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journal
18/01/2008
12:47 |
la grève torpille le service public |
aujourd'hui au journal de FC on apprend que la SNCF s'apprète
à liquider 1600 emplois dans le fret.
on apprend aussi que le fret était en train de retrouver la
rentabilité, mais que la grève de décembre lui a
remis la tête sous l'eau
les grévistes scient la branchent et tuent l'emploi
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Eric
18/01/2008
13:34 |
re : la grève torpille le service public |
On peut aussi classer cette brève dans la vaste catégorie
propagande libérale quotidienne, non? Car qui, sinon le
gouvernement, a provoqué la grève en remaniant
autoritairement et sans concertation le contrat de travail des
cheminots?
Que dire dans cette brève de la presence d'une opinion non
journalistique comme "le fret privé taille des
croupières à la SNCF". Comme la concurrence postale,
le fret privé se contente de verser un droit de passage pour
faire circuler des trains uniquement sur les trajets les plus juteux,
sans avoir aucune des contraintes de couverture du territoire de la
SNCF. Gageons qu'à terme la SNCF sera elle aussi très
rentable... en ayant fermé toutes ses petites lignes et ses
petites gares de triage
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Nazdeb
18/01/2008
13:39 |
la grève menace l'activité, c'est son but |
Par définition, un arrêt du travail est un
phénomène qui affecte forcément la santé de
l'entreprise. C'est un phénomène conflictuel qui
naît à la faveur de déséquilibres
jugés excessifs par les travailleurs ou leurs
représentants, alors que la tâche des dirigeants inclut le
principe de savoir ménager ces équilibres. Ca fait partie
des choses à gérer avec efficacité et si possible
un minimum d'éthique. En tout cas si la grève n'avait pas
ce genre d'effets, elle n'aurait aucune utilité, aucune
efficacité.
Autre point : il faut savoir entendre un peu plus loin que le bout de
son oreille et se méfier de ce que transmettent à leur
micro les journalistes un peu flemmards. Un exemple : l'hier 2005 (ou
2006 ?) des pannes d'électricité se sont produites
à cause d'équipements EDF défectueux. La comm' du
groupe, reprise en choeur et sans recul par la valetaille
médiatique, a consisté à dire : c'est à
cause de la météo. Un regard plus curieux et plus attentif
(flemme retrouver lien, désolé) révélait
:
- que les conditions météo dans les endroits
concernés n'avaient pas été plus féroces que
les hivers précédents
- que les équipements EDF tombaient en carafe à cause d'un
manque d'entretien, qui s'explique par la rationalisation et les
économies exigées par l'orientation de la gestion vers
davantage de profits...
Qui sait si, dans le cas signalé aujourd'hui, la SNCF n'a pas
voulu se débarrasser d'emplois en profitant du prétexte de
la grève ?
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antoine
18/01/2008
13:45 |
re : la grève torpille le service public |
Concernant la "propagande", j'en lis à 13h34 une
conception assez élastique, sinon extensible à l'infini.
Si tout argument pourtant factuel, est recyclé sous
l'étiquette de "propagande", on n'est pas loin du
syndrôme de Guy Bedos. Le journal de FC serait, selon vous,
pro-gouvernement ? Je vous suggère de téléphoner
à François-René Christiani pour lui faire part de
ce diagnostic. Je gage que vous serez d'accord sur tous les sujets
possibles et imaginables sauf sur ce point précis.
En outre vous remettez en cause toute notion de causalité et de
responsabilité :
a) l'action du gouvernement peut elle aussi être renvoyée
à la destruction progressive de la qualité du service par
les grèves à répétition
b) il y avait d'autres moyens de lutte politique que la grève,
les syndicats ont toujours préféré ce type
d'affrontement auto-destructeur car ayant contribué à la
liquidation du Chemin de fer en plombant ses comptes
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arsène
18/01/2008
13:48 |
re : la grève torpille le service public |
<< En tout cas si la grève n'avait pas ce genre d'effets,
elle n'aurait aucune utilité, aucune efficacité.
