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Henry Faÿ 27/09/2007 18:01 |
Libéralisme et paupérisation, on continue? |
Je suis dans un pays où, la faute au libéralisme ou pas, les utilisateurs d'internet doivent se contenter d'un très bas débit, dans ces conditions, un fil un peu long devient presque impossible à télécharger, pour cette raison j'ouvre un deuxième fil pour poursuivre le feuilleton qui vous a durant de longues semaines tous tenus en haleine sur la question de savoir si le libéralisme est en quoi que ce soit responsable d'une plus qu'improbable paupérisation. <<Ben mon cher Henry, si tu découvres seulement maintenant que chez nos as de la rhétorique foireuse, les remarques personnelles remplacent les arguments véritables>> Je ne découvre pas, je prends les messages comme ils viennent, étonnants parfois et j'y réponds comme je peux. ![]() |
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casse-croûte 27/09/2007 23:10 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Il y a des choses étonnantes dans tes réponses. Moi je suis sur un continent sensé être touché par la grâce du libéralisme, enfin dans sa moitié nord, et les débits sont plus bas que dans ton pays. |
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Dom 27/09/2007 23:30 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
non, non casse croute Henry dit vrai et il t'en donnera peut etre l'explication, qui est très logique. A++ |
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Henry Faÿ 28/09/2007 09:54 |
vous m'étonnez, cher ami |
<<Il y a des choses étonnantes dans tes réponses. Moi je suis sur un continent sensé être touché par la grâce du libéralisme, enfin dans sa moitié nord, et les débits sont plus bas que dans ton pays.>> Plus bas, c'est difficile à imaginer, on devrait alors passer ses journée à attendre que le message apparaisse sur l'écran. Ici, il faut acheter des petites cartes vodafone à cinq dollars US qui redonnent de l'efficace à la petite puce du modem que l'on fait transiter sur son portable pour l'opération de rechargement, j'ai appris à faire ça, opération qu'il faut renouveler souvent selon la consommation. Il y a aussi une connection satellitaire, mais elle est réservée au service, si on est sérieux. ![]() |
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Philippe 28/09/2007 12:14 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
entendu l'économiste Daniel Cohen, aux matins de FC du 26/09: « …l’inflation française est très faible, et les gens qui se plaignent des hausses de prix n’ont pas en contre partie de ce ressentiment des statistiques qui confirmeraient ça et d’ailleurs on a beaucoup accusé l’INSEE de ne pas avoir des bons indices de prix, on a demandé à l’INSEE de fabriquer des indices de prix qui prennent en compte, par exemple, les dépenses des classes populaires, à tel point que l’INSEE sur son site permet à chacun de fabriquer son propre indice de prix en fonction de ses consommations c'est-à-dire en fonction de l’endroit où il habite, de son revenu, fabriquez votre propre indice de prix. Tous ces exercices montrent en réalité, l’INSEE ne se trompe pas beaucoup, beaucoup d’exercices ont été faits, l’inflation est très faible en France. Comment comprendre ce paradoxe,…la réponse est relativement simple et peut se faire en 2 temps : d’abord ce taux d’inflation faible agrège des paniers de biens qui suivent des évolutions très différentes . Les biens informatiques, tout le monde le sait, baissent très vite : sur 3 ans, tous ces produits liés aux nouvelles technologies ont baissé en moyenne de 50%. De l’autre côté, les biens plus classiques, les biens alimentaires ou liés au logement ont augmenté de 50%, à cause des loyers, du fuel, des taxes diverses etc…Le paradoxe est très simple, les choses que les gens consomment régulièrement augmentent, et les choses que les gens consomment exceptionnellement, comme s’acheter un nouvel ordinateur, un nouvel écran plat, ça se fait pas tous les mois, pas même tous les ans, ces choses là baissent très vite, donc les gens sont confrontés à ce qu’ils achètent tous les jours augmente très vite, ce qu’ils achètent très rarement baisse très vite, ce dont on mesure moins la portée, ç’est le premier élément d’explication. » Je constate que : - il me semble plus pertinent, pour évaluer le pouvoir d’achat des bas salaires, d’ élaborer un indice centré sur l’alimentation, les loyers, le fuel, gaz et électricité, c'est-à-dire ce qui constitue les dépenses de première nécessité. Cet indice n’existant pas, cela ne signifie pas que le problème de pouvoir d’achat n’existe pas, ce serait faire une confiance peut-être un peu exagérée à l’INSEE, dont il n’est pas inconcevable de penser qu’il n’est pas tout à fait à l’abri de certaines pression dans l’élaboration de ses indices . D’autre part, essayons , comme le préconise Laurent, de penser par nous-mêmes, que diable. - l’ augmentation de 50% sur 3 ans signalée par Daniel Cohen, recoupe l’augmentation signalée dans l’article de l’Indépendant, qui m’a valu l’accusation de rechercher les articles dont l’augmentation allait dans le sens de ce que je voulais démontrer, n’est ce pas Henry ? |
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Henry Faÿ 28/09/2007 16:54 |
l'indice que vous voulez n'est pas le bon |
Je persiste et je signe. Un indice de pouvoir d'achat bien construit n'est pas un indice qui tient compte des dépenses de première nécessité, mais un indice qui tient compte de ce que la population observée consomme effectivement, étant bien entendu que ce que les gens consomment effectivement est pour eux très nécessaire. Bien entendu, il n'est pas inutile d'affiner l'analyse et de faire le calcul pour telle ou telle couche de la population, mais comme le dit Daniel Cohen, on n'arrive pas à des résultats très différents. Je reste sur l'idée que si l'économiste le plus engagé pour dénoncer les iniquités de notre système économique, Camille Landais, qui fait une étude spécialement pour ça, admet que les couches moyennes ont vu leur pouvoir d'achat progresser doucement, c'est qu'il n'y a pas paupérisation, si paupérisation il y avait, il l'aurait vue et dénoncée avec vigueur. Daniel Cohen parle-t-il de paupérisation? Il ne semble pas. Aucun économiste sérieux n'en parle, il n'y a que Michel Onfray qui j'espère ne prétend pas être économiste pour le faire. Laissez-moi à mon tout citer deux indices qui ne vont pas dans le sens de la paupérisation: les Français partent de plus en plus en vacances, statistique récente l'espérance de vie augmente ...et je n'ai pas vu que les petits restaurants étaient vides. Nonobstant, la situation actuelle, avec la croissance molle et le chômage de masse qui persiste est loin d'être brillante surtout si on la compare aux pays qui nous entourent mais ça je l'ai dit maintes fois. ![]() |
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casse-croûte 28/09/2007 23:26 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Il ne me semble pas que Onfray limite son assertion à la France ou aux pays occidentaux. En revanche, tes exemples vacances et petits restos sont à mon avis déjà contestables en occident et carrément à côté de la plaque ailleurs. Quant à l'argument d'autorité (Camille Landais est le plus engagé, il dit pourtant que ... donc c'est vrai), ça n'a aucun poids. Enfin, pour l'anecdote, l'internet français n'est pas mauvais du tout et le haut débit est largement disponible et abordable, surtout lorsqu'on regarde le défi que représente le nombre de lieux à desservir (36000 communes). |
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Henry Faÿ 01/10/2007 15:41 |
les arguments de présomption |
Si Onfray ne précise pas, il faut comprendre qu'il parle aussi bien des pays "occidentaux" (c'est-à-dire?) que des pays qui ne le sont pas, tous ceux où le libéralisme est en vigueur et j'aimerais qu'il me dise dans lequel de ces pays il y a eu paupérisation. Mes exemples vacances et petits restos sont ce qu'on appelle des arguments de présomption (ou de vraisemblance), ils n'apportent pas de preuve mais s'ils sont multiples et convergents, ils ont une certaine valeur, on les utilise beaucoup en médecine, par exemple. On a du mal à imaginer que dans un pays frappé par la paupérisation les gens partent de plus en plus en vacances. <<Quant à l'argument d'autorité (Camille Landais est le plus engagé, il dit pourtant que ... donc c'est vrai), ça n'a aucun poids.>> Et pourquoi donc? Ca a au contraire au contraire un poids énorme. Quand quelqu'un apporte un argument qui va contre sa thèse, cela relève de l'aveu, or, nous le savons, l'aveu est "la reine des preuves". De quel pays parle donc casse-croûte dans son message du 27 septembre, 23h10? ![]() |
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trap 01/10/2007 18:04 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
C'est effarant de raisonner sur un indice qui ne tient pas compte du prix du logement. Sur un budget modeste, mangé par le loyer, un smic qui augmente de 10% et un loyer qui augmente de 50%, signifie que le budget du ménage diminue très serieusement : smic : 1000 ---- +10%----> 1100 loyer : 400 ------ +50%----> 600 reste : 600 ----------------> 500 -------> = - 17% A croire que l'indice des prix de l'insee est expressement conçu pour dissimuler la pauperisation des classes populaires, |
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Henry Faÿ 02/10/2007 11:31 |
vrai ou faux? |
Est-il vrai que l'indice des prix de l'INSEE ne tient pas compte du prix du logement? ![]() |
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I mean 10/10/2007 04:13 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Les riches s'enrichissent Les classes moyennes s'enrichissent aussi Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes... Où est le problème et à quoi rime toute cette ridicule discussion ? |
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Henry Faÿ 10/10/2007 09:07 |
où est le problème? |
Le problème c'est que quand on écrit ça, on se fait, sur ce forum, agonir d'injures, c'est très incorrect politiquement de dire ça, ça ne colle pas bien avec certains schémas en cours, cf Michel Onfray, pour qui la paupérisation des masses reste une pièce maîtresse de l'argumentation. ![]() |
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doc 10/10/2007 22:44 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
http://www.insee.fr/fr/indicateur/indic_cons/info_ipc.htm |
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casse-croûte 11/10/2007 01:33 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"De quel pays parle donc casse-croûte dans son message du 27 septembre, 23h10?" Du canada. "On a du mal à imaginer que dans un pays frappé par la paupérisation les gens partent de plus en plus en vacances." Imagine les nouveaux riches venant des pays issus du bloc soviétique. Imagine les chinois. |
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Henry Faÿ 11/10/2007 09:24 |
ce forum est un îlot solipsiste |
La statistique que je citais de mémoire voulait bien dire la majorité des français et non pas les PDG du CAC 40, ça serait mieux si j'avais la référence mais je ne l'ai pas. Que les Chinois se pressent en masse pour aller photographier la Joconde avec un appareil numérique et aller jusqu'au troisième étage de la Tour Eiffel est un signe parmi d'autres que leur niveau de vie augmente, pas tous, je sais, je sais, mais beaucoup. Pour ce qui est des pays issus du bloc soviétique, idem, ils s'enrichissent quoique vous en pensiez et assez vite, d'ailleurs, dès que les frontières ont été ouvertes, ils se sont engouffrés dans des autocars pour réaliser leurs rêve, voir Paris, la Tour Eiffel, le Moulin Rouge etc etc. En fréquentant ce forum, personne ne m'oblige à le faire, j'ai l'impression d'être sur un petit îlot solipsiste qui ignore tout du monde, qui ne sait rien de la fabuleuse prospérité que connaît le monde à l'heure actuelle et à laquelle la France ne participe pas. Eh les gars et les filles, faut sortir, pour vos prochaines vacances, prenez un billet d'avion. ![]() |
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Doc 11/10/2007 10:47 |
illusion partagée |
Vous croyez peut-être que les français de ce forum ont du temps et de l'argent pour prendre des vacances après 40 ans d'agression néo-libérale? |
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Doc Neuneu 11/10/2007 10:58 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Ben oui, mon pote, je ne gagne pas beaucoup par mois, et pourtant je vais prendre l'avion pour mes vacances (15 jours). Malgré la junte capitalisse qui retire le pain de la bouche de mes enfants (et de mes petits enfants) (et de mes arrière petits enfants) (et de mes arrière arrière petits enfants), on s'en sort, malgré toutes les fictions de gauche neuneu et préfabriquées. Et ailleurs, que voit-on? Des niveaux de vie qui augmentent alors que c'était inenvisageable il y a 30 ans. |
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Doc 11/10/2007 13:47 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Des vacances en avion? Ah bon. Et quel est l'interet éthique, philosophique, écologique d'aller faire le blaireau à 5000 km de chez soi? Est-ce à dire que ton cadre de vie a été rendu trop moche par le libéralisme sauvage? On ne peut plus se baigner dans les rivieres de ta région? |
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Les conneries 11/10/2007 14:04 |
ça continue |
Lionel, sous le pseudo Doc Justice (héros d'une bande dessinée culturelle) nous apprend que d'ici 10 années grace au programme libéral de merde, on n'aurait plus ni école de qualité, ni santé gratuite, ni retraite décente. http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=32 724&debut=0&page=1 Outre le ton un peu niaisement agressif et l'arrogance habituelle du donneur de leçon de morale, on peut remarquer dans cette contrib une grande ignorance : - le déclin de l'école est bien engagé depuis une quarantaine d'années, non par la faute du programme libéral, mais par la faute d'idéologies neuneu - c'est fort improprement que la santé (mutualisée) passe pour gratuite ; la gratuité n'existe pas. - retraite décente : loin de diminuer la retraite, le programme libéral qui allongera la durée du travail, permettra au contraire de rétablir le financement correct d'une retraite décente, dont les frais sont devenus de plus en plus malaisés à financer vu l'allongement de la durée de vie. Une des seules évidences de la contrib référencée, c'est que son auteur ne comprend décidément rien au monde dans lequel il vit, quoique son ton d'imprécateur clérical montre qu'il est certain de détenir la vérité. Trop occupé à sortir son tire-jus, il ferait mieux de consulter des manuels de base, et ensuite de se désintoxiquer de la vulgate gauche-neuneu, dont si ça continue il sera le dernier prêtre à annonner le catéchisse... huh |
