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paul kobisch

14/06/2004
09:53
L'Europe, ou la réalité antérieure au concept

Ce matin, FC est pleine d'Europe, comme on pouvait s'y attendre, et au total, à part un analyse pas tellement farfelue pour une fois d'A.Adler, il faut bien admettre que les commentaires ont tout produit sauf un concept de l'Europe, commentaires faits par toutes sortes de spécialistes qui sont à la recherche du concept et le disent en avouant qu'ils ont bien du mal.
Souvenez-vous, dans l'un des fils traitant de l'Europe j'avais donné de ce continent en formation un concept, celui d'ouverture. Malheureusement ce concept ne sera concept qu’à partir du moment où la conscience de soi de l’Europe cessera de se réduire à ma propre conscience et à ma propre représentation. Or, ce qui vient de se passer, c’est à dire ce désordre croissant issu d’élections aux résultats et aux paramètres pratiquement illisibles, montre qu’on est loin de la conscience collective d’un concept. Il reste que la réalité de ce désordre ne fait rien d’autre que de confirmer la réalité du concept dont je persiste à faire l’essence de ce nouvel espace du monde qui a tellement de mal à se définir comme l’Europe. En fait, l’essence de cette réalité que révèle le scrutin de ces derniers jours, ou l’essentiel des faits qui s’accumulent d’un bout à l’autre de cet espace, est le désordre et l’impuissance à trouver des catégories classiques qui puissent entrer dans les analyses également classiques de la souveraineté et du politique : l’Europe s’auto-paralyse. Ce n’est pas très joli du point du vue du style, mais c’est la réalité qui laisse la porte grande ouverte à la formation de la conscience de soi conceptuelle ou de la conscience de soi qui soit en mesure de former le concept qui corresponde à la seule possibilité pour l’Europe. Car ce qu’il faut d’abord comprendre, c’est que l’Europe ne pourra jamais se constituer sur le modèle d’aucun système politique existant et qu’elle est condamnée à innover faute de se trouver immédiatement dans des relations de dépendance formelles qui la figerait aussi immédiatement dans une idéologie et donc dans des alliances concrètes dont elle ne peut pas vouloir. Les contradictions internes de cette Europe en gestation lui interdisent de faire du nouveau avec de l’ancien et de verser en douce un vin déjà vieux dans de nouvelles bouteilles.

En gros, les « things at stake », comme disent les Anglo-saxons, c’est à dire le cœur du problème, se présente apparemment comme un choix entre des formes existantes de souveraineté. Fédéralisme, confédéralisme, Europe des Nations, Etats-Unis d’Europe, etc…, comme dit Monsieur Bayrou : les citoyens veulent savoir où on va. François Bayrou illustre ainsi la position la plus réactionnaire que l’on puisse avoir vis à vis du futur de l’Europe, il veut non pas se poser en créateur d’une Europe qui se distingue radicalement de toutes les autres formes politiques mais en répétiteur ou prosélyte d’une forme dans laquelle il a fait sa carrière, en l’occurrence ce « centrisme » qui n’est plus, dans son essence, que le souvenir d’un marais où ont grouillé pendant la Révolution Française une masse d’ agioteurs et de traîtres plus opportunistes les uns que les autres. Il est amusant d’ailleurs, de constater que cette provenance si peu ragoûtante puisse aujourd’hui s’afficher avec autant de force, de sincérité naïve et de bonne conscience qui ferait se tordre de rire les Girondins de la grande époque du Marais. Au total, tout le monde est paralysé, y compris les électeurs, électeurs qui demeurent parfaitement perplexes mais très conscients au plan national de ce qui les sépare de leurs adversaires, ce qui sépare leur doxa de celle des autres. Alexandre Adler exprime ce matin la situation d’une manière rustique mais qui ne manque pas de bon sens en affirmant que ces élections confirment une poussée de gauche dans l’ensemble de l’aire européenne. Cette poussée de gauche n’est évidemment pas tout simplement un poussée de la forme socialisante existante ici et là, mais seulement l’expression d’une opposition paralysante par rapport au capitalisme ultra-libéral qui semble avoir pris le pouvoir depuis longtemps à Bruxelles et à Strasbourg. L’Europe dite « sociale » est un mythe, l’expression d’un concept qui n’existe pas encore mais qui s’esquisse déjà sous les hardes d’une idéologie dont l’essence est, depuis son origine, de s’opposer aux forces réelles de la réalité capitaliste libérale qui régit le monde depuis les Grecs.

