?
Bref, pour ma part je ne tolère pas bien cette situation, c’est
à dire j’en souffre, de honte et de manque. Les quelques
émissions qui font des efforts et la petite chaîne qui
continue de ramper dans l’Audimat, ne me suffisent pas pour compenser
cette honte. Par ailleurs je me pose la question de savoir si ce ne
serait pas par cet angle qu’il faudrait tenter d’analyser la
véritable conjoncture européenne, et occidentale en
général.
Il y a un échec prévisible à un débat sur
cette question, c’est évidemment la défense et
illustration de telles ou telles productions contre d’autres etc… C’est
pourquoi je vous demande de garder à l’esprit les chiffres de
l’Audimat, attestés par la publicité elle-même, qui
démontrent sans fards le goût dominant des Français
pour les produits les plus infâmes au sens du divin marquis. Je
propose un premier tour de table….
Paul
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guydufau
23/08/2005
17:30 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Vite fait, Paul, les mesures du taux d'audience sont fait par cette
boite douteuse Médiamétrie, contrôlée par les
pubeux, donc les chiffres de l'audimat sont gonflés.
C'est une bonne idée, ce débat.
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Fredmoreau
23/08/2005
18:22 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Heu, vous avez vu les programmes scolaires ? Les élèves de
terminale n'arrivent même plus à comprendre ce qu'il y a
dans le journal "Le Monde", alors il faut des émissions
"culturelles" adaptées au nouveau public, qui leur
permette de s'autocongratuler comme personnes intelligentes.
La culture humaniste a été sabotée au profit de l'
"homme nouveau" hérité de l'égotisme
dérivé de la perversion du mouvement de 68. Les
baby-boomers applaudissent des deux mains, refusant à leur
descendance la culture qu'ils ont reçu.
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lionel
23/08/2005
19:55 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Je compare le bulletin d'infos au bulletin météo. Combien
de personnes ont vraiment un besoin vital de bulletins précis et
haut de gamme? Probablement une minorité de professionnels qui de
toute façon disposent de canaux d'info spécifiques. De ce
fait la majorité se contente paresseusement du tout venant
proposé.
A propos de ce qui est proposé comme modèle d'admiration
au grand public, voici (trouvé sur le forum rouge) ce que
déclare une des personnalités people les plus
célèbres d'Angleterre : <<.Je n'ai pas lu un seul
livre de ma vie par manque de temps. Je préfère
écouter de la musique et feuilleter des magazines de
mode.>> (20 minutes / Chic Magazine). Il s'agit de Victoria
Beckham, ex-chanteuse des Spice Girls mariée au footballeur David
Beckham
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paul
23/08/2005
20:14 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Bien reçu pour Mediamétrie et tu as tout à fait
raison. Cela suppose alors que les médias sont, comme la presse
écrite, déjà devenus des "danseuses" dont
le seul objectif est idéologique ? (danseuses : ça veut
dire qu'elles ne rapportent plus rien mais qu'elles coûtent
à leurs propriétaires) C'est une hypothèse qui me
plaît car je ne pense pas que les Français en soient
arrivés à ce degré de déliquescence
intellectuelle. Pas tout à fait des danseuses, dans la mesure
où la "bonne" télévision est devenue
payante, c'est à dire en gros le cinéma, et que ce sont
les mêmes qui ramassent. Je pense même que la
dégradation inouïe de ces dernières années n'a
pour but que de contraindre le public à payer pour
échapper aux programmes généraux. Belle combine.
Monsieur Fredmoreau, je sens chez vous la nostalgie des
"humanités". Pourquoi pas, mais figurez-vous que les
étudiants de Mai68 n'ont pas un seul instant rejeté cette
culture-là. Le problème est complexe : 1968 se situe dans
un axe politico-budgétaire où la réforme
signée De Gaulle mais préparée par les socialistes
avant 58 par Savary lui-même, explose littéralement par
manque de moyens et notamment de professeurs qualifiés pour
transmettre ces humanités. On a donc tout simplement
supprimé les piliers de cette enseignement, savoir le Latin et le
Grec et même la combinaison des deux avec les
mathématiques, les fameux A' réservés aux forts en
thème. A partir de là font défaut
définitivement la lecture et l'étude des textes
fondamentaux de notre culture républicaine, ainsi que
l'étude de la philosophie telle qu'elle est encore à grand
peine pratiquée à l'Ecole Normale Supérieure. Les
étudiants de Mai68 étaient sur le fil du rasoir qui
sépare deux époques, celle de l'enseignement d'un savoir
égal pour tous (ceux qui y avaient acccès, c'est à
dire l'élite) et une démocratisation par le bas d'un
savoir qui était condamné à la
dévalorisation rapide et donc au chômage. Se demande-t-on
aujourd'hui pourquoi une Licence n'a plus force de Licence
d'Enseignement ? Comment cela s'est-il produit ?
Enfin, où allez-vous chercher "l'homme nouveau" de
Mai68 ? Quant aux enfants qui ont encore eu la chance d'avoir des
baby-boomer comme prof, je les envie par rapport à ce qui a
suivi. Ne pas céder trop vite à la première
occasion de vomir Mai68. Ca vieillit ou bien ça rend aussi idiot
que les renégats de FC.
Serviteur
Paul
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guydufau
24/08/2005
17:00 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Nouvelle importante, ce jour, entente au plus haut sommet des
sociétés de téléphone pour se partager le
marché et éviter la concurrence. LCI, entre 13 heures et
14 heures 30
(avant, après je ne sais pas) a occulté cette information.
C'est normal, LCI appartient à Bouygues, et Bouygues est l'une de
ces sociétés fautives.
Journellement, LCI fait son blabla sur la vie des
sociétés...sauf aujourd'hui bien entendu.
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Henry Faÿ
24/08/2005
17:14 |
faudrait savoir! |
Le plus important grief qu'avaient les partisans du non au
référendum, c'est que ce texte pévoyait cette
fameuse " concurrence libre et non faussée",
considérée comme un insupportable asservissement à
l'idéologie ultra-libérale mais qui apportait une base
juridique très solide à la lutte contre les pratiques de
trucage de la concurrence. Maintenant, vous la réclamez, à
raison, cette concurrence libre et non faussée par des ententes
mais faudrait savoir!
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paul
25/08/2005
10:12 |
re : Economie, blabla, culture et média |
L'histoire de l'économie américaine montre clairement que
toutes les législations antitrusts ont échoué et
continuent d'échouer. Pourquoi ? Relis le Capital, Henry, cartels
et monopoles sont des étapes incontournables du
développement du capitalisme. Si de sucroît le pouvoir
politique passe définitivement dans les mains des groupes
financiers, de Sarkozy en Sarkozy (chanson de Barbara), alors dis-moi
qui va nous assurer du respect de ces engagements littéraires,
prétenduement constitutionnels ?
D'ailleurs, nous allons bien voir : penses-tu sincèrement que les
trois délinquants n'avaient pas prévu le coup ?
Seraient-ils assez idiots pour opérer de cette façon sans
avoit la garantie qu'il resteront gagnants quoi qu'il arrive ? Sais-u
combien de millions d'Euros ont déjà
déboursé les bétonneurs et les sidérurgistes
européens pour des faits similaires ? Mais toutes ces amendes
sont "budgétées" d'avance et personne ne mettra
fin à ces ententes. Si le montant à payer que les juges de
Luxembourg vont établir devait mettre en danger l'une ou l'autre
de ces trois entreprises, alors je reconsidérerai tout cela.
Autant parler de science-fiction.
Ca me rappelle mon épicier arabe qui ouvrait le dimanche en
attendant tranquillement l'agent de police qui venait dresser son
procès-verbal et encaisser l'amende.
Tssss....
Paul
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paul
25/08/2005
10:13 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Juste une remarque encore : restons dans le sujet SVP et tâchons
de ne pas digresser sans arrêt.
Merci
Paul
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Henry Faÿ
25/08/2005
22:22 |
réponse à Paul |
Je ne vois dans ce message que des arguments supplémentaires et
si j'ose dire en béton pour justifier l'inscription dans le texte
constitutionnel de l'exigence d'une concurrence libre et non
faussée.
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guydufau
26/08/2005
10:39 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Deux questions à Henry le récidiviste, le perpétuel
enfonceur de clou
1- Est ce que le TCE acceptait le dumping social et fiscal ?
2- Est ce que le dumping social et fiscal est compatible avec une
concurrence libre et non faussée ?
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Henry Faÿ
26/08/2005
23:17 |
une concurrence non faussée sauf quand on lafausse |
smliey262
Alors voici ma réponse:
Dumping en l'occurence n'est pas un mot exact, ce n'est qu'une analogie,
dumping est un mot emprunté au commerce qui signifie vendre . Le
traité constitutionnel n'établissait pas une
fédération, les pays sont donc libres de leur politique en
particulier fiscale et sociale.
S'il y avait un fort esprit européen, cette recherche d'avantages
concurrentiels par une fiscalité avantageuse et un système
social peu social n'aurait pas lieu d'être car les pays
recevraient des aides pour affronter la concurrence à l'occasion
de leur entrée dns l'Union. Ce "dumping" est la
conséquence néfaste de l'affaiblissement de l'ardeur
à construire l'Europe, il est à mettre dans la même
case que le non au référendum. Les partisans du non ont
donc leur part de responsabilité dans ce "dumping".
Cette concurrence libre et non faussée n'avait dans le teste rien
d'intangible. La concurrence était proclamée libre et non
faussée sauf quand elle était faussée, telle
était la réalité du texte. C'est ce que j'avais
essayé d'expliquer au cours de la campagne lors de l'intervention
de Frédéric Lordon
Je fais un petit coup coll de ce que j'avais écrit alors:
<<Voici ce qu'a dit Frédéric Lordon:
On vous trompe. Dans le projet de constitution, il est question de
concurrence, or concurrence ça veut dire capitalisme, alors on
vous met devant un choix binaire, ou bien le Gosplan ou bien
l'économie capitaliste sans garde-fous. Frédéric
Lordon a au passage admis qu'on ne pouvait pas concevoir une
économie sans concurrence, c'est déjà ça! Il
a dit qu'entre ces deux formules extrêmes, il y avait
quantité d'intermédiaires, que les formes de concurrences
étaient variées, qu'on en connaissait des
quantités, on leur a donné des noms, concurrence
oligopolistique, concurrence pure et parfaite etc.
Il a dit que les différents traités qui sont à
l'origine de ce texte avaient été rédigé
sous l'influence d'idéologues allemands quelque peu fanatiques
d'une concurrence sans entrave ni atténuation.
Il a dit qu'il n'était pas normal qu'une constitution ait pour
fondement une thèse aussi particulière et si peu
consensuelle.
Ça m'a paru un peu bizarre comme affirmation et je suis
allé voir ce texte.
Je vais essayer d'être précis. Si vous voulez me suivre,
prenez ce texte, dans la version qui vous a été
envoyée.
Page 32 règles de concurrence
sous-section 1 les règles applicables aux entreprises.
article III 161
environ trente-cinq ligne que je résume ainsi: pas d'entraves
à la concurrence
toute la panoplie des moyens de biaiser la concurrence se trouve
citée; ces moyens font l'objet d'une interdiction, fort bien.
À cette étape, on peut dire: texte libéral,
ultralibéral, diront certains.
Article III-162: même philosophie
les positions dominantes sur un marché sont condamnées,
fort bien.
Et puis on va un peu plus loin.
article III-163
Le Conseil, sur proposition de la Commission, adopte les
règlements européens pour l'application des principes
fixés aux articles III-161 et III-162
Et là, texte rébarbatif, difficile à lire qui
indique que les beaux principes des articles n'ont rien d'intangible,
qu'ils seront mis en musique par toutes sortes d'instances, parmi
lesquels le Conseil, la Commission, la Cour de Justice.
Et ça continue:
article III-164
des atténuations au principe de concurrence (trop
rébarbatif pour être retranscrit
Où est le fanatisme ultralibéral dans tout ça?
C'est un texte mi-chèvre mi-chou qui n'a certainement pas
été écrit par des Chicago-boys, c'est un texte de
compromis où on trouve à peu près tout ce qu'on
veut, le oui et le mais, où un savant équilibre est
ménagé entre une louable volonté de
libéralisme toutes les possibilités accordées de
trouver tous les compromis possibles.
On voit que ce texte met très clairement la balle dans le camp
des institutions élues; au moins pour ce chapitre, il n'est pas
vrai que ce texte fixe à l'avance une politique comme cela a
été tant dit.
Frédéric Lordon a raison, la concurrence ne saurait
être un principe intangible.
Frédéric Lordon a tort: le projet de Constitution ne
prévoit pas que la concurrence soit un principe intangible.
Son argument de voter non est infondé.>>
Et je persiste et je signe!
|
Henry Faÿ
26/08/2005
23:18 |
smiley262 |
.
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guydufau
27/08/2005
14:35 |
re : Economie, blabla, culture et média |
"S'il y avait un fort esprit européen..."
1- "Un fort esprit européenne" un TCE peut
l'accompagner, le consolider ou le combattre et le détruire. Les
nonistes, du moins la majorités d'entre eux, veulent faire de l'
Europe une communauté et non une Europe dont les Etats se tirent
la bourre et se concurrencent.
Ce que dit Frédéric Lordon est exact. Les textes
cités pour le contredire semblent à priori de bon sens :
condamner les pratiques -mauvaises- qui permettent à des
sociétés de s'entendre sur le dos de leurs clients tout le
monde est d'accord. Ce qu'oublie de dire Henry c'est que ces
interdictions s'appliquent à toutes les entreprises et à
tous les accords y compris aux "entreprises publiques" et
à celles "chargées de la gestion de services
d'intérêt économique général" par
l'article III-166 au nom du sacro-saint principe de concurrence
auxquelles elles sont soumises comme les autres. Les cas rares, de
dérogations applicables à ces principes le font sans
"donner à des entreprises la possibilité [...]
d'éliminer la concurrence (article III-161-3), et ces
dérogations doivent être déciddées à
l'unanimité, c'est dire combien c'est aléatoire.
Soumettre les services publics à la concurrence,n'est pas du
fanatisme libéral ?
Mais nous nous égarons, henry, il faut revenir au dumping social
et fiscal, dire : "Dumping en l'occurence n'est pas un mot exact,
ce n'est qu'une analogie, dumping est un mot emprunté au commerce
qui signifie vendre"
C'est très insuffisant.
Le dumping signifie vendre, oui, mais d'une certaine façon :
à des conditions de concurrence faussée. Des marchandises
pourront être vendues sans que leurs prix soient grevées
d'impôts en face d'autres marchandises qui subissent des
impôts, c'est du dumping fiscal. Concernant le dumping social,
cette concurrence est faussée par des différences de
salaires et des différences sur les cotisations
prélevées sur ces salaires.Cela organisé à
l'intérieur de l'UE. Dans ces conditions peut-on parler d'union,
de communauté ?
Poser cette question, montre que finalement, Henry tu n'as pas
répondu à mes deux questions.
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Henry Faÿ
27/08/2005
15:46 |
croyez-vous que j'ai forcément réponse &agrav |
Mais je ne prétends pas avoir réponse à tout, cher
ami, contrairement à d'autres. Laissez-moi penser qu'un peu de ce
qu'on appelle le dumping fiscal et social n'est peut-être pas la
pire des choses, et peut-être même un moyen de nous remettre
en questions, nous les pays sclérosés et de toutes
façons, ça ne sera jamais grand chose par rapport avec la
concurrence des pays émergents.
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guydufau
27/08/2005
17:20 |
re : Economie, blabla, culture et média |
"Deux questions à Henry le récidiviste, le
perpétuel enfonceur de clou
1- Est ce que le TCE acceptait le dumping social et fiscal ?
2- Est ce que le dumping social et fiscal est compatible
avec une concurrence libre et non faussée"
Quand, faisant suite, je lis :
"Alors voici ma réponse:
Dumping en l'occurence n'est pas un mot exact..."
Je pense que, en effet, que je vais lire ces réponses.
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guydufau
27/08/2005
17:37 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Le blabla des téloches pendant les départs et les
rentrées des vacances qui décrivent les bouchons et
conseillent des itinéraires de déviation à ceux qui
ne sont pas concernés tandis que les concernés sont, une
fois n'est pas coutume, dans l'impossibilité d'être
à l'écoute.
L'idée n'est pas venue à ces médias de le faire
préventivement.Ca prouve que leurs buts n'est pas de rendre
service; enfin, ça dépend à qui, n'est ce pas
monsieur Le Lay ?
A rapprocher - un peu- de : les journalistes annoncent à des
millions de gens la mort de quelqu'un dont ils ne savaient pas qu'il
était vivant.
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guydufau
30/08/2005
09:44 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Le journal de 20 heures de FR2 du 29 août est un exemple
particulier de désinformation. Deux "faucheurs" sont en
présence d'un enfant malade et de sa famille. Ils sont
accusés de le priver d'un médicament qui pourrait le
guérir.
Voilà tout ce que n'a pas dit le reportage de France 2 sur le
fauchage du maïs transgénique !
la position des élus, les incidents aux USA, ignorés !!!
En donnant son accord pour l'implantation de ces parcelles d'OGM
médicamenteux, le gouvernement a balayé d'un revers de
main la position des élus du Conseil Régional d'Auvergne,
du Conseil Général du Puy-de-Dôme, de plusieurs
maires du territoire et d'une majorité écrasante de
citoyens qui refusent la dissémination des OGM en plein champ.
En effet, alors qu'il existe des alternatives en milieu confiné
pour la production de ces mêmes molécules pharmaceutiques,
la société Meristem Therapeutics impose à la
population un risque sanitaire et environnemental inacceptable. Cette
logique irresponsable a d'ailleurs
provoqué en 2002 aux Etats-Unis la contamination par des OGM
médicamenteux de 500 000 tonnes de soja destinées à
l'alimentation, ce qui a déjà conduit quatre Etats
à stopper la production de molécules pharmaceutiques en
milieu ouvert.
ce "reportage-manipulation" arrive suite à la
destruction de deux parcelles de maîs tragéniques dans le
Puy de Dôme le samedi 27 août par un goupe de plus de 400
citoyens. Quinze militats ont été interpellés et
sont en situation de comparution immédiate.
