![]() Discussions annexes, bavardages politiques, hors-sujet divers... (archives 3003-2008) Ce deuxième forum est réservé aux discussions culturelles et politiques qui ne concernent pas directement France Culture. L'accès est libre mais les propos racistes, diffamatoires ou insultants seront effacés. Pour insérer des smileys, voir les pages DÉCALCOS 1 et 500 DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site Défense de France Culture. **** Cliquez ici pour retourner au forum rouge du site DDFC ****
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Tire-jus Reunis 06/02/2008 11:08 |
La Sauciété de la plainte |
Une tendance forte sur FC et sur ce forum bleu, c'est de tirer le cordon de la plainte. En gros : - tout va mal - on souffre - on est spoliés - on est pauvre - on est victimes - notre vie est un enfer - on est en danger permanent Je trouve cette attitude absolument fascinante. J'ouvre ce fil pour collecter les plaintes et les analyses sur ces plaintes. Laurent |
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LRDB 06/02/2008 11:18 |
Permanence de la plainte |
Une première remarque théorique, et purement spéculative : appliquant une forme de paradoxe classique, je poserai l'hypothèse suivante : Dans un monde où le confort et la sécurité ne cessent de croitre, l'insatisfaction et le sentiment d'insécurité pourraient croitre encore plus vite, du fait des deux mécanismes suivants : - mécanisme de la frustration relative : plutôt que ce qu'on a, voir ce qu'on n'a pas et désirer ce qui est absent - remplacer la connaissance du danger par la peur, et dans l'incapacité d'évaluer raisonnablement le risque ; pour qui se laisse guider par les passions plutôt que par la raison, la connaissance des dangers est un cadeau empoisonné (on trouve la même forme dans la remarque sur la conscience de l'ignorance qui croît en même temps que la connaissance, mais croît plus vite, comme la surface externe d'une sphère croit plus vite que son volume - Pascal ?) |
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LRDB 06/02/2008 11:21 |
qui se plaint - qui ne se plaint pas |
Alors dans ce monde où on n'a jamais autant eu de confort et de sécurité, il ne faut pas s'étonner d'entendre toujours plus intensément le concert des jérémiades. Et il ne faut pas s'imaginer qu'il provienne de l'endroit où sont les souffrances authentiques. Pour avoir fréquenté de très près pendant 6 mois les SDF du XIIIème arrondissement, je peux dire qu'ils n'emettent pas le dixième de la plainte qu'on entend de la part de certaines gens bien logées, ayant boulot, télé, frigo, bagnole, famille, magnétoscopes, ordinateurs etc |
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LRDB 06/02/2008 11:23 |
en passant |
J'ai reçu avant hier par mail ce morceau de discussion tiré d'un forum inconnu, et que je colle ci-après. ------------------------------------------------------------------------ ----------------------------------------------- Citation:, les Français ne feront plus de révolution , Réponse de X : Rien n'est moins sur, par ce qu'attend que le desespoir grandisse un peu plus , nous n'en sommes pas loin. Réponse de Y : C'est cela, oui. Le désespoir ne n'avoir pas de deuxième téléviseur couleur, de ne pas être en HD, d'avoir un haut débit à 512 kb/s au lieu de 20 Mb/s, de continuer à fonctionner au magnétoscope au lieu d'avoir un graveur de DVD à disque dur, de passer ses vacances aux Baléares plutôt qu'à Tahiti, de filmer au caméscope analogique 4/3 au lieu du numérique 16/9, de ne manger du saumon que quatre fois par mois, d'avoir un téléphone portable sans Internet et GPS embarqués et un lecteur de MP3 qui ne fasse que 512 Ko au lieu de 2 Go. La misère noire, quoi. L'enfer. Si j'ajoute le fait de garder ses vêtements trois ans et ses meubles plus de dix, n'hésitons pas à le dire, c'est carrément le camp de concentration. ------------------------------------------------------------------------ ----------------------------------------------- Evidemment c'est outré. Mais le mécanisme est bien là. |
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LRDB 06/02/2008 11:31 |
retournons le paradoxe |
Sans trop savoir jusqu'où ça mérite d'être pris au sérieux, je retournerai le raisonnement de Tocqueville, et ce de façon générale : a) si la plainte croît avec le confort b) et si la plainte croît en ce moment dans des proportions jamais vues c) alors c'est qu'il n'a jamais eu autant de confort Et j'appliquerai le même raisonnement à la pétoche : a) si le sentiment d'insécurité croit avec la sécurité b) et si les gens n'ont jamais eu aussi peur qu'aujourdh'ui c) alors c'est que l'homme n'avait jamais été ausi peu menacé, objectivement parlant De même qu'à la pauvreté : a) si la frustration relative croit avec la richesse b) et si les gens ne se sont jamais senti aussi pauvres que maintenant c) alors j'en déduis que même les pauvres n'ont jamais été aussi riches que maintenant. Evidemment, ce raisonnement ne s'applique aucunement à ceux qui se battent réellement, ceux qui ne se plaignent pas, ceux qui ne vivent pas dans la pétoche artificielle ou dans le marasme auto-induit. Mais ceux-là, ils agissent, et n'ont donc pas de place pour l'angoisse de fond qui pourrit l'existence des geignards, chouineurs, militants qui militent pour leur propre gamelle, et autres pompeurs d'air Le raisonnement ne s'applique aps non plus aux vrais pauvres. Mais je ne crois aps que les geignards professionnels qu'on entend sur ce forum soient de ceux-là... LRDB |
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shh 06/02/2008 12:02 |
ouais, enfin si on veut |
Un tel raisonnement devrait alors s'appliquer aux auditeurs mécontents de france-culture. S'ils se plaignent d'un déficit culturel sur leur radio, c'est qu'elle n'a jamais été aussi riche en culture. Evidemment ça ne 'appliquerait pas aux gens réellement ignares, qui ne se plaindraient pas de ce qu'ils entendent. Ou qui seraient ceux qui écrivent des livres ou qui réfléchissent. |
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LRDB 06/02/2008 12:15 |
Mon autocritique confirme ma thèse |
J'y ai pensé figurez vous, et je crois bien que tel est le cas : déjà Nazdeb et Guillaume ont signalé le paradoxe, et peut-être bien Christine aussi. En tous cas pour moi ça s'applique : - en 1985 entre une et deux heures /semaine en moyenne. Zéro plainte - en 1995 disons 5 heures / semaine. Zéro plainte. - Rentrée 1999, perte de presque toutes mes émissions préférées. Accroissement de l'écoute (pour en trouver d'autres, et j'en trouve bcp). Début de la plainte. - 2003 Ouverture du forum. A ce moment là je connais toute la grille. Auparavant je n'avais jamais autant écouté (et donc jamais autant entendu de bétise). De cette époque j'écoute et j'archive, plus que jamais auparavant. Et en même temps je râle et critique plus que jamais. C'est fou non ? (Il y a un élément toutefois : si un canal d'expression existe pour se plaindre, on en profite comme d'un boulevard) |
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LRDB 06/02/2008 12:17 |
re : La Sauciété de la plainte |
