Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

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guydufau

04/08/2004
10:56
L'ELOGE DU SAVOIR

Désirant re-écouter l'Eloge du savoir de ce 4 août,je tombe sur l'Eloge du savoir du 30 juillet:
Jean Tulard et Napoléon
Ca commence ainsi :
Napoléon a créé un régime monocratique(1) et centralisé,cette monocratie est une idée héritée de la Révolution : la nation délègue sa souveraineté au chef de l'Etat,et même lorsque Napoléon croit avoir imposé une nouvelle dynastie,la quatrième génération,celle des Bonaparte,il fera référence au pacte l'unissant à la Nation.
Etonnant,non ! Napoléon est l'héritier de la Révolution.
(1)Encore un glissement sémentique bien à la mode.
 
Henry Faÿ

05/08/2004
12:06
ce que diront toujours tous les dictateurs

Que la nation aurait délégué sa souveraineté au Chef de l'Etat, c'est bien sûr ce que diront toujours tous les dictateurs, avec en plus plébiscites à l'appui, pas de raison que Napoléon ait fait exception.

Jean Tulard est un grand bonapartiste devant l'Eternel, pas de doute là dessus et en plus, il en a de la tchatche mais c'est lui qui m'a un jour, et c'était sur France Culture, m'a fait comprendre l'absurdité de l'aventure napoléonienne. L'idée de Napoléon, c'était d'étrangler économiquement l'Angleterre par le Blocus Continental mais pour que ça marche, il fallait qu'il n'y ait aucune maille dans le filet, donc qu'aucun pays européen ne fasse exception ce qui le conduisait à des conquêtes sans fin ce qui bien évidemment ne pouvait que conduire à la catastrophe finale.
Ce qui est un peu mystérieux c'est comment un homme qui a fait preuve d'intelligence et de sens politique a pu baser toute sa politique sur une idée aussi folle.
Professeur Tulard, si vous me lisez répondez-moi. Sinon, j'essayerai d'aller à une de vous conférences pour vous poser cette question.

 
guydufau

06/08/2004
07:44
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Est-ce que ça va durer encore longtemps ?
Voila une semaine qu'est proposé sur le site d'Eloge du savoir l'écoute de l'inénarrable exposé de Jean Tulard sur Napoléon,au détriment des émissions suivantes.
Est-ce un nouveau coup bas contre France Culture ?
 
guydufau

08/08/2004
09:15
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Voilà dix jours que le site de l'Eloge du savoir affiche Napoléon par Jean Tulard,diffusé le 30 juillet dernier.Cette non mise à jour m'empèche la re- écoute de Léon Trotsky par Marc Lazard.Ce dernier avait rendu hommage à ce personnage,en particulier en montrant combien il avait été lucide et perspicace.la péroraison m'avait surpris :tout ce que Trotsky avait dit,avait écrit...il fallait l'oublier [le détruire?].
C'est ce que je voulais vérifier.Peut-être avait-il été plus nuancé?
 
Henry Faÿ

08/08/2004
12:22
après Robespierre Trotsky?

Après Robespierre Trotsky! Il y en a qui en tiennent une couche!

 
guydufau

09/08/2004
13:09
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Dis Henry,vas-tu m'interdire un commentaire sur une émission que je viens d'écouter?
Mais, peut-être,je me trompe,la couche en question c'est pour les programmes de France Culture qui nous entretiennent de Robespierre et Trotsky ? Mais alors que fais-tu de la liberté d'expression que tu défends ?

Ca continue,on ne peut pas écouter en différé les émissions de l'Eloge du savoir,sauf depuis le 30 juillet, Nabou et Tulard.
Ce matin,Jean-Paul Bred fait un exposé sur Bismarck,et chose incroyable, pas un mot de ses relations avec la France,des responsabilités concernant la déclaration de cette guerre de 1870,franco-allemande,des conséquences de cette guerre qui a consolidé l'unité allemande...
Quelqu'un a-t-il une explication ? A part, France Culture à vau-l'eau !
 
Interloqué

09/08/2004
13:18
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Faut pas exagére : c'est la responsabilité de ce Monsieur (Jean-Paul Bred) s'il n'a pas parlé des relations avec la France (je n'ai écouté que le début, et il a parlé de la dépêche d'Ems, de la guerre de 1870, etc. mais rapidement et juste pour dire que c'est pour cela qu'on n'aime pas Bismarck en France); ce n'est pas la responsabilité de France Culture.
 
lionel

09/08/2004
13:57
re : L'ELOGE DU SAVOIR

<< Quelqu'un a-t-il une explication ?>>

Comme chaque été, le site web de FC tourne au ralenti dès que la grille d'été s'installe.
 
guydufau

09/08/2004
14:09
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Bien d'accord,Interloqué,Jean-Paul Bled (et non Bred,j'ai fais erreur)a commencé par dire qu'à cause de la guerre de 70,de la dépèche d'Ems,etc.,Bismarck est mal connu des français.Je me suis dis çà va être intérêssant,je n'ai été que plus déçu.J'attendais qu'il rectifie ce que l'histoire officielle répand,j'attendais qu'il dise que c'est Poincaré qui a voulu et obtenu cette guerre,que l'affaire de la dépèche d'Ems est une supercherie,une invention diplomatique,que du côté français le gouvernement était heureux de cette défaite,etc.
Lire"cette Curieuse guerre de 1870, Henri Guillemin.

C'est de la responsabilité de France Culture que de choisir ceux qui font des exposés.J'ajoute que sur le site de France Culture, l'Eloge du savoir est répertorié :"émission scientifique .
 
Henry Faÿ

09/08/2004
14:25
la politique de Bismarck

L'exposé de ce matin était un peu sec mais c'était un bon cours d'histoire au cours duquel il a bien été expliqué que le débat pour les Allemands de l'époque, c'était la "petite Allemagne" sous l'égide de la Prusse ou la "grande Allemagne" qui engloberait l'Autriche.
Bismarck était partisan de la "petite Allemagne", option qu'il a réussi à faire prévaloir et qui pour être imposée supposait une guerre avec l'Autriche, ce qui a bien eu lieu.
L'incorporation à la "petite Allemagne" des pays du Sud ne pouvait pas ne pas se heurter à la France d'où la nécessité de mettre la France en situation d'impuissance d'où la guerre.
La France comme la Prusse la voulaient cette guerre. Du côté français, la guerre devait servir de dérivatif à des difficultés intérieures. Attitude complètement aberrante et la France s'est jetée dans ce conflit sans motif valable etsans même être prête (les famaux boutons de guêtre). Erreur funeste, inexpiable!
Le conférencier a bien expliqué que l'annexion de l'Alsace Lorraine avait pour but de fédérer les pays nouvellement réunis. Cette conquête, les différentes composantes du nouveau Reich se devaient de la défendre en commun. Elle servait de cause commune à défendre.
Les Français n'ont bien entendu aucune raison d'aimer Bismarck mais c'est bien à l'impéritie des dirigeants de l'époque qui les a conduits à cette catastrophe.

 
guydufau

09/08/2004
14:48
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Ton compte rendu,Henry confirme que le conférencier ne semblait s'adresser qu'à des allemands,avant toute chose.C'est ce que j'ai trouvé curieux.Pas toi?
Il a évité les contreverses d'une histoire mal enseignée,n'est-ce pas une explication?
 
