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| josué 02/09/2004 14:44 |
l'imprimerie nationale disparaît |
Puis-je faire ici un paralèlle entre l'imprimerie national et radio France? Peut-on envisager que, de même, l'État mette un jour en vente la maison ronde à l'issu de la numérisation des archives? http://www.garamonpatrimoine.org/ |
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| josué 02/09/2004 14:51 |
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L'art typographique et l'art radiophonique semble tomber en désuétude avec des trajectoires paralèlles. Faut-il en croire que ce seront désormais des formes appartenant exclusivement au passé? |
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| CA 04/01/2005 21:48 |
Les caractères de l'IN |
Je fais remonter ce fil (plutôt que le deuxième fil consacré à ce même sujet) pour signaler la mise en ligne d'un dossier de presse que je trouve remarquable. Je sais que cela n'a pas de rapport avec la radio. Mais pour la beauté des caractères, et pour l'intérêt de ce dossier, allez faire un tour. Le site est également remarquable. On se prend à rêver d'un dossier de presse analogue, pour un autre patrimoine en péril (avec sa pétition en prime ? ). Ça vous dit quelque chose ? Auriez-vous entendu évoquer cette question sur FC ? Christine (à quand le Garamond avec ses magnifiques ligatures, DDFC ? Non, je plaisante, c'est parfait comme ça !!!) xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Message reçu le 3 janvier Bonjour, Vous avez signé la pétition pour sauver le patrimoine de l'Imprimerie nationale et avez souhaité rester informé. Comme vous pouvez le voir, le site <www.garamonpatrimoine.org> est continuellement tenu à jour. L'équipe Garamonpatrimoine a rédigé un dossier de presse et a commencé à le diffuser. Il peut être téléchargé sur le site de la pétition : < http://www.garamonpatrimoine.org/dp_garamonpatrimoine.pdf > [C'est un fichier de 1,2 Mo au format pdf. Si vous disposez seulement d'une connexion par modem, son chargement peut durer quelques minutes.] Vous êtes invité à diffuser ce dossier autour de vous, aussi bien directement qu'en transmettant, par exemple, son adresse Internet. Si vous faites partie des quelques centaines de journalistesqui ont signé cette pétition, diffusez-le au sein de votre rédaction, essayez de sensibiliser celui qui vous semble le mieux placé pour traiter de cette actualité... Plus largement, si vous connaissez ou estimez un journaliste,n'hésitez pas à lui transmettre ce dossier de presse, en l'accompagnant, si possible, des quelques mots plus personnels. Aidez-nous maintenant à faire connaître cette mobilisation ! ------------ Télérama consacre cette semaine un dossier de sept pages à l'Imprimerie nationale, dont toute une partie est centrée sur le patrimoine typographique et le Cabinet des poinçons. Cetteédition peut être trouvée en kiosque jusqu'au mardi 4 janvier, ou encore consultée sur Internet. La page du site Garamonpatrimoine qui recense les coupures de presse vous permettra d'accéder à ce dossier par des liens directs et vous fournira de nombreuses autres références. Signalons notamment le dossier très complet du magazine « Arts et métiers du livre ». < http://www.garamonpatrimoine.org/coupures.html > ------------ Avec nos Meilleurs Voeux pour 2005, L'équipe Garamonpatrimoine http://www.garamonpatrimoine.org/ |
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| dom 04/01/2005 22:03 |
re : l'imprimerie nationale disparaît |
histoire de jeter de l'huile sur le feu, conserver ? mais pour qui? pour les minutes de cerveaux disponibles? qui a encore envie de livre en caracteres anciens, a quoi peut bien sevir une letrrine, puisque même le mot latrine serait confondu avec, conserver des niaiseries du patrimoine avec le multiculturalisme, c'est la morue aux fraise de Franquin. Bon je vais me faire la star ac, histoire de savoir si Simone se fait farcir la dinde. L'imprimerie nationale est dans la rue c'est ce qu'on appelle le TAG, chaque epoque sa culture on peut ne pas apprecier mais, c'est la vie. |
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| lionel 04/01/2005 22:04 |
re : l'imprimerie nationale disparaît |