Or le social ne sera pas, et ne peut pas être, ni le concept lui-même, ni même la catégorie ou l’attribut principal qui puisse former le concept que nous cherchons, que tout le monde cherche. Car il faut le répéter avant de poursuivre : le grand problème des institutions actuelles (en acte) de l’Europe contemporaine est l’absence de concept, de définition de cette utopie qui s’appelle Europe, et que Heidegger appellerait l’Hespérie ou tout simplement l’Occident. Lui-même, Heidegger, n’avait rien trouvé d’autre pour parler de l’Europe que le mot ou l’idée de « dialogue entre les nations », ce qui est déjà un grand pas en avant puisque j’ai entendu ce matin l’un de ces politologues proposer d’arrêter le fonctionnement de ces institutions pendant un ou deux ans et de discuter du sens de cette Europe mystérieuse. Mais c’est insuffisant, car on ne peut pas postuler d’une simple discussion qu’elle soit la garantie de la production certaine d’un concept, du concept cherché. A l’instant, un dame exprime cela très bien sur France-Culture, en rappelant que les institutions européennes forment une véritable tour de Babel, lieu par excellence de l’impossibilité de toute discussion, et donc de l’absence maximum de chance de trouver le concept en question.

Or le sens des événements de ces journées qui tournent autour de la constitution de la nouvelle Assemblée européenne n’est rien d’autre que la présence soudaine et forte de ce concept tant désiré. J’avais défini l’Europe comme pure ouverture, comme lieu de la destruction du lieu en tant que territoire soumis à une souveraineté quelconque et comme entame d’un changement ou d’une transformation mondiale du politique. La véritable anarchie intellectuelle qui régit la réalité actuelle des institutions et des relations politiques internes à l’espace européen, ce désordre qui paralyse aujourd’hui tous ceux qui calculent – en particulier ceux qui cherchent à dessiner le camembert des sièges du Parlement - n’est rien d’autre que cette ouverture elle-même, c’est le refus concret de choisir dans le spectre des offres politiques traditionnelles. C’est le refus de la tradition politique en tant que telle, la sortie de l’histoire de cette tradition et la volonté d’inventer une praxis politique radicalement neuve. En fait, pour ceux qui connaissent mes thèses sur le retour du nomadisme, l’Europe est la réalité chargée de gérer ce retour à la liberté du nomadisme dans le contexte de toutes les formes d’excès qui d’un côté pousse à une accélération catastrophique du phénomène (le libéralisme sauvage des possesseurs du Capital) ou de l’autre met tout en œuvre pour empêcher cette évolution naturelle et nécessaire. L’Europe, au fond, sera ou ne sera pas l’instrument de régulation de ce passage du statut de l’individu d’un état de dépendance réciproque qui porte le nom prétentieux de « société » à une position de liberté réelle d’existence dans un mouvement qui laissera loin derrière lui l’ancienne notion de liberté de circulation. C’est pourquoi le seul concept qui puisse rendre compte du cadre d’élaboration d’une Constitution et des institutions de la future Europe est et demeure celui d’ouverture. C’est pourquoi l’Europe est et doit demeurer un simple dynamique de déconstruction progressive des formes archaïques d’existence sociale et politique des êtres humains et ne pas se poser en nouvelle puissance territoriale opposée ou non aux autres volontés hégémoniques.

