Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture Le forum de discussions sur FRANCE CULTURE du site DDFC est fermé mais vous pouvez accéder en lecture aux 35.000 messages d'auditeurs archivés, ainsi qu'aux fameux SMILEYS et DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site DDFC.
|
||||
Retour à la liste des messages | |
Ecoeuré 09/07/2004 17:50 |
Peut-on descendre plus bas?!?! |
LE MONDE TÉLÉVISION/SAMEDI 10 JUILLET 2004 « France Culture doit s'ancrer dans l'actualité » Dans un entretien au « Monde », Laure Adler, directrice de France-Culture, s'exprime sur sa politique de rentrée, le rôle du direct, la place du documentaire et de la fiction, les nouvelles radios en préparation sur Internet et le satellite. Pour elle, la station doit être un « chantier intellectuel permanent » Le Monde : En ouverture de la grille d'été de France-Culture, vous indiquez que ce sera « l'été de tous les dangers ». C'est-à-dire ? Laure Adler : L'été risque d'être chaud, politiquement, notamment aux Etats-Unis. France Culture devra donc en rendre compte dans ses journaux, quitte à bousculer sa grille. Parce qu'elle est une radio généraliste, cette chaîne doit s'ancrer pleinement dans l'actualité, avec une rédaction et des programmes prêts à réagir, maintenant qu'ils ont appris à travailler ensemble. Les auditeurs ne doivent pas avoir besoin d'aller vers les radios d'info. L'enjeu est de prouver que France-Culture est une radio comme les autres, avec bien sûr sa spécificité : approfondir l'actualité européenne, internationale et française, et amener l'auditeur à apprendre et à comprendre grâce au décryptage d'intellectuels, d'acteurs sociaux, de chercheurs du CNRS, de Sciences-Po... Le Monde : L'actualité est donc au cœur des missions de France-Culture ? Laure Adler : C'est ce que souhaitent les auditeurs, selon des études menées à Radio-France. Ils sont très intéressés par l'actualité au sens large, et nous le font savoir chaque jour. D'ailleurs, depuis deux ans, ce sont les trois émissions quotidiennes d'actualité - « Les Matins de France-Culture » (7-9 heures), « Tout arrive » (de 12 à 14 heures à partir de la rentrée) et « Travaux publics » (18 h 30-19 heures) - qui ont boosté l'audience. Nous en ajouterons deux autres à la rentrée, entre 10 heures et midi et entre 20 h 30 et 22 heures. De patrimoniale, notre programmation est devenue réactive ; c'est une sorte de « chantier intellectuel permanent » qui concerne tout un chacun. Même s'il nous reste encore un nouveau public à séduire. Le Monde : L'audience est-elle une priorité ? Laure Adler : Ni l'ancien PDG de Radio-France, Jean-Marie Cavada, ni le nouveau, Jean-Paul Cluzel, ne m'ont demandé d'augmenter l'audience. Le Monde : Quel est le profil de l'auditeur-type de la station ? Laure Adler : C'est un cadre de 30 à 50 ans, urbain, qui achète au moins deux journaux par jour, va au cinéma. Elle ou il est avide d'information, de décryptage des événements de l'actualité. Et, contrairement aux idées reçues, le noyau dur des auditeurs - ceux qui nous écoutent en continu - ne représente que 10 % ; le reste butine entre France-Inter, France-Info ou Europe 1. Nous avons la chance d'être écoutés par les auditeurs les plus intelligents qui soient, mais aussi les plus exigeants. C'est pour cela que mon seul juge, mon seul interlocuteur, ma seule référence, ce sont les auditeurs. Nous sommes à leur seul service. Mon modèle, si tant est qu'on en ait un, c'est Radio France Internationale (RFI), où j'ai travaillé plus de trois ans. Décryptage de l'actualité, souffle international, interactivité, RFI fait ça tous les jours. Le Monde : Mais RFI est une radio d'information ! Laure Adler : Et nous une RFI culturelle ! Ouverte aux vents du monde. Le public s'est beaucoup renouvelé. Avec le doublement de l'audience de France-Culture (passée à 1,4 %, soit près de 750 000 auditeurs par jour), la demande n'est plus la même qu'auparavant. Nous devons répondre aux besoins nouveaux qui s'expriment, à la demande de décrypter un monde de plus en plus complexe. Tout en conservant, bien sûr, les émissions plus culturelles qui approfondissent chaque champ disciplinaire. Mais, là encore, la culture a changé... Le Monde : Est-ce vraiment la « culture » qui a changé, ou la demande ? Laure Adler : La vision de la culture a énormément évolué. La culture, ce n'est plus le patrimoine. C'est l'interrogation de soi-même, une certaine citoyenneté, une manière de s'ouvrir au monde. Le Monde : Quelle est votre vision de cette « RFI culturelle » que doit être France Culture ? Laure Adler : RFI a des formats de vingt minutes. Sur France-Culture, les émissions peuvent être de véritables odyssées, durer des jours ou des nuits. Notre arme absolue, c'est le temps. Cela, personne ne pourra nous l'enlever. Et puis la grille de France-Culture s'écoute selon des rythmes différents. Il y a celui des quotidiennes, qui réagissent à leur façon à l'actualité. Mais, au moment où se pose la question du voile, par exemple, je demande aussi aux producteurs d'émissions hebdomadaires de se fédérer autour de cette question. Enfin, si nous décidons de consacrer une semaine, un week-end ou des nuits entières à Franz Kafka ou à Paul Ricœur, nous