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Henry Faÿ 29/03/2004 08:53 |
le moindre solécisme... |
J'ouvre un fil qui, si les utilisateurs du forum le veulent bien, sera consacré aux fautes de français commises par les différents intervenants comme cela avait été suggéré dans un autre fil. A toute Dame, tout honneur, c'est la nouvelle chroniqueuse Geneviève Fraisse, qui n'a pas craint de succéder à Miguel Benassayag de l'inaugurer car à peine a-t-elle pris la parole elle a proféré le pléonasme: "mais néanmoins". ad horas octo et triginta itinera scientiae reponende sunt |
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laurent nadot 30/03/2004 18:17 |
Mais vous en faites vous d'étranges |
A voix nue, semaine du 22 au 26 mars 2004. Productrice : Hélène Hazéra. Invité : René Viénet. Intérêt culturel : bravo. Citation approx de l'ouverture : "rené viénet nous sommes zensemble pour cinq z'émissions...". Hum hum... L. |
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Nazdeb 31/03/2004 20:45 |
re : le moindre solécisme... |
Gérard Mordillat (himself, ça m'a fait un coup...) chez le Voinch' ce midi : "mille'z" suivi de je ne sais plus quel substantif commençant pas une voyelle. Je suis convaincu qu'il ne déconnait point. Nazdeb |
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laurent nadot 31/03/2004 22:00 |
C'est à vous que je parle ma soeur |
Joseph Confavreux cet après-midi : "aujOrd'hui" Hyper courant d'ailleurs : même Jeannenay et Jean-Claude Casanova la font celle-la. Argh.. L. |
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Nazdeb 01/04/2004 12:10 |
re : le moindre solécisme... |
Chez Casanova comme chez Max Gallo, il y a cette prononciation des "en" comme des "a" lorsque le n fait liaison avec le mot qui suit ("a n'effet vous avez raison", a n'attendant...", etc.). A chaque fois j'ai envie de leur dire de prendre un mouchoir. Je ne sais pas si c'est un tic, un us méditerranéen, ou bien une règle de prononciation tombée en désuétude (comme le "un" de lundi différent du "in", etc.). Nazdeb |
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Henry Faÿ 03/04/2004 09:26 |
exit, exeunt |
Entendu dans le journal de 9h "exit les espoirs". Ca ne va pas. Exit, c'est le singulier; si on l'emploie pour le pluriel, il faut dire exeunt les espoirs ou alors éviter cette formule latine, les espoirs s'évanouissent. ad horas octo et triginta itinera scientiae reponende sunt |
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Henry Faÿ 08/04/2004 08:03 |
le champagne, on le sable |
C'est Ariane Bouissou qui n'arrive pas à dire qu'on sable le champagne, elle a dit une nouvelle fois: "dans les labos, on sabre le champagne". Enfin voyons! |
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Guy Dufau 08/04/2004 13:46 |
re : le moindre solécisme... |
SABLER SABRER PEU IMPORTE POURVU QUE SAUTENT LES BOUCHONS Aujourd'hui ce sont les chercheurs qui les font sauter,plus tard,sabler ou sabrer le champagne sera le tour de ceux qui ne veulent pas de la privatisation de EDF et de GDF,puis les intermittents en feront autant,et aussi les chômeurs retrouvant leurs aides. SABLER SABRER PEU IMPORTE POURVU QUE SAUTENT LES BOUCHONS |
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Henry Faÿ 08/04/2004 14:26 |
si ça continue |
ah mais si ça continue j'irai me plaindre à Jean Dutour! |
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A de Gribeauval 08/04/2004 19:52 |
re : le moindre millesime... |
Sabler le Champagne, quelle idée!Diantre. Quel gaspillage au vue d'une cuvée imperiale,il n'y a que la pietaille pour commettre un tel acte. Mais sabrer EDF, il serait grand temps de passer ces couards par le sabre,ce repaire de bolchevique merite bien cet assaut des hussards ou autre Cosaques. |
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Henry Faÿ 09/04/2004 00:34 |
précision |
Pour ceux qui ne le sauraient pas, sabler le champagne, ça ne veut pas dire mettre du sable dans le champagne. |
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A de gribeauval 09/04/2004 05:38 |
re : le moindre solécisme... |
Nous sabrons et nous sablons de suite,la n'est pas le probleme,ce sont bien les cavaliers qui ont cette methode d'ouverture rapide,meme inventée par eux. on revien a l'absurdité du grade de marechal des logis pour caporal, et la crainte d'un superieur idiot. avec en point d'orgue : sont nominés arf arf arf! mais au final les chercheurs ne trouverons rien, sinon leurs retraites. |