Je modifie un peu votre énoncé pour en faire ceci : << S'ils se plaignent d'un déficit culturel sur leur radio, c'est qu'ils n'ont jamais reçu autant de culture >> Confirme que le niveau d'exigence et la demande montent avec la richesse accumulée et avec la richesse reçue. |
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LRDB 06/02/2008 12:24 |
mais |
Mais la richesse proposée et diffusée, ça c'est autre chose. |
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shh 06/02/2008 12:35 |
re : La Sauciété de la plainte |
Dans ce cas vous êtes dans la situation du militant qui a à peu près ce qu'il désire, mais se plaint quand même pour le chouia qui n'est pas conforme à ses exigences. Vous en voulez encore plus que ce que vous avez. Manque de reconnaissance ça. |
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shh 06/02/2008 12:36 |
re : La Sauciété de la plainte |
Pardon, comme j'écris lentement et que ma vitesse de réflexion est celle d'une limace, nos contribs se sont croisées. |
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LRDB 06/02/2008 12:47 |
Mon outing |
(Ne vous excusez pas je suis bourré de Citrate de béthaïne ça me fait comme les amphètes et ça explique tout). L'outing qui précède (12h02 à 12h35) m'autorise d'ailleurs à revendiquer une forme d'honnêteté intellectuelle : quand on se casse à produire une micro-thèse, et qu'on constate qu'elle nous fout nous-même dedans, et que malgré ça on maintient sa thèse : alors aaaah mais c'est la Preuve qu'on ne tranzige pas avec la Vé-ri-té ! Ensuite soit on change, soit on se tait. Ben voila c'est ça l'honnêteté intellectuelle. J'ai tellement étudié la rhétorique des contestataires et j'y ai tellement retrouvé ma propre connerie (et je suis bien placé pour dire qu'elle est effrayante), que j'ai cessé définitively tout activisme idéologique mais si Lionel je te jure. D'ailleurs eh non eh sérieusement : vous croyez que je serais aussi agressif contre les militants si j'en avais pas moi-même quelque chose, de militant ? ![]() Comme quoi hein. |
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shhh 06/02/2008 18:00 |
re : La Sauciété de la plainte |
Alors là je vous rassure de suite: vous n'avez rien d'un militant. En particulier vous ne partagez pas la toxicité des militants prêts à détourner toute critique sérieuse pour en faire l'instrument de leur prise de pouvoir. Un militant c'est d'abord et avant tout un falsificateur de vérité. C'est pour ça qu'ils tiennent tant à être une avant garde; vous savez ce fameux dogme, il se passe quelque chose, feignons d'en être les organisateurs. Mais eux vont plus loin: faisons en sorte de discréditer ce qui pourrait émerger de vie ou de plaisir, pour qu'il ne reste plus qu'une baudruche bien creuse dont nous serons les représentants. On peut se tromper, et je ne connais pas grand monde qui ne se trompe pas, mais eux, la tromperie, c'est leur fond de commerce. Bon. Mais pour en revenir à la culture, notion que je ne manie pas bien du tout, vu que je n'en ai pas, mes exigences sont bien moindres que les vôtres en matière de radio. S'il y avait juste de temps en temps au milieu du fatras asséné, une perle, un aiguillage, une lueur, je serais déjà contente. Mais chaque fois que je tente d'écouter france culture, il me vient une sorte de désespoir de la découverte impossible. Alors je fais comme les autres: je me rabats sur de vieilles choses un peu désuètes, mais qui de temps en temps ouvrent une porte. Vous voyez ? je suis même pas très difficile. Alors moi aussi j'émets une hypothèse: france culture est peut-être devenue complètement une radio de militants. Ils sont peut-être juste là pour dire qu'il ne se passe rien: surtout qu'il ne se passe rien! C'est peut-être pas des marchands de peur, c'est juste des gens qui ont la trouille de dire quelque chose de neuf, ou qui en sont incapables, étouffés qu'ils sont par.. par quoi justement ? ben peut-être par une certaine culture fabriquée par un moule déjà très usé et très vieux, sous des oripeaux modernistes. |
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dj 07/02/2008 10:37 |
re : La Sauciété de la plainte |
Sur ce forum, je constate au contraire que LRDB est un inlassable militant propagandiste dans divers domaines, notamment la défénse acharnée du système libéral et du statu quo social. Ce fil "La Sauciété de la plainte" est d'ailleurs un appel au statu quo, ou plutôt à l'acceptation sans broncher de toutes les regressions. Question propagande, il a par exemple réussi à imposer sur ce forum son idée que "militant" est un terme péjoratif. Alors que dans le dictionnaire, dans l'usage courant, dans le reste d'internet, ce terme est tout simplement neutre, voire plutôt positif (personne qui agit). Les gens vraiment neutres (dans le cadre de ce forum) sont bien différents de LRDB : par exemple Arghh qui ne parle que de litterature, CA qui ne parle que de FQ, on peut mesurer la difference |
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L-A 07/02/2008 10:46 |
biyin di |
votre contribe liaunèle elle me rassure elle me prend elle me touche au coeur elle m'enveloppe et me retourne elle me fait saurtir de mon corre je ne sais plus quoi en faire en voulez vous ? |
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L-A 07/02/2008 10:55 |
messsaje pairsaunel |
Liaunèle-Déji je vous zai envoaillé un messaje secré allé le lire vithe : http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 8163&debut=0&page=1 |
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Etymol 07/02/2008 11:04 |
Ouvrez donc votre dictionnaire |
N'importe quoi. Militant vient de miles-militis (soldat) Un militant est un soldat Un militant est un combattant. Dans notre monde les militants sont des gens qui luttent. Lionel lutte pour imposer ses idées. Lionel est sur DDFC pour que ses idées avancent Il s'active. Certes sans résultats (mais sans idées non plus) enfin il lutte. Qui peut dire le contraire ? Le militant est un combattant (Deux syllabes de trop à mon gout) En 2001 dans un débat hilarant, Christian Laborde envoie à Guillaume Dustan sous sa perruque verte "militer n'est que l'anagramme de limiter". L'affaire ne sera pas sans suite : Guy Du Faux en tirera sa célèbre théorie sur les anagrammes, et enverra à Alfred Sauvy une note méthodologique. Alfred Jarry recevra le courrier par erreur car Guy confond Sauvy et JArry. De toutes façons comme ils sont morts tous les deux ça ne changera pas grand chose. Et le monde continuera sa course folle. - L'ordre mondial continuera à s'imposer. - Lolotte recevra Lionel dans son bungalow du camp de vacances "Accueil militants". - L'important c'est que comme jadis Lolote, Lionel ne soit pas seul, ne soit pas seul, ne soit pas seul, ne soit pas seul (ad lib) |
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dj 07/02/2008 12:20 |
re : La Sauciété de la plainte |
Relisez les écrivains du XIXeme et vous trouverez dans la description des salons de la réaction les mêmes propos sarcastiques sur les mouvements protestataires que ceux de LRDB. Il est bien connu que l'ouvrier qui bosse 15h par jour et vit avec 10 enfants dans un taudis est un paresseux alcoolique. Bref, c'est de la canaille ,jamais contente de son sort, envieuse de l'argent honnêtement gagné par le bourgeois, beurk. Pas très moderne ni original tout ça. Bien moisi. |