le faisons. Ces rythmes doivent s'interpénétrer et travailler ensemble. Le Monde : Mais ne s'oriente-t-on pas vers le « tout-direct » ? Laure Adler : Il n'y a que du direct, sur France Culture ! C'est précisé sur les contrats d'engagement que je signe chaque année avec les producteurs : depuis deux ans, j'exige qu'ils soient tous en direct. Le minimum, c'est d'être avec l'auditeur au moment où l'émission commence et se termine. La radio, c'est d'abord et avant tout du direct. Mais présenter une émission en direct ne veut pas dire que toute l'émission sera réalisée en direct. Le producteur peut être à l'antenne et lancer une bande magnétique très « écrite » ou un CD très élaboré qui aura nécessité plusieurs mois de travail ! Pour autant, la plupart des émissions, construites sur des entretiens, n'exigent en rien d'être préenregistrées. C'est un combat d'arrière-garde que de défendre le contraire. Le Monde : Mais un entretien en direct oblige à n'avoir pour invités que ceux qui sont disponibles, à l'heure dite, et à Paris. Laure Adler : Pas du tout ! Il existe des milliers d'intellectuels, d'experts, de chercheurs, en France et en Europe, qu'on ne fait jamais parler. A nous d'aller vers ces têtes chercheuses, de les faire découvrir. Et encore une fois, rien n'interdit de les enregistrer, par avance, là où lis sont ou quand ils passent à Paris. Seul le documentaire suppose d'être enregistré, parfois longtemps à l'avance. Trop peu de gens savent que France Culture reste la seule radio au monde à pouvoir encore produire du documentaire. Les autres pays n'ont plus les moyens d'en fabriquer. Nous, pour diffuser douze heures par semaine de documentaire, nous y consacrons un tiers de notre budget. Le Monde : Il y aura pourtant de moins en moins de documentaires ? Laure Adler : Non ! Il y a de plus en plus d'espaces réservés au documentaire ! Y compris dans la grille de rentrée ! Ca m'agace, ces bruits de couloir totalement faux que colportent quelques personnes ! Ces personnes qui m'ont prise en otage, qui sont capables de m'insulter via des tracts syndicaux depuis six ans, et qui se sont battues pour que des auditeurs ne puissent pas écouter France-Culture ! Je n'en peux plus de ces critiques mensongères et infondées ! Si France-Culture peut continuer à exister, c'est à l'unique condition d'augmenter sa différence. Le Monde : Mais n'est-ce pas la création documentaire et la fiction qui singularisent France-Culture ? Laure Adler : Pas du tout. Tout simplement parce que ce n'est pas ou peu écouté ! Je le répète : les auditeurs viennent sur France Culture pour l'approfondissement de l'actualité qu'elle propose dans les plages quotidiennes, pour entendre des intellectuels, des syndicalistes ou des politiques problématiser et expliquer la vie sociale et politique. Pour l'ouverture aux débats contemporains comme l'Europe, que nous allons amplifier à la rentrée. C'est pour cela, par exemple, que nous avons demandé à Valéry Giscard d'Estaing de nous expliquer ce que c'est que l'Europe, une fois par mois à partir de septembre. Le Monde : Ces choix ne vont-ils pas réduire le nombre de producteurs d'émissions, à la rentrée, d'où leur inquiétude et les assemblées générales qu'ils organisent ces jours-ci ? Laure Adler : Il y aura moins de producteurs dits « tournants », c'est-à-dire ne travaillant pas en continu pour la chaîne. Les études montrent que les émissions dont les thématiques et les producteurs changent toutes les semaines sont les moins écoutées. Notre volonté étant de fidéliser les auditeurs, nous en avons donc tiré les conséquences pour la grille de rentrée. Même chose pour les émissions de format très court, qui coûtent cher et n'amènent pas de nouveaux auditeurs. Le Monde : Prenons l'exemple des « Décraqués ». L'émission a une identité et fédère un public fervent. Pourquoi la supprimer ? Laure Adler : C'est vrai que l'équipe qui fait les « Décraqués », le midi en semaine, et « Des papous dans la tête », le dimanche, donne ses lettres de créativité à France-Culture depuis des années. Mais plutôt qu'un petit format tous les jours qui ne fidélise pas, mieux vaut un seul format, plus étoffé, le dimanche ; charge à nous ensuite de mieux le faire connaître. Comme les autres émissions qui disparaissent à la rentrée, ce n'est pas l'émission qui est en cause, mais la volonté d'appliquer une règle grammaticale élémentaire de la radio : donner rendez-vous à l'auditeur chaque jour à la même heure avec la même personne. Le Monde : Vous prévoyez aussi de créer deux nouvelles radios, sur internet puis via le satellite ? Laure Adler : A court terme, la radio est amenée à évoluer. L'avenir est aux nouveaux supports et à de nouveaux publics. Nous lancerons donc deux nouvelles radios sur Internet en octobre, puis sur satellite. Ce seront des « bébés France-Culture », avec un éditorialiste pour chaque radio : l'une, intitulée « Les Sentiers de la création », sera dévolue au monde artistique ; l'autre, « Les Chemins de la connaissance », relèvera de l'université populaire. France-Culture assumera alors un nouveau rôle, opérateur culturel de service public, en diffusant le patrimoine de nombreuses institutions françaises (colloques de la Bibliothèque de France, de fondations, etc.) qui ne sont pas à la disposition du public actuellement. Nous créons ces radios à budget constant, mais à terme, cela dégagera de l'argent pour mieux payer les intermittents que sont les producteurs de documentaires. Propos recueillis par Martine Delahaye et Yves-Marie Labé LE MONDE TÉLÉVISION/SAMEDI 10 JUILLET 2004 |