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Henry Faÿ 09/04/2004 09:42 |
une petite moisson |
Une petite moisson de fautes de français au cours de ce matin: Ariane Bouissou: excétéra Marx Kravetz: paroles verbales, deux fois mais je ne suis pas absolument sûr que ça soit fautif. De toute évidence, c'est un pléonasme mais très souvent entendu, peut-être consacré par l'usage. Si quelqu'un a des lumières sur cette question de langage, qu'il en fasse part. Geneviève Fraisse est comme bien d'autres fâchée avec l'accord du participe passé: la proposition qu'on avait fait (sic). Le ronchon du matin |
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Henry Faÿ 09/04/2004 09:44 |
involontaire |
Marx Kravetz, c'est une erreur, tout à fait involontaire. |
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Nazdeb 19/04/2004 12:54 |
re : le moindre solécisme... |
Tiens, tant que j'y suis... La semaine dernière, Véronique Nahoum-Grappe, dans une chronique (diffusée) à propos de la relation public/cinéma -où elle tente comme souvent d'attribuer à tout le corps social des comportements quotidiens qu'elle fantasme et trivialise à l'excès (faute d'un regard construit et rationnel sur le monde qui l'entoure) : "on est spéciaux". PS : Ce matin j'ai écouté France Musiques... |
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Henry Faÿ 19/04/2004 13:09 |
il était question du ministère de la culture |
Réponse au PS: Comme presque tous les jours j'ai fini par aller trouver refuge sur France musique mais auparavant, il y avait un invité, Philippe Urfalino, quelque chose comme ça, qui était intéressant et agréable à écouter. Il parlait du Ministère de la Culture et ce qu'il disait n'était pas dénué de bon sens. Ne parlez pas, disait-il d'échec du Ministère de la Culture; l'échec de ce Ministère c'est le non-avénement d'une quelconque démocratisation de la culture, or celle-ci est improbable et elle dépend d'actions venant d'autres ministère, ce qu'on a appelé réduire la fracture sociale. Le rôle du Ministère doit être défini avec réalisme, il est d'assurer la survie (il a bien dit survie, pas développement) de l'activité artistique. Il a beaucoup parlé de Malraux. Celui-ci a eu le mérite ou la chance d'être en phase avec la société de l'époque où l'Etat faisait figure de grande instance modernisatrice. |
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Nazdeb 19/04/2004 13:54 |
re : le moindre solécisme... |
Aaaah je comprends pourquoi la harpe maintenant... (Dom tu es sur Skyrock ?) Les interventions de cet Urfalino devaient être plus passionnantes que la revue de presse d'Yvan Levaï, pas méchant bougre mais tellement emphatique... Ca ne semble effectivement pas au Mini-Cul d'accompagner les enfants dans les musées les mercredis ou d'enseigner l'art et son histoire dans les écoles. Peut-être l'éducation nationale devrait-elle embaucher des intermittents du spectacle ?... |
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Henry Faÿ 19/04/2004 15:23 |
quand on parle de politique culturelle... |
Yvan Levaï, ça lui arrive d'être assez bon. L'éducation nationale qui ne fait pas assez pour l'éducation artistique, ils en ont dit un mot. Malraux ne s'y intéressait pas. Ce qui l'intéressait, c'était les "grands artistes". Mais depuis Malraux, il en est passé du temps. C'est incroyable de voir à quel point quand on parle de toutes ces questions de politique culturelle Malraux est le personnage tutélaire. Il n'est question que de lui. Ce qu'il a fait, pourquoi il l'a fait, ce qu'il aurait voulu faire, ce qu'on croit qu'il a fait alors que ce n'était pas lui... André Malraux et Jack Lang ont pu faire quelque chose parce qu'ils avaient l'appui de l'Elysée. Les autres (on a du mal à se rappeler leurs noms) se sont retrouvés dans la position de cibles placées dans le colimateur de coteries particulièrement vindicatives. |
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Henry Faÿ 21/04/2004 09:26 |
très ronchon ce matin |