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Doc 11/10/2007 14:25 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Dans tout ce qui est dit ci-dessus sur la retraite, rien n'est prouvé. Manque-t-on d'argent ou bien les chiffres sont-ils truqués par des gens qui veulent se faire des couilles en or avec les fonds de pension. Quant à l'esperance de vie, elle a recommencé à baisser aux USA pour les classes populaires. Quant à l'école, il ne faut etre naif pour croire que la droite de gouvernement n'a pas accompagné de tout son poids les reformes pedagogiques des "gauchistes" Quant à la santé gratuite, merci, je savais déjà qu'on parle du choix politique de mutualiser ou non les frais de santé. Nos amis americains montrent la voie en coupant les credits sociaux mais en se votant des guerres à 400 milliards de dollars pièce |
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Les conneries 11/10/2007 14:53 |
de Lionel continuent |
Cette obsession de l'amérique et de ses guerres a quelque chose de pathétique. Mais surtout elle fleure bon une double impasse : l'incapacité à produire des arguments pertinents (I mean en rapport avec le sujet), et l'incapacité à penser par soi-même sans enfourcher les clichés contemporains. Il en va ainsi de cet argument des "chiffres truqués" par ces profiteurs plus ou moins imaginaires que vous évoquez avec votre style caractéristique quoique sans personnalité (rien de plus imitable que votre phraséologie militante qui, croyez vous, vous dispense de réfléchir). Des profiteurs existent, ça c'est certain, mais ils ne sont peut-être pas où vous le croyez. Mais revenons au(x) sujet(s) : a) pour ce qui est de la santé, la Sécurité sociale est, par définition, une forme de mutualisation. Seule l'intox courante du parti des tendeurs de sébille a pu vous faire croire en une santé "gratuite". Contrairement à ce que vous écrivez comiquement, il ne s'agit pas du "choix politique de mutualiser ou non les frais de santé" mais de financer un système mutualisé qui n'en peut plus des abus de consommation. Etre adulte, rappelons le, c'est payer ce qu'on consomme. b) pour ce qui est de l'école : - le "il faut être naïf pour croire que" rappelle le célèbre "chacun sait qu'il n'y a pas d'ouvriers à l'opéra" dont on connait la postérité - il reste à démontrer une quelconque coopération de la droite gouvernementale dans ce caviardage de l'Ecole républicaine par l'idéologie misérabiliste et par la lutte des classes appliquée à la relation pédagogique. L'expression purement rhétorique "de tout son poids" ne recouvre rien de précis, rien de concret. C'est l'habituel soufflé argumentaire de Lionel qui s'effondre dès qu'on l'effleure. - la droite de gouvernement des années 70 a-t-elle quelque chose à voir avec les kriminels néo-hyper-méga-libéraux des années actuelles ? Cette pratique systématique de l'amalgame n'est pas moins comique que le recours à la guerre américaine pour justifier la mendicité institutionnelle. c) concernant la baisse de l'espérance de vie en amérique : seule une ignorance à peu près complète de la démographie vous permet de croire qu'une courbe à trend croissant est elle-même nécessairement continuement croissante. |
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Deconnage temporel 11/10/2007 15:03 |
Oeillères contemporaines |
Les chiffres sont tellement "truqués par des gens qui veulent se faire des couilles en or avec les fonds de pension" que le débat sur le Trou de la Sécu remonte bien avant l'existence même de l'expression "fonds de pension", et bien avant l'apparition du concept sous nos latitudes. Un système mutualisé éprouve de plus en plus grandes difficultés à être financé quand : a) il y a des abus de consommation b) il y a inversion du rapport entre financement et consommation, du fait du contexte socio-économique (état du marché du travail et moment du processus démographique). Invoquer tous les criminels du monde fera certes toujours reluire le pauvre Lionel, mais ça ne changera rien à la réalité basique que la Sécu est à bout de souffle et que cette constatation n'est pas une exclusivité des capitalisses. Mais ça, avec ses lunettes sélectives, il ne risque pas de le voir... On n'est donc pas près de cesser de lire des conneries ici. |
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Doc Neuneu 11/10/2007 15:13 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"Des vacances en avion? Ah bon. Et quel est l'interet éthique, philosophique, écologique d'aller faire le blaireau à 5000 km de chez soi? Est-ce à dire que ton cadre de vie a été rendu trop moche par le libéralisme sauvage? On ne peut plus se baigner dans les rivieres de ta région?" C'est drôle, comme quoi... Ca me fait penser exactement à ce qui est arrivé l'autre jour, sur mon lieu de travail : je vois débarquer devant le bâtiment une voiture qui se gare en plein dans le chemin. Un type et sa femme descendent, avec à la main un paquet de feuilles A4 jaune fluo. Des représentants syndicaux CFDT. Il y a une réunion syndicale le lendemain. Pour faire "proche", ils tutoient tout le monde, même quand ils se font vouvoyer avec insistance, et commencent leur couplet antisarkozistes qu'ils ont, tout de même, beaucoup de mal à rattacher aux préoccupations des gens à qui ils parlent (comme pour l'explication des maux de FC dus à la chute du parti communiste et aux ammebèreguères vendus par Bouche et ses inféodés capitalisses). Quoiqu'il arrive, ils ont une réponse toute prête. On leur dit que non non, c'est pas ça du tout. Non, ils s'accoudent au bord de la table, et c'est le couplet anticapitaliste. Et alors, parce qu'on a tout de même du boulot, pour s'en débarrasser, l'arme fatale : un de nos collègues travaille dans le service depuis 6 ans, et depuis 6 ans, il signe des contrats de trois mois. Les conditions de travail ne sont pas insurmontables, mais pour emprunter, c'est pas facile. Ces représentants syndicaux n'ont rien fait, mais rien du tout. Ils ont fait mine de ne pas être au courant. Sur la défensive, il n'y avait plus qu'à les achever. La seule intervention que ces syndicalistes ont à leur actif, dans le service, c'est d'avoir obtenu la suppression de sa prime à un fonctionnaire, parce qu'un autre représentant syndical en était jaloux. Il faut dire que les syndicalistes ont approché gentiment ce fonctionnaire pour lui soutirer l'info sur le montant de sa prime. Quelques semaines plus tard, il ne la touchait plus. Les représentants sont partis en nous disant qu'il ne fallait pas se plaindre si on avait des ennuis. Alors voilà : cette mentalité : préfabrication, injure condescendante (pourquoi faire le blaireau? C'est mal d'aller s'ouvrir les horizons?), caporalisation et effet mafia. Vive les leçons d'humanité! |
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casse-croûte 11/10/2007 17:21 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Bon, pour revenir au fil, il n'empêche que dans les pays que j'ai cités, il y a bel et bien paupérisation : Chine & pays issus du bloc soviétique. Et n'oublions pas l'Afrique sub-saharienne. C'est marrant, moi, en fréquentant ce forum, ce que personne ne m'oblige faire non plus, j'ai l'impression d'être sur un petit îlot solipsiste qui ignore tout du monde, qui ne sait rien de la très relative prospérité que connaît le monde à l'heure actuelle, prospérité qui est bien plus réelle en France, même si il y a déjà un nombre notable d'exceptions. Eh les gars et les filles, faut sortir, pour vos prochaines vacances, prenez un billet d'avion. Et aussi un billet de bus ou de vélo ou de ce que vous voulez pour aller voir autre chose que ce que l'on vous montre. |
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Jo 11/10/2007 19:20 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Il y a 2 cahiers de l'ocde de 1992 et 1996 qui détaillent longuement les stratégies à employer pour privatiser les services publics malgré les résistances des populations. Les retraites sont soumises exactement aux mêmes manoeuvres. Extrait page 30 : http://leruisseau.iguane.org/IMG/OCDEcahierpolitique13.pdf A> (1996) """Les mesures de stabilisation peu dangereuses Après cette description des mesures risquées, on peut, à l’inverse, recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique. Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population.""" Ces rapports sont une véritable mine de conseils et d’informations pour comprendre les politiques en oeuvre Je me demande si sur ce forum, les gens favorables à la privatisation des services publics vont avoir le culot de dire que ces stratégies ne sont pas et n’ont pas été employées. http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article11 http://leruisseau.iguane.org/IMG/OCDEcahierpolitique1.pdf (1992) |
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I mean 12/10/2007 01:11 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
LES IDÉES EXPRIMÉES ET LES ARGUMENTS AVANCÉS DANS CETTE PUBLICATION SONT CEUX DES AUTEURS ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CEUX DE L'OCDE OU DES GOUVERNEMENTS DE SES PAYS MEMBRES. Il en résulte DONC que PAR CONSÉQUENT c'est NÉCESSAIREMENT du pipeau. Ce n'est même pas la peine de lire la suite. CQFD ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et ceux qui envisageraient seulement d'imaginer le contraire ne sont qu'une bande de sales cons ! |
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plied 12/10/2007 02:08 |
pitié monsieur le bourreau |
Ne nous fâchons pas. Jo est déjà assez ridicule comme ça, je suis pas partisan de lui foutre la tête sous l'eau... |
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Jo 12/10/2007 08:12 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Je crois que "Plied" n'a pas saisi l'ironie du message de "I mean". Ce n'est pas l'avertissement légal en début de cahier qui a empéché l'ocde de financer l'étude et de diffuser ce cahier 13 en direction des décideurs. Les idées émises par l'économiste Morisson dans ce cahier sont tellement dans l'air du temps libéral qu'on les voit se réaliser sous nos yeux. |
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I mean 12/10/2007 09:15 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
On nous ment, tout le monde nous ment ! Même l'INSEE ! Voilà les conneries qu'ils essayent de nous faire avaler : +1,5% sur un an pour l'inflation... Les prix à la consommation ont progressé de 0,1% en France en septembre rapporte l'INSEE, après 0,4% en août. Sur 1 an, les prix progressent de 1,5% en données publiées, et de 1,6% selon les standards harmonisés. "La légère augmentation de l'indice résulte de la conjonction de plusieurs facteurs opposés. La sortie des soldes d'été provoque la hausse des prix de l'habillement et chaussures, les prix des produits frais enregistrent un accroissement saisonnier et ceux de l'énergie renchérissent. Les prix des autres services et des services de transports et communications diminuent de façon saisonnière. L'augmentation du prix du tabac, de l'alimentation hors produits frais et de ceux des loyers, eau et services d'enlèvement des ordures ménagères comme la baisse des prix des autres produits manufacturés, des services et produits de santé contribuent moins fortement à la hausse", explique l'institut. Mais nous, on n'est pas con ! On n'en croit pas un traître mot de ces conneries ! Pas vrai ? |
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.. 12/10/2007 23:11 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
le problème c'est que l'acharnement adverse, sur l'air de "tout va mal - on vous ment - on vous exploite - on vous tond " n'est guère plus crédible... |
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Henry Faÿ 20/10/2007 13:29 |
qu'avez-vous à redire? |
<<Voilà les conneries qu'ils essayent de nous faire avaler : +1,5% sur un an pour l'inflation... Les prix à la consommation ont progressé de 0,1% en France en septembre rapporte l'INSEE, après 0,4% en août. Sur 1 an, les prix progressent de 1,5% en données publiées, et de 1,6% selon les standards harmonisés. "La légère augmentation de l'indice résulte de la conjonction de plusieurs facteurs opposés. La sortie des soldes d'été provoque la hausse des prix de l'habillement et chaussures, les prix des produits frais enregistrent un accroissement saisonnier et ceux de l'énergie renchérissent. Les prix des autres services et des services de transports et communications diminuent de façon saisonnière. L'augmentation du prix du tabac, de l'alimentation hors produits frais et de ceux des loyers, eau et services d'enlèvement des ordures ménagères comme la baisse des prix des autres produits manufacturés, des services et produits de santé contribuent moins fortement à la hausse", explique l'institut. Mais nous, on n'est pas con ! On n'en croit pas un traître mot de ces conneries !>> Et pourquoi? Qu'avez-vous à redire? ![]() |
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I Mean 23/10/2007 05:56 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Avec une augmentation des prix de 1.6% et une augmentation des salaires de 0.6%, en principe on s'appauvrit peu à peu, ou, plus précisément, le pouvoir d'achat baisse. Or il n'en est rien puisqu'on s'enrichit. Donc, ce sont des conneries. Je me trompe ou je raisonne mal ? |
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Wadayamine 23/10/2007 18:05 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Vous résonnez mal la vérité est que les prix des produits de première nécessité augmentent tandis que le prix des articles de luxe baisse ce qui permet de contenir artifitiellement l'indice des prix alors que les pauvres sont de plus en plus ponxionnés ce qui ne serait pas le cas si les légumes et la viende étaient distribués par un service public à tous là serait la justice |
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I Mean 24/10/2007 03:10 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Mais demandez à Fay. Il sait, et il a toujours raison, que nous nous enrichissons tous tous les jours. D'ailleurs il n'y a qu'à regarder autour de soi, c'est une parfaite évidence. Il s'en suit donc que par conséquent, à nous les produits de luxe ! J'ai bien compris, Henry, non ? C'est ça la vérité vraie ? |
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Wadayamine 24/10/2007 06:57 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Fay n'existe pas c'est le pseudo bidon d'une équipe d'agents de propagande à la solde des multinationales vous etes le seul à ignorer cela |
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Cedric 28/10/2007 22:39 |
Pour une fois, rions un peu avec le MEDEF |
Voir au milieu de la video vers 3:00 Laurence Parisot mimant l'écrasement par les charges : http://www.dailymotion.com/video/x136o7_le-medef-entre-en-ca mpagne-44_news |
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I Mean 30/10/2007 05:06 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Mais non ! Henry Fay est un économiste très sérieux. Il nous montre tous les jours que nous ne cessons de nous enrichir. Vous ne le remarquez pas vous-même, cet enrichissement perpétuel ? Sans doute êtes-vous un des ces horribles idéologues... Vous savez, tous ces gens mal informés qui ont l'impression de s'appauvrir alors qu'en réalité ils ne cessent de s'enrichir comme le démontre de manière absolument irréfutable Henry. Vous n'avez pas honte d'avoir l'impression de vous appauvrir tandis que vous vous enrichissez ? |