|
amen! 09/07/2004 19:01 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?!pour qui? |
Laure Adler : C'est un cadre de 30 à 50 ans, urbain, qui achète au moins deux journaux par jour, va au cinéma. Elle ou il est avide d'information, de décryptage des événements de l'actualité. Et, contrairement aux idées reçues, le noyau dur des auditeurs - ceux qui nous écoutent en continu - ne représente que 10 % ; le reste butine entre France-Inter, France-Info ou Europe 1. Bingo Miss Adler, sauf qu'on n'a pas besoin de France culture et son inclination pour se faire une idée.faut citer rtl2 aussi Laure Adler : Pas du tout. Tout simplement parce que ce n'est pas ou peu écouté ! Je le répète : les auditeurs viennent sur France Culture pour l'approfondissement de l'actualité qu'elle propose dans les plages quotidiennes, pour entendre des intellectuels, des syndicalistes ou des politiques problématiser et expliquer la vie sociale et politique. Pour l'ouverture aux débats contemporains comme l'Europe, que nous allons amplifier à la rentrée. C'est pour cela, par exemple, que nous avons demandé à Valéry Giscard d'Estaing de nous expliquer ce que c'est que l'Europe, une fois par mois à partir de septembre. re bingo!sauf que les syndicalistes, si on pouvait les laisser sur tf1 ce serait bien. bon pas un mot sur l'internet visiblement c'est quand même assez ringard comme transformation pas de quoi fouetter un chat. elle bien, memere Adler sauf que bon Giscard pour expliquer l'Europe j'espere qu'il n'y aura pas que lui, parceque radio vioque, bof, il y a un type sur france info qui fait un boulot extraordinaire avec une belle voix, debauchez le! il commente l'Europe rapidement et sainement, avec giscard on risque de tomber dans l'accordeon.gaffe a ce qu'il ne nous pompe pas trop en longue diatribe et en auto felicitation de sa personne, le discours pourrait vite tourner autour de sa suffisance naturelle. alors 10 % de noyeau dur qui foutent le bordel et qui empeche la modernisation? |
|
guydufau 09/07/2004 19:10 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Laure Adler,par un unique exemple,choisit de nous montrer ses ambitions pour France Culture : une émission mensuelle de Valéry Giscard d'Estaing pour nous expliquer l'Europe ! Est-ce que nous avons besoin de cézigue pour celà? Partageons-nous l'avis d'Alexandre Adler qui le qualifie de "génie littéraire ? (1)Sommes-nous nuls à ce point. "L'université populaire" par satellite,quel oxymore ! Employer des intermittents,quel odieux aveu! (1)Lors d'une de ses chroniques matinales sur France Culture. |
|
Yann 09/07/2004 20:28 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Gros frisson dans le dos. On arrive dans l'Ere glaciaire de France Culture. Couvrez-vous bien, l'hiver nucléaire sera long. Chaque décision qui est citée par Mme Adler accentue la mauvaise pente, ou achève de tuer ce qui était encore bon. Pourquoi est-elle aussi obsédée par le direct? Pourquoi préférer le cafouillage, l'imprévu, la conférence-bistrot à une voix qui nous présente un sujet et par une puissante documentation nous apprend des choses? Pourquoi vouloir encore nous gaver d'actualité? Et ne lui en déplaise, France Culture n'est pas l'exception radiophonique qui est la seule dans le monde à encore présenter des documentaires. Oh que non. Mais il lui faudrait connaître le métier pour ça. Bon, heureusement que la culture est ailleurs, hein, et qu'elle ne dépend pas que d'une seule arrogante radio. Yann |
|
lionel 09/07/2004 21:38 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Tout est abominable dans ce programme : mépris pour le soit disant noyau dur d'auditeurs ("seulement 10%") et léchage de cul maison "mon modèle c'est RFI". Beurk |
|
Daniel 09/07/2004 21:57 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
La source de nos maux est là : >>Mon modèle, si tant est qu'on en ait un, c'est Radio France Internationale (RFI), où j'ai travaillé plus de trois ans. Décryptage de l'actualité, souffle international, interactivité, RFI fait ça tous les jours. Ce qui prouve que mettre L.A. à la tête de FC était une erreur de recrutement. A la question suivante qui met l'accent dessus, L.A. esquive et passe à autre chose. |
|
Ci-devant_auditeur 09/07/2004 22:30 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Est-il bien utile de coller ici des articles entiers que tout le monde peut lire ailleurs. Il suffirait d'y renvoyer. -- Ci-devant_auditeur |
|
lionel 09/07/2004 22:52 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Moi je suis content de ce copié-collé vu que je ne connaissais pas cette interview. Car ontrairement à la cible visée par laure adler je n'achète pas de journaux d'actualité vu que je refuse de lire les brochures publicitaires des marchands de canons. En plus cette vieille bique ringardissime ignore que les gens lassés des médias français s'informent désormais par internet. Et comme elle dit faire une radio pour les cadres à gros pouvoir d'achat, elle avoue enfin qu'elle est bien plus élitiste que l'ancienne FC. |