Entendu ce matin dans le journal "des prêches radicales" (sic) comme si le journaliste ne savait pas que prêche est masculin, ou alors il ne sait pas que l'adjectif radical au pluriel ça donne radicaux. Très ronchon ce matin. PS écouté avec beaucoup d'intérêt les explications circonstanciées de Marc Kravetz sur l'israélien qui a fait dix-huit ans de prison pour avoir divulgué un secret concernant l'armement atomique de l'Etat d'Israël et sur les traitements qui lui ont été infligés au cours de sa détention. |
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Nazdeb 21/04/2004 18:34 |
re : le moindre solécisme... |
Le ministre de la recherche François d'Aubert, qui tient salon en ce moment chez Jean Lebrun et dont on se fût attendu qu'il maîtrisât mieux le parler françois : l'action du gouvernement "en faveur des z'handicapés". |
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dom 21/04/2004 18:57 |
re : le moindre solécisme... |
pas sky RTL2... dom salutations Nazdeb |
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lionel 21/04/2004 18:58 |
re : le moindre solécisme... |
Il me semble que l'Académie a fini par autoriser le "z'h" dans la dernière decennie. Sinon j'ai remarqué que les fautes d'orthographe ou de grammaire ne sont pas vraiment rares sur le site FC: "Jean Lebrun reçoit, ce soir, face au public d'El Sur, cet invité de marque, ancien directeur du CERI est grand spécialiste de l'Afrique et de la globalisation." ("est" à la place de "et") http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ travaux/fiche.php?diffusion_id=21474 |
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Nazdeb 21/04/2004 19:56 |
Ooooups... |
Ah tiens. Merci pour la précision Lionel j'ignorais. Pour la peine je demande la censure par ddfc de mon message et organise un vote auprès des habitués du foroume pour savoir si je peux continuer à relever des fautes y compris en en faisant moi-même na et toc. |
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Nazdeb 21/04/2004 19:57 |
Oublié le smiley |
lionel 21/04/2004 21:03 |
Quel casse tête le français ! |
Renseignement pris, handicap et handicapés sont des mots pièges. Les deux débutent par un h aspiré selon le Larousse 2000 (à la lettre H il y a un * devant 300 mots sur 1500). Donc en principe l'élision et la liaison sont interdites. Mais en fait l'usage est fluctuant pour handicapé. On s'en rend compte en mettant les mots au singulier. Le handicap ----> Les handicaps (OK) Le handicapé ----> Les handicapés (le singulier "LE-HAN" choque un peu) L'handicapé ----> Les z'handicapés |
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Nazdouille 21/04/2004 21:18 |
re : le moindre solécisme... |
Je n'ai pas vérifé, mon Robert chéri date de la sortie du premier épisode de la Guerre des étoiles et il m'a d'ailleurs toujours été fidèle... Nazdeb |
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Le même 21/04/2004 21:38 |
re : le moindre solécisme... |
Je viens de m'entraîner dix minutes et suis en mesure de le déclarer : il est possible de prononcer canoniquement "LE-HANDICAPE" sans que cela ait l'air bizarre. En gros il suffit de le dire rapidement, au point de paraître lier le "e" et le "an" (le h aspiré n'est jamais vraiment HHHaspiré, ça fait bien trop bourge...). Dans le détail, il suffit que la sous-vocalisation concomittante à la production sonore (j'entends par sous-vocalisation le son tel que pensé par l'émetteur, et non celui qui est produit effectivement par son appareil vocal) fasse comme si la décomposition en deux syllabes était respectée. En substance, pense très fort que tu prononce "LE-HAN" tout en laissant la bouche prononcer cela d'une manière liante, et ça passera. Je pense qu'un auditoire habitué au son "l'an" y percevra ce que son habitude voudra lui faire percevoir. Nazdeb Nazzzz'deb deb debdeb Naaaaaaazd'b N'zd'b |
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Nazdeb 21/04/2004 21:41 |
Erratum |
($3 l1) concomitante |
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dom 21/04/2004 21:50 |
re : le moindre solécisme... |
transmutation? l'accord tueur? L'HAAArmonique fatale?le cri qui pue?(apres un coup de rouge et de sauss' a l'ail?) trotte menu chez les dingos?Minou chez les Zobzobiens? ,arf, arf, arf! |
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Nazdeb 21/04/2004 22:28 |
re : le moindre solécisme... |
On avait la fumée de Carla, voilà les relents de sauciflard de dom. Va pour le 'siflard. |
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Louise 22/04/2004 01:07 |
re : le moindre solécisme... |