Aussi conclurai-je en disant que nous avons vécu hier un progrès considérable dans ce qui est proprement destinal dans l’existence de l’Europe. Vous me direz qu’il ne s’agit jamais que d’une répétition qui est devenue familière, mais l’élargissement (qui hier encore n’était qu’une vague possibilité et qui s’est imposée dans la logique même du concept d’ouverture) a introduit une nouvelle dimension dans la force paralysante des formes archaïques qui voudraient s’imposer malgré tout à la réalité européenne. Dans la perspective qu’ouvre cette nouvelle dimension, il y a désormais devant nous le problème turc, de même que celui des pays du pourtour méditerranéen qu’il ne faudrait surtout pas éluder d’un haussement d’épaule. Je prends le pari que les pays auxquels je fais ici allusion, rejoindrons le Palais de Strasbourg bien avant que nos « peuples » si récalcitrants à toute ouverture n’aient eu le temps de dire ouf. La raison, ou la cause objective en sont simples : ou bien nous, les Européens de l’ouverture, continuerons de nous ouvrir au monde, une logique que nous ont, par une ruse de l’histoire, imposé les nomades américains, ou bien ces mêmes Américains viendront nous brouter la laine sur le dos de notre espace, dos qui ne cesse de s’agrandir comme on l’a vu depuis que nous sommes passés de quinze à vingt-cinq.
Désolé pour la longueur, mais pour une fois j'ai fait un copié-collé de ma chronique, histoire d'économiser mes forces.
Bien à tous.
Paul Kobisch

 
guydufau

14/06/2004
17:14
re : L'Europe, ou la réalité antérieure au concept

Excellent l'invité des Matins,Paul Thibaut,précis et rigolard à souhait,il a fait une très bonne critique de la manière dont se construit l'Europe,qui est néanmoins une critique principalement sur la forme et non le fond.
Il est urgent d'arrêter ce fonctionnement et faire un bilan.Le parlement européen est une tour de Babel,on ne s'y comprend pas,et de plus,avec l'euro,on laisse croire que l'on va de la poche vers le coeur,on y parle faux.On habitue les citoyens à se considérer impuissants,on ne sait qui décide,c'est une structure obscure qui abaisse le citoyen,et pour Paul Thibaut,c'est intolérable.
Bien entendu,la parlementaire européenne,Geneviève Fraisse
-qui ne l'est plus depuis aujourd'hui-n'est pas d'accord,elle prétend,au contraire,que l'histoire (avec l'aide des interprètes,"qui ne coûtent pas cher")se fait au parlement,avec des débats.
Paul Thibaut,lui rétorque que l'histoire doit se faire à partir des réalités,que ce n'est pas nécessairement la démocratie quand on débat,il faut,ensuite,rendre des comptes.Le parlement européen est une machine à détruire la politique.
Geneviève Fraisse indique qu'elle n'est dans aucun parti politique -on s'en serait doûté,écoutant ses chroniques - trouve son rôle utile,ayant choisi de travailler au sein de deux commissions :la culture et les femmes.Elle explique qu'il est passionnant de discuter même avec un euro-sceptique.
Elle a,en face,un interlocuteur qui lui prouve magnifiquement son inutilité,il cite le rapport d'un adjudant :"Il est sorti à reculons de la caserne pour faire croire qu'il y entrait" et le pastiche ainsi :
"l'Europe est sorti de l'histoire pour faire croire qu'on y entre".
Finalement,notre chroniqueuse,le souffle coupé,ne peut que dire :"alors là!".
Paul Thibaut termine en se moquant du préambule de ce projet de constitution européenne qui explique que l'histoire de l'Europe s'est faite par couches successives,quand avec un si nul préambule on ne sait d'où on vient,qui on est...C'est grotesque,de plus ce n'est pas une constitution ,mais un traité.
Ce fut un moment d'absence de langue de bois,moment de plus en plus rare.
 
