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| edmond 17/04/2004 22:24 |
Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
lien sur le site ACRIMED : http://www.acrimed.org/article.php3?id_article=1550 |
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| Laurent nadot 19/04/2004 22:45 |
Max gallo |
Quelle maison d'édition édite max gallo ? Si c'est Fayard ca peut expliquer qu'il présente un livre du bout des lèvres : forcé par l'éditeur. Mais ca n'est pas l'impression qu'il m'a faite : il était plutôt intrigué. En tous cas s'il avait jugé le livre sans qualité, pourquoi lui aurait-il fait de la pub ? L.N. |
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| guydufau 27/06/2004 15:59 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
La première partie de l'émission de ce jour est consacrée à EDF,GDF.Un accord unanime se dégage pour accuser d'hypocrisie les hommes politiques,Max Gallo rapelle que Jospin et Chirac étaient d'accord au sommet européen de Barcelonne pour ouvrir à la concurrence le marché de l'énergie,et aujourd'hui les hommes politiques de droite,en ouvrant le capital d'EDF,GDF refusenr d'admettre que c'est aboutir automatiquement à la privatisation. Mais après avoir dénoncé l'hypocrisie des autres,les voilà coupables d'être des hypocrites,eux mêmes ! c'est Israelévich qui désigne la CGT,vainqueur,le "statut exorbitant" dont bénéficie le presonnel étant maintenu,c'est Michaux qui voit Sarkosy qui "recule et concède" face à la CGT,laquelle est gagnante. Or,chacun sait que la CGT,ne mène pas un combat,actuellement, pour concerver un statut,mais pour refuser la privatisation. L'ouverture du capital étant décidé,nos bons apôtres vont être d'accord pour dénoncer un combat devenu inutile,et en m^me temps l'extrémisme de la CGT. Cette situation est à rapprocher de ce qu'a observé,un jour, Jean Jacques Rousseau : "Le riche tient la loi dans sa bourse...ils font leurs innovations peu à peu,lentement,sans que personne en voit les conséquences,et quand enfin on s'en aperçoit et qu'on veut y porter remède,,ils crient qu'on veut innover". Quelques fois,cete tactique -avec la CGT,et espérons l'opinion publique -n'aboutit pas. Faisant suite à l'émission de Philippe Meyer,arrive la chronique doménicale de Fellag,qui est un régal. Dédié à Henry cet extrait : Fellag,tout jeune garçon,manipule le gros bouton en bakélique du gros appareil de radio de son père,bravant la défense d'y toucher. Au hasard de l'écoute,lui parvient des chants terribles qui lui font peur,il apprendra plus tard qu'il s'agissait d'opéra! |
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| guydufau 28/06/2004 10:49 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Concernant "l'Esprit public" du 26 juin,encore ceci :Izraelewicz a dit :"il faut ouvrir le capital [d'EDF],et en même temps renforcer les lois régissant le service public". Voila encore une belle hypocrisie.Que s'est-il passé avec la Poste? Placée en situation de concurrence,pour se maintenir,face,entre autre, à DHL (une société américaine) elle ferme des bureaux ruraux non "rentables", abandonnant ses missions de service public. Izraelewicz,rédacteur en chef,éditorialiste du journal Les Echos,igore-t-il qu'en situation de concurrence,les lois du marché détruisent automatiquement le service public ? Bien sûr qu'il n'est pas ignorant à ce point :il est hypocrite...son conseil pour renforcer le service public fait apparaitre le personnage encore plus hypocrite. Voila comment "l'ordre libéral s'est imposé au monde" (1) en étant en situation de domination dans les médias (2) domination,qui petit à petit supprime...la concurrence. (1)Sous-titre du dernier livre de Serge Halimi, Le grand bond en arrière,Fayard. (2)Je ne sais plus à qui appartient Les échos,mais Edmond pourra nous le dire. |
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| edmond 01/07/2004 19:24 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Guy, Les Echos, ça appartient apparemment au groupe Pearson (connais pas). Voir lien ci-dessous: http://www.observatoire-medias.info/rubrique26.html |
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| gorbel 01/07/2004 23:07 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
"Au hasard de l'écoute,lui parvient des chants terribles qui lui font peur,il apprendra plus tard qu'il s'agissait d'opéra!" Heureusement que le rap et le raï n'avaient pas encore été inventés, sinon le chéri en aurait fait une syncope ! |
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| dom 02/07/2004 14:54 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
arf, ca c'est rien , imagine plutot Iggy POP chantant lust for life, il aurait vu des djinns tapant le pogo dans son salon.  |
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| dom 02/07/2004 15:00 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
la version de Louie Louie le debut est plus decapant toujours de IGGY |
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| Henry Fay 02/07/2004 20:57 |
message de Kinshasa |
Je suis à Kinshasa; merci pour l`extrait. C`est vrai que l`opéra est souvent terrible, effrayant, par les histoires d`une grande cruauté qu`il met em scène et la musique est à l`avenant. Par exemple le chateau de Barbe Bleue de Bela Bartok qui a ete donné en version de concert avec Samuel Ramey dans le role titre juste avant mon départ.  |
