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Henry Faÿ

09/05/2004
20:01
Histoire: l'aventure napoléonienne

Titre complet: l'aventure napoléonienne sous le feu de la critique.
Je désobéis à dom. Plus possible de continuer cette discussion sous le titre "appel d'air, halluciné".
Comment et pourquoi le pape Pie VII a-t-il accepté de sacrer Napoléon, ce qui me paraît assez monstrueux et une faute politique de première grandeur?
Pourquoi conférer à ce Consul aspirant à la dignité impériale cette légitimité, au détriment d'une grande partie de la catholicité dont il était l'ennemi juré?
C'est que le pape et le futur empereur avaient partie liée.
Je cite un passage de l'encyclopédie de la Pléiade:
"Bonaparte voulut être sacré avec plus d'éclat que les Bourbons, par le pape lui-même.
Pie VII hésita longtemps, mais craignant pour le Concordat encore fragile, il finit par se décider. La cérémonie eut lieu en grande pompe à Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804. L'Empereur, à l'instar de Charlemagne, prit la couronne des mains du pape et la mit lui-même sur sa tête. Les royalistes furent indignés. Quant aux vieux soldats républicains, ils pensèrent avec le général Delmas: "Belle capucinade! Il ne manque que les cent mille hommes qui se sont fait tuer pour supprimer cela..."
Hors de France, les patriotes furent déconcertés. Beethoven qui avait composé en l'honeur de Bonaparte la Symphonie héroïque lui en retira la dédicace".
Napoléon était plus que quiconque conscient de l'importance de l'opinion des catholiques: "les conquérants habiles ne se sont jamais brouillés avec les prêtres". Qu'il ait voulu instrumentaliser l'Eglise, et qu'il l'ait fait ne fait évidemment aucun doute.
Le long et sévère conflit entre Napoléon et Pie VII marqué par la détention du Pape par l'Empereur, l'excommunication de l'Empereur par le pape, la suppression des Etats Pontificaux, tout cela a certainement considérablement contribué au discrédit de l'Empereur et à sa chute finale.
Cette politique, de quel point de vue qu'on la prenne était complètement déraisonnable.

 
Guy Dufau

09/05/2004
21:24
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Tu ne résiste pas à ta manie de changer de fil pour poursuivre des échanges,je reintroduis ce qui concerne ce nouveau titre

08/05/2004
22:36 re : Appel d'air (pollué)

Que des croupies de Napoléon,le premier qui l'a découvert dans une bande dessinée,le deuxième collectionneur professionnel spécialisé qui a des mèches de cheveux "relique totale",le troisième antiquaire encore spécialisé,le quatrième qui fait une thèse sur l'"Empereur de la République française" sous la direction de Jean Tulard,historien,lui aussi spécialisé et un cinquième du même tonneau.
L'un de cette belle équipe possède une lettre manuscrite de Napoléon à l'âge de 14 ans,remarquable,"d'un très bon phrasé".Mais Henri Guillemin a mis la main sur deux autres lettres du Corse,l'une écrite en juillet 1786 ,à 17ans, adressée à un libraire : "Jentant votre réponse pour vous envoyer l'argent à quoi cela montera",la seconde,adressée à son colonel :"Je me trouverai le plus près de voir les nouvelles des commissaires...j'entend (1) de vos nouvelles...Je vairai de travailler à éclairer l'opinion".
Puis,on assiste aux invalides à une prise d'armes le 6 mai,jour anniverssaire de la mort de Napoléon,bonne transition pour mettre en doûte l'hauthenticité du masque mortuaire de Napoléon qui ne révèle pas l'état du visage d'un malade boursouflé mais celui d'un homme bien portant et assez jeune;Henri guillemin explique comment à été obtenu ce masque et émet une hypothèse sur son identité.S'il y en a que ça interesse,je donnerai des détails.
Il me semble que l'on pourrait vendre à l'un des participants à cette émission le crâne de Napoléon à l'âge de douze ans.
(1)Deux fois au lieu de j'attends.

puis




 
Guy Dufau

09/05/2004
21:28
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Ca me fais bouillir plutôt bouillir que de me laisser froid le mythe de Napoléon qui ne meurt pas.
Le blocus commercial de l'Angleterre non efficace,Nabou préparait un débarquement,il avait commencé a faire construire des bateaux pour cela "Je planterai mon drapeau sur la tour de Londres ou je périrai"
Pour en revenir à l'émission entendu cette imbécilité :il y eut un accord préalable avec le pape pour que Napoléon se mette lui-même la couronne sur la tête,s'il y a eu accord il fut laborieux,le pape étant immobilisé plus de six mois à Paris,mais en réalité ,le futur sacré, traitait le pape comme un domestique et n'avait pas besoin d'un quelconque accord.

 
Guy Dufau

09/05/2004
21:32
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Ah non,ce n'est pas le prix du Concordat...que veux-tu dire Henry que le Concordat a été une concession faite par Baparte au Vatican?!
Ce Concordat qui fut signé en 1801, dans "Au milieu des vitraux de l'apocalypse" Claudel en parle ainsi :
"Le but de Bonaparte était de faire de l'Eglise une branche de l'administration civile et policière,en la vidant de son contenu divin...il en a fait une espèce de casserole percée pour la nourriture des cochons".
Voila Claudel qui a oublié son style habituel,encore un que les aventures de Bonaparte n'ont pas laissé froid.
Le pape s'est laissé humilié parce que le Vatican était un Etat temporel et LE Corse le menaçait de nouvelles confiscations,après celles des Etats Pontificaux du nord de l'Italie
J'oubliais,à ce Concordat signé,sans consultation du pape Bonaparte a ajouté 79 articles "organiques" pour empécher tout contact entre l'Eglise de France et le Vatican et aussi toute réunion du haut clergé en France.
Quoiqu'ait dit le Petit Robert le Pape sans armée n'a jamais pesé lourd devant cette brute.

dom

09/05/2004
18:48 re : Appel d'air (halluciné)



 
Guy Dufau

09/05/2004
21:39
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Ah non,ce n'est pas le prix du Concordat...que veux-tu dire Henry que le Concordat a été une concession faite par Baparte au Vatican?!
Ce Concordat qui fut signé en 1801, dans "Au milieu des vitraux de l'apocalypse" Claudel en parle ainsi :
"Le but de Bonaparte était de faire de l'Eglise une branche de l'administration civile et policière,en la vidant de son contenu divin...il en a fait une espèce de casserole percée pour la nourriture des cochons".
Voila Claudel qui a oublié son style habituel,encore un que les aventures de Bonaparte n'ont pas laissé froid.
Le pape s'est laissé humilié parce que le Vatican était un Etat temporel et LE Corse le menaçait de nouvelles confiscations,après celles des Etats Pontificaux du nord de l'Italie
J'oubliais,à ce Concordat signé,sans consultation du pape Bonaparte a ajouté 79 articles "organiques" pour empécher tout contact entre l'Eglise de France et le Vatican et aussi toute réunion du haut clergé en France.
Quoiqu'ait dit le Petit Robert le Pape sans armée n'a jamais pesé lourd devant cette brute.