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Emile Zola 07/02/2008 12:34 |
rends-toi utile pour une fois, parasite ! |
ouais ben cite-en un seul de ces "écrivains du XIXème", tiens, que je t'envoie royalement un louis, d'un pouce désinvolte en remerciement, et en attendant que tu puisse faire marcher l'aide sauciale pour soigner ta syphilis et changer le linoléum lépreux de ta cuisine de misérable dans ton taudis saucial |
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LRDB 07/02/2008 12:41 |
Hygiène |
Je tiens à dire que je ne partage pas le point de vue de ces bourgeois de 12h20 sur les ouvriers, qui pour moi ne sont guère plus que des bètes qu'il importe de ne pas laisser proliférer (maladies). |
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Oui mesurons 07/02/2008 13:20 |
la différence |
Ca commence à 12h20 où je lis << les gens vraiment neutres (dans le cadre de ce forum) sont bien différents de LRDB : par exemple Arghh qui ne parle que de litterature, CA qui ne parle que de FQ, on peut mesurer la difference >> et ça continue comme ça : Oui on peut la mesurer la différence avec DJ/Lionel, qui ne parle jamais de France Culture, ni de rien d'autre d'ailleurs même pas des zouvriers. En fait depuis des mois sinon des années sur DDFC Lionel ne parle que de LRDB, il ne vit que par pour et contre LRDB, il ne mange et ne chie qu'en espérant prendre un jour sa revanche sur LRDB car Lionel ne pense qu'à LRDB jour et nuit, il ne voit plus que LRDB dans sa télé sur son écran de PC dans le cadran de sa montre en carton dans le hublot de sa cellule dans la lunette de ses chiottes et dans les auréoles d'humidité qui souillent le plafond misérable de sa cagna où Lionel voit encore se découper le profil de son ennemi LRDB LRDB LRDB LRDB toujours LRDB encore LRDB, LRDB qui l'empêche de respirer et qui lui colle des ulcères à DJ-Lionel même que ça l’empêche de dormir dans son grabat au fond du jardin, LRDB qui lui ôte de la bouche le bon pain de l'internet pour le lui coller en pleine face à Lionel-DJ le pain et chaque jour que Dieu fait encore, LRDB qui finira dans un caveau de bourgeois au Père-Lachaise alors que Lionel aura les yeux mangés par les corbeaux, LRDB qui a une statue en bronze à son nom dans le jardin de la mairie, LRDB qui a le slip doré à force d'y ranger des billets de banque grands comme des tapis persans, LRDB qui porte monoque et haut-de-forme alors que Lionel porte la cassequète et le marcel ça lui va plutôt bien d'ailleurs avec son air ahuri, LRDB qui a des dents en or alors que Lionel a un dentier en camelote pure, LRDB qui se paye la fiole de DJ chaque jour que Dieu fait au moyen de sa fortune accumulée sur un compte suisse comme chacun sait, LRDB qui se goberge à l'opéra avec des marquises tandis que Lionel attrape la syphilis avec des prostituées dans des cabanons de faubourg, LRDB qui lit la bible alors que Lionel n'arrive pas à lire le capitalll, LRDB qui achète la police à sa solde alors que Lionel achète Télé7Jours et difficilement encore, LRDB qui fraye ake des zinjénieurs zet des zarchitèques qui construizent les cités d'urgence insalubes où Lionel se fait détrousser par des beurs la dernière fois ils l'ont laissé en calebard et avec une carotte dans le biiiiiip, LRDB qui a été sollicité pour entrer à la trilatérale, LRDB qui soutient les juifs ce qui prouve de sa compromicion ake les puissances de l’argent, LRDB qui a une armée de larbins pour lui laver son linge alors que Lionel-DJ n'a que le Lavomatic du prolétariat, LRDB qui joue au GO alors que Lionel joue au Loto, LRDB qui roule en rolls alors que Lionel prend les transports en communs ou bien se déplace assis dans le caddie qui sert de déambulateur à Guy Dufaux, LRDB qui mange du caviar à la louche et qui sirote des alcools rares alors que le jaja acheté par Lionel chez l'épicier mutualiste lui a troué successivement son estomac son slip son pantalon et son linoléum c'est pas du jaja c'est de l'acide je vous dis, LRDB LRDB LRDB LRDB qui fédère toutes les forssses réhaquecionnères de la planète, LRDB qui empêche DJ-Lionel de vivre (ah si seulement c'était vrai ça ferait un parasite de moins sur la planète huh) |
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Catalogue Guillot 07/02/2008 13:51 |
Appareils et mobilier pour la chirurgie - 1936 |
"SPIROCHIR" Le nouvel aspirateur chirugical. M114 Nouvel aspirateur chirugical SPIROCHIR silencieux. Ce nouvel appareil présente des perfectionnements notoires sur tous les appareils existants. Sur les modèles précédents le débit d'air est obtenu en faisant tourner à grande vitesse une pompe de faible capacité. La pompe aspirante du SPIROCHIR est au contraire une pompe de grande capacité accouplée avec un moteur de faible vitesse, mais fournissant dès le démarrage le couple très élevé nécesaire à la mise en régime instantané de la pompe. Le graissage est assuré par un réservoir d'huile sous pression à niveau visible. Le filtrage d'air est réalisé par un filtre à grande surface amovible et de nettoyage facile. Le flacon est fixé rigidement dans une armature métallique qui s'emboite instantanément dans le carter. Ce flacon est à large ouverture de façon à pouvoir passer la main aisément pour le nettoyage. Le clapet automatique rend impossible la motnée du liquide dans la pompe lorsque le falcon est trop plein. Un porte-canule surmonte l'appareil et maintient à l'abri de tout contact non stérile la canule et la manchette de caoutchouc. Le chromage et l'émaillage cellulosique de tout l'appareil rendent l'entretien aisé. En résumé le SPIROCHIR innove sur bien des points et apporte de réels perfectionnement à la émthode de plus en plus appréciée de l'assèchement du champ opératoire par l'aspiration. Fourni complet en ordre de marche avec contact à pédale, canule et trocarts chrômés, jeu de caoutchouc avec manchette stérilisable. 4.600 f ACHETEZ chez FERNAND GUILLOT !! (54 rue des Ecoles et 17 rue de Cluny - Paris) La prochaine fois : le guéridon électrique "L'Universalis" (guéridon universel pour électrothérapie) ![]() |
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Nazdeb 07/02/2008 15:55 |
re : La Sauciété de la plainte |