Pour ma part, je dis une personne avec un handicap, un enfant avec un handicap. Les Handicapés réduit la personne à son handicap, ce me semble. |
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Henry Faÿ 22/04/2004 06:54 |
ça me fait penser à... |
Ca me fait penser à non-voyants, non-entendants, les cons et les mal-comprenants etc. |
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Nazdeb 22/04/2004 12:41 |
re : le moindre solécisme... |
C'est important ce que dit Louise, et je fais moi-même ce genre de distinction sémantique dans mon langage ordinaire quand il s'agit en particulier de parler de personnes qui ont un handicap social/psychologique. L'une des souffrances dont témoignent ces personnes est justement d'être réduites à leur trouble, d'être regardées et traitées par leur environnement comme une déviance en soi. Le regard que nous portons sur les autres influence en grande partie leur comportement : ils s'adaptent à leur milieu, les pauvres. Enlevez un vieillard, heu pardon une personne qui a un grand âge de son pavillon pour l'installer dans une piaule de maison retraite ou d'hôpital, et il se transforme en quelques semaines sinon quelques jours en quelqu'un de beaucoup moins autonome. Le personnel de l'institution s'occupe de lui et s'adresse à lui d'une manière infantile en PARLANT A HAUTE VOIX ET EN DIS-TIN-GUANT BIEN LES SYLLABES COMME CA POUR QU'IL ENTENDE : ses seuils d'effort physiques et sociaux se réduisent peu à peu, il passe d'humain à légume pour causer trivialement. C'est une évolution naturelle et normale, mais qui est précipitée par le regard et les comportements que les gens ont à l'égard de la personne. Je pense qu'il en va de même pour bien des personnes handicapées, par exemple des gens auquels leurs troubles donnent l'image de personnes incapables de communiquer et qu'on considère comme telles, alors qu'ils sont aptes à la communication : dans cette situation, l'absence de communication "normale" faute d'un milieu compréhensif peut accroître leur souffrance et d'autant leur handicap social. Ouh là, faut que j'arrête, l'infirmière apporte ma soupe Nazdebabagagaga |
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Henry Faÿ 05/05/2004 10:39 |
une interrogation, ça suffit! |
Jean-Louis Gombaut: est-ce l'Europe va-t-elle? |
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Henry Faÿ 05/05/2004 10:41 |
erratum |
C'était "est-ce que l'Europe va-t-elle?" |
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Henry Faÿ 20/05/2004 17:41 |
pléonastique |
C'est Marc Kravetz qui ce matin n'a pas évité le pléonastique "tout le monde est unanime". |
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dom 21/05/2004 09:10 |
re : le moindre solécisme... |
C'est Marc Kravetz qui ce matin n'a pas évité le pléonastique "tout le monde est unanime". ha Henry je ne connaissait pas le mot pleonastique,si je ne l'avais pas lu dans ta phrase j'aurais pu croire a un effet secondaire d'une explosion thermonuclaire, une sorte de redondance multipliant la cause originale. petit delire matinal dom |
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Abel 21/05/2004 09:58 |
re : le moindre solécisme... |
Pendant que vous traquez la petite faute sur FC, il se passe des choses bien plus rigolotes sur France-Inter, la chaine populaire du même groupe. Eric Weil à 8H20 interroge Robert Badinter: "Mais ne faut-il pas en finir avec la procédure inquisitoriale ?". France Inter c'est hors compèt. Mais là c'est du lourd et je ne peux m'empêcher de vous le rapporter. |
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Nazdeb 21/05/2004 10:16 |
re : le moindre solécisme... |
Très fort en effet ! On peut imaginer que l'erreur a été en partie favorisée par la connotation négative que donne à la procédure inquisitoire le contexte judiciaire actuel. Heu inquisitoire c'est le bon terme au fait ? Mon Robert de 1977 ne le connaît pas ! Je souhaite à mon tour déroger à la règle du fil en rapportant un bon point : j'ai entendu Jean Lebrun récemment dire "on peut s'attendre que la droite (fasse telle proposition)" au lieu de "s'attendre à ce que"... Nazdeb, toujours là de temps en temps |
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Henry Faÿ 21/05/2004 21:44 |
procédure inquisitoire et procédure accusatoir |