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paul
30/08/2005
14:04 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Merci Guy pour ce complément d'infomration. Sur le plan formel je
signale qu'une fois de plus la parole est refusée à
"l'opposition". Ce refus de donner la parole à la
partie adverse est devenue monnaie courante, alors que cette obligation
fait partie de la déontologie la plus stricte du journalisme.
Lorsqu'un interloteur refuse de répondre,le journaliste est tenu,
et en général il le fait, de le signaler, mais dans tous
les cas de figure il doit tenter de donner les diverses versions d'un
même événement. Tout le monde semble s'en foutre
éperdument.
Il va y avoir du pain sur la planche en ce qui concerne le journalisme;
j'aimerais cependant qu'un fondu de polar nous fasse un comparatif entre
les séries américaines et les séries
françaises. Ce que nous produisons me paraît tellement nul
que je ne peux pas me résoudre à le visionner. En
revanche, les séries américaines sont
réalisées avec une certaine rigueur et beaucoup de
professionnalisme, même lorsqu'elles véhiculent des
manipulations politiques. J'ai été sidéré
par la vitesse à laquelle Hollywood a réussi à
prendre en main le thème de l'Irak, du terrorisme et à
nous présenter tout ça façon Bush. Le
misérabilisme caritatif des commissaires-femmes à la
française fait pitié à côté.
paul
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paul
31/08/2005
10:43 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Chers amis,
Ce fil ne semble pas passionner les foules. Et pour cause. Et pour cause
de quoi ? De complicité indirecte et donc de honte. Mais pourquoi
? Moi aussi je regarde, de moins en moins parce que même ça
ça me fatigue, « Comment gagner des Millions », le
« Maillon faible » et certaines autres cochonneries du
genre. En revanche je n’arrive pas à consommer la
télé dite « réalité »,
impossible pour cause de mensonge trop visible et parce que j’ai
l’intuition de tellement de souffrance réelle derrière
l’image montée et remontée que ça m’angoisse. Quand
il s’agit d’argent, alors je m’amuse un peu car il y a une sorte de
dévoilement de certains aspects des caractères, sans que
pour autant je me mette à juger les pauvres figurants de ces
pièges à cons. On peut dire des conneries à la
télé sans être forcément un con, le con est
celui qui organise ces événements qui tente de «
déshabiller » l’âme humaine et y parvient
partiellement.
J’irai même jusqu’à faire des compliments à certains
bonimenteurs comme Jean-Luc Reichmann qui a un véritable don pour
faire régner chaque midi une sorte de bonheur collectif. Bien
entendu si limité qu’il fait pitié, mais quand-même,
il y a un talent pour vendre sur les marchés et certains
animateurs le possèdent au plus haut degré.
Mais tout cela ne fait pas un média aussi lourd de
responsabilités. Alors oublions nos faiblesses de citoyens
confrontés à la quotidienneté par le rythme du
métro-boulot-dodo, et n’hésitons pas à nous
ériger en juges de ce que nous réserve la petite lucarne
qui fait l’objet d’une très bonne critique dans le Canard
Enchaîné qui, lui non plus, ne méprise pas
absolument tout ce qui passe dessus. Certains diront : je n’ai pas la
télé, et il m’est arrivé de rester plusieurs
années sans, sans en souffrir. Mais je crois qu’on peut admettre
que ce média est devenu, avec la radio, une sorte de
nécessité, de besoin aussi impérieux que les pommes
de terre ou les spaghettis. La responsabilité des
médiatiques en est d’autant plus vaste et plus essentielle. Juger
la télé, c’est juger la qualité de nos pommes de
terre, du pareil au même.
Mais je bavarde, je bavarde et personne ne bronche. Bon, peut-être
vaut-il mieux boucler un fil qui se termine en monologue ? Dites-moi au
moins ce que vous pensez de cette question.
Merci.
Votre Paul.
|
guydufau
31/08/2005
17:26 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Non Paul, il ne faut pas lacher la rampe, voici un interlude qui
relancera peut être ce fil, car il est question de notre
président bien aimé
Casser l’antenne
Mettant en œuvre la tactique pierre-carlesque de l’arapède – ce
mollusque qui, s’accrochant aux navires, les leste jusqu’à les
faire sombrer – un Sardon a pourri durant un mois l’antenne de France
Inter. Il livre en exclusivité sa recette aux lecteurs de
PLPL…
Échauffement
Le but du jeu : accéder à l’antenne de France Inter en
posant une question suffisamment nulle (la « question leurre
») pour séduire les journalistes de « Radio com
» ou du « Téléphone sonne ». Puis
laisser libre cours à sa verve sardonique…
Le standard est « ouvert » aux questions deux heures avant
le début de l’émission. Le (ou la) standardiste note votre
question, vos prénom et numéro de téléphone.
Si votre « question leurre » est retenue, un
opérateur vous téléphone et vous prie de la poser
de nouveau (comme à une répétition). Enfin, France
Inter vous rappelle juste avant de vous donner l’antenne. Formuler une
bonne « question leurre » oblige à respecter deux
principes :
1. Penser comme un journaliste : glissez-vous dans la peau de celui
qu’hypnotise la lecture des éditoriaux de BHL, d’Alain Duhamel ou
d’Edwy Plenel.
2. Éviter toute interrogation trop subtile afin de ne pas
suggérer à l’opérateur que vous pourriez mettre en
difficulté l’animateur ou ses invités.
Travaux pratiques
France Inter, lundi 17 mai 2004,
8h40 : « Radio com ».
Jean-Christophe a ferré la rédaction à l’aide d’une
« question-leurre » banale : « Les cours du
pétrole flambent. Or on sait que le pétrole n’est pas une
source d’énergie infinie. Concrètement, quand
n’aurons-nous plus suffisamment de pétrole disponible et
où en sommes-nous dans le développement de l’usage des
autres sources d’énergie ? »
– Pierre (Weil) : Jean-Christophe est au standard de Radio-com. Bonjour
!
– Jean-Christophe : Oui, bonjour Pierre !
– Pierre : Vous êtes à Valence ?
– Jean-Christophe : Tout à fait
– Pierre : Je suis bien renseigné, voyez.
– Jean-Christophe : Alors voilà, un certain nombre
d’éléments conditionnent grandement les débats
économiques et notamment sur France Inter. Je m’explique. Par
exemple, le nouveau PDG de Radio France, Jean-Paul Cluzel, qui vient
d’être nommé par le CSA, est le parrain d’un des enfants
d’Alain Juppé, l’actuel patron de l’UMP. On sait par ailleurs que
Jean-Luc Hees, le patron de France Inter, a animé en novembre
2002 un colloque pour Novartis, qui est un labo pharmaceutique
privé. On sait que Jean-Marc Sylvestre, qui éditorialise
régulièrement sur France Inter, éditorialise aussi
pour TF1 qui est une chaîne privée. On sait, par exemple,
que Pascale Clark, qui va prendre votre suite à 9 heures, anime
aussi une émission sur une télé privée qui
s’appelle Canal Plus. Tous les jours, sur France Inter, en semaine,
Jean-Pierre Gaillard nous abreuve de ses commentaires sur les cours de
la Bourse. On sait…
– Pierre : Oui, alors, écoutez, là vous êtes un peu
en train de faire des… des amalgames, qu’est-ce que... où
voulez-vous en venir ?
– Jean-Christophe : C’est des éléments concrets, Pierre ;
ce que je veux dire, c’est que, par exemple, on sait que l’ancien PDG de
Radio France, Jean-Marie Cavada, prend la tête d’une des listes de
l’UDF pour les élections européennes. Donc, à
partir de tous ces éléments, on se rend compte que France
Inter, qui devrait être un média d’information public, fait
la part belle à des intérêts privés et, dans
ces conditions, on peut se demander, par exemple, où sont
représentés les intérêts publics par rapport
à tous ces intérêts privés. Voilà.
– Pierre : Voilà, écoutez, vous avez peut-être
là fait une caricature un peu grossière de notre travail
parce que nous sommes au service du public, de tous les publics, c’est
notre mission numéro un, d’ailleurs pour vous répondre ce
matin Bertrand Vannier, le directeur de la rédaction de France
Inter, est là…
– Bertrand (Vannier) : Oui, Pierre, je ne saurais répondre… euh…
répéter euh… ou que répéter ce que vous
venez de dire « Nous sommes au service de tous les publics »
[...] Mais, véritablement, empiler comme ça un certain
nombre d’assiettes ne donne certainement pas la bonne image de ce qu’est
France Inter.
Deux semaines plus tard, Jean-Luc Hees, Laisse d’or de PLPL,
était congédié. L’homme des ménages pour
Novartis était remplacé par Gilles Schneider, un
obsédé du Paris-Dakar. Stéphane Paoli,
également amateur de ménages1, restait provisoirement en
place.
Lors d’une nouvelle incursion au « Téléphone sonne
» du 24 mai, « Jérôme » pulvérise
l’invité du jour, Dominique Reynié, en
révélant son appartenance à la Fondation pour
l’innovation politique de l’UMP. Mais le jeudi 27 mai vers 7 h 45,
« Jean-Charles de Metz » tombe sur un os : « je ne
peux pas vous prendre, grogne la standardiste, vous êtes interdit
d'antenne [...] Vous êtes aussi Armand et vous avez
créé l'événement au Téléphone
sonne ». Le 7 juin, « Christophe » commet un nouvel
attentat hertzien. Mais le meilleur reste à venir…
France Inter, jeudi 10 juin 2004,
8h40 : « Radio com ».
Cette fois, notre héros Sardon va porter l’estocade. «
Question leurre » : « En quoi le principe de
précaution va avoir un impact sur la recherche médicale
». Sa technique atteint la perfection, forte d’un nouveau
précepte : on est d’autant moins interrompu qu’on flatte
l’animateur sur un ton badin. Stéphane Paoli mord à
l’hameçon.
– Stéphane Paoli : Charles, bienvenue à vous, bonjour.
Vous êtes en ligne à Nancy, vous êtes le premier
à l'antenne ce matin.
– Charles : Eh bien, bonjour Stéphane. Je me permets de vous
féliciter pour la qualité de votre émission.
– Stéphane : Merci !
– Charles : Et comme vous êtes, Stéphane, un grand
démocrate, je vous demande de bien vouloir me redonner la parole
après que vous m'ayez répondu, cela afin que je puisse
dire si les réponses apportées me paraissent acceptables
ou pas, pertinentes ou pas…
– Stéphane : D’accord. Allez-y.
– Charles : Alors voilà : Jean-Paul Cluzel vient de virer
Jean-Luc Hees de la direction de France Inter pour le remplacer par
Gilles Schneider. Gilles Schneider est un ancien d'Europe 1. Olivier de
Rincquesen qui présente sur France Inter le portrait du jour est
aussi un ancien d'Europe 1. Pascale Clark qui présente sur France
Inter « Tam tam » est aussi une ancienne d'Europe 1.
Stéphane Bern qui présente sur France-Inter « Le fou
du roi » est aussi un ancien d'Europe 1. Stéphane Paoli,
c'est-à-dire vous, Stéphane, qui présentez sur
France Inter le « 7-9 », êtes aussi un ancien d'Europe
1. Et Europe 1 appartient au marchand d'armes Lagardère. Et
Lagardère compte parmi ses employés Isabelle Juppé.
Et Isabelle Juppé est la femme d'Alain Juppé. Et Alain
Juppé et Isabelle Juppé ont une fille. Et ki c'est ti qui
est le parrain de la fi-fille Juppé ? C'est Jean-Paul Cluzel, le
nouveau PDG de Radio France…
– Stéphane : Alors c'est pas une question, c'est le jeu de l'oie
votre affaire…
– Charles : Mais j'y arrive, et je viens de boucler la boucle, la boucle
du PPA, le Parti de la Presse et de l'Argent… Et on comprend mieux
pourquoi dans le journal de 19 h du jeudi 27 mai, il a fallu attendre 19
h11, c'est-à-dire la deuxième partie de ce journal, pour
que soit traitée l'énorme manifestation des
électriciens et des gaziers qui avait rassemblé ce
jour-là plus de 80 000 personnes dans les rues de Paris… Donc, je
vous demande à vous Stéphane, ainsi qu'au parrain de la
fille d'Alain Juppé, Jean-Paul Cluzel, le nouveau PDG de Radio
France, de me dire si vous n'avez pas honte de participer à la
destruction du service public d'information. Et n'oubliez pas que vous
vous êtes engagé, devant des centaines de milliers
d'auditeurs à me redonner la parole quand vous aurez fini de me
répondre.
– Stéphane [bredouille alors un pensum à la gloire
d’Europe 1, de Jean-Luc Hees, puis passe la parole à Bertrand
Vannier qui en fait autant] : Voilà Charles. Alors, puisqu'on a
promis, on tient les paroles aussi à Inter, mais pas trop
longtemps s'il vous plaît, parce qu'il faut qu'on passe à
d'autres questions. Vous avez à nouveau la parole.
– Charles : Écoutez, les réponses que vous donnez sont
complètement à côté de la plaque…
– Stéphane [écumant soudain de colère] : Non !
Charles, je suis navré, ma responsabilité c'est qu'il faut
toujours un pilote dans un avion. On vous a longuement répondu,
vous avez posé une question, vous vous faites votre opinion comme
vous le souhaitez, bien entendu. Mais il faut vraiment qu'on passe
à autre chose. Navré ! Qui est en ligne maintenant, c'est
Karim peut-être, Karim bonjour
1 Le Canard Enchaîné du 20.12.00 raconte : « La
grand-messe patronale de la Fédération française du
bâtiment, où Chirac est venu parader (15.12), était
animée par les journalistes Ruth Elkrief et Stéphane
Paoli. »
|
paul
31/08/2005
21:36 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Pas mal ! Bravo, mais je crains que ces informations que tous les
lecteurs du Canard connaissaient ne soient que peu comprises dans leurs
implications réelles par le grand public. Ou bien ?
en tout cas cela ne peut que déstabiliser les caïds, et
ça c'est déjà pas mal, ils vont finir par supprimer
l'émission ou la transformer en renforçant les
ramparts...
merci
paul
|
LRDB
01/09/2005
01:50 |
Les grands gosses |
Le coup est bien joué, mais pour le contenu c'est nul à
chier.
Ca m'étonne pas que ça vous plaise, on dirait du Josette
Bovette clônée par Guy DU Faux
|
guydufau
01/09/2005
14:24 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Villepin annonce la réduction des impôts sur le revenu des
personnes physiques, (motif sous-jacent les français paient trop
d'impôts)
Voici la réalité
En poucentage des recettes fiscales des Etats concernant l'impôt
sur les revenus des personnes physiques :
en France-------17,3
au Japon--------18,4
au Royaume-Uni--29,3
en Belgique-----31,7
en Suisse-------34,4
au Canada-------35
aux USA---------37,7
en Australie----38,5
moyenne des pays de l'UE 23,7
Source OCDE, situation en 2002
Concernant cet impôt les français sont comparativement
favorisés, les recettes fiscales en France sont alimentées
à plus de 54% par l'impôt indirect, le plus injuste et ce
gouvernement accroît cette injustice. Au cours de la
conférence de presse de ce jour une question a été
posée à Villepin :"vous parlez de classe moyenne,
pouvez-vous avec des chiffres préciser quelles sont ces classes
moyennes ? Il n'a eu aucune réponse.
Je sais que ces vérités ne sont pas bonnes à dire,
mais c'est ainsi.
|
guydufau
01/09/2005
18:34 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Je n'étais pas sûr du chiffre donné par Villepin sur
les diminutions de l'impôt sur les revenus. Le journal de FC
à 18 heures indique 3,5 milliards d'euros. Le projet de loi de
finance pour l'année 2005 prévoyait une rentrée de
55,016 milliards. Résultat,il s'agit d'une diminution de
6,8%...C'est "la croissance sociale" en action.
|
guydufau
03/09/2005
16:32 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Ce 3 septembre, au journal de 9 heures de FC, une curieuse analyse
à propos de la réforme des impôts amorcée par
Villepin : les gens "veulent un impôt simple à
comprendre et simple à payer (sic) qui respecte le contribuable
et favorise l'individu". Il n'est pas mentionné lequel.
La conclusion devient énigmatique : "l'Etat distribue moins
par l'impôt mais l'impôt est de plus en plus
social".
Libération du 8/11 , (je n'ai pas noté l'année sur
cette coupure de presse) écrit : " Des contribuables
d'Alençon lancent un appel altruiste contre la baisse de 5% des
impôts : nous déclarons publiquement faire la grève
de ce cadeau fiscal, socialement indécent et injuste, explique un
tract distribué dans les boites aux lettres de la ville. Un tel
cadeau ampute le budget de l'Etat au détriment des services que
celui-ci doit rendre à la collectivité nationale. Les
signataires ont décidé de verser dans une caisse
collective l'équivalent de cette baisse, qui financera des
actions pour la défense de l'impôt progressif qu'ils
estiment le plus efficace".
|
paul
04/09/2005
11:01 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Voilà une idée géniale qu'il faudrait
réussir à étendre sur tout le territoire national,
voire à nos amis européens : constituer une Caisse Noire
du service public en prélevant les soit-disant cadeau fiscaux des
gouvernements. Ca c'est de la lutte de classe moderne ! LRDB va faire
une jaunisse, cette maladie qu'elle distribue si facilement autour
d'elle...à moins qu'elle cache bien son jeu.
p
|
Marceldudu
04/09/2005
15:44 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Bonjour,
Le message de Guy, du 31/08, 16h26 (je viens de lire tout ça en
rentrant de vacances) m'a rappelé un bon souvenir.
