Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

Le forum de discussions sur FRANCE CULTURE du site DDFC est fermé mais vous pouvez accéder en lecture aux 35.000 messages d'auditeurs archivés, ainsi qu'aux fameux SMILEYS et DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site DDFC.


 La pétition SOS France Culture continue sur le site sosfranceculture.free.fr        Dictionnaire TLF 
 Recherche :
 Dans le fil

Retour à la liste des messages
GOMEZ

25/09/2004
13:59
Le direct sur France Culture

Je ne comprends pas pourquoi, alors que Laure Adler impose le direct sur Culture à ses collaborateurs qui souvent ne le souhaitent pas plus que les auditeurs (en tout cas pas pour des émissions du type des chemins de la connaissance), elle fait une émission sur ARTE qui est diffusée en différé (l'enregistrement ayant eu lieu le 4 septembre dernier).

Une émission comme Permis de penser pourrait tout à fait être faite en direct, et comme Laure Adler aime à poser des questions sur l'actualité ("alors, la guerre en Irak, vous en pensez quoi ?"), il vaudrait mieux que cette émission passe en direct.

Mais quelle est la nécessité pour une émission comme les chemins de la connaissance de passer en direct ? Lorsque Jacques Munier traite - comme cela va être le cas bientôt - d'« Al Andalus, ou l’Espagne musulmane », quelle nécessité y a-t-il à ce que l'émission soit en direct, sauf à risquer qu'un invité ne vienne pas au dernier moment (maladie, accident, embouteillage, que sais-je encore) ou que Jacques Munier, sous l'emprise du stress, commette une erreur de date ou autre qu'il serai aisé de corriger au montage.

Bref, le direct n'a aucune nécessité sur France Culture : il vise juste à réduire encore un peu les émissions de fond, les émissions élaborées, les émissions produites avec amour et soin, celles que nous voulons et auxquelles on nous a habitué. Nous voulons France Culture, nous voulons de la culture. Pas de l'info en direct, pas du commentaire journalistique. Allez-vous comprendre à la fin !!!

 
Picsou

25/09/2004
14:42
re : Le direct sur France Culture

il y a une autre différence notoire entre direct et émissions élaborées: le coût.
Pour faire vite, je dirais que le direct (là il où il n'est pas indispensable) c'est le "hard discount" radiophonique: la marchandise la moins chère, sans fioriture aucune. 4 micros, une table, l'interrupteur sur ON, et voge la galère. Les documentaires, et autres émissions construites, élaborées, réfléchies dans le temps, c'est tout plein d'heures travaillées, de salaires, de rémunérations diverses. Pas folle la Laure, sur Arte elle ne se serre pas la ceinture autant qu'elle la serre à ses employés de France culture.
 
GOMEZ

25/09/2004
14:49
re : Le direct sur France Culture

Bien sûr, j'avais compris la logique sous-jacente : mais je trouve cela indigne de la défendre avec des arguments du type : "la radio, c'est du direct". Que l'on nous dise plus simplement : il n'y a plus d'argent dans les caisses. Ou : nous voulons dépenser l'argent à autre chose, et faire des économies en supprimant les émissions élaborées. Je ne serai pas davantage d'accord, mais je n'aurais pas l'impression d'être pris pour un c... Et j'aurais plus de respect pour ceux qui décident de ces mesures sans pratiquer la langue de bois et le mensonge.
 
DDFC

25/09/2004
15:10
re : Le direct sur France Culture

<< Que l'on nous dise plus simplement : il n'y a plus d'argent dans les caisses>>

Cette phrase toute simple n'est pas prononcée car ce qui plombe le budget salarial de FC depuis 5 ans c'est non seulement les salaires des "personnalités médiatiques" mais aussi les diverses indemnités de licenciement.

Si la presse française était sérieuse on pourrait rêver d'une enquête à ce sujet voire d'un rapport de la cour des comptes sur ce gaspillage qui consiste à économiser sur la qualité des émissions pour financer le départ des gens.


 
laurent nadot

25/09/2004
15:17
Audit des comptes de gestion de FC

On peut toujours faire des économies et abaisser des coûts de production sans tuer la qualité. C'est à cela que sert l'expérience et la maturité d'une organisation.

S'il n'y a plus de fric tout simplement, ce qu'il faudrait savoir, c'est COMMENT LES CAISSES ont été vidées ? Si c'est de façon inavouable (I mean pharaoniques), il faudra bien que ça se sache.

