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paul kobisch

05/06/2004
10:08
La publicité et le bruit de fond.


J’écoute en ce moment le débat sur France-Culture, débat qui porte sur la publicité. Curieusement, je m’étais indigné hier soir encore sur la place de la publicité et l’appauvrissement parallèle des programmes des médias, qu’ils soient télévisuels ou simplement audio. A l’instant même j’entends un monsieur qui pontifie sur le sujet en disant que la publicité permet, par la gratuité qu’elle implique, de développer des programmes d’information qui n’existeraient pas autrement ! Il faut avoir tant vécu pour entendre de pareilles idioties ! Alors que non seulement c’est le contribuable qui paye tout ce que coûte les médias, tous les médias, par le biais non seulement des impôts mais surtout par le surcoût que la publicité induit dans le prix de revenu des marchandises.
Or le véritable problème de la publicité n’est pas vraiment dans le racket financier qu’elle provoque à tous les niveaux du social, du politique et de l’économique. Le véritable sens de la publicité, c’est à dire l’essence de sa nocivité, c’est le monde qu’elle invente, mais il faudrait dire qu’elle impose au futur de nos existences. Lorsqu’une marque de soda nous offre un spot destiné à donner une impulsion à ses ventes, il faut se détourner de la logique propre à la « réclame », c’est à dire ne pas croire que l’objectif des publicitaires est de faire vendre un peu plus de ce soda, mais prendre conscience que son objectif est de proposer à longueur de temps, dans une sorte d’éternité du quotidien incontournable, un modèle de monde, celui qui entoure le produit. Je me souviens d’une ancienne publicité d’un chewing-gum américain dont le scénario se déroulait dans un monde tellement lisse et parfait, une sorte de ville ultra-moderne d’où avait disparu toute naturalité, tout aléatoire, toute imperfection issue de l’usure, de la vieillesse ou de l’imperfection inhérente à la réalité elle-même. Je me suis dit in petto : le jour où le monde ressemblera à cela, je me pendrai. La publicité est le moteur idéologique des valeurs esthétiques du monde futur, il représente ce qui fatalement nous attend dans le quotidien du futur, et donc nous enjoint un comportement, nous impose des actions qui nous permettent d’envisager de nous adapter à ce monde fictif mais dont la fiction contient tous les réquisits du capitalisme et de ses propres projets. Une publicité nous dit simplement ceci : faits attention coco, voilà le monde qui t’attend et tu as intérêt à en prendre conscience. Cela signifie clairement que le monde proposé et imposé par la publicité est un monde fatal, celui qui se construit réellement et auquel nous n’avons pas le moindre choix ou la moindre possibilité d’échapper. Voilà le bruit de fond dont parle l’un des interlocuteurs de Finkielkraut (Qui est toujours aussi mauvais), le ressac de l’avertissement de la terreur structurelle, du monde goulaguien qui nous attend, nolens volens. En fait il s’agit d’un simple conditionnement, rien de plus rien de moins, sauf que ce conditionnement se fait avec notre accord implicite, puisqu’il est vrai que personne, mais alors aucune force sociale ou politique, ne se propose de critiquer et d’attaquer le phénomène terrifiant de la publicité. Soyons convaincu que la discussion qui continue ce matin avec Jeanneney restera un bavardage qui ne changera rien, ni à la publicité elle-même ni aux lois qui la régissent.

 
dom

05/06/2004
11:35
re : La publicité et le bruit de fond.

salut Paul,
je vois que c'est la forme ,lol,mais qu'est ce que tu vas donner d'autre que le reve pour occuper le citoyen?
un dieu?
une politique?
j'avoue ne pas comprendre cette vision que tu exposes, au sens ou toi l'intellectuel avec ta vision et ton confort(intellectuel) tu peux te nourrir d'ecrits et de biens volatiles, mais le non instruit voir l'ininterresseé a besoin d'un support le menant a un modele.
alors deja qu'on travail pour s'occuper, si tu enleve le reve vendu via les medias, tu ne travailles que pour travailler, tout le monde n'as pas ta faculté contemplative, si tu permets ce coup de griffe,donc cela revient a la fixation d'un objectif de vie, si cela n'etait pas pratiqué les gens comprendraient bien trop vite de l'inutilité de la société, des religions, de la politique, du commerce et de toute ces choses inventées par l'homme.
la publicité est une sorte de remede contre l'anarchie, elle fera que tu achetes le produit issu de l'occupation des hommes a travailler.
bon c'est ma façon de voir je sais ca vaut ce que ca vaut.

 
Henry Faÿ

05/06/2004
12:05
le débat sur la publicité

Il n'était pas mal mené, le débat sur la publicité entre Yvan Gradis et un certain Robert Redeker, vaguement philosophe, à ce que j'ai compris et il m'a semblé qu'Yvan Gradis a bien défendu la cause des anti-pubs.
Que le vide causé par la disparition de la religion puisse être comblé par la publicité, une bonne chose selon Redeker, cela fait frémir de toutes les fibres de mon corps.
Ils ont discuté le fait de savoir si la publicité est totalitaire. Totalitaire ou pas, ce que je vois et c'est surtout Alain finkielkraut qui l'a souligné, c'est que la publicité est de toutes façons et avant tout une énorme nuisance et qu'il n'y a aucune raison que des gens nous l'imposent pour la seule raison qu'ils veulent gagner de l'argent.
J'ai aussi trouvé qu'Yvan Gradis n'a pas réfuté avec assez de vigueur l'idée selon laquelle sans publicité il n'y aurait pas d'activité économique qui vaille. Je pense le contraire; la publicité parasite l'activité économique, la prevertit. Le problème, c'est qu'Yvan Gradis se situe dans une ligne anti-productiviste qui va avec une frugalité à laquelle peu de nos convitoyens se rallieraient, que donc l'activité économique, il n'en a rien à faire, il est même hostile à l'activité des inventeurs et sur ce point je ne le suivrais pas du tout.

 
dom

05/06/2004
13:36
re : La publicité et le bruit de fond.

henry, je ne me rappelle pas d'un monde sans pub il me semble toujours avoir vecu avec,
mais imagines tu une minute une pub pour ravioli sur FC?
un emission sur le communisme avec en fin de slogan " reviens: ""léon j'ai les mêmes a la maison!"", le journaliste enchainant sur la vie de trotsky

impensable, mais que dire en debut d'emission, d'une compagnie aerienne qui propose du tourisme culturel est incompatble? est ce de l'information?les choses s'adaptent d'elle mêmes tout est fonction de la clentele et du desir de chacun.

 
Henry Faÿ

05/06/2004
15:11
la pub, je m'en passerais bien

Mon désir, c'est qu'il n'y ait pas de pub ou plutôt pas d'agression publicitaire. Un monde sans pub, ça m'irait très bien et ça marcherait très bien. Ca ne serait pas la révolution. Le capitalisme n'en serait pas pour autant ébranlé. Qu'ai-je besoin de pub pour m'acheter une chemise, par exemple? Il suffit que je vérifie que le tissu est ce qu'il me faut, qu'elle est à ma taille et que la couleur me convient et en plus pas trop chère. La marque m'importe peu, je préfère une chemise sans marque car je sais que la marque, je la paye.
C'est Yvan Gradis qui a rappelé qu'il y a plusieurs décennies, il n'y avait pas beaucoup de pub et des dizaines de journaux quotidiens en France et il y avait déjà la syndicat du Livre. Maintenant, les journaux sont bourrés de pub et il n'en reste plus qu'une poignée.
Je me rappelle très bien la télévision sans pub, on s'en passait très bien.
Ce que je reproche à la pub, notamment, c'est qu'elle suscite le désir, un désir qui ne sera pas satisfait, c'est donc une machine à procurer de la frustration.

 
dom

05/06/2004
17:16
re : La publicité et le bruit de fond.

Est ce la faute de la pub si le desir ne peut etre assouvi?
la marque n'est elle pas aussi un facteur de recherche et d'innovation? la recherche et l'innovation sont couteuse.

la télé sans pub c'etait au pire 1 chaine, avec la pub il y en a 6 (le hertzien).

Sans pub bien des manifestations sportives auraient du mal a boucler leur budget.

pourquoi il ne reste qu'une poignée de journaux?
ce qui est amusant c'est que pour beaucoup, faute de pouvoir se payer la marque on achete la contre façon, amusant, plutôt, non? Dans ce cas pourquoi acheter un chiffon plus cher, puisque la qualité n'y est pas, c'est bien l'appartenance qui fait acheter.
un monde sans pub, sans politique, sans religion, sans commerce c'est bien triste car je crains malheureusement que sans motivations d'exister, ce monde la soit limité quelques initiés.
la pub devrait faire un essais sur la mort, ou comment souhaitez vous mourir, avec divers slogans ou tout serait permis de la geuerre a la maladie sur fond cataclysmique, je pense que les publicitaires reagirais autrement si un independant pouvait se payer une telle campagne.
dans le style.

un ptit cancer? plus que six mois a vivre? vous supportez mal votre chimio, votre femme n'a plus de poils au cul?
pas de probleme "X Distributeur" vous offre 20% de remise.et pour votre enterrement achetez le cd de "X artiste" en partenariat avec "X media"

le tout agrementé d'image bien parlante.
je pense que certains demanderons vite grace d'image et de commentaire insuportable.Malheureusement ce n'est pas l'industriel qui fait sa propre pub mais bien des agences qui leurs soumettent des projets, eux ne font que les agréer.
C'est peut etre le moment de faire une agence de pub ethique.qui se baserait sur la communication et non sur l'abrutissement.