Le "petit accidenté vasculaire cérébral"
était l'invité du "Téléphone
sonne", et c'était la période où il
était miraculeusement devenu européen (je crois me
souvenir que c'était pendant la campagne de Maastricht). J'ai
vraiment eu envie de lui parler de girouette. J'ai posé une
question à la con pour accrocher l'intérêt des
journalistes, et quand ils m'ont rappelé, me disant de poser ma
question clairement, je me suis offert le plaisir de lui demander ce que
ça faisait de tourner comme une girouette dans le sens du vent.
Je ne vous dis pas le nombre de coups de fil que j'ai eus ce
soir-là.
A part ça, je vois que l'ami Henry ne rate pas une occasion de
ressasser sa rancune et son obsession au sujet du
référendum. J'ai même lu, OH stupeur!!! que le non
était responsable du dumping (le social et le fiscal, pour faire
bonne mesure) celle-là, on ne nous l'avait encore jamais
faite!
Pour revenir au thème principal de ce fil, j'admets volontiers
que médiamétrie soit entre les mains de tricheurs, mais
quand-même! Ils ne peuvent pas tricher au point de transformer les
sondages du tout au tout, et à supposer qu'ils ajoutent quelques
"pourcent" aux résultats, ça ne change rien
à la réalité du problème.
Il est vrai que globalement la télé est nulle ou
plutôt perverse. Comme dit l'autre, elle rend con, et j'en sais
quelque chose, je l'ai!
Plus sérieusement, je suis convaincu que l'individualisme sans la
culture (et nous en sommes là!)ça vous détruit les
structures mentales. Face à la télé, devant
laquelle on est absolument seul et passif (sinon, on l'éteind) on
est bien, tranquille, pris en charge, et pendant ce temps-là,
cette télé qui pense à se faire les spectateurs de
demain, elle vous grignote le cerveau avec ses programmes de merde.
L'habitude abaisse le niveau d'exigence, et la télé gagne
du terrain. Le lay ne fait rien d'autre quand il déclare rendre
des parts de cerveaux disponibles pour les boissons gazeuses.
A propos de Le lay, sa crise de nerfs de ces jours derniers nous a fait
sourire, en Bretagne.
Concernant France culture, je ne me fais pas beaucoup d'illusions.
Combien sommes nous, les mécontents? Optimiste, je vais dire un
millier. Combien s'expriment, sur ce forum ou ailleurs?
Cette radio n'est pas (ou plus) faite pour nous, mais pour le troupeau
qui, comme ça a été dit, ne vient plus pour s'y
cultiver, mais pour se trouver intelligent.
Kessler, qui est un politique, sait tout ça, et il lui faudrait
une énergie colossale et une motivation peut-être politique
mais tout aussi colossale pour remonter la rivière alors que le
troupeau descend tranquillement!
J'entends çà et là qu'il ne faut surtout pas parler
de déclin. Que faut-il dire, alors? Tous, nous avons souffert de
la baisse de FC, chaque année, les télés inventent
de nouvelles conneries un peu plus connes, et la presse! faut-il en
parler aussi? Quelqu'un,(je ne sais plus si c'est Paul ou Guy) a
évoqué l'hypothèse que qu'on nous fait une
télé immonde pour mieux nous vendre une télé
de qualité le moment venu! La, je crois que Macchiavel se prend
les pieds dans le tapis, car quand ils voudront vendre cette
télé de qualité, il n'y aura plus personne pour la
faire, ni peut-être même pour la regarder!
Mais à part ça, tout va très bien, madame la
marquise!!!!!
A la prochaine
Marceldudu
|
guydufau
04/09/2005
17:14 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Pour ajouter à la blague de Marcel :
"La typhoïde est une maladie terrible, ou on en meurt , ou on
en devient idiot, j'en sais quelquechose, je l'ai eu";
Mac-Mahon
Et ceci non daté, mais contemporain :
il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, ça
fait 40 ans que je le dis
avec cette variante : je suis jeune, mais quand je serai vieux, je
penserai la même chose
Plus sérieusement, Marcel, tu es trop pessimiste, la
télé payante et de qualité (c'est Paul qui en a
parlé) existe déjà, par exemple Mezzo, et FC n'est
pas dans le gouffre que tu supposes... pas encore ... pas
inéluctable... nom de dieu !
|
guydufau
04/09/2005
17:20 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Mezzo est une chaine publique, j'aimerai savoir ce qu'elle paye pour
être sur le cable et le satellite.
J'ai oublié d'expliquer les idées noires de Marcel : il
revient de vacances.
|
lionel
04/09/2005
18:26 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Guy, depuis quand écoutes-tu FC ? Pour ceuw qui ont connu
FC-1995, le déclin est clair par rapport à FC-2005. On est
passé en gros de la qualité Pléiade à la
superficialité Inrocks
|
guydufau
04/09/2005
21:06 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Depuis longtemps Lionel, depuis Panorama et même avant, mais je
maintiens, j'ai dit que FC n'est pas encore au fonds du trou, c'est
tout.
A propos de blabla :
Je viens d'écouter Villepin face à des journalistes sur
LCI. Apparemment le débat semblait animé et Villepin
semblait se défendre et faire face. Mirage. Quand dès le
début, il dit que son "Contrat nouvel emploi" est un
"contrat à durée
indéterminé",CNE=CDI, ça passe comme une
lettre à la poste. Personne pour lui faire remarquer que deux ans
n'est pas un temps indéterminé, personne pour lui dire que
cette durée à tout moment peut être réduite
à zéro.
Comme le dit Henry, je vais cafter, ces journalistes sont Nicolas
Beytout, J.L.Séguillon et ...(j'ai oublié son nom).
|
paul
05/09/2005
07:23 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Séguillon ? j'ai peine à croire qu'il en est arrivé
là, quelle tristesse !
|
guydufau
05/09/2005
10:18 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Je crains une confusion, il y avait un journaliste respectable qui a
été éliminé et il y a non pas
J.L.Séguillon comme je l'ai écrit mais
P.L.Séguillon (Pierre-Luc) de LCI.
|
guydufau
05/09/2005
13:46 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Le journiste respectable éliminé est Claude
Sérillon
|
Marceldudu
05/09/2005
14:25 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Bonjour,
Guy, un peu légère, la réponse!
"FC n'est pas dans le gouffre que tu supposes... pas encore ... pas
inéluctable... nom de dieu !"
J'ai le sentiment que ce "grognement" est plus fait pour
exorciser tes propres craintes que pour me démentir. Je n'ai pas
parlé de gouffre, mais de baisse (j'aurais pu parler de chute),
à propos de FC. A propos de chute et d'optimisme, peut-être
connais tu l'histoire du visiteur qui tombe du haut d'une tour, à
New York, et qui, passant devant chaque étage, se dit: "Bah,
jusque là, ça va!"
A quel moment de la chute y aura-t-il une prise de conscience et une
réaction?
On constate que face à la perte de la déontologie chez
beaucoup de journalites et au blabla un peu sordide qui en
résulte, l'indignation ne sert plus à grand-chose.
Question simple: que faire??? J'espère quand-même qu'Henry
ne va pas nous ressortir que tout ça, c'est à cause de la
victoire du non au referendum!
J'ai été ravi, ce matin, d'entendre une nouvelle fois que
"sur Fraince coltchure (sic), ma mémoire faisait encore du
sport"
|
guydufau
05/09/2005
15:37 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Marcel,quelque soit les différences d"appréciation
concernant la chute de FC, ailleurs, c'est tellement puant que FC,
comparativement, est un bol d'air.
N'oublie pas Marcel qu'il est question de journalistes, et je n'ai pas
signé la pétition qui réclame moins d'infos sur FC.
|
lionel
05/09/2005
17:57 |
re : Economie, blabla, culture et média |
"je n'ai pas signé la pétition qui réclame
moins d'infos sur FC."
Parmi une trentaine de points, cette pétition tout à fait
bien demande des bulletins d'infos concis. C'est tout à fait
logique sur une chaîne de la connaissance. Pourquoi donc en faire
des tartines sur une denrée aussi périssable que l'info?
L'info plus longue, on en connait le resultat (LCI, RFI, France
Infos...)
|
AArgh!!!
05/09/2005
18:05 |
Xème rappel |
 
TEXTE DE LA PETITION
Monsieur le Ministre de la Culture,
Monsieur le Président du Conseil supérieur de
l'audiovisuel,
Monsieur le Président de Radio France,
Monsieur le Directeur de France Culture
Depuis six années, la grille et l'esprit de France Culture ont
été profondément transformés sans tenir
compte de l'opinion des auditeurs.
C'est pourquoi nous demandons qu'à l'occasion de la nomination
d'un nouveau directeur de France Culture, les auditeurs et les
associations d'auditeurs soient enfin entendus.
|
guydufau
05/09/2005
20:46 |
re : Economie, blabla, culture et média |
AArgh!!! le texte de la pétition a donc moins de cinquante mots
!!!
Lionel, c'est bien parce qu'il y a des bourrages de crâne ailleurs
que l'info de FC est utile jusqu'à ce jour, sauf si elle s'aligne
sur ce qui s'entend ailleurs, ce qui n'est pas encore le cas.
|
paul
05/09/2005
20:50 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Merci pour CLaude Sérillon, j'ai eu peur.
paul
|
Marceldudu
05/09/2005
21:03 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Bonsdoir,
Je me souviens ... Il y a une vingtaine d'années, en finissant
(ou presque) ma journée de travail, j'écoutais les infos
sur FC,( ce devait être à 18h30, puis à 19h sur FI
France inter tartinait et France culture me proposait une anaylise plus
approfondie. Il y a belle lurette que c'est fini. Par contre, je
n'arrive pas à décider si je souhaite plus ou moins d'info
sur FC. Je crois qu'une info avec des mises en perspective pourrait
être passionnante, ce qui, évidemment n'est pas le cas
...
Marceldudu
|
lionel
05/09/2005
21:19 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Je ne vois pas pourquoi FC serait la roue de secours de l'info pourrie
de France Inter et France Info. Putain y'en a marre à la
fin!!!!!! Devant le declin de France Inter, si la seule réaction
du public des veaux, c'est de se réfugier sur Culture, on est pas
sorti de l'auberge. Où va se refugier le public amateur de vraie
CULTURE? Merde merde merde!!!! Putain Guy tu fais chier avec ta
consommation boulimique d'actualités!!!!! Toute l'info qui
t'interesse de gauche, d'extrême gauche et des alter-mondialistes
se trouve à profusion sur internet et dans la presse
specialisée!!!!!! Et je trouve ça con de ne pas signer
cette petition pour un seul point qd on voit l'ambiance
délétère decrite ds le tract http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=19
487&debut=0&page=1
|
La reine des belges
06/09/2005
01:00 |
Au fait l'info c'est quoi ? |
Ahem sans vouloir discréditer Lionel, je dois dire que je suis
assez d'accord avec sa tirade ci-dessus.
On pourrait quand même se poser une question simple :
- De quelle info a-t-on besoin ? De quelle info a-t-on envie ?
Il y a un cortège de questions à la suite :
- entendre sur FC la déclaration de désolation d'un
dirigeant politique suite à la mort d'une vedette ou suite
à une catastrophe, est-ce là de l'info ?
Et si oui, est-elle :
utile/nécessaire/désirée/superflue ?
- entendre sur FC le résultat d'un sondage sur le souhait des
français, de voir Y ou X se présenter aux
présidentielles, est-ce là de l'info ?
Et si oui, est-elle :
utile/nécessaire/désirée/superflue ?
- l'incendie d'un squatt dans un quartier misérable ou non,
est-ce là de l'info ?
Et si oui, est-elle :
utile/nécessaire/désirée/superflue ?
- la disparition ou la mise en examen d'un chauffard impliqué
dans un accident spectaculaire il y a 2 ans, est-ce là de l'info
?
Et si oui, est-elle :
utile/nécessaire/désirée/superflue ?
Bon, on a compris que Guy raffole de l'info sauciale, celle qui ressasse
la misère (et en fait ses choux gras). On le sait bien que cette
info-là doit exister. Mais quel rapport avec France Culture,
merde ??
(le "merde ?" c'est pour faire plaisir à Paul Kob.)
Laurent
|
Marceldudu
06/09/2005
01:13 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Punaise, ça cartonne, ce soir! Que nous vaut donc cette ire si
soudaine? Que de jurons! Que d'injures! Foutre-dieu!!!
Cher Lionel, je ne sais pas si je suis un veau, mais ça fait au
moins vingt cinq ans que j'écoute FC, et je ne sais plus si
c'était, à l'époque, un refuge contre France inter,
(c'est de l'ordre du possible!).
Pendant des années, j'ai écouté
passionnément FC, organisant même mon travail pour
éviter de faire du bruit pendant certaines émissions. Je
l'ai vue aussi se dégrader, et pour être honnête, il
faut se souvenir que déjà, sous la direction
Gélinet, elle en avait pris un sérieux coup! Mais je crois
bien que je ne sais pas trop (faut m'excuser!) ce qu'est la vraie
CULTURE!
Je ne vois pas bien où il a été question de
consommation boulimique d'actualité. J'ai lu cet
après-midi le tract interne à FC, et je trouve qu'il
correspond de très près à ce que nous pensons tous
de l'état actuel de notre radio (malgré tout)
préférée. De même, je ne pense pas toujours
que le bol d'air soit bien frais.
Mais, de gràce, restons calmes!
Marceldudu
|
Marceldudu
06/09/2005
01:21 |
re : Economie, blabla, culture et média |
... Je ne pouvais pas lire le message de Laurent en même temps que
j'écrivais, mais il est évident que je souscris sans
réserve à ce qu'il vient de dire, même si je suis
convaincu que l'info sur les problèmes sociaux a parfaitement sa
place, ne serait-ce que pour que la culture ne se déconnecte pas
trop et avec bonne conscience du tas de merde
(décidément!!!)sur lequel elle fleurit
Bonne nuit
Marceldudu
|
lionel
06/09/2005
08:42 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Dudu, mon message s'adressait à Guy qui semble consommer des
infos sur plusieurs medias (LCI, France Inter, TF1, Arte, Diplo, Attac,
Histoire...) et se félicite de l'augmentation de l'info sur FC.
Pourtant cette augmentation ne date que de septembre 2004, preuve s'il
en est qu'on se passait très bien jusque là des journaux
longs.
Cette augmentation de l'info en 2004 ne doit pas être confondue
avec l'augmentation des thèmes d'actualité qui elle est
hélas à l'oeuvre depuis 1999.
Pour parler de la mediocrité de l'info de FC, un exemple à
8h10 : l'allongement du journal permet de caser un reportage
miserabiliste sur des squatteurs jetés à la rue mais il
n'y a pas la moindre enquête sur les dessous politico-financiers
de ces histoires d'incendies. Si c'est pour faire des micro trottoir
emotionnels, à quoi bon allonger le journal?
Quant à la "vraie culture", difficile à definir
mais c'est déjà une question d'état d'esprit,
disparu depuis 1997.
|
paul
06/09/2005
09:37 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Je me demande vraiment de quoi on parle ici ? Existe-t-il le moindre
doute qu'il n'y aucune comparaison possible entre les journaux
conçus et réalisés par Jean Lebrun et ce qu'on peut
entendre en ce moment même sur la même antenne ? Je suis
convaincu que la plupart des auditeurs qui sont à l'origine des
Associations de Défense et des forum comme celui-ci, ont
été motivés par cette décomposition de la
formule "magique" de Lebrun malgré et contre, je dirais
presque, sa casuistique personnelle.
Les émissions de Lebrun avaient deux qualités qui font
définitivement défaut aux présentes :
l'honnêteté et l'équilibre, sans parler des efforts
de recherche des meilleurs commentateurs et l'appel (dont Lebrun est
pratiquement l'inventeur) aux universitaires et à des experts qui
ne faisaient pas qu'en porter le titre. C'est ce mélange du
savoir théorique et du présent qui faisait tout
l'intérêt de FC, dans la plupart de ses secteurs, mais
surtout dans ses matinées. Culture-Matin n'était pas un
journal comme un autre, comme ce que FC appelle aujourd'hui comme tout
le monde un Journal. Culture-Matin était l'air du temps
présent dans toutes ses dimensions, et voilà ce que nous
avons perdu.
Bien avant l'ostracisme dont Benassayag a été, entre
autres, victime, c'est le départ de Lebrun qui m'a mis la puce
à l'oreille, car on achète par un homme comme ce rejeton
de jésuitière qui aurait certainement pu devenir homme
politique ou PDG. Il est tellement malin que je mets au défi qui
que ce soit de le classer politiquement. Et puis, c'est une sorte de
surhomme du point de vue journalistique, seul capable de cornaquer
n'importe quelle équipe avec un doigté et une
précision improbable : c'est un métier, disions-nous...
Mais il y a encore autre chose de très important, c'est le fric :
dites-moi si dans les années quatre-vingt il existait une seule
radio française capable et désireuse de faire faire un
"bobino" en Ouzbekistan à propos d'élections
locales par exemple ? FC se permettait des correspondances dont il se
trouve que je connais certains prix (notamment celui de Tokyo qui change
de nom comme de chemise, mais qui vit au Japon depuis des années
et que l'on entend pratiquement plus que sur des sujets que tout le
monde traite avec abondance comme le commerce avec la Chine etc...
Lorsque je me décidais, en tant qu'Adjoint à Arte à
lui commander un sujet (il s'appelait alors Baumgartner et se disait
suisse), je me faisais engueuler par la production à cause des
prix. FC avait de vrais moyens journalistiques et si vous connaissiez
bien le milieu vous sauriez ce que veut dire investir dans la
vérité et dans le travail sur la vérité.
Et c'est ce que faisait FC, alors qu'aujourd'hui il ne reste rien de
tout ça. Nous avons affaire à la plus banale tranche
d'info engraissée par des éditos à quat'sous et des
invitations qui ne coûtent rien. Non, il n'y a pas de
réplique possible : Culture-Matin n'a rien à voir avec le
salmigondis qu'on nous sert aujourd'hui. Punto.
A ciao
Paulo
|
guydufau
06/09/2005
10:49 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Merci Paul, pour l'info : je me doutais bien que les papiers de ce
correspondant journaliste au Japon utilisait plusieurs identités,
ce doûte a disparu.