Procédure inquisitoire n'est pas un terme inadapté mais attention, je ne suis pas juriste. La procédure inquisitoire est celle qui est en vigueur en France. Le juge d'instruction mène l'enquête, il est tout puissant, il est supposé instruire à charge et à décharge, en fait, il instruit à charge, essentiellement. Il constitue un dossier qui contient tous les éléments à partir duquel le procès se fera. Les avocats n'ont qu'à en prendre connaissance. Dans cette procédure, en gros, on ne sort pas des vues du juge d'instruction. Dans le procédure accusatoire en vigueur aux Etats-Unis, les avocats sont supposés faire leur enquête de leur côté, et apporter les éléments de cette enquête au cours du procès, qui peut prendre des tournures imprévues. Le sort de l'accusé repose beaucoup plus que dans la procédure inquisitoire du travail qu'aura accompli l'avocat, d'où l'intérêt d'avoir un bon avocat d'où le caractère inégalitaire du système puisqu'un bon avocat se fera payer cher. Les deux systèmes ont leurs défenseurs. |
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prof 25/05/2004 20:23 |
il manque un h sur le site FC aujourd'hui |
20:30 L'ART DE L'ECOLE Des lycéens au coeur de l'Histoire Par Pascale Lismonde Reportage sur l'atelier d'initiation à l'éraldique |
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bob 25/05/2004 20:34 |
l'operateur de saisie se faisait un pétard |
prof, il y en a qui fument a FC! plié de rire |
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Henry Faÿ 26/05/2004 17:56 |
l'important, c'est d'apprendre à s'exprimer |
Un ancien ministre qui cause drôlement bien ............................................ C'est Claude Allègre, interviouvé par Jean Lebrun qui est décidemment brouillé avec lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, auquel, auxquels, à laquelle, auxquelles... et il n'est pas le seul. entendu au cours de cet entretien: une politique dans lequel une situation dans lequel un débat sur lesquels quelque chose sur lesquelles et pour finir: l'important, c'est d'apprendre à s'exprimer!!! A part ça, je n'ai pas détesté ce qu'a dit l'ancien ministre sur ce principe de précaution, qui, s'il était appliqué interdirait toute activité. Si on avait mis en oeuvre ce principe, il n'y aurait ni vaccination, ni chemins de fer, ni aviation etc. Ce principe de précaution, c'est un principe de trouille. Maurice Tubiana, Président de l'Académie de médecine, a tenu le même discours ce matin même. |
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dom 26/05/2004 18:20 |
re : le moindre solécisme... |
Ce principe de précaution, c'est un principe de trouille. ca c'est sur mais comment faire autrement devant l'americanisation de nos sociétés, les couts engendrés par de futurs indemnisés deviennent tels que la crainte devient la préocupation majeure. le principe de precaution est le fait des agitateurs minoritaires, a l'image des vendeurs d'assurances, ils utilisent ce systeme pour faire passer leurs idées. L'etat craint "l'affaire" et sevit, l'industriel craint l'état , le distributeur fait pression pour ne pas porter le chapeau. dans ces conditions apparaissent toutes sortes de normes et d'obligation . au final quoi? des textes couteux a mettre en place d'un coté un clown du commerce equitable, et de l'autre une production industrielles, nourrissant quand même l'ensemble des citoyens. |
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Henry Faÿ 15/09/2004 15:21 |
Monsieur le Président, enfin, voyons |
Monsieur le Président, enfin, voyons .................................................. C'est le Président de la République en personne qui est brouillé avec l'accord du participe passé. Entendu récemment: "la position que nous avons ensemble pris(sic) |
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loulou 15/09/2004 19:01 |
re : le moindre solécisme... |
Je confirme, je l'ai entendu aussi! |
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Henry Faÿ 15/09/2004 19:10 |
nous sommes au moins deux |
Nous sommes au moins deux à entendre encore ce genre de choses. Nous sommes une espèce en voie de disparition. PS j'aurais quand même pu prendre la peine de fermer mes guillemets. |
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Daniel 15/09/2004 19:53 |
re : le moindre solécisme... |
Chacun son truc, nous on compte les euh...euh... |
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guydufau 15/09/2004 21:04 |