 
Gorbel

06/06/2004
10:13
re : La publicité et le bruit de fond.

dom : "henry, je ne me rappelle pas d'un monde sans pub il me semble toujours avoir vecu avec,"

Mais le monde, lui, se souvient très bien d'avoir longtemps vécu sans toi... et de ne pas s'en être plus mal porté, bien au contraire !


dom : " mais imagines tu une minute une pub pour ravioli sur FC? un emission sur le communisme avec en fin de slogan " reviens: ""léon j'ai les mêmes a la maison!"", le journaliste enchainant sur la vie de trotsky
impensable"

'Français, vous avez la mémoire courte', a dit quelqu'un.
Moi , je me rappelle très bien ces panneaux publicitaires, il y a quelques années, tentant de nous vendre des tickets de loto en faisant appel aux portraits des plus grands criminels contre l'humanité de l'Histoire (Lénine, Marx, Mao, etc.) C'était révoltant.
Et donc, pas impensable du tout !


dom :"la télé sans pub c'etait au pire 1 chaine, avec la pub il y en a 6 (le hertzien)."

Franchement, l'époque de l'ORTF avec 1 ou 2 chaînes était bien plus intéressante que la période actuelle.
Et c'est logique, car si c'est la pub qui fait vivre les chaînes, ce sont les annonceurs de pub qui :
a) définissent les orientations de programmation afin d'attirer vers les chaînes les spectateurs les plus influençables (traduire les "jeunes"). D'où la prolifération des spectacles abrutissants et stupides visant cette population sous-cultivée.
b) font pression sur demande de leurs clients pour que certains sujets "sensibles" soient traités avec le maximum de bienveillance par les journalistes.

Du temps de l'ORTF, même si celle-ci était déjà largement aux mains d'hommes et de femmes de gauche, le niveau culturel était tout de même largement plus élevé.


dom : "Sans pub bien des manifestations sportives auraient du mal a boucler leur budget."

Cet argument à lui seul devrait suffire à condamner définitivement toute forme de publicité.



 
Henry Faÿ

06/06/2004
10:42
à propos de la publicité, réponse &agra

à propos de la publicité, réponse à dom
...........................................
(i) Le désir, il existe bien sûr et il faut s'en féliciter mais exacerber ce désir par tous les moyens possibles les plus subtils et même les plus vicieux et ne pas le satisfaire, ça s'appelle faire de l'allumage, c'est susciter de la frustration, c'est très mal. Ca n'est pas très différent du supplice de Tantale.
Faire croire à Arthur qu'il a tout raté s'il n'a pas telle voiture, ce n'est pas lui rendre un bon service. On dira oui, mais, il n'a qu'à pas tomber dans ce piège mais à ce niveau de sollicitation, dur de résister.
(ii) la télé sans pub, c'était la télé d'une autre époque, elle en était à ses débuts, une chaîne en noir et blanc. Bien entendu, il y avait beaucoup de fadaises et ce dont on se souvient c'est de ce qu'il y avait de mieux, mais d'excellentes choses, il y en avait: des dramatiques sensationnelles et des émissions littéraires qui ne commençaient pas au milieu de la nuit comme c'est le cas maintenant!!! C'est quand même la dictature de l'audimat, conséquence direct de l'introduction de la pub qui a fait de la télé la pauvre chose que nous avons actuellement.
(iii) Quand on sait le succès qu'ont les manifestations sportives qui attirent des dizaines de milliers de personnes, je ne vois pas pourquoi la vente des billets ne permettrait pas de les financer. S'il y a un surplus d'argent ils gonfleront encore plus les rétributions des vedettes et ça dénaturera encore un peu plus le sport qui est de plus en plus cette histoire de gros sous qu'il n'a pas à être.
(iv) que les marques suscitent la contre-façon, oui, c'est une manière pour les moins fortunés de se défendre, de frimer un peu alors que leurs moyens ne le leur permettent pas, c'est un petit pied de nez fait aux grands de ce monde, je m'en réjouirais plutôt.
(v) recherche et innovation. Une vraie découverte finira toujours par être reconnue et adoptée. Une recherche factice a besoin de la pub pour être popularisée. Je ne pense pas qu'Edison a dû faire beaucoup de publicité pour imposer la lampe à incandescence et le phonographe.
(vi) des publicités pour les pompes funêbres il y en a et pourquoi pas? J'avais vu sur culture pub un reportage sur cette intéressante question.
(vii) Ce qui justifie la publicité, c'est l'information qu'elle est supposée nous apporter mais qu'en fait elle ne nous apporte pas, les publicitaires s'en gardent bien. La publicité matraque, conditionne, agit par la suggestion (une belle femme dénudée associée à un moulin à café et le tour est joué).
Tant pis si je fais dans la banalité: le jour où la publicité s'adressera à la rationnalité du consommateur, elle sera alors respectable mais les budgets pourront être divisés par dix sinon par cent.

 
dom

06/06/2004
15:35
re : La publicité et le bruit de fond.

dom : "henry, je ne me rappelle pas d'un monde sans pub il me semble toujours avoir vecu avec,"

Mais le monde, lui, se souvient très bien d'avoir longtemps vécu sans toi... et de ne pas s'en être plus mal porté, bien au contraire !

voui! alors la pour une fois nous sommes d'accord, voyons donc ce qui restera dans queleque dizainnes de milliers d'années, de la trace de l'homme en cet univers, 10.000 ans de presence et quelle suffisance.
arf il ne m'aime pas le Gorby, je me demande bien pourquoi.


mais revenons a la pub,
""(i) Le désir, il existe bien sûr et il faut s'en féliciter mais exacerber ce désir par tous les moyens possibles les plus subtils et même les plus vicieux et ne pas le satisfaire, ça s'appelle faire de l'allumage, c'est susciter de la frustration, c'est très mal. Ca n'est pas très différent du supplice de Tantale.
Faire croire à Arthur qu'il a tout raté s'il n'a pas telle voiture, ce n'est pas lui rendre un bon service. On dira oui, mais, il n'a qu'à pas tomber dans ce piège mais à ce niveau de sollicitation, dur de résister.""

Arthur n'y est pour rien si le chomage et son pouvoir d'achat ne lui permette d'acceder a la dite tentation, d'autre part tout donner en bloc supprimerait une certaine notion de l'effort.La on touche au politique et a l'economie.Les pouvoirs ont remplacé Dieu par une Mercedes Benz, ou une Traban pour tous c'est selon l'inclination.
la pub n'a pas su suivre l'arrivée des rmistes et autres laisser pour compte,
- gorbel dirait que c'est insupotable cette envie qu'ontles pauvres de boire du champagne qu'il boivent de la biere c'est pareil non?

un gros bemol en ce qui concerne le petit club sportif de province, sans pub il est mort, ne voyez pas toujours les grandes infrastructures de type foot, tennis, rugby, ect...
il y a des disciplines ou ils font ca vraiment pour la gloire, et la pub permet de payer leurs deplacements.




 
Henry Faÿ

06/06/2004
22:17
les victimes de la publicité

Il n'y a pas que les chômeurs et les RMIstes qui soient victimes de la pub, on pourrait dire que nous le sommes tous peu ou prou, quel que soit notre niveau de fortune.
Et puis même si on pouvait tout se payer, quel ennui de vivre dans cet environnement où la marchandise ne cesse de manifester sa présence de façon si insistante et mal élevée. Ne pourrait-elle pas se faire un peu oublier, celle-là, se faire un peu plus discrète?

 
dom

07/06/2004
00:13
re : La publicité et le bruit de fond.

hem, Henry la tu touches des valeurs auxquelles je n'ai pas été formé, le renoncement aux biens materiels, on en revient au debut du fil et a l'intervention de Paul,le detachement c'est un "luxe" qui ne nourrit pas, et tu n'es pas pret d'eradiquer la convoitise.
alors plus discrete, soit!
dom
ps je les plaçais en victimes car pour ceux qui travaillent l'illusions est encore possible.
 
paul kobisch

08/06/2004
21:54
re : La publicité et le bruit de fond.

"Nouveau forfait intégral" : pub d'un réseau pour portable.
Traduction : "nouveau crime intégral", forfait = crime ou délit.
Comme quoi la Pub fait son auto-critique sans la moindre pudeur. Il faut quand-même être c.. pour s'y laisser prendre !
à ciao bonsoir
paulo
 
Henry Faÿ

08/06/2004
22:24
à propos du portable

A propos du portable, je n'en ai pas mais j'ai trouvé un peu idiot ce qu'en ont dit Alain Finkielkraut et Yvan Gradis dans leur émission sur la publicité de samedi dernier. Si l'on en croit ces deux compères, ce serait une invention diabolique imposée par une publicité d'enfer.
Or qu'est-ce qu'un portable? Avant tout un téléphone, qui a toutes les fonctions d'un téléphone et qui est amélioré. Si on ne refuse pas le téléphone, pourquoi refuser sa version améliorée? Le portable vous procure une très grande souplesse d'utilisation, vous n'avez pas à aller vers lui, vous l'avez sur vous, vous pouvez l'utiliser en toutes circonstances et il accroît dans d'énormes proportions vos chances de joindre votre correspondant ou d'être joint si c'est ce que vous cherchez. Tout cela est très appréciable et c'est ce qui explique l'immense succès de ce nouvel instrument, assez génial, en fait.
On a dit que le portable, par lequel vous êtes joignable à tout moment créait un nouvel esclavage mais les utilisateurs ont vite appris à s'en servir, en particulier à ne pas l'ouvrir et à laisser s'accumuler les messages.