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| lionel 04/07/2004 23:22 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Dom, avec tes 8 guitares électriques à fond il est indispensable que tu vois "Spinal Tap", parodie hilarante du milieu hard-rock. Mention spéciale non-sense au guitariste qui a fait graduer les réglages de son amplificateur jusqu'à 11 pour avoir un "petit plus" après 10 ! NB : un film culte qui semble avoir échappé à la vigilance de FC... |
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| dom 05/07/2004 15:17 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
vi Lionel je trouve ca ou? a+ |
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| lionel 05/07/2004 16:22 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
il faut faire une 'tite recherche internet. l'editeur français doit être tf1 video  A noter la
brève apparition de John Steed en PDG rigolo de Polymères
Records |
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| guydufau 26/07/2004 10:24 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
L'Esprit Public de ce dimanche 25 juillet est consacré à l'Inde,avec Christophe Jaffrelot et les habituels Max Gallo,Yves Michaud et Jean Louis Bourlanges. Il y eut un très court rappel pour indiquer que l'Inde a fait partie des "non-alignés" durant la période de la guerre froide,mais le silence fut total concernant l'opposition de L'Inde à la politique de l'OMC. L'INDE RETIVE AU LIBERALISME TOTAL Christophe Jaffrelot,le Monde diplomatique,janvier 2004. Dans cet article,CJ,rappelle que le FMI avait imposé un "plan d'ajustement structurel" à l'Inde pour libéraliser son économie. Les droits de douane étant incompatibles avec la libéralisation de l'économie, avaient diminué pour atteindre 24,6% du budget en 1996,puis avaient augmenté 30,2% en 2000. "L'Inde n'est pas passé,non plus,sous la coupe des multinationales.Les investissements directs internationaux (IDI)...sont dix fois inférieurs à ceux totalisés en Chine.Les autorités de New Delhi s'efforcent toujours actuellement de contenir la globalisation en luttant contre les projets occidentaux à l'OMC.L'échec de Cancun a d'ailleurs en partie résulté de leur attitude,le pouvoir indien ayant pour l'occasion,et peut-être de façon durable,forgé une alliance avec d'autres pays du sud,la Chine,l'Afrique du Sud,le Brésil". Au cours de cette émission,Christophe Jaffrelot,n'a fait que répondre aux questions de l'équipe de l'Esprit public,bien connue pour ses idées libérales. Cet aspect,non évoqué, de la politique de ce pays est regrettable,d'autant plus que c'est ignorer l'actualité : le lendemain,le 26 juillet après l'échec de Cancun,commence une autre réunion de l'OMC qui réunit 146 pays. |
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| guydufau 26/07/2004 13:54 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Rectification : C'est le 27 et non le 26 juillet que débute à Genève la réunion de l'OMC avec 147 pays.Le 26,ce sont les 25 pays de L'Europe qui étudient (sic) les nouvelles propositions de l'OMC concernant essentiellement les subventions à l'agriculture dont bénéficient les pays du Nord. |
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| guydufau 27/07/2004 09:32 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
A "un pétage de plomb" à Tout arrive,le 23 juillet,répond une affirmation bizarre à l'Esprit public du 25 juillet : alors qu'est constaté que les femmes indiennes avaient obtenu le droit de vote avant les femmes françaises,on entend venu d'un non-identifié que c'est de la faute à Léon Blum !Rectification imédiate de P.Meyer :ah non,ce sont les cléricaux qui ne voulaient pas. En procédant par élimination,je pense que le non-identifié,c'est Yves Michaud. |
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| Henry Fay 27/07/2004 12:15 |
le droit des votes de femmes |
Je vous écris de Kigali. J'ai bien du mérite à faire passer les signes diacritiques de notre langue car dans ce pays pourtant francophone on ne trouve que des claviers qwerty. Oui, elle assez drôle cette affaire du droit de vote des femmes avant la guerre. Plus que jamais coupé de ma doc, voici comment je vois les choses: Le non identifié et Philippe Meyer ont tous deux raison. Quand la droite était au pouvoir, la droite étant contre, la mesure n'avait aucune chance de passer. Quand la gauche, et en particulier Léon Blum étaient au pouvoir, la mesure ne passait pas non plus car ils avaient peur d'y perdre des plumes électoralement car, vrai ou faux, à l'époque les femmes étaient supposées voter plus à droite que les hommes. S'il n'y avait pas eu de Gaulle... |
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| guydufau 27/07/2004 13:48 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Henry,éternel conciliateur ! Si,par exemple,je cite Michelet :"la race humaine n'est pas une race,c'est une maladie",eh bien,Henry trouvera des circonstances qui justifieront le propos de Michelet. |
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| Henry Fay 28/07/2004 11:16 |
éternel conciliateur |
Oui, par exemple ce qui se passe tous les jours au Congo et au Rwanda. |
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| Henry Fay 28/07/2004 12:20 |
le vote des femmes entre les 2 guerres |