h non,ce n'est pas le prix du Concordat...que veux-tu dire Henry que le Concordat a été une concession faite par Baparte au Vatican?!
Ce Concordat qui fut signé en 1801, dans "Au milieu des vitraux de l'apocalypse" Claudel en parle ainsi :
"Le but de Bonaparte était de faire de l'Eglise une branche de l'administration civile et policière,en la vidant de son contenu divin...il en a fait une espèce de casserole percée pour la nourriture des cochons".
Voila Claudel qui a oublié son style habituel,encore un que les aventures de Bonaparte n'ont pas laissé froid.
Le pape s'est laissé humilié parce que le Vatican était un Etat temporel et LE Corse le menaçait de nouvelles confiscations,après celles des Etats Pontificaux du nord de l'Italie
J'oubliais,à ce Concordat signé,sans consultation du pape Bonaparte a ajouté 79 articles "organiques" pour empécher tout contact entre l'Eglise de France et le Vatican et aussi toute réunion du haut clergé en France.
Quoiqu'ait dit le Petit Robert le Pape sans armée n'a jamais pesé lourd devant cette brute.









 
dom

09/05/2004
21:51
re : Histoire: l'aventure napoléonienne


de Henry
"les conquérants habiles ne se sont jamais brouillés avec les prêtres". Qu'il ait voulu instrumentaliser l'Eglise, et qu'il l'ait fait ne fait évidemment aucun doute.

de Guy
s'il y a eu accord il fut laborieux,le pape étant immobilisé plus de six mois à Paris,mais en réalité ,le futur sacré, traitait le pape comme un domestique et n'avait pas besoin d'un quelconque accord.

j'aimerai savoir la quelle des versions est la plus probante.La raison fait que Henry parle pouvoir habile, etGuy parle pouvoir tyrannique.Napoleon etait il fin politicien ?
dom

 
Guy Dufau

09/05/2004
22:07
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Ce que je viens de faire n'est pas réussit,il n'y a pas de cohérence et des erreurs de manipulation,le mieux,je pense est de laisser un fil se dérouler sans intéruption,peu importe si le titre ne correspond plus

Réponse à la première intervention de ce fil:
Henry tu écris "le pape et le futur empereur avaient partie liée" et le pape "craignant le Concordat encore fragile".
Il me semble que cette façon d'écrire l'Histoire est éronée.
Le Concordat a été imposé au pape,Bonaparte a adressé un premier ultimatum au pape, puis un deuxième,il a fini par signer sous la contrainte.Dans ces conditions pourquoi le pape aurait eu des craintes de voir annuler ce Concordat?
Le pape était l'otage de ce dictateur,car il était,non un pape,mais un roi qui possédait des territoires,un roi désarmé.

 
Henry Faÿ

10/05/2004
07:03
réponse à dom

C'est toujours pareil quand on traite une question historique il est très tentant de juger les hommes politiques après coup et c'est faire une erreur de perspective. Nous les jugeons d'après les résultats que nous connaissons, eux bien évidemment ne savaient pas ce qui les attendait.
Cette précaution prise, je trouve, comme Guy, que Napoléon qui se croyait l'homme le habile, que dis-je le plus génial de tous les temps, a en fait a commis des erreurs politiques monstrueuses qui ont abouti à sa chute finale et à celle de notre pays. Napoléon a dit: "les conquérants habiles ne se sont jamais brouillé avec les prêtres" mais en fait il s'est bel et bien brouillé avec le pape et brouillé est un mot faible; tyrannique, oui, il ne l'était que trop.
Napoléon a très mal traité le Pape. Il est sûr qu'en terme d'opinion ça lui a coûté très cher puisqu'à cette époque la population était en grande majorité catholique.
Le Concordat était avantageux pour l'Eglise car il rétablissait un certain nombre de ses prérogatives que la Révolution Française avait supprimées. L'Empereur et le Pape avaient dans cette affaire partie liée, quelles qu'aient été les péripéties dans les négociations.

évitons ces fils fourre-tout où il y a absolument n'importe quoi et où personne ne peut s'y retrouver
 
Guy Dufau

10/05/2004
17:06
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

A propos du Concordat
Le but de Bonaparte était de tenir l'opinion et il est déterminé à s'assurer l'appui de la religion,il veut le clergé à sa botte.Bien entendu,les buts du pape sont différents,c'est de revenir à une situation supprimée par la Révolution.
Les royalistes sont opposés à la signature d'un concordat qui remettrait en cause l'idée d'un roi de droit divin. A La Fayette,qui était antireligieux,Bonaparte déclare "Je mettrais les prètres plus bas que vous ne les avez laissé".
Le pape voudrait que le catholicisme soit déclaré religion d'Etat,c'est réfusé mais on fera savoir que les plus grandes personnalités du régime sont des croyants pratiquants.
Les congrégations Bonaparte veut les supprimer,il les juge inutiles,n'ayant pas d'influence sur l'opinion,un compromis sera établit pour concerver les congrégations missionnaires.
Concernant la rétribution du clergé,Bonaparte veut des salaires au rabais,un évéque c'est 10.000 alors qu'un membre du tribunal c"est 15.000 et un sénateur 30.000.Le salaire d'un curé se sera 3.000.
La plus grande concession du pape sera la nomination des évéques qui sera le fait de Bonaparte.
Pour faire pression afin d'obtenir la signature du pape est avancé la menace d(un schisme,il y a la séduction,Bonaparte a eut l'assentiment de Caselli,représentant du pape,en lui parlant de la Terre Sainte,et il y eut,surtout, l'ultimatum,le premier,en mai 1801,il faut signer avant 5 jours,le second le 13 juillet,le délai est de 48 heures,la signature est obtenue le 16 juillet et c'était le 21°texte élaboré.Le pape attendait une évolution de la situation internationale qui n'est pas arrivée.
La plupart des historiens bien pensants estiment que Bonaparte a restauré les autels et rendu la liberté à l'Eglise.
Sauf que,en 1799,l'Eglise avait 40.000 paroisses qui fonctionnaient très bien,elle était meilleure en devenant pauvre.Après 1801,en 14 ans,il y eut moins d'ordinations de prètres qu'en une année,précédant le Concordat.A la fin de l'Empire l'Eglise est exangue,sans souffle,sans jeunesse,autour de Metz cent cures sont vacantes.
Mais comme rien n'est simple,il faut donner l'impression que l'Eglise a été libérée et non domestiquée,alors le Saint Sacrement a droit aux honneurs militaires,la prière est obligatoire dans les écoles etc
De ces apparences nombres d'historiens en ont fait une réalité.
De quel côté voit-on l'Histoire?
L'Histoire vue du côté des palestiniens,l'Histoire [les croisades] vue du côté des arabes... et il y a l'Histoire vue du côté des bonapartistes.
 
dom

10/05/2004
20:28
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

La suite!!!
 