 
Gorbel

09/06/2004
08:26
re : La publicité et le bruit de fond.

"- gorbel dirait que c'est insupotable cette envie qu'ontles pauvres de boire du champagne qu'il boivent de la biere c'est pareil non? "

Merci de ne pas parler à ma place, surtout si c'est pour me faire tenir des propos aussi imbéciles.
Cette mise au même niveau de la bière et du champagne est vraiment la marque d'un béotien.


"On a dit que le portable, par lequel vous êtes joignable à tout moment créait un nouvel esclavage mais les utilisateurs ont vite appris à s'en servir, en particulier à ne pas l'ouvrir et à laisser s'accumuler les messages."

On en arriverait donc à vouloir posséder des biens matériels uniquement pour montrer qu'on peut avoir assez de volonté pour ne pas s'en servir ?

 
Yann

09/06/2004
13:39
re : La publicité et le bruit de fond.

Petite parenthèse digressive: Gorbel dirait qu'on a enterré le coeur de Louis XVII hier à Saint Denis et dirait "Vive le Roi! Vivement qu'il revienne!"
Je parle à sa place, ce sont des propose de béotiens, mais il en est capable... Je me trompe?
Yann

 
daume

09/06/2004
18:02
re : La publicité et le bruit de fond.

Messire de la Gorbeline,

je ne faisais qu'allusion a Vostre Reine Marie Antoinette, qui comparait le pain de campagne et sa rareté a la brioche.
ceci dit, quadt Vous le desirerez Vous m'adresserez cette ecxellente cuvée Impériale de la maison Moet, mais il y a fort a parier que se sera un sixpack de Kro.
Messire, je crains que Vous n'ayez l'humour aussi parfait que la piquette de l'Heraut.

Dite a Vostre laquais d'aisance, au moment de Vostre Royal Etron matinal, de Vous pratiquer un lavement, les vins de l'heraut provoquant multes hémoroides et coperoses, vostre Royale journée ne sera que meilleure.Vous pourrez ainsi par ce moyen, pratiquer ce particularisme de l'homme,qu'est le rire.

Saluant, tres bas, Vostre Royale naissance, et apres Vostre autorisation, je me retire pour vaquer a d'urgentes affaires.

 
guydufau

09/06/2004
19:10
re : La publicité et le bruit de fond.

Dix jours d'absence due à nombre de déficience de matériel,je vais commenter Répliques dont le thème était : la publicité est-elle aimable?
D'abord toutes les fadaises de ce Rodeker:
¤"Les animaux ne sont pas sensibles à la publicité" Qu'est-ce à dire? Qu'il faut-être un être supérieur pour recevoir la pub?
¤"L'écusson de la publicité,c'est le libéralisme...et être publiphobe c'est avoir la haine de la marchandise"
¤"La publicité créé le vide...le totalitarisme crée le plein...La publicité créé le choix"
¤"Personne ne sais ce qu'il y a derrière l'image"
Quant à Gradis,c'est un publiphobe de peccadille,il ne combat que un pour cent de la publicité,a-t-il annoncé!
Je ne sais plus lequel des deux invités a dit:"le besoin est un mythe,il n'y a pas de besoin naturel".
Abstenons-nous de plaisanteries scatologiques.
Concernant Finkielkraut,son élitisme est toujours présent,il s'offusque de l'opinion qui pense que le peuple est innocent,que seuls les puissants sont coupables,que c'est la faute au "social" si le niveau de la culture baisse,"la puissance du social créé la médiocrité !Après avoir martelé que dire "tout est politique" est la phrase qui rend le mieux compte du totalitarisme, il enchaine en attaquant Noam Chomsky et le Monde diplomatique qui
est "l'exemple de la pensée unique",alors que c'est justement ce journal,qui le premier a usé de cette formule,mais c'était pour qualifier le libéralisme!.
Quant à Castoriadis,sa pensée a été trahie,on lui a fait endosser l'opinion selon laquelle:on souffre de manque de marché.
Or,un an avant sa mort,il a dit:..."Donc,il y a eu ce retour du libéralisme,et je ne vois pas comment l'Europe pourra sortir de cette crise.Les libéraux nos disent:"il faut faire confiance au marché".Mais ce que disent aujourd'hui ces néolibéraux,les économistes académiques eux-mêmes l'ont réfuté dans les années 30.Ils ont montré qu'il ne peut pas y avoir d'équilibre dans les sociétés capitalistes.Ces économistes n'étaient pas des révolutionnaires,ni des marxistes!Ils ont montré que tout ce que racontent les libéraux sur les vertus du marché qui garantirait la meilleure allocation possible,qui garantirait des ressourses,la distribution des revenus la plus équitable possible,ce sont des inepsies!.Tout cela a été démontré et jamais réfuté".(1)
Bref,c'est devenu une habitude,à un moment donné le sujet de l'émission est écarté,Alain Finkielkraut prend des chemins de traverse,pour s'attaquer toujours aux mêmes cibles,et il arrive aussi,quelques fois que la vérité soit bafouée.
Ce qui n'a pas empéché,in fine,Alain finkielkraut,de terminer par un coup de pub,en disant que le débat a été "absolument passionnant"
(1)Cornélius Castoriadis.Post-scriptum sur l'insignifiance entretien avec Daniel Mermet.L'aube.

 
Henry Faÿ

09/06/2004
20:14
le débat sur la pub: inepties et propos censés

Le débat sur la publicité: inepties et propos censés
...............................................
Il est vrai que ce Rodeker a dit pas mal d'inepties comme quoi ce n'est pas très facile de trouver un intello qui défende la pub. Les animaux ne sont pas sensibles à la pub, la belle affaire! Il ne va quand même pas prétendre que la pub est le propre de l'homme. C'est peut-être ce qu'il voulait insinuer.
Etre publiphobe, c'est avoir la haine de la marchandise. Oui et non. Beaucoup de publiphobes ont, il est vrai pour la marchandise une haine tenace mais il y en a d'autres, parmi lesquels je me range souhaitent simplement que celle-ci se fasse un peu moins envahissante.
Quand Rodeker dit que la publicité crée le vide, il profère une idiotie tellement énorme qu'elle n'entrerait pas dans le millenium dome comme nous le disait jadis notre correspondant anglais.
Dire qu'Yvan Gradis est un publiphobe de paccotille, rien n'est plus faux plus injuste et plus absurde, surtout si par hasard on le connaît. Ca peut lui arriver de faire le modeste dans un débat et ça peut lui arriver d'être mal compris.
Dire qu'il n'y a pas de besoin, sous-entendu physiologique, ce n'est pas tout à fait juste. Les besoins des plus pauvres ne sont pas satisfaits. Dire que pour la plus grande partie de la population, les besoins sont comblés et que tout ce qu'on nous vend, ce sont des symboles, ce n'est pas faux et le sujet mérite d'être débattu.
Quand Finkielkraut s'insurge contre l'idée d'un peuple innocent honteusement manipulé par des puissants sur qui pèsent tous les torts, je lui donne mille fois raison. Voyez comme les publicités les plus niaises sont acceptées, voyez comme on en redemande.
De Noam Chomsky, nous avions déjà discuté. Je ne crois pas qu'Alain Finkielkraut ait totalement raison. Sa préface au livre de Faurisson ne vaut pas pour approbation des thèses du livre, c'était une protestation contre la censure qui frappait ce livre et dopit être comprise dans le contexte américain où la liberté d'expression est une valeur de essentielle (premier amendement à la Constitution). Il n'est pas sûr qu'il ait nié les massacres du régime de Pol Pot.
Le débat sur la publicité et celui sur le libéralisme économique sont deux débats différents.

 
dom

09/06/2004
20:17
re : La publicité et le bruit de fond.

ben, voila aut'chose!
guitou de retour, lol, salut vieille, branche,

Concernant Finkielkraut,son élitisme est toujours présent,il s'offusque de l'opinion qui pense que le peuple est innocent,que seuls les puissants sont coupables,que c'est la faute au "social" si le niveau de la culture baisse,"la puissance du social créé la médiocrité !Après avoir martelé que dire "tout est politique" est la phrase qui rend le mieux compte du totalitarisme, il enchaine en attaquant Noam Chomsky et le Monde diplomatique qui
est "l'exemple de la pensée unique",alors que c'est justement ce journal,qui le premier a usé de cette formule,mais c'était pour qualifier le libéralisme!.

ben, je trouve qu'il n'a pas tout a fait tort, au sens ou comme en politique les citoyens ont les pubs qu'ils meritent, si le jugement personnel est tant affecté c'est bien que quelque part ils n'ont pas l'autocritique neccessaire et ou est ce que l'on peut apprendre a raisonner?
ben ca fait rudement plaisir de retrouver son opposant le plus mordant!
allez a plus guitout et essaye de rigoler( un ptit peu)
dom
""Abstenons-nous de plaisanteries scatologiques.""
ca t'a pas plu?
 
Gorbel

10/06/2004
08:39
re : La publicité et le bruit de fond.

Yann :

Oui arrête de parler à ma place surtout pour dire des bêtises du genre "on a enterré le coeur de Louis XVII"...


 
dom

10/06/2004
19:07
re : le bruit de fond.

Messire se tarit, l'eloquance de sa royale prestance semble en avoir pris un coup, petite fatigue Monseigneur?
Sa Majesté feint l'ignorance? ou prépare le bucher?


 
Henry Faÿ

10/06/2004
19:13
essaye de rigoler un ptit peu

Tu mets la barre haut, dom, tu sais que c'est beaucoup lui demander.