1) « dans un monde ou le confort et la sécurité ne cessent de croître » Aujourd'hui le chômage et la précarité sauciale sont bien plus élevées que dans les années 1950-1970, du coup le confort et la sécurité, faut relativiser. Le chômage favorise la délinquance, la précarité empêche les projets d’avenir. A l'échelle de deux millénaires d'histoire européenne, je veux bien croire que la situation s'améliore. Mais à l'échelle de 20 ou 50 ans - dimension sur laquelle les gens sont bien plus enclins à comparer leurs situations respectives, puisqu'ils sont en contact intergénérationnel -, la situation s'est dégradée sur pas mal de plans. Considérons simplement l'accession à la propriété immobilière : je connais des gens avec un bon niveau de ressources, emploi stable etc. qui ne parviennent pas à acheter et qui désespèrent petit à petit. Autre phénomène qui peut inspirer le sentiment de régression : la casse délibérée, et assumée comme telle (cf. Denis Kessler), des avancées sauciales et culturelles telles que celles promues par le CNR. Là on n’est pas dans le fantasme : les remises en cause du droit du travail, des services publics, de la solidarité, de la culture pour tous etc. 2) « mécanisme de la frustration relative » Je suis entièrement d’accord avec cette notion de relativité. Mais je n’en discrédite pas pour autant le sentiment d’inconfort. Avec la médiatisation – et la blingblinguisation ambiante –, l’échelle des normes se bouscule. Le jugement social de soi comme de l’autre se fait par rapport à des standards qui évoluent selon les ostensions, les discussions sur l’argent, les salaires, les orientations de vie, les comportements que valorisent les modes, etc. Du coup, même sans voir sa situation se dégrader, le fait de percevoir celle des autres changer autour de soi a un effet dépressogène. Une nouvelle technologie apparaît (ex les dvd blue ray) : celui qui ne la possède pas (et qui en soi n’a pas forcément besoin de la posséder) s’exclut des échanges sociaux où cette technologie est impliquée. Sans rien modifier à sa situation, il voit cette situation basculer. Si le fait que la frustration est relative, et donc persistera quoi qu’on fasse, devait disqualifier toute entreprise visant à améliorer les choses (la politique de progrès), nous en serions encore au temps des pharaons… 3) « la sauciété de la plainte » Tout le monde dans la société se plaint ; tout le monde veut quelque chose. Mais il y a les plaignants qu’on entend beaucoup, car peu ou pas du tout satisfaits, et ceux qu’on entend bien moins, parce que le système les satisfait plus vite. Les actionnaires qui pourrissent une économie qui devrait être au service de l’humain en exigeant de super-profits (cf. position de Rocard que je partage entièrement), qui exigent des privatisation de services publics – car voir un SP fonctionner alors qu’il pourrait rapporter du fric au privé, c’est, au yeux de ceux qui, ayant beaucoup de fric, en veulent toujours plus, insupportablement frustrant ! La plainte de ce genre de client est très peu audible, car premièrement ils sont plus proches des décideurs politiques, donc il est inutile de gueuler, deuxièmement elle est parfois de courte durée : les politiques exaucent. ![]() |
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guydufau 07/02/2008 18:00 |
re : La Sauciété de la plainte |
Il y a, comme en 68, la société qui rigole, et qui milite en chantant,par exemple, sur l'air de Belle ciao : Trop d'actionnaires Trop de rentiers Trop d'exclusion, d'humiliation, de pri-va-ti-sa-tions Toutes les richesses accumulées, il va falloir les partager Il y a de la galère Des petits salaires Des gens virés, des licenciés, des pré-ca-ri-sés C'est dans la rue qu'on va gagner, public-privé 37 annuités En rigolant pour lancer : - pour sauver la France il faut lui rendre la monarchie - c'est si simple, que le gagnant gagne, que le perdant perde - le capitalisme crée la maladie pour vendre le remède - l'économie de marché, c'est pour ceux qui ramassent les restes à la fin du marché - il est interdit aux riches comme aux pauvres de dormir sous les ponts - aujourd'hui, du fric, un escroc, un élu - le libéralisme c'est de la misère en préparation etc...etc... Et s'il y en a qui ne voient que des pisse-froid, c'est parce que, ils sont eux-mêmes que des pisse-froid. |
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Très juste 07/02/2008 20:43 |
très juste |
bien parlé Guy tant pis pour les pisse-froid laissons les mariner dans leur marasme retrouvons nous tous dans un fil que seuls les pisse-froid n'aiment pas : http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 7723&debut=0&page=1 |
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LRDB 07/02/2008 20:50 |
sur l'exclusion technologique |
Salut Nazdeb Concernant ton point 2 : la technologie neuve est très rapidement accessible à bas prix. Si on n'a pas les moyens de se les payer au moment où ça sort, on n'est pas plus isolé : ceux qui se l'offrent ne sont pas des notres. On les suivra à quelques années, la belle affaire ! De toutes façons, ceux que nous fréquentons, càd ceux qui ont notre niveau de vie, en sont au même point que nous. Celui qui s'isole technologiquement (par exemple celui qui n'a pas de téléphone portable) se marginalise, oui ça ne fait aucun doute. Mais c'est pas par manque de moyen, c'est pas un effet de sa pauvreté, ça procède de son choix, c'est tout. A part ça tes points 1 et 3 convoquent des réponses de plusieurs pages donc ben on verra plus tard. A + |
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LN 08/02/2008 04:58 |
Juste une remarque sur la "casse" - 1 |
<< Là on n’est pas dans le fantasme : les remises en cause du droit du travail, des services publics, de la solidarité, de la culture pour tous etc. >> Le malheur avec ce scénario de la "casse" multiple, c'est que ce sont des dossiers forts différents, et même aucun d'entre eux n'est une réalité homogène. Les subsumer sous l'étiquette unique de "casse" est, je le crains, une erreur de raisonnement: - le droit du travail est un outil et non un acquis en soi. Reste à déterminer si le Droit ainsi fait pour protéger les travailleurs ne leur a pas au contraire foutu la tête sous l'eau. De même que la protection du locataire, en réduisant l'offre, a rigidifié le marché et finalement poussé les prix à la hausse. Un marché fluide (travail ou logement) aurait certainement été préférable pour les locataires comme pour els salariés. La protection apparente a été promue par suite d'une illusion d'optique. J'en déduis que le législateur, aussi bien que les gardiens des acquis sociaux, gagneraient à interroger juste un peu la notion d'effet pervers : des "acquis" qui ont plus d'effets négatifs que d'effets positifs, sont-ils vraiment des acquis ? Entendons nous bien : je ne dis pas qu'il ne faut pas protéger le salarié ou le locataire. Je dis qu'en s'y prenant ainsi on arrive à un résultat inverse du but poursuivi. L'exemple anglais, même inapplicable chez nous, est là pour montrer que la mesure inverse peut accroitre, paradoxalement. Cf nombreux débats sur DDFC - la solidarité : le budget social de la France, qui procède de la redistributrion donc de la solidarité, n'a jamais été aussi important. Là on est dans le sujet du fil : plus ce budget est important, plus il y a d'assistance, et plus on entend la plainte et la demande pour encore plus d'assistance. Note bien qu'ici je ne juge ni ne condamne personne, car je pense que c'est une réaction humaine et normale. Néammoins il est permis de s'interroger sur les effets : à terme, c'est l'abus de la Sécu qui étrangle la Sécu. Pour info en 20 ans de fonction publique j'ai vu nombre de collègues parasiter le système et d'autres (dont moi) ne pas se faire rembourser systématiquement. Il me semble qu'en France, on scie la branche et ensuite on pleure, comme quand les dockers qui tuent les ports français mais exigent d'être couverts. Bref il y a eu à la fois demande, chantage, et casse de l'outil. N'importe laquelle des 3 me semble déjà discutable, mais avec les 3 réunies c'est carrément de la folie : cette vision du social marche sur la tête. ./... |