Henry Faÿ

11/05/2004
09:12
le Concordat de 1801 et sa difficile négociation

Le texte de Guy sur le Concordat de 1801 et sa difficile négociation est bien documenté. Il ne va pas contre ce que j'écrivais, à savoir que l'Empereur et le Pape avaient dans cette affaire partie liée.
Considérons qu'en politique les faits et les résultats sont plus importants que les intentions.
Pour l'Eglise le bilan me paraît effectivement ambigu et finalement pas si brillant que ça, c'est ce qui ressort du texte de Guy. D'une part il y a eu une reconnaissance officielle et le rétablissement d'un certain nombre de prérogatives, après la période de déchristianisation effrénée qu'a été la Révolution et la crise interne suscitée par la Constitution Civile du Clergé. D'autre part il est certain aussi que pour l'Eglise, cette période a été celle d'une mise sous tutelle pas très glorieuse même si à cette époque c'était monnaie courante.


il y en a eu d'autres.
Que sur le plan spirituel cette époque ait été peu brillante, je veux bien le croire mais je ne me sens pas 'est
 
Guy Dufau

11/05/2004
11:17
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Parler de "déchristianisation effrénée qu'a été la Révolution "est très exagéré.Ce qui s'est passé à Paris,l'agitation de quelques jacobins et montagnards,est une chose,la répercution de ce courant anti religieux -que Robespierre avait combattu- est autre chose.
Ce que j'ai indiqué concernant la vie,le nombre de paroisses et le nombre de prètres ordonnés dans les années qui ont suivi la Révolution contredit cette "déchristianisation effrénée".
Encore une fois,je ne suis pas d'accord pour dire que Bonaparte et le pape "avaient partie liée" concernant le Concordat.Tout au plus ce n'était qu'une apparence.Le pape voulait rétablir l'influence de la religion,Bonaparte voulait éliminer cete influence et mieux encore,faire de cette religion un instrument de son pouvoir
 
Henry Faÿ

11/05/2004
16:24
la déchristianisation sous la Révolution fran&

Il y a eu la Constitution Civile du Clergé qui a scindé l'Eglise en deux.
Il y a eu la persécution des prêtres réfractaires
Il y a eu quantité d'églises détruites ou endommagées, beaucoup de profanations de lieux de culte et surtout un nombre extraordinaire de destructions d'abbayes, ce qui s'explique par le fait que les moines étaient de gros propriétaires fonciers mais qui est une perte patrimoniale irréparable, dont on n'a pas idée.
Il y a eu, ne l'oublions pas, les guerres de Vendée.
Que Napoléon ait voulu instrumentaliser la religion ne fait absolument aucun doute mais justement pour cette raison, il devait s'interdire de l'éliminer. Il y aurait contradiction entre les deux.


 
Guy Dufau

11/05/2004
17:05
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Après le Concordat est arrivé le Sacre de Nabou
(Contrairement à ce que j'avais écrit le pape a été immobilisé à Paris 5 mois et non 6 mois)
La mère de Bonaparte n'a pas voulu assister au sacre,parce que Joséphine,qu'elle haie,allait être sacrée impératrice,son fils n'a pas réussit à lui faire changer d'idée,elle n'est pas venue,,en et pourtant dans tableau de David,illustrant cette cérémonie,madame Mère était au centre du tableau.David,sur ordre a commis ce faux.
La veille au soir du sacre les trois soeurs de Nabou ont refusé de porter l'énorme traine,environ 30 kilos, de la robe de Joséphine,elles ne voulaient pas s'humilier devant cette femme,mais elles y ont été obligées.Pendant la cérémonie un instant elles ont laché la traine et l'impératrice a failli se retrouver sur le cul.
Nabou n'aimait pas Notre Dame,il a fait cacher les colonnes avec du carton doré.
Plus sérieusement,si on peut dire,voici les paroles qu'a osé dire Napoléen sous serment:
"Je jure de faire respecter les lois du Concordat,l'égalité des droits,la liberté civile et politique et l'irrévocabilité des biens nationaux".
Quant au pape on lui a préparé le discours suivant :
"Dieu tout puissant et éternel qui avait répandu l'onction Sainte sur la tête de Saül et David,répandez par mes mains, le trésor de vos grâces et de vos bénédictions sur votre serviteur Napoléon que nous consacrons (1) aujourd'hui,Empereur en votre nom".
Les royalistes qui le traitaient d'usurpateur ne le peuvent plus maintenant et Joseph de Maistre qui en 1800 pensait que Bonaparte allait devenir une sorte de connétable d'une royauté restaurée enrage,il avait espéré davantage de résistance de la part du pape.Joseph de Maistre,ce piémontais qui était au service du Roi du Piémont que Bonaparte a fait disparaitre,s'est réfugié en Russie,fait paraitre en 1819 un ouvrage intitulé Le Pape et oubliant qu'un pape est le vicaire de Dieu traite le pape du couronnement "de polichinelle dénué de toute importance".
Ensuite le pape,toujours plein de bonne volonté décréte "de par la volonté apostolique le 15 août sera la fête de l'Assomption de la vierge Marie et de Napoléon (2) désormais unis et à perpétuité".Une nécessité: le calendrier républicain est aboli.
L'opération du sacre étant une réussite le pape va demander sa récompense,il demande d'abord la restitution de ses Etats pontificaux,napoléon répond "Protecteur d'un pays étranger,il n'a pas le droit d'en diminuer le territoire".Le pays étranger,c'est la R2publique Transalpine qu'il a lui-même créé !le pape attrape ça dans les gencives.Cependant,il Lui est accordé que 25.000 "servants"reçoivent un salaire de 500F par mois (une aumône).
Il faut enfin faire des cadeaux à ce pape,dont on a plus besoin,il reçoit un autel plaqué or et des objets du culte en or massif,tandis que le cadeau destiné au Chapitre de Notre Dame,est dans boite en carton qui doit être ouverte en grande cérémonie il y a la Couronne d'épines entière (3) du Christ sur la Croix,un rivet où un clou de cette croix,un morceau de la même croix et un flacon contenant des cendres du Christ.
Il n'a pas eut peur de la contre façon,la Nabou
(1)consacrons et non couronnons
(2)Il est né le 15 août
(3)Entière,pas quelques épines.

 
dom

11/05/2004
19:45
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

a celui qui veux bien repondre et a prpos de cette periode

pourquoi, alors, cette fete de l'etre supreme? en lieu et place de.

dom
 
Guy Dufau

11/05/2004
21:57
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

A la non-demande générale,je vais faire comme si mon offre du 8 mai à 22h36 dans le fil appel d'air halluciné vous avait intéressé.Je vais reproduire mot à mot ce qu'a écrit Henri Guillemin dans Parcours édition du Seuil à la page 228 :