 
Louise

12/06/2004
13:28
re : La publicité et le bruit de fond.

Est-ce que quelqu'un a compté le nombre de fois que fut cité le nom du journal le Monde lors de l'émission "la rumeur" ?
Une bonne dizaine je crois;
Et combien de fois d'autres journaux ,
Aucune.
Allez, allez, allez
 
guydufau

12/06/2004
15:35
re : La publicité et le bruit de fond.

Avant de poursuivre,je lis la contribution de louise,en réponse je cite l'exergue du premier chapitre du livre de Naoami Klein,No Logo,Actes sud.
"En surface,vous ne voyez peut-être rien,mais clandestinement,c'est déjà en feu."
Y.B.Mangunwijaya,écrivain indonésien,16 juillet 1998.

Cette semaine,l'éditorial de Télérama,est consacré à la publicité,d'une façon assez servile il se termine ainsi :
"C'est la force redoutable des publicitaires d'être plus créatifs que leurs adversaires".
A côté de cet éditorial de Marc Jézégabel,est accolé un article assez long de Marie Calmant,beaucoup plus libre consacré au même sujet,mais ces deux signatures donnent au Bureau de Vérification de la Publicité (BVP) un caractère de contrôle,en omettant d'annoncer que ce BVP n'est que l'arrière boutique des sociétés de publicité,qu'il est une création des ces dernières.
D'une façon involontaire,le publicitaire Elie Ohoyon,l'un des patrons de BETC Euro RSCG (le S désigne le pseudo-lyrique Ségala) en administre la preuve en constatant que sur treize mille messages soumis chaque année au contrôle du Bureau de vérification de la publicité,douze seulement sont "rétoqués".
Si j'ai dit que Yvan Gradis est un publiphobe de pacotille,c'est parce que chez Finkielkraut,il a expliqué qu'il ne combattait que un pour cent de la pub.Propos étonnant après ce qu'a dit de lui Marie Colmant dans Télérama.
Léo Ferré:
"pour que le malheur se vende,il ne reste plus qu'à en trouver la formule".
Edgar Morin:
"Il faut apprendre à s'auto-limiter...on court à l'abime...l'imagerie de l'époque est loin de cela".
Il est évident que ces deux-là pensaient à la publicité.
"Le débat sur la publicité et celui sur le libéralisme sont différents" dit Henry,alors pourquoi Rodeker dit que la publicité est l'écusson du libéralisme?;
Non,il n'y a qu'un seul débat :le libéralisme a besoin de "croissance",la croissance a besoin de consommation et la consommation est accelérée par la publicité.
Le cercle est vicieux car la croissance ne peut-être infinie


 
dom

12/06/2004
16:11
re : La publicité et le bruit de fond.

Non,Guy la croissance peut etre infinie du moment que la recherche trouve.Je ne relance pas le debat de la recherche, mais la consomation doit se faire sur d'autres emplois, d'autres bien de consomations.Et la le liberalisme ne tiens pas compte de cela, au sens ou il est parfois aussi pingre que les "conservateurs".
dom
 
Henry Faÿ

12/06/2004
17:25
publicité et libéralisme

Le débat sur la publicité et celui sur le libéralisme sont différents" dit Henry,alors pourquoi Rodeker dit que la publicité est l'écusson du libéralisme?
Parce que ce Rodeker est un imbécile qui dit absolument n'importe quoi.

 
dom

12/06/2004
17:53
re : La publicité et le bruit de fond.

c'est Redeker ou Rodeker?
si c'est Robert Redeker on n'a pas fini de rigoler,arf un enseignant en philo se faisant de la tune en vendant des livres.Si ca ce n'est pas profiter du monde liberal que de s'arrondir les fins de mois en publiant.
google est surprenant, toujours!
dom
 
Henry Faÿ

12/06/2004
21:22
il a tout à fait le droit

Je serai le dernier à reprocher à quelqu'un de faire de la tune en écrivant des livres et en les vendant mais si ce qu'il y a dans les livres de ce soit-disant philosophe est aussi faible et idiot que ce qu'il a dit dans l'émission d'Alain Finkielkraut, ça ne devrait pas faire un tabac.

 
guydufau

13/06/2004
11:30
re : La publicité et le bruit de fond.

Merci dom du conseil,déconnection,connection,a éliminé ce défaut d'ascenseur.
Sur ce fil,dom,tu dis"la croissance peut-être infinie,du moment que la recherche trouve",là tu déconnes.
Je sais que beaucoup d'illusions peuvent naître,par exemple,l'hydrogène remplaçant le pétrole est la solution concernant l'énergie,ce qui évidemment est faux,car il faut de l'énergie pour produire de l'hydrogène.
La recherche ne peut pas faire notre planète plus grande,et là est la limite : on ne peut pas mettre deux litres dans une bouteille de un litre.
Alors je me répète : la pub et le libéralisme vont de pair,le libéralisme a besoin de la croissance,la pub soutien cette croissance,cette croissance ne peut-être infinie,et le libéralisme éternel.
Quittons l'éternité,revenons au jour le jour,une croissance à tout vat,sans discernement,détruit notre environnement,nos conditions d'existence...continuerons nous être comme des boeufs ammenés à l'abattoir.
 
guydufau

13/06/2004
14:30
re : La publicité et le bruit de fond.

Quand j'ai signalé Télérama et son contenu concernant la publicité,j'ai oublié de reproduire les sites sur le web créés par les publiphobes,et indiqués par Télérama :
Casseurs de pub et Résistance à l'agression publicitaire :
antipub.net.
La Meute : la meute.org.free.fr.
Paysages de France : paysagesdefrance.free.fr.
Le publiphobe :
indesens.org.
Réseau pour l'abolition de la télévision :
bioventure.ouvaton.org/RAT.htm

Je signale à Henry,que Marie Colmant dans son article pose la question suivante :"A l'heure du tout libéral,et des dégats colatéraux que cette politique provoque,la pub est-elle une cible prioritaire ? Elle établit donc un lien entre la pub et le libéralisme et comme Rodeker dit-elle n'importe quoi ?

A propos du réseau pour l'abolition de la télévision,ce jour sur la Cinq,l'émission "Arrêt sur l'image" a montré une liste des images truquées,manipulées,fausses,produites par TF1,concernant le débarquement du 6 juin 1944.
TF1,la chaine qui vent des téléspectateurs à des annonceurs...il s'agit encore de pub!
 
Henry Faÿ

13/06/2004
15:49
quelle intelligence

Qu'elle est intelligente, cette Marie Colmant!

 
Gorbel

13/06/2004
22:59
re : La publicité et le bruit de fond.

"l'émission "Arrêt sur l'image" a montré une liste des images truquées,manipulées,fausses,produites par TF1,concernant le débarquement du 6 juin 1944."

Est-ce qu'ils parleront un jour des images des JO de 36 à Berlin ?


 
dom

14/06/2004
19:14
re : La publicité et le bruit de fond.

guy,
je ne parles pas que de l'energie, j'englobe tout dans la discution, les progres et les besoins de l'individu en matiere de confort sont encore a develloper, dans ce sens je pense que tu ne me contrediras pas, vivre le mieux possible le passage sur terre.
je sais que mon raisonement est primaire, mais tout les besoins de l'homme peuvent etre considerés comme consomation, de la culture en passant par la religion pour aboutir au fer a repasser, l'air de rien l'invention de la machine a laver a enlever pas mal de corvées.
Donc le progres son ideologie et la recherche, qui va de pair,sont sources de d'ameliorations dans l'ensemble on vit mieux qu'au 19 eme siecle.
Ce qui me surprend chez les personnes de gauches c'est la notion de progres social, depourvue du progres de confort.
Pourquoi progresser socialement si l'ont ne peut user de ce progres a d'autre fins, autant travailler.
Donc si l'on peut critiquer la qualité de la pub,pourquoi ne pas l'ameliorer?du moment qu'elle est vecteur de reve.
car dans toutes les propositions politiques, religieuse, philosophiue ou autres, il s'agit de faire accepter le produit de l'autre.La difference notable c'est que le bien materiel est souvent accessible moyennant finance.Luther c'est opposé a cette finance en son temps pour la religion, je le cite en exemple de demonstration.

La question serait bien plus simple en demandant, que voulez vous comme monde de demain?Un monde sans télévision? c'est ta volonté, Guy, et certainement pas celle de l'ensemble, tu as la chance d'etre instruit, tout le monde ne l'est pas, et que proposes tu contre l'ennui.

 
guydufau

14/06/2004
22:14
re : La publicité et le bruit de fond.

"Mieux vivre notre passage sur la terre"
Le hic c'est qu'il y a différentes façons de vivre.En lisant l'histoire populaire des Etats-Unis,Actes sud, on apprend que les indiens que Christophe Collomb a découvert en 1492,n'avaient pas le sens de la propriété,le mieux vivre pour eux consistait à partager.C'est à des années lumières de ce que généralement, aujourd'hui,nous pouvons concevoir.Leur civilisation était-elle inférieure à celle des envahisseurs? Cette civilisation,que je considère supérieure a été vaincue,elle a disparue.Est-ce juste?
Tu dis :"Ce qui me surprend chez les personnes de gauche,c'est la notion de progrès social,dépourvu de progrès de confort".Là,tu tapes à côté,on veut un progrès de confort accessible à tous.
Les gens qui veulent vivre sans télévision (personnellement je n'es pas les qualités requises) pensent que la télévision est nocive,mais si elle est de qualité,si elle élève au lieu d'abaisser,leur position serait différente.
Qu'est ce que je propose contre l'ennui? L'ennui peut venir de l'insatisfaction et on retombe sur la pub qui rend insatisfait.
Voilà une brève réponse,on pourrait dire beaucoup d'autres choses.
 
paul kobisch

15/06/2004
08:34
re : La publicité et le bruit de fond.