Henry Faÿ

09/08/2004
21:07
une leçon politique

La politique de Bismarck constitue une leçon politique qui peut concerner les Allemands, les Français, tous les peuples, tous les analystes de la chose politique.
Je ne sais pas si la comparaison tient jusqu'au bout, mais le chancelier de fer me fait beaucoup penser à Richelieu.
Le dessein politique de Bismarck, c'était l'unification de l'Allemagne autour de la Prusse et la mise à l'écart de l'Autriche dans ce processus. Il a utilisé la force à deux reprises, une fois contre l'Autriche, une autre fois contre la France et la profonde idiotie parce que je ne vois pas d'autre nom de ses adversaires, les français en l'occurence l'a puisamment servi. Dans ses calculs, la France était une adversaire mais encore plus un instrument pour parvenir à ses fins.
C'est assez intéressant de voir qu'à l'époque le prestige de la France était immense puisqu'il n'y avait pas de lieu plus digne pour proclamer le nouveau Reich que la Galerie des Glaces de Versailles. Faire servir ce lieu emblématique pour consacrer la victoire de l'Allemagne, c'était aussi un moyen d'humilier le pays vaincu.
C'est un épisode de l'histoire qui fait mal mais qui ne doit pas être passé sous silence et la conférence de ce matin apportait des éléments du plus grand intérêt.

 
guydufau

09/08/2004
22:00
re : L'ELOGE DU SAVOIR

"Il a utilisé la force à deux reprises une fois contre l'Autriche,une fois contre la France.Mais non,les événements diplomatiques qui ont précédé la guerre de 1870 inquiétaient beaucoup Bismarck et il finit par se rendre compte que la guerre devenait inévitable.Encore une fois le vat-en- guerre c'était Poincaré.
Le prestige de la France était immense,quelle blague!
Nos gouvernants étaient paralysés de trouille et ils considéraient Bismarck comme un sauveur (se rappeler la rencontre secrète Bismarck-Thiers en pleine guerre).
La Galerie des Glaces...c'est plutôt comiquement prétentieux que prestigieux,et puis l'Allemagne ne manque pas de palais et chateaux...et encore heureux que le conférencier n'ait pas suivi Henry .
 
Henry Faÿ

09/08/2004
22:19
le conférencier et moi

Le conférencier ne risquait pas de me suivre mais c'est moi qui reprends ce qu'il a dit et qui m'a bien intéressé; à moins que je n'aie rien compris.
La grand responsable, du côté français, dans cette affaire, c'est quand même Napoléon III et on peut supposer que par la suite il ne s'est pas félicité de sa décision.
Qu'il y ait eu d'autres responsables, cela ne fait aucun doute.
Il y a eu en particulier l'impératrice Eugénie. L'opinion dans son ensemble était belliciste.
Qui donc a considéré Bismarck comme un sauveur? C'est de la trahison pure et simple. il s'agissait d'obtenir de lui des conditions pas trop défavorables.
Que l'Allemagne ne manque pas de palais donne tout son sens au choix de la Galerie des Glaces de Versailles pour proclamer le nouveau Reich. Ce qui, maintenant et pour certains, qui n'ont pas un grand sens historique paraît ridicule ne l'était certainement pas à l'époque; le tableau qui représente la scène ne donne aucune impression de ridicule.

 
guydufau

10/08/2004
07:40
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Personne n'a relevé la grosse connerie:j'ai dis que c'était Poincaré qui avait voulu et obtenu la guerre de 1870 :il avait dix ans.
La preuve est faite que l'on peut dire n'importe quoi sur ce forum et il y en a qui en profitent ,dom et LRDB .
 
guydufau

10/08/2004
08:23
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Je m'aperçois des fautes d'orthographes qu'après l'envoi...
Il serait temps que j'utilise le système qui me les signale
 
paul kobisch

10/08/2004
08:32
re : L'ELOGE DU SAVOIR

pour Henry,
1- la thèse d'un Napoléon étgrangleur de l'Angleterre n'est qu'une hypo-thèse. Il y en a une autre, celle d'une Angleterre qui trahit les accords d'Amiens et qui contraint Napo à la guerre permanente. Faut choisir, c'est toujours pareil, mais pas évident. En tout cas ça trahit toujours une réalité politique présente, dans l'analyse, dans l'analyste et dans l'analysant, dirais-je, hi hi !
2- A propos de Bismarck, pareil. On peut penser qu'il voulait unifier l'Allemagne. On peut aussi penser avec plus de chance d'être en accord avec la vérité des intentions de Bismarck, qu'il travaillait essentiellement à sauver le clan des Junker et de la Cour. Qui le lui a bien mal rendu, d'ailleurs.
a ciao
pk
 
guydufau

10/08/2004
08:35
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Chercher la vérité dans les tableaux qui représentent les événements historiques,oulala !
Le tableau de David représentant le sacre de Napoléon montre,très visible, la mère de l'Empereur,alors qu'elle avait refusé d'y assister,provoquant une énorme colère de son fils.
 
Henry Faÿ

10/08/2004
11:45
à propos de Raymond Poincaré

J'allais effectivement signaler cette erreur à propos de Raymond poincaré mais sans malveillance (à l'époque il devait jouer avec des soldats de plomb, telle est la remarque que je voulais faire) et la correction est venue avant. Mais pendant qu'on y est, ce Raymond Poincaré a joué un rôle effectivement très néfaste dans l'histoire, en particulier par cette décision épouvantable et stupide qu'a été l'occupation de la Ruhr.

Les représentations picturales peuvent nous renseigner, non pas sur les événements eux-mêmes, bien entendu mais sur le sens que ceux-ci pouvaient avoir à l'époque (c'est plutôt une banalité que j'énonce là mais tant pis, on ne peut pas être original tous les jours sur tous les sujets).
Sur le choix du château de Versailles pour la proclamation du nouveau Reich, il y aurait encore bien des commentaires à faire.

 
GOMEZ

10/08/2004
13:57
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Pour ma part, j'ai trouvé la conférence fort bien faite : l'épisode "français" de la guerre de 1870 n'est pas le tout de la vie de Bismarck (et il n'a été, il est vrai, que peu évoqué). Bismarck a été présenté ici dans sa dimension allemande et "européenne". Fort intéressant. Même si on n'est pas forcé d'apprécier le chancellier de fer...
 
guydufau

10/08/2004
14:32
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Etant donné que les relations de Bismarck avec la France sont un aspect très important de son parcours,pourquoi cette occultation?
Apprécier ou pas le chancelier de fer ? Ce n'est pas le problème,et ce sobriquet est quelque peu infondé,il n'a pas été "de fer" avec le petit Adolphe.
Personnellement,j'ai plus d'estime pour Bismarck que pour poincaré R.,sans parler de cette raclure de Thiers.
 
Interloqué

10/08/2004
14:48
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Ah, on sent la bonne vieille culture communarde ! Je me trompe ?
 