7 février 1970
Un jeune professeur m'apporte la photocraphie du véritable masque mortuaire de Napoléon (moulage tardif) en date du 7 mai 1821,alors que le cadavre décomposé coulait déjà,pestilentiel.Un marge visage affaissé,hideux.Aucun rapport,mais,là,aucun avec le masque officiel,bien connu,trop connu-anadmissiçble,en effet,par son allure et sa jeunesse,quand on sait ce qu'était devenu Napoléon à Sainte-Hélène.Il y était arrivé déjà ventru,et n'avait cessé de grossir.Sa mort avait été précédée d'abominables soffrances.Le simple bons sens suffit à établir que le masque traditionnel est une supercherie.
Mon collègue (un garçon sérieux) croit savoir-il ne me donne pas sa source- qu'une conjuration s'organisa entre la comtesse Bertrand,d'abord,et le docteur Antommarchi,avec la complicité vite acquise de "Madame Mère" (Laetitia Buonaparte,qui vivait alors à Rome) pour que l'on substituât à l'intention de la postérité,au vrai visage du mort,un visage qui n'était pas le sien.On disposait,par chance,d'un moulage de remplacement,effectué,trois ans plus tôt,à Sainte-Hélène,par le docteur O'Meara.Ce masque était celui de Cipriani,le "maitre d'hôtel" de Napoléon à l'île d'Elbe,et que Napoléon avait emmen" avec lui à Sainte-Hélène,attaché qu'il était à ce beau garçon par des liens sexuels.Cipriani aurait été à Sainte-Hélène,un "rival de Gourgaud dans ses rapports avec "l'Empereur" (on sait maintenant,grâce au "décriptage" par Fleuriot de Langle,du très précieux journal tenu par Bertrand,à Sainte-Hélène,les services homosexuels que Gourgaud rendait volontiers à son maitre);et Cipriani s'étant assez mystérieusement suicidé en 1818.Or il y avait une certaine ressemblance,curieuse mais indéniable,entre les traits de Cipriani et ce qu'avait été jadis,le visage de Bonaparte. L'art aidant,rien de plus aisé que de fabriquer,dans l'intérêt de la légende impériale,un prétendu masque du "grand mort",masque menteur mais présentable,celui-là,et même d'assez belle allure.Ce qui fut fait.

Adjonction
Je découvre aujourd'hui,2 mars 1970,la "source" où avait puisé mon informateur du mois dernier,et je comprends mieux son silence.Il s'agit d'un ouvrage presque confidentiel publié en 1969 par un nommé Rétif de la Bretonne et qui s'intitule ridiculement"anglais,rendez-nous Napoléon".L'auteur veut nous convaincre que le corps remis par l'Angleterre à la France en 1840,en vue de l'apothéose des Invalides,n'était pas celui de l'Empereur.Aucune preuve consistante à l'appui de cette thèse (d'ailleurs à mon sens dépourvu d'intérêt).En revanche ce qui concerne le masque mortuaire est beaucoup plus sérieux et convaincant.On trouve à la page 53 du livre deux photos saisissantes du moulage exécuté à Sainte-Hélène le 7 mai 1921.Cet objet véridique et hideux,serait aujourd'hui conservé au "Royal United Service Museum" de Londres.

Apprécient-ils,les anglais d'avoir de l'hideux et de l'authentique à la fois,
 
Guy Dufau

12/05/2004
12:46
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

a la demande de dom
La fête de l'Etre suprême
Dans les années qui précédent la Révolution parait en 1751 l'Encyclopédie que Jaurès décrit comme "une philosophie... qui est la négation même du christianisme.Du côté de l'Eglise,dans les hautes sphères,le scandale est permanent,l'affaire du collier,le Cardinal de Rohan,Talleyrand,que l'argent intéresse avant tout,cet abbé Maury dont le pape fera un cardinal,qui appelait ses pistolets "mes burettes"et se vantait de ne jamais mentir "qu'en chaire",l'archevèque de Toulouse dont Chateaubriand dira qu'il ne croyait en Dieu "que couci-couça".En revanche,les curés de campagne,à peu prèe dans leur ensemble,sont,moralement,d'une autre race.
Ces curés de campagne auxquels Robespierre,candidat aux Etats généraux,porte attention et estime.L'évèque de la Rochelle;proptement réfugié en Espagne,les désignera en 1797,comme les premiers responsables de la Révolution qui fut,dira-t-il"commencée par les mauvais prêtres".Mathiez,un des meilleurs historiens de la Révolution insistera:"Ce sont des prêtres qui,la plupart du temps,ont dirigé [en province]le mouvement révolutionnaire et qui l'ont propagé dans les masses".
Mais il importe de savoir que les députés du Tiers Etat,qui mènerons,à peu près tout, à l'Assemblée dès le 20 juin 1789,sont dans l'ensemble des "éclairés",c'est à dire des gens pour qui le christianisme relève de la "superstition".
Un incident significatif se produit aux Jacobins,le 26 mars 1792,Guadet attaque Robespierre sur sa pensée religieuse,il s'est permis de dire que la mort de Léopold,cet empereur frère de la reine Marie-Antoinette était un bienfait de "la Providence".Alors Guadet proteste :"Je n'aurais jamais cru qu'un homme qui a travaillé avec autant de courage,pendant trois ans,à tirer le peuple de l'esclavage,du despotisme,pût concourir à le remettre ensuite sous l'esclavage de la superstition".
On a touché là un sujet qui lui tient à coeur et il ne se dérobera pas :parler de Dieu n'est point "un vain langage dans ma bouche",brouhaha,tumulte,"on n'étouffera pas ma voix",oui dit Maximilien,je crois en Dieu "c'est un sentiment qui m'est nécessaire..."des voix crient "capucinade!".Rendant compte de cette séance la "chronique nationale et étrangère notera:l'allocation de Robespierre en réponse à Guadet "fit naitre un trouble si grand qu'il a fallu lever la séance".
Le 7 mai 1794,Robespierre se décide à sauter le pas, "Sur les rapports des idées religieuses et morales avec les principes républicains" tel est le titre d'un exposé dont l'article I est: "le peuple français reconnait l'existence de l'Etre suprème et l'immortalité de l'âme et l'article II : le seul culte qui convienne à l'Etre suprême et qui réponde à sa volonté,c'est "la pratique des devoirs de l'homme".Article xv :"il sera célébré,le 20 prairial prochain une fête nationale en l'honneur de l'Etre suprême.
Pour le reportage de cette fête ,ce sera pour plus tard.
 
Henry Faÿ

12/05/2004
14:20
le culte de l'Etre Suprême

Je lis dans le Malet-Isaac:
Disciple fidèle de Rousseau, Robespierre voulait mettre à la base de la religion révolutionnaire la croyance en Dieu et en l'immortalité de l'âme. Il pensait qu'un athée ne pouvait pas être un honnête homme. C'est pourquoi, en mai 1794, il fit voter par la Convention un décret qui affirmait l'existence de l'Etre Suprême et de l'immortalité de l'âme.
...........................................
(Un décret qui affirme l'existence de l'Etre suprême et de l'immortalité de l'âme, s'il n'y avait eu que ça, j'aurais été tenté de voter pour lui).
................................................
Le 20 prairial de l'an II, Robespierre présida la fête destinée à honorer l'Etre Suprême.
Organisée par le peintre David, (digne précurseur de Jack Lang) la fête fut présidée par Robespierre parce que celui-ci était alors président de la Convention (on était élu à la présidence pour quinze jours). Une première cérémonie eut lieu au jardin des Tuileries: Robespierre mit le feu à la statue de l'athéisme et prononça un discours qui fit une grosse impression. Le cortège se rendit ensuite au Champ-de-Mars. Une montagne symbolique, portant au sommet un arbre de la Liberté se dressait au milieu de la plaine; la Convention, les musiciens et les chanteurs y prirent place; des vases d'encens fumaient. Le foule était en bas. A côté de la montagne, une colonne au sommet de laquelle des trompettes donnaient les différents signaux. En bas, à gauche, un char traîné par huit boeufs aux cormes dorées et portant "les instruments de l'agriculture et des arts mécaniques" (par exemple une charrue et une presse d'imprimerie), ainsi qu'une statue de la Liberté ombragée d'un arbrisseau orné aux couleurs nationales. On exécuta plusieurs hymnes au cours de la fête.
La guillotine a cessé de fonctionner ce jour là mais a repris du service le jour d'après.
Deux jours après était votée la plus terrible des lois terroristes, la loi du 22 prairial de l'an II.
Il y a une très jolie gravure mais je n'ai pas de scanner pour l'envoyer.