A Henry, Dom et Guy,
Pourquoi dois-je endurer cette pénible impression de prêcher dans le désert ? Aucun d’entre-vous n’arrive à comprendre ce qu’EST la publicité et vous continuez à ratiociner sur sa positivité ou sa négativité, vous dérivez d’un sujet voisin à l’autre sans vous en tenir à un concept clair de l’objet dont vous parlez. Pardonnez-moi cette brutalité, mais cette attitude me paraît être systématique, comme si le désir réel était d’éviter d’en arriver à l’essentiel. Je peux admettre que mes propositions ne sont pas toujours faciles à saisir, mais là il y a exagération : la publicité n’est pas un objet en soi différent de l’esthétique générale de notre civilisation, elle est son vecteur populaire, l’idéologie de bazar qui est infiniment plus efficace pour faire admettre ce monde tel qu’il est que n’importe quelle doctrine rationnelle ou contre-révolutionnaire. Il faut essayer de comprendre ce qu’est un conditionnement (lisez au moins le petit ouvrage de Naville sur la Psychologie du Comportement ou encore Le Viol des Foules par la Propagande Politique de Tchakhotine), la publicité n’étant rien d’autre que le succédané d’une propagande devenue impossible dans ses formes archaïques ; religion, idéologies, théories etc.. Elle, la publicité, pose un monde en permanence, le monde qui est ACCEPTE d’office, un monde en apparence neutre, qui ne pose pas problème mais qui se présente comme une finalité qui va de soi. Le confort, le style « américain », la « glisse » et le mouvement superficiel (qui en réalité veut prendre la place à la réflexion sur le mouvement comme fondement de la réalité), le traitement du temps par rapport aux générations, bref, la publicité MET EN SCENE non pas un paradis, mais le monde qui vient, le flux esthétique dans lequel nous sommes tous en train de nous noyer et qu’aucun d’entre-nous ne choisit. Ne prenez pas les publicitaires pour des crétins, la plupart des Soixante-Huitards bacc+6 ou 8 sont dans la pub et y investissent hélas souvent de la manière la plus cynique toute la ruse qu’ils ont récoltée dans des études et des expériences pratiques dont leurs cadets ne bénéficieront jamais, sauf s’ils finissaient par comprendre, eux aussi le monde dans lequel ils sont enfermés. La pub est le produit d’un racket destiné à une sorte d’auto – flagellation imposée aussi autoritairement que le rite et le culte catholique dans l’Europe du dernier millénaire. Elle est tout sauf un épiphénomène qu’on peut se permettre d’ignorer tout simplement parce qu’on a (c’est à vérifier) le pouvoir de zapper. C’est l’Homme que la pub zappe, voilà l’ultime vérité de cet objet répugnant.
Paul
 
Henry Faÿ

15/06/2004
10:27
pas de désaccord

Précher dans le désert, quand on a quelque chose à dire, il faut s'y résoudre.
Pas de désaccord avec ce qu'écrit Paul. Oui, il faut prendre la publicité très au sérieux, et c'est ce que je fais, ne serait-ce qu'en écrivant à son propos quelques messages sur ce forum.
La publicité est, sinon totalitaire, du moins envahissante, ô combien. Oui, elle est tout sauf un épiphénomène. Oui, elle se verrait bien être à la source de l'esthétique générale de notre civilisation, et je suivrais assez bien Jean Clair quand il dit qu'en face les artistes opposent une résistance bien inadaptée en nous proposant des merdes, non pas au sens figuré mais au sens propre, l'art excrémentiel ou d'autres formes d'art peu convaincantes.
Oui, la publicité nous plonge dans un monde qu'en aucun cas nous n'avons choisi, un monde d'illusion, d'éternelle jeunesse, de frivolité, de symboles empruntés aux classes les plus favorisées de la société.
Que la publicité s'apparente à la propagande en pratiquant le conditionnement le plus éhonté, c'est une évidence, elle ne s'en cache pas et à peu près tous les numéros de culture pub de Christian Blachas le confirment.
Que la publicité soit le produit d'un racket, c'est absolument vrai car la publicité nous la payons, ses coûts sont inclus dans le prix des produits que nous achetons.
La publicité est une nuisance, une nuisance que nous payons, c'est pourquoi il faut lutter contre elle.

 
guydufau

15/06/2004
11:00
re : La publicité et le bruit de fond.

M
Mais Paul,je suis d'accord avec ton intervention de ce jour,et n'ai jamais avancé la "positivité" de la pub.Est-ce que j'évite l'essentiel quand je dis "la pub et le libéralisme vont de pair,le libéralisme a besoin de la croissance,la pub soutient cette croissance,cette croissance ne peut être infinie..."
Cependant,dans l'intervention qui ouvre ce fil,tu expliques
"que le véritable sens de la pub,c'est à dire l'essence de sa nocivité c'est le monde qu'elle invente"
Si la pub invente un monde,il se trouve à l'intérieur de ses messages,et la forme,le style du contenu des messages de la pub sont d'un caractère accessoire.Je pense que la pub n'invente rien,elle est partie prenante de la société libérale et est une composante du système.


 
Yann

15/06/2004
14:49
re : La publicité et le bruit de fond.

Ca ne résoud pas tout à fait la question de savoir qui est le reflet de l'autre, entre la pub et la société. J'ai plus ou moins tendance à croire que la pub vise à se faire passer pour notre quotidien, en ajoutant le petit plus pernicieux qui aiguille l'inconscient et l'attache au produit. La frontière est brouillée, et dès lors, il lui est plus facile de faire admettre ses petits "gimmicks", ses motifs idiomatiques qui font son identité. L'identité du produit devient notre propre identité. La publicité nous fait croire qu'elle nous appartient, alors que c'est elle qui nous détient.
Je pense à l'Angleterre où la logique du slogan envahit le langage courant. On cite souvent Blair et sa fameuse devise pour son élection au poste de PM: "Education, education, education". Brillant, non? C'est pas vraiment du Audiard. Ce mélange des genres s'opère mieux avec la langue anglaise parce que sa morphologie, son rythme et ses intonations le lui permettent mieux que le français, plus rigide et moins musical.
La pub est un peu l'équivalent actuel des chansons populaires colportées de village en village, quelque chose qui s'accroche à l'esprit, à des fins différentes, mais qui nourrit naturellement notre appétit du mythe, qui lui, ne date pas d'hier.
Yann

 
dom

15/06/2004
18:26
re : La publicité et le bruit de fond.

mais Paul, si tu lis ce que j'ecris, tu verras que la pub n'est que le remplacement de ceux qui ont tué Dieu,l'acceptation des bondieuseries releve du même sort que la pub.
La manipulation releve de la pensée qu'elle soit sous forme de livre ou de publicité.
Rien de bien neuf dans ton discours, sinon que ton coup de colere,(plumistique),
le conditionement? mais a quoi?, bon sang! sinon preparer les gens a leur mort?
au lieux d'avoir vu de la philo, de la politique, ils auront vu et consommer des pates Panzani, quelle est la difference au final?
Est ce qu'un jour l'individu a exister? pas vraiment quelques uns par ci par la, tu veux individualiser la masse dans quel but? c'est en plus tellement marrant de faire croire a l'individu qu'il est autonome, que c'est son choix qui lui fait desirer telle ou telle chose.
L'illustration c'est l'abstentionnisme des elections, ou 60% des populations, comme elle ne comprennent plus elles se detournent du sujet.
Si seulement on avait fait une pub sur l'Europe!
alors pour reprendre les propos de Yann,concernant :

""La pub est un peu l'équivalent actuel des chansons populaires colportées de village en village, quelque chose qui s'accroche à l'esprit, à des fins différentes, mais qui nourrit naturellement notre appétit du mythe, qui lui, ne date pas d'hier.""

Remarque bien qu'une pub qui fait rire, est une pub qui marche, et comme quoi cela fait partie du "panem circensée".une sorte de sermon moderne, remarque que tout les systemes politiques et tout les habitants de cette planete ont adopté la pub, c'est une des rares pratique universelle.
a+

 
guydufau

15/06/2004
18:28
re : La publicité et le bruit de fond.

Il reste beaucoup à dire au sujet de la pub :
elle pollue sur les routes,masquant de jolis paysages par d'immenses panneaux hideux.Les suisses conscients de la beauté de leur pays ont interdit la publicité routière.
Sont pollués les écrans de télévision par des interruptions non souhaitées,les revues,les journaux par des pages entières dont on a que faire,les stations de métro, etc...
Elle est nocive,aidant à la consommation de l'alcool,du tabac,au goût de la vitesse,elle encourage les consommations qui détruisent notre environnement,etc...
Elle attaque l'indépendance des médias,qui ont besoin de l'argent de la pub,et donc il ne doivent pas déplaire aux annonceurs.Je ne sais plus quel journal a été sucré de la pub de Peugeot parce que il n'a pas été aimable avec ce constructeur.
Le dernier fait d'armes de la pub est de faire vivre des journaux gratuits,ce qui empèche,s'ils ont des lecteurs non-abrutis,ceux-ci de manifester leurs mécontentements,car ne payant pas,ils n'ont pas le droit d'ouvrir leurs gueules.
En France,la presse appartient majoritairement à des marchands d'armes,Lagardère et Dassault.Ces patrons peuvent s'abstenir de faire dans la qualité,ce n'est pas le contenu de leurs canards qui les fait vivre,mais la pub.
Dans ces conditions,étonnez-vous,si c'est un journal sans pub,qui est le premier à révéler les scandales (1).La presse entravée étant,partiellement et de temps en temps, obligée de suivre.
De quel droit la pub s'adresse à des enfants,jusque dans les écoles? En France c'est assez clandestin,aux USA,c'est officiel.
De quel droit la pub fait-elle croire à des maladies pour faire acheter des médicaments? (2).