Henry Faÿ

10/08/2004
22:32
un personnage sans grande ambiguité

Pour Paul (et les autres)
..........................................
La Prince Otto von Bismarck n'est pas un personnage particulièrement ambigu. C'était un dès le début de sa carrière politique et jusqu'à la fin il s'est comporté en fieffé conservateur, défenseur de la Prusse, de la dynastie régnante, de sa caste, bien entendu. Dans sa tête, tout ça ne devait faire qu'une seule et même chose.
Quel stratège et quel tacticien! Il a tout fait pour que l'unité de l'Allemagne se fasse au profit de la Prusse et non de l'Autriche et il y a magistralement réussi.
C'est ahurissant de voir à quel point il a été aidé dans ses desseins par l'impéritie des dirigeants français de l'époque. Cette dépêche d'Ems était une provocation grossière à laquelle il n'était même pas utile de préter attention et qui aurait pu se régler par une simple convocation d'ambassadeur.
Il restera dans l'histoire comme le créateur du premier système de sécurité sociale, dans les années quatre-vingt, en France il a fallu attendre le Front Populaire!
Il s'est opposé aux expéditions coloniales de l'Allemagne ce qui a constitué un motif de conflit avec Guillaume II.
Quand je suis en Allemagne et que je passe devant une de ses statues, ça ne me met pas particulièrement à l'aise.
Il me fait beaucoup penser à Richelieu. Même intelligence stratégique, même ténacité, même sens de l'action à long terme, même dévouement au souverain, même rôle décisif dans la montée en puissance d'un Etat. Cette comparaison m'est personnelle, je ne sais si elle a été faite par certains auteurs.

 
guydufau

10/08/2004
23:13
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Un fiéffé conservateur qui le premier crée un régime de sécurité sociale,on en redemande de ces fiéffés là.
Je crains que nous ne voyons pas de la même façon l'épisode de la dépèche d'Ems,Henry
Interloqué,tu as vu juste,Thiers est le bourreau sanginaire des Communards.
 
Henry Faÿ

11/08/2004
12:02
hé oui, rien n'est simple et tout se complique

Hé oui, rien n'est simple, c'est ça qui est intéressant
......................................................
Que ça serait simple s'il y avait d'un côté d'horribles réactionnaires qui ne faisaient que des horreurs et d'angéliques progressistes qui se conduidaient en bienfaiteurs de l'humanité!
Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe.

Le Prince Otto von Bismarck n'a rien de sympathique, rien, vraiment rien, tout pour déplaire. Quand je suis en Allemagne et que je passe devant une de ses statues, ça me glace un peu.
Et pourtant, c'est bien lui qui a instauré le premier système moderne de sécurité sociale.
Il ne l'a pas fait par amour de la classe ouvrière, il l'a fait pour couper l'herbe sous les pieds aux socialistes qui lui faisaient de l'opposition et menaçaient son pouvoir.
Je considère qu'en histoire les intentions comptent peu, ce qui compte, ce sont les résultats.
C'est peut-être excessif de faire de lui un "anticolonialiste" mais il s'est opposé aux aventures coloniales que prisaient tant Guillaume II. Ce n'était sûrement pas par amour des peuples des terres lointaines, simplement, il n'y croyait pas, il pensait qu'il y avait mieux à faire.
Ca n'a pas empéché que quelque part dans le Pacifique il y a (ou il y avait, elles ont peut-être été débaptisées) des îles Bismarck.
De toutes façons, je ne vois pas ce que les mérites et les démérites de Bismarck ont à faire avec les mérites et les démérites de Thiers. Ce sont des trajectoires tout à fait différentes et en aucun point comparables.

 
guydufau

11/08/2004
13:54
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Le maître du ouèbe s'est accordé une petite récréation et un fouteux a trouvé l'ouverture !
"Ces deux trajectoires [Thiers er Bismarck] sont des trajectoires tout à fait différentes et en aucun point comparables" dit Henry.
Je m'inscris en faux contre cette affirmation,ce qui est habituel avec Henry au sujet de l'histoire.
-1. Thiers et Bismarck ont souhaité la même chose importante :la victoire de l'Allemagne sur la France en 1870.Pour Bismarck,rien à dire,concernant Thiers,il y avait deux raisons :ça lui donnait une chance pour revenir au pouvoir,ce qui fut fait,et ensuite c'était ce qu'il fallait pour endiguer le mouvement social
-2.Thiers pendant cette guerre de 70,a rencontré clandestinement Bismarck,en d'autres circonstances,c'était le peloton d'exécution
-3.Ils étaient(c'est ma concession à Henry)deux fiéffés réactionnaires.
 
guydufau

11/08/2004
14:28
re : L'ELOGE DU SAVOIR

J'oubliais,à propos de la dépèche d'Ems,ce qu'en dit Henry n'est pas clair "cette dépèche d'Ems était une provocation grossière à laquelle il n'était même pas utile de préter attention et qui aurait pu se régler par une simple convocation d'ambassadeur."
La version officielle française relate un affront fait à notre ambassadeur Bénédetti,qui a reçu un coup d'éventail,il a été outragé.Or,l'"outragé" Benédetti dément mais le gouvernement lui impose le silence et une commission d'enquète parlementaire créée pour en savoir plus,a elle aussi été réduite au silence.
La "provocation grossière" dont parle Henry est une invention qui a servi de motif à R.Poincaré pour déclarer la guerre.
 
Henry Faÿ

11/08/2004
17:29
dans tous les cas de figure...

Provocation, affront, manipulation pure et simple...
Dans tous les cas de figure ça ne valait pas une guerre.
Et puis revoilà Poincaré qui arrête de jouer aux soldats de plomb et qui fort précoce se met à déclarer la guerre. Etonnant, ce gamin. Des gamins comme ça, faut faire attention, c'est dangereux.

 
guydufau

11/08/2004
17:44
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Merdegidouille,j'ai encore embauché ce Poincaré pour la guerre de 70! c'est rédhibitoire.
 
Henry Faÿ

11/08/2004
21:06
c'est pas grave

C'est pas grave ça se soigne
 
Henry Faÿ

11/08/2004
21:14
une émission sur Pierre le Grand très faible

Avez-vous remarqué à quel point l'émission de ce matin sur Pierre le Grand était faiblarde? Une sorte de scandale.
Pierre le Grand le bâtisseur, l'homme qui a fait venir les plus grands artisans a été évoqué, le réformateur l'a été aussi, l'homme de guerre aux fortunes diverses pour ainsi dire pas, le tyran sanguinaire non plus.
J'ai lu à cette occasion la notice qu'a consacré au Tsar le Petit Robert des Noms Propres et tout ce que le conférencier n'a pas dit. C'est quand même un peu se moquer du monde!
Il y aurait du parti pris que ça ne m'étonnerait pas.

 
Henry Faÿ

11/08/2004
21:20
mais enfin qu'est-ce qui se passe?

Quel est le petit lutin caché dans les circuits électroniques qui s'amuse à dupliquer mes messages alors qu'un seul passage est peut-être de trop?
Il veut me faire passer pour particulièrement prétentieux, comme si un seul passage ne suffisait pas,
Une fois, ça suffit cette fois-ci, n'est-ca pas?

 
guydufau

17/08/2004
11:40
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Jean Tulard,de l'Institut ! mais comique troupier des armées de Napoléon est revenu ce matin à l'Eloge du savoir pour exécuter un numéro exceptionnel :

En 1789,avec la victoire de Valmy,l'Europe des lumières disparait
En 1811,l'Europe est ressucitée,en 1812, n'échappe à l'Europe que des îles,l'Angleterre,la Sicile et la Sardaigne.(quelques moutons)
C'est l'ère de "l'âme du monde à cheval",mais à cause du blocus,cette arme à double tranchant qui a privé les européens de sucre,de cacao et de café,et qui a fait boire à Hegel un infâme jus,l'"âme du monde à cheval" a été désarçonnée.
En tout cas cette nouvelle Europe s'effondre en un an et pour deux raisons :
1-Napoléon,pourtant maître en référendum,en France,a oublié de s'en servir pour construire cette Europe
2-Elle était empirique,parce que dirigée contre l'Angleterre.
Bref,voici la péroraison,mot à mot,mais avec l'emphase qui convient :
"Monsieur le Président,permettez-moi d'évoquer,cette après midi,un temps où l'Europe était françaaise et où les chef-lieux des départements étaient Bruxelles,Amsterdam,Hambourg, Coblence,Genève,Turin,Florence et Rome.
Aaah !quand mêême quelle était belle cette Europe de Napoléon.
 