Le terrorisme de l'Etat culturel (2) Marc Fumaroli, de l'Académie Française extrait : << C'est le choix hypocrite de l'amnésie et de la « déséducation », présentées comme les solutions miracles pour donner satisfaction aux « exclus de la culture », mais en fait propices à la massification générale des esprits et des sensibilités, et au renforcement des privilèges et du pouvoir de coteries rivales et solidaires. Le projet de substituer au patrimoine des « friches » offertes à la « créativité » de populations qu'on invite à s'« artistifier » convient parfaitement à une nomenklatura culturelle tout à la fois néolibérale et néogauchiste, antiaméricaine en surface et provincialement américanisée en profondeur.>> http://www.lepoint.fr/edito/document.html?did=97896 |
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| pg 06/06/2005 22:17 |
re : l'imprimerie nationale disparaît |
Pour information je fais remonter ce fil d'une question annexe Voici bientôt un an que nous avons lancé cette campagne de signatures pour « sauver le patrimoine de l'Imprimerie nationale » Le site http://www.garamonpatrimoine.org donne en permanence l'état d'avancement de notre action commune. Hélas, il ne se passe rien de bien rassurant et la faute n'est pas imputable qu'à l'actualité (tsunami, otages, pape, référendum...) : Les médias ont répercuté notre appel (avec notamment des articles importants dans Télérama (décembre 2004), Le Monde (20-21 février 2003), Arts & Métiers du Livre (décembre 2004), etc. voir http://www.garamonpatrimoine.org/coupures.html). Sans oublier TF1 (20-heures du 11 mai et 13-heures du 2 juin 2005). C'est bien insuffisant pour provoquer dans l'opinion une émotion d'envergure qui obligerait le gouvernement à donner de véritables réponses. Nous avons recueilli environ 21 500 signatures (la liste est dans http://www.garamonpatrimoine.org/signatures/) qui ont été remises au président de la République le 14 avril 2005 avec la pétition elle-même. Nous n'avons pas reçu de réponse du président de la République depuis cette date. Les licenciements et les transferts des matériels de l' ex-Imprimerie nationale sont très avancés. En ce qui concerne le Cabinet des poinçons, la bibliothèque et l'Atelier du livre, un site « provisoire » a été loué à Ivry, mais trop petit pour accueillir tout le matériel et tout le personnel. On n'a donc pas beaucoup avancé depuis l'été dernier. Persuadés qu'il ne peut y avoir de solution que par un projet plus ambitieux que le seul sauvetage d'un musée de l'IN (fut-il vivant), nous avons cherché à faire concrétiser notre projet CITÉ qui tient compte du concept d'étude (formation, enseignement, recherche, etc.) ; voir http://www.garamonpatrimoine.org/projet_cite.pdf. Le département de la Seine-Saint-Denis, la Ville de Bobigny et l'Université de Paris XIII semblent notamment très intéressés pour accueillir ce « Conservatoire de l'Imprimerie, de la Typographie et de l'Écrit » sur le site de l'ancienne imprimerie de l'Illustration. C'est déjà un campus universitaire, et il est appelé à se développer fortement dans les années qui viennent. Ce serait là un cadre idéal pour faire vivre le patrimoine et les savoir-faire de l'Imprimerie nationale au contact d'étudiants et de chercheurs. Cela permettrait de donner au projet CITÉ ses axes de développement nécessaires : sauvegarde du patrimoine et dynamique d'innovation, en impliquant bien sûr l'École Estienne avec qui serait élaboré tout ce qui concerne les formations aux métiers du livre. Au niveau de l'École Estienne, de l'Université Paris-XIII et des élus des collectivités territoriales concernées, il s'agit d'une vraie mobilisation, bien au-delà de la sensibilisation. Mais c'est toujours du ministère des Finances que dépend directement et concrètement ce patrimoine, et rien de concret ou de prometteur n'est à noter jusqu'ici du côté du pouvoir exécutif. Ce sont les ministres (des Finances, de l'Éducation nationale et de la Culture) qu'il nous faut convaincre (nous les avons contactés, avant le référendum, sur leur titre, sans les nommer, par précaution), ainsi que le président de la République, dont l'arbitrage pourrait également débloquer cette situation intenable s'il en avait le souci. Nous espérons également pour cela l'aide directe de personnalités influentes. Car si bon nombre de personnalités ont signé notre pétition, seule leur implication directe, efficace et désintéressée, sera susceptible d'aider à faire pencher la balance, pour que le gouvernement ne puisse pas rester plus longtemps sans réponse. Nous refusons de céder devant le silence et l'inaction de nos gouvernants. Nous ne voulons pas d'une Île Séguin. Il est encore possible de signer la pétition depuis notre site ou à http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=937. N'hésitez pas à en diffuser l'adresse à ceux qui n'ont pas encore signé. Merci encore pour votre soutien. Pour le Collectif Garamonpatrimoine, Jacques André |