EPILOGUE
POUR UN DROIT DE REGARD (3)
Les publicitaires français ont pris une sale habitude.Critiqués,ils ouvrent un parapluie,toujours le même :"Ce n'est pas notre affaire!" disent-ils.
Voilà une méthode facile pour se dédouaner sans provoquer de heurts.Aux Etats-Unis,les associations militantes et activistes de tous bords sont prises au sérieux.Pas ici.En France les contestataires n'existent pas."Il ne s'agit que de quelques excités",m'ont affirmé des publicitaires d'un ton condescendant.Qu'en savent-ils?
Les français sont de plus en plus nombreux à vouloir disposer d'un droit de regard sur ces messages qui envahissent leur quotidien.Quand la communication va trop loin,ils veulent pouvoir réagir.Quand une campagne les choque,ils veulent pouvoir s'exprimer.Les plus actifs voudraient même certaines fois diffuser,comme celà s'est fait en Suisse récemment,un spot télévisé qui dit leurs doutes en matière d'environnement,de conscience citoyenne des entreprises,ou de promesse publicitaire.
En France c'est impossible.Un citoyen ne peut pas acheter du temps publicitaire à la télévision pour défendre ses idées.Surtout si elles sont contraires au système.La critique de la communication est réservée aux intellectuels.A une ou deux associations antipub qui sont en général bridées ou dénigrées.Tout est fait pour museler la contestation qui pourrait venir de la rue.
..........................................................
Un message télévisé pour dénoncer la surconsommation ou des gaspillages publicitaires?Impossible à la télévision française.Lassociation Casseurs de pub en sait quelque chose.Seuls des journaux accueillent encore ces rescapés del'omerta publicitaire.En France,aucune chaine,même publique,n'a accepté de diffuser de spots pour la promotion de la journée sans achats.C'est contraire à leurs intérêts financiers.
Mais les temps changent.Il faudrait que les publicitaires et leurs clients annonceurs s'en rendent compte.

C'était écrit avant octobre 2001.
(1)Le Canard enchainé
(2)Le livre noir de la pub Florence Amalou Stock
(3)Idem

P.S.Je relirai ce livre et peut-être j'interviendrai encore.
 
dom

15/06/2004
19:41
re : La publicité et le bruit de fond.

Il reste beaucoup à dire au sujet de la pub :
elle pollue sur les routes,masquant de jolis paysages par d'immenses panneaux hideux.Les suisses conscients de la beauté de leur pays ont interdit la publicité routière.
Sont pollués les écrans de télévision par des interruptions non souhaitées,les revues,les journaux par des pages entières dont on a que faire,les stations de métro, etc...
Elle est nocive,aidant à la consommation de l'alcool,du tabac,au goût de la vitesse,elle encourage les consommations qui détruisent notre environnement,etc...
Elle attaque l'indépendance des médias,qui ont besoin de l'argent de la pub,et donc il ne doivent pas déplaire aux annonceurs.Je ne sais plus quel journal a été sucré de la pub de Peugeot parce que il n'a pas été aimable avec ce constructeur.
Le dernier fait d'armes de la pub est de faire vivre des journaux gratuits,ce qui empèche,s'ils ont des lecteurs non-abrutis,ceux-ci de manifester leurs mécontentements,car ne payant pas,ils n'ont pas le droit d'ouvrir leurs gueules.
En France,la presse appartient majoritairement à des marchands d'armes,Lagardère et Dassault.Ces patrons peuvent s'abstenir de faire dans la qualité,ce n'est pas le contenu de leurs canards qui les fait vivre,mais la pub.
Dans ces conditions,étonnez-vous,si c'est un journal sans pub,qui est le premier à révéler les scandales (1).La presse entravée étant,partiellement et de temps en temps, obligée de suivre.
De quel droit la pub s'adresse à des enfants,jusque dans les écoles? En France c'est assez clandestin,aux USA,c'est officiel.
De quel droit la pub fait-elle croire à des maladies pour faire acheter des médicaments? (2).

 
dom

15/06/2004
19:47
re : La publicité et le bruit de fond.

Il reste beaucoup à dire au sujet de la pub :
elle pollue sur les routes,masquant de jolis paysages par d'immenses panneaux hideux.Les suisses conscients de la beauté de leur pays ont interdit la publicité routière.
Sont pollués les écrans de télévision par des interruptions non souhaitées,les revues,les journaux par des pages entières dont on a que faire,les stations de métro, etc...
Elle est nocive,aidant à la consommation de l'alcool,du tabac,au goût de la vitesse,elle encourage les consommations qui détruisent notre environnement,etc...
Elle attaque l'indépendance des médias,qui ont besoin de l'argent de la pub,et donc il ne doivent pas déplaire aux annonceurs.Je ne sais plus quel journal a été sucré de la pub de Peugeot parce que il n'a pas été aimable avec ce constructeur.
Le dernier fait d'armes de la pub est de faire vivre des journaux gratuits,ce qui empèche,s'ils ont des lecteurs non-abrutis,ceux-ci de manifester leurs mécontentements,car ne payant pas,ils n'ont pas le droit d'ouvrir leurs gueules.
En France,la presse appartient majoritairement à des marchands d'armes,Lagardère et Dassault.Ces patrons peuvent s'abstenir de faire dans la qualité,ce n'est pas le contenu de leurs canards qui les fait vivre,mais la pub.
Dans ces conditions,étonnez-vous,si c'est un journal sans pub,qui est le premier à révéler les scandales (1).La presse entravée étant,partiellement et de temps en temps, obligée de suivre.
De quel droit la pub s'adresse à des enfants,jusque dans les écoles? En France c'est assez clandestin,aux USA,c'est officiel.
De quel droit la pub fait-elle croire à des maladies pour faire acheter des médicaments? (2).

la tu evinces guy et en plus tu me fais un copier coller tu triches!
arf! pas bien ca de tricher!

de quel droit les politiques font des promesses, de quel droit la religion promet un paradis, de quel droit les syndicats peuvent faire miroité une amelioration? de quel droit un philosophe peut vendre son concept?
la pollution ne se limite pas qu'a un confort visuel et estetique, elle peut etre aussi intellectuelle, si les personnes ne sont plus capable de comprendre un message de pub et de comprendre que ce n'est que de la pub a qui la faute( tu dois me voir arriver avec mes gros sabots , là normalemnet)

dom
 
paul kobisch

17/06/2004
15:37
re : La publicité et le bruit de fond.

Excusez-moi pour le ton péremptoire. Je voulais seulement clarifier le débat pour montrer qu'il n'y a aucune discussion possible autour de la publicité mais seulement un rejet radical. Malraux avait fait disparaître les panneaux publicitaires par une loi, et je ne sais pas comment cette Loi a été contournée. Voilà où il faudrait chercher. Quant à la publicité dans le service public, je suis à peu près certain que des dizaines de lois sont violées chaque jour avec la bénédiction du CSA.
pk
 
guydufau

17/06/2004
18:40
re : La publicité et le bruit de fond.