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Wadayamine 30/10/2007 08:00 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Vous délirez. Si Henry Faÿ a toujours le dernier mot c'est uniquement parce que nous n'arrivons jamais à trouver des arguments meilleurs que les siens, et ça aussi c'est uniquement parce que nous sommes moins intelligents et moins bien informés que lui. Or ni l'intelligence (mesurée par l'école fachiste), ni l'information (desservie par les cercles du pouvoir) ne sont les garants de la vérité. J'insiste là-dessus : la VE-RI-TE. Faÿ nous arnaque comme le font les hommes de droites et les fachistes libéraux. Il a raison seulement dans les apparences, parce qu'il est plus fort que nous. Mais au fond il a tort, car la vérité est de notre côté. La VE-RI-TE. |
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marc 01/11/2007 16:30 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Pour les 20% de ménages les plus modestes, le poids des dépenses contraintes (loyers, abonnements, prélèvements automatiques, ...) est passé de 50 à 75% depuis 2001. (source : Le Canard Enchaîné du 31.10.2007 |
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Henry Faÿ 02/11/2007 08:57 |
flou |
Je n'ai jamais vu que le canard ait jamais été une autorité en matière économique. Qu'est-ce que ça veut dire, dépense contrainte? Abonnements, abonnements à quoi? Prélèvements automatiques, prélèvements automatiques pour quoi? On est dans le flou le plus total. ![]() |
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... 02/11/2007 16:17 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
« La notion de dépenses contraintes, qui n’est pas encore définie de façon consensuelle, concerne habituellement les dépenses pré-engagées, et notamment celles qui font l’objet d’abonnements ou de prélèvements automatiques et qui, de ce fait, ne peuvent pas être facilement renégociées : loyers et charges, gaz, électricité, primes d’assurances obligatoires, remboursements d’emprunts et impôts directs. Le poids de ces dépenses dites contraintes a sensiblement augmenté dans le budget des ménages au cours des dernières années, passant de 41 % en 2001 à près de 45 % en 2006. L’augmentation est encore plus sensible pour les ménages modestes, les dépenses pré-engagées s’élevant en 2006 à près des trois quarts du revenu courant des 20 % de ménages aux revenus les plus faibles, contre un peu plus de la moitié en 2001.» http://www.minefe.gouv.fr/presse/dossiers_de_presse/conf0710 23/indicateurs.pdf ministère de l'Économie, des finances et de l'emploi |
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Henry Faÿ 05/11/2007 15:58 |
dans les pays dits émergents... |
Je fais un cop'coll d'un petit article trouvé dans lemonde.fr *************** ![]() 17 % des Brésiliens sont sortis de l'extrême pauvreté LE MONDE | 05.11.07 | 14h13 • Mis à jour le 05.11.07 | 14h13 En 1992, près de 36 % de la population du Brésil survivait avec moins de 2 dollars par jour. Quinze ans plus tard, cette proportion a été ramenée à 19 % des 183 millions de Brésiliens. Dans un dossier d'une vingtaine de pages consacré à la croissance des inégalités dans le monde, et notamment en Asie, l'hebdomadaire américain Newsweek décerne un satisfecit au Brésil. Le pays de Lula recueille les fruits d'une politique lancée au début des années 1990 qui a permis de scolariser 97 % des enfants. S'il reste l'une des sociétés où l'écart entre riches et pauvres est le plus grand, le Brésil est aussi l'une des seules, avec le Mexique et le Chili, où cet écart se réduit. Le coefficient de Gini (où 1 correspond à l'inégalité maximale et 0 à l'égalité parfaite) y a été réduit de 5 % entre 2001 et 2006, passant de 0,59 à 0,56. |
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Eh oui 05/11/2007 22:31 |
Informons-nous, informez-vous |
Très intéressant. Je me permettrai d'ajouter le lien : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-974704@51- 974781,0.html |
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Syndicaliste 05/11/2007 22:45 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
D'où provient l'extrême pauvreté? D'où vient le redressement? : "À partir de 1964, le Brésil connaît, comme d'autres pays d'Amérique latine, une violente dictature militaire de droite. Dans les années 1970, le gouvernement brésilien a participé à l'opération Condor, vaste plan de coordination entre les dictatures militaires latino-américaines afin de lutter contre les opposants aux régimes, dans tout le continent. On dénombre, au Brésil, un grand nombre de groupes révolutionnaires militants qui, dès 1964, ont organisé la résistance contre le pouvoir militaire. La plupart d'entre eux ont pris forme dans les milieux d'étudiants. Parmi eux on peut citer le MR-8, plutôt basé à Rio de Janeiro, ou l'ALN (Action de libération nationale), basée à São Paulo. En 1985, un civil, Tancredo Neves, est élu à la présidence mais meurt avant son entrée en fonction. C'est alors José Sarney qui devient président. La démocratie s'installe dans un contexte économique et financier difficile. Le 27 octobre 2002, Luiz Inácio Lula da Silva, ancien syndicaliste, remporte l'élection présidentielle. Il est réélu le 28 octobre 2006. Il est le premier président socialiste du Brésil." |
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Téléra 06/11/2007 11:02 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Ce soir sur Arte à 20h40 : "Les nouveaux pauvres" En France, 7 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté ; en Allemagne, 11 millions. |
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question 06/11/2007 11:12 |
question |
Est-il permis de s'interroger sur le montage statistique de ce "concept" de seuil de pauvreté, ou est-ce interdit par le comité ? |
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Henry Faÿ 06/11/2007 19:14 |
il est permis |
Il est permis. Voci le cop'coll de la notice de wikipédia sur le seuil de pauvreté, qui a le mérite d'être assez claire ![]() << Les différentes mesures du seuil de pauvreté *********************************************** La notion de pauvreté monétaire étant difficile à cerner avec précision, plusieurs conventions sont utilisées pour déterminer le seuil de pauvreté. On distingue en général un seuil de pauvreté absolue, utilisé pour les pays en développement et plusieurs pays développés, et un seuil de pauvreté relative, utilisé dans quelques pays développés. Le seuil de pauvreté est utile en tant qu’outil économique avec lequel calculer combien de personnes sont concernées et qui elles sont, afin de décider en connaissance de cause les réformes socio-économiques de lutte contre la pauvreté (minima sociaux, allocation universelle,…). Seuil de pauvreté absolue ******************************** Pour déterminer le seuil de pauvreté on cherche généralement à établir combien coûtent au total toutes les ressources essentielles qu’en moyenne un adulte consomme en un an. Cette approche se fonde sur l’évaluation qui est faite de la dépense minimale pour assurer un niveau de vie tolérable. Cette méthode est à l'origine du calcul du seuil de pauvreté aux États-Unis, où le seuil de pauvreté a été depuis relevé en raison de l’inflation. Dans certains pays en développement, la plus importante partie des ressources est affectée au loyer nécessaire pour vivre dans un appartement[réf. nécessaire]. Les économistes attirent ainsi l’attention sur le marché immobilier et sur les prix de logement à cause de leur forte influence sur le seuil de pauvreté. Il existe plusieurs méthodes d'évaluation absolue de la pauvreté. Toutes ces méthodes se basent sur des conventions normatives admises à un moment donné dans le pays ou dans une communauté donnée. Une de ces méthodes est fournie par la Banque mondiale avec comme critère un seuil normatif de un dollar (de 1990) par personne et par jour ; un seuil de deux dollars est également couramment employé. Le nombre de personnes sous ce seuil dans un pays est délicat à estimer : d'une part, les pays concernés n'ont pas les moyens de tenir des statistiques nationales détaillées, d'autre part à ce niveau de revenu il faut tenir compte d'activités non marchandes, comme l'autoconsommation ou l'accès possible à des services publics. Cette méthode s'applique essentiellement dans le cadre des comparaisons internationales entre pays. Afin de pouvoir faire des comparaisons internationales, les seuils doivent être exprimés en parité de pouvoir d'achat, ce qui permet de s'affranchir des différences de pouvoir d'achat des différentes devises. Toutefois, cette méthode est sujette à caution, puisque la consommation des ménages pauvres peut être différente de celle du ménage représentatif, servant à l'établissement des taux de parité de pouvoir d'achat. Une autre approche de la pauvreté absolue est fondée sur la méthode du coût des besoins essentiels. Cette méthode consiste à estimer le niveau de revenu nécessaire à un individu pour satisfaire un besoin calorique normatif donné (2 450, 2 400, 2 200, 2 100 kcal ou tout autre niveau). Cette approche suppose la détermination de deux composantes du seuil de pauvreté : une composante monétaire et une composante non monétaire. Le seuil de pauvreté est la somme des deux seuils précédemment estimés. Dans certains pays industrialisés comme les États-Unis ou le Canada, c'est aussi un seuil absolu qui est utilisé[1] ; il correspond à un panier de biens et services essentiels, et il est mis à jour en fonction de l'évolution du coût de la vie. Seuil de pauvreté relative ************************************ Cette méthode de calcul tient compte du niveau de vie d'un pays. Le plus souvent, on utilise une fraction du revenu médian : 50 % pour la France, 60 % pour l'Union européenne (Eurostat). Le nombre de personnes sous le seuil est donc davantage une mesure de l'inégale répartition des revenus qu'une véritable mesure de la pauvreté (si le revenu de tous les habitants augmente de 20 %, le seuil augmente lui aussi de 20 %, et le taux de pauvreté reste identique). Cette mesure peut apporter un éclairage sur la pauvreté ressentie par une partie de la population, en comparaison avec les autres individus. Le seuil de pauvreté à travers le monde ************************************************ La Banque mondiale, qui étudie surtout les pays en développement, retient des seuils de pauvreté absolus identiques (1 dollar/jour, 2 dollars/jour, etc.), et tient compte dans ses mesures des parités de pouvoir d'achat. Pour l'Union européenne, Eurostat utilise un seuil relatif de 60 % du revenu médian. En France, l'INSEE calcule également, en plus du seuil à 60 %, un seuil relatif correspondant à la moitié du revenu médian. En France, en 2005, pour une personne seule, le seuil de pauvreté relatif est de 681 euros (seuil à 50 %) ou de 817 euros (seuil à 60 %). Pour un couple avec deux enfants de plus de 14 ans, le seuil est de 1 703 euros (seuil 50 %) ou de 2 043 euros (seuil 60 %). En France, 3,73 millions de personnes (6,4 % de la population) vivaient en dessous du seuil de pauvreté relatif de 50 % en 2005, et 7,13 millions de personnes (12,3 % de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de 60 %.>> |
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LRDB 08/11/2007 14:45 |
L'entourloupe statistique |
Dans le cas où c'est le seuil de pauvreté relatif (fraction du revenu médian) qui est utilisé dans la déclaration de Téléramuche, alors rappelons qu'il est, en effet, très fichtrement relatif : il suffit d'une évolution des salaires à la hausse, qui fasse monter le revenu médian (qui n'est pas le revenu moyen), pour créer automatiquement un certain nombre de pauvres qui ne l'étaient pas la veille. Ceci sans qu'il y ait modification de leur état, de leur emploi, de leur niveau de vie, de leur pouvoir d'achat, etc. C'est à dire que quand le pays s'enrichit, il y a davantage de pauvres. Une telle mesure est donc une entourloupe statistique, rien de plus. Si on veut traiter de la misère en France, chose évidemment réelle et déplorable, alors il faut partir d'indicateurs crédibles (cf le paragraphe sur le seuil de pauvreté absolu), et non pas de cette sorte de manipes. L. |
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I Mean 08/11/2007 22:48 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Comme tout le monde s'enrichit, de toute évidence, il y a de plus en plus de pauvres ! Heureusement qu'Henry, le seul indicateur crédible dont nous disposons, nous démontre le contraire : non seulement tout le monde s'enrichit, mais en plus il y a de moins en moins de pauvres ! |
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Doc Korzybski 08/11/2007 23:07 |
cours du soir |
A lire la contrib de 22h48, il semble que le sens du mot "indicateur" ne soit pas mieux assimilé que celui du mot "pauvre". Ben ça en fait du boulot pour rattraper ce retard. Pour qui consentira à user correctement de la langue française, il sera évident que quand le pays s'enrichit, il n'y a pas davantage de pauvres, parce que l'indicateur de télérame est bidon, construction idéologique au service des idéologues. Le mieux serait de commencer par ouvrir son dictionnaire au mot "pauvre". L'année prochaine vous pourriez aborder les formes composées. Et l'année suivante, doubler cet effort par l'arithmétique de base, car ça peut servir. Pour la seconde décennie du siècle vous tâcherez de comprendre ce qu'est un indicateur. Si vous avez pris du retard, rien de grave : suffira de reporter ce chapitre à l'an 2021. Courage ! Doc K. |
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I Mean 08/11/2007 23:21 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Il faudrait apprendre à lire, Doc Korzybski, alias LRDB (et quelques autres encore). Eurostat, pas Telerame... Mais j'arrête là, je n'ai pas de temps à perdre... Je reviendrai dans quelques jours, pour suivre l'évolution de vos désespérantes conneries ! |
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LRDB 09/11/2007 07:40 |
bonnes vacances ? |
Autant pour moi mon brave. Donc Eurostat. Pas Télérama. OK. Et à part ça sur l'indicateur lui-même (c'est l'essentiel tout de même) vous avez quelque chose à dire ? Commeeeeent, commeeeeeeent ? Ah bon, il vous faudra "quelques jours". Bon c'est pas grave hein, prenez votre temps. Prenez votre temps. Vous pouvez même prendre quelques années comme le conseille le Doc. Ca vaudra mieux que d'écrire encore une "déssspérante connerie", huh. Votre reine - Ni DIeu ni maitre |
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LRDB 09/11/2007 08:12 |
du mauvais usage de l'ironie |