 
GuyDufau

12/05/2004
17:23
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Henry a trouvé une place pour assister à cette fête procurée par Mallet et Isaac,la mienne est un cadeau de Henri guillemin
La fête religieuse à laquelle Robespierre attache personnellement un si grand prix se prépare par les soins de David.Elle ne peut comporter d'improvisation,étant donné ce qu'elle exige de travaux : ces statues géantes et symboliques,dont l'une,inflammable et qui représente l'Athéisme,devra,au cours même de la cérémonie,tomber en cendres pour délivrer,sous sa ruine,la Sagesse.
Au champ-de- Mars arrivent par milliers ces tombereaux de terre dont on entasse et affermit le contenu pour que se dresse là une colline ample et stable et même plantée d'arbres où se tiendront non seulement l'Assemblée entière (si mutilée qu'elle soit par les emprisonnements et lesexécutions,ses membres sont tout de même plus de 500),mais aussi des choeurs et toute une figuration.
On pouvait s'attendre à du grotesque dans le théatral et la boursouflure.Le grotesque (ou se qui lui ressemble beaucoup) ne fut pas absent du spectacle,lorsque,dans le jardin des Tuileries,eut lieu la crémation solennelle d'un Athéisme en carton bouilli dont les décombres ne mirent au jour qu'une Sagesse pitoyable,endommagée et charbonneuse.L'anicroche ne compromis point l'atmosphère de cette journée,qui fut,dans nos annales,assez étonnante,et même bouleversante,je pense,il y eut réellement à Paris,comme une joie diffuse,une ivresse.Des bruits couraient d'"amnistie",des rumeurs montantes : que la Terreur était finie,que la guillotine ne repartirait plus (aucune exécution,cejourlà).Un temps splendide,un soleil radieux,une euphorie presque universelle."Pas une seule fenètre de la ville qui ne fut pavoisée;pas un seul batelet qui ne voghât sous des banderoles;les plus petites maisons portaient des décorations de draperie,ou de guirlandes...Les cris d'un peuple émerveillé à qui l'on vient de rendre Dieu...Il faut avoir vu tout celà pour le croire et pour comprendre que tout celà était très beau".(1).Chaque député avait été muni d'un bouquet tricolore (une rose,une marguerite,un bleuet)Robespierre qui se trouvait depuis le 4 et pour quelques jours encore,président de l'Assemblée,s'avançait le premier,en grand costume officiel,ayant trois fleurs épinglées sur la poitrine et tenant à la main un bouquet énorme.
Maximilien a pris deux fois la parole,il se félicite d'avoir vu "rentrer dans le néant ce monstre" que selon lui "le génie des rois a vomi sur la France.Il accuse parallèlement"les prêtres"-sans distinction- d'un double crime:ils ont "attelé les hommes,comme de vils animaux,au "char" des despotes et donné sinistrement l'exemple de tout ce qui est mal :"bassesse,orgueil,perfidie,débauche et mensonges".
"Homme" dit Robespierre tourné vers cette foule qui l'écoute et dont il voudrait si fort atteindre la sensibilité la plus profonde et la plus noble,homme,songe que,si tu le veux "tu peux [dès ici bas] lier ta vie passagère à Dieu même".Aie "confiance.
Les insultes,les menaces qu'on a proférées contre lui,ce jour,au Champ-de-Mars ont eu raison, en un instant,du ravissement qui l'avait d'abord saisi.
La vielle même de sa mort,le 26juillet,alors qu'il sait-par Saint Just-à quel point Billaud-Varenne et Collot d'Herbois souhaitent qu'il ne soit plus question,dans les débats de l'Assemblée,ni de l'âme ni de Dieu,sujets indésirables,thèmes stupides et dépassés,Robespierre,délibérément,rev ient sur son décret du 8 floréal pour s'en faire gloire et le définir même comme étant"à lui seul une révolution" car il frappait ensemble deux mortels ennemis de la République "le despotisme sacerdotal" et "l'athéisme".
Il dit-aveu qu'il a perdu la partie,la grande partie qu'il jouait,il dit que depuis sa tentative du 8 juin en faveur du sens de la vie,et de notre destination,"on n'a cessé de jeter du ridicule sur tout ce qui tient à ces idées.
Ce qu'il croit,il le criera jusqu'à ce qu'on le bâillonne
ce qu'il est,il le restera jusqu'à ce qu'on le tue.
(1)Notes,souvenirs,épisodes et portraits C.Nodier 1831
Robespierre,politique et mystique Henri Guillemin Seuil

 
dom

12/05/2004
23:34
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

vous etes geniaux quand vous ne parlez pas de politique, vraiment, et c'est sincere.
merci a tout les deux
dom
merci pour les réponses
 
Guy Dufau

13/05/2004
17:53
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Un dommage collatéral de l'aventure napoléonienne,c'est le square Montholon à Paris
Charles Tristan,comte de Montholon était un escroc qui a accompagné Napoléon à Sainte-Hélène,pour fuir ses créanciers.Son but était d'avoir une part de l'héritage de Nabou,il comptait sur les charmes de sa femme,Albine, pour y parvenir,mais Nabou le savait et il en faisait un domestique d'autant plus servile.
 
Guy Dufau

13/05/2004
18:10
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Concernant ce Montholon,j'oubliais ceci : il a laissé
"Mémoires pour servir l'histoire de France avec Napoléon"
"qui ne sont qu'un tissu de mensonges" d'après H.Guillemin


 
Henry Faÿ

15/05/2004
16:30
le square Montholon

Le square Montholon est à côté de chez moi. Le plus ennuyeux, ce n'est pas qu'il s'appelle Montholon, ce qui ne m'a jamais beaucoup tracassé, c'est qu'il est défiguré par un parking qui est au dessous avec des rampes d'accès pas belles du tout.
Toutes ces anecdotes sur la période napoléonienne, aussi croustillantes soient-elles ne sont pas grand chose à côté de cette politique qui, de manière inéluctable a conduit la France au désastre.

 
Guy Dufau

15/05/2004
17:30
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Un escroc honoré ce n'est pas si croustillant que ça !
l'histoire que nous connaissons est celle vue par des vainqueurs,je rêve d'une histoire écrite par les victimes,les innocents,les sans grades,les vaincus.
Il faudra établir un bilan du catastrophique parcours de Nabou,en guise de conclusion.
 