re : le moindre solécisme... |
Moi j'ai noté cette belle déclaration de notre président de la République Jacques Chirac,prononcée le 4 juillet 2000 :"la majorité des corses veulent rester française". |
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Piaire 15/09/2004 21:25 |
re : le moindre solécisme... |
Alors, faut-il écrire (éclairez-moi) : «Je confirme, je l'ai entendu aussi! » ou : «Je confirme, je l'ai entendue aussi! » (le participe passé de entendre accordé avec "la faute" ?) Des éclairages bienvenus sur le texte de Projet de la consitution européenne : «Cette Convention a été chargée de formuler des propositions sur trois sujets » «La Convention a identifié des réponses aux questions posées dans la déclaration de Laeken » «La déclaration de Laeken a posé la question de savoir si » |
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loulou 15/09/2004 21:51 |
re : le moindre solécisme... |
C'était bien: "je l'ai entendu, Chirac, dire cette connerie"! ( mais j'étais sûr qu'un petit malin me ferait le coup!) |
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la reine des belges 07/10/2004 03:22 |
4 ans que ça dure, et encore 4 ans à venir... |
Un peu marre d'entendre tant de gens cultivés et intelligents comme Emmanuel Todd, Jean-Noel Jeanneney, Finkie et même l'excellentissime Demorant) dire "georges dabelyou bush". On ne dit pas ça. Les amerlos ne disent pas ça. Ils disent Bush, ou Bush junior, ou Georges Bush fils, ou encore Georges Walker Bush (plus académique, plus distingué, plus correct). Mais les amerlos ne disent pas Georges W. Bush, comme personne ne disait John F. Kennedy : on disait John Kennedy, ou JFK, ou Jack, ou John Fitzgerald Kennedy. La forme John F. Kennedy, ou Georges W. Bush, c'est pour l'écrit. C'est vrai, quoi... La reine des Belges |
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Henry Faÿ 08/10/2004 08:23 |
mais enfin qu'est-ce qu'ils ont? |
Mais enfin qu'est-ce qu'ils ont à n'être même pas fichus de faire l'accord du prénom lequel? C'est une faute qui revient tout le temps C'est Alexandre Adler qui vien de proférer: "une zone touristique dans lequel". |
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Henry Faÿ 08/10/2004 08:29 |
double vé |
Puisque je suis dans le fil, je réponds au message d'avant. Il me semble que deubel iou est tout à fait acceptable, même si les amerlos ne disent pas ça. Le problème, c'est d'éviter la confusion avec le papa et aussi un moyen subliminaire de toujours rappeler qu'il est bien le fils de l'ancien président. Il y a des variations et j'aime bien celle employée parfois par Delfeil de Ton: Monsieur double vé. |
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la reine des belges 08/10/2004 11:19 |
re : le moindre solécisme... |
Je crois qu'il faut se plier à l'usage de la langue d'origine : même les ploucs de la foret des appalaches ne disent pas georgedabeulioubouche... Et si on décide que c'est acceptable en Français, alors pouquoi dabeliou ? - Pour Edgar H. Hoover on n'irait pas dire Edgar "heitch" Hoover, on dira Edgar "hach" Hoover Alors le Bush en culottes courtes, c'est Georges Doublevé Bush. Sauf que par principe déconomie, autant dire alors le second prénom "walker" et non doublevé. En tous cas dans tous les cas j'entends de l'incongruité. Sauf à dire le second prénom tel qu'il est "walker" LRDB |
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guydufau 08/10/2004 11:36 |
re : le moindre solécisme... |
On peut aussi dire : Bush,type W,comme war ou bien : Bush type W comme guerre.C'était le choix d'Alain Rey. |
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Nazdeb 08/10/2004 11:42 |
re : le moindre solécisme... |
Sauf que ce W-là n'a pas de caractère distinctif : le père aussi était du type war (1991). |
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Henry Faÿ 14/10/2004 09:14 |
et ça continue |
Entendu ce matin: Yann Mullier Boutang (dans une excellente intervention) la raison pour lequel une petite vague sur lequel Olivier Duhamel: les quatre-z-attitudes |
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ronchon 14/10/2004 09:36 |
re : le moindre solécisme... |
Pour le chat de laura del'air, c'était pas mal non plus : "vous pouvez posez votre question" |
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Henry Faÿ 22/10/2004 08:21 |
et ça continue |