Je ne conteste pas le déclin et il y a forcément
déclin quand des crédits sont supprimés. Du
déclin, il y en a qui s'en foutent, ils ne veulent pas que des
infos, surtout celles qui ne leur plaisent pas, les dérangent.
A Lionel,
je peux aussi avancer des exemples, celui-ci :
Une usine que Danone veut fermer tandis que le personnel ne veut pas
abandonner et s'approprier. Dès le début, FC avec des
reportages sur place a suivi le conflit. Hier, la situation était
la suivante : Danone accepte de céder l'usine pour un euro
symbolique, mais à un repreneur sérieux, sous-entendant
que les ouvriers ne représentent pas ce repreneur
sérieux.
A ma connaissance ce conflit -non terminé- a été
ignoré de tous les autres médias.
|
Marceldudu
06/09/2005
12:28 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Décidément, je crois que cette discussion aurait dû
avoir lieu sur le forum rouge (DDFC)!
Paul, je suis très étonné que tu nous balances
Lebrun dans les gencives. J'aimais bien Culture matin, même si,
bien avant sa fin, ce magazine avait pas mal décliné.
Mais depuis le changement, en 97, il a été un des plus
actifs dans la dégradation de FC. Son pot au feu ressemblait plus
à la soupe populaire qu'au Banquet. Il est plus que jamais le
maître en intolérance, en arrogance, en provocation, en
mépris de ses invités comme de ses auditeurs.Il suffit de
lire les fils qui lui sont consacrés sur l'autre forum, tout est
dit. A-t-il guidé, accompagné, ou suivi le déclin?
probablement tout ça à la fois! Politiquement, je ne sais
pas exactement où il se trouve, et je m'en fous! Un type qui
invite Gérard Devilliers (SAS)en tant qu'expert pour nous parler
de l'Irak sur FC ou qui nous assène une parodie aussi grotesque
que gratuite d'une réunion du conseil européen peut se
trouver n'importe où, mais pas de mon côté!
|
paul
06/09/2005
12:49 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Tout à fait d'accord avec toi, Marcel, et sur l'affirmation selon
laquelle Culture-Matin avait déjà décliné
(mais justement je pense que c'est la politique financière qui a
mis Lebrun hors de ses gonds) et aussi sur Pot au Feu que je
n'écoute jamais ou presque. Lebrun a peut-être viré
sa cuti métaphysique, les anciens des Collèges ne sont
jamais à l'abri de ce genre de "grâce" tardive.
La direction devrait lui confier la rubrique religieuse, ça le
décomplexerait. Mais il reste un grand pro. et c'est en tant que
journaliste que je maintiens ça.
salut
Paul
|
guydufau
06/09/2005
17:03 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Sur 06/09/2005 à 10h49, il faut lire Nestlé et non Danone.
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guydufau
14/09/2005
16:34 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Les transporteurs routiers viennent d'obtenir des baisses sur les
carburants. Ils menaçaient de bloquer les raffineries. Pourquoi
à cette occasion, les médias "oublient" de dire
que ces professionnels ont un carburant détaxé ? Parce
qu'il faut que restent traquilles les citoyens qui payent un euro
cinquante leur litre de carburant.
|
paul
14/09/2005
18:38 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Guy, le Chili, ça te dit quelque chose ? Ce serait tellement
marrant !!!
p
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guydufau
15/09/2005
08:03 |
re : Economie, blabla, culture et média |
En France,et en Europe, une paralysie par les gros culs organisée
et financée par la CIA
Ce serait tellement marrant !!!
|
guydufau
26/09/2005
21:04 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Salon du commerce équitable du premier octobre au 4 octobre
octobre à l'Ile Saint Denis
marché paysan et artisanal.
Tous les détails sur le site www.equitexpo.fr
Entrée gratuite.
Pour s'y rendre:
- M° ligne 13 : Mairie de Saint Ouen.
- RER C : Saint Ouen.
- RER D : Saint Denis.
Les 1er et 2 octobre navettes gratuites à partir de ces trois
stations. Sinon bus 137 et 166, arrêt "Marcel Paul".
Par la route autoroutes A1 et A86.
Les horaires:
- Samedi 10h - 23h.
- Dimanche et lundi 10h - 20h.
- Mardi 10h - 17h.
Il est à remarquer que les réseaux organisateurs de ce
salon (Minga..) ont fait le choix de conserver le caractère
éthique et équitable sur l'ensemble de la filière
du producteur au consommateur. Ceci leur interdit de diffuser leurs
produits par l'intermédiaire des grandes surfaces ou de la
restauration rapide pour qui le commerce équitable est avant tout
une opération marketing, et dont les pratiques sociales envers
leur personnel sont plus que contestables.
|
guydufau
28/09/2005
10:50 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Voici un exemple de privatisation :
Le service social de la mairie de Courbevoie (92400) organise un service
d'aide à domicile pour des personnes âgées. Le
fonctionnement de ce service est confié à une
société privée qui touche 18 euros par heure et qui
ne verse que 5 euros à l'"aide
ménagère".
La privatisation ! quelle niche à profits !
|
guydufau
28/09/2005
15:54 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Concernant l'information précédente, il faut faire en
sorte que ne soient pas identifiés ceux et celles qui nous
procurent ces renseignements et il convient de brouiller les pistes. Il
en va de même sur ce forum au sujet de France culture. Ceux et
celles "de l'intérieur" qui nous informent nous
demandent les mêmmes précautions -"oralement
seulement"- étant également en situation
précaire.
|
guydufau
29/09/2005
09:14 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Il existe auprès du 1er ministre un "Conseil d'Analyse
Economique" qui a pour but d'éclairer, par la confrontation
des points de vue et des analyses,
les choix du gouvernement dans le domaine économique. On ne
trouve dans ce conseil que des économistes et un seul PDG,
monsieur Walter Butler, comme par hasard le repreneur de la SNCM !
Comment expliquer qu'un conseiller économique sur la
privatisation puisse se retrouver dernier à l'appel d'offre et
récupérer la SNCM à 100 % ?
Faites le compte :
- l'Etat va verser une recapitalisation de 115 millions d'euros pour
éponger la dette,
- plan social à la charge de l'Etat pour les 350 à 400
suppressions d'emplois prévues
- la flotte est évaluée à environ 400 millions
Et Butler va emporter l'affaire pour simplement 35 millions !
Qui dit mieux en termes de bradage
|
guydufau
18/10/2005
19:19 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Sur FR5, à l'écoute de "C'est dans l'air"
à Marseille même les chômeurs font grève.
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guydufau
20/10/2005
12:27 |
re : Economie, blabla, culture et média |
LA CARAVANE DE LA DIGNITE CONTRE LES BARBELES DE L'INJUSTICE ET DE
L'INDIFFERENCE
Une initiative du Forum pour l'autre mali et du réseau des
artistes et intellectuels africains pour l'éthique et
l'esthétique
LES MARTYRS DE LA GUERRE ECONOMIQUE
Un ailleurs de plus en plus incertain, hostile et meurtrier, est
l'horizon que scrutent des millions d'hommes et de femmes d'Afrique
souvent contraints à l'exil. Ils sont traqués,
maltraités et expulsés, parce qu'ils tentent
d'échapper au chômage devenu chronique, ainsi qu'à
l'humiliation quotidienne qui en est le corollaire.
Avant qu'ils n'abandonnent leurs terres et leurs familles, ils n'ont,
pour la plupart d'entre eux, aucune idée du désert et de
la mer, ni même des risques à braver pour avoir droit
à un travail décent, là bas, en Europe. Les uns
à la suite des autres, ils s'en vont, affrontent la mer de sable
du Sahara, puis la Méditerranée. Ils doivent surtout faire
face aux murs de l'incompréhension et de l'injustice que
symbolisent les barbelés de Ceuta, de Mellila et autres obstacles
matériels et immatériels.
l'Europe libérale qui organise, finance et orchestre cette chasse
à l'homme, sait parfaitement qu'elle est partie prenante de ce
processus de démantèlement des économies africaines
et qu'elle participe à la tentative de les restructurer
conformément à ses valeurs, à ses normes et
à ses intérêts. Elle sait tout autant ou aura
appris, dans le cas du référendum sur sa constitution, les
risques de mécontentement et de déstabilisation
liés aux choix et aux décisions non concertées et
non conformes à la demande sociale. Elle a, en somme, du mal
à prouver, en son propre sein, la validité du
modèle néolibéral qu'elle nous impose. L'Europe
libérale voudrait que l'Afrique qu'elle exploite réussisse
là où elle commence à piétiner tout en
niant sa part de responsabilité dans la paupérisation du
continent et la clochardisation de la plupart de ses habitants.
Face à cette évolution dramatique de la question de
l'immigration, l'Union Africaine n'a pas plus de voix ni de
présence que les Etats qui la composent. Tout se passe comme si,
au niveau national et régional, les dirigeants africains avaient
fait le choix de ne pas voir pour ne pas à avoir à
réagir, et à indisposer l'Europe, leur principal bailleur
de fonds. Car les véritables causes de l'émigration
massive se confondent avec celles de la destruction du tissu
économique et social du fait des réformes structurelles
que nous imposent les Institutions de Bretton Woods, le G8 et l'Union
Européenne.
La mondialisation néolibérale qui a tout d'une ouverture
aux forceps est en fait une guerre contre des populations africaines
sans défense, abandonnées à leur sort de non
solvables tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur des frontières nationales.
Nous sommes dès lors en présence d'un martyr qui devrait
interpeler autant les les puissances occidentales que les Etats
africains.
LE DEROULEMENT
L'initiative débutera au Mali, par trois jours de débat
sur :
"Pourquoi partent-ils?"
Il s'agira de recueillir des témoignages auprès de
différentes catégories de candidats à
l'émigration et de refoulés en mettant à
contribution les radios locales;
Du 15 au 20 octobre 2005 : Maroc
Du 20 au 23 octobre 2005 : Espagne
Du 23 au 25 octobre 2005 : France
Du 26 au 30 octobre 2005 : Italie
Le ......................: à l'Union Européenne
Le 02 novembre 2005 : Retour à Bamako
Journées de restitution et concertation à Bamako (date
à préciser)
LES MEMBRES DE L'INITIATIVE
Aminata D.Traore, écrivain
Assetou Founè Samaké, professeur d'université
Awa Cissé, artisane
Coumba Touré, jeune artiste
Doussou Bagayoko, chanteuse
Nahawa Doumbia, chanteuse
Diarra Fatoumata, économiste
Bernadette Soukho, économiste
Une mère dont l'enfant est parti, ménagère
Fanta (CMDT), paysanne
Awa Sylla, journaliste
Rabia Abdelkrim, sociologue
Une camérawoman
Retrouvailles.
Sur les traces de nos enfants nous irons
Jusqu'aux barbelés de la honte nous irons
Et nous les retrouverons
Sur les traces de nos enfants, nous irons
Contre notre sein, nous les tiendrons
Morts ou vivants
Coumba
|
Emile Pugeard
20/10/2005
21:41 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Ce fil devient un prolepse.
|
guydufau
21/10/2005
09:13 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Emile peut-il en dire davantage, montrer ce que ce fil anticipe ?
|
guydufau
23/10/2005
14:58 |
re : Economie, blabla, culture et média |
C'est du Mali qu'est parti la caravane de la dignité.
Le Mali qui fait figure de bon élève de la
communauté internationale et qui, à ce titre, compte parmi
les 18 pays les plus pauvres qui viennent de bénéficier de
"l'annulation totale de leur dette " envers les institutions
de Breton Woods est l'illustration parfaite de l'ignominie de l'ordre
économique dominant. Ses ressortissants se comptent par centaines
parmi les réfugiés
économiques qui sur les rives de la Méditerranée
avant d'être rejetés, souvent sans eau ni nourriture aux
confins du Sahara.
Premier producteur africain de coton, le Mali n'en est pas moins l'un
des derniers pays classés parmi les plus pauvres de la Terre. Ses
paysans sont condamnés à accepter pour la campagne de
cette année 2005 le prix dérisoire de
160FCFA le kilo de coton graine contre 210 francs en 2004 pendant que
les Etats-Unis d'Amérique et l'Union Européenne octroient
des subventions à leurs propres
producteurs de coton et qu'à Liverpool, les cotonniers, comme
chaque année trinquent à la gloire du
libéralisme.
Rares sont les analystes, les observateurs et les médias qui
reconnaissent explicitement la relation de cause à effet entre le
sabotage des économies et des démocraties africaines et
l'exil des populations, en l'occurrence les
jeunes. Ils n'insistent pas davantage sur le lien entre cette situation
et la violence armée dont les guerres civiles. L'Union
Européenne est, visiblement,plus préoccupée par la
" transparence " des élections et la bonne gouvernance
qui consiste à veiller sur les intérêts des
multinationales, au lieu de promouvoir une citoyenneté qui permet
aux populations africaines de défendre leurs droits
économiques et politiques.
Contrer les politiques néolibérales imposées
à l'Afrique est, dès lors, la seule et unique issue,
à la fuite des bras et des cerveaux, qui s'effectue dans des
conditions de plus en plus humiliantes et inhumaines.
La société civile africaine doit prendre toutes ses
responsabilités en faisant de ce sujet un terrain
privilégié de démonstration du cynisme de l'ordre
des
riches et de revendication des droits des peuples à une vie digne
dans leurs pays comme à l'extérieur.
Le rôle des femmes africaines est central dans cette ultime lutte
de la libération de leur continent. Le
dépérissement de l'Etat, le bradage des entreprises du
continent et la privatisation des services publics condamnent la grande
majorité d'entre elles à redoubler d'effort pour nourrir
les ménages et élever leurs enfants. Mais, faute d'emploi
et de perspective d'avenir, ceux-ci
peuvent se faire tuer en devenant des enfants-soldats dans des guerres
d'adultes avides de pouvoir ou en prenant les chemins de l'exil.
|
guydufau
09/11/2005
17:38 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Berlusconi, depuis 2001 a réussi à museler la
télévision publique italienne. Patatras ! une fois par
semaine, depuis 15 jours, un italien sur deux, peut se fendre la poire
à son détriment. Voici l'explication : RAI Uno a
acheté quatre "émissions de
variété", accompagnés de faux sommaires. Elles
sont produitent par le chanteur Adriano Sélestano; on y voit
Bennini proposer des cartes d'adhésion au parti de Berlosconi qui
procurent des réductions de 20% dans les cinémas, sur le
cavier et les remises de peine prononcés par les tribunaux de
justice.
|
guydufau
19/11/2005
18:55 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Long article d'Antoine Perraud dans Télérama : "Entre
blairisme et gauchisme, quelle peut être la voie du socialisme
français".
intéressant article sur un sujet actuel avec deux citations en
exergue :
- "Que peut proposer le PS dont la moitié des membres sont
des élus liés à l'appareil d'Etat, en osmose avec
les élites, voire les banques ?", Daniel Bensaïd
- "La gauche doit retrouver son internationalisme : seuls les
militants humanitaires ou les altermondialistes ont une conscience
planétaire", Edgar Morin
Mais, malheureusement, cet article est sali par ce passage :
"Hélas ! les grèves de 1995, avec leur rage
mélancolique, ont tout contrarié. "On ne peut rien
faire", chuchote depuis, dans une forme de maladie sénile,
la classe politique, laissant la parole à une pure pensée
de rupture, portée par une extrême gauche qui ne propose
rien, à part supprimer l'économie de
marché."
Antoine, la langue que tu tires est médisante !
L'extrême gauche ne veut pas "supprimer l'économie de
marché", mais considère que tout ne doit pas
être dans le marché. La santé, l'éducation,
l'eau, l'électricité, le logement, le transport, etc. Les
services publics ne doivent pas être supprimés.
|
yeti
19/11/2005
19:36 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Ce petit précieux ridicule en connait un rayon dans la
médisance. Mais une médisance à la Pierre Weil
c'est-à-dire déguisée en
"objectivité". Le comique étant que le
travestissement est si grossier qu'il ne berne qu'eux-mêmes...
Voici ce qu'écrivait, déjà en 2003, une personne
passablement effarée des gros sabots de ce petit paltoquet se la
jouant "critique" de film :
"De (...) le 26 mars à Télérama
Lectrice abonnée de Télérama depuis plusieurs
années, je suis absolument scandalisée par les articles
d’Antoine Perraud concernant deux documentaires, l’un israélien,
l’autre palestinien, diffusés sur Arte mardi 1er avril. Sous
couvert de critique filmographique, ces articles sont résolument
pro-israéliens, sans se présenter comme tels. D’une part,
Monsieur Perraud nous présente le documentaire d’une
Israélienne, qui a échappé de peu « à
un attentat anti-israélien perpétré par un
Palestinien, qui tue autour d’elle. » Au-dessous de l’article, des
photos de cette femme sont ainsi légendées : « La
victime d’un attentat terroriste cherche à comprendre et à
pardonner… » Quelle belle histoire… la gentille Israélienne
pardonne au méchant Palestinien… Les bons sentiments font souvent
le jeu de la pire propagande. Si une Israélienne peut comprendre
un Palestinien terroriste, n’est-ce pas parce qu’elle est consciente de
l’injustice fondamentale dont lui et son peuple sont victimes ?
Contrairement à ce documentaire, qui a « la beauté
réconfortante d’une prise de conscience complexe et tragique
», qui montre le remords taraudant Israël depuis 1967, le
film palestinien nous est décrit comme partisan et simpliste.
Dénonçant les crimes de l’armée israélienne,
il chercherait à effacer « l’avoir moral dont
bénéficieraient […] les Juifs depuis la Shoah .»
« Optique navrante » ! Dénoncer les crimes contre
l’Humanité d’Israël, c’est être négationniste
ou antisémite, alors ? Et ne pas les dénoncer, ce n’est
pas du négationnisme, peut-être ? Du négationnisme
envers le sort réservé aux Palestiniens ?