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LN 08/02/2008 05:07 |
Juste une remarque sur la "casse" - fin |
./.. - Les services publics : là encore on peut renvoyer à nombre de débats sur DDFC où certains dont Henry, Tocqueville-le-nôtre, et quelques autres, distinguent entre service public et secteur public - la culture pour tous : euh quel recul ? Y a-t-il moins de bibliothèques, de médiathèques, d'action municipales ? Quid du rapport d'activité du ministère de la culture, au fait ? Sur 35 ans, voyons l'évolution des moyens (I mean le budget) et des actions menées, institutions mises en place etc. Y a -t-il vraiment un recul ? PErsonnellement j'en doute fort. Le seul recul c'est celui de France Culture, que de toutes façons nous étions une minorité à écouter, et qui d'ailleurs gagne en audience depuis 1999. Donc de la culture pour tous, il y en a au contraire de plus en plus. Notre problème sur DDFC, c'est qu'elle ne nous plait pas et que nous la jugeons de qualité médiocre. Encore faudrait-il l'analyser correctement. Quand les militants nous lachent la grappe et cessent de détourner notre attention (ici une longue parenthèse : je signale l'exemple très visible de la stratégie militante de prédation de l'espace de parole, pas seulement ici où ils se discréditent, mais aussi dans les conférences publiques où ils assèchent le temps de parole consacré aux questions, en le truffant de leur catéchisme envoyé comme ici par Lionel et autres sur un ton agressif d'évidence qui emmerde tout le monde et empêche finalement le débat, on observe cela sur DDFC tout comme dans les secondes parties des confs de l'UTLS par exemple, now je ferme la parenthèse merci) nous parvenons à produire tout au plus de la critique mi-argumentée mi-sarcastique. Mais enfin dans l'esprit du décideur, si le programme actuel de FC est considéré comme culturel, alors il n'y a pas de casse car : a) l'institution FC est toujours là b) elle est plus vivants que jamais c) elle est plus écoutée que jamais. -d- c'est pour nous seulement qu'elle est plus mauvaise que jamais Sur la Culture pour tous le scénario de la "casse" me semble donc une voie d'analyse profondément contre-productive, et encore plus que pour les 3 autres points (solidarité, services publics, acquis sociaux). Pour le dernier point, lire aussi la contrib qui suit svp, je vais tâcher de la faire courte ![]() |
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LN 08/02/2008 05:26 |
Remarques sur les "acquis sociaux" |
Ah oui les '"acquis sociaux". Pardon, pardon, mais il me semble qu'il y a là encore un cliché de première bourre, dont il conviendrait d'affiner l'analyse, plutôt que de se laisser entrainer dans les illusions d'optique que nous fourguent les promoteurs de ce "signifiant dominant" (au sens de Korzybski). - Les véritables acquis sociaux, ce sont les résultats et non les dispositifs. Ne confondons pas les moyens avec les résultats obtenus svp. - Justement, les dispositifs n'ont pas à être éternels par nature. Ca, c'est ce que croient et tentent d'imposer nos militants de la sébille, qui imposent une distorsion sémantique, certes assez facile à démonter par la réflexion, hélas en revanche l'image d' "acquis" ie "irréversible" elle a et elle aura encore la peau dure. - Quand un dispositif devient inutile ou trop couteux, quand il est détourné par les parasites comme Lionel, il doit être liquidé, et remplacé s'il y a encore une utilité car bien sûr il faut en créer de nouveaux. - Car entendons nous bien : je ne plaide pas ici pour une réduction des moyens, mais pour une adaptation fluide et continue. Aussi parce que l'expérience montre qu'un des défauts de ces dispositifs est de préter le flanc au parasitisme. Et l'adaptation fluide et continue nécessite bien sûr de garder l'oeil sur un tableau de bord comprenant les moyens et les résultats : indicateurs de budget et de performance. C'est un peu plus rationnel, à mon sens, que le blocage d'acquis sauciaux détournés par les petits mains de l'aide sauciale. ![]() - Et de mon point de vue, il y en a des dispositifs à inventer, notamment en matière de formation permanente. Pendant plus de 20 ans j'ai toujours financé la mienne, aujourdh'ui elle me revient de plus en plus cher, et je n'ai jamais tendu aucune soucoupe pour obtenir des aides. Trop fier et trop con, diront certains (les parasites bien entrainés). Mais enfin si la formation permanente et si la formation continue étaient un peu plus et un peu plus intelligemment stimulées par l'aide sauciale, le marché du travail y gagnerait à tous points de vue, et nombre de travailleurs aussi. Hélas trois fois hélas les employeurs y gagneraient aussi donc ça serait pas si bien que ça hin mdame hin passke sa doit profiter k'à nous hin mdame et pas au Patrauna j'ai bon là mdame ? Mais oui mais oui. Je soumettais cet exemple à l'attention de ceux qui arc-boutés sur ce qu'ils croient être des "acquis", ne voient pas que leur attitude est non seulement bloquante mais encore profondément myope. |
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correczione 08/02/2008 05:27 |
hum |
(les petits maLins de l'aide sauciale) ![]() |
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lionel 08/02/2008 11:44 |
re : La Sauciété de la plainte |
"Quand un dispositif [...] est détourné par les parasites comme Lionel" Je ne relève pas l'insulte puisque tu es la seule personne de ce forum autorisée à insulter mais je relève l'incroyable bêtise de ton jugement sur les gens : en effet, je n'ai jamais eu d'allocs de ma vie car je suis bien trop fier pour aller pleurnicher aux guichets Par contre, j'ai bénéficié de l'ancien système public et républicain de santé et d'éducation et je déplore que ce système disparaisse. J'ai aussi connu une Poste publique auto-financée où les colis ne se perdaient pas entre transporteurs sous-traitants et où le facteur passait 3 fois par jour. ![]() |
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Nazdeb 08/02/2008 12:57 |
re : La Sauciété de la plainte |
Le système de santé, voilà un bon exemple. Effets de la franchise médicale : un praticien signale (Rue89, Marianne) que bien des péquenauds entre acheter de quoi manger et se soigner doivent maintenant faire le choix, car ils ne peuvent plus trop faire face. Du coup, les pathologies s'aggravent - ce qui finalement peut revenir plus cher à la collectivité. J'avais lu il y a quelques semaines un article sur des médecins qui, renonçant à prescrire des médicaments déremboursés, indiquent des médicaments au effets voisins, avec pour effet un soin de moindre qualité, voire des aggravations. Faire de tels constats, alors que le président se gonfle les poches et que les actionnaires et autres milieux copieusement friqués - les plus gros chialeurs et tendeurs de sébille qui soient, à ceci près que leur sébille est d'argent - exigent qu'on privatise les secteurs qui ne leur rapportent pas encore : c'est de la politique pourrie, c'est de l'idéologie pourrie. Et c'est de la véritable dégradation. ![]() |
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Nazdeb 08/02/2008 13:35 |
re : La Sauciété de la plainte |