|
guydufau 14/07/2004 18:47 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Plaisanterie ou ricanement,c'est selon... En ce jour de fête nationale,tout n'est pas noir sur France Culture.A l'écoute du Président de la République nous avons l'avantage de ne pas voir que,plus il semble réfléchir,e-e-euh,plus il semble que son visage est tortuté. Et bonne fête! |
|
gorbel 15/07/2004 15:53 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Giscard chroniqueur sur France-Culture... Même sous de Gaulle, on n'aurait jamais vu ça. |
|
Henry Faÿ 15/07/2004 19:35 |
désolé, horrifié, consterné |
De retour à Kinshasa après une dizaine de jours passés en brousse dans le Kasaï et à Mbuji Mayi la ville du diamant. Totalement horrifié, presque incrédule en lisant cette incroyable interviou de Laure Adler. Non mais c'est grave les amis, il est temps de sonner le tocsin! Est-elle folle ou quoi cette... (la traiter de vieille bique ringardissime est le moins qu'on puisse lui donner) ? Mais que fait-elle à la tête de France Culture? Qui donc l'y a placée et dans quels desseins? C'est comme si on entendait le pape se mettre à défendre les idées de la secte Moon. Pour une erreur de casting, c'est une erreur de casting. J'ai lu, je crois avoir bien lu que "l'enjeu est de prouver que France Culture est une radio comme les autres". Non mais sa langue a-t-elle fourché ou a-t-elle été piquée par une méchante mouche? Je crois qu'on le lui ressortira. "la culture, ce n'est pas le patrimoine". Qui donc êtes-vous, Madame, pour affirmer pareille énormité? "Il n'y a que du direct sur France Culture". "La redio, c'est avant tout du direct". Alors bonjour les euh, les banalités, les politesses, les engueulades combinées à l'avance, les trivialités et adieu aux phrases bien construites aux enchaînements bien calculés et aux débats imaginaires. "Il y aura de moins en moins de producteurs tournants". Ce qui veut dire toujours les mêmes avec leurs tics, les fonctionnaires de la radio syndiqués et ceux qui ont quelque chose d'original à dire, basé sur une pratique, une expérience, une passion, ceux qui faisaient des chemins de la connaissance, on n'a rien à en faire. Sachez-le, chers amis, il faut fi-dé-li-ser. Moi, il me semble que les chemins de la connaissance de 8h30 à 9 h avaient réussi à fidéliser, comme vous dites, pas mal d'auditeurs. Oui, vos commentaires sont les bons, comme j'arrive après je ne peux que les approuver. Oui, nous entrons dans une glaciation, longue ou courte, je ne sais oui, tout est abominable dans ce programme, à la fois trahison et invraisemblable provocation. |
|
Henry Faÿ 15/07/2004 19:39 |
erratum |
ceux qui faisaient le charme des chamins de la connaissance |
|
Henry Fay 24/07/2004 21:15 |
quel mépris! |
Je viens de relire l'interviou catastrophe de la plus philistine des directrices. Encore plus effaré, encore plus indigné. La dinguerie le dispute à la malhonnêteté. Des contradictions insurmontables, des contorsions mentales invraisemblables. Qui pense-t-elle tromper? Prend-elle les lecteurs du Mode pour des demeurés? "trop de gens savent que France culture est la seule radio au monde à pouvoir encore produire des documentaires". Sous-entendu, continuons. Mais aussi: "il n'y a que du direct sur France Culture" Faudrait savoir!!!!!!!!! Un passage particulièrement révoltant: les auditeurs fidèles ne représentent que 10% de l'audience (autrement dit aucun intérêt).Le gros, ce sont ceux qui butinent. Plus loin: notre volonté, c'est de fi-dé-li-ser (beurk) les auditeurs. Faudrait savoir:il faut fi-dé-liéser les auditeurs et les auditeurs fi-dé-li-sés, on les méprise cordialement. Tout ça est insupportable. |
|
Henry Fay 25/07/2004 20:28 |
la portion congrue laissée aux documemtaristes |
Dans son interviou catastrophe, la plus philistine des directrices veut faire croire que le documemtaire aura encore sa place sur France Culture. "Il n'y a que du direct sur France Culture". Si documentaire il y a encore, ils seront insérés dans de gros magazines bavards. C'est bien ce qu'elle a dit. Imaginez un documentaire sur la prolifération des églises évangéliques au Congo. Un mois de travail sur le terrain, deux mois de montage, sans parler la préparation etc etc. Et tout ça devrait passer coincé entre l'interviou d'un chanteur de charme et une chroniaue gastronique! Et sans être annoncé , sans avoir été présenté à la presse. Sans que ce reportage soit présenté comme une émission à part entière! Hautement impensable. Aucun documenariste n'acceptera jamais des conditions aussi humiliantes de présentation de son oeuvre. Ne soyons pas dupes: "il n'y a que du direct sur France Culture", ça ne veut pas dire autre chose que fin des documentaires, fin de la création radiophonique. |
|
Henry Faÿ 29/07/2004 12:34 |
le temps nous l'avons, encore un mensonge |