Sans être antisémite ni négationniste, mais
simplement de bon sens, on peut reconnaître que la Shoah est trop
souvent mise en avant pour désamorcer toute critique envers la
politique exterminatrice d’Israël. Le devoir de mémoire de
la Shoah, c’est aussi se rappeler que « la route d’Auschwitz a
été pavée par l’indifférence », comme
le dit l’historien Ian Kershaw. L’indifférence, l’aveuglement
envers les souffrances infligées à un peuple ; le
consensus mou, l’absence de critique envers le pouvoir qui orchestre ces
souffrances, tout ça a permis la Shoah dans les années 40,
et permet aujourd’hui le massacre du peuple palestinien, le déni
de son droit à exister. Il faut lutter pour ceux qui sont
persécutés aujourd’hui, les Palestiniens.
Ces pauvres Palestiniens ! Non seulement ils sont colonisés, mais
en plus ils filment « moins bien que l’occupant », nous
livrant « un piteux bombardement d’images » ! Admirons au
passage la référence aux attentats-suicides. La propagande
n’est pas l’apanage des Palestiniens, ces terroristes rustres affrontant
la « démocratie moderne traversée par une
diversité d’opinions » qu’est Israël. C’est sans doute
par excès de démocratie que la censure israélienne
n’a pu s’empêcher d’interdire ce film.
Je termine en saluant le courage de Monsieur Perraud. Il en faut
aujourd’hui beaucoup pour rappeler que les Palestiniens sont des
terroristes, que les pro-palestiniens sont antisémites et
négationnistes, et qu’Israël est une grande
démocratie.
Le consensus est à long terme beaucoup plus meurtrier qu’une
bombe, parce qu’il autorise silencieusement l’extermination d’un
peuple."
|
La reine des belges
19/11/2005
20:11 |
Quand les roquets du forum déposent leur crotte |
Un pro-israelien déclaré de ce forum s'éclate de
rire à lire vos réactions de marquises outragées.
On atteint presque le ridicule des lettres de beauf du courrier de
Télé7jours qui inaugurèrent ma loufocothèque
en 1975, j'avais 15 ans.
Ok ok, moi aussi Antoine Perraud m'exaspère
régulièrement quand il se transforme en Achille Talon
prétentieux. Mais il me ravit d'aise quand il mène une
interview avec une modeste sincérité (bon c'est pas le
plus fréquent ok), de même quand il produisait et
coordonnait des documentaires amoureusement ouvragés. En cela
Antoine Perraud fut et reste un maitre, je vais le lui écrire
à l'instant même tiens rien que pour faire chier guy).
Merci Yéti, je suis trop content je suis de lire la fumasserie de
la lectrice de cette merde de Télérama. Trop jouasse je
suis de même, à déceler votre colère
d'auditeurs de "Radio-Douleur du monde". Si vous pouviez toi
et Guy en avaler votre extrait de naissance, soyez certains que j'irai
déposer des fleurs sur votre tombe et j'en profiterais pour
siffloter la Moldaü (histoire de pas souiller la Hatikva).
La reine des juifs
|
guydufau
19/11/2005
21:09 |
re : Economie, blabla, culture et média |
guydufau
13/10/2004
14:27 re : TIRE TA LANGUE
Elles sont toujours succulentes les émissions d'Antoine Perraud !
C'est un copié-collé
siut cette connerie :
En cela Antoine Perraud fut et reste un maitre, je vais le lui
écrire à l'instant même tiens rien que pour faire
chier guy).
|
yeti
19/11/2005
21:26 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Attendez, c'est pas fini : le petit prétentieux a répondu
à la lectrice scandalisée par sa critique
orientée.Admirons... :
Madame,
La fureur confusionniste de votre missive, que semble vous commander
votre vision binaire des choses, ne favorise guère la
confrontation féconde. Je tente de me nicher dans la
complexité tandis que vous mettez les pieds dans le fracas.
Désolé, mais pour se disputer, il faut être
deux...
Cordialement,
Antoine Perraud
|
guydufau
29/11/2005
13:17 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Dommage que le grand supporteur de Tony Blair sur ce forum, Henry Fay
soit absent.
La faillite des retraites en Grande-Bretagne
Chronique du 28 novembre 2005
Tony Blair, qui préside actuellement l’Union européenne,
ne rate jamais une occasion de célébrer les vertus du
"modèle britannique", avec son quasi plein emploi.
Mais ce système a ses limites. Et les premiers à en faire
les frais, ce sont les retraités. C’est LE sujet dont on parle
actuellement dans tous les médias anglais, car un rapport majeur
sur le sujet, prélude à une grande réforme, est
dévoilé cette semaine. Il faut dire que la situation des
retraités britanniques est dramatique.
Tom et Sylvia sont des salariés comme il y en a des millions en
Grande-Bretagne. Il a 66 ans, et vient de prendre sa retraite. Elle a 62
ans et elle aimerait bien faire de même. Mais elle redoute de se
retrouver sans un sou (interview).
1700 livres sterling, cela fait environ 2500 euros par an, soit 210
euros par mois pour vivre.
Voilà ce que touchera Sylvia.
L’allongement de la durée de vie pose un problème partout
en termes de retraites. Mais en Europe, c’est certainement ici, au
Royaume-Uni, que la situation est la plus préoccupante. Car tout
le système, hérité des années Thatcher, est
en faillite.
Le niveau de vie des retraités britanniques est le plus bas de
toute l’Europe occidentale, et de loin. George Binette est membre du
syndicat Unison, qui revendique 2 millions d’adhérents dans la
fonction publique (interview).
Dans le fonctionnement des retraites, il y a d’abord la part publique.
Ce que l’on appelle "la pension d’Etat". Pour l’obtenir, on
peut appeler le service spécialisé. Et là, quand on
se renseigne, on découvre rapidement que l’on va toucher
très peu d’argent quand on s’arrêtera de travailler. Dans
le meilleur des cas, avec une retraite à taux plein, la part
payée par l’Etat atteint 500 euros par mois. Et très
souvent, notamment pour les femmes qui se sont arrêtées de
travailler, le taux est beaucoup plus bas. Ensuite, il y a dans le
privé, ce que l’on appelle les "fonds d’entreprise".
C’est le pilier traditionnel des retraites ici. Mais ce système
est en pleine déliquescence depuis l’éclatement de la
bulle boursière en 1999. Un fond sur deux a disparu en 5 ans. Il
ne reste donc plus que les fonds de pension privés mais la
plupart des gens n’ont pas les moyens d’épargner pour les
financer. Le gouvernement Blair reconnaît d’ailleurs que le sort
des retraités est bien meilleur en France ou en Allemagne. Denis
Mc Shane est l’ancien ministre des affaires européennes
(interview).
Le niveau des retraites versées par l’Etat a été
légèrement augmenté ces dernières
années.
Mais il partait d’extrêmement bas. Et comme nombre de
gouvernements occidentaux, le gouvernement britannique tergiverse sur la
réforme des retraites. Tony Blair vient d’ailleurs de faire
marche arrière sur l’âge du départ à la
retraite. Il voulait le porter immédiatement à 65 ans dans
tous les services publics. Mais devant la menace d’une grève
dure, il y a renoncé. La retraite est pour l’instant maintenue
à 60 ans dans le public.
Pour l’économiste Roger Duclaud-Williams, ce dossier est
l’incarnation des limites du "modèle" britannique
tant vanté par Tony Blair (interview).
Le rapport-clé sur le sujet, attendu depuis des années,
sera donc publié après-demain. Il préconisera sans
doute un départ à la retraite beaucoup plus tardif,
probablement à 67 ans, et la mise en place de cotisations
obligatoires, un système inconnu ici.
Le gouvernement, qui depuis longtemps ferme les yeux sur le sujet,
n’échappera pas à des mesures probablement impopulaires.
Mais Tony Blair et son puissant ministre des Finances Gordon Brown
paraissent divisés sur le sujet.
En tous cas, le Premier ministre britannique, prompt ces derniers mois
à donner des leçons à ses partenaires
européens sur ses réussites économiques, Tony Blair
donc, se garde bien d’attirer l’attention sur la situation des
retraités au Royaume-Uni. On comprend pourquoi.
Un dossier de Jean-Marc Four, correspondant permanent à Londres
en Grande-Bretagne.
|
guydufau
08/01/2006
15:28 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Les médias ignorent la visite en France de Evo Morales, le
nouveau président élu de la Bolivie.Il y a une exception :
les commentaires hostiles de notre grand mamamouchi. Pour rompre ce
silence :
Bienvenue à Evo Morales à Paris
Je me suis rendu à la maison de l’Amérique latine, hier
soir, vers 18 h pour saluer le nouveau Président bolivien. Quelle
difficulté pour rentrer ! Il y avait bien trois à quatre
cent personnes que ne pouvaient contenir les petits salons existants.
Evo dut parler en haut, devant une nuée de photographes et de
journalistes, d’amis aussi, tandis qu’en bas, des écrans avec
rétro-projecteurs, étaient aménagés dans
trois salles où la foule s’entassait, attentive.
Le militant président Evo Morales s’est présenté
de façon simple et souriante, décontractée, en
manche de chemise courte, refusant de parler de la tribune un peu
« officielle » qui avait été
aménagée. Il a tenu un discours sans emphase, sur un ton
de camaraderie, sans manquer d’humour : notamment pour se
défendre de toutes ces attaques d’ignorants ou de malfaisants qui
circulent partout sur la production et la vente de la « coca
».
Il a parlé de tout : de la démocratie, du syndicalisme, de
sa victoire électorale, d’une assemblée constituante,
d’une autre fiscalité, des droits des indiens, de la
nationalisation du gaz et des réserves naturelles, de ses
alliés en Amérique latine (Hugo Chavez, Fidel Castro), de
ses démarches internationales, il a dénoncé Bush et
ses alliés, véritable axe du mal,… Cela a duré
trois quarts d’heure environ avant qu’il ne cède aux exigences
des photographes et ne serre les mains de ceux qui étaient venus
le soutenir (en grande partie des « latino » de Paris), mais
aussi quelques militants français qui, c’est la moindre des
choses, peuvent comprendre l’importance historique de sa victoire et
toutes les conséquences sur la situation en Amérique
latine.
L’ensemble de la gauche française devrait soutenir la dynamique
de la victoire obtenue par le Mas bolivien et ses alliés et ne
pas regretter la « grande coalition droite-gauche » battue
après avoir fait tirer à la mitrailleuse lourde en octobre
2003 contre les manifestants paysans et après avoir tout fait
pour les empêcher d’imposer la nationalisation du gaz bolivien.
C’est la première fois en 200 ans qu’un indien l’emporte en
Bolivie contre la minorité blanche qui ne représente que
20 % du pays et l’a toujours dirigé, de coups d’état en
coups d’état, de trahisons en massacres. La victoire du Mas et de
ses alliés, est une victoire de l’alter-mondialisation, un
exemple qui demande a être soutenu, suivi, aidé car il va
se heurter à d’immenses réactions, d’immenses menaces des
puissances financières mondiales.
Ajoutons qu’un pays qui nationalise le gaz cela ne peut faire que du
bien dans un pays comme la France ou des dogmatiques intégristes
libéraux le privatisent stupidement. Que la récente crise
du gaz entre la Russie, l’Ukraine et l’Europe, fait penser plus que
jamais que les ressources énergétiques ne doivent pas
être laissées aux privés, aux actionnaires, aux
turpitudes du marché, c’est une question vitale.
Gérard Filoche, samedi 7 janvier 2006
|
guydufau
09/01/2006
14:24 |
re : Economie, blabla, culture et média |
PETITE RETROSPECTIVE.
Avant le 29 mai 2005
Alexandre Adler :
"Je continue une campagne éhontée pour le OUI au
référendum du 29 mai" (11-04-2005)
"Je voudrais convaincre nos auditeurs ici, que le vote OUI
à la constitution européenne s'impose"
(19-04-2005)
Olivier Duhamel :
"On peut estimer que, vu l'impopularité des gouvernants et
au delà vu la crise du politique dans notre pays, l'appel au
peuple est folie parce que porteur de toutes les dérives
publiscitaires" (15-04-2005)
"Un NON français entraînerait pour l'Europe la
stagnation, pour la France la margilination" (21-03-2005)
Sur France Culture les défilés en faveur du OUI se sont
poursuivis avec Alain-Gérard Slama, Olivier Pastré,
Jean-Claude Casanova, Jean-Marie Colombani,... et la grande
majorité des invités des Matins.
Après le 29 mai
La semaine qui a suivi le référendum, les Matins de France
Culture consacrent ses émissions à l'analyse des
résultats avec les invités suivants :
Pierre Rosanvallon, le 30-05-2005
Kalypso Nicolaïdes, le 31-05-2005
Yann Moulier-Boutang, le O1-06-2005
René Raymond, le 02-06-2005
Erza Suleiman, le 07-06-2005
Jean-Luc Deheane, le 08-06-2005
tous farouches partisans du OUI;
Seul René Passet, le 06-06-2005, est venu présenter une
analyse en faveur du NON
Enfin, dans le Figaro-Magazine du 11 juin 2005, il est écrit :
"Lachée par les médias (sic), boudée par les
politiques (resic), snobée par les élites
(reresic)...Enquête sur la France qui dit OUI". C'est un
éditorial de Joseph Macé-Scaron.
Ce remarquable numéro d'humour involontaire lui a ouvert les
portes de France Culture. Il était urgent de consolider la ligne
éditoriale chancelante de notre radio. Avec un Chritin venant de
RTL, c'est la recrue du successeur de Laure Adler.
|
guydufau
12/01/2006
16:29 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Ce jour, grande unanité des médias, y compris de FC,(1)
pour annoncer que la délinquence a diminué en 2005, sauf
surprise un article de l'Express :
http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/tribune/dossie
r.asp?ida=436528
(1)Doit-on cette erreur au nouveau directeur des onfos Christin?
|
guydufau
13/01/2006
09:28 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Erreur, le nouveau parvenu Christin n'est que sous-directeur.
|
Henry Faÿ
14/01/2006
13:04 |
sept mois et demi après |
re : Economie, blabla, culture et média
PETITE RETROSPECTIVE.
Avant le 29 mai 2005
Alexandre Adler :
"Je continue une campagne éhontée pour le OUI au
référendum du 29 mai" (11-04-2005)
"Je voudrais convaincre nos auditeurs ici, que le vote OUI
à la constitution européenne s'impose"
(19-04-2005)
Olivier Duhamel :
"On peut estimer que, vu l'impopularité des gouvernants et
au delà vu la crise du politique dans notre pays, l'appel au
peuple est folie parce que porteur de toutes les dérives
publiscitaires" (15-04-2005)
"Un NON français entraînerait pour l'Europe la
stagnation, pour la France la margilination" (21-03-2005)
Sur France Culture les défilés en faveur du OUI se sont
poursuivis avec Alain-Gérard Slama, Olivier Pastré,
Jean-Claude Casanova, Jean-Marie Colombani,... et la grande
majorité des invités des Matins.
<<Après le 29 mai
La semaine qui a suivi le référendum, les Matins de France
Culture consacrent ses émissions à l'analyse des
résultats avec les invités suivants :
Pierre Rosanvallon, le 30-05-2005
Kalypso Nicolaïdes, le 31-05-2005
Yann Moulier-Boutang, le O1-06-2005
René Raymond, le 02-06-2005
Erza Suleiman, le 07-06-2005
Jean-Luc Deheane, le 08-06-2005
tous farouches partisans du OUI>>
Avaient-ils de si mauvais arguments que ça?
|
guyfufau
14/01/2006
13:22 |
re : Economie, blabla, culture et média |
La question n'est pas la.
Ils sont tous de la trilatérale, et voila qui suffit.
|
Henry Faÿ
14/01/2006
13:30 |
qu'est-ce que c'est que ce délire? |
Les arguments des partisans du oui à la lumière des
événements qui ont frappé notre pays depuis
l'échec du oui (ou le succès du non), la question n'est
pas là? Mais si la question est là et il faudra bien la
poser et la reposer car sur Lemonde.fr je lis pas mal de choses
là dessus et l'appartenance à un club fantômatique
ni la chasse aux sorcières ne feront rien à l'affaire.
|
guydufau
16/01/2006
21:51 |
re : Economie, blabla, culture et média |
C'est le mardi à 19h45 qu'Arte a annoncé que les dockers
en Europe commençaient une grève pour s'opposer à
un prochain vote du parlement européen qui autoriserait le
déchargement des navires par leurs équipages.
A ma connaissance aucun autre média n'a diffusé cette
information alors que plus de cent ports européens étaient
paralysés. Six jours plus tard, les médias sont
obligés de montrer les images des dockers en colère venus
faire du grabuge devant le Parlement européen.
C'est la deuxième fois que les députés
européens tentent de faire passer cette loi et les médias
par leur silence ont essayé de les aider.
"Ce qui prouve qu'en protestantt ant qu'il est encore temps
On peut finir par obtenir des aménagements !..."
|
shhh
17/01/2006
04:57 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Souce: DNA (16/1)
"Pourtant, la nouvelle directive, comme la
précédente en 2003, n'a que peu de chances de voir le
jour. En commission parlementaire des Transports, le rapport final avec
ses amendements a été rejeté par 24 voix contre 23
et la commission du Marché intérieur a émis un avis
négatif car les services portuaires européens sont les
plus performants du monde et n'auraient nul besoin de réformes.
Même si le texte discuté demain devait - et c'est peu
probable - être adopté mercredi à la majorité
simple, il serait ensuite présenté aux Etats puis
retournerait après amendements au Parlement.
Ce projet de directive divise le Parlement de manière insolite :
toute la gauche est opposée au texte... avec l'appui des
libéraux et des conservateurs britanniques. Seul le PPE, (qui
comprend l'UMP française) soutient sans grande conviction la
proposition."
|
guydufau
17/01/2006
10:21 |
re : Economie, blabla, culture et média |
"Pourtant, la nouvelle directive, comme la précédente
en 2003, n'a que peu de chances de voir le jour"
Tout est là, ou presque. Ce presque incluant le peu de
crédibilité de ce communiqué du DNA. (DNA :
kézako?)