Il faudrait s'interroger sur les coûts des réformes de Laure Adler :
- Au plan de l'appareillage technique : la compression du son, ça coûte combien ? (Rappel : Pierre Schaeffer posait lui-même le problème en ces termes : "C'est le pylone ou c'est le programme ...")
- Au plan programme : faire acheter les documents à l'INA, je ne sais pas si c'est vraiment une des raisons de la réduction de la part de documentaires. Mais si tel est le cas, alors c'est une véritable folie de gestion de la part de ceux qui ont pondu ce règlement. Le cliché "se tirer une balle dans le pied" n'a jamais été aussi approprié. Si l'INA est un vampire à fric, ça n'est pas avec RF qu'il faut l'alimenter, bon sang. S'il faut absolument pomper dans les phynances publiques, ça doit se faire ailleurs que dans les budgets de production.
- Au plan du personnel : si quelqu'un sait lire les comptes, je serais curieux d'en savoir plus sur l'évolution des comptes de personnel consécutifs aux titularisations et à la liquidation du système des producteurs tournants.

Qui fera cet audit ??

Lionel aime à citer le coût de la quotidienne prestation d'Alex Adler, qui est ainsi sur-payé pour faire de la pub à ses propres livres. Sans nier cela, je pense qu'il y a probablement d'autres coûts qui ne sont pas des investissements, mais découlent directement de la folie managériale de l'actuelle direction... En tous cas, tel est le pari que je fais : il n'y a plus de fric parce que c'est géré avec incompétence, et que certains postes de dépenses non-productifs sont venus pomper celui qui nous assurait la radio de documentaires culturels que nous aimions.

Laurent Nadot
 
laurent nadot

25/09/2004
15:23
Après le Crédit Lyonnais...

Ah tiens, les deux précédents messages ont été rédigés parallèlement, mais ils se complètent...

J'abonde bien sur à ce qu'écrit DDFC : dans cette affaire, qui est apparemment une histoire de direction et de management, il y a tout de même la question de la gestion de fonds publics. Si les comptes de RF et FC sont publics, alors outre tout citoyen capable de les lire, il y a des experts publics chargés de s'en occuper...

Laurent Nadot

 
dom

25/09/2004
16:50
re : Le direct sur France Culture

Il y a un organisme dans lequel toute ma confiance repose, la cour des comptes.J'ai la faiblesse de croire en nos institutions, cela peut vous paraitre naif mais...
Expliquez moi un truc, comment apres avoir produit une emision on est plus propriétaire de ses droits?
 
precisions

25/09/2004
17:26
re : Le direct sur France Culture

pour info
-radio france paie chaque année un forfait à l'ina pour l'utilisation des archives
-c'est radio france qui paie les indemnités de licenciement
des producteurs et non france culture
 
Picsou

25/09/2004
18:02
re : Le direct sur France Culture

Cour des comptes? Contrôles? Audit?
Vous me faites doucement rigoler. Ca fait déjà un bout de temps que les voleurs de mobylettes sont davantages controlés et sanctionnés que les délinquants en cols blancs. De plus l'époque n'est pas au controle mais à la dérégulation. Le meurtre récent de deux controleurs du travail en est un exemple récent. Laure Adler se situant dans le haut du panier, elle n'a pas grand chose à craindre des controles qui sont massivement réservés aux sans papiers, aux basanés, aux jeunes, aux habitants des cités, etc.
 
laurent nadot

25/09/2004
18:05
pour préciser

Merci de nous éclairer, voila qui donne envie de creuser la question.

Questions :
- Où pouvons nous trouver le montant de ces sommes sur plusieurs années consécutives ?
- Comment pouvons nous connaître l'évolution du budget alloué aux émissions documentaires, et la décomposition de leur coût ?
- Comment expliquer que les rediffs de nuit donnent lieu à double ou triple rediff ?

Laurent nadot
 
laurent nadot

25/09/2004
18:08
précisions

Ah mes questions sont posées au connecté de 17h26 bien sûr, et non à Picsou qui émarge peut-être à "radio-libertaire, sinon", sinon à "radio-attac" ou à "radio-bistrot"

LN
 
dom

25/09/2004
18:09
re : Le direct sur France Culture

comment? radio france n'a pas ses propres archives?pas de serveur intranet?personne n'archive sur dvd? il n'y a pas de service informatique a fc?
donc si c'est un forfait que paie radio france, est ce que rf refacture a fc?
le forfait est il partagé au prorata de l'utilisation sur l'ensemble des stations de Rad. FR.

les SA sont obligées de faire figurer dans leurs declarations d'impots les 5 plus gros salaire de l'entreprise, est ce le cas pour l'administration?
 
LN

25/09/2004
19:28
re : Le direct sur France Culture

Je en sais point, mais en tous cas Radio-France est une société de droit privé. Oui ça ne simplifie, en fait, rien du tout...