<< Heureusement qu'Henry, le seul indicateur crédible dont nous disposons, nous démontre le contraire : non seulement tout le monde s'enrichit, mais en plus il y a de moins en moins de pauvres ! >> Cette contrib est représentative de la façon dont les persifleurs pas doués tentent de faire de l'ironie en boite. Notez le point d'exclamation qui cloture cet apophtegme fulminant (pour Ail-Mine : le point d'exclamation est cette chose composée d'un point surmonté d'un trait horizontal, non non ne me remerciez pas ce fut un plaisir). Ce point d'exclamation, à l'évidence, a pour valeur rhétorique de souligner une énormité. De quelle énormité s'agit-il ? 2 hypothèses : a) il n'y aurait pas de plus en plus de pauvres. Pour le militant moyen qui prospère sur les rumeurs noires (déclin dégringolade famine peste etc) tout énoncé qui irait à rebours de la catastrophe sauciale ne peut être qu'une énormité. b) quand le pays s'enrichit, il ne peut y avoir de moins en moins de pauvres. La stricte logique de la langue suggère pourtant que l'enrichissement serait lié au recul de la pauvreté. Ici nous voyons comment fonctionne la rcherche de la vérité chez le militant. Pour notre ami, le problème est non de liquider l'obstacle épistémologique pour s'affranchir de la vision du sens commun, mais d'abolir l'obstacle logique afin de s'autoriser la rupture d'avec le bon sens. Le vieux Gaston Bachelard s'en retourne dans son cercueil. Le problème, c'est que ces deux énormités ne reposent sur rien d'autre que sur la conviction militante. Et qu'au contraire elles font crouler de rire les économistes. Le problème ? Que dis-je, mais non : c'est une CHANCE au contraire : pour le militant moyen, contredire l'expert c'est pain béni. Pour cette raison on continuera à lire sur DDFC des énormités réelles, celles de I Mean, qui après s'être essayé un temps au second degré, puis s'être fait ratiboiser par l'imitateur Wadayamine qui s'est bien foutu de sa gueule, est désormais rentré dans le rang et a repris son personnage de militant au premier degré. Il faut dire qu'avec le militant prolétarien, il n'y a que deux degrés possibles : le premier et le 12ème, celui du gros rouge qui tache. I Mean est parti cuver quelques jours sa déconvenue statistique. Parions qu'il va revenir avant la fin du week-end avec des auréoles de vinasse sur son marcel, arf' La reine des belges - Ni dieu ni maitre |
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I Mean 13/01/2008 02:50 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
C'est vrai que les économistes hurlent de rire, ces derniers temps. Mais bon, LRDB va nous démontrer, je n'en doute pas une seconde, que eux aussi ne font que virer dans le militantisme saucial. D'ailleurs chacun sait ici qu'il est le seul à ne pas tomber dans ce travers, et à faire preuve d'un remarquable réalisme et d'un talent prophétique hors pair. Quant à Bachelard, il vaudrait mieux le laisser dormir en paix. Il mérite mieux que d'être appelé à la rescousse, si on peut dire (parce que citer son nom ne dit pas grand chose, après tout), par un imbécile verbeux. |
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dictionnaire 13/01/2008 07:53 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Sur ce forum, le mot "militant" est employé péjorativement par certains comme synonyme pour "de gauche". Le discours militant pour défendre des vraies valeurs comme la publicité est cependant admis et pratiqué par LRDB. |
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dom 13/01/2008 11:25 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
non non, un militant est un truc qui repete benoitement ce que sa centrale a torché, ne cherchant ni a reflechir ni a penser, une vague chose endoctrinée selon l'inclination de la mouvance, qui calcule ou sont ses interets de carrieres ou de finances car au final un militant s'achete avec un tee shirt voire pour les plus demeurés une poignée de main, alors qu'il soit de gauche ou de droite le militant n'est que l'accessoire du pouvoir ou contre pouvoir servant au mieux a coller les affiches et a apporter une cotisation, le tout dans l'esperance de trouver un emploi dans les diverse fonctions de la République |
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guydufau 13/01/2008 15:20 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
La contrib du 13/01/2008/11/25 est un bel exemple de cathéchisme débité involontairement. A une époque, il y a plus de 18 mois, le cathéchisme de Dom était la défense des super marchés. |
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I mean 14/01/2008 01:48 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Alors, LRDB ? On se dégonfle ? |
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lrdb 14/01/2008 02:14 |
le niveau monte |
oui houlla je me dégonfle vachement mais fais gaffe de pas trop te pisser dessus dans ton bac à sable c'est bien le seul niveau que tu fais monter |
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I mean 14/01/2008 19:11 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
C'est tout ? Des injures ? Où sont-elles donc, ces belles pages qu'on attend chaque fois (pas longtemps, il faut bien le dire) avec tant d'impatience ? |
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dom 14/01/2008 21:09 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
salut Guy, je ne fait pas dans le cathechisme, j'écris ce que je pense, tout simplement, rien de plus cela ne te plai pas,t ce n'est pas un probleme ce n'est même pas fait pour au sens ou il faut bien que tu acceptes la contradiction, car sinon a quoi bon discuter Guy ? |
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LRDB 15/01/2008 01:19 |
Des épluchures pour les cochons |
Allons bon. Le lecteur "I Mean" agite les petits points mentaux de sa tête d'épingle. Envoyez-lui quelque moquerie : il n'y lira que de l'injure. Une telle aptitude à la confusion ne donne pas envie de lui répondre très sérieusement... Mais je vais encore faire quelque chose pour toi (car si tu veux gagner un Larousse des débutants, il faut le mériter) : - goto moteur de recherche de DDCF - enter "lrdb" - lire totalité des pages signalées - résumer pour prouver qu'on a compris Ces 4 opérations sont à ta portée. Quant à moi,la communauté me remerciera pour le silence résultant de ta studieuse application. Ta reine |
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I mean 15/01/2008 05:59 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Quant à moi,la communauté me remerciera pour le silence résultant de ta studieuse application. Je n'en doute pas une seconde ! |
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I mean 15/01/2008 06:05 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Et pour ne rien te cacher, c'était même le résultat escompté. Je suis le premier surpris que ça marche aussi facilement. |
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guydufau 15/01/2008 11:33 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
dom : quand j'évoque un "cathéchisme involontairement débité", je veux dire que tu es un militant qui s'ignore. Tu milites en faveur de "chacun pour soi et le marché reconnaîtra les siens". Est ce que je me trompe? Chapeau ! I mean. |
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plied 15/01/2008 22:47 |
j'en pleure |
obtenir les félicitations de Guy, ca vaut tous les brevets ... ![]() |
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dom 16/01/2008 19:10 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
ben, tu sais ça, c'est la vraie vie, tout les matins tu es obligé d'aller bosser et d'etre en plus productif pour ton boss, si ce n'est pas le cas tu es viré, je ne vois pas ou est le probleme, de la je degeueule les syndicats qui le jour ou je serait viré ne feront rien, sinon encaisser de cotisations, je ne milite pour rien, je n'ai pas le choix et c'est comme ça, et en plus je m'en fout, mais je refuse de perdre du temps avec ce genre de débilité militante qui ne nourissent que ceux qui sont élu. en ce sens Guy il y a lontemps que nous sommes les otages du systeme que tu defends, et donc merci pour le felicitations la devise est assez bonne "chacun pour soi et le marché reconnaîtra les siens" elle reflete la réalité, réalité que nous ne changerons pas et qui avec les nouveaux systemes de management vont aller de pire en pire, bonne devise je maintiens. |
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guydufau 16/01/2008 20:43 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
dom, tu déprimes. Pour lutter contre cette dépression, je te conseille, si tu le peut, de regarder le 16 janvier, aujourd'hui donc, Canal+ qui diffuse "Les nouveaux contestataires". |
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dom 16/01/2008 22:47 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
je ne deprime pas, je paie la facture de 68 et ta retraite car je sais que tu vas tout bouffer et tu ne nous laissera rien |
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Un libéral 17/01/2008 04:51 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
<<<je refuse de perdre du temps avec ce genre de débilité militante qui ne nourissent que ceux qui sont élu>>> Tu as a raison : il vaut mieux travailler plus pour gagner plus. Mets quand même un peu de côté pour la retraite. Parce que les heures sup, ça cotise pas. Heureusement, d'ailleurs, parce que ça mettrait les entreprises à la paille. |
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OH ! 18/01/2008 01:11 |
un peu de stats |
Salut, un message : LRDB 08/11/2007 14:45 <<Dans le cas où c'est le seuil de pauvreté relatif (fraction du revenu médian) qui est utilisé dans la déclaration de Téléramuche, alors rappelons qu'il est, en effet, très fichtrement relatif : il suffit d'une évolution des salaires à la hausse, qui fasse monter le revenu médian (qui n'est pas le revenu moyen), pour créer automatiquement un certain nombre de pauvres qui ne l'étaient pas la veille. Ceci sans qu'il y ait modification de leur état, de leur emploi, de leur niveau de vie, de leur pouvoir d'achat, etc. C'est à dire que quand le pays s'enrichit, il y a davantage de pauvres. Une telle mesure est donc une entourloupe statistique, rien de plus. Si on veut traiter de la misère en France, chose évidemment réelle et déplorable, alors il faut partir d'indicateurs crédibles (cf le paragraphe sur le seuil de pauvreté absolu), et non pas de cette sorte de manipes. L.>> Mais il faut remarquer que pour déplacer le revenu médian il faut augmenter beaucoup de revenus(dans nos sociétés). Et que la pauvreté est effectivement relative. Il me semble en effet que cet indicateur n'est pas parfait. Mais il ne relève pas de la <<manipe>> et il est plus fiable que la plus part des indices, basés sur des moyennes en effet, et donc moins fiables. Contrairement à eux la médiane est un indicateur statistique "robuste" ce qui n'est pas le cas de la moyenne. On peut, dans le même genre, regarder l'indice de Gini. Il me semble qu'étudier un peu de théorie statistique ne te ferait pas de mal. ![]() À part ça dom est toujours aussi con : <<je paie la facture de 68>> Précise, si tu le peux. |
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One strike 18/01/2008 02:21 |
and you're out |
Sur d'autres forums, de tels écarts de comportement valent exclusion immédiate. Si vous tenez à injurier les gens, faites-en souffrir d'abord votre entourage. Rien n'oblige les contributeurs à vous supporter ici. |
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Esseclu 18/01/2008 13:21 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
T'as raison, G., la paupérisation c'est dégueulââââsse, comme tout le reste. ![]() |
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Esseclu 18/01/2008 16:01 |
OCI, IVème Internationale |
Est-ce que j’ai bien cherché sur ce forum ? Pierre Boussel, dit Lambert, est mort et personne n’en parle. Le maître à penser d’une génération, qu’a eu des élèves qu’étaient des grosses pointures, disparaît et tout le monde s’en fout ? Y aurait donc personne pour nous rappeler son CV, son palmarès, ses disciples ? Quelle ingratitude ! Allez, c’est bien comme tout le reste, c’est dégueulââââsse ! ![]() |
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dom 19/01/2008 11:02 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
ah, je vais pouvoir me defouler, OH! Que tu me traite de con c'est ton probleme et cela ne démontre que ta capacité assez basique d'analyste simplet. tu veux perorer et agrementer une discussion tout en evoquant des seuils et des statistique tout en ignorant le cout d'une greve pour la collectivité, mais bien sur un improductif purement theoricien n'a aucune notion de la valeur du travail puisque lui même ne produit que du vent, ce qui est ton cas, donc on peut aisement en plus te classer dans un cout global pour la nation qui produirait une valaueur négative contribuant au deficit de la pensée. Cher OH, tu n'es pas un con, tout au plus un agent répétiteur qui n'as de vision que celle te la centrale qui t'envoie ici, dis a tes chefs que je les emmerde au moins tu servira a quelque chose, pauvre petit messager. |
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Ah ! 19/01/2008 11:32 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Cela dit, "je paie la facture de 68" c'est un slogan creux. Quel est le montant de cette facture? Et quel est le montant des gains? Si l'on considère que 68 a porté une société d'hyper-consommation, de developpement des produits jetables, de croissance et d'ouverture de nouveaux marchés, on est mal barré avec les slogans simplistes du medef sur "la facture de 68" |
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dom 19/01/2008 11:56 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
d'en remettre une couche sur les moralisateurs , en fait on peut se poser la question de savoir pourquoi ces moralisateurs débiles qui ont eu le pouvoir, nous ont bloqué les salaires sous couvert du franc fort tout en amenant la pauvreté en France, avec la complicicité de la gms offrant des prix bas et en generant les délocalistions la mémoire courte, on peut encore se demander si la pauperisation vient essentiellement des années Mitterand ou de l'incompetance générale et de la courte vue des gens comme OH |
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dom 19/01/2008 12:01 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
mais encore les tartuffes qui nous montent des stat fallacieuses, et qui les interpretent comme madame Soleil et ergotent sur des decimales, ne sont la que pour cacher leurs carrence des dizaines d'unité manquante, tes fractiles tu te les met avec ta centrale dans l'enrouleur situé au dessus de la cuvette,Quant a donner de la moralisation sur la consomation, tu utilises la consomation pour communiquer a savoir le web et tout ce que tu conchies. le con de service alias dom |
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dom 19/01/2008 12:05 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
en plus faudrait savoir et comme tu n'as rien dans le calbut tu derives de la pauperisation a l'hyper consamation, en fait tu es une grosse brele qui traite de con une autre brele et ta centrale a ses limites dans la formation de ses clowns |
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Ah ! 19/01/2008 12:19 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Ne pas confondre Ah et Oh Le patronat s'est fait des couilles en or grâce aux idées véhiculées par Mai 68, du démarrage de la consommation des ados au marché des loisirs en passant par le travail des femmes ou la consommation doublée des divorcés (2 maisons, 2 voitures), etc. Alors la facture de 1968 (DeGaulle et Giscard?) c'est un slogan à 2 balles pour parler des difficultés créées par la concurrence mondialisée |
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dom 19/01/2008 13:46 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