Pas plus que ne sont crédibles les déclarations du
commissaire européen s'occupant des transports, dont j'ai
oublié le nom. Il n'a pas eu peur d'affirmer que la directive en
question avait pour but le bien des dockers !
|
victor malicheff
17/01/2006
18:34 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Guy, le Commissaire aux transports c'est me semble-t'il
Jacques Barrot, triste individu , désigné par l'actuel
gouvernement, c'est le personnage politique indéracinable
qui aura traversé la 5e République sans encombre,sans
jamais nous rendre compte de ses missions, c'est ça la
démocratie libérale, méprisante et cynique.
Pour connaître l'état d'exaspération ambiant (
à Paris )
le chauffeur de taxi véhicule les paroles des clients ce
qui reflète l'état de l'opinion à un moment
donné.
Parlez leur, à ces chauffeurs de J. Barrot pour savoir ce
qu'ils en pensent.
Victor
|
guyfufau
20/01/2006
23:34 |
N'oublions jamais |
Les dockers n'ont pas seulement tué l'activité portuaire
par le racket, le chantage, et le blocage : ils luttent aussi contre la
Trilatérale
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!
|
shh
21/01/2006
08:48 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Afin de dégager un profil souhaitable des dockers*, j’ai
préparé un tableau ou il n’y a plus qu’à cocher les
cases.
A partir de là, nous pourrons transmettre aux dockers* nos vœux,
et les prier de se mettre en conformité avec l’opinion publique
dont nous sommes les garants :
Profil physique du docker* !
|_| costaud
|_| distingué
|_| élégant fin et racé
|_| bien découplé, genre culturiste
Profil intellectuel
|_| bac + 2 3 4 5 6 7 8 (une des options)
|_| bac -1 2 3 4 5 6 7 8 (une des options)
|_| libéral
|_| communiste
|_| obéissant
|_| critique
|_| raisonnable ( ?) (dans ce cas veuillez détailler)
|_| conscient ( ?) (à détailler..)
|_| démocrate
|_| altruiste
|_| dévoué
|_| armé
|_| désarmé
Profil moral
|_| aime : |_| Olivier Pastré
|_| Alain Gérard Slama
|_| Nicolas Demorand
|_| Sonia Kronlund
|_| Guy Dufau
|_| La Reine des Belges ( dans ce cas, préciser
pourquoi)
Lectures préférées :
|_| La tribune
|_| Les œuvres complètes de Peyrlevade
|_| les oulipotes
|_| Mazarine Pingeot
|_| les copiés collés de Guy Dufau
Loisirs :
|_| Lancer de troncs
|_| Bénévole aux restau du cœur
|_| bénévole aux services d’ordre de l’UMP
|_| Bénévole au service d’ordre du PS
|_| Bénévole au service d’ordre d’attac
|_| amateur d’opéra
|_| trilatérale ou club de l’horloge (inutile de préciser
lequel)
|_| jogging au bois de boulogne
*docker ou jeune ou juge ou journaliste, le même formulaire pourra
être utilisé.
|
shhh
21/01/2006
08:52 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Là je suis sûre qu'aucun sociologue présent ou non
sur ce forum, ne pourra me désavouer.
|
guydufau
21/01/2006
10:01 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Etre sûre de soi...Vanitas vaznitatum, et omnia vanitas
|
lionel
21/01/2006
10:05 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Cette histoire de dockers, citoyens et travailleurs européens
qu'on souhaite mettre en concurrence directe avec les salaires
d'équipages pakistanais, démontre que la Commission
travaille contre l'intéret des peuples européens
N'en déplaise à Henry, ce genre d'attaques frontales va
amener les peuples à rejeter un peu plus l'Europe.
|
yeti
21/01/2006
14:10 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Tout ça est extrêmement drôle, voire
désopilant, et l'est encore plus quand on sait que quelques uns
de ces dockers sont à l'heure actuelle en tôle et pour des
mois...
Rions, donc.
|
LN
21/01/2006
15:01 |
ne rions pas trop fort |
Il n'y a en effet pas de quoi rire, sauf dans l'excellent gag de
8h48....
Pourquoi il n'y a pas de quoi rire ? Parce que les syndicats de dockers,
tout comme le Syndicat du livre en France, sont de ces agents
économiques qui scient la branche même sur laquelle ils
sont carrés. Et tout cela bien sûr au nom de
privilèges qu'ils ont le culot d'appeler des "avantages
acquis", et qui résultent en fait d'un mélange de
racket, de chantage, de violence, et de pratiques maffieuses. Le
résultat c'est la mort du consommée du trafic portuaire
français.
Leurs copains du syndicat du livre restent impuissants devant l'internet
qui dégomme la presse, mais qui ne la dégommerait
peut-être pas si le système avait pu évoluer. La
maniement de la matraque, de l'attaque de convoi, avec au passage
quelques morts d'homme, ont figé un système qui est
maintenant moribond. La presse quotidienne suit dans la tombe le trafic
portuaire français.
Au fait, si certains sont en tôle, merci de préciser le
motif de l'emprisonnement. M'est avis qu'on est loin du délit
d'opinion...
LN
|
shh
21/01/2006
15:07 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Là justement, (et vraiment par hasard), je peux vous
renseigner:
Il y a 7 dockers condamnés à 1 à 3 mois de prison
ferme, pour dégradation de mobilier public. Ils ont en effet
détruit des abribus. Ces 7 dockers sont belges ou hollandais.
|
shhh
21/01/2006
15:13 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Les dernières manifs d'agriculteurs avaient fait autant, si ce
n'est plus, de dégâts, mais personne n'avait
été inculpé.
Il fallait quand même être drôlement stupide, du
côté de la préfecture, pour ne pas mesurer ce que
pourrait être une manifestation de dockers. Quand même!
c'est des costauds.
|
Laurent
21/01/2006
15:23 |
discutons |
Pour éviter de m'engueuler avec Yéti, je vais plutôt
répondre à Lionel, tiens :
<< Cette histoire de dockers, citoyens et travailleurs
européens qu'on souhaite mettre en concurrence directe avec les
salaires d'équipages pakistanais, démontre que la
Commission travaille contre l'intéret des peuples
européens >>
Est-il si clair que les dockers oeuvrent, eux, à
l'intérêt des peuples européens ? S'agit-il
simplement de travailleurs, ou même d'une corporation qui
défend ses droits ? Ou bien est-ce un groupe abusant de sa
position dominante pour bloquer tout changement qui ne se fait pas
à son avantage ? Si ses intérêts ne sont pas ceux du
système, ils entrainent ce dernier vers sa fin. Tel ne fut-il le
funeste destin des ports français ?
Laurent
|
guydufau
21/01/2006
18:19 |
re : Economie, blabla, culture et média |
A Shhh
Les dockers ne sont plus, depuis longtemps, des portefaix, ils n'ont pas
besoin d'être bâti comme des halthérophiles pour
utiliser des engins de levage.
Cette affaire de dockers c'est le retour de la circulaire Bolkestein,
niée pour essayer de faire passer le projet de constitution et
que les citoyens ont refusé.
La Commission européenne, ramassis non élu, n'est pas
démocratique.
|
yeti
21/01/2006
18:53 |
re : Economie, blabla, culture et média |
"Il y a 7 dockers condamnés à 1 à 3 mois de
prison ferme, pour dégradation de mobilier public. Ils ont en
effet détruit des abribus. Ces 7 dockers sont belges ou
hollandais. "
En fait : 13 ont été condamnés, ça va de 1
mois av. sursis à 4 mois ferme. En comparution immédiate
(c'est-à-dire que les flics en prennent 13 au hasard, si possible
suffisamment isolés ou ne courant pas très vite...). L'un
(belge) prend 4 mois ferme. Un autre (français) 3 : ce vilain
aurait été violent avec les forces de l'ordre... (source :
permanent nouvel obs)
Selon L'Huma (20/01) le Belge, c'est pour "avoir cassé un
Abribus et avoir exercé des violences contre la police." Le
Français même chose et, en plus, "participation
à un attroupement." !!!
|
shhh
21/01/2006
19:37 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Exact, 13 personnes arrêtées.
Mes sources ne concernaient qu'une prison.
Il y a eu beaucoup de casse. Et ils avaient pas mal bu aussi.
|
lionel
21/01/2006
19:48 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Cette grève étant européenne, la question de savoir
si tel port français a perdu des points face au Benelux est
annexe. Du point de vue communautaire, les ports européens sont
de toute façon des points obligés d'entrée pour 90%
je crois des marchandises et matieres premieres
Si les medias faisaient leur boulot, on saurait qu'un docker de
Rotterdam travaille n'importe quel jour à n'importe quelle heure
et gagne environ 2000 euros mensuels (mon dieu, quel somme
énorme!!!) et un homme d'equipage pakistanais 150 euros mensuels.
Si le but à terme de la Comission est de mettre dans les pattes
de chaque salarié européen un concurrent gagnant 10 fois
moins, je prédis des violences inouies pour les années
à venir. Surtout que les dirigeants européens, à
contrario de la tendance generale, se votent des salaires et des
retraites confortables plus une securité sociale qui leur
rembourse absolument tout à 100%
<< Est-il si clair que les dockers oeuvrent, eux, à
l'intérêt des peuples européens?>>
La question est mal posée. Les dockers, comme n'importe quels
salariés, SONT le peuple européen
|
Marceldudu
21/01/2006
23:46 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Bonsoir,
Si j'ai bien compris, le parlement européen a, pour la
deuxième fois, refusé cette directive. Je ne suis pas
convaincu qu'il l'ait fait seulement pour sauvegarder les dockers, mais
aussi, et peut-être surtout dans l'intéret du
fonctionnement des ports, pas seulement français, mais
européens.
Laurent, quelque chose m'a choqué , dans ce que tu as dit,
parlant de "groupe" des dockers:
"Si ses intérêts ne sont pas ceux du système,
ils entrainent ce dernier vers sa fin. Tel ne fut-il le funeste destin
des ports français ?"
As-tu bien mesuré le sens et la portée de cette
"déclaration"?
L'intéret du SYSTEME, comme tu dis, ne correspond jamais avec les
intérets des salariés, pour la bonne raison qu'un bon
travailleur serait un travailleur gratuit. Si l'existence d'une
profession uitile risque d'entrainer le système vers sa fin,
c'est vraiment que le système est à revoir! Nous
voilà de nouveau au coeur du débat sur la
libéralisme.
Diminuer les côuts, à tout prix, telle est bien l'obsession
de cette Europe néolibérale à laquelle nous avons
dit non. J'habite un port, et ne suis pas en train de dire que la
profession des dockers ne doit pas être réformée,
mais ce n'est certes pas en le jetant à les poubelle et en les
ramplaçant par des matelots sous-payés qu'on va
améliorer le fonctionnement des ports.
M.
|
shhh
22/01/2006
07:45 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Dockers, balieues etc... revenons aux fondamentaux:
"A un certain stade de leur développement, les forces
productives matérielles de la société entrent en
contradiction avec les rapports de production existants, ou avec ce qui
n'en est que l'expression juridique, c'est-à-dire avec les
relations de propriété dans lesquelles elles se situaient.
De formes de développement des forces de production qu'ils
étaient, ces rapports de production se transforment en entraves.
Commence alors une époque de révolution sociale. Avec le
changement de fondement économique, c'est toute la vaste
superstructure qui, plus ou moins rapidement, se transforme" (Karl
MARX, Critique de l'Economie Politique, Préface, Ibid.,p.273).
|
shhh
22/01/2006
10:04 |
re : Economie, blabla, culture et média |
De Laurent sur le forum rose :
« A part ça, l’émission de ce Jeudi est très
intéressante, parce que l’invité arrive à
déployer son analyse sans se voir trop empêtré dans
le marigot des habituelles questions au ras des pâquerettes. Joel
de Rosnay est depuis plusieurs d’années un expert des NTIC,
très bon diffuseur des nouveautés, piocheur
d’idées, fin connaisseur des nouveaux comportements, et
prospectiviste respecté. Merci à lui d’être
passé aux Matins. »
Je ne peux pas laisser passer un tel éloge, sans faire entendre
mon son de clochette.
J’ai entendu un laudateur des progrès techniques vendus pour le
moteur d’évolution des rapports sociaux. C’est grotesque. Aussi
grotesque qu’en son temps Peyrlevade clamant son amour et sa croyance en
un capitalisme tout de douceur de calme de volupté et
d’honnêteté. On a vu ce qu’il en était, de
l’honnêteté du gars.
C’est aussi stupide de clamer qu’internet est un nouvel art de la vie
sociale, que de prétendre que la télévision a
révolutionné le monde. D’ailleurs à la
télé aussi tout le monde vient causer dans le poste. De
tous temps des crétins viennent nous vendre une technologie
quelconque comme ce qui va changer notre vie. Et à
l’arrivée on est encore plus pauvre qu’avant. Plus
frustré, et plus aplati.
C’est au contraire, à travers les blogs, une prime au verbiage
insensé, à l’évènementiel gras-double, aux
petites névroses quotidiennes, étalées comme des
lapins morts sur un étalage au marché. Je les trouve moi,
ces blogs, en général totalement bêlants, et je n’y
ai rien trouvé de plus puissant que des professions de foi
néo-religieuses sur qui est bien, et non, c’est pas bien. On va
loin comme ça, en effet. Que Chavez ait tenu un discours
antisémite ou pas, voilà qui est vraiment passionnant.
Aussitôt exposé, aussitôt oublié. Que J. de
Rosnay vende ou pas ses prospectives comme un curé vendrait ses
sermons, voilà qui me passionne. Diffuseur de nouveautés :
quelles nouveautés ? la passage des bits sur des fibres optiques
? Les nouveaux comportements ? quels nouveaux comportements ? Acheter
des clés usb au lieu de placards à balais ? Piocheur
d’idées, quelles idées ? vous avez réellement
entendu de nouvelles idées ? Je suis allée voir ce qu’il
racontait dans son biotics, j’ai appris qu’il siégeait à
l’« Office parlementaire d’évaluation des choix
scientifiques et technologiques (OPESCT), instance de réflexion
créée en 1983 afin d'informer et de conseiller le
Parlement français sur les conséquences de certains choix
à caractère scientifique et technologique, dans les
domaines de l'énergie, de l'environnement, des nouvelles
technologies et des sciences de la vie. », je ne m’en vanterais
pas à sa place. Faut les gérer nos déchets
nucléaires, je peux vous dire, c’est pas fait.
J’ai compris qu’il vendait des études pour améliorer les
fonctionnements de services dans les entreprises, et qu’il tenait des
discours genre Planète. « l’homme symbiotique », des
conneries mystiques pour hommes d’affaires fatigués. Le Teilhard
de Chardin des officines de conseil. Roswell et compagnie. Ca va faire
80 ans qu’assez régulièrement apparaissent comme ça
des discours extatiques sur les nouveautés de Microsoft
(vanté par lui d’ailleurs), les beautés de la
vidéoconférence ou de la lampe à souder. Et demain
on rase gratis.
Pas toujours me prendre pour une conne, non plus.
Voilà, c’était mon blog.
|
guydufau
22/01/2006
13:18 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Bravo Shhh, c'est bien balancé !
Je reviendrai sur le contenu de AgoraVox.
|
LRDB
22/01/2006
16:22 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Ca serait pas du luxe de créer un fil "L'intervenzione de
JdR", nan ?
Si vous y reportez la critique de Shhh et celle du baveur, je me ferai
un plaisir d'y déposer ma propre synthèse de
l'émission et de tenter de croiser le fer avec ces deux
redoutable adversaires :
- Shhh est redoutable car elle sait ce qu'elle dit et je crains fort le
coup de sabre...
- Guy est redoutable car il faut toujours faire un grand effort pour
empêcher qu'il ne se blesse lui-même ake sa rapière
qu'il tient à l'envers...
La reine
|
La reine
24/01/2006
01:21 |
Réponse à Lionel |
En réponse à LRDB : << Est-il si clair que les
dockers oeuvrent, eux, à l'intérêt des peuples
européens?>>
Lionel avait écrit : << La question est mal posée.
Les dockers, comme n'importe quels salariés, SONT le peuple
européen >>
------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------
Euh, est-ce bien exact ?
Que les dockers fassent partie du peuple, nul ne le contesterait...
Mais ils ne peuvent constituer à eux seuls le peuple. Ils en sont
un sous-ensemble. Or si leur action et leur intérêt vont
dans le sens d'une nuisance au rste du peuple, alors la question de LRDB
est à lire autrement : je la pose de nouveau, en prcisant :
<< Les dockers ne se sont-ils pas constitués en corporation
qui, profitant d'un pouvoir de blocage, effectue un racket afin de
continuer à fournir un service leur apportant des avantags
léonins, dépassant ainsi le normal échange de
services et de rémunération entre la société
et un groupe de travailleurs ? Et quand le blocage ou
l'enchérissement de leur service mène à la
réduction de l'activité portuaire, peut-on encore dire
qu'ils oeuvrent pour l'intérêt collectif ? >>
(navré d'allonger ainsi la question)
LRDB
|
lionel
24/01/2006
08:12 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Pff après une seule nuit à -10° comme docker je parie
que tu rentrerais en pleurant chez ta mère la baronne
Seillière.
Mais il est exact que du point de vue de ta caste, les salariés
européens sont des racketteurs qui extorquent des salaires
exorbitants par rapport à la nouvelle norme mensuelle mondiale :
employé (chinois) $100, docteur (russe) $300, ingénieur
(indien) $500
Une logique qui nous mène droit vers le bain de sang
|
guydufau
24/01/2006
10:14 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Le 21 janvier est un anniversaire. C'est ce jour que la reine a choisi
pour provoquer le peuple des dockers en colère, il pourrait y
avoir une nouvelle décapitation.
|
La reine des belges
24/01/2006
12:23 |
matètauboudunepike |
Bon je réponds à la contrib de 8h12 en évitant les
dérives de conversation qu'elle tente de me balancer sous les
pieds comme des peaux de banane (caste, sellière,
ingénieurs, chinois).