Quant aux écrivains du XIXe, c'est ballot je n'ai pas avec moi les lettres de Flaubert (que j'aime beaucoup, LRDB peut le confirmer) où le malheureux exilé de Croisset, qui vomissait sur les idées de progrès social et de démocratie (un peu aussi sur la société du fric, il faut le dire), chiale dès que sa situation financière tourne mal auprès de ses soutiens parisiens afin d'obtenir du gouvernement une place bien rémunérée : ça vaut le coup d'oeil, le sacré bonhomme y est pitoyable ! Il ne veut surtout pas une "pension", car le Figaro en parlerait et ce serait la totale humiliation, mais bien un travail qui ne le fasse pas trop bosser, bref une "sinécure", c'est son mot... Un tendeur de sébille, oui, mais attention : un talentueux. Côté prose j'aime bien davantage Flaubert et Maupassant que nombre de leurs confrères, mais sur le plan politique & social, la pensée des Hugo et des Sand ont bien plus apporté à la sauciété que les premiers. Serait-on arrivé à l'abolition de la peine de mort avec seulement des Flaubert, j'en doute. ![]() |
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OH ! 10/02/2008 00:43 |
re : La Sauciété de la plainte |
Une remarque de logique. LRDB dit : << a) si la plainte croît avec le confort b) et si la plainte croît en ce moment dans des proportions jamais vues c) alors c'est qu'il n'a jamais eu autant de confort >> Exercice niveau 6° : trouver l'erreur dans le raisonnement précédent. |
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LRDB 10/02/2008 15:44 |
Mon ami Lionel... |
Ah merci Lionel d'avoir retiré un instant le masque de DJ qui te sert à agresser courageusement ceux qui ne partagent pas ton idéologie mendicitaire et revancharde. Concernant le système "républicain" de l'Education Nationale, je ne vois pas en quoi on peut mettre sur le compte du secteur privé la dégringolade qui a été initiée au début des années 70's, avec notamment des erreurs de méthode sur l'apprentissage de la lecture et des erreurs psychologiques comme la hantise de la contrainte abauminââble aimphlijée àllez-collier. Tu as "subi" comme moi l'école de Ferry remodelée par la IVème République, et je parie que comme moi tu déplores que les mômes n'aient plus aujourd'hui la même chance que nous (chance : je souligne le mot) de passer par ce modelage cognitif. Pour ce qui est du moule idéologique, il a toujours bénéficié des contrepoids du libre arbitre, de la famille, des lectures, de la révolet qui suit la nouvelle donne qu'est l'adolescence. En tous cas je ne vois pas en quoi les actuels problème de notre école sont à mettre sur le compte du privé. Concernant la Poste, je ne vois pas en quoi les dysfonctionnements actuels procèdent de la privatisation : Poste et France Télécom ont initié une grave baisse de qualité de service et de prise en otage de la clientèle captive, cela dès les années 80. Télécom a été punie de son arrogance. La Poste marche sur la même voie. Quant à l’analyse des dysfonctionnements actuels, plutôt que de la faire porter sur/contre le principe de la concurrence et la privatisation, mieux vaudrait se demander ce qui autorise un manque de rigueur ou un manque d’efficacité. Et donc chercher du côté du cadre contractuel. |
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LRDB 10/02/2008 15:46 |
La Sauciété de la jérémiade |
Mais comme nous parlons ici de Sauciété de la Plainte, je pose la question : en quoi pleurnicher du matin au soir ça fait avancer les choses ? Et de sans cesse vitupérer contre ceux qui sont hors d'atteinte (disons les puissants corrompus, puisque je n'adhère a pas à ta niaise idéologie anti-"riches"), en quoi cela contribuerait à améliorer les choses ? Sauf bien sur, s’il s’agit de créer un ambiance de pleurnicherie misérabiliste, tout à fait en phase avec l’ambiance de France Culture (que tu ne critiques jamais, j’en déduis que tu y adhères ?) Enfin, plutôt que de t’accrocher à un détail (la mention de ton parasitisme), pourquoi ne pas répondre sur la question de mon post : le fait que tout dispositif vieillit, et peut donc mal vieillir ; l’obsolescence de certains éléments de la politique sauciale, leur récupération par ceux qui n’en ont pas le plus besoin, l’impossibilité de les financer à terme, et donc la nécessité de les remplacer, en réinventant quelque chose. A mon sens là est le vrai débat, et non celles des agressions que tu perpètres ici sous l’un ou l’autre masque et qui t’attirent des vannes dont tout le monde aimerait se passer y compris celui qui te les envoie régulièrement. |
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Commentaire 23/02/2008 00:58 |
re : La Sauciété de la plainte |
Une remarque de logique. LRDB dit : << a) si la plainte croît avec le confort b) et si la plainte croît en ce moment dans des proportions jamais vues c) alors c'est qu'il n'a jamais eu autant de confort >> Exercice niveau 6° : trouver l'erreur dans le raisonnement précédent Et maintenant à l'adresse du rédacteur des 8 lignes recopiées ci-dessus, un exercice d’expression niveau 7ème : Dites explicitement ce que vous avez à dire. Si le raisonnement que vous pointez vous déplait, dire pourquoi. Si vous jugez fautif le procédé employé (inférence), alors le dire, et dire aussi pourquoi. Mais si vous ne vous exprimez explicitement, vous n’avez aucune crédibilité. D'ailleurs sur ce site vous n'en avez effectivement aucune. Cordialement. |
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Low Geek 23/02/2008 10:12 |
Classe de 6eme (dans les annees 60) |
<< a) si la plainte croît avec le confort b) et si la plainte croît en ce moment dans des proportions jamais vues c) alors c'est qu'il n'a jamais eu autant de confort>> ***** [c] n'est pas démontré car - si croissance du confort implique croissance de la plainte - alors beaucoup de confort implique beaucoup de plainte mais on ne démontre pas ainsi que - beaucoup de plainte implique beaucoup de confort Autrement dit, la croissance de la plainte peut avoir tout à fait d'autres causes que la croissance du confort PS : par ailleurs, on peut aussi discuter (a) mais ce n'est pas une question de logique |
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guydufau 23/02/2008 10:29 |
re : La Sauciété de la plainte |
Stop! j'ai la migraine |
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... 23/02/2008 11:02 |
re : La Sauciété de la plainte |
Version simplifiée pour Guy : OH a raison et le raisonnement logique de LRDB est complètement bidon ! |
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Commentaire 23/02/2008 13:47 |
re : La Sauciété de la plainte |
Le malheur est qu'il ait fallu extirper cette réfutation d'ailleurs mal fichue et tout aussi incomplète que le raisonnement dont elle montre la faille. Raisonnement auquel LRDB avait d'ailleurs, dans la contrib initiale (5ème post de ce fil "retournons le paradoxe"), expliqué qu'il ne le prenait pas trop au sérieux. D'avoir confondu un fil satirique avec un fil de réflexion montre la vanité du réfutant. Quant à l'excitation du contribuant de 11h02, à la fois juvénile et sympathique, elle ne fait guère avancer les choses si ce n'est pour la comprenette de notre infirme de 10h29. Le raisonnement de LRDB, pour être aussi simpliste que ce que croient ses adversaires, devait supposer que la plainte ne puisse croître QUE du confort, à l'exclusion de toute autre cause. Il aurait été plus malin de lui poser la question, au lieu de jouer au petit prof. Renvoyons donc LRDB à sa copie et ses adversaires à leur agressivité un peu niaise. Car tous dans ce fil évitent le véritable débat : celui de la frustration relative. Pourtant le mécanisme existe. Faudra-t-il lire l'intégrale de Jon Elster pour dégager quelques bribes de vérité de ce débat ? |