Dans cette affaire du vote des femmes et du refus de la classe politique de l'accorder dans la période de l'entre deux guerres, et pour ce que j'en sais, je n'ai pas concilié la gauche et la droite, je les ai simplement renvoyées dos à dos. Nuance. |
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| guydufau 29/07/2004 14:39 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
L'idée bien connue et longtemps répandue:"la femme est une création du diable" est le fait des cléricaux,qui au cours de notre histoire ont fait l'opinion et se sont toujours situés à droite. Plus que les péripéties de l'histoire au jour le jour,il faut considérer le mouvement des idées. |
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| Henry Faÿ 29/07/2004 16:26 |
la femme créature du diable |
La femme créature du diable, c'est quand même un beau thème littéraire, Lulu, Nana etc. Un peu dans le même ordre d'idée, qu'un Concile ait discuté de la question de savoir si les femmes avaient une âme est paraît-il une légende. |
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| Henry Faÿ 29/07/2004 16:31 |
le machisme des révolutionnaires français |
J'ai souvenir, malheureusement un peu vague et ne saurais vous donner la référence d'une excellente émission de France Culture qui analysait l'extraordinaire machisme des révolutionnaires français... d'où procède le long refus de leur accorder le droit de vote. |
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| guydufau 29/07/2004 16:39 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Oui mais a précédé dix-huit siècles de phallocratisme de l'Eglise de Rome que les révolutionnaires n'ont pas interrompu,d'ailleurs. |
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| Henry Faÿ 31/07/2004 17:03 |
la Rome antique était leur source d'inspiration |
Les révolutionnaires français (à part le très atypique abbé Grégoire) n'étaient pas chrétiens. Ils puisaient leur inspiration dans la Rome antique, ce qui d'ailleurs est une sorte de sous-produit de l'enseignement qu'ils avaient reçu dans les écoles chrétiennes. L'étude des textes latins si prisée à l'époque les "farcissaient d'idées républicaines" comme je l'ai entendu sur France Culture. Comme machistes, les romains de l'antiquité se posaient là (pater familias etc etc) mais aussi comme grands bellicistes, tradition bien illustrée par les acteurs de la Révolution (Robespierre excepté je sais qu'on n'aurait pas manqué de me faire la remarque). Ce bellicisme a pris toute son ampleur du temps de Napoléon. |
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| Etonnée 31/07/2004 17:51 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Je vais peut-être en décevoir quelques uns, mais le clergé a bon dos en ce qui concerne le droit de vote pour les femmes. Dès la déclaration des droits de l'homme les femmes étaient exclues du pouvoir politique ce qui ne signifie pas qu'elles n' avaient pas le droit de parler en public mais ce n'est pas la même chose. Dans les salons chics du 18 ème s., les hommes ne discutaient plus pour savoir si les femmes avaient une âme mais pour savoir si elles avaient "une raison". Enorme progrès de la part de ces messieurx progressistes de l'époque. Monsieur Sylvain Maréchal au début du 18 ème se demandait s'il fallait laisser les filles apprendre à lire et à écrire, savoir hautement subversif. Mais l'homme bourgeois voulait une compagne pas trop idiote alors après 1830 il a été convenu qu'elle pourrait lire. Il y avait surtout les protestants qui ne se posaient pas la question et qui apprenait à toutes leurs filles la lecture. A ce niveau, le clergé a rendu service à la bourgeoisie. Ceci dit, je vous recommande la lecture du livre de Serge Halimi "Le grand bond en arrière". Après sa lecture on comprend beaucoup mieux la politique des gouvernement de droite comme de gauche et surtout la politique menée par Chirac. Raffarin et Sarkosy cachent bien leur jeu. Faire semblant d'être en concurance mais d'accord sur toute la ligne pour mener la casse sociale et imposer le néolibéralisme. Si j'ai bien compris, nous n'avons pas encore tout vu. Le meilleur reste à venir. Pour se faire, les médias sont effectivement les courrois de transmission et sans l'aide de l'état, celà aurait été beaucoup plus difficile. |
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| Henry Faÿ 01/08/2004 10:31 |
les salons chics du XVIIIe siècle |
Les salons chics du XVIIIe siècle, ils étaient tenus par... des femmes, Madame du Defant et d'autres non moins éminentes. |
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| Etonnée 02/08/2004 22:30 |
re : Serge Halimi et "L'Esprit Public" |
Pour une femme avoir le droit de parler dans les salons chics du 18 ème S. ne signifie pas avoir des droits égaux à ceux des hommes.La bourgeoisie à cette époque là n'avait comme désir que celui d'imiter l'aritocratie comme aujourd'hui, les élites n'ont qu'un seul horizon, celui d'imiter les P D G et les actionnaires américains. |
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| Henry Faÿ 03/08/2004 14:57 |
mais bien entendu |
Mais bien entendu, chère étonnée, de droits égaux, à l'époque, il n'était tout simplement pas question et je trouve votre remarque, excusez moi, assez plate. Dans ces salons, les femmes non seulement prenaient le droit de parler mais prenaient l'initiative de ces rencontres de haut niveau. |
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