Pardon Lionel, je ne me souviens nullement d'avoir pensé, dit, ni
écrit, que leur boulot était une promenade et une
rigolade. Où trouve-tu cela dans mes critiques de leur chantage
et de leur système de privilèges ?
Et comment expliques-tu qu'ils soient les seuls ou presque capables de
rackett ? Que je sache les autres salariés européens ne
disposent que très rarement de semblables pouvoirs de blocage. Et
ils ne tuent pas la branche industrielle qui les fait vivre, eux et tous
les autres agent (amont et aval) de la chaine économique
où ils sont insérés.
Pour comprendre la réalité, il faut distinguer les
différences, et non imaginer une unique paquet
dénommé "les travailleurs", et qui regrouperait
à la fois ceux qui sont dans un normal jeu de concurrence, et les
membrs des corporations qui abusent de leur position dominante et de
leur pouvoir de blocage.
Laurent
|
lou ravi
02/02/2006
12:54 |
comme il est écrit culture sur ce fil... |
... je me défoule ici.
Je cherche dans les pages jaunes l'adresse du musée d'Art
Moderne. J'écris donc Musée d'Art Moderne de la ville de
Paris, Paris. Et bien, la page jaune elle trouve pas... elle me demande
de préciser ma demande... j'vais sur Gogole ... dans la seconde.
Bon, je ne vais pas partir sur le thème ... service public...
bla... bla.. bla...
|
shhh
04/02/2006
13:57 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Oui, c'est sûr, les pages jaunes, c'est par profession, donc faut
mettre "musée" dans la bonne case, ensuite
"national d'art moderne" dans la bonne case, celle où
il y écrit "nom" devant.
Et si c'est un nom qu'on cherche faut prendre les pages blanches et
mettre "musée national d'art moderne" dans la case.
Et puis faut mettre la ville dans la bonne case aussi (celle où
il y a marqué "ville" devant).
On se demande ce que vient faire cette remarque dans ce fil.
Les souris, les claviers, les petites cases, tout ça est bien
compliqué n'est-ce pas?
|
guydufau
05/02/2006
09:56 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Après le rejet par reférendum du projet constitutionnel
les médias font silence sur des événements qui sont
des entreprises pour faire passer à marche forcée ce texte
rejeté.
Ainsi :
- Ce sont les euros députés qui demandent, par un vote,
"qu'en tout état de cause, tous les efforts soient accomplis
pour garantir que la Constitution entrera en vigueur en 2009 (1). Outre
les députés UMP et UDF, il y a des députés
PS qui se sont abstenus ou qui ont, comme Rocard, voté pour.
- C'est l'ancien responsable du Medef Ernest Antoine Seillière,
aujourd'hui dirigent de l'UNICE l'organisme qui regroupe les dirigeants
patronaux des 25 pays de l'UE et de 13 pays riverains, qui s'adresse
à la présidence autrichienne de l'UE et la "somme de
tout faire pour remettre le projet constitutionnel sur les rails et
doter l'Europe de véritables institutions".
(1)Voici le texte voté :
http://www.info-impartiale.net/article.php3?id_article=241
|
guydufau
07/02/2006
20:51 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Le 20 heures de FR2 montre la couverture de Charlie-hebdo à
paraître demain, image fugitive, impossible de lire la bulle.
Pourtant tout l'intérêt du dessin de Cabu est dans cette
bulle.
Heureusement, grâce au journal de 18 heures de France, nous
connaissons le contenu de cette bulle : "c'est dur d'être
aimé par des cons".
FR2 sait nous informer, FR2 atteint le niveau de TF1.
|
guydufau
08/02/2006
10:38 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Sept téloches se bousculent pour retransmettre la comparution du
juge Fabrice Burgaud devant la commission parlementaire.
Non pour se défendre, mais en guise d'explication, Burgaud
pourrait évoquer le cas de la juge qui a été
dessaisie du dossier de l'affaire de la violation des sépultures
juives à Carpentras. Elle refusait de suivre les orientations des
campagnes menées par les médias et particulièrement
par TF1, qui désignaient les coupables : ils faisaient partie de
la jeunesse dorée de la ville. La juge avait raison, les
coupables étaient des militants du Front National.
Ce rappel aurait le mérite de transformer des
députés accusateurs en accusés. Ce sont eux qui ont
fait du parquet un instrument docile du pouvoir politique, un pouvoir
politique qui par démagogie encourage une opinion publique
sécuritaire, répressible et particulièrement en
cette occasion homophobe.
|
guydufau
15/02/2006
18:47 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Hier, Bourlange s'exprimait sur France Inter à propos de la
directive Bolkestein. Il concédait que les Français
étaient contre parce que les "choses" ne marchaient pas
bien dans ce pays (en Français dans le texte).
Significatives, ces "choses". Car en effet, pour ces
gens-là tout se résume à des choses. En
réalité, les choses vont vachement bien en France. Le
commerce est florissant, les entreprise font des bénéfices
et l'économie rapporte gros. De leur côté, les
députés Européens n'ont pas de difficultés
de fin de mois. Dans son ensemble, l'élite politique
déjeune dans les meilleurs restaurants et dort dans des lits
confortables...
Ce qui ne va pas bien, ce sont les gens. Mais ça fait longtemps
que pour Bourlange et ses pairs, les gens sont ramenés à
des choses.
|
shhh
15/02/2006
20:05 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Guy, votre enthousiasme soulève les foules.
On sent bien le meneur charismatique.
Je suis déjà en train de graisser ma guillotine.
|
guydufau
16/02/2006
11:32 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Je fais un appel pour l'union de tous contre tous les autres!
|
guydufau
17/02/2006
09:00 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Source: www.quechoisir.org
15/02/06
Profits extraordinaires de Total
Une taxe exceptionnelle pour développer les transports collectifs
!
L'UFC-Que Choisir appelle les parlementaires à voter
l'instauration d'une taxe exceptionnelle sur les bénéfices
des groupes pétroliers déclarés en France. Cette
mesure pragmatique viendra rétablir le déséquilibre
scandaleux de la politique énergétique du
gouvernement : d'un côté les consommateurs font face
à une surinflation du prix de l'essence (+ 25% en deux ans) et,
d'un autre côté, les compagnies pétrolières
engrangent des profits astronomiques qui servent essentiellement
à rémunérer leurs actionnaires.
L'UFC-Que Choisir a calculé que, relativement à une
rentabilité de référence de 15 %, les surprofits de
Total atteignent 4 milliards d'euros en 2004 et 7 milliards en 2005. En
effet, les groupes pétroliers alignent leurs marges amont et aval
sur le niveau du cours du baril brut. Dès lors, la flambée
du pétrole entraîne mécaniquement une
explosion des profits.
L'UFC-Que Choisir constate que cette explosion des profits de Total
échappe à toute rationalité :
- Les profits de Total ne vont pas aux investissements pour la
sécurité énergétique de demain : dans le
secteur pétrolier, le groupe est le champion des versements de
dividendes, qui ont augmenté de 64 % entre 2000 et 2004, et du
rachat d'action, qui engage 3 milliards d'euros par
an. Pour ces deux opérations, Total dépense plus de 7
milliards d'euros en 2004, soit un montant équivalent à
ses investissements corporels et incorporels (7 milliards en 2004, 8
milliards en 2005).
- Total ne sait plus quoi faire de son argent et a donc massivement
recours à la technique financière la plus artificielle qui
soit : le rachat d'action pour soutenir le titre. Le Président de
Total explique très bien « qu'avec des prix du
pétrole élevés, la capacité
d'autofinancement du Groupe est importante et peut excéder les
montants susceptibles d'être engagés dans des projets de
bonne qualité. Nous utilisons alors une partie de ces
excédents pour effectuer des rachats d'actions ».
- L'engagement de Total dans les énergies renouvelables est
évanescent :
la seule donnée sérieuse communiquée par le groupe
indique que, d'ici 2010, l'entreprise va dépenser une centaine de
millions d'euros par an pour la recherche dans ce domaine, soit 1 % de
ses profits ! Les consommateurs sont donc maintenus dans une
dépendance au pétrole qui est très
préjudiciable pour leur pouvoir d'achat et qui contrevient aux
objectifs de développement durable.
L'UFC-Que Choisir souscrit aux propos du ministre des Finances
britannique qui a justifié sa récente décision de
doubler la taxe sur les profits pétroliers de la mer du Nord en
expliquant « que la balance doit être
rééquilibrée entre les consommateurs qui payent
pour l'essence ou le chauffage et les producteurs [pétroliers]
».
L'UFC-Que Choisir propose que le produit de cette taxe exceptionnelle de
5 milliards d'euros soit utilisé pour financer le transport
collectif de proximité. Cette affectation permettrait notamment
d'accroître de 25 % par an pendant cinq ans l'investissement dans
le réseau de transport en commun.
|
guydufau
17/02/2006
09:27 |
re : Economie, blabla, culture et média |
A ce positionnement de Que choisir s'ajoute cette étude de
l'INSEE :
L'impact de la hausse du prix de l'essence sur les consommateurs
Un impact sur la consommation des ménages :
En décembre 2005, l'INSEE a étudié les
conséquences de la hausse du prix du pétrole sur le
pouvoir d'achat des ménages. L'INSEE remarque tout d'abord que la
consommation des ménages réagit assez faiblement à
la hausse du prix de l'énergie. Dans la mesure où il
s'agit d'un produit de grande nécessité (transport,
chauffage), la consommation est assez incompressible : une hausse de 10
% du prix de l'énergie génère une baisse de 1
à 1,5% de la consommation.
Dès lors, l'INSEE constate que le renchérissement du
pétrole entraîne une contrainte financière sur les
autres postes de consommation : « les consommateurs sont
amenés à diminuer la valeur (et donc le volume, à
prix inchangés) de leurs achats en d'autres produits pour faire
face au
renchérissement de leur budget énergétique
».
Un surcoût moyen de 200 euros par ménage en 2005 :
Il apparaît que les dépenses des ménages ont
augmenté de façon assez relative (+15 %) parce que
l'année 2000 représentait déjà un pic des
prix du pétrole. L'habitat individuel est plus concerné
que l'habitat collectif car, en plus du carburant, il engage plus de 90
% des dépenses de fuel domestique.
L'information la plus importante concerne le surcoût de la facture
qui pèse sur les ménages. Ce surcoût mesure l'impact
de la hausse du prix du pétrole sur le pouvoir d'achat. Dans sa
note de conjoncture, l'INSEE calcule que le surcoût
représente 200 euros pour chaque ménage sur
l'année 2005, ce qui est très significatif.
Sachant que le nombre de ménages se portait à près
de 24 millions lors du recensement 1999, cela signifie que le
surcoût supporté par les ménages français en
2005 est proche de 5 milliards d'euros.
Résultat des courses, (pour parodier Olivier Pastré), il
faut faire rendre gorge à Total!
|
dom
17/02/2006
09:38 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Le Président de Total explique très bien « qu'avec
des prix du pétrole élevés, la capacité
d'autofinancement du Groupe est importante et peut excéder les
montants susceptibles d'être engagés dans des projets de
bonne qualité. Nous utilisons alors une partie de ces
excédents pour effectuer des rachats d'actions ».
tout est dit, si un groupe se rachete c'est tres bien,
http://www.total.com/fr/finance/responsible_investment/<
br />
http://www.total.com/fr/group/corporate_social_responsibilit
y
il est évident que "que choisir" ne voit que le
benefices et jamais le réinvestissement, les effort du normatif
et du preventifs ont un cout.
que "que choisir" s'occupe du comparatif de cocottes vapeurs
et reste dans son cadre de ventes d'article de bazar, allez guy si on
faisait un audit sur la camif ?
comment expliques tu que cette centrale d'achat a souvent des prix peu
attractifs par rapport au marché?
|
dom
17/02/2006
09:45 |
re : Economie, blabla, culture et média |
http://www.camif.fr/wwwSurf/pages/multimedia/espace.asp?CODE
_UNIVERS=4
un levis 501 tu en trouve a 25 € et relativement souvent le plus courant
etant 30€ la il est a 59€ avec 30% de remise ya pas comme un bleme dans
les achats ou la gestion?
|
arf! arf!
17/02/2006
09:57 |
re : Economie, blabla, culture et média |
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poil au nez
|
guydufau
19/02/2006
09:56 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Suite à ce messsage adressé à Radio libertaire :
"Appréciant vos émissions, il est regrettable de ne
pouvoir les écouter en différé sur
internet..."
j'ai eu cette réponse :
"Salut
"Réécoute impossible pour l'instant
"On y travaille
Philippe.
|
guydufau
19/02/2006
23:26 |
re : Economie, blabla, culture et média |
L'incontournable Jean-Louis Bourlange, encore ce dimanche était
présent sur France Culture ce matin et sur FR5 cette après
midi. Il a été présenté par Serge Moati
comme un "inclassable"! En tout cas lui-même, en
adhérant à la trilatérale sait où se
classer. Le thème de cette émission "Ripostes"
de l'aveu d'un des participants ne traitait que de la forme.
Plus le débat est futile, plus il est prolifique en paroles, ce
fut un septuor, Moati compris, cacophoniquement très bruyant,
s'empaillant tous ensemble pour répondre à la question :
Ségolène Royal présidente?
|
lou ravi
21/02/2006
15:12 |
redevance |
J’extrais du message initial de Paul sur ce fil les passages suivants
:
« …. la bêtise, la vulgarité et l’incroyable
insignifiance des programmes de nos grandes chaînes de
télévision. »…. « Comment se fait-il que les
Français acceptent pratiquement sans broncher non seulement de se
repaître de ces guignolades ridicules, mais encore de payer une
redevance pour ce vide abyssal que nous distille nos antennes
privées et publiques ? » …. « Bref, pour ma part je
ne tolère pas bien cette situation. »
Ayant fait la même analyse, j’avais écrit au
ministère des Finances (Fabius en 2001, Mer en 2002) et au
ministère de la Culture (Aillagon en 2002) des lettres dont voici
un extrait
« Dans ce contexte de vulgarité irrespirable, acquitter
cette redevance est devenu pour moi une humiliation et je me trouve en
véritable SITUATION D’OBJECTION DE CONSCIENCE ».
N’ayant pas acquis le statut d’objecteur de conscience, après
avoir acquitté en 2003 la redevance et 30% de
pénalités, j’ai signé sur l’honneur un formulaire
affirmant que je n’avais plus la télévision. Comme le
centre de redevances de Rennes m’a fait savoir qu’il pouvait à
l’improviste faire irruption chez moi pour le vérifier, j’ai
porté l’appareil en question dans la cave d’une amie, en leur
donnant l’adresse de l’immeuble et le numéro de la cave.
Depuis, j’écoute FQ davantage (avec les restrictions
relevées par ddfc) et je lis beaucoup plus.
PS : A vendre, TV Sony, 1998, modèle @#§$*£%,
état neuf, prix à débattre.
|
guydufau
21/02/2006
18:53 |
re : Economie, blabla, culture et média |
J'avais la télé
Mais ça m'ennuyais
Je l'ai
Retournée
D'l'aut' côté c'est passionnant.
|
Un glaude
21/02/2006
23:05 |
re : Economie, blabla, culture et média |
J'ai fait pareil avec ma femme...
|
Mgr faria
21/02/2006
23:11 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Sodomite! vade metro rer
|
guydufau
23/02/2006
19:02 |
re : Economie, blabla, culture et média |
La section antiterroriste a été désavouée,
les soit-disants "coupables" qu'elle avait
désigné sont libérés. Auparavant, le juge
Fabrice Burgaud avait été recruté par la section
antiterroriste de Paris.
Qui se ressemble s'assemble.
|
guydufau
26/02/2006
10:13 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Chirac,dont le sobriquet "super menteur" n'est pas
oublié, s'est auto-désigné pour mener la campagne :
bouffons du poulet, c'est la santé.
Quelle formidable erreur de casting!
|
guydufau
26/02/2006
21:34 |
re : Economie, blabla, culture et média |
A Arrêt sur image émission de FR5, le porte parole du
ministère de la défense, Jean François Bureau avoue
qu'un document publié par ce ministère contenait "une
faute de typo" : il manquait un zéro. Le Clémenceau
contenait 220tonnes d'amiante et non 22.
|
guydufau
01/03/2006
09:26 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Deux mille soixante douze années
Avant ce jour où deux avions
A New York se sont écrasés
Détruisant deux tours de béton
Un empire régnait sur l'homme
Son vrai nom vous le savez c'est Rome
Pendant des siècles sans partage
Il écrasa tous les sauvages
Grâce à ses nombreuses légions
Ce fut la civilisation
Ainsi débute 1h40 de théatre et de musique pour aborder
les rapports entre les maîtres du monde et leurs esclaves.
L'Empire édifié par Rome comme préfiguration des
rapports Nord-Sud d'aujourd'hui?
Librement inspiré d'Howard Fast et d'Astérix, la
réponse proposée par la Compagnie Jolie Môme se
trouve dans ce spectacle antique.
JE REVIENDRAI ET JE SERAI DES MILLIONS
SPARTACUS
Théatre de la Belle Etoile, Saint Denis
www.cie-joliemome.org
|
guydufau
01/03/2006
11:33 |
re : Economie, blabla, culture et média |
On ne boucle pas en un week end une fusion de cette nature
sans l'avoir préparée bien avant. Il y a des mois que les
patrons de Suez et GDF, Mestrallet et Cirelli, s'en entretiennent. Cette
fusion n'est pas décidée en riposte à une
soi-disant menace italienne qui n'est qu'un prétexte pour
précipiter les choses. Villepin veut se poser en grand
organisateur industriel dans sa course contre son concurrent Sarkozy, et
démontrer ainsi qu'il sait, lui aussi, favoriser les
intérêts des grands groupes privés
français.