mais punaise, je suis vraiment chez les demeurés ici, la conso c'est des emplois non fictifs, les loisirs c'est une industrie, le travail des femmes, c'est illegal ?je reve, la, deja commencer a les payer au même tarif serait une ouverture au pouvoir d'achat, c'est quoi ce discours de ouf! la facture de 68 est la suite logique des heures chomées perdant en terme de competitivité et de productivité mais je prefere rester un con apres tout cela me va bien, restez entre vous a pratiquer l'onanisme de la tva sociale qui n'amene pas d'augmentation, car au final ce sont les même tares qui emettent les même idées, si sur un condensat de mots vous ne savez faire un devellopement ce n'est pas de ma faute. et comme vous etes si fort au devellopement intellectuel je vous laisse faire le devellopement du mot condensat et sa parabole histoire de noyer le poisson dans une discussion vaine http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?28; s=4077701430;r=2;nat=;sol=0; |
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Un touriste 22/01/2008 05:39 |
inquiet |
dom, lrdb et assimilés, henry, au secours ! Vous qui avez la Vérité, dites-nous tout ! Hein qu'on s'enrichit ! Que tout ce qu'on raconte sur la paupérisation c'est que des conneries... |
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Un promeneur 22/01/2008 06:28 |
égaré |
Dites, les copains (dom, lrdb et assimilés, henry), vous les avez mises où, vos billes ? Parce que vous devez quand même en avoir, pour tant les défendre... ![]() ![]() ![]() |
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guydufau 22/01/2008 08:10 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"Dites, les copains (dom, lrdb et assimilés, henry), vous les avez mises où, vos billes ? Parce que vous devez quand même en avoir, pour tant les défendre..." Eh oui, qu'attendez-vous? Avec les bourses qui paniquent l'occasion est belle, pour vous, de nous démontrer que les riches s'appauvrissent |
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Un assimilé 22/01/2008 09:31 |
quelques considérations tres generales |
Une crise économique ne remet pas en question le développement ni l'enrichissement des sociétés, de même qu'un naufrage ou une tempête ne remettent pas en cause la navigation. Au contraire la théorie du développement tient compte des crises, y compris des crises graves, qui sont des accidents sur un trend de progrès. Les militants pâtissent de la crise comme tout un chacun, riches et moins riches. Mais la joie mauvaise des premiers ne prouve rien sinon leur incapacité à regarder le monde pour ce qu'il est, non sans cueillir les fruits du travail des autres. Contrairement à ce qu'écrit complaisamment Lionel, la richesse n'est pas le résultat du travail des ouvriers, mais de l'organisation sociale mise en oeuvre par les élites. Le progrès et les richesses sont le résultat du travail organisé. Du travail non organisé il ne sort rien. Les militants à la joie mauvaise ne comptent pas l'organisation parmi leurs valeurs. Leurs "idées" sont soeurs et filles de la ruine et de la mort. |
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guydufau 22/01/2008 11:37 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
" la richesse n'est pas le résultat du travail des ouvriers, mais de l'organisation sociale mise en oeuvre par les élites." jaspine "un assimilé" Ce qui est dit au XXI° siècle, ce disait au XVIII° siècle : la richesse n'est pas le résultat du travail des esclaves, mais... Réactionnaires de toutes les époques, tenez-vous par la barbichette ! |
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Assimilons 22/01/2008 11:45 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Si tu as vécu en esclave Guy j'en suis désolé pour toi. Si ça explique tes remembrances sans queue ni tête j'en suis désolé pour nous. |
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barrio 22/01/2008 14:08 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Le rentier anarchiste de boudoir de 9:31 ne tiendrait pas 2h dans le monde du travail actuel (et ne parlons pas d'usine chinoise). Fier de son inculture, il n'a jamais entendu parler des organisations ouvrières, d'autogestion et de coopératives |
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Slave 22/01/2008 14:16 |
***travail des esclaves*** |
Le travail des esclaves, ouais, t'as raison, c'est dégueulââââsse. |
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La reine des belges 22/01/2008 14:17 |
Paupeérisation intellectuelle du militant |
<< Le rentier anarchiste de boudoir de 9:31 ne tiendrait pas 2h dans le monde du travail actuel (et ne parlons pas d'usine chinoise). Fier de son inculture, il n'a jamais entendu parler des organisations ouvrières, d'autogestion et de coopératives >> Le problème c'est qu'il n'y a pas de théorie économique derrière une telle contrib. Il n'y a pas de connaissance : - ni de celui à qui l'on croit répondre. - ni de l'économie en général (sujet du fil) - ni des règles du dialogue Donc la connaissance Zéro. En revanche, une aigreur infinie, un infini mal de vivre, une tristesse et une saturation de l'envie. D'ailleurs tru as bien raison d'être envieux de quiconque vit en dépensant aussi peu que toi mais sans suinter le malheur et la haine triste. Je serais toi, j'essaierais le suicide au gaz, avant que ça ne devienne hors de prix... Ta reine - Ni Dieu ni maitre |
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guydufau 22/01/2008 14:20 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"remembrances" Comment tu assimiles ce mot "Assimilons" ? |
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guydufau 22/01/2008 14:49 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"Une crise économique ne remet pas en question le développement ni l'enrichissement des sociétés, de même qu'un naufrage ou une tempête ne remettent pas en cause la navigation. Au contraire la théorie du développement tient compte des crises, y compris des crises graves, qui sont des accidents sur un trend de progrès." C'est faux, aujourd'hui il y a une inquiétude généralisée, la "croissance" va-t-elle chuter? Les responsables de cette crise sont les banques toujours à la recherche de profits, les autorités monétaires ont laissé opérer, Il ne fallait pas casser cette politique au non d'un libéralisme allergique à toute réglementation. Sans oublier que des économistes évaluent l'apport de cette politique du crédit aux USA à un point sur les trois points de croissance. La course à la croissance par n'importe quel moyen engendre des catastrophes de toutes sortes. |
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Anaud Deloncle 22/01/2008 15:07 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
<< inquiétude généralisée, la "croissance" va-t-elle chuter? >> Euh, quelle inquiétude ? La croissance c'est comme le PIB c'est du calcul idiot qui mélange tout. La dé-croissance est irréaliste pour la même raison avec en plus l'idéologie de la misère. C'est loufoque. La croissance réelle qui nous sauvera du marasme militant ou polluant, sera celle de l'activité économique intense, non destructrice, non consommante, c'est-à-dire de l'activité avec une forte part d'immatériel : travail intellectuel, développement de même et le tout mis au service de l'industrie du futur : haute technicité, faible pollution. La encore, c'est le Nord de l'europe qui indique la voie à suivre : le textile y est dynamique, cinroyable non ? Evidemment c'est pas pourf aire des slips kangourous ni des jean. C'est de la haute technicité, du travail très pointu sur des niches à haute valeur ajoutée. Hey Guy, remise donc ton pessimisme : une économie saine ça peut exister si on parvient à la fabriquer. Mieux vaut participer à ça qu'aux manifes et aux grèves qui ne créent que des embouteillages, de la misère, de l'aigreur. Arnaud |
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guydufau 22/01/2008 16:44 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"Euh, quelle inquiétude ? " demande Arnaud Deloncle, mais c'est celle dont parle tous les médias. Après la crise de 29 il y a bien eu trois décennies de quasi absence de croissance, non? "une économie saine ça peut exister si on parvient à la fabriquer." Là est le problème...mais sans se poser des questions sur la société d'aujourd'hui, sur croissance, décroissance, pollution... on est qu'un mouton dans le troupeau qui bèle. |
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Louxor j'adore 22/01/2008 16:49 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
C'est une injustice très intéressante cette volonté d'interdire la grève aux salariés tout en l'autorisant aux détenteurs de capitaux (entièrement libres de délocaliser) |
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Lumpen 22/01/2008 18:47 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
***la recherche de profits*** c'est vraiment dégueulââââsse, comme tout le reste. ![]() |
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Lesmasses 22/01/2008 19:17 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
***la course à la croissance*** c'est vraiment tout aussi dégueulâââââsse. ![]() |
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Labaze 22/01/2008 19:20 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
***les autorités monètaires***, c'est comme le reste, c'est..., c'est...., ah c'est idiot, j'trouve plus l'mot. ![]() |
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Popu 22/01/2008 19:23 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
***le libéralisme allergique à toute réglementation", il a raison, quand on y pense, c'est vraiment écoeurant. ![]() |
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Arnaud Deloncle 22/01/2008 19:54 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
<< Après la crise de 29 il y a bien eu trois décennies de quasi absence de croissance, non? >> Ah bon, je ne savais pas que la cause était déjà entendue et l'histoire écrite : donc c'est 29 qui recommence bon... Eh bien allons-y : eh non, les 30 années qui suivent 1929 ne sont pas 30 années sans croissance. Il n'a pas fallu attendre 1959 pour renouer avec la croissance. Navré cher ami mais ce résumé de l'histoire n'a tout simplement aucun sens, car si jamais il en avait alors il serait intégralement faux. Cordialement Arnaud Ce |
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guydufau 22/01/2008 22:37 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Dont acte Arnaud Deloncle Pourquoi j'ai dit 3 décennies? Je voulais parler de 1929 à 1939. Les USA, durant cette période ont eu pendant 4 ans une croissance négative et en 1939 ils avaient le même PIB qu'en 1929. EN 10 ans le PIB de la France n'a augmenté que de quelques pour cent. Je te remercie pour ta cordialité,et te salue de même. |
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Arnaud Deloncle 22/01/2008 23:59 |
Alfred Sauvy et la reprise |
ok Guy, tu voulais dire 10 ans, donc, là je comprends mieux. Concernant la sortie de crise, elle s'est produit en 1939 e France, soit après moins de 10 ans (car la crise boursière du 26 mars 1929 n'est pas arrivée en France le 27 mars). La sortie de crise a eu lien en 1939 par l'action d'un économiste (socialiste) du cabinet de Paul Reynaud (droite). Cet homme s'appelait Alfred Sauvy : en déplafonnant la durée du travail il a suscité la relance économique la plus rapide jamais vue. Selon cet homme (socialiste), le Front Populaire avait aggravé la crise. La reprise fulgurante ne fut brisée que par l'entrée en guerre Cette histoire, à laquelle Henri Guaino a déjà fait explicitement allusion en plusieurs occasions, est racontée par son principal protagoniste Alfred Sauvy dans : - Histoire économique de la France entre les deux guerres (Editions Economica - 3 volumes) - L'économie du diable (Collection Pluriel-hachette) Chapitre XIV "Rappel sur une expérience maudite" pages 289-295 Cordialement Guy Arnaud Deloncle |
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guydufau 23/01/2008 22:05 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Salut Arnaud Petit aparté, Alfred Sauvy a habité dans ma rue (la rue Lepic). Il en est parti les pieds devant et j'ai changé de pénates. |
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Arnaud Deloncle 24/01/2008 00:01 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Tu dois te souvenir de sa dégaine, non ? Un peu tassé, béret, air un peu ravi, et au bout des bras deux lourds cartabes qui contribuaient à son équilibre (quand c'étaient aps des cabas avec des poireaux). Bref, diablement sympathique le bonhomme. A l'époque j'habitais tout près de chez Dalida. On a du se croiser au métro Lamarck-Caulaincourt... |
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Henry Faÿ 24/01/2008 08:24 |
la colline sacrée |
Eh oui, pour l'anecdote, il était montmartrois. Il était contre la dénatalité, contre la pub et contre l'automobile. Il tenait dans le Monde la chronique de critique des livres d'économie, c'est dire sa puissance de lecture! C'est lui qui a fondé l'INED. Je fais un cop'coll de sa biographie dans wikipédia. ![]() Biographie Petit-fils, par sa mère, du général Tisseyre (1838-1937), qui fut gouverneur militaire de Paris, Alfred Sauvy naît dans une famille de propriétaires terriens illustrée notamment par son grand-père, Alfred, conseiller général des Pyrénées-Orientales, et par un cousin de son père, Eugène, maire de Perpignan entre 1904 et 1907. Après avoir combattu pendant la Première Guerre mondiale, il entre à l'École polytechnique (X 1920S) puis à la Statistique générale de la France (SGF). Disciple de Maurice Halbwachs, il adhère aux thèses natalistes d'Adolphe Landry. Conseiller du gouvernement Reynaud en 1938, il réforme notamment la semaine de 40 heures instituée par Léon Blum qu'il qualifiera plus tard d'« acte le plus dommageable commis depuis la révocation de l’édit de Nantes », une erreur si immense « que nous n’osons pas encore la reconnaître, tant il est malséant de s’en prendre à un progrès social ». En 1943, il publie Richesse et population, où il plaide pour une politique nataliste et contre toute forme de protectionnisme corporatif ou syndical. Nommé directeur de l'INED à la création de cet organisme (1945), il en fait un établissement de recherche multidisciplinaire, le dirige jusqu'en 1962, y attire de brillants collaborateurs et reste directeur de la revue "Population" jusqu'en 1975. Soucieux aussi d'informer le grand public, il envisage un bulletin synthétique mensuel d'information de l'INED (quatre pages), Population & Sociétés, qui sera mis en place en 1968 par son successeur, Jean Bourgeois-Pichat, et qui contribuera à redresser quelques idées reçues, sur la dénatalité ou le vieillissement. Dans un article paru dans "l’Observateur" le 14 août 1952, il fut le premier à parler de tiers monde, en référence au tiers état de Sieyès : « Car enfin ce Tiers Monde ignoré, exploité, méprisé comme le Tiers-État, veut, lui aussi, être quelque chose ». Auteur de l'expression, il la désavoue à la fin de sa vie : « Que l'on permette au créateur de l'expression tiers-monde, il y a déjà près de quarante ans, de la répudier, tant elle fait oublier la diversité croissante des cas. Englober dans le même terme les pays d'Afrique noire et "les quatre dragons" ne peut mener bien loin. » Alfred Sauvy collabore activement à L'Express de Jean-Jacques Servan-Schreiber, et conseille le gouvernement de Pierre Mendès France (1954). En économie, il est reconnu pour sa théorie du déversement. Il réaffirme inlassablement ses thèses dans de nombreux ouvrages. Nommé au Collège de France en 1962, Alfred Sauvy poursuit jusqu'à un âge avancé une carrière de journaliste au Monde et à L'Expansion, jouissant d'une indéniable autorité personnelle, souvent déçue par les décisions politiques, prises selon lui à courte vue. |