Henry Faÿ

17/08/2004
15:09
à Hambourg comme à Perpignan...

Oui, ce "qu'elle était belle cette Europe française, où on était en France à Hambourg comme à Perpignan" ne m'a pas échappé. Tout cela construit à la pointe de l'épée, quel esprit un peu lucide pouvait donc à l'époque y croire?
Je dois une réponse à Paul sur le Blocus Continental et cette émission de ce matin a bien confirmé ce qu'en fait tout le monde sait, et que personne ne conteste, du Malet-Isaac à Jean Tulard, à savoir que ce Blocus Continental a entraîné Napoléon dans une course sans fin vers de nouvelles conquêtes et par conséquent vers la chute finale.
Politique absurde dont Talleyrand a saisi l'inanité.

 
guydufau

17/08/2004
19:18
re : L'ELOGE DU SAVOIR

"Quel esprit lucide pouvait donc,à l'époque y croire"
A la limite,à l'époque,certains pouvaient y croire.
Mais aujourd'hui,y croire,ça dépasse les bornes,surtout de la part d'un membre de l'Institut et qui a été coopté parce que historien.
Bien sûr,c'est tellement gros qu'une hypothèse peut être évoquée :il veut amuser,mais je n'y crois pas et puis l'Eloge du savoir ce n'est pas le théatre de deux ânes.
 
guydufau

17/08/2004
19:29
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Autre hypothèse,plus plausible : être l'hagiographe de Napoléon est un bon filon pour gagner beaucoup d'argent
 
Henry Faÿ

17/08/2004
21:17
l'âme du monde à cheval

Je sais que cette émission (reliquat toléré de la culture patrimoniale défunte avant qu'on la mette définitivement dans une réserve qui s'appellera les chemins de la connaissance) passe à une heure où on n'est pas forcément très bien réveillé, mais Jean Tulard n'a absolument pas dit que l'Empire Napoléonien était viable, il a démontré le contraire.
Il a parfaitement bien expliqué les défauts, que dis-je les défauts, les défaillances, les tragiques erreurs de conception, les aberrations d'un pareil système et l'ubris qui s'était emparé de Napoléon et de son entourage.
L'anecdote n'étant jamais absente de ses exposés, il a signalé comment Talleyrand, et Fouché avaient de concert manifesté leur désaccord avec la grande politique de l'Empereur.
Ce que j'aime chez Jean Tulard, c'est qu'il parle bien et qu'il a toujours de l'humour.
Hegel, quand il a vu Napoléon a déclaré qu'il avait vu passer l'âme du monde à cheval, formule restée célèbre et puis, quelque temps plus tard, en raison du Blocus Continental, il a été obligé de boire un café infect, alors plus d'âme du monde à cheval.

 
guydufau

17/08/2004
22:13
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Mais oui Henry,Tulard n'a jamais dit que l'Empire de Napoléon était viable,nous sommes d'accord,mais il le regrette,c'est ça qui abérant et d'autant plus abérant en considérant que cet empire était un chateau de cartes.
Henry,je ne suis pas encore bancal du côté cérébral pour gober ce que dit cet illuminé.
 
Henry Faÿ

02/09/2004
18:06
une série sur l'Europe

L'Académie des sciences morales et politiques, qui est-ce qui connaît ce machin? C'est une des cinq académies qui composent l'Institut de France et qui en temps ordinaire ne fait pas beaucoup parler d'elle.
On y donne des conférences qui sont retransmises sur France Culture pour les lève-tôt (entre 6h et 7h). Il y a en ce moment une série sur l'Europe très remarquable. J'ai noté un exposé de tout premier ordre de Jean Favier, un exposé d'Alain Besançon sur les frontières de l'Europe dans l'histoire, et l'exposé d'un universitaire allemand sur l'Europe de la recherche et des universités qui confirme bien le diagnostic posé lors du débat sur la recherche: grave infériorité de la recheche européenne par rapport aux autres pays comme les Etats-Unis mais ce n'est pas fini, bientôt il y aura la Chine et le Japon, pas assez d'autonomie et pas assez de moyens.

 
la reine des belges

02/09/2004
19:08
Terreur dans la cambuse

Je pense que ce sont les mêmes puits de science déguisés en vieux schnocks qui avaient occupé le même créneau l'an dernier : n'y avais-tu pas remarqué une conférence définitive sur Lénine huh ?

L'ASMP est un repaire de pontes, mais peut-être presque tous retraités. Il me semble que quelques très grands personnages en sont membres, comme Raymond Boudon, Michel Crozier, Jean-Claude Casanova, Le Roy Ladurie probablement président non ? On peut même voir leurs bobines à l'adresse :
http://www.asmp.fr/presentation/academiciens.htm
mais un bon conseil envoyez d'abord les marmots se coucher sinon c'est la terreur garantie.

Cette année au mois d'aout, j'ai remarqué une très intéressante et tout aussi définitive conférence de Marc Lazar sur Trotsky, une instructive sur Bismarck, une passionnante sur la Turquie par Thierry de Montbrial (de l'IFRI et du CNAM, au fait dépéchez vous d'enregistrer l'intégrale de son cours de géopolitique disponible sur le site de France CUlture, dans l'émission d'août L'ETAT DU MONDE), une non moins excellente mais vraiment courte, d'Antoine SFEIR (Directeur des Cahiers de l'Orient), et j'attends avec impatience celle de demain matin sur l'avenir européen des PECO.

On pourrait dire que c'est pas de la radio, pourtant c'est bien plus du France Culture que ce qu'on nous sert sur la fréquence entre 7 et 9 puis entre 12 et 13.30, et je ne dis rien de 20.30 à 22 parce que j'ai pas envie de me faire traiter de pauvre type par le gentil Arnaud L.

La reine des belges
 
josué

02/09/2004
19:57
poussière d'amphi

Effectivement ce n'est pas de la radio, mais comme souvent je dors encore à cette heure ça ne me dérange pas trop.
Et si par bonheur je suis réveillé, ça me berce.
C'est la transition de 6h58 qui est violament brutale, en général vers 7h04 je coupe.
Y a aussi Raymond Barre dans votre fringuante équipe.