Plus je relis l'interviou catastrophe de la grande philistine, plus j'y trouve des contradictions qui sont en fait des mensonges masqués. Elle dit: "nous avons le temps, c'est notre arme absolue, personne ne peut nous l'enlever". Que ça sonne bien, quelle flamme, quelle vigueur! Aurait-elle retrouvé la fibre de défenderesse de France Culture. L'ennui c'est que c'est tout simplement faux. Le temps, elle ne l'a pas, elle ne l'a plus, elle l'a bouffé. Avec ses cinq gros magazines qui occuperont toute la grille, le temps n'y en a plus. Il ne restera plus que quelques interstices. A moins qu'elle ne compte les nuits. Une radio pour les insomniaques, effectivement, c'est une idée et on y est déjà. |
|
Henry Faÿ 29/07/2004 15:55 |
je me corrige |
"Des mensonges masqués". Idiot. Des mensonges, c'est forcément masqué. |
|
Yann 29/07/2004 17:17 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Techniquement, non, on peut mentir ouvertement à des fins rhétoriques, mais c'est un petit détail. Pour Laure Adler, je pense que le plus efficace serait de lui opposer des standards de radio de très bon niveau, dans le monde entier, et qui vont à l'encontre de ce qu'elle professe. Je pense à Radio Canada, qui fait des choses très bien, ou bien sûr à la BBC. Le plus important étant de lui prouver par l'exemple que ses choix sont par définition défectueux. Yann |
|
Henry Faÿ 30/07/2004 09:39 |
la renvoyer au passé de France Culture |
Oui, parfaitement et je dirais même plus tout à fait. Lui prouver quelque chose? Ce serait supposer qu'elle soit accessible à ce type d'arguments, visiblement, elle n'en a cure. Mais les rappeler peut affaiblir sa position qui à mon avis n'est pas si forte que ça, tant elle a débloqué. On peut renvoyer la grande philistine à ce qui se fait à l'étranger mais aussi et surtout à tout le passé de France Culture qui est loin d'être négligeable. Que dans la position où elle est elle n'en fasse aucun cas est proprement stupéfiant et suscitera bien des indignations dans la maison. Il est absolument incroyable, cet interviou catastrophe du 10 juillet. C'est une vraie bouillie. S'il ne devait pas avoir toutes les conséquences que l'on sait, c'est un document qu'on foutrait directement à la poubelle et plus vite que ça. Rien n'y est juste, rien n'y est logique, rien n'y est bien pensé. D'une part un cocorico qui va une nouvelle fois nous faire taxer d'arrogance: il n'y a que chez nous dit la philistine qu'on sache encore faire des documentaires. D'autre part le "il n'y a que du direct sur France Culture", et le "la radio c'est le direct" ce qui en bonne logique veut dire exeunt ces émissions travaillées dont elle fait l'éloge. Attendez, si, des émissions travaillées il y en aura toujours mais dans le cadre de ces cinq gros magazines. Insultant et inacceptable pour les auteurs de ces émissions qui verront leurs oeuvres passer entre une énième revue de presse et une présentatrice de mode. |
|
paul kobisch 30/07/2004 09:49 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Ce qui est terrifiant dans tout cela, mes amis, c'est qu'il n'y aura pas de retour en arrière : ELLE a tout détruit, et on ne reconstruit pas un tel bijou organique de culture. Cela fait désormais partie de la montée du fascisme, c'est un autodafée. Les temps de la résistance arrivent, mais sous d'autres formes, et puis notre ami a raison, il faut investir dans nos propres ressources grâce à Internet. Réflexions.... Sincèrement terrifié et triste. Paul Kobisch |
|
Henry Faÿ 31/07/2004 09:00 |
il va se passer quelque chose |
"Il n'y aura pas de retour en arrière: ELLE a tout détruit et on ne reconstruit un tel bijou de culture". Je ne suis pas loin de partager ce noir pessimisme. La maison brûle, j'en suis également convaincu. Mais je crois qu'il va se passer quelque chose. Les hommes et femmes de radio ne vont pas se laisser étrangler comme ça. Ils n'assisteront pas sans réaction à la mort de leur art, ils n'assisteront pas passifs et impuissants à la mort de leur profession. Ils en arriveront vite à la conclusion, si ce n'est déjà fait : c'est elle ou nous. Il va y avoir de la bagarre. Je crois que rien n'est joué et que la position de la grande philistine ne sera pas si bonne que ça tant elle s'est déconsidérée avec ses propos extravagants et ses prises de position indéfendables. |
|
la reine des belges 03/08/2004 03:37 |
il y a de quoi être écoeuré |
Peut on descendre plus bas dans le mépris des auditeurs ? Tous les jours à 15h30, on entend le générique des Décraqués, qui introduit une pub pour.... l'anthologie des textes de l'émission de BJ-FT, éditée par Gallimard. C'est à gerber cette pub pour une production qu'on vient de liquider. On se demande si le pire c'est la bétise, la maldresse, ou le mépris que ça manifeste ... LRDB |
|
guydufau 03/08/2004 08:41 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Cette pub,qui est en rapport avec une émission menacée de disparition,n'est-ce pas plutôt un signe avant coureur de résistance à l'intérieur de France Culture ? De toute façon,il vaut mieux attendre,au lieu de "gerber" |
|
Henry Faÿ 03/08/2004 14:47 |
signe de résistance |
"menacé de disparition"... understatement ou litote, si vous préférez. Je me rallierais volontiers à l'interprétation de Guy (wishful thinking ou croire ce qui vous arrange). |
|
Henry Faÿ 03/08/2004 14:50 |
réponse à la question |
à la question peut-on descendre plus bas? je réponds non, on ne le peut pas. |