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guydufau 24/01/2008 09:54 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Alfred Sauvy a-t-il un successeur ? N'hésitant pas devant une bronca à venir, je citerai parmi les possibles Albert Jacquard "A l'époque j'habitais tout près de chez Dalida" Arnaud, plus près ou moins près que moi? Moi, c'était au 90 rue Lepic |
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Yves Montand 24/01/2008 11:06 |
la rue Lepic au bon vieux temps |
![]() ![]() ![]() ![]() |
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Cello Geek 24/01/2008 14:53 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"Il réaffirme inlassablement ses thèses dans de nombreux ouvrages." c'est bien, que serait le monde sans militants comme Sauvy? |
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Arnaud Deloncle 24/01/2008 16:43 |
non non, franchement non... |
Euh s'il y a des héritiers intellectuels à Sauvy, c'est plutôt des gens comme Peyrelevade. Et les cousins du modèle nordique, oui. Du côté Attali, c'est moins clair : les rapports entre Sauvy et Attali furent ambivalents. Et du côté démographie, les doctrines natalistes de Sauvy sont quasi disqualifiées cf Hervé Le Bras. A part cet errement nataliste (mauvaise réponse à un vrai problème), Sauvy ne militait que pour une cause : l'efficacité de l'Economie au service des sociétés et des hommes. Sauvy croyait au développement et à la croissance. Son credo moral n'avait rien de larmoyant. Si les militants alter étaient imprégnés de Sauvy au lieu de Jacquard, nous aurions au pouvoir une gauche intelligente ferment de rpogrès social et économique, plutôt qu'une gauche radicale qui renforce les blocages de la société. Lire : - La tragédie du pouvoir - La machine et le chômage - L'économie du diable - Le socialisme en liberté - De la rumeur à l'histoire Arnaud |
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guydufau 24/01/2008 22:13 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"Si les militants alter étaient imprégnés de Sauvy au lieu de Jacquard, nous aurions au pouvoir une gauche intelligente ferment de progrès social et économique, plutôt qu'une gauche radicale qui renforce les blocages de la société." Hou la la! Arnaud, ça reste à démontrer, Sauvy était-il si douceâtrement social-démocrate pour penser qu'il aurait pour successeur Peyrelevade ? A lire d'Albert Jacquard : J'accuse l'économie triomphante Le souci des pauvres L'équation du nénuphar |
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OH ! 25/01/2008 22:13 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
pour One strike <<Sur d'autres forums, de tels écarts de comportement valent exclusion immédiate. Si vous tenez à injurier les gens, faites-en souffrir d'abord votre entourage. Rien n'oblige les contributeurs à vous supporter ici.>> C'est bien vrai, mais ici il semble que ce soit le mode de relation normal. Je te conseille de lire ce qui précède et ce qui suit pour t'en convaincre. C'est peut-être dommage, je ne le crois pas vraiment, mais c'est comme ça. pour dom : <<ah, je vais pouvoir me defouler,OH! Que tu me traite de con c'est ton probleme et cela ne démontre que ta capacité assez basique d'analyste simplet. tu veux perorer et agrementer une discussion tout en evoquant des seuils et des statistique tout en ignorant le cout d'une greve pour la collectivité, mais bien sur un improductif purement theoricien n'a aucune notion de la valeur du travail puisque lui même ne produit que du vent, ce qui est ton cas, donc on peut aisement en plus te classer dans un cout global pour la nation qui produirait une valaueur négative contribuant au deficit de la pensée. Cher OH, tu n'es pas un con, tout au plus un agent répétiteur qui n'as de vision que celle te la centrale qui t'envoie ici, dis a tes chefs que je les emmerde au moins tu servira a quelque chose, pauvre petit messager.>> Tu te fais beaucoup d'idées fausses sur mon compte, ce qui ne me dérange en rien. Mais si tu veux évoquer des coûts, l'économie ou autres choses semblables tu devrais t'intéresser un minimum aux statistiques. C'est ton absence d'intérêt pour ce genre de sujet qui me fait penser que tu es un idéologue débile. Pour toi, et tes semblables, la réalité n'est que votre perception. J'imagine, peut-être à tort, que tu te crois libéral. Mais tu ignores que le choix suppose la connaissance. Et que cette connaissance (économique) commence par un minimum de réflexion sur les statistiques. Au passage j'aimerais savoir qu'elles sont les richesses que tu produit, le feignant que je suis ayant manifestement moins de temps que toi à passer sur le forum. @ Un assimilé <<Une crise économique ne remet pas en question le développement ni l'enrichissement des sociétés, de même qu'un naufrage ou une tempête ne remettent pas en cause la navigation. Au contraire la théorie du développement tient compte des crises, y compris des crises graves, qui sont des accidents sur un trend de progrès. Les militants pâtissent de la crise comme tout un chacun, riches et moins riches. Mais la joie mauvaise des premiers ne prouve rien sinon leur incapacité à regarder le monde pour ce qu'il est, non sans cueillir les fruits du travail des autres.>> Il y a donc une théorie du développement. T'es tu jamais rendu compte que les accidents faisaient des victimes. Et je me permets de te signaler que les <<militants>> ne sont pas seuls à <<cueillir les fruits du travail des autres.>> @Un assimilé <<Contrairement à ce qu'écrit complaisamment Lionel, la richesse n'est pas le résultat du travail des ouvriers, mais de l'organisation sociale mise en oeuvre par les élites. Le progrès et les richesses sont le résultat du travail organisé. Du travail non organisé il ne sort rien. Les militants à la joie mauvaise ne comptent pas l'organisation parmi leurs valeurs. Leurs "idées" sont soeurs et filles de la ruine et de la mort. >> Il y a là une vérité évidente, mais il faut quand même remarquer que le travail des ouvriers demeure indispensable. Et qu'ils "méritent" d'être payés. De l'organisation sans travail il ne sort rien non plus. Et, actuellement, il me semble que la prime à de pseudos organisateurs est trop élevé. On peut voir dans les évènements boursiers récents que ceux qui prennent des risques ne sont pas ceux qui les payent. Et, à mon avis, c'est là qu'est le problème. Quand à la <<joie mauvaise>> des militants elle a un écho dans la hausse des cours après des licenciements massifs. Deux attitudes nuisibles. Mais on est humain en somme. Un peu moins d'emphase ne nuirait pas à tes propos. Ni cd ni cm. OH! En ps un conseil : intéressez vous aux statistiques. C'est pas si difficile et c'est instructif. |
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et alors 25/01/2008 22:24 |
ben tiens? |
Au fait, vous n'avez toujours pas présenté vos excuses, rapport à votre langage? |
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OH ! 25/01/2008 22:47 |
Re : ben tiens? |
bonne nuit <<Au fait, vous n'avez toujours pas présenté vos excuses, rapport à votre langage?>> Si ce message s'adresse à moi, sachez que je ne vois aucune excuse à présenter. Sauf peut-être pour les fautes de français qui émaillent mes messages. Mais dans ce cas je ne suis pas seul. |
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Le petit OH! est att 25/01/2008 22:51 |
endu a l'Accueil Militants pour retirer sa carte |
Elles ne sont rien en comparaison de vos fautes de gout : militantisme concon, agressions, style sybillin qui tente de se faire passer pour de la réflexion, manicéhisme neuneu D'ailleurs comme on a ouvert un accueil esspéciall pour les gens comme vous, il est prévu de vous y confier l'atelier "fautes de gout". |
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et alors 25/01/2008 23:06 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Inujurier quelqu'un (con), ça nécessite des excuses. Vous étiez parti sans le faire, alors vous pouvez vous y mettre maintenant. Alors? |
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OH ! 26/01/2008 00:03 |
la bonne cause |
@Le petit OH! est att <<Elles ne sont rien en comparaison de vos fautes de gout : militantisme concon, agressions, style sybillin qui tente de se faire passer pour de la réflexion, manicéhisme neuneu D'ailleurs comme on a ouvert un accueil esspéciall pour les gens comme vous, il est prévu de vous y confier l'atelier "fautes de gout". >> Merci bon milli-maitre. Vous êtes trop bon. Je vous baise les pieds. Je m'excuse platement d'avoir pu déplaire à votre glorieuse majesté, c'est effectivement une faute de goût impardonnable. Vous savez tout, pouvez tout, et rien de ce qui est humain ne vous est étranger. Et je conçois bien que la seule existence d'une merde dans mon genre vous soit une insulte. Faire passer pour de la réflexion autre chose que vôtre glorieuse opinion est en effet le signe d'un dérèglement mental dont je ne sais comment m'excuser. Je devrais sans doute me suicider, mais je suis trop lâche. En m'excusant d'exister encore, je vous recommande vivement l'usage d'un dictionnaire. @ et alors : Injurier quelqu'un ne nécessite pas forcément des excuses. Et je n'ai pas remarqué que tu en demandais à ceux qui m'insultent. D'ailleurs je ne leur en demande pas non plus. |
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LRDB 26/01/2008 00:30 |
radula |
Détrompez vous mon brave : étant un fort humble individu, j'ai besoin de l'existence de maxi-brèles pour me sentir un peu moins minable. Vous remplissez admirablement cette fonction et là est votre seule utilité sauciale. En des temps déjà bien éloignés, j'avais cru qu'on pouvait discuter avec vous. Làs, comme d'autres avant vous (casse-croute, 1+1, Lionel) vous avez montré que votre art du dialogue est plutôt un art de la pirouette creuse et du jugement hâtif. Que vous soyez un con n'est pas une insulte mais un diagnostic. Votre morgue un peu niaise sur les stats ou sur le vocabulaire ne masque pas la vacuité de vos petites saillies. Et votre persiflage assez médiocre me fait l'effet, pas même d'un bourdonnement de moustique, tout au plus d'un râclement radulesque de limace potagère aventurée dans la laitue de la conversation. Une brave créature, débonnaire et inoffensive. Vous ne parviendrez jamais à gâter l'ensemble des salades du jardin DDFC. En fait vous n'existez pas assez pour être incommodant. |
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dom 26/01/2008 00:38 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
arrete de délirer avec tes stats, je te l'ai deja dit tes fractiles et tes décimales ne cachent que les unités d'incompetance que tu produis, ergoter sur de details ne rendent pas l'entreprise plus performante, en pensant que c'est sur le nombre de stylo qu'on va gagner des points de performance a la vente. tu es vraiment a coté de la plaque et quand tu auras usé autant de paires de pompes de sécurité que moi, on pourra causer d'économie et de liberalisme, dans l'immediat je ne parle qu'avec un avatar qui n'a de forme que le web veut bien lui donner, a savoir un amalgmé de mot plus ou moins insensés qui tendent vers des mirages qui n'ont que fonction a distraire. sur ce le con te salue bien bas majeur relevé. |
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OH ! 26/01/2008 00:57 |
@LRDB |
<<Une brave créature, débonnaire et inoffensive.>> Merci, je n'en demande pas plus. |
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OH ! 26/01/2008 01:08 |
@dom |
Ta réaction m'attriste, même si elle ne m'étonne pas vraiment. Je ne sais pas quel poste tu occupe dans ton entreprise, mais j'espère (pour elle) que tu n'as pas trop de responsabilités. Parce que sans un minimum de calcul, et de statistiques, une entreprise, même pas très grande a du mal à survivre. Je suppose donc que ta position ici est strictement idéologique. Mais je ne m'attendais pas à trouver un éloge de l'ignorance sur ce forum. |
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allons mon gros 26/01/2008 01:33 |
ne serait-il pas temps de prendre ta camomille |
Un éloge de l'ignorance : comme c'est beau et bien dit. Sauf que Dom défend une connaissance directe des choses. Tandis que toi tu ne défends que la simili-connaissance pervertie par le sophisme et détouréne par l'idéologie. Ne t'étonne donc pas que Dom soit un des intervenants du Forum apprécié de tous y compris de ceux qui ont des opinions politiques différentes des siennes. Profites-en pour méditer sur ce qu'il y a de contre-productif dans le baratin militant. Tu as bien du chemin à faire avant de lister tout ce qui déconne dans ce comportement des donneurs de lecçons qui ont tenté l'OPA sur ce forum et n'ont reçu que vigoureux coups de pied au cul... |
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Et Hop ! 26/01/2008 01:42 |
transgénisme et OGMisation, on continue? |
remarquez, quand une limace se prend des coups de pieds au cul on n'est pas loin des prodiges transgéniques http://www.youtube.com/watch?v=OTbC8MTM7xc http://www.youtube.com/watch?v=3RJ5Mo7BByk&feature=relat ed |
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guydufau 26/01/2008 11:03 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Pour retrouver le sujet de ce fil : http://www.etrecitoyen.fr/rmj.html Tout est fait pour la satisfaction des actionnaires dans cette construction européenne. |
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OH ! 27/01/2008 21:46 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
<<Sauf que Dom défend une connaissance directe des choses.>> Je ne le lis pas dans ses messages. Qui sont marqués par une idéologie bétassonne, exempte de réflexion ou de connaissances précises. Mais c'est sans doute ce qu'<<allons mon gros>> appelle une connaissance directe. Un exemple : <<la facture de 68 est la suite logique des heures chomées perdant en terme de competitivité et de productivité mais je prefere rester un con apres tout cela me va bien, restez entre vous a pratiquer l'onanisme de la tva sociale qui n'amene pas d'augmentation, car au final ce sont les même tares qui emettent les même idées, si sur un condensat de mots vous ne savez faire un devellopement ce n'est pas de ma faute. et comme vous etes si fort au devellopement intellectuel je vous laisse faire le devellopement du mot condensat et sa parabole histoire de noyer le poisson dans une discussion vaine>> On peut voir ici l'expression directe et sensible de la réalité, sans la moindre trace de militantisme. Mais il faut de meilleurs yeux que les miens. Là j'ai vraiment besoin d'une explication de texte, en particulier pour la dernière phrase. Mais je constate que poser ce genre de question est pour vous une preuve de militantisme moraliste. Malheureusement, contrairement à ce que vous semblez penser, je ne milite pour rien d'autre qu'un accroissement de la connaissance. Et j'attends avec intérêt la preuve du contraire. Ps : si l'un des intervenants : <<et alors>>, <<allons mon gros>>, <<Et Hop !>>, voir même <<Dom>> est capable de m'expliquer la citation ci-dessus en français, et en moins d'une page, je retire humblement toutes mes insultes. Surtout si on me démontre en prime que dom n'est pas un militant. ni cd ni cm OH ! |