 
Henry Faÿ

02/09/2004
20:19
l'académie des sciences morales et politiques

Rediffusion des conférences de l'Académie des sciences morales et politique. Est-ce de la radio? Quel type de radio? La discussion est ouverte. Ca a l'air de beaucoup ressembler à cette Radio Sorbonne honnie par la grande philistine et que bon nombre d'auditeurs évoquent avec nostalgie, comme quelque chose qui leur a beaucoup apporté, ce que je comprends si je considère quelques documents qui en émanent et qui ont été diffusés dans les nuits de France Culture. Je pense en particulier à un exposé absolument magistral de Jacques Soustelle sur la colonisation espagnole en Amérique Centrale, avec une évocation du calvaire enduré par les indiens qui a duré plusieurs siècles.
En tout cas que d'exposés absolument remarquables présentés dans le cadre de cette peut-être ringarde, en apparence, Académie des Sciences morales et politiques! Que de telles émissions riches en contenu ne soient tolérées qu'avant 7h du matin en dit long sur les dispositions des responsables de la chaîne, qui d'ailleurs correspondent tout à fait avec ce que déclare la grande philistine.
Quel contraste avec tout ce qui à l'heure actuelle est notre lot commun, tout ce que le direct provoque inévitablement, tous ces à peu près, ces phrases mal construites, tous ces bavardages, toutes ces amabilités à l'antenne, feintes, évidemment, toute cette actu qui revient et qui revient, avec toujours les mêmes histoires, toujours les mêmes truismes qu'on nous ressert indéfiniment(des choses comme "les musulmans de France dans leur immense majorité sont tout à fait opposés au terrorisme").

 
josue

02/09/2004
20:34
l'académie de la radio

C'est dans la forme que ça n'est pas de la radio, passke le preneur de son se contente de poser son micro et ensuite il va boire son café au bar du coin en attendant que ça se finisse. Peut-être même qu'il en profite pour lire L'Équipe. Et ensuite, pas de montage, pas de mixage. Ce n'est donc pas de la radio comme art mais de la radio comme vecteur d'information. C'est la vision qu'en a Laure Adler sauf qu'elle la voit en moins universitaire et plus journalistique. Laure, elle a jamais compris les travaux de Pierre Schaeffer, et je crois qu'elle ne les comprendra jamais.
Cela dit les contenus sont souvent remarquables et il est insultant de les comparer au blabla qui sévit actuellement dans certaines tranches horaires.




 
Louise

02/09/2004
21:08
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Pour moi ce n'est pas de la radio. Vous avez dû connaître ces journées de formation où se suivent des conférenciers, certains sont des conférenciers-écrivains, ils lisent et dans l'amphi, on décroche après le premier paragraphe et certains sont des orateurs et on les écouterait exposer la philosophie de la dernière grille de Laure Adler.

Alors, la radio ce serait de mettre en ondes appétissantes des orateurs géniaux qui nous transmettent une pensée, une analyse des plus ardues avec un petit décalco sonore de ci de là qui donne de la clarté au propos, avec des inventions, de la créativité.

Forme et fond se marient et même si le sujet ne m'intéresse pas, je suis accrochée et je découvre à la fin que ce sujet était fort passionnant.
 
laure adler

03/09/2004
05:10
Pierre Schaeffer ?

L'inventeur du stylo ?
 
la reine des belges

03/09/2004
06:44
du rififi à l'hospice

Louise je retrouve bien là votre habituelle exigence de qualité : ondes apétissantes, orateurs génitaux, intention et créativité.

Voyez-vous j'écoute actuellement, en pleine ronde de nuit et passant à proximité de la cuve 38 dans l'usine de port-salut où je gagne ma vie comme veilleur de nuit, la conférence de Bronislaw Geremek sur la vision européenne des PECO, et je vous trouve bien injuste : ces conférences de l'Académie sont rien moins que ternes ou monotones. On y voit à l'oeuvre l'intelligence du public et de l'orateur, tous conscients de leur devoir d'assurer quelque animation puisque l'avarice crasse de France Culture se contente de faire poser le micro-poitrine entre deux décorations et d'aller au bistrot en attendant la fin de l'intervention.

Ainsi l'animation ne manque pas : l'orateur s'étrangle périodiquement, une quinte de toux secoue le président, un spectateur facétieux quoique non identifié produit à intervalles réguliers une note de trompette prolongée en se mouchant bruyamment dans un antique mouchoir à carreaux dont on imagine les dimensions un peu inférieures à celles d'une nappe de banquet. Ces imprévus égaient avantageusement la prestation de la joyeuse troupe, que seule une jeunesse irrespecteuse considère à tort comme une batterie de vieux tromblons, en fait une sacrée bande de joyeux lurons.

Comment peut-on dire que tout cela n'est pas de la radio ?

La reine des belges
 
w

03/09/2004
10:54
re : L'ELOGE DU SAVOIR

«Alors, la radio ce serait de mettre en ondes appétissantes des orateurs géniaux qui nous transmettent une pensée, une analyse des plus ardues avec un petit décalco sonore de ci de là qui donne de la clarté au propos, avec des inventions, de la créativité.»

Louise, je lis ça et je pense immédiatement à Richard Feynmann ! Et hop, aussitôt après tout le monde balaise en physique quantique et relativiste !

Fingers in ze nose !
Et avec bonheur !
Ressucitons Feynmann !



 
Henry Faÿ

03/09/2004
13:09
ce que doit être la radio

"Alors, la radio ce serait de mettre en ondes appétissantes des orateurs géniaux"
.............................
Les orateurs n'ont pas à être géniaux, s'ils le sont tant mieux, mais ça n'arrivera pas tous les jours; ce que j'attends d'eux c'est qu'ils aient quelque chose à dire...
...........................................
"qui nous transmettent une pensée, une analyse des plus ardues"
............................
ou éventuellement simple, à condition qu'elle ne soit pas simpliste
..............................
avec un petit décalco sonore de ci de là qui donne de la clarté au propos, avec des inventions, de la créativité.
........................................
possible, souhaitable, pas indispensable
................................
Forme et fond se marient et même si le sujet ne m'intéresse pas, je suis accrochée et je découvre à la fin que ce sujet était fort passionnant.
...........................................
ainsi soit-il! (sans ironie)

 
josue

03/09/2004
14:11
re : L'ELOGE DU SAVOIR

"avec un petit décalco sonore de ci de là qui donne de la clarté au propos, avec des inventions, de la créativité"

si vous réduisez la spécificité de l'expression radiophonique à "un petit décalco de ci de là, alors 1) vous m'estomaquez!! 2) vous validez la vision de Laure Adler pour qui la radio c'est de l'information parlée (si possible en direct) avec éventuellement un soupçon de reportage de ci de là (son concept de "direct amélioré").

Qu'un orateur soit soit pertinent, intéressant, génial, ok. Ca fera un bon orateur mais pas forcément de la bonne radio.

Vous souvenez vous de "Lulu" de Yann Paranthoën (docu sur une femme de ménage de radio France?). Certes la femme de ménage en question n'avait pas sa langue dans sa poche mais c'était de la grande radio plus que Lulu n'était une grande oratrice.

Que l'on exige des contenus de grande qualité d'accord, que l'on tienne la pratique radiophonique pour rien (au pire) pour un "décalco" (au mieux) et je ne suis plus d'accord.

D'ailleurs je ne crois pas à vos affirmations étant donné que vous êtes probablement de ceux qui appréciaient FC pour sa spécificité sonore, ses silences, ses montages et mixages élaborés, ses documentaires, etc...
 