Après une relecture du "livre noir de la pub"voici quelques précisions lues au chapitre 2 de la troisième partie ayant pour titre est :
LIBERTE DE LA PRESSE,LE CHANTAGE PUBLICITAIRE
avec cet exergue :
"Il faut aujourd'hui de l'or,beaucoup d'or,pour avoir le droit de parler : nous ne sommes pas assez riches.Silence au pauvre!"
Félicité de La Mennais,éditeur du journal "Le Peuple constituant",qui mit la clé sous la porte en 1848 par manque de recettes publicitaires.
Plus haut j'ai dit que Peugeot avait supprimé un contrat de pub déjà signé avec un journal.
C'était du temps où Jacques Calvet était le patron de PSA,
(Peugeot-Citroen).
"Au milieu des années 90,un système couramment utilisé par les patrons aux prises avec la justice,est la punition publicitaire.Parmi les habitués de ce procédé,on trouve Jacques Calvet et Pierre Suard,ancien président d'Alcatel-CIT.Le Canard enchainé a relaté dans les années 94-96 quelques uns de leurs faits d'armes les plus emblématiques.
Jacques Calvet a instauré la punition publicitaire comme stratégie d'entreprise à partir de 1989.Le patron de Peugeot veut punir le journal l'Expansion d'avoir co-organisé avec Antenne 2 l'émission "La Nuit des entreprises" qui a "involontairement ridiculisé les patrons",lit-on dans le Canard.M.Calvet a l'épiderme sensible,il menace aussitôt de supprimer "toute sa pub au groupe de presse".Le directeur de l'expansion,Jean-Louis Servan-Schreiber sauvera cinq millions de francs de recettes publicitaires par un acrobatique "numéro de charme".
Deux mois passent,et de nouveau les pratiques de M.Calvet font l'objet d'un encart dans l'hebdomadaire satirique.Cette fois,c'est l'Evénement du jeudi qui est chatié pour mauvaise conduite.La campagne à la gloire de la Peugeot 605 qui passe dans les pages s'achévera plus rapidement que prévu : les dix pages encore à venir sont annulées.Motif?Le 21 septembre,un article critique de la politique sociale du groupe Peugeot.
Sept ans plus tard,le patron de PSA fait de nouveau parler de lui.Mécontent d'avoir été débouté de sa plainte déposée pour "dénigrement commercial" contre "les guignols",l'émission satirique de Canal Plus,il retire à la chaine criptée la publicité du groupe PSA. Cette fois,c'est un coup d'épée dans l'eau,la punition ne fait pas grand mal à Canal Plus qui vit principalement de ses abonnements.
En 1994,les rétorsions publicitaires sont également un instrument privilégié du groupe Alcatel.Pierre Suard,président de la société,qui possède les hebdomadaires l'Express,Le Point et l'Expansion,est un étrange patron de presse.C'est sans doute au nom de la liberté de la presse qu'il fait arrêter net,en mai 1994, une campagne de publicité commencée dans Le Monde,auquel il reproche d'avoir couvert avec trop de zèle ses déboires judiciaires.Le quotidien n'a pas été le seul à faire les frais de ce mouvement d'humeur qui achève de le fragiliser financièrement.En octobre de la même année,Le Nouvel Economiste se voit retirer à son tour sept pages de publicité.
Quelques mois plus tard,le Canard enchainé,qui reprend une information parue dans Libération,relate une autre opération punitive,cette fois,de la garde rapprochée de Pierre Suard.Françoise Sampermans,qui dirige à l'époque la filiale de presse du groupe Alcatel,ouvre le feu sur l'Expansion,l'un des magazines dont le groupe possède indirectement 30%,qui vient de publier en couverture une enquète titrée "Pourquoi Alcatel vacille"."Le 9 janvier,le directeur de ce bimensuel,Christian Brégou,reçoit un coup de téléphone de Françoise Sampermans [qui] se met à hurler à propos de l'article iconoclaste,d'autant plus malveillant que l'Expansion organise cette semaine-là son forum à grand tralala avec la participation de Balladur" raconte le Canard."Vous ne tenez pas vos journalistes!" se serait exclamé Mme Sampermans.Dans la foulée les contrats publicitaires sont supprimés.
D'autres bras de fer ont régulièrement lieu dans ces années-là.Car la punition journalitique par la publicité s'est fortement développée au fur et à mesure que les budgets publicitaires alloués à la presse augmentaient.
....En 2000,Le Monde dépendait de ses pubs à hauteur de 40% environ,LeFigaro serait tributaire des annonceurs pour plus de 70% de ses ressources (1)."

Quittons le Livre noir de la pub,qui date de 2001.
Aujourd'hui,LCI,est abreuvée de pub donnée par EDF.Le patron d'EDF,Rousselet est favorable à la privatisation d'EDF -forcément,il est nommé par le gouvernement - LCI,dans ses journaux,tire à boulets rouges contre les syndicats qui se battent contre le projet de privatisation.
Pour terminer,cette question :
A quoi sert à EDF cette pub,si elle demeure un service public?
(1)La Soc presse,le groupe qui comprend Le Figaro,ne rend pas publics ses chiffres,en contrevenant la loi.
P.S.Dassault,le marchand d'armes vient d'acheter la Socpresse.
 
dom

17/06/2004
22:01
re : La publicité et le bruit de fond.

....En 2000,Le Monde dépendait de ses pubs à hauteur de 40% environ,LeFigaro serait tributaire des annonceurs pour plus de 70% de ses ressources
comme quoi la presse francaise n'est pas rentable et n'interresse personne, sans pub a combien se vendraient ces journaux? certainemùent trop cher pour le contenu.
comme quoi ca sert la pub, au fait l'huma ya de la pub dedans? je crois que c'est pas la joie les finances dans ce journal.

 
lionel

17/06/2004
23:15
re : La publicité et le bruit de fond.

Jean Lebrun a fait remarquer que la privatisation d'EDF entrainerait la hausse immediate des tarifs. Sans dementir et sans se démonter l'invité a dit qu'une hausse serait bonne pour inciter les gens à faire des economies d'energie!!!!!!!!!!!

Si c'est pas une privatisation ideologique menée par des voleurs et où on se fout de notre gueule royalement!

PS: evidemment Rousselet et les cadres dirigeants d'EDF piaffent d'impatience à l'idée de se sucrer en stock options sur le geant EDF privatisé
 
Henry Faÿ

18/06/2004
12:11
presse et publicité

Réponse à dom.
Mettons qu'il y ait là une difficulté, mais il n'est pas normal, il n'est pas sain que la presse dépende de la publicité.
Il devrait bien y avoir des solutions:
*que les coûts de fabrication des journaux soient moins élevés, cf syndicat du Livre. Qu'avons-nous à faire de toutes ces couleurs, de ces mise-en-page luxueuses et qui changent tout le temps? La publicité, qui augmente la pagination, qui utilise beaucoup la couleur n'est certainement pas pour rien dans ce coût excessif qui décourage les acheteurs.
*que les journaux, s'ils sont chers, puissent au moins plus facilement être consultés collectivement, cafés etc
*que les lecteurs des journaux acceptent de payer plus cher
*que le surcroît de pouvoir d'achat suscité par des produits moins chers parce que libres de publicité permette aux gens de consacrer un peu plus d'argent à l'achat des journaux. Il n'y a pas là une relation directe de cause à effet, je l'admets.
Si on cherchait des solutions, on en trouverait bien, je n'ai aucune doute là-dessus. D'ailleurs, il y a des journaux qui vivent sans publicité, le canard enchaîné, Charlie Hebdo.

 
guydufau

18/06/2004
12:13
re : La publicité et le bruit de fond.

A dom : "la presse française n'est pas rentable et n'interesse personne" dis-tu.Cà c'est vite affirmé,la débilité ne progresse pas à ce point.
Sans pub,combien se vendraient les journaux? Le Canard enchainé, sans pub,se vend 1euro20, ce n'est pas cher payé.
"La pub ça sert" dis-tu.Oui,mais à qui?
l'information est au service de celui qui la reçoit
la publicité est au service de celui qui la produit.

A lionel :oui les privatisations,c'est du libéralisme,donc de l'idéologie.Avec l'AGCS signé,tout doit-être privatisé,y compris,bien entendu la Sécu.La dénégation du gouvernement concernant EDF,c'est hypocrisie et mensonge,mais je ne pense pas que Sarko se foutra longtemps de notre gueule,il faut aussi se méfier des socialistes qui ne sont pas clair.
 
guydufau

18/06/2004
13:21
re : La publicité et le bruit de fond.

Le texte d'Henry,je ne le connaissais pas avant d'écrire le mien,ils sont espacés de deux minutes,nous les avons fait en même temps.Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il a ecrit,la pub n'est pas indispensable,dit-il.
Elle est même nocive:
-elle attaque l'indépendance des médias
-elle augmente le coût des produits qu'elle promeut
-elle écrase les entreprises petites et moyennes
-elle crée du consumérisme,c'est à dire des besions factices
-elle crée des emplois,mais elle en supprime aussi :combien de boites suppriment des représentants de commerce (1)pour s'orienter vers la pub
-etc...
Elle nous emmerde.

(1)Métier qui tend à devenir obsolète.

Et elle nous emmerde
 
Henry Faÿ

18/06/2004
16:12
j'avais oublié l'argument essentiel

J'avais oublié l'argument essentiel donné par Alain Finkielkraut dans son débat avec Yvan Gradis et Rodeker: il y a quelques décennies, il y avait des dizaines de journaux et très peu de publicité, maintenant, il y a beaucoup de publicité et très peu de journaux.

 
dom

18/06/2004
19:34
re : La publicité et le bruit de fond.

A dom : "la presse française n'est pas rentable et n'interesse personne" dis-tu.Cà c'est vite affirmé,la débilité ne progresse pas à ce point.
Sans pub,combien se vendraient les journaux? Le Canard enchainé, sans pub,se vend 1euro20, ce n'est pas cher payé.
"La pub ça sert" dis-tu.Oui,mais à qui?
l'information est au service de celui qui la reçoit
la publicité est au service de celui qui la produit.

salut Guy,
comme quoi ce que je dis est logique.
on achete le cannard pour son contenu (sans pub)son equilibre financier le permet.
l'équilibre financier du Figaro est du a la pub, ce sont deux maniere de gerer differement.
le premier vend de l'information
le second du vent en grande partie.
l'achat du journal se fait en fonction des desirs du client,et de l'image a la quelle ils se rattachent.
encore une fois que la pub n'existe que par la demande du consomateur et de l'image liée a son appartenance a tel ou tel groupe de la société.
Franchement, tu imagines un jeune cadre dynamique rouler en Twingo et lisant l'Huma?
au fait Guy la touche "€" c'est "alt gr+e"

a henry,
pfft, j'aime bien le consumerisme, peut etre parce que j'ai pas grand chose,mias j'aimerai bien avoir un costume bien coupé et pas le truc en promo du supermarché du coin, le Chanel ca sent quand même meilleur que le Nemen, et ya pas a dire la climatisation dans une Mercedes c'est mieux que dans cette merde de Twingo.
est ce normal une telle reaction?
dom
 
guydufau

20/06/2004
16:21
re : La publicité et le bruit de fond.

A dom :
Je doûte qu'il y ait des volontaires conscients pour acheter un journal qui vend qu vent
Je doûte qu'il y ait des amateurs de pub ayant quelque peu de cervelle dans le cigare pour aimer les pubs,à part les gosses dont les neurones n'ont pas encore muri.
 