LN
 
precisions

26/09/2004
00:12
re : Le direct sur France Culture

L'ina gere et exploite le patrimoine -entre autres- des emissions de la radio publique et avant de la radio d'Etat,-c'est la loi!
radio france ne refacture evidemment pas a fc l'utilisation des archives!
quant aux deux pertinentes questions de L N elles demeureront pertinentes encore longtemps

 
DDFC

26/09/2004
10:14
re : Le direct sur France Culture

'precisions' écrit "c'est radio france qui paie les indemnités de licenciement des producteurs et non france culture"

Mais n'est-ce pas RF qui paie tous les salaires et donc maintient une masse salariale constante (ou declinante) pour FC? Le budget de RF n'est pas extensible et il faut bien que les primes de licenciement viennent de quelque part. La première économie consiste d'ailleurs à ne pas remplacer la personne qui part.

La prime de licenciement est un mécanisme normal. Ce que je conteste, c'est un management qui paie les gens pour partir au lieu de les payer pour rester et faire du bon boulot.

Curieusement, le nom de P. Assouline est souvent évoqué à propos de départ coûteux alors qu'on aurait pu imaginer le simple non renouvellement d'un contrat annuel.


 
la reine des belges

18/11/2004
04:44
re : Le direct sur France Culture

tiens il me semble que le tire-ta-langue de hier mardi était non pas en direct, mais dans la formule de jadis : chroniquintro / docu / interview. bon ça repasse en multidiffe de nuit dans 15 minutes, c'est pas si atroce à vivre, si seulement c'était comme ça chaque semaine ...

la reine des langues
 
Henry Faÿ

18/11/2004
07:57
le dogme du tout direct

C'est tellement idiot, ce dogme du tout direct. C'est quelque chose qui ne tient pas. Résultat, l'audience baisse, pas étonnant. On en reparlera.

 
remi chaurand

18/11/2004
11:34
re : Le direct sur France Culture

J'ai posé la question du budget à L. Adler, mais elle ne répond jamais. Je reste persuadé qu'elle ne pense qu' à faire des économies. Ne cherchons pas de logique éditoriale à ses choix sur le direct. Elle passe son temps à réduire les coûts, comme un bon petit soldat. Lorsqu'elle parle de sa gestion de France Cul, tout n'est que contradictions, petites phrases creuses ou schématisations idiotes.

Une rediffusion dans les 48 h est gratuite. Une rediffusion d'une vieille émission coûte très chère.
Une émission en direct coûte BEAUCOUP moins chère qu'une émission enregistrée, montée, élaborée.
C'est désolant mais c'est juste un question d'argent.

 
la reine des belges

18/11/2004
17:57
parlons culture, parlons fric

rémi selon toi comment peut-on connaitre le prix de ces rediffusions dont tu dis qu'elles sont "très chères" ??

cette question est comme une épine dans le talon de notre cerveau : un coût élevé des rediffs et/ou de l'usage des archives suffirait à expliquer le délire Adler, du moins comme cause principale ajoutée à ses ambitions et à son absence de projet culturel

à peine plus haut dans ce fil (en -6 environ), un nommé "précisions" précise que FC a "évidemment" un accès non facturé aux archives de ses propres émissions.

on peut spéculer à l'infini pour imaginer une explication compatible : droit d'accès limité, droit d'accès payant au dela d'une certaine durée de l'extrait fourni, droit léonin dans tous els cas etc etc.

le mieux serait qu'on puisse avoir un état clair et validé du rêglement en vigueur, éventuellement le bilan des dépsnes en la matière. a défaut on spécule et on rumorise, et on n'avance pas beaucoup

la reine des belges
 
remi chaurand

23/11/2004
14:44
re : Le direct sur France Culture

Mais oui ! c'est vrai !
Et il faut nuancer les propos de Monsieur "précisions" : France Culture à probablement "un accès non facturé aux archives de ses propres émissions", ( bien qu'il serait étonnant que l'INA ne facture rien pour fournir un enregistrement ). Mais quoi qu'il arrive, France Culture doit payer des droits d'auteurs aux "ayants droits" de ces emissions. Donc il faut payer. Par contre pour une rediffusion dans les 48 heures il n'y à AUCUN droit à payer. Donc ça fait de l'antenne pas très chère, voire gratuite tous les soirs...
Laure Adler aurait dû demissionner plutôt que de cautionner une telle politique. Mais elle est rop fière, elle peut poser, et faire de la télé (en différé bien sûr pour faire de belles emissions quand ca n'est pas elle qui paie)
 
Retour à la liste des messages

Page générée en 0.02 seconde(s) par la technique moderne