|
La reine des belges 03/08/2004 14:50 |
bien dit |
T'as raison Guy, je vais plus vite dans mes émotions que dans mes réflexions. De ton côté, tu feras bien à l'avenir d'attendre, au lieu de gerber dans les fils de DDFC, on serait moins inquiets pour toi et Howard Zinn s'en porterait mieux... smiley 182 |
|
lrdb 03/08/2004 14:51 |
gaspe, j'ai perdu la main ... |
la reine des belges 03/08/2004 14:52 |
zut, je voulais dire : |
T'as raison Guy, je vais plus vite dans mes émotions que dans mes réflexions. De ton côté, tu feras bien à l'avenir d'attendre, au lieu de gerber dans les fils de DDFC, on serait moins inquiets pour toi et Howard Zinn s'en porterait mieux... |
|
De l'intérie 04/08/2004 10:36 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
"Les hommes et femmes de radio ne vont pas se laisser étrangler comme ça. Ils n'assisteront pas sans réaction à la mort de leur art, ils n'assisteront pas passifs et impuissants à la mort de leur profession. Ils en arriveront vite à la conclusion, si ce n'est déjà fait : c'est elle ou nous." "De l'!ntérieur" d'où je parle, hélas n'attendez pas trop... Les producteurs (au cachet) sont tous prêts à accepter les nouvelles conditions, puisque c'est ça ou la porte, et les réalisateurs (en CDI) hésitent à partir seuls au casse-pipe, touchés au moral par la faiblesse des premiers... |
|
de l'intérie 04/08/2004 11:05 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Les réalisateurs, ou plus exactement "chargés de réalisation" ne partent jamais au casse-pipe, puisqu'ils sont justement en CDI. Leur moral est rarement affecté par les producteurs, sauf à les jalouser, quand ils font des complexes (infondés) d'infériorité à leur endroit. Précisons ce qui doit être précisé. |
|
LRDB 04/08/2004 12:54 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Voila qui est instructif. Et si ce message est authentique (ce que j'ai tendance à croire), il y a lieu d'être pessimiste. LRDB |
|
Louise 04/08/2004 13:30 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Oui, précisons, 1)Est-ce que les "les chargés de réalisation" sont les personnes qui sont derrière la vitre, chargés de fabriquer les émissions des producteurs? 1 bis) Sint-ils tous en CDI 2) Est-ce que les producteurs sont ceux qu'on entend , ex: Demorand, Voinchet,Lebrun . 2 bis) Sont-ils tous "au cachet" ? Le pouvoir de la direction s'appuierait sur le fait que les "vedettes" sont des précaires ?? |
|
LRDB 04/08/2004 14:28 |
on n'y comprend rien |
Le statut de l'emploi est une chose. Le titre professionnel en est une autre. Le volume de travail une troisième. La stabilité et la précarité se déclinent sur ces trois dimensions Voila ce qu'au fil des années et des discussions éparses, j'ai cru comprendre. Ca me semble à peu-près clair, mais c'est certainement très lacunaire, donc simplifié et erroné. Questions : 1) On parlait autrefois de producteurs-coordinateurs, de producteurs délégués, et de producteurs invités. Ces catégories sont elles encore valides ? 2) Les mots suivants ont il un sens : producteur titulaire, et d'abord titualire de quoi ? D'un poste, d'une émission, d'un bureau, d'un contrat ? Et le producteur tournant, en quoi se distingue-t-il d'un producteur occasionnel ? 3) Qui parmi les producteurs a un CDI ? (aucun, probablement). Pour autant, je ne crois pas que les producteurs ayant une émission régulière soient payés au cachet : en 1997 ils avaient des contrats dits "de grille" courant sur 6 mois (une forme de CDD donc ?). Il existait aussi (créé en 1990) des "contrats ouverts" qui assuraient à certains producteurs n'ayant pas d'émission fixe, un volume de production annuel leur apportant une certaine stabilité. 4) Est-il vrai qu'après l'arrivée de Laure Adler, la proportion de titularisés (disposant d'un "contrat de grille" ou d'un "contrat ouvert") ait augmenté et celle des autres (au cachet ) diminué ? Est-il vrai aussi que la dernière catégorie est en voie de disparition et que la première a été voulue comme une sorte de normalisation ? Dans les médias, on peut être à la fois titulaire et précaire. Sur certaines télés, des contrats d'auteur régulier sont renouvelés au mois. La relative stabilité d'un titulaire ne le met jamais à l'abri d'un conflit avec l'employeur, d'un caprice, d'une gaffe que sais-je ? Etre titulaire d'une émission apporte une certaine stabilité, mais aucune invulnérabilité. De même on peut être un éternel intermittent tout en étant doté d'une très grande stabilité (comme dit Philippe Meyer, qui se décrit comme intermittent permanent depuis 20 ans). Qui parmi nous aura le courage de lire le protocole annexé à la convention collective de l'audiovisuel, ou qui aura l'amabilité de nous éclairer sur son contenu ? LRDB |
|
guydufau 04/08/2004 15:39 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Ce n'est pas parmi nous,c'est à dire parmi les auditeurs que viendront les renseignements sur les statuts des producteurs,des chargés de production,etc. Ces renseignements doivent nous parvenir de l'intérieur de France Culture,sous couvert d'anonyment,notre démocratie n'étant qu'apparente. Avec également des renseignements sur les budgets de France Culture,Radio France,France Télévision...bref,sur les budgets alimentés par la redevance radio-télé. Sans oublier les salaires,car il faut s'attendre à des surprises concernant les salaires des vedettes extérieures telles Alexandre Adler,Alain Gérard Slama,Jean Marie Colombani,etc. Quant à ceux de la haute direction,la transparence s'arrête avant. |