>>
Cette conception de l'efficacité mérite discussion :
être efficace est-ce scier la branche ?
La véritable quesiton est à rebours : comment obtenir
satisfaction sans endommager la rentabilité de la boite
(rappelons qu'ici les bénéfices ne tombent pas dans la
poche de l'entrepreneur, car il s'agit d'un EPIC)
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Nazdeb
18/01/2008
13:55 |
re : la grève torpille le service public |
"Cette conception de l'efficacité mérite discussion :
être efficace est-ce scier la branche ?"
Il faudrait relever tous les cas où une grève a permis
d'obtenir une amélioration sans tuer la structure. Je pense qu'il
y en a pas mal. Le but de la grève n'est pas de détruire
la branche comme vous semblez le supposer, mais de l'entailler, pour
inciter à réorganiser les équilibres internes.
"La véritable quesiton est à rebours : comment
obtenir satisfaction sans endommager la rentabilité de la
boite"
Très bonne question en effet. Quelques pistes : la
négociation, les élections, mais que faire quand ça
ne résout pas les problèmes ?
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Nazdeb
18/01/2008
16:17 |
re : la grève torpille le service public |
Voici une dépêche AFP sur cette supression de postes
à la SNCF, elle reprend un article du Figaro. On n'y trouve
aucune mention des effets de la grêve. On apprend même que
les 1500 suppressions de 2008 correspondent à "moins de la
moitié des suppressions effectuées en 2007"...
En attribuant ces suppressions aux méchants grévistes, le
journaliste de ce midi ne nous aurait-il pas fait un bon petit coup de
propagande, ou exprimé non un fait mais son opinion personnelle -
biaisée de surcroît ?
Je suis prêt à faire le pari que c'est Antoine Mercier. Il
a été cité comme journaliste "neutre" sur
le forum rose, à mon avis il faut réviser cette
idée : on peut très bien faire de l'idéologie sans
en avoir l'air...
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080118/tfr-transport-rail-snc
f-fret-social-2ele-1834ca8_1.html
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arnaud
18/01/2008
16:28 |
re : la grève torpille le service public |
La brève du journal a été lue par une voix
féminine, ni Coudin ni Hamel ni Epstein. Pour etre franc Mercier
je ne le vois guère à l'origine d'un tel coup, car ceux
que je qualifie de neutres sont souvent de dangereux gauchisses. Par
contre, que la dépèche aye été
adornée d'un commentaire d'intoxication, voila qui attire
l'attention. Qui a fait ce coup tordu ? Enfin n'oublions pas que
ça peut aussi rapporter, tout simplement, l'avis d'AnneMarie
Idrac ou du Directeur du fret. Produire de l'information ça n'est
ni inventer du commentaire moral, ni lire sans commentaire de la
dépêche, c'est rassembler des faits, en l'occurrence la
dépèche AFP et peut-être quelque remarque de la
direction des Chemins de fer.
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dj
18/01/2008
17:56 |
re : la grève torpille le service public |
Vous pouvez réécouter cette brève à 13:08 http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/informatio
n/accueil/
Cette journaliste (?) fait un veritable festival anti-cheminots qu'elle
accuse de travailler 25h au lieu de 35h, sans oublier de placer le
slogan dde son maître "travailler plus pour gagner plus"
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Yves Harche
21/01/2008
22:32 |
re : la grève torpille le service public |
Est-il possible de réécouter cette archive (du journal de
12h30 du 18/01, c'est bien ça ?) et si oui où ?
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essai
21/01/2008
22:44 |
re : la grève torpille le service public |
http://www.radio-france.fr/listen.php?pnm=pnm://son.radio-fr
ance.fr/chaines/france-culture/chroniques2/journalmidi/JOURNALMIDI200801
18.rm
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Yves Harche
22/01/2008
00:04 |
re : la grève torpille le service public |
Essai concluant, merci.
Quant au nom de cette "journaliste" la voix de son
maître, c'est : Cecile Aspe (orthographe non garantie) (Cecile
Lappe ?)
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