Guy Dufau

15/05/2004
23:29
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Il y a deux créations de Napoléon qui ont contribué à sa gloire,le Codde civil et la Banque de France,voyons ça de plus près.
Le Code civil fut élaboré bien avant la prise du pouvoir de Nabou,mais non terminé.Ce code laissait le Premier consul (c'était son titre à l'époque) indifférent,il assistait rarement aux délibérations,sauf quand il était question du divorce,de l'adoption et de la propriété,trois sujets qui le concernaient personnellement car il envisageait de divorcer,d'adopter,à une époque,un enfant pour lui succéder.Quand à la propriété,après les secousses de la Révolution il en a fait une chose sacrée et sans limites avec l'esclavage.

La banque de France.
Le 24 novembre 1799,Nabou réunit les principaux hommes d'affaires et leur demande 12 millions,il en obtiendra trois,avec intérêt de 20 et 24%.C'est un échec,il comprend alors qu'il n'obtiendra rien sans donner,d'où la création de la Banque de France.
Le 6 février 1800,Pergaux,un banquier suisse présente à Nabou le plan suivant :"la banque que je propose de créer ne négociera qu'avec le gouvernement que lorsqu'elle y rencontrera ses convenances et le complément de ses sûretés,néanmoins elle s'appellera Banque de France..."
C'est clair,c'est une banque privée avec une appellation trompeuse.Le 13 février Nabou accepte ce projet et le 25 février,il confirme en écrivant à, Lecouteux,
"Votre établissement ne saurait doûter de la bienveillance du gouvernement..."
Cette banque obtient de payer les dettes de l'Etat,les rentes et les pensions,contre rétributions,bien entendu.
Les receveurs généraux,qui remplacent les fermiers généraux de l'ancien régime sont chargés de récolter les impots.Pour obtenir cette charge ils versent un fort cautionnement à l'Etat,ce cautionnement Nabou le confie à la banque de France.
Nous ne sommes qu'en 1800, en 1803,elle est autorisée à fabriquer de la monnaie,en exclusivité,avec la garantie de l'Etat,et les faux monnayeurs punis de la peine de mort.
Mollien,homme intègre et trésorier du Consulat,dans ses Mémoires écrit "Entre Napoléon et les gens de finance la lutte n'était pas égale".
A la fin de l'Empire le bilan de cette banque était fort impressionnant,tandis que la France était à genoux.
Concernant l'aventure napoléonienne encore deux baudruches qui se dégonflent
 
dom

16/05/2004
10:27
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Le Code civil fut élaboré bien avant la prise du pouvoir de Nabou,mais non terminé.

qui travaillait sur ce projet, as tu les noms des créateurs, en plus cela parait assez logique q'un seul homme ne puisse pondre une telle chose, comment a ton decidé de cette reforme du droit.
bien avant? sous la royauté?
a+
 
Guy Dufau

16/05/2004
11:07
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Ce sont des élus de la période révolutionnaire qui ont commencé à élaborer le code civil;Ils étaient principalement trois,mais celui qui y a tenu le plus grand rôle a été Cambacérés,c'est tout ce que je sais.
 
Guy Dufau

16/05/2004
21:10
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Autre exploit de Nabou
UNE REPUBLIQUE FRANCAISE SANS ELECTIONS
Après le coup d'Etat du 18 brumaire,avec l'aide de Daunou,Bonaparte s'offre une constitution.
Le premier Consul (c'est lui),à tout les pouvoirs,l'exécutif et l'initiative des lois,il choisit les membres du Sénat.
Ce Sénat nomme les deux chambres qui s'appellent le Tribunat et le Corps législatif.
Le Tribunat discute les lois,le Corps législatif vote les lois.Même nombre de députés dans chaque chambre,qui sont
choisis sur une liste établie par les maires les préfets
et Bonaparpe.
Pour l'administration,Nabou,choisit les préfets,les sous poréfets,les maires,pour la justice suppression du jury.
"L'ordre judiciaire doit-être aux ordres du gouvernement" annonce-t-il.
Le nombre des journaux va passer de 73 à 13.
Voila la constitution de la République française qui va durer quatre ans,sans aucune élection ni locale,ni nationale,en attendant la venue de l'Empire .
 
Henry Faÿ

16/05/2004
22:16
le vice accompagné du crime

Qui doute que le régime instauré par Napoléon ait été une dictature? Pour ceux qui ont oublié ce qu'ils ont appris à l'école, il faut rappeler la terrible et implacable police politique de Fouché. Quelle est la formule de Châteaubriand, déjà pour désigner Fouché et Talleyrand? Le vice accompagné du crime, quelque chose comme ça. Je n'ai pas ma documentation sous la main.

 
Guy Dufau

17/05/2004
23:22
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Tout commence à déraper,il entame en 1812 "une croisade européenne",c'est sa formule.L'armée qu'il a réunie compte 700.000 hommes,mais il y a quelques 400.000 allemands,polonais,italiens,hollandais,des suisses même.Il a dit très fier à Fouché :"Ainsi j'aurai l'extraordinaire politique d'avoir mes ennemis à mon service".L'énormité des désertions,pendant la campagne de Russie est passée sous silence par les chantres de l'"Epopée".Voici la phrase finale de son 29°bulletin de la campagne de Russie:
"La santé de sa majesté n'a jamais été meilleure".
Comme il se moque des intérêts de la France,Nabou,n'accepte pas les propositions des Coalisés:
"Les puissances confirment à la France une étendue de territoire supérieure à ce qu'elle était en 1789,c'est à dire Mulhouse,Avignon,Annecy,Chambéry et des rectificationsterritoriales avantageuses du côté de la Sarre et du Nord,et en plus ces propositions évitaient l'invasion du pays.
Bref,voila Nabou,au mois d'avril 1814,escorté par descommissaires alliés jusqu'à la côte,en route vers l'ile d'Elbe.
"Le cortège comprend quinze voitures,il est dans une "dormeuse",berline de luxe,avec un lit.Il n'est pas de mauvaise humeur,car il emporte plusieurs millions,et Hortense lui a remis,discrètement,une écharpe où elle a cousu tout un petit stock de diamants,il s'en est fait une ceinture qu'il dissimule sous sa redingote.Une incommodité,néanmoins :un nouvel accident vénérien,suite d'un divertissement mal choisi,ces jours-ci à Fontainebleau
Tout va bien jusqu'à la Provence,mais à Orgon,le 25 avril,
Nabou aperçoit un mannequin à sa ressemblance qu'on a pendu là.Attroupement,hurlements,les commissaires sont affolés,un paysan nommé Durel,l'attrape par le devant de son habit et lui crie dans la figure,"dis:Vive leRoi!" et Nabou,livide crie "Vive le Roi".Il es saisi d'épouvante.
Quatre lieues plus loin,il décide de se déguiser en postillon pour tromper la foule dans les bourgades qu'on traversera.Il s'empare de le houppelande bleue et du chapeau rond,à cocarde blanche,d'un des conducteurs,enfourche la bête,et,toute cette fin de journée,galope,trainant sa voiture où Bertrand est chargé de se faire passer pour lui et d'endosser à sa place les inconvénients éventuels.Et lui,il saute,il saute,triste cavalier comme il est,sur sa monture.Pénible exercice,surtout dans sa désagréable condition physique du moment.
Au relais de la Calade,il claque des dents,il sanglote,il est éperdu.Comportement hagard du malfrat devant la minute de vérité.Il conjure les commissaires-afin,quoi,c'est leur devoir- de trouver une solution pour protéger sa vie.Et il la trouve lui-même,la solution.Il prend la casquette de Waldburg,le prussien, et le dolman de Schouwalov,le russe.
Non,trop incomplet :que l'autrichien aussi,Kohler,veuille bien lui donner sa tunique.C'est le major Oloviev,l'aide de camp de Schouwalov,qui figurera "l'empereur dans la dormeuse.Tant pis pour lui.Et sous cet uniforme composite,Nabou s'installe d'autorité dans la voiture de Kohler,le priant de chanter à tue-tête,ou,s'il ne sait pas,de siffler au moins,pour que personne ne puisse supposer la présence du Charlemagne d'hier dans un carrosse aussi jovial.
Au chateau de Bouillidou,le soir,il trouve Paloina,sa soeur,qui l'attendait,et qui,le voyant apparaitre sous cet accoutrement d'Arlequin,lui dit :"Tu n'as pas honte?".Eh non! pas honte du tout!Il a sauvé sa peau et se trouve même fort ingénieux.Mais M. Bainville,impavide,n'en poursuit pas moins : la grandeur de Napoléon fut d'avoir toujours su "donner un tour épique au roman de sa destinée" il "préférait sa gloire à sa vie".
Ce voyage est décrit par Henri Guillemin dans Napoléon tel quel,édition Trévise