Henry Faÿ

15/06/2004
11:02
l'euroscepticisme de Paul Thibaut

J'ai bien lu le message de Paul, j'y répondrai peut-être ou peut-être pas si je n'arrive pas à trouver le moment de concentration nécessaire.
J'ai de l'estime pour Paul Thibaut mais ce qu'il a dit hier ne m'a guère convaincu. Il déroule à sa façon le discours habituel des eurosceptiques, toujours le même, à la fois vrai et faux. C'est ce discours qu'on entend dès qu'on se branche sur Radio-courtoisie, c'est ce que dit, aussi, par exemple Sami Naïr.
Les eurosceptiques nous disent: voyez cette Europe, elle n'existe pas. Vous perdez votre temps avec ce machin, avec cette chimère. L'Europe n'a pas de corps, elle n'a pas de réalité. Et Paul Thibaut s'en prend à ses partisans qu'il range dans le parti des dévôts, je n'ai pas très bien compris pourquoi. Parce qu'un certain nombre d'entre eux sont catholiques?
Réponse des partisans de l'Europe:
(i) Il n'est pas vrai qu'elle n'existe pas, elle a bien commencé d'exister et ils invoquent l'euro, la Communauté, la législation européenne, l'unification économique, le rôle de l'Union Européenne dans les négociations commerciales etc etc. Ce bilan n'est pas mince. Et ils ajoutent: voyez le chemin parcouru en si peu de temps.
(ii) L'Europe, c'est pour l'avenir, l'Europe c'est un projet, elle est à faire. C'est donc lui faire un faux procès que de lui reprocher de ne pas exister. Et l'Europe se fera si on la croit nécessaire, si on la souhaite, si on la désire. Quant à l'argument qu'on ne peut pas réunir dans un même ensemble des régions très différentes, je répondrais que personne à l'aube du Moyen-âge n'aurait pu croire que la Lorraine et la Bretagne feraient un jour partie du même pays.
Il me semble que les eurosceptiques malgré leurs arguments parfois bien affutés n'ont finalement pas raison, qu'ils refusent de faire un pari sur l('avenir et Paul Thibaut n'a pas plus raison que les autres mais la discussion reste ouverte et elle reste très utile.