|
de l'intérie 04/08/2004 21:37 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Réponses à Louise : 1, 1bis, 2, 2bis : OUI! La suite bientôt. |
|
Louise 04/08/2004 22:26 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Tant qu'à faire j'en rajoute : Est-ce qu'à l'intérieur, on comprend ce qui se passe? Est-ce qu'on y voit une logique? |
|
guydufau 04/08/2004 22:36 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
J'ai trouvé ces chiffres sur le site de DDFC: en 1999,France Culture fonctionnait avec 80 millions de francs,le budget de Radio France était de 2820 millions de francs,France Culture avait donc 2,85% de ce budget ! Est-ce possible ? |
|
de l'extérie 04/08/2004 22:37 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Il est intéressant de savoir que l'on est lu "de l'intérieur". Est-ce que beaucoup de monde au 6ème étage de la Maison ronde est au courant de l'existence de ce site ? |
|
Yann 04/08/2004 23:22 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Mmmmh, le bon vieux temps du Watergate est revenu... "Follow the money, follow the money"... Deepthroat, es-tu là? Yann |
|
marie de beaubec 05/08/2004 09:59 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
si j'ai bien compris : - les réalisateurs, confortablement installés dans des contrats leur garantissant la sécurité de l'emploi, ne feront aucune action visant à protester contre la disparition de certains programmes, d'autant que les relations entre eux et les producteurs sont entachés de rivalité/complexes d'infériorité - les producteurs sont baillonnés par leurs statuts précaires, et donc craignent que la moindre action se solde par un renvoi. Plusieurs questions me viennent à l'esprit : 1) et les autres ? Je veux dire les invités, les intellectuels qui participent, les artistes, tous ceux qui "font" les émissions produites par les producteurs et réalisées par les réalisateurs ? Par exemple, "les décraqués", émission produite par Bertrand Jérôme et Françoise Treussard (si je ne me trompe) et réalisée par je ne sais pas qui, reçoit des écrivains qui sont la substantifique moelle de l'émission. Imaginons que ces personnes refusent de participer aux Papous (tant que les décraqués ne sont pas revenus). La direction ne pourra s'en prendre aux producteurs, les réalisateurs seront forcément impliqués puisqu'ils n'auront plus rien à réaliser mais ne seront responsables en rien. Et si Laure Adler donne la consigne de "ne jamais critiquer un écrivain", elle sera forcément déstabilisée si les écrivains eux-mêms lui demandent des comptes ? 2) "la crainte de se faire virer paralyse les producteurs". Bon, mais en cas de grève, par exemple, c'est-à-dire en cas d'exercice d'un DROIT, même Laure Adler ne prendrait pas le risque de virer quelqu'un pour ce motif : car ce serait tellement illégal que la radio en aurait pour quelques années à payer l'amende. Vous me direz qu'un autre motif serait trouvé, quelque temps plus tard : mais alors on en reviendrait à la situation de départ, tout simplement (puisque ces mêmes producteurs sont d'ores et déjà sur la sellette) ? Bon, je me rends compte que toute ma belle logique n'opère peut-être pas, dans un milieu qui visiblement est "déstabilisé" et inorganisé (sans compter que tout ceci se passe avec en arrière-fond le conflit des intermittents !). Donc, si la tension actuelle permet que les gens "de l'intérieur" se parlent, ça sera sans doute un premier pas important ? En tout cas, tous ces professionnels doivent avoir un point commun avec Laure Adler : le souci de l'auditeur. Qu'ils sachent donc (et un forum comme celui-ci en est la meilleure preuve) que les auditeurs sont en attente d'eux... "leur plus belle histoire d'amour, c'est nous", non ??? mdb |
|
la reine des belges 07/08/2004 20:00 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Le milieu des médias est très organisé, tu l'as compris, dans le sens du pouvoir absolu de la direction. On y voit donc à l'oeuvre des grands managers, des despotes éclairés, et des démiurges délirants. La troisième catégorie a en général une durée de vie très brève dans le privé : la rentabilité a ceci de bon que, s'il existe une demande solvable pour la qualité, un directeur qui torpille ladite qualité et perd son public saute rapidement, exemple Philippe Labro. Dans le secteur public il en va autrement, où des incompétent peuvent prendre le temps pour amener à la mort clinique un média qu'ils ont reçu vivant, après quoi ils iront massacrer une autre bijou transformé par eux en joujou. Ainsi Laure Adler après avoir masscré Le Cercle de Minuit, massacre France Culture, et dans son ascension vers les sommets, on peut maintenant se demander quel média ou institution sera la prochaine victime de cette incroyable monument de vanité et d'incompétence. Dans la classif citée en fin de paragraphe 1, Laure Adler appartient donc à la troisième catégorie. Pour ce qui est de la rétorsion après une grève, rien de plus difficile avec des contrats genre CDI ou CDD à terme daté. Rien de plus facile dans le cas où les contrats sont renouvelables périodiquement (au mois ou au semestre). Ajoutons que dans une large mesure, le personnel non-technique de France Culture est vicime d'un cas de marché captif : un seul employeur possible (c'est un peu exagéré, puisque certains ont d'autres employeurs, et puis leur casquette de producteur radio n'est pas la seule). Ils sont même déignés dans la thèse d'Hervé Glevarec comme des "intermittents à employeur unique". Bel exemple d'absence de concurrence qui finit par être mortelle. Qui est contre la concurrence et le marché, ici, au fait ? La reine des belges |