Louise

03/09/2004
22:12
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Je ne pensais qu'à partir de ces conférences enregistrées, qui pour moi ne sont pas de la radio, le média radio devrait pouvoir à partir de ces orateurs cultivés (à défaut d'être géniaux [génitaux- génies-tôt]) les rendre intéressants même s'ils ont une voix plate, avec un petit coup de décalcos sonores etc etc et non pas nous les restituer tels quels, commentant leur diapos.
C'est de la radio cossarde, qui se fout de ses auditeurs, ce devrait être l'honneur de France-Culture de perfectionner l'art radiophonique.
Ce fut l'honneur de France-Culture.
Et ce sera grâce à l'ALO .

 
guydufau

03/12/2004
15:36
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Moi je file un rancart à ceux qui n'ont plus rien
Sans idéologie,ni scoop,ni baratin
On ne vous permettra pas les jours du grand soir
Mais juste pour l'hiver à manger et à boire
J'ai pas de solution pour te changer la vie
Mais si je peux t'aider quelques heures,allons-y
Il y a trop de misère,trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici,ici et aujourd'hui.

C'est la chanson des Resto du coeur,qu'a récité Bernard Cassen au cours d'un exposé ayant pour thème "il faut changer le monde".
Ces vers,modestes,qui renoncent à toute action d'envergure,Bernard Cassen dit qu'ils s'appliquent à nos hommes politiques qui depuis 30 à 40 ans se sont volontairement dépossédés de leur pouvoir au profit du marché.Il cite le cas de Madelin qui,ministre de l'industrie avait émis annoncé qu'il allait faire en sorte pour qu'un jour son ministère devienne inutile.
Ces libéraux,ont-ils été élus pour,par exemple,supprimer 6000 bureaux de Poste en France,ils auraient dû dire :dans mon programme,il y a la suppression de 6000 bureaux de poste,et bien entendu,ils auraient hérité d'une veste.
En vérité le libéralisme,ça ne marche pas,mais l'impasse,la crise est pour les suivants,le profit qu'ils convoitent est à court terme,et pour eux seuls.
En attendant la grosse crise de surproduction,c'est la précarité,le chômage et la distribution des richesses ...mais pour enrichir les plus riches.
 
bernard cassen

03/12/2004
19:16
re : L'ELOGE DU SAVOIR

le rapport avec la radio ?
 
La reine des belges

22/12/2004
06:16
Daniel Schneiderman histrion & imposteur

J'entends en ce moment même à l'Eloge du savoir l'extraordinaire inculture sociologique de Daniel Schneiderman, qui montre qu'il ne connait ni l'histoire de son métier, ni le sujet sur lequel il pérore dans sa conférence, et qui fait l'argument de son émission du dimanche.

Il y a des façons plus intelligentes et plus instructives de résumer l'état des recherches sur l'influence que les media exercent sur les comportements, depuis People's choice jusqu'à, si on veut, "Arrêts sur image" (ok, pourquoi pas).

Je trouve aussi fascinant déplorable, de voir ce type, d'ailleurs lui-même coutumier de la manipulation (pas toujours consciemment, admettons-le), transformé en référence. Il fallait pour cela un Cycle de l'UTLS (qui vaudra à Yves Michaud quelques années de purgatoire), et l'idée fumante de poser un micro dans un amphi pour feindre de faire de la radio (qui devrait valoir à laure adler quelques années à Wellington).

Ce lignes donc, pour signaler que l'Eloge du savoir peut être un excellent vecteur d'inculture.

La reine des belges

 
guydufau

09/03/2005
15:52
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Ce n'est pas une galéjade, si vous voulez passer un bon moment,écoutez le pédopsychiatre Marcel Rufo,pur marseillais. Il y est question d'un chef de service de l'hopital La Timone qui n'est pas un sanglier...d'un pédopsychiatre se nourrissant de pathologies qui se sent mieux quand ses malades vont mal...
Le thème de l'émission étant "Adolescents et famille", il faut oublier que un sur trois SDF a entre 18 et 29 ans.
 
Henry Faÿ

09/03/2005
16:53
Daniel Schneidermann et la Reine

En ouvrant le fil, je tombe sur le message d'avant, celui de la Reine qui date du 22 décembre, j'étais encore en France. Mais elle n'était pas mal du tout cette intervention de Daniel Schneiderman. Il a expliqué à quel point la commission Stasi était sous influence, elle n'avait pas eu le plus petit début de commencement de rigueur dans ses investigations, elle s'était fait complètement entuber par des ragots; on prétendait que dans un lycée, le lycée Jules Ferry, je crois, c'était le désastre, des dizaines de jeunes filles voilées. En cherchant bien on en avait trouvé ... une qui, comme c'est curieux, avait décidé de porter le voile le jour même où les caméras de télévisions avaient fait leur entrée dans l'établissement pour un reportage.







 
Laurent Nadot

13/05/2005
06:49
horreur radiophonique

Eloge du savoir cette semaine : Collège de France.

Le cours de jacques bouveresse est rigoureusement incompréhensible pour un non-spécialiste de la philosophie ds mathématiques. Ses phrases balancées à fond de train et rigoureusement icompréhensibles (déjà à lire ça doit demander de se poser un peu) m'ont littéralement tiré du lit, pour aller éteindre cette véritable pollution sonore.

Le cher Bouveresse qui réfléchit depuis des années sur les fondements des mathématiques balance au sprint des phrases complexes bâties sur des mots dont nous ne connaissons pas le sens (convention, consistance, sécurité). Je me demande si le latin de Ratzinger ne serait pas plus compréhensible (et je dis ça sérieusement). Il y a de quoi s'inquiéter pour le Collège de France : on transmet QUOI exactement dans ce genre de truc ?

Malgré les évidentes qualités humaines de jacques Bouveresse (gentillesse, modestie) et ce qu'on veut bien croire être sa haute compétence, malgré la compétence radiophonique de Christine Goémé (on a suffisamment fait l'éloge de cette productrice dans d'autres fils), je crois qu'il faut soit une grande inconscience soit le résultat final d'une succession d'incroyables foutages de gueule pour balancer un truc pareil à l'heure où les gens se réveillent, où certains se réveillent avec leur radio.

- au mieux :
je veux bien croire qu'il y a des gens que ça intéresse, et qui sont capables de capter ce qui est dit. Après tout si on juge utile de diffuser ces cours, il doit bien y avoir des profs intéressés et des amateurs compétents. Enfin admettons-le. Mais faut-il diffuser cela sur france-culture, au risque d'en faire le vecteur d'un définitif dégout ?

- au pire :
je crois que les intellectuels et les gens de media ont pété exactement les mêmes plombs : ils tournent en rond dans leur cage à roulette qui n'intéresse qu'eux. Et dans ce cas pour nous il serait tout à fait pathologique de notrepart de leur accorder une parcelle d'attention.

- intermédiairement :
il doit bien y avoir un juste milieu entre les propos convenus que n'importe quel pékin inculte peut comprendre, et les délires ésotériques réservés à 1 pour cent-mille de la population (je pense qu'il n'y a pas 500 personnes capables de choper au vol ce que dit Bouveresse).

Pour le dire autrement : il y a un degré d'ésotérisme du savoir, qu'il est déraisonnable de balancer sur les ondes. cette tranche ne nous sert pas de la radio mais une forme de folie sous la défroque du savoir...

Laurent Nadot
 
LN

13/05/2005
06:52
pffff

(navré pour les redoublements débiles qui abondent dans ce texte. Juste au réveil comme ça et en plus un réveil pénible, j'ai oublié de me relire. La faute à Laure Adler bien sur, chèvre émissaire bien commode..)
 