 
Henry Faÿ

16/06/2004
17:21
non à une Europe ectoplasmique

Recherche du concept: il y a eu pas mal de travail sur cette question et de propositions: paix, respect du droit, droit de l'homme, passé commun, origines chrétiennes, volonté de vivre ensemble, espace géographique etc.
Un concept est-il si nécessaire que ça? La France existe, est-ce qu'on se demandre tous les jours, au fait la France, quel est son concept?
Il est vrai que la conscience de soi de l'Europe fait problème et même cruellement, c'est même le problème le plus important de tous. Selon qu'on le juge soluble ou insoluble, on sera pro-européen ou eurosceptique.
"Ce désordre croissant issu d’élections aux résultats et aux paramètres pratiquement illisibles, montre qu’on est loin de la conscience collective d’un concept". C'est indéniable. Avec ces calamiteuses élections européennes et les taux d'abstention phénoménaux, l'Europe touche le fond, c'est ce qu'a indiqué dans sa chronique ce matin Alexandre Adler. Tout va mal, donc tout va bien, comme disait Mao du temps où on pouvait le croire vaincu, il est temps de reconstruire et les pays fondateurs France Allemagne, Benelux Italie savent maintenant la rôle qu'ils ont à jouer.
"L’Europe ne pourra jamais se constituer sur le modèle d’aucun système politique existant et qu’elle est condamnée à innover faute de se trouver immédiatement dans des relations de dépendance formelles qui la figerait aussi immédiatement dans une idéologie et donc dans des alliances concrètes dont elle ne peut pas vouloir.
(i) Pourquoi donc l'Europe ne voudrait-elle pas d'alliances concrètes? N'est-ce une manière maurrassienne de raisonner, n'est-ce pas du maurrassisme à l'échelle européenne. Maurras disait "la France seule". Faut-il dire "l'Europe seule?"
(ii) Foin des système politiques existants, c'est vite dit. Prétendre que l'avenir de l'Europe dépend d'une très hypothétique innovation conceptuelle, c'est la faire dépendre d'un miracle plus qu'improbable, c'est la renvoyer aux calendes grecques.
Pourquoi donc récuser les formes existantes de souveraineté fédéralisme, confédéralisme, Europe des Nations, Etats-Unis d’Europe, etc? Ces formes éprouvées ont des chances d'avoir leur utilité si on veut que l'Europe soit autre chose qu'un ectoplasme.
Je ne vois pas de raison d'invectiver François Bayrou et de dresser les mânes des Girondins contre lui.
La poussée de gauche relevée par Alexandre Adler peut effectivement être vue comme un rejet du capitalisme ultra-libéral ou de ses excès. Mais alors ne dites pas comme Paul Thibaut que l'Europe tue la politique. Un tel fait est un expression d'un choix politique à l'échelle européenne à l'occasion d'une consultation électorale. Les partisans de l'Europe le savent et c'est leur argument essentiel: ce qui au niveau de petits ou moyens pays n'a plus aucune efficace peut en avoir au niveau d'un vaste ensemble qui peut se mesurer aux Etats-Unis d'Amérique.
L'Europe comme tour de Babel, on touche là un point très problématique, celui de la langue qui n'a pas de solution et qui restera une épine dans l'unification du continent.
"J’avais défini l’Europe comme pure ouverture, comme lieu de la destruction du lieu en tant que territoire soumis à une souveraineté quelconque". Imaginons que ce texte parvienne sur le bureau d'un conseiller du Département d'Etat. Celui qui le lirait se dirait, ouf, si c'est ça, leur Europe, nous sommes tranquilles, il n'y a vraiment rien à en craindre.
"La sortie de l’histoire de cette tradition et la volonté d’inventer une praxis politique radicalement neuve".
Avoir comme tout programme une praxis politique radicalement neuve, sans plus de précision, ça peut susciter, disons, quelque scepticisme...
"C’est pourquoi l’Europe est et doit demeurer un simple dynamique de déconstruction progressive des formes archaïques d’existence sociale et politique des êtres humains et ne pas se poser en nouvelle puissance territoriale opposée ou non aux autres volontés hégémoniques".
Ce qui peut se traduire par: "laissons la voie ouverte à l'hégémonie des Etats-Unis d'amérique".
"Nous, les Européens de l’ouverture, continuerons de nous ouvrir au monde, une logique que nous ont, par une ruse de l’histoire, imposé les nomades américains"
(i) Si l'Europe est assez ouverte, ce n'est quand même pas à l'Amérique qu'elle le doit.
(ii) Mais non, les américains ne sont pas des nomades. D'où vient cette idée absurde? La preuve que les américains ne sont pas nomades, c'est qu'ils sont les plus grands bâtisseurs du monde, une simple journée passée à New-York l'inscrira au plus profond de votre conscience. J'avais écrit quelque chose là-dessus dans le fil Attention Glucksman, qui est maintenant à la page 7, message les américains nomades? une absurdité 20 septembre 2003,* message auquel il ne m'a pas été répondu.
Si l'Europe doit exister, elle doit aller vers le fédéralisme, ce qu'elle fait, avec un certain succès. Non à une Europe ectoplasmique!

* il y a un moyen de créer un lien avec un message du forum, mais je ne l'ai pas noté le jour où on a eu la bonté de me l'indiquer.

 
dom

16/06/2004
18:03
re : L'Europe, ou la réalité antérieur

Si l'Europe doit exister, elle doit aller vers le fédéralisme, ce qu'elle fait, avec un certain succès.

Voila ce que je retiens.
et elle existera! parce que c'est la volonté des citoyens.
dom
 
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