 
Guy Dufau

22/05/2004
18:36
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Un peu de l'activité sexuelle de Nabou.
Celle de Victor Hugo est misérable par rapport à la sienne.
Il sautait sur tout ce qui passait à sa portée,des femmes le plus souvent,des hommes quelquefois et aussi ses trois soeurs,l'une d'elles,fière de l'avoir fait s'en est vantée.
 
Henry Faÿ

23/05/2004
10:57
un épisode de la vie sexuelle de Napoléon

Un épisode de la vie sexuelle de Napoléon. Un jour, il commande une prostituée. On la fait venir, on la fait se deshabiller. Mais Napoléon avait des affaires à traiter, ça prend du temps, il ne se décide pas; alors elle attend, elle attend. Finalement, les affaires à traiter prennent un tour trop important pour qu'il pense à la bagatelle, alors on dit à la dame de se rhabiller.
Elégant, n'est-ce pas?
J'ai lu ça dans le Spiegel. Je suppose que c'est exact.

 
guydufau

22/11/2004
13:01
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Le sacre de Napoléon aux lundis de l'histoire est traité par deux historiens responsables de la Fondation Napoléon.C'est l'écoute garantie de "l'histoire de bonne compagnie".C'est ainsi que,première surprise,Bonaparte "accepte de quitter la Corse"!,l'histoire qui n'est pas de bonne compagnie dit plutôt que Bonaparte est chassé de Corse.Après avoir été l'allié de Paoli,Bonaparte -comme son père Carlo l'avait déjà fait- se retourne contre Paoli et perd.Paoli le traite de "birbo" c'est à dire de méchant,fourbe,capable de mauvaises actions...Peu après son départ la maison des Bonaparte est pillée par les Paoli.
La fin de l'émission est consacrée à la Fondation Napoléon, issue de la volonté d'un industriel Lapeyre(meubles et escaliers) qui a légué sa fortune pour maintenir le souvenir de Napoléon.Le dernier acte du gouvernement Barre a été,l'initiative venant de Jean-Claude Casanova,de publier la correspondance de Napoléon,avec l'aide de l'Etat car il n'y avait pas d'argent (sic) dit Jean Tulart.
Avec l'arrivée des socialistes ce projet a capoté.Relancé par Pasqua,il capota une nouvelle fois,avec la cohabitation.Aujourd'hui il va aboutir.
Est-ce que,c'est encore avec l'aide de l'Etat ?
Est-ce que cette correspondance,sera publiée avec les fautes d'orthographe et de syntaxe de leur idole?
 
dom

22/11/2004
18:06
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Guy semble souhaiter le pouvoir aux grammairiens, quelle horreur, une gestion faite a la regle ponctuées d'ecxeptions nous y voila, l'exception pour les corporations et la regle pour le peuple, même la la subdivision des classes dites lettrées se feraient en fonction du niveau de grammaire, mais c'est ce qui se pratique Guy et l'on voit bien ou l'on en est, chiasme discours ampoulés, rhétorique purulente, pour clore par la langue de bois, le grammairien est a l'evidence celui qui fige la langue et par la même l'esprit. Napoléon est il un grand homme de la nation? auquel cas sa correspondance doit etre publiée, au même titre que les autres.
 
guydufau

22/11/2004
18:24
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Les gus comme toi,dom,qui ont appris à écrire,anant d'apprendre à réfléchir sont des fléaux.
 
dom

22/11/2004
21:10
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

c'est bien ce que je sous entendais, mon cher Guy, ne pliant pas a la regle,je deviens pour toi une ecxeption genante ou fléau selon ton expression.
l'art de desobeir ne s'enseigne pas, il est inné, la reflexion non plus elle depend de la connectique des neurones a ce moment precis et de l'art de les travailler.
je suis une pauvre victime des maths moderne, aie! a union inter c.que veux tu quand je vois les conneries qui remplace le concept du sujet par un groupe nominal, tu as la demonstration de ce que je t'ai dit.
mais explique moi ce qui te gene dans mon texte, le fait que tu sois apparenté a la grammaire ou le contenu?
 
guydufau

22/11/2004
21:38
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

"Le fait que je sois apparenté à la grammaire ou le contenu"
Ce qui me gène :les deux,dans la mesure où je n'y vois aucun sens.Mais ça ne m'inquiète pas,car de sens il n'y en a pas.
 
guydufau

28/11/2004
11:59
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Le 22-11,j'avais questionné : est ce que la correspondance de Napoléon sera publiée avec les fautes d'orthographes...?
Reniflant la supercherie,j'ai acheté le premier des douze volumes.On y lit :
"Principes de l'édition
Le travail de notre comité a été guidé par deux principes :
-rendre les lettres lisibles au lecteur d'aujourd'hui
-tout en étant strictement fidèle au texte".
Et plus loin :
-"L'emploi des majuscules est conforme à la convention actuelle
-l'orthographe est modernisée afin de faciliter la lecture
-les fautes ont été corrigées quand elles relevaient d'une étourderie".
Suit sur une page une liste des corrections effectuées.
Il n'est pas étonnant,dans ces conditions,que la Fondation Napoléon ait fait le choix de ne publier aucune photo de lettre manuscrite de Napoléon.A 50 euros le bouquin?c'était pourtant possible.
Exemple de correction :
Lettre à Paul Barde,libraire à Genève
Valence,29 juillet 1786
.....J'attends votre réponse pour vous envoyer l'argent à quoi cela montera.
Henri Guillemin a eu en main cette lettre manuscrite,Buonaparte,officier d'artillerie,a écrit :
"j'entant votre réponse...
Une autre lettre manuscrite,citée par Henri Guillemin de février 1793 :"Je me trouverai le plus près de voir les nouvelles du commisaire.J'entant de vos nouvelles je vairai de travailler à éclairer l'opinion".
Encore "j'entant",voila une "étourderie" qui a duré sept ans.
Malgré 30000 lettres publiées,celle-ci est absente.
50 euros c'est cher payé peut-être...mais c'est un acte de salubrité publique.
 