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| guydufau 07/06/2005 11:49 |
re : l'imprimerie nationale disparaît |
La première vilepinade est de continuer à brader France Télécom. Nos politiques au pouvoir, à court d'argent, mais baissant les impôts,bradent et l'Imprimerie nationale est forcèment sur la liste. Pour la sauver, la mobilisation est nécessaire. |
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| lionel 01/08/2007 10:00 |
épilogue mafieux pour l'Imprimerie nationale |
Liberation : mardi 31 juillet 2007 L’Etat sort sa planche à billets pour récupérer l’Imprimerie nationale. 376 millions d’euros déboursés pour acheter des bâtiments vendus 85 millions en 2003. Par Tonino Serafini "L’Etat a-t-il bradé l’Imprimerie nationale au moment de sa vente en 2003 ou a contrario l’a-t-il racheté à un prix trop élevé en 2007 ? La polémique est lancinante depuis que l’Etat a acquis pour 376,4 millions d’euros (325 millions hors taxes) auprès du fonds d’investissement américain Carlyle ces bâtiments situés rue de la Convention à Paris, à deux pas du pont Mirabeau. Quatre ans auparavant, l’Etat avait vendu l’Imprimerie nationale à ce même Carlyle pour 85 millions d’euros, comme l’a révélé fin juin le Canard enchaîné. Différence : 291,4 millions d’euros." la suite : http://www.liberation.fr/actualite/societe/269883.FR.php Carlyle est ce fond d'investissement où en 2001 l'on trouvait à la fois la famille Bush et la famille Ben Laden plus divers anciens chefs d'état et qui sert des interets de 30% à ses membres cooptés. C'est effectivement assez facile de faire des placements à 30% quand on est en situation de plumer les Etats  |
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| peh 06/09/2007 09:00 |
re : l'imprimerie nationale disparaît |
Dernier épisode du feuilleton : Fin août, la rue de la Convention est bloquée par la police. Cinq énormes cars attendent moteurs tournant pendant 20 ' (la pollution ça n'existe pas). Puis des messieurs aux costumes gris, l'air satisfait, sortent sous les yeux de nombreux policiers et montent dans les cars qui repartent à moitié vides précédés par des motards en grande tenue. Etait-ce des hauts fonctionnaires venus contempler le résultat du massacre de l'imprimerie nationale? 50 mètres plus loin, je constate que la librairie de l'Imprimerie Nationale - qui subsistait jusqu'à il n'y a pas longtemps - a été vidée de son contenu et de ses belles éditions imprimées et non sorties d'une imprimante laser qu'on pouvait y trouver. Disparue ou déménagée ? Aucune indication à ce sujet. Requiescat in pace... |
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| Nazdeb 06/09/2007 11:21 |
re : l'imprimerie nationale disparaît |
"Carlyle est ce fond d'investissement où en 2001 l'on trouvait à la fois la famille Bush et la famille Ben Laden plus divers anciens chefs d'état et qui sert des interets de 30% à ses membres cooptés. C'est effectivement assez facile de faire des placements à 30% quand on est en situation de plumer les Etats" Mais arrêtons de râler ! Puisqu'on vous dit que ce capitalisme financiarisé, c'est bien, c'est beau, c'est moderne - et qu'en plus, de toutes façons, on n'a pas d'autre choix -, et que la prospérité de quelques-uns, c'est indirectement un bienfait pour tout le monde, de quoi se plaindre, enfin ?  |
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| guydufau 29/12/2007 17:05 |
re : l'imprimerie nationale disparaît |
Bien sûr, il ne s'agit que de murs et non d'une activité culturelle (l'Imprimerie nationale). Vendue par l'Etat pour 83 millions,le bâtiment a été racheté par le même 376 millions. http://www.liberation.fr/actualité/societe/269883.FR. php Dans sa précipitation à tout vendre, d'autres scandales seront à découvrir concernant nos vertueux dirigeants. |
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