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LRDB 27/01/2008 23:01 |
Réponse exceptionnelle |
Précaution d'usage : " Quoique vous ayez été blacklisté par mézigue depuis déjà pas mal de temps, je vous réponds exceptionnellement. Je ne prolongerai pas la discussion avec vous afin de ne pas contribuer à l'atmosphère délétère que vous installez sur le forum." Dom n'est pas un militant parce que rien de ce qu'il n'écrit ne provient d'une centrale. Même chose pour Paul Kobish. On est d'accord ou non avec l'un ou avec l'autre, mais il est évident que ces gens pensent par eux-mêmes. Pour le reste, désaccord ou non, vérités ou faussetés, c'est un autre débat, c'est même le seul qui compte,au contraire de vos conneries. Je ferme cette parenthèse qui porte non sur les idées mais sur la question de la militance. Concernant la vôtre, de militance, ou plutôt celle que vous revendiquez à 21h46, il s'agit bien sûr d'une imposture. Militer pour la connaissance ne consiste pas à investir un forum au moyen de réponses sibyllines sous prétexte de concision. Vos contribs ne disent rien, envoient l'interlocuteur sur de fausses pistes. Des polémiques comme celle que vous résumez vous-même dans la contrib ci-dessous référencée, il ne sort rien http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 7055&debut=0&page=1 Il s'agit d'un jeu mi-agressif mi-labyrinthesque où vous tentez de jouer le démiurge, aux dépens de l'énergie et du temps de ceux que vous choisissez pour adversaires. Mais de ce jeu ne sort nulle clarté. Vous ne militez pas pour la connaissance. Si vous le croyez, vous vous illusionnez. Je pense plutôt que vous prenez intérêt sinon plaisir à cultiver une ambiance délétère, où l'obsession idéologique (votre lutte contre le mal) tient un rôle obscur mais probablement non nul. Pour cet esnemble de raisons vous êtes sur ma BlackList depuis pas mal de temps et vous y restez malgré ce post adressé a vous, exceptionnellement. Aucune cordialité pour vous, alors que j'en aurai toujours en réserve pour Lionel, Guy Duf, Paul Kob, Marceldudu, Thomas, Josué et nombre de mes contradicteurs quand ils accepteraient d'en recevoir. LRDB |
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LRDB 27/01/2008 23:05 |
correczione |
"Dom n'est pas un militant parce que rien de ce qu'il écrit ne provient d'une centrale. Idem pour Paul Kob etc etc" |
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OH ! 27/01/2008 23:31 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
LRDB 26/01/2008 00:30 <<Détrompez vous mon brave : étant un fort humble individu, j'ai besoin de l'existence de maxi-brèles pour me sentir un peu moins minable. Vous remplissez admirablement cette fonction et là est votre seule utilité sauciale.>> A rapprocher du post précédent. <<Dom n'est pas un militant parce que rien de ce qu'il écrit ne provient d'une centrale.>> Je crois que les commentaires sont inutiles. Mais je reviendrais de temps en temps montrer vos pires absurdités. A plus tard OH ! Et un ps : je n'ai pas vu une explication ou une justification pour les posts de dom. Sans doute parce qu'il milite dans le camp du bien... |
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guydufau 28/01/2008 13:57 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Libéralisme et paupérisation, ça continue, sans remonter trop loin : 1987, puis 1990, puis 1994, puis 1997... et d'autres encore pour déboucher sur 2008 http://www.info-impartiale.net/spip.php?article518 |
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Arnaud Deloncle 28/01/2008 14:04 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Très intéressant Guy ce site, mais pourquoi se dire ainsi "impartial et pluraliste" ? Les analyses sont intéressantes, mais unilatérales. Le site n'y gagne pas en crédibilité. C'est dommage car les analyses sont excellentes. |
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Gérard Passet 28/01/2008 14:19 |
L'humour d'Alfred Sauvy |
Je vois que plus haut on parle d'Alfred Sauvy. Cet homme était bourré d'humour. Sait-on que par exemple il avait relié la sonnette de sa maison à la chasse d'eau, ce qui fait que quand on tirait la sonnette on tirait la chasse. toute sa vie il s'est payé la tête des bourgeois. Ca fait plaisir d'entendre parler de lui merci Guy, merci Henry, merci Arnaud. |
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Gérard Passet 28/01/2008 14:42 |
erreur dans la cambuse |
Excusez-moi j'avais confondu avec Alfred Jarry |
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Robert Passet 28/01/2008 14:53 |
zut encore une erreur |
Excusez-moi je me suis trompé de pseudo en fait pour plaisanter je voulais prendre celui de l'économiste Robert Passet |
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René Gé 28/01/2008 14:56 |
ah zut ça continu boljémoï |
Ah excusez moi je me trompe encore c'est pas Robert Passet c'est René décidément je n'ai pas de chansse. Mais l'erreur s'explique : mon vrai nom est René Gérard, comme l'auteur du "Bouc émissaire", des "Choses cachées", et récemment de "Klaus Vitz" |
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Klaus Vitz 28/01/2008 14:57 |
(tout le monde danse...) |
Huh on lui demande pas s'il a lu Howard Zinn celui-la... |
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dom 28/01/2008 19:44 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
salut Oh! le camp du bien, je ne sais même pas ce que c'est, et si je m'exprime ici avec de mediocres ecrits, c'est simplement parceque toutes les personnes de ce forum m'on permis de passer un BTS a 40 balais, passons les details, je suis ici pour la liberté d'expression sans contrainte, c'est la seule chose pour la quelle tu me trouvera une vague militance. Visiblement tu cherches a me faire parler, je ne vois pas pourquoi, car je ne suis pas une lumiere et c'est toi qui semble attirer l'attention sur moi, sur ce je vais te répondre quand même. Les choses sont simples, OH,le condensat, c'est que la vérité s'exprime avec peu de mot. mais encore, et je ne suis pas religieux "heureux les simples en esprit ...." tout en gardant a l'esprit que veritas odium parit, OBSEQUIUM AMICOS. obsequium amicos serait le militant, mais la vérité n'est qu'un fait tres simple, OBSEQUIUM AMICOS est la société générale( ça c'est la pichnette). ![]() juste une chose, c'est quoi le camp du bien |
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guydufau 28/01/2008 22:34 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"Très intéressant Guy ce site, mais pourquoi se dire ainsi "impartial et pluraliste" ? Les analyses sont intéressantes, mais unilatérales. Le site n'y gagne pas en crédibilité. C'est dommage car les analyses sont excellentes." Bonsoir Arnaud, pourquoi "impartial et pluraliste"? C'est par opposition à "partial" et "pensée unique" qui caractérise l'information dont nous abreuve les médias en général. Et Jacques Cotta, de ce site, en sait quelque chose travaillant à FR2. |
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Arlette 29/01/2008 10:02 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Comme les tradeurs-tradeuses sont aussi des travailleurs-travailleuses, j'espère que le camarade de la Société Générale qui vient d'être injustement licencié va aller au prud'homme. Moi, je faisais comme lui quand j'étais au Lyonnais, la seule différence c'est que la conjoncture était meilleure. ![]() ![]() |
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OH ! 30/01/2008 22:34 |
à dom |
Bonsoir. Finalement nous ne sommes pas si différents. Au vu de ton dernier message je te présente toutes mes excuses, si tu veux bien les accepter. Mais je doit bien dire que tes affirmations trop brutales m'ont considérablement énervé. Je ne dois rien à ce forum, ce qui fait une différence considérable entre nous. En ce qui concerne le camp du bien, il me semble évident que sur ce forum, c'est celui de LRDB. LRDB sait tout, et distingue infailliblement le bien (non militant) du mal (militant). A ce propos on peut relire la genèse. Je t'ai pris pour un de ses avatars. Je m'en excuse encore si c'est faux. Si je peux encore formuler une dernière critique : les slogans répétés par TF1 ne sont pas la réalité. Dans un autre contexte on aurait pu discuter. Ici c'est impossible, pas seulement par ma faute. Ps : Tu devrais te méfier de ces gens qui te flatte et te défende quand tu es nul. Ils te tomberont dessus au moindre retournement de conjoncture. Et on pourra alors voir un fil sur la bêtise de dom. Tu pourras alors voir ce que sont LRDB et ses sicaires. Presque amicalement OH ! |
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dom 30/01/2008 22:57 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
salut oh, c'est a la demande de guy que j'utilise souvent ce pseu pour qu'il me reconnaisse les autres sont habitués a mon style assez cisaillant, j'en conviens, tes excuses je ne les accepte pas et pour cause, je ne pense pas te les avoir demandées, mais elles sont néamoins les bienvenues, je refuse cette attitude de repentance a mon egard au sens ou il me semble m'etre defendu en te renvoyant la pareille, visiblement, tu n'es pas Lionel, qui lui me connait et si tu étais un peu plus assidu tu verrais que je les laisse joyeusement s'etriper entre eux, l'un cherche l'autre et vice versa, c'est une vieille histoire. J'ai été tres content du retour de Guy sur le forum et pourtant nous tres souvent en désacord, cela ne nous empeche pas de papoter sur un autre fil, je refuse d'ostraciser quiquonque ici, car la liberté d'expression y est totale dans la limite de la loi, fait presque unique sur le web. Tu te trompes encore ce lieu est tout a fait approprié pour discuter dans un anonymat garanti par notre hebergeur. j'ai cité Louise pour sa perseverance dans un autre fil elle construit son argumentaire dans un fils pecifique que je lis sans intervenir, pour ne pas saboter son boulot même si je n'y comprend pas grand chose, je me vois mal aller compisser sur ce qu'elle fait pour le plaisir de détruire, je ne partage pas ses opinions, mais je ne saboterai pas son fil. Qu'est ce qui t'empeche de faire comme elle ? ah, une chose encore, personne ici ne regarde TF1, parce que cela n'a aucun interet, et c'est la que ton angle de vision est faussée, car on va te retorquer du Bové en contre image, maintenant si tu fait une contribe avec une pertinence et un argumentaire soide ou un fait démontré tu sera surpri du résultat. cordialement dom |
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azerty 23/02/2008 02:20 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
"maintenant si tu fait une contribe avec une pertinence et un argumentaire soide ou un fait démontré tu sera surpri du résultat." A condition toutefois qu'il plaise à LRDB et ses innombrables avatars... |
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Philippe 04/03/2008 18:16 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Henry Faÿ nous fait un calcul rapido le 21/08/2007 à 14 :23 sur ce fil, http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 6245&debut=50&page=2 et le commente comme suit: "Je vous assure qu'une baisse du pouvoir d'achat serait quelque chose de cataclysmique, qu'on en aurait entendu parler et qu'il y aurait eu pas mal d'émeutes, plus qu'on en a eu." Il ne me semble pas qu'il y ait eu des émeutes dernièrement en Espagne,et pourtant: http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1782 "L’enquête en question montre en effet que la moyenne des revenus des foyers espagnols a baissé, entre 2002 et 2005, passant, en termes constants, de 25 000 à 23 100 euros, mais avec une baisse plus marquée sur le segment des 20 % de foyers aux revenus les plus bas (passés de 8700 à 6900 euros)." On peut peut-être se hasarder à prononcer le mot fatidique de paupérisation concernant la frange la plus défavorisée de la population espagnole,( oui oui je dis bien p-a-u-p-é-r-i-s-a-t-i-on). |
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Henry Faÿ 05/03/2008 08:16 |
quelque chose qui cloche |
Je précise que je n'ai pas évoqué le cas de l'Espagne, seulement celui de la France au cours des dernières décennies. Ce qu'affirme l'article de contreinfo qui ne semble pas être une référence en matière d'information économique n'est absolument pas crédible, pourquoi un tel appauvrissement des classes les plus pauvres dans un contexte de croissance économique, on ne comprend pas, ça ne paraît pas possible. ![]() |
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Nazdeb 05/03/2008 09:52 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
(Henry) "on ne comprend pas, ça ne paraît pas possible" Tu devrais mieux formuler : c'est toi qui ne comprend pas et pour qui ça ne paraît pas possible. Le site Contreinfo n'est pas auteur de l'article, il ne fait que relayer un article paru dans un journal espagnol. Et ta simple incompréhension de la réalité ne peut servir d'argument. (Henry) "Je vous assure qu'une baisse du pouvoir d'achat serait quelque chose de cataclysmique, qu'on en aurait entendu parler et qu'il y aurait eu pas mal d'émeutes, plus qu'on en a eu." Selon Henry, pour prouver une baisse de PA il faut donc forcément des émeutes. Pas d'émeute ? Ah ben alors c'est qu'il n'y a pas de baisse de pouvoir d'achat. Je propose Henry pour le prix Nobel de sociologie de comptoir... 81 % de français interrogés dans une enquête disent avoir vu baisser leur PA en un an (Le Monde), mais ils ne font pas d'émeute. Moi, je ne fais pas d'émeute par exemple. ![]() |
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Nazdeb 05/03/2008 10:56 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Addendum. Le ministère de l'économie a confirmé la hausse des prix en un an : 11 à 18 %, jusqu'à 40 pour certains produits comme les yaourts (Reuters 3 mars 2008). Pour l'INC, c'est davantage... Les salaires n'ont pas augmenté autant. ![]() |
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Henry Faÿ 05/03/2008 17:00 |
comment est-ce possible? |
J'admets que mes doutes, que mes impressions ne seront pas des arguments décisifs mais je ne persiste à ne pas croire à la possibilité d'une baisse importante du pouvoir d'achat dans un contexte de croissance vigoureuse, ce qui est le cas de l'Espagne, c'est contradictoire, on pourrait éventuellement le voir dans un pays très peu développé, ce qui n'est pas le cas de l'Espagne. Et je pose la question: croissance forte, baisse du pouvoir d'achat, si vous prétendez que telle est la situation, expliquez-nous comment c'est possible. Faut-il le répéter, le sentiment de baisse de pouvoir d'achat n'est pas équivalent à la baisse de pouvoir d'achat. Faut-il le répéter, on ne peut pas raisonner sur un produit. Avant qu'on parle un peu sérieusement de l'Espagne, pays sur lequelle je n'ai pas de lumières particulières, il faudrait quand même que cette soit disant baisse du pouvoir d'achat soit attestée. ![]() |
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Nazdeb 05/03/2008 21:26 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Ce n'est pas un simple sentiment, c'est un fait constaté par des chiffres : bouffer coûte de plus en plus cher, se chauffer coûte de plus en cher, se déplacer coûte de plus en plus cher. Il est normal que les prix augmentent quand les actionnaires veulent plus de bénéfices : c'est pour eux, uniquement pour eux, qu'on augmente les tarifs du gaz par exemple. ![]() |