Henry Faÿ

21/12/2006
07:45
le massacre de Qibya


Ce matin, Henri Laurens a évoqué les représailles de Qibia, du temps de Ben Gourion mais qui au moment des faits s'était mis en congé.
Comme je n'ai pas tout retenu, je fais un cop-coll de l'article de wikipédia sur cette affaire.


<<Au soir du 14 octobre 1953, l'Unité 101 de l'armée israélienne, appuyée par des parachutistes, encercle le village de Qibya. Après avoir éliminé toute résistance, Tsahal ordonne aux habitants d'évacuer le village. Dans le même temps, des charges explosives sont placées autour de la plupart des habitations.

Ce sont 45 maisons qui sont détruites dans l'explosion, auxquelles il faut ajouter la mosquée, le réservoir d'eau du village et l'école. Restées terrées chez elles, 69 personnes sont tuées, dont deux tiers de femmes et d'enfants. Le gouvernement israélien attribuera dans un premier temps ce massacre à des civils israéliens voisins du village de Qibya, avant de reconnaître plus tard qu'il s'agissait d'une opération menée par l'armée.

Ariel Sharon écrira dans son journal qu'il avait reçu des ordres lui demandant d'infliger de lourdes pertes aux habitants de Qibya: "Les ordres étaient tout à fait clairs: Qibya devait être un exemple pour chacun". Sharon déclara qu'il avait cru les maisons vidées de leurs habitants, son unité ayant mené, d'après lui, les vérifications nécessaires avant d'actionner les détonateurs.

Cette version israélienne a été imédiatement remise en cause par les États-Unis et l'ONU: Le contre-amiral Vagn Bennike, observateur de l'ONU, arrivé sur les lieux le lendemain du massacre, a dénoncé le mode opératoire de l'unité 101 lors de son intervention sur les habitations, consistant systématiquement à faire feu sur les maisons, empêchant ainsi les occupants d'en sortir, et les livrant de fait à une mort certaine.

Le 24 novembre, le Conseil de Sécurité de l'ONU adopte une résolution condamnant Israël, et les États-Unis suspendent temporairement leur aide économique envers l'état hébreu.>>

 
Nazdeb

21/12/2006
11:10
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Il ne faut pas trop accabler Israël, ce léger et malencontreux incident (quelque dizaines de morts, rhô mon dieu que c’est grave !) remonte à plus de cinquante ans.
Les Israéliens se sont beaucoup calmés depuis, ils se contentent maintenant de détruire les maisons, et sans forcément tuer les habitants en plus...
Raser des bicoques et mettre les familles à la rue, sous prétexte qu’ils n’ont pas rempli toute les années de paperasserie nécessaire et n’ont pas réuni les sommes exorbitantes pour payer leur droit à se loger, quel bonheur !!! Et pour ceux qui douterait de la légitimité de ce genre de mesure, je rappellerais que c’est la meilleure qui existe pour empêcher des gamins, futurs terroristes, de se loger aussi près des Israéliens menacés quotidiennement dans leur chair par ces populaces hostiles et sexuellement frustrées (courtesy of Zeno, tiens ça fait longtemps qu’on ne l’a pas lu).

Destructions de maisons en Cisjordanie, terres appartenant aux Palestiniens et occupées illégalement par les Israéliens
http://blog.emceebeulogue.fr/post/2006/12/17/Creches-en-ruin es-en-Palestine
(Attention : le titre parle de « crèches » détruites mais le texte ne parle que de maisons d’habitation, les traducteurs se laissent parfois aveugler par leur engagement)

Destruction de maisons à Jérusalem-Est, ville appartenant aux Palestiniens et occupée illégalement par les Israéliens
http://blog.mondediplo.net/2006-12-06-Les-bulldozers-en-acti on
(Pouah, le Diplo, désolé pour la source…)



 
emcee

23/12/2006
07:38
re : L'ELOGE DU SAVOIR

A Nazdeb

Merci de ne pas déformer l'esprit des sources que vous citez, ni d'en faire une interprétation très approximative.

1°- le titre de l'article traduit n'est PAS le titre de mon billet. Le premier est placé en dessous du titre original et précède, logiquement, la traduction de l'article en anglais (et est d'ailleurs très proche du titre original)

2° "crèche", en argot, signifie "maison" ...
 
Zx

23/12/2006
08:31
re : L'ELOGE DU SAVOIR

@Laurent Nadot
13/05/2005
06:49

"je pense qu'il n'y a pas 500 personnes capables de choper au vol ce que dit Bouveresse"

Il y en a évidemment beaucoup plus. Permettez que je vous demande ce que l'ami Bouveresse (et ce n'est pas une vaine question rhétorique posée dans un but polémique : je suis à la fois curieux et, avouons-le, un peu interloqué) devrait faire pour vous satisfaire ?

Il me faut confesser que lorsque je suis arrivé sur ce forum pour la première fois, j'ai trouvé les propos qui s'y tenaient beaucoup moins compréhensibles de mon point de vue que ceux que développe Bouveresse dans ses ouvrages (en dépit d'un style volontairement aride, convenons-en). Après avoir dans un premier temps consenti à produire les efforts néccessaires (j'ai encore du boulot, je le sais), j'ai aujourd'hui l'audace et le sentiment de croire que ça va - légèrement - mieux. De la même manière, qu'un minimum de labeur soit nécessaire pour comprendre les cours d'un professeur au collège de France qui travaille (entre autres choses) sur la philosophie des mathématiques, qu'y a-t-il là de vraiment étonnant ? Effectivement, c'est un peu technique, et alors ? Le sujet l'exige, non ? C'est sûr, ni Baddou ni Couturier ni Claritrompette ne débatteront de ces questions dans leurs émissions respectives. D'accord. Mais je le répète : et alors ? Adresseriez-vous les mêmes reproches à un chercheur en mathématiques exposant ses recherches ? Un professeur au Collège de France, titulaire qui plus est de la chaire de "philosophie du langage et de la connaissance", n'a pas seulement le droit d'être pointu, il en a surtout le devoir ! Raison pour laquelle vos critiques, vous l'aurez compris, m'échappent un peu

D'autant plus qu'avec le sieur Bouveresse, on est loin de l'ébénisterie et son incompréhensible (et encore !) philosophie du hêtre !


(Je ne me prononce pas sur le bien-fondé de la diffusion "brute" de ces conférences : il me semble que votre intervention allait bien au-delà de cette question).
 
laurent nadot

24/12/2006
10:49
Calvin est tiré, il faut le voir...

Bonjour à vous,

Je crois que je me suis mal fait comprendre. Certainement mes mots dépssèrent mes paroles. Mon intention initiale était de critiquer un programme radio, celui de L'Eloge du savoir. J'assume pleinement les brocards envoyés en fin de page à "l'ami bouveresse" mais ils n'ont de sérieux que celui de la moquerie ou de la caricature (vous n'êtes pas contre l'humour de mauvais goût j'espère) et il faut n'y voir que scories dues à l'abus de Pelforth. Pour autant, j'assume le tout : ma déception radiophonique, mon agacement d'intellectuel amateur, et mon goût de l'outrance verbale.