Henry Faÿ

20/06/2004
19:29
les sortilèges de la publicité

Réponse à dom, les sortilèges de la publicité
...............................................
Un costume bien coupé, si on le cherche, on le trouve, pas besoin d'une grande marque qui vous fera payer dix fois le prix et d'une boutique de la rue du faubourg Saint Honoré.
Pour ce qui est du parfum, alors là, vraiment, c'est le domaine où le marketing et ses sortilèges s'exercent dans toute leur ampleur. Le baron Bich avait jadis lancé un très bon parfum, reconnu comme tel par les meilleurs nez, (c'est comme ça qu'on appelle les spécialistes en la matière, pour ceux qui l'ignoreraient) pour le vendre dans les bureaux de tabac et les grandes surfaces eh bien ça a été un bide complet. Quand on achète un parfum, ce n'est pas le produit qu'on achète mais toute la magie qui l'entoure, magie fabriquée par le marketing avec des méthodes tellement sophistiquées qu'elles ne sont plus accessibles qu'à quelques multinationales (à propos, l'avez-vous appris, Estée Lauder, la grande parfumeuse américaine vient de mourir). Ca veut tout simplement dire qu'en parfum, les consommateurs n'y connaissent rien. Ils se font complètement avoir.
Dans nos pays tempérés, sauf en période de canicule, je ne vois pas très bien ce qu'on a à faire de la climatisation dans les voitures mais si vraiment on veut y tient, je suppose qu'on en trouvera aussi bien dans une voiture d'une marque japonaise ou coréenne ou même française moins prestigieuse que Mercédès. Mais si c'est pour Mercédès
qu'on en pince, pourquoi pas?
et coetera et coetera

Réponse à Guy
...................
moi j'aime les pubs de produits qui ont disparu depuis longtemps, comme ça je peux les admirer, leur graphiqsme, leur inventivité, sans avoir l'impression de me faire manipuler

 
guydufau

21/06/2004
11:53
re : La publicité et le bruit de fond.

Du temps passé,il y a mieux à admirer,mais je demande à voir,Henry,cite un produit que la pub n'a pas réussi à empécher la disparition ?
 
Henry Faÿ

21/06/2004
15:37
les beautés de la pub

Des pubs qui sont d'incontestables réussites esthétiques, il y en a même si je ne suis pas en mesure de les citer dans l'instant, coincé que je suis dans mon cyber. Il était un temps où je m'amusais à acheter les cartes postales qui représentaient de vieilles pubs. Que la pub ne soit pas un moyen d'éviter la disparition des produits, j'en suis bien convaincu.

 
dom

21/06/2004
22:51
re : La publicité et le bruit de fond.

arf je me suis peter les reins, je continuerai plus tard a+ tous
 
guydufau

23/06/2004
15:14
re : La publicité et le bruit de fond.

J'aborde un sujet qui ne regarde pas les citoyens :
la preuve,en consultant Google et en inscrivant "Médiamétrie",on est prévenu :
LES RESULTATS DES ETUDES DE MEDIAMETRIE SONT PROTEGEES
....."C'est la raison pour laquelle,dans l'intérêt de l'ensemble de la profession,Médiamétrie est particulièrement vigilante quant au respect des règles légales et contractuelles d'utilisation de ses résultats et prend toute mesure utile à cet égard,y compris des poursuites légales appropriées."
A quoi riment ces menaces ? (1)
On peut encore lire :
"Vocation de Médiamétrie.
Créée en 1985 pour répondre aux nouveaux besoins du paysage audiovisuel français...La rencontre au sein d'une même instance,de représentants des. radios,télévisions,annonceurs,agences de publicité et centrales,contribue au succès de l'entreprise et à la mise au point d'instruments d'études indispensables et performants...Médiamétrie,est aujourd'hui la référence en matière de mesure d'audience."

J'arrive à cette constatation,tout comme BVP (Bureau de vérification de la publicité),qui a été créé et est financé par des publicitaires,Médiamétrie est une création de ces mêmes milieux et des médias.
Sinon, pourquoi il n'existe,à ma connaissance,aucune mesure d'audience quand arrive la pub,alors que se produit un zapping généralisé pour fuir "la page de pub"?
C'est que rendre public cette chute de taux d'audience va à l'encontre des intérêts de ce monde qui réunit les publicitaires et les annonceurs.

(1)"Les menaces ne m'ont jamais fait mal,ce sont des nuées qui passent bien au dessus de nos têtes".
Scapin,des Fourberies de ...
 
paul kobisch

24/06/2004
10:32
re : La publicité et le bruit de fond.

Le cruel problème de la publicité est directement lié à celui des programmes. Je collectionne depuis quelques mois mes programmes hebdomadaires afin d'établir, à la fin de l'année, une statistique sur les contenus. C'est à dire le nombre de films, de créations, de séries archi-rediffusées etc.. Je pense que ça ne sera pas triste, car le fond du problème est la liquidation à terme des grandes chaînes généralistes au profit des chaînes thématiques payantes. Le cinéma a pratiquement disparu de nos programmes et devient le monopole de Ciné-cinéma et de TPS, les chaînes hertziennes nous réservant de vieux navets rediffusés mille fois. En faisant la somme des rentrées publicitaires (voir la tranche de 20 heures de France2 qui est un pur scandale et des économies réalisées par la baisse tendancielle de la qualité des programmes, on se demande ce que le gouvernement fait avec la redevance. Nouvelle vignette pour les vieux... Tout cela s'appelle privatisation. En avant !
PK
 
dom

26/06/2004
21:03
re : La publicité et le bruit de fond.

(Sur le haut de page) titre vos enfants risquent de payer cher une exposition prolongé au soleil

Au centre une photo, représentant deux enfants en train de faire un château sable sur une plage, en plein soleil.

( C'est avant quinze ans qu'un enfant enfant capitalise le risque de développer à l'achat du cancer de la peau. Or une crème solaire ne protège pas assez les enfants des risques liés à l'exposition solaire. C'est pourquoi trois règles fondamentales recommandées par lOMS et le ministère de la santé doivent être respectées.
Horaire : ne pas exposer les tout-petits et éviter d'exposer les enfants entre 12 heures et 16 h
Vestimentaire : toujours couvrir la T-shirt d'un chapeau et de lunettes de soleil efficace.
Cosmétiques : appliquer une crème solaire d'indice élevé (30 au minimum) en renouvelant régulièrement l'opération

Demandons aux fabricants de mettre en avant ces informations sur leurs emballages et dans leur communication
Publicité extraite des grands supermarchés Édouard Leclerc.


Diffusée dans les médias conventionnels.
Je vous laisse le soin d'apprécier, si c'est une pub, ou toute autre chose.

l'accord fatal

 
domde

26/06/2004
21:52
re : La publicité et le bruit de fond.

et merde je fais deux truc a la fois un rapport et une discution ca donne ça!

"capitalise le risque de développer à l'achat du cancer de la peau." non mais faut le faire!
pfffft, je suis lmamentable, lol, faut pas mealnger les achats et les stocks !!!!
remplacer par "a l'age adulte" et non "à l'achat"

allez pour le fun, imaginez moi en train de taper les notes de services dans vos boites respectives!
c'est bien ces translateurs integrés mais faut vraiment les surveiller de pres sinon ca donne ce genre de debilités!;)))))
a+
 
guydufau

27/06/2004
09:38
re : La publicité et le bruit de fond.

Cette littérature des centres Leclerc est un procédé qui attire l'attention du consommateur pour qu'il achète des crèmes solaires.
C'EST DE LA PUB,qui citant l'OMS et le ministère de la santé,se donne un air qui se veut important.
 
dom

27/06/2004
12:34
re : La publicité et le bruit de fond.


Demandons aux fabricants de mettre en avant ces informations sur leurs emballages et dans leur communication

au nom de qui Leclerc parle t il? dans quel but?Qu'est ce que ca lui rapporte?Que et qui represente t il?
ne perdons jamais de vue que le commerce c'est fait pour gagner de l'argent, chose que j'approuve.
ca doit bastonner dur dans les remises arrieres et la mofification de la loi Galland(galland ortho pas du tout sure).

 
guydufau

27/06/2004
19:29
re : La publicité et le bruit de fond.

Lu à la rubrique "Ca va mieux en le disant" de Télérama :
"Télérama nous a doctement expliqué que la publicité est nécessaire,puisqu'elle permet à tous d' achete moins cher mon ebdomadaire préféré.Quel leurre!Quelle conception naîve de l'économie!Car qui la paye,cette publicité? Moi qui suis à la fois consommateur de ces produits tant vantés,et lecteur de journaux.Moi qui paye mon Télérama en deux fois,une partie au supermarché,une autre au kiosque à journaux.Je rêve d'un monde sans pub,dans lequel,au lieu de payer la réclame,je pourrais garder mon argent durement gagné pour m'acheter des journaux sans pub,indépendants et de qualité".
 
dom

27/06/2004
19:46
re : La publicité et le bruit de fond.

punaise, tu es riche tu as vraiment acheté tout les produits publicitaire paru sur telerama? de la Bmw a la lessive en passant par les logos telephoniques?
 
guydufau

27/06/2004
23:05
re : La publicité et le bruit de fond.

Les pubs sont des conneries qui passent au dessus de ma tête,sans que je ne les aperçoive,dom.
 
Daniel

12/07/2004
15:09
re : La publicité et le bruit de fond.

Une lecture rapide (aussi pour dom) au sujet de la publicité et ses nombreuses facettes :
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1271

Parce que les petites chamailleries, ça va un moment.
 
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