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Relisons 23/02/2008 14:16 |
la contrib de départ |
Navré, navré, mais : ------------------------------------------------------------------------ ----------------------------------------------- Sans trop savoir jusqu'où ça mérite d'être pris au sérieux, je retournerai le raisonnement de Tocqueville, et ce de façon générale : a) si la plainte croît avec le confort b) et si la plainte croît en ce moment dans des proportions jamais vues c) alors c'est qu'il n'a jamais eu autant de confort Et j'appliquerai le même raisonnement à la pétoche : a) si le sentiment d'insécurité croit avec la sécurité b) et si les gens n'ont jamais eu aussi peur qu'aujourdh'ui c) alors c'est que l'homme n'avait jamais été ausi peu menacé, objectivement parlant De même qu'à la pauvreté : a) si la frustration relative croit avec la richesse b) et si les gens ne se sont jamais senti aussi pauvres que maintenant c) alors j'en déduis que même les pauvres n'ont jamais été aussi riches que maintenant. Evidemment, ce raisonnement ne s'applique aucunement à ceux qui se battent réellement, ceux qui ne se plaignent pas, ceux qui ne vivent pas dans la pétoche artificielle ou dans le marasme auto-induit. Mais ceux-là, ils agissent, et n'ont donc pas de place pour l'angoisse de fond qui pourrit l'existence des geignards, chouineurs, militants qui militent pour leur propre gamelle, et autres pompeurs d'air Le raisonnement ne s'applique aps non plus aux vrais pauvres. Mais je ne crois aps que les geignards professionnels qu'on entend sur ce forum soient de ceux-là... LRDB ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------ |
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LRDB 23/02/2008 14:24 |
La Sauciété des couineurs |
Une fois prise dans son ensemble et non plus falsifiée comme à 10h43 le 10 février, on voit que le syllogisme n'avait aucune prétention à l'universalité, mais visait à décrire le comportement de certains chouinards comme DJ et autres, plus occupés à tendre la soucoupe qu'à assumer dignement le triste poids qu'est pour eux l'existence. Le couineur professionnel peut être défini comme celui pour qui le raisonnement de départ est juste : a) chez le couineur (lire : celui qui se dit pauvre mais dont la pauvreté objective est imaginaire) la plainte croit avec le niveau de vie objectif b) actuellement les chouineurs nous remplissent les oreilles de leurs plaintes c) alors en fait les chouineurs n'ont jamais aussi bien vécus cf la contrib ici référencée : http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 8137&debut=0&page=1 |
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LRDB 23/02/2008 14:29 |
Terminologie de la pleurnicherie |
Je voudrais remercier ceux qui ont contribué depuis le 10-02 à 00h43, car leur intervention va me permettre d'affiner mon propos. Par ailleurs j'apprécierais que ces esprits affutés m'aidassent à choisir le meilleur terme pour désigner les tireurs de mouchoir. Il ne leur aura pas échappé que j'ai tendance à parler parfois de Couineurs, parfois de Chouinards, parfois de Couinards. En fait, soucieux d'user du meilleur terme, je suis placé devant un choix délicat. Je remercie les personnes concernées de bien vouloir m'éclairer ![]() |
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dj 23/02/2008 14:57 |
re : La Sauciété de la plainte |
Si tu veux dire que les pauvres t'emmerdent, dis-le directement, mais ne t'enfonce pas avec tes 4 syllogismes qui, du point de vue logique (si A et B, alors C) sont tout simplement faux. |
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LRDB 23/02/2008 15:11 |
retour du tireur de mouchoir |
Navré cher pleurnichard de niveau sup, mais tu sembles ignorer que Logique et Vérité sont des choses différentes, et aussi qu'un syllogisme n'est ni "simplement faux", ni "complètement bidon" (formulations à l'usage des moujingues de la cour d'école). Quant à la réalité des choses elle est très simple : tu te sens autorisé à tirer ton mouchoir du matin au soir alors que tu as un niveau de vie plus élevé que celui de tes parents à ton âge, lesquels vivaient mieux que les leurs et ainsi de suite. Un tel spectacle, loin de m'emmerder, me conforte dans l'idée que mon choix philosophique est meilleur que le tien, et la misère dont ton existence est le cadre, misère morale plus qu'économique, m'emmerde moins qu'elle ne m'amuse. Maintenant, libre à toi de t'accrocher plus ou moins stérilement à un point marqué par un autre que toi (puisque tu ne parviens jamais à en marquer un seul) ou à un petit morceau de réfutation qui, en fait, me sera encore plus utile qu'à toi. Oui, libre à toi, Lionel. L'important est que le poids de ta vie te semble moins lourd à porter |
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dj 23/02/2008 15:21 |
re : La Sauciété de la plainte |
Tes syllogismes sont faux, que veux-tu qu'on te dise d'autre? Tu es profondement malhonnête, prétentieux et agressif, ça on le sait depuis longtemps et tu n'as pas la moindre idée du monde liberticide qui est en train de se mettre en place car tu ne sais rien, tu n'es au courant de rien, tu ne comprends rien à quel point le libéralisme est une idéologie imposée de façon autoritaire par une infime minorité qui a inondé de propagande les gens influencables comme toi pour qu'ils repetent partout que le liberalisme est la meilleure voie et qu'il faut casser tous les acquis précédents. La crise de 1929 a été retirée des programmes des lycées/collèges depuis plusieurs années et tu continues de pérorer sur l'absence de propagande du système |
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LRDB 23/02/2008 15:40 |
petage de plomb à 15h21 |
Ah, Lionel en colère. Il vide son sac. Ben y a pas lourd mais enfin il fait ce qu'il peut le pauvret. Le mélange de l'inculture totale avec la leçon de morale et la colère sauciale. Navré ma poule, navré, mais l'ignorance crasse de l'individu de faible caractère et manipulé par la propagande simplette, on la lit aisément dans la hum-culture à sens unique que laissent deviner tes pauvres contribs qui atteignent à peine le niveau d'élaboration des banderoles de manifes. Alors évidemment, que certains n'avalent pas les couleuvrs de la propagande chouinarde qui te tient lieu de mode de vie, je comprends que ça fasse un gros frustré. Et je comprends aussi que, fort occupé à m'agresser sans effet sur ce forum depuis plusieurs années, tu finisses par péter les plombs une fois de plus. Donc euh, je sais pas moi. Je serais toi j'essaierais le gaz (sauf si tu crains que ton suicide ne te revienne trop cher, huh) |
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LRDB 23/02/2008 15:48 |