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Henry Faÿ 06/03/2008 09:18 |
un peu moins de simplisme en matière économiqu |
<<Il est normal que les prix augmentent quand les actionnaires veulent plus de bénéfices : c'est pour eux, uniquement pour eux, qu'on augmente les tarifs du gaz par exemple.>> C'est une vision extraordinairement simpliste des choses, en plus très fausse qui néglige tous les autres facteurs. Enlevez la rémunération du capital et vous obtiendrez... quelque chose de pas très brillant. Pour ce qui est du gaz voici ce que j'avais écrit en décembre dernier: <<<<<15:30 la hausse du prix du gaz est-elle scandaleuse? <<19 décembre 2007 Pourquoi la hausse du gaz est scandaleuse Passée presque inaperçue hier, la confirmation de la prochaine augmentation du gaz est tombée de la bouche de la ministre de l'Economie. Sans susciter beaucoup de commentaires. Il faut pourtant rappeler que le PDG de GDF avait promis la stabilité des tarifs jusqu'en 2010, que son entreprise bat chaque année son niveau record de bénéfices, mais que ses actionnaires exigent des dividendes toujours plus élevés. Au moment où le gouvernement prétend se démener pour lutter contre la baisse du pouvoir d'achat, il donne son aval à une nouvelle ponction sur les revenus, sur un poste budgétaire vital. Les ménages modestes qui, déjà, ne s'en sortent plus, seront les premières victimes. Mais les actionnaires du futur GDF-Suez feront bombance. Deux simples mots : service public. L'idée que certains biens ou prestations ne sont pas des marchandises comme les autres, qu'ils sont indispensables à une existence décente et que le rôle de l'Etat, dans un pays riche, est de s'assurer que ses ressortissants n'en soient pas privés : que chacun dispose d'un minimum, puisse par exemple se nourrir, se soigner s'il est malade, avoir un toit au-dessus de la tête, la possibilité de se chauffer... Une élémentaire solidarité nationale commande que ce type de besoins de base ne soit pas exploité pour que des actionnaires privés touchent de juteux dividendes. Quand de plus en plus de Français tirent chaque mois le diable par la queue, n'y arrivent plus, décrochent peu à peu, plongent dans la spirale de l'endettement, ne peuvent pas se loger décemment, le pouvoir est impuissant à cacher que les inégalités se creusent et que, hormis la minorité qu'il chouchoute - qu'il a fallu protéger d'un bouclier fiscal -, la plupart de nos concitoyens vit de plus en plus difficilement. La pathétique réponse sarkoziste réside dans l'exhortation à toujours plus de labeur. Il faut travailler plus, sacrifier repos et vie personnelle, partir plus tôt, rentrer plus tard, abandonner le dimanche chômé qui permet de passer un peu de temps en famille, d'accompagner les petits faire du sport, bientôt renoncer aux vacances... Et l'on nous somme d'endurer cette existence pendant toujours plus longtemps, avant d'avoir droit à une retraite (de misère) : voilà le progrès social vu par le Président ! Sans compter que le "travailler plus pour gagner plus" et les mesures en passe d'être votées à l'Assemblée nationale, censées doper le pouvoir d'achat - se souvient-on que son amélioration figurait déjà dans l'objectif de la loi Lagarde de juillet et son paquet fiscal ? -, ne concernent bien évidemment qu'une minorité de Français. Les salariés à qui les employeurs accorderont des heures supplémentaires, consentiront à verser des primes défiscalisées, accepteront de racheter les RTT. Nombre de ceux-là, étranglés financièrement, n'auront d'autre choix que se résigner à l'allongement du temps de travail, si bien que mettre en avant le volontariat, dans ce contexte économique de bas salaires et de chute du pouvoir d'achat, est une nouvelle imposture. Et tous les autres ? Ceux à qui on ne propose pas plus de 20 heures par semaine, les temps partiels subis, les précaires, les chômeurs, les retraités, comment vont-ils faire pour travailler plus ? Eux sont juste condamnés à se serrer toujours davantage la ceinture. Et ils paieront des franchises médicales s'ils sont coupables d'être malades ! Et les anciens les plus modestes devront s'acquitter de la redevance audiovisuelle - qu'ils s'estiment heureux qu'on leur fasse royalement cadeau, juste pour cette année, de 50% de son montant ! Ce sont toujours sur les mêmes que pèse encore l'augmentation galopante des denrées alimentaires. C'est dans ce contexte général que la ministre de l'Economie annonce qu'elle va autoriser GDF à augmenter les tarifs du gaz. Flash back. Nous sommes en mars 2006 et Gaz de France annonce un bénéfice record de 1,743 milliards d'euros, en hausse de 29%. Son PDG, Jean-François Cirelli, observe qu'il s'agit "du bénéfice le plus élevé de son histoire". "Nos perspectives de croissance sont favorables" ajoute-t-il. Et le groupe de claironner qu'il vise pour 2006 un bénéfice net supérieur à 2 milliards d'euros et qu'il va verser à ses actionnaires un dividende en hausse de 48% pour 2005, qui "progresse au-delà" de l'objectif fixé par le groupe lors de l'ouverture du capital, se félicite Cirelli. Formidable donc ? Eh bien non, ce n'est pas assez : il réclame à cor et à cris une augmentation des tarifs du gaz. La précédente remonte à novembre, de 3,8%. Après celle de juillet, de 4%. Avec la régularité d'un métronome, le prix grimpe tous les 5 ou 6 mois : Thierry Breton, alors ministre UMP de l'Economie, accorde une nouvelle augmentation de 5,8%, qui entre en vigueur le 1er mai dernier. On apprend au même moment qu'il donne également son accord à l'augmentation du... salaire du PDG, de 1,8% - Cirelli émarge désormais à 309 981 euros bruts annuels -, assortie pour la première fois d'un bonus sur résultats (plafonné à 40% du fixe). «70% de cette prime sont versés sur des critères purement financiers. En gros, si l'objectif de 2 milliards de résultat net fixé pour 2006 est dépassé, Cirelli touche sa prime. Or, les seules variables d'ajustement pour le bénéfice, c'est la hausse des tarifs et celle de la productivité», explique alors un responsable de la CGT dans Libération. Pour gagner (encore) plus, le PDG de Gaz de France n'a donc pas le choix : il doit augmenter la rémunération des actionnaires. Alors il tond la laine sur le dos des 11 millions de particuliers abonnés au gaz. Lors de l'augmentation de mai dernier, il avait pourtant juré qu'il ne s'en produirait plus jusqu'en 2010 ! Il ne fallait pas le croire. Dans le contexte de la fusion annoncée avec Suez, sur le point d'aboutir, alors qu'on promet aux actionnaires une "politique dynamique de distribution de dividende" (+50% en 3 ans), il faut prendre l'argent là où il est : dans les poches des usagers ! Alors Christine Lagarde, ardente défenseure du pouvoir d'achat, a donné son feu vert à une nouvelle augmentation. De moins de 6%, c'est tout ce qu'on sait pour l'instant. La nouvelle est passée discrètement hier, parmi les brèves, sans que les médias ne questionnent la légitimité de l'opération, ni ne rappellent les chiffres : les bénéfices de GDF sont passés de 1,15 milliards d'euros en 2004, à 1,75 milliards en 2005, puis à 2,6 milliards en 2006 et, au premier semestre 2007, GDF a déjà réalisé un bénéfice de 1,51 milliards d'euros. Pendant ce temps-là, si l'on ajoute la hausse vertigineuse du prix du fioul, la voie est ouverte pour que, dans un pays qui comptait en 2005 11% de pauvres (vivant avec moins de 800 euros par mois), selon la statistique de l'INSEE publiée en juillet dernier, les gens meurent désormais de froid dans leurs maisons, faute de pouvoir payer une énergie de plus en plus chère. Mais pour les actionnaires du futur GDF-Suez, tout va bien. Archives Plume de presse : Le PDG de Gaz de France se moque du monde (16 mars 2006), L'injustice sociale sent le gaz (22 mars 2006), Hausse des tarifs du gaz... et du salaire du PDG ! (4 avril 2006) et GDF-Suez : Sarkozy renie sa promesse (4 septembre 2007).>> H.F. Donc la hausse du gaz serait scandaleuse, au motif que Gaz de France fait des profits. Depuis longtemps, lecteur assidu de publications d’inspiration écologique, par exemple de ce qu’écrit Jean-Marc Jancovici, le meilleur auteur en cette matière, je suis convaincu que de toutes façons, le coût de l’énergie augmentera et qu’il est bon qu’il augmente, ne serait-ce que pour favoriser le passage à des énergies renouvelables et apprendre à consommer moins d’énergie. L’idée d’une hausse du prix du gaz ne me choque donc pas. Par ailleurs, l’idée que les profits viennent amputer le pouvoir d’achat des consommateurs relève d’une arriération du raisonnement économique. Le texte donne abondamment dans le pathos mais l’assistance sociale et l’approvisionnement en énergie obéissent à des logiques différentes, ils doivent relever de domaines séparés. Dans tout ce beau raisonnement, il manque l’élément essentiel, c'est le montant des investissements nécessaires pour moderniser un secteur en pleine mutation technologique. Imaginons que ces investissements ne soient pas faits, c'est alors qu'il y aurait (i) des pénuries (ii) une hausse du prix du gaz. Tiens, j’ai un exemple presque sous les yeux, je suis dans un pays qui a un des plus gros équipements hydroélectriques du Monde, le barrage Inga, sur le fleuve Congo et où la capitale pourtant proche subit des coupures d’électricité incessantes, faute d’investissements effectués à temps. La préoccupation légitime de Madame Lagarde, défenderesse du pouvoir d’achat mais surtout soucieuse, je l’espère, de l’intérêt public à long terme qui s’identifie au développement du secteur de l’énergie, c'est d'assurer les investissements du secteur. Comment? Elle aurait, théoriquement le choix entre un appel au financement public ou au financement privé. Le financement public représente une affectation des montants que l’Etat a à sa disposition, que l’Etat a bien du mal à collecter et qui viendrait en concurrence avec toutes les autres affectations, ô combien nécessaires. Les inconvénients sont nombreux mais c’est une possibilité. Le financement privé a l’avantage de ne pas peser sur les finances publiques et si tel est le choix, il faut effectivement que le secteur soit bénéficiaire et il ne peut l’être que si l’on consent à des hausses de prix. Ne pas les accorder serait compromettre l’avenir. Ces hausses de prix ne sont donc pas illégitimes et ne doivent pas être présentées comme un complot contre les plus pauvres. Il est aussi possible que le financement soit public mais que l’Etat actionnaire soit soucieux de « reprendre ses billes », c’est-à-dire en fait de se comporter comme un actionnaire privé, cela s’est beaucoup vu, on n’est alors pas dans un cas de figure très différents du financement privé, et les hausses de prix ne seraient pas évitées. Je crois que ce qui rend le financement privé indispensable, c’est que c’est le seul qui rende possible des opérations de coopération internationales de grande échelle qui permettent, je le suppose de rentabiliser des investissements très importants, je suis bien conscient que j’emploie un langage qu’un certain nombre de participants au forum refuseront d’entendre.>>>>>> ![]() |
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dj 06/03/2008 09:58 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
<< je suis bien conscient que j’emploie un langage qu’un certain nombre de participants au forum refuseront d’entendre>> Oui parce que la promotion du libéralisme est devenu un langage religieux dans lequel les conséquences sur les gens n'ont plus aucune importance. Seule compte la libéralisation. On privatise en annoncant aux gogos que les prix vont baisser puis on se félicite quand ils montent. |
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Nazdeb 06/03/2008 10:57 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Un premier mot : la réponse de la ministre Lagarde au pb de la baisse du PA est, les consommateurs n'ont qu'à acheter des produits moins chers (et les commerces faire une meilleure information pour identifier ces produits) Sauf que pas mal de gens sont supposés déjà acheter les produits moins chers, vers quoi vont-ils se tourner ? Et acheter moins cher, c'est souvent consommer des produits de moindre qualité, avec les problèmes de santé que cela amène. L'obésité est de plus en plus importante dans les catégories peu friquées, à cause d'une alimentation pas saine. La préconisation de la ministre me semble révélatrice d'une chose : le gouvernement n'a rien à faire des problèmes qu'ont les gens et se fout royalement de leur gueule : vous avez du mal à bien manger ou bien vous loger ? eh mangez et logez-vous plus pauvrement, voilà la seule solution ! Et à côté de ça : les profits financiers augmentent toujours (jeu pour Henry : comparer la hausse des cours et la hausse des salaires en dix ans) C'est vraiment une belle saloperie de système. ![]() |
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Nazdeb 06/03/2008 12:49 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
(Henry) "Donc la hausse du gaz serait scandaleuse, au motif que Gaz de France fait des profits. Depuis longtemps, lecteur assidu de publications d’inspiration écologique, par exemple de ce qu’écrit Jean-Marc Jancovici, le meilleur auteur en cette matière, je suis convaincu que de toutes façons, le coût de l’énergie augmentera et qu’il est bon qu’il augmente, ne serait-ce que pour favoriser le passage à des énergies renouvelables et apprendre à consommer moins d’énergie. L’idée d’une hausse du prix du gaz ne me choque donc pas." Donc on fait ou on laisse augmenter les prix afin de pousser les gens à adopter d'autres types d'énergies. Comment les gens peuvent-ils adopter d'autres énergies ? Beaucoup sont incapables de le faire, n'ayant pas le pouvoir de changer le type d'installation de chauffage dans leur logement. De plus, ce raisonnement valide le mécanisme de la perte de pouvoir d'achat : c'est en rendant la vie plus chère aux gens qu'on modifie le système (en assurant un passage d'énormes profits aux actionnaires). C'est joliment malthusien, ça. Le capitalisme est un gros système d'assistance sociale : il répartit le plus d'argent possible à ceux qui ont d'argent plus que les autres. S'il savait modérer les déséquilibres sur lesquels il vit, passerait encore. Mais avec la mentalité d'étalage décomplexé et arrogant des richesses qui règne aujourd'hui, il en semble de moins en moins capable. ![]() |
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guydufau 06/03/2008 21:57 |
re : Libéralisme et paupérisation, on continue |
Je fais mienne les réponses de Nazdeb et de Dj à Henry "Avant qu'on parle un peu sérieusement de l'Espagne, pays sur lequelle je n'ai pas de lumières particulières, il faudrait quand même que cette soit disant baisse du pouvoir d'achat soit attestée." a aussi écrit Henry L'Espagne a eu un taux de croissance important, il est dû à deux causes : une main-d'oeuvre émigrée travaillant dans l'agriculture, -que beaucoup d'espagnols tolérent de moins en moins- et surtout le boom de l'immobilier et la politique des "subprime" importée des USA. Est-ce que le pouvoir d'achat des espagnols a suivi? En tout cas il est bâti sur du sable. |
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