lionel

28/11/2004
12:41
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Ca n'a pas de sens de critiquer l'orthographe d'un homme du XVIIIème siècle.


 
guydufau

28/11/2004
15:23
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

"Ca n'a pas de sens de critiquer l'orthographe d'un homme du XVIIIe siècle"
Oh Lionel,il s'agit de ne pas s'en laisser compter,de ne pas se laisser marcher sur la tête.Louis Madelin,l'auteur longtemps imposé dans l'Education nationale,tenait pour authentique une lettre de Napoléon adressée à sa mère en avril 1781,il n'avait pas 12 ans,il parle de ses camarades de l'école militare de Brienne :"il n' y en a pas un seul,parmi eux,qui ne me soit très inférieur par les sentiments dont mon âme soit enflammée".
Aujourd'hui,d'autres ont pris le relais des Madelin,des Masson,ce sont les "historiens" de la Fondation Napoléon.
L'émission "Les lundis de l'histoire, du 22 novembre dernier, laisse entendre que cette publication, la "Correspondance générale" de Napoléon est financée en partie par l'Etat.
Il n'y a pas que Le Lay qui trafique avec nos cervelles.
 
pom

28/11/2004
20:49
quand on a plus que les fautes

cher marechal des logis chef,

du o de ma chèze bankal 5 miliard de fôte d'aurttograffe nou contenples, c'è Arkole !la raie publique nou zapel.
(une raie publique? a Saint Denis ou par Saint Denis?)


nombres fautes générées en 1.82 seconde par la technique moderne
 
guydufau

30/11/2004
22:12
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

Entendre ce matin sur France Culture une poignée de zigogos entonner "vive l'empereur,ça fait mal.
Thierry Lentz le président de la Fondation Napoléon est à l'antenne :"nous sommes considérablement aidé par la fondation La Poste...le fait que l'Etat ne s'en occupe pas
[de la publication de la correspondance de Napoléon] est une très bonne chose,il n'y aura pas de chose CULTUREUSE comme cela a été fait pour le bicentenaire de la Révolution française".Il reste à savoir par qui est financée la Fondation La Poste ?
Pompidou est revenu : "[Napoléon] sans fortune et sans ressouces il est allé jusqu'à s'identifier avec la nation".Une intervention qui n'était pas du goût de Thiérry Lentz "on est passé de l'éthique au bourgeois" dit-il .Quand est évoqué le rétablissement de l'esclavage en 1802, Thierry Lentz veut relativiser : "C'est passé inaperçu,personne n'a bougé",il oublie de dire que la liberté d'expression n'existait pas,que la presse,très surveillée ne pouvait émettre la moindre critique.
C'est la deuxième des quatre émissions attendons la suite.

Rectification,j'avais dit qu'il n'y a aucune reproduction de lettre manuscrite de Napoléon.Il y en a cinq,dont celle-ci,ainsi traduite :
"Je vous préviens,citoyen général, que je pars demain matin à 9 heures pour me rendre à Rastadt.Instruisez-en les plénipotentiaires français et ceux de l'Empereur qui,à ce que j'imagine,m'attendent avec impatience."
Mais la lecture,avec une loupe donne ceci :
"Je vous préviens,Citoyen gal queje pars demain mat à 9 heur pour me rendre a Rastad.
Instruisez-en les [???]potentiaires français et de l'Empereurqui,à ce qui j'imagine m'attende àvec impatience"
Pas étonnant qu'il n'y en ait que cinq !
 
dom

30/11/2004
23:20
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

je constates que par la lectures de livres anciens j'usqu'avant la revolution le français n'est pas vraiment fixé du moins dans les locutions et les caracteres d'imprimerie, ainsi que dans le style, comment enseigait on le francais en 1780 ?
Comment c'est fixé la langue comme on peut commencer a la lire dans l'oeuvre de Buffon par exemple?

 
la reine des belges

01/12/2004
07:09
devoir de pertinence

je trouve que ça serait pas du luxe de couper court à ce délire, qui doit faire fuir bien des lecteurs de passage sur DDFC vu le niveau de sottise, bien plus que ne font fuir les excès de verdeur d'ironie ou d'acidité, ou encore les prises de bec ... je parle bien sur des actuelles conneries de guy concernant napopo, conneries sur lesquelle je livre ci-dessous mon sentiment :
----------------------
- désolé mais la dernière lettre de napo citée par guy n'est pas spécialement fautive
- d'ailleurs on peut remarquer et comptabiliser ici nos propres fautes à tous, qui ne nous complexent pas. on les explique/excuse par les conditions : frappe rapide, au clavier, et puis on se relit pas trop, pourtant on pourrait corriger, ce que l'encre et le papier ne permettaient pas à napoléon
- mais les pires sont celles de guy, au niveau de celles qu'il critique chez napo : guy parfois écrit "je n'est pas entendu" pour "je n'ai pas entendu". c'est du niveau des grosses fautes relevées par lui chez napoléon

Le plus con dans tout ça : mais qu'est-ce qu'on en a foutre des fautes de napoléon ? De quoi parle-t-on ici ? Et de qui on se fout, au fait ? Le petit tribunal des médiocres, Guy du Faux en tête, il juge quoi au juste ? Vous jugez les actes d'un personnage historique, les échecs d'un génie militaire, les excès d'un dingue du pouvoir, la vie d'un tyran sanguinaire ? Ou bien vous faites mumuse sur un écolier corse mal dégrossi ? Ou quoi d'autre ?

Non mais merde, je demande : quel est le rapport avec la choucroute napoléonienne, cette histoire de lettres manuscites ? Le bouillon de culture de haine de Guy Du Faux lui brouille complètement les mirettes. Les fautes de Napo sont complètement secondaires, et les brocarder à l'envi c'est complètement con parce que lesdites fautes sont courantes à son époque et qu'elles sont encore pirement présentes dans les écrits de guy du faux.

Je pose la question : le devoir de pertinence, sur DDFC, c'est pour quand bordel ?

La reine des belges
 
guydufau

15/08/2005
13:53
re : Histoire: l'aventure napoléonienne

En ce 15 août 2005, jour anniversaire de la naissance du Corse,la téloche nous sert les images débiles d'imbéciles se donnant en spectacle, déguisés en soldats du Premier empire.
Il faur entretenir le mythe bonapartiste. Quelle honte.

 
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