|
De l'intérie 10/08/2004 18:17 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
"Les réalisateurs, ou plus exactement "chargés de réalisation" ne partent jamais au casse-pipe, puisqu'ils sont justement en CDI. Leur moral est rarement affecté par les producteurs, sauf à les jalouser, quand ils font des complexes (infondés) d'infériorité à leur endroit. Précisons ce qui doit être précisé." L'ennui avec ce forum, c'est que rien n'empèche quelqu'un de prendre le pseudo d'un autre ... Donc, on l'aura compris, le message ci-dessus ne vient pas de la même personne que le message qui le prédède et auquel il prétend apporter des précisions...et un peu d'aigreur! Je suis CDR (chargé de réalisation) sans complexe, ni jalousie. Je pense qu'il sera difficile aux CDR d'agir seuls, car il s'agit d'une question de programme, question de "ligne éditoriale", toujours présentée comme du ressort exclusif de la dirction... et des producteurs à qui elle a fait ses nouvelles propositions et qui les ont acceptées... A ma connaissance, aucun n'a refusé... L.Adler se vante d'avoir viré 40% des producteurs depuis qu'elle est là, seuls 2 ont eut le cran de lui claquer la porte... |
|
Christine 10/08/2004 21:48 |
Capitulation générale ? |
Au dernier "de l'intérieur" : ce que vous dites là – "à ma connaissance aucun n'a refusé"– , si vous parlez bien de l'intérieur du bunker, est absolument terrible. Cela voudrait donc dire, en clair , que les jeux sont faits ? Que les producteurs sont passés sous les fourches caudines directoriales ? Qu'ils sont prêts à s'accomoder des quelques dépouilles que l'on voudra bien leur laisser ? Qu'aucune action n'est plus envisageable "de l'intérieur" ? Que celles que nous pourrions, nous auditeurs, entreprendre sont d'avance inutiles ? qu'elles pourraient même ne pas être souhaitées ? Est-ce bien cela ? Me trompè-je ? Mais enfin ... est-ce que quelque chose bouge de l'intérieur ? Mais enfin ... pouvez-vous sincèrement approuver cette ligne éditoriale lamentable, indigente, insultante pour votre savoir-faire et votre art ??? On ne veut pas le croire. Auditrices, auditeurs, chers amis forumistes, le temps est venu de prendre le maquis (oui, bon d'accord, c'est déjà fait ici). Christine, sonnée. |
|
Henry Faÿ 10/08/2004 22:03 |
petite remarque un peu triviale |
Il va se passer quelque chose. Je ne peux pas dire quoi. Je ne suis pas en position de le dire, même de le penser. Je ne connais rien à l'action syndicale et je ne veux pas avoir l'air d'y connaître quelque chose, même si ça m'intéresse. La petite remarque un peu triviale que je ferais, c'est que nous sommes en août et qu'en août il ne se passe jamais grand chose. Fourbissons nos armes! |
|
Louise 10/08/2004 22:12 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Mais alors qui est garant de la qualité de France-Culture? Plus personne ? |
|
Henry Faÿ 10/08/2004 22:48 |
immense question |
Qui est garant de la qualité de France Culture? Immense question. Je dirais, le CSA. Et si le CSA est défaillant? Je dirais l'opinion. La réponse vous satisfait-elle? En tout cas, il va y avoir du boulot. |
|
guydufau 10/08/2004 23:01 |
re : Peut-on descendre plus bas?!?! |
Le CSA garant de qualité ! faut pas déconner,Henry Il est garant de que dalle:La télé-poubelle,les radios commerciales,etc. Est-ce que ce n'est pas pour se foutre du CSA que Le Lay a fait ses dernières déclarations ? |
|
Henry Faÿ 11/08/2004 12:04 |
en théorie |
J'aurais dû préciser en théorie mais c'était implicite dans ce que j'écrivais. |
|
Henry Faÿ 31/08/2004 09:04 |
Culture plus |
L'interviou catastrophe de la grande philistine n'était qu'un petit amuse-gueule. Vous savez déjà sans doute comment s'appelle le magazine du soir d'Arnaud Laporte: culture plus! Et ce n'est pas une blague. Je vois que se met en place la stratégie de bernard l'hermite que je signalais: avec les infrastructures de France Culture, en utilisant les ressources de France Culture, on met en place une radio qui n'a plus rien à voir avec France Culture. |
|
josué 31/08/2004 17:32 |
jean lebrun = pierre bellemare |
Sur la page du site de Travaux publics, aujourd'hui, un très très bon résumé et une très très très belle photo de la couverture du dernier livre de mme. Christine Ockrent. J'ai vainement cherché le très très beau lien qui pointerait vers fnac.com, je pense qu'il s'agit d'une défaillance passagère, je vais leur écrire afin qu'ils puissent y palier. |
|
Retour à la liste des messages |