Car il y a manipulations, pour masquer un vrai hold-up sur les biens
publics de GDF :
-on nous parle de "fusion" mais on veut, par là, nous
masquer une chose vraiment claire : aujourd'hui, GDF et ses
réseaux sont publics; Suez est privé. Après cette
opération, GDF et ses réseaux seront dans un groupe
privé! Dont l'actionnariat de référence sera les
actionnaires privés actuels de Suez, et l'Etat n'aura que plus de
un tiers des parts. Etant donné qu'en France, l'Etat actionnaire
est "dormant", c'est à dire qu'il
n'intervient pas dans la gestion des firmes, ce seront les actionnaires
privés qui feront la loi dans le nouveau groupe. Il s'agit donc,
dans les faits, d'une acquisition de GDF par les actionnaires
privés de Suez
-on nous dit que tout cela est fait pour rendre impossible une OPA. Mais
une part minoritaire de l'Etat n'empêche pas qu'une OPA soit
lancée sur le reste, sur la majorité des parts. Le nouveau
groupe Gaz de Suez sera plus gros mais son contrôle ne sera pas
beaucoup plus coûteux (2/3 des actions) que ne serait le
contrôle total de Suez. En tout cas, il sera à
portée de groupes comme l'allemand EON, le russe Gazprom et
n'importe quel pétrolier, à commencer par Total! Et on
nous expliquera sûrement alors qu'il faut fusionner avec Total
pour faire barrage à une menace d'OPA d'un autre concurrent
-on ne nous dit pas que, dans les faits, le gaz en France va devenir
privé. Tous les réseaux gaz de GDF, les grands
réseaux du transport international comme les réseaux
régionaux et les réseaux de distribution, tous les
réservoirs de stockage, les installations et moyens d'accueil et
d'intervention pour les clients du gaz vont devenir privés. Alors
que la distribution est commune avec EDF, public. Tous les savoir-faire
gaziers de GDF public vont être mis à la disposition des
nouveaux patrons
actionnaires privés. De plus, l'Etat naura plus les moyens de
fixer les tarifs du gaz à un groupe privé. Les citoyens
savent comme cela se passe en France avec les tarifs de l'eau. Les
méthodes de l'ex Lyonnaise ont la vie dure. En Belgique en
début 2006, la hausse des prix du gaz distribué par Suez
est de 18%. Les prix de lélectricité et du gaz belges aux
particuliers, aux professionnels et à la petite industrie sont
parmi les plus élevés d'Europe, bien au dessus des prix
français.
-on ne nous dit pas que la Constitution (art 9 du préambule)
stipule que "tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou
acquiert les caractères dun service public national ou dun
monopole de fait, doit devenir propriété de la
collectivité", ce qui est le cas du réseau gaz, ce
qui interdit à l'Etat de descendre en dessous de 50%. Villepin et
ces messieurs s'assoient sur la Constitution !
-on ne nous dit pas que, pour que la France dispose d'un vrai groupe
énergétique de taille suffisante pour mettre en oeuvre une
politique énergétique publique fondée sur des prix
bas, des approvisionnement garantis, la protection de la planète,
la seule solution qui s'impose est la fusion dans un groupe public de
EDF et GDF, combinant l'électricité et le gaz, qui ne soit
pas cantonné dans le tout-nucléaire. Un grand groupe comme
l'ont fait les allemands avec EON-Rhurgaz ! Et pour Suez, d'autres
solutions existent, que ce soit pour se protéger ou pour nouer
des alliances et des partenariats.
C'est pourquoi, Résistances Electriques et Gazières
appelle tous les citoyens et leurs représentants et tous les
agents GDF et EDF à s'opposer résolument au projet
Villepin Suez-GDF.
|
guydufau
11/03/2006
09:36 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Hier soir -le 10 mars- d'après le ministère de l'Education
nationale il y avait 8 universités bloquées et 26
pertubées
Ouais!
45 universités en grève. Le mouvement étudiant
continue à s’amplifier
Ce sont 7 nouvelles universités, Aix Marseille 2, Amiens,
Angers, Caen, Clermont 2, Reims, Marne la Vallée, qui se sont
mises en grève, avec des assemblées
générales massives. C’est désormais 45
universités qui sont en grève.
Dans les universités où la mobilisation est
déjà partie depuis plusieurs semaines, la contestation
continue à s’amplifier. A Lille 2 et à Nancy 2 des
assemblées générales de 2000 étudiants ont
reconduit le blocus, alors qu’ils étaient 1600 étudiants
à Dijon, 1500 à Toulouse 2 et à Paris 10 Nanterre,
1000 à Jussieu...Le mouvement fait tâche d’huile dans les
IUT, et c’est désormais 9 IUT qui sont bloqués (Meaux,
Orsay, Boulogne, Tours, Lannion, Rennes, Lorient, Brest, Bordeaux).
(source : http://www.hns-info.net/)
|
guydufau
11/03/2006
09:53 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Si vous tombez sur "la page introuvable", cliquez en bas de
l'écran sur HTTP404No...
|
yeti
11/03/2006
11:52 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Le lien marche si on vire le ) de la fin...
|
dom
11/03/2006
17:30 |
re : Economie, blabla, culture et média |
le delire a son paroxysme, le retour du cartel des gauches version
beaujolais pistrouilles, l'intox de la machine a saouler, Guy et son
accolyte ne peuvent s'empecher de tourner ce forum en crise de
politicards vicieux, de vices il s'agit puis que les larmoyements de la
complainte du lapin trisomique sont la, la tanche faute de carpe resonne
et fais semblant d'acquiesser
"-on ne nous dit pas que, pour que la France dispose d'un vrai
groupe énergétique de taille suffisante pour mettre en
oeuvre une politique énergétique publique fondée
sur des prix bas,""
discours d'un manager de rayon intermarché, notre bon Guy fait
l'apoologie de ce qu'il denonce, a savoir des prix bas qui epuisnet les
producteurs ou industriels, tout ceci pour probablement essayer de
sauver le CE de EDF ou ses petits copains se gavent a outrance, guy tu
m'emmerdes avec ta politique, tu fais le compte rendu d'une manif qui
n'est pas suivie et qui n'est qu'une expression d'une minorité a
ce jour, tu appauvris les echanges et par la même, en fait de
social politique, tu n'es qu'un harangueur de quartier brandissant qsn
missel en prevision d'une catastrophe dont seul toi connais la date, qui
crois tu convaincres ici ton rémora ?
je suis sur que tu peux faire mieux que ceci et apporter autre chose
que les ordres de ta centrale.
.
|
Philippe
11/03/2006
19:57 |
re : Economie, blabla, culture et média |
ben faut s'calmer ma p'tite dame (contrib de 17h30), et s'instruire
aussi, et pour ça quoi de mieux que la conférence de
François Soult, haut fonctionnaire spécialiste d'EDF ?
http://dsedh.free.fr/transcriptions/soult78.htm
( site des sous et des hommes émission de Pascale Fourier de
Radio Aligre )
|
guydufau
11/03/2006
20:10 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Info polluée :
En guise de soutien aux étudiants les médias choisissent
Jack Lang, Laurent Fabius, Dominique Straus-Khan...
|
dom
11/03/2006
20:50 |
re : Economie, blabla, culture et média |
http://attac.lens.free.fr/article.php3?id_article=122
arretes ton char les relation entre ATTAC et la personne citée
sont connues, sort moi quelque chose de crédible.
|
dom
11/03/2006
21:05 |
re : Economie, blabla, culture et média |
""c’est qu’EDF est aujourd’hui dans une situation
financière assez désastreuse qui tient à ses
investissements financiers à l’étranger qui étaient
délirants, mais aussi au fait qu’aucun gouvernement n’est capable
d’assumer une hausse des tarifs d’électricité même
quand les coûts augmentent""
en plus vous ne lisez même pas vos sources et etes pret a
defendre,quasiment n'importe quoi, sauf que la qui etait au pouvoir lors
de la prise de decision d'investir a l'etranger je te le donne en mille!
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Philippe
12/03/2006
13:11 |
re : Economie, blabla, culture et média |
je ne sais si François Soult a quelque chose à voir avec
ATTAC, mais si tout document issu d'ATTAC ne mérite A PRIORI que
rejet et mépris, on pourra lire avec grand avantage l'interview,
toujours sur le même site, d'Henri Guaino, gaulliste, ancien
commissaire au plan.
http://dsedh.free.fr/transcriptions/guaino21.htm
Philippe
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dom
12/03/2006
13:26 |
re : Economie, blabla, culture et média |
lol c'est pas Soult c'est le lien attac radio machin
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Philippe
12/03/2006
15:04 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Ce qui peut-être interessant c'est, au delà de
l'éternelle complainte sur le CE d'EDF ( anecdotique par rapport
aux enjeux réels, bien évidemmment ) d'argumenter sur le
fond.
Par exemple, se demander si la fourniture d'électricité (
production, transport et distribution ) est un domaine qui s'accomode
bien de la libéralisation, et si non, pourquoi les gouvernements,
dont le gvt Français ont signé la directive de 1996 de
libéralisation de la fourniture d'électricité aux
professionnels dont ils savaient qu'elle entrainerait
mécaniquement l'ouverture à la concurrence de l'ensemble
des activités d'EDF
La réponse de l'ancien commissaire au Plan ( 95 à 98 ):
"Pascale Fourier : J'aurais voulu savoir pourquoi le ou les
gouvernements ont finalement signé les directives de 1996. Ca me
semble assez obscur...
Henri Guaino : Oui, ça semble obscur à beaucoup de gens,
notamment à tous les défenseurs du service public. Ca me
paraît à moi-même assez obscur, dans la mesure
où non seulement rien ne nous y forçait, mais en plus il
se trouve que le secteur de l'électricité est celui dans
lequel il est le plus difficile techniquement et économiquement
d'appliquer les règles de la concurrence, pour des raisons qu'on
comprend aisément dès qu'on se penche sur le sujet,
à savoir que l'électricité est un bien qui n'est
pas stockable, on ne peut pas la conserver, un kilowattheure ne peut pas
être distingué d'un autre kilowattheure, et en plus, on la
transporte très mal. Donc il est très difficile dans ces
conditions techniques d'introduire de la concurrence. Et d'ailleurs,
dans le passé, même dans les phases extrêmement
libérales, la concurrence n'existait pas vraiment en
matière d'électricité puisque à
l'époque où c'était un secteur privé, on
accordait des concessions, des sortes de concession de service public en
fait, mais on ne séparait jamais, par exemple, les
infrastructures et l'exploitation, et on ne mettait pas en concurrence
auprès des consommateurs sur une zone géographique
donnée, les différents fournisseurs
d'électricité, parce que c'est extrêmement
difficile. Et enfin, c'est un secteur qui est soumis à ce que les
économistes appellent une sorte de loi des rendements croissants,
c'est à dire qu'il y a beaucoup d'investissement à faire
pour pouvoir produire de l'électricité, qui mettent
très longtemps à fournir un rendement financier et,
d'autre part, qui créent des sortes d'indivisibilité qui
font que plus on est une grande entreprise plus on fait
d'économie d'échelle et plus on arrive à produire
de l'électricité à moindre coût. Ce qui fait
qu'il y a toujours eu dans ce secteur, depuis que ça existe, une
tendance à la concentration plutôt qu'une tendance à
la division en entreprises de plus en plus petites. Donc des entreprises
de plus en plus grandes qui, progressivement s'acheminent vers des
situations de monopole pour des raisons non pas idéologiques mais
de calcul économique rationnels, ce qui a conduit d'ailleurs
beaucoup d'Etats occidentaux, notamment après la guerre, à
constituer des grandes entreprises de service public avec des monopoles
publics plutôt que des monopoles privés. Ce n'était
pas un choix tant idéologique d'ailleurs, qu'un choix de
rationalité économique. Ce qui est frappant dans cette
affaire c'est qu'au nom de l'économisme ambiant, on est
allé contre les lois élémentaires du calcul
économique, de la rationalité économique, de
l'efficacité économique. Il est clair que les entreprises
d'électricité en Europe demain, seront moins efficaces
sans doute qu'hier. En tous cas ce sera incontestablement le cas pour
EDF, qui était une incontestable réussite sur le plan
technique, économique, sur le plan des coûts, de la
continuité du service et en même temps de l'accomplissement
des missions de service public.
Pascale Fourier : Donc quand on nous dira peut-être que
c'était l'intérêt des consommateurs de
libéraliser les services de l'électricité …
Henri Guaino : Il est assez difficile d'accréditer cette
thèse dans la mesure ou ça ne fait pas réellement
baisser les prix, notamment les prix des consommateurs particuliers. Il
y a beaucoup de concurrence sur le marché de l'entreprise et on
se rattrape souvent sur les particuliers. Deuxièmement, ça
met en péril la continuité du service et la
sécurité de l'approvisionnement, et je ne crois pas que
l'intérêt des consommateurs ait particulièrement
été soigné en Californie par exemple. Donc, on est
dans une situation où on ne voit pas tellement les avantages
évidents pour les consommateurs. Encore une fois parce que
techniquement la concurrence s'applique très mal dans ce
secteur."
bon ben voilà voilà
Je rappellerai à dom ( il est certainement au courant mais le
dialogue de sourds semble être la norme ici ) que dans le domaine
de l' eau, la majoration du coût de l'eau distribuée par
les entreprises privées du secteur est de 30% par rapport
à l'eau distribuée en régie directe.
Philippe
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dom
12/03/2006
16:31 |
re : Economie, blabla, culture et média |
"mais en plus il se trouve que le secteur de
l'électricité est celui dans lequel il est le plus
difficile techniquement et économiquement d'appliquer les
règles de la concurrence, pour des raisons qu'on comprend
aisément dès qu'on se penche sur le sujet, à savoir
que l'électricité est un bien qui n'est pas stockable, on
ne peut pas la conserver, un kilowattheure ne peut pas être
distingué d'un autre kilowattheure, et en plus, on la transporte
très mal"
il semble evoquer l'effet de perte en ligne tout ce fatras de mots pour
dire que la perte est relative au diametre du cable et a la distance
parcourue, c'est un probleme technique qui est normalement reparti sur
l'ensemble des usager et qui continuera a l'etre.
En tous cas ce sera incontestablement le cas pour EDF, qui était
une incontestable réussite sur le plan technique,
économique, sur le plan des coûts, de la continuité
du service et en même temps de l'accomplissement des missions de
service public.
????? tu te moques de moi la?
je t'envoie l'etrait de la personne que tu cites :
""c’est qu’EDF est aujourd’hui dans une situation
financière assez désastreuse qui tient à ses
investissements financiers à l’étranger qui étaient
délirants, mais aussi au fait qu’aucun gouvernement n’est capable
d’assumer une hausse des tarifs d’électricité même
quand les coûts augmentent""
et tu me renvoies encore un autre argument, je ne comprend pas 3 lignes
plus haut, je cite l'etat d'EDF cité par vos propres sources, et
tu me renvoie a une autre affirmation c'est assez surprennant.
a+ phil
:))
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lionel
12/03/2006
17:06 |
re : Economie, blabla, culture et média |
il y a une question de dates. EDF a été un monopole
très efficace pendant 50 ans jusqu'à ce que la vague
libérale l'oblige à faire ce qu'elle n'aurait jamais du
faire, c'est à dire se développer de façon
hasardeuse à l'étranger comme si c'était la mission
d'un service public national.
De 1945 à 1995, qui d'autre qu'un monopole d'état pouvait
couvrir de centrales, de barrages et de lignes electriques un pays comme
la France? Qui d'autre qu'un monopole d'état est capable de
provisionner des depenses situées à 30 ans dans l'avenir?
(le remplacement des centrales nucleaires en fin de vie)
La privatisation d'EDF est le plus visible des hold-up commis par les
liberaux contre le patrimoine de tous les citoyens français.
C'est le plus visible car desormais on sait que
l'électricité n'est pas une marchandise classique
grâce aux tristes exemples californien, anglais et canadien.
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Philippe
12/03/2006
19:36 |
re : Economie, blabla, culture et média |
Je rebondis sur la remarque de Lionel concernant la necessité de
provisionner des sommes énormes pour le long terme , pour faire
le rapprochement avec la gestion de l'Eau: les multinationales de l'Eau
empochent les provisions colossales prélévées sur
la facture d'Eau pour la réfection des canalisations et en font
ce qu'elles veulent! ( je tiens les sources à disposition )
Le premier extrait cité par dom qu'il (ou elle?) appelle "
tout ce fatras de mots" souligne différents
paramètres ( impossibilité du stockage de
l'électricité, difficulté de reconnaitre un KWH
d'un autre et donc de savoir qui l'a produit), qui entraineront
automatiquement une augmentation du prix de l'électricité
lorsqu'on passera d'un opérateur à plusieurs
opérateurs SUR LE MEME RESEAU, tout simplement parce que la
gestion en sera plus complexe. C'est cette même idée qu'
Henri GUAINO illustre plus bas:
"Et d'ailleurs, dans le passé, même dans les phases
extrêmement libérales, la concurrence n'existait pas
vraiment en matière d'électricité puisque à
l'époque où c'était un secteur privé, on
accordait des concessions, des sortes de concession de service public en
fait, mais on ne séparait jamais, par exemple, les
infrastructures et l'exploitation, et on ne mettait pas en concurrence
auprès des consommateurs sur une zone géographique
donnée, les différents fournisseurs
d'électricité, parce que c'est extrêmement
difficile."
Donc résumons nous, le passage du monopole public à
plusieurs opérateurs sur un même réseau entraine une
augmentation mécanique du coût ( qui a été
informé du montant de cette augmentation, a t elle seulement
été évaluée??? ), qui sera supportée
par l'usager. L'important est de comprendre qu'en gros, la privatisation
d'EDF va entrainer un saut dans l'inconnu et va générer
des coûts supplémentaires, et que ces coûts seront
supportés EN TOTALITE par l'usager. Donc nous aurons 2
catégories d'usagers, ceux qui pourront assumer cette
augmentation, et ceux qui ne pourront pas. Mais là on parle
d'électricité, dom, ça sert à se chauffer
l'hiver, à s'éclairer etc...
Philippe
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