luttons contre le suicide des geignards |
Cela dit pour les sourds et mal-comprenants je rappelle l'objectif de ce fil : ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------ Une tendance forte sur FC et sur ce forum bleu, c'est de tirer le cordon de la plainte. En gros : tout va mal ; - on souffre ; on est spoliés ; on est pauvre ; on est victimes ; notre vie est un enfer ; on est en danger permanent. Je trouve cette attitude absolument fascinante. ------------------------------------------------------------------------ ----------------------------------------------- Et je continue à trouver Lionel absolument fascinant. ca lui donne tout de même une petite utilité sauciale ![]() |
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dj 23/02/2008 15:51 |
descente dans l'abjection |
LRDB ou la droite décomplexée qui vide les caisses de l'état et rêve que les pauvres se gazent eux-mêmes |
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LRDB 23/02/2008 15:54 |
fascinating izenottite ? |
Il est vrai qu'une fois les plombs pétés et le gaz coupé, tu es sans énergie et comme d'énergie tu n'en a guère de personnelle (en tous cas question énergie mentale c'est franchement pauvre) ça te laisse bien démuni. As-tu pensé à fréquenter la structure "Accueil Militants" qui a été ouverte à ton intention ? http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 7723&debut=0&page=1 |
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LRDB 23/02/2008 16:03 |
Utilité marginale de Lionel |
Cela dit je dois remercier Lionel car outre qu'il est assez comique dans son numéro de pétage de plombs, les idées contenues dans ses contribs indiquent clairement la direction de nombre d'idées fausses de notre époque. Ainsi dans celle de 15h21, une fois débarrassée de ses scories rhétoriques, on trouve : - un monde liberticide serait en train de se mettre en place - le libéralisme serait une idéologie imposée par une minorité - le moyen utilisé serait soit "autoritaire" soit "la propagande" (là il y a une contradiction mais notons qu'elle est utile à tous : au militant comme au sociologue en mal d'hypothèses). - des gens influençables répèteraient partout que le liberalisme est la meilleure voie et qu'il faut casser tous les acquis précédents (rem. perso : j'aimerais qu'on me les présente ces gens ils m'intéressent fichtrement) - la crise de 1929 retirée des programmes des lycées/collèges serait la preuve de la propagande Tu vois Lionel, si on réécrit tes contribes en leur retirant l'outrance qui te discrédite (car l'outrance sans talent ça n'est pas très bon pour l'auteur), on peut en extraire quelques clichés contemporains qui peuvent même fournir des hypothèses dignes de ce nom. Bon évidemment pour la validation il faudra s'adresser à des esprits plus sérieux hein. LRDB PS : pour comprendre "hypothèse" et même "logique", un conseil : acquérir un dictionnaire. Tu verras ça peut servir. |
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ADN 23/02/2008 19:44 |
re : La Sauciété de la plainte |
C'est épatant, la momie n'a toujours pas compris que son a)b)c) ne respecte pas les lois minimum de la logique! (vraie ou pas, la proposition c n'est pas déductible de a et b) |
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LRDB 23/02/2008 19:55 |
eh bien mon vieux, une arete dans ton gosier ? |
L'important est en effet que (c) soit vraie et que le comportement niais qu'elle décrit soit dénoncé. Que ça te reste en travers de la gorge est évident et sera martelé pendant encore quelques centaines de contribs dans ce fil. Le reste est anecdote. |
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LRDB 23/02/2008 19:58 |
la sauciété des marcels |
D'ailleurs à voir les deux niais se cristalliser autour de ce truc qui avait été balancé sans y croire, ça en dit long sur tout le reste des échanges ici huh. Les militants de la gauche neuneu voient ROUGE a chaque fois qu'ils lisent ces 4 lettres LRDB, LRDB, LRDB, rien que ça ça m'enchante. Si ils pouvaient en claquer le matin en marcel et tomber le pif dans leur bol de café équitable, je crois que je serai moi-même en danger d'en crever de rire. |
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ADN 23/02/2008 19:58 |
re : La Sauciété de la plainte |
Ne t'agite pas tant, tu vas marcher sur ta bandelette et empuantir un peu plus le forum |
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LRDB 23/02/2008 20:04 |
plied |
je m'amuse poupoule, je m'amuse à un point que t'as pas idée, de voir vos "idées" progressivement reléguées dans les chiottes de l'idéologie, et vu la collection de claques que toi et les tiens accumulent en ce moment, si à chaque fois je bois un coup de St Estèphe c'est tout le vignoble et mon foie qui vont y passer comme suicide ca sera plus gai que toi avalant ton ADN de merde ou le pauvre Lionel forcé à mendier qu'on lui remette le gaz pour en finir enfin |
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les chiottes 23/02/2008 20:10 |
de l'idéologie |
Hé la, poli hein LRDB !! Nous accueille les merdes, mais pas les cadavres. L'idologie gauche-neuneu on l'aurait acceptée encore récemment vu l'odeur excrémentielle, Mais now que c'est creved, zzzzou tu les envoie à la fosse commune les idées gauche-alter-neuneu bref comme le guy duf quoi Navré mais nous les morts on prend pas Tiens le toi pour dit Signed : les chiottes de l'idéologie |
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ARN 23/02/2008 20:18 |
La Sauciété de la pestilence idéologiqu |
Je tiens à dire que je me dissocie officiellement de mon cousin ADN qui a franchi la ligne jaune du gâtisme, probablement attelé à la prostate de Guy Dufemane. Que ce tandem de stercoraires soyent devenus un couple de charognards ne change rien aux exigences de l'hygiène : avec de tels réservoirs de germes idéologeeks il convient de sonner le buccin de l'alerte ![]() |
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guydufau 06/03/2008 21:35 |
re : La Sauciété de la plainte |
Plus de 7 millions de salariés perçoivent un salaire inférieur à 722 euros par mois et se trouvent dans l'incapacité de se nourrir, de se loger ou de s'habiller décemment. Plus de 12 millions ont moins de 843 euros de revenu mensuel. Plus de 3 sans domicile fixe sur 10 ont un boulot à temps complet, partiel ou précaire gagnent souvent entre 900 et 1300 euros, et cherchent pourtant soir après soir où dormir...Entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat au sigle étrange -CES, CEI,CEC...-, touchent moins de 750 euros par mois, ont un enfant, vivent seules ou avec un conjoint au chômage et forment 90% des familles monoparentalesz... Nous voilà dans le monde des travailleurs pauvres!" 7 millions de travailleurs pauvres La face cachée des temps modernes Jacques Cotta, Fayard |
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bien triste 06/03/2008 21:49 |
re : La Sauciété de la plainte |
Je ne sais franchement pas quelle cible tu essaies d'atteindre en collant ces trucs, Guy? Pourquoi ne pas aller les coller là où ça serait utile? Qu'est-ce que ça changera? Tu n'as qu'une adresse sur ton navigateur internet? |
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