Donc voici mon mea innocentia :
1) Je ne me souviens pas avoir jamais laissé croire, et encore moins cru moi-même, que la mission de Bouveresse fut de me satisfaire. Cette requête je la réserve à France Culture.
2) Je fus très amplement satisfait par Jacques Bouveresse (et par France-Culture) en l'écoutant dans "A voix nue" en 2001.
3) M'étant aventuré au Collège de France l'an suivant, je fus promptement amené à la constatation que le cours de Jacques Bouveresse pouvait retenir l'intérêt sincère des seuls initiés, à l'image d'un cours de mathématiques de haut niveau. Ce à quoi je ne trouvai d'ailleurs rien à redire.
4) Je vous met au défi de seulement imaginer le contraire (c'est gonflé, nan ?).
5) Je vous met au défi également de trouver la moindre note de dénigrement dans la constatation du point 3, qui résume ma position.
6) En revanche, diffuser à l'heure du réveil des mathématiques de haut-niveau ou de la philosophie qui demande une telle initiation, je maintiens que c'est absurde, loufoque, grotesque, irresponsable, et que cette façon de bâcler la programmation ne fait que s'ajouter à la triste dégradation du programme des Nuits, qui a accompagné le redressement des programmes de la journée(redressement que j'ai par ailleurs largement salué).
7) A part ça, vous l'avez en effet deviné, il est certaines disciplines universitaires (et d'autres d'ailleurs : curling, lancer de nains, record de la saucisse, psychologie ake scaphandre et bateau-pompe) que je ne prise guère et que je brocarde volontiers. La philosophie pour gros initiés en fait partie, de même que les ceusses qui se la jouent initiés me font rigoler. Reconnaissez toutefois que je n'ai réclamé la déportation de personne et encore moins le pal, ni même qu'on marque le cul de quiconque au fer rouge, et pas plus je n'ai préconisé que les incoercibles saouleurs soyent expulsés de la ville. Car je ne suis pas Calvin. Maintenant si vous ne supportez pas qu'on pinçotte le cul des idoles, vous pouvez réclamer qu'on me transperce la langue au fer, qu'on use de la colonne Vendôme pour me perforer par le fondement, qu'on brise le clavier de mon ordinateur d'un croquenot vengeur devant des foules hilares, et qu'on balance toutes mes clés USB au bûcher (de toutes façons il n'y a dessus que quelques films pornos récupérés grace à un lien bien planqué de DDFC, donc franchement rien de subversif contre l'ami Bouveresse).
Enfin vous pouvez réclamer qu'on m'expulse de la ville.
Mais j'exagère, bien sûr : je vous lis ici depuis quelque temps déjà, et je sais bien que vous non plus vous n'êtes pas ce cher Calvin. Ce que je déplore, notez bien, car je me demande fréquemment ce qu'est devenu ce si sympathique animateur de la vie politique.

Ironiquement mais toujours cordialement vôtre

La reine des belges
 
Zx

25/12/2006
04:39
re : L'ELOGE DU SAVOIR

Merci pour votre réponse. :)

Sachez, cher monsieur, en préambule à ma réponse, que je ne dédaigne pas, moi non plus, d'user à l'occasion d'un humour de mauvais goût. Raison pour laquelle je vous dirais ceci à savoir que pour stocker des films pornos, je crains que les clefs USB (à l'heure actuelle du moins) ne soient guère suffisantes. Mon conseil : passez aux discs durs externes ; c'est Noël, il convient d'en profiter pour procéder à des achats utiles.

Pour le reste :

a) On peut être initié sans se la jouer (et se la jouer sans être initié, je vous l'accorde volontiers ). Ma réaction vient de ce qu'il me semble que la philosophie de Bouveresse n'est pas aussi absconse que vous le dites. Au contraire. Mais peut-être me fourvoie-je ?

Nous divergeons sur un point précis qui a trait au contenu même de l'enseignement prodigué par J.B. et qui ressortit avant tout à la philosophie des mathématiques, la seule à se poser la question du fondement de cette disciple et, surtout, de ses objets. La tâche étant du ressort quasi exclusif des philosophes, ce ne sont pas des mathématiques de très haut niveau (un cours dispensé par un mathématicien contemporain serait proprement inaccessible aux auditeurs du Collège de France et, pour le coup, votre remarque s'appliquerait à plein). S'agissant de Bouveresse, il faut certes se familiariser avec la problématique qu'il aborde mais c'est loin d'être mission impossible (je vous invite à lire les cours de Wittgenstein sur les fondements des mathématiques : ce n'est absolument pas technique et c'est à cette source que Bouveresse puise l'essentiel de sa matière).

b) Vous êtes arminien si je comprends bien ?

c) Puisqu'on y est, je souligne l'intérêt qu'ont suscité chez moi les conférences de Maurice Bloch sur l'anthropologie cognitive (là encore, un sujet que je connais un peu : à prendre cum grano salis donc ). Cela dit, sur le fond, je suis bien d'accord avec vous (j'aurais peut-être dû commencer par-là d'ailleurs). Aussi bien préférerais-je mille fois entendre, sur FC, des émissions montées, enregistrées à l'avance, ciselées, etc. plutôt que des cours ou des entretiens en direke.

Honnêtement et, surtout, cordialement vôtre,

Joyeux Noël à vous,

Zx.
 
Badminton

25/12/2006
19:17
ouah !

La vérité c'est que mon maitre ne supporte pas de me voir écouter des conférences auxquelles il ne capte rien mais alors rien. La honte.

C'est comme les clés USB où je stocke quelques photos de ma famille vous savez comment sont les chiens je veux dire toujours en tenue de médor eh bien figurez-vous que cette andouille de Reine est tombé dessus et il a cru que c'était une collec de films pornos pour un public inconnu du coup avec toutes ces photos de chiens NUS il a eu la frousse de tomber pour zoophilie en cas de perquize de la brigade des moeurs de Ploudalmézeau à l'heure qu'il est il court encore...

Nous en déduirons que l'abus de Pelforth :
a) dérange la stabilité oculaire
b) brouille la vue (et l'écoute)
c) fait imaginer du mouvement là où il n'y a qu'image fixe.

En revanche, je signale qu'il y a dans les conférences de Maurice Bloch quelques usages inusités de certains mots, dont le célèbre "diffusionnisme", que Bloch emploie pour désigner tout ce qui n'est pas évolutionniste, ce qui est assez difficile à avaler pour le lecteur français.

Les 6ème et 7ème conf', cela dit, sont de véritables leçons de sémantique générale donc merci Maurice en effet.

Bad.
 
Henry Faÿ

30/03/2007
08:14
un exposé sauvagement coupé

Ce matin, exposé d'un certain Jean Nicolas sur la Grande Peur de 1789. Mais qui donc a lancé ces rumeurs d'invasion du territoire par les puissances étrangères qui ont déstabilisé le Royaume? Des contre-révolutionnaires, des révolutionnaires ou ni des uns ni des autres? Je ne le saurai jamais, l'émission a été sauvagement coupée avant la conclusion pour faire place aux fadaises d'Ali balourd.

 
La reine des belges

30/03/2007
10:12
jamais battus

C'est un bel exemple de programmation mal foutue.
La fin de la conférence se trouve sur la web-radio baptisée "Les chemins de la connaissance" (hi!).

En cliquant sur le lien suivant on peut entendre l'intégralité, mais Henry n'aura le droit d'y accéder qu'entre 8h30 et 9h00
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/nouveau_pro g/connaissance/alacarte_fiche.php?src_id=1&diff_id=180000041

LRDB
 
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