Alexandre Adler dans sa chronique matinale: une période de décadence morale dans lequel |
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guydufau 22/10/2004 09:31 |
re : le moindre solécisme... |
Le grand mamamouchi est surmené,il les accumule : "Ce genre d'idée est dangereuse". |
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Henry Faÿ 24/10/2004 13:29 |
le grand pisseur de copie |
Le grand pisseur de copie qu'est Max Gallo ne maîtrise pas lui non plus l'accord de lequel laquelle lesquels, etc Entendu ce jour dans l'Esprit public "des affaires dans lequel" |
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Henry Faÿ 26/10/2004 08:21 |
c'est bien de cela |
Alexandre Adler: "c'est bien de cela dont il s'agit". Mauvaise construction: c'est bien de cela qu'il s'agit. Il s'agit de une fois, pas deux. |
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Henry Faÿ 28/10/2004 10:35 |
l'accord du participe passé |
Michel Rocard: "l'insulte qu'il a fait (sic) à deux catégories de la population". |
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Henry Faÿ 02/11/2004 15:12 |
Antoine Perraud, la vestale de notre langue |
Antoine Perraud, la vestale de notre langue: "mais néanmoins". Enfin, voyons... |
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Dubosq Emmanuel 04/11/2004 13:50 |
re : le moindre solécisme... |
Antoine Mercier, jeudi 04 novembre, journal de 12h30: "le ministre de l'économie refuse d'accepter...". Classique mais lassant! |
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guydufau 04/11/2004 14:41 |
re : le moindre solécisme... |
Est-ce qu'utiliser un oxymore -même involontairement- est une faute,Emmanuel ? |
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Dubosq 04/11/2004 18:33 |
re : le moindre solécisme... |
Mea culpa, mea maxima culpa! Voici ce que donne le TLF: "refuser de + inf. Refuser d'admettre, de penser, de reconnaître qqc." Puis il cite un obscur auteur de roman à deux sous: "Albert était tombé entre les mains du fameux chef de bandits à l'existence duquel il s'était si longtemps refusé de croire (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 537)." Je m'en vais de ce pas faire pénitence. |
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lionel 04/11/2004 18:43 |
re : le moindre solécisme... |
La première intuition était pourtant la bonne : "refuser d'accepter" c'est lourd comme expression! |
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guydufau 04/11/2004 21:21 |
re : le moindre solécisme... |
"refuser d'accepter,c'est lourd ? accepter de refuser,c'est plus maniéré ? |
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Nazdeb 05/11/2004 11:04 |
re : le moindre solécisme... |
S'il fallait épingler les bévues entendues sur Inter il y aurait de quoi tripler le volume de ce fil, donc je m'abstiendrai, mais je tenais juste à rapporter celle-ci qui montre le niveau de ce qui se fait ailleurs que sur FC : Un fade chroniqueur saisonnier, parlant d'un sujet passionnant et crucial (les nouveaux pneus sans chambre à l'air inventés par Michelin), dit que l'air comprimé "donne UN espèce de confort" à la conduite. Il y a de quoi revenir écouter Demorand... |
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Henry Faÿ 09/11/2004 13:39 |
Régis Debray parle de la transmission |
Régis Debray parle de la transmission, de l'apprentissage, de la mort, de la vieillesse... "une histoire de la mort qu'Aries a fait" (sic) |
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guydufau 09/11/2004 15:35 |
re : le moindre solécisme... |
J'ai déjà signalé les propos d'Alain Rey sur France Inter : "au risque de mécontenter mes auditeurs,je trouve que un espèce de salaud est plus expressif que une espèce de salaud. "Il y a des josué de la langue,mais la langue,comme le soleil ne s'arrète jamais",Victor Hugo,préface de Cromwell. Vive la langue qui évolue avec des mots nouveaux. Quand quelqu'un délinque,il y a quelqu'un qui est victimé. |
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Henry Faÿ 09/11/2004 16:28 |
espèce de... |
Je ne sais si le message qui précède est une réponse à celui d'avant. Je n'ai pas évoqué la question du "espèce de", un nom qui tend à devenir un adjectif, qu'on l'accepte ou non. Je constate que Régis Debray, et il n'est pas le seul, passe à l'as l'accord du participe passé. Il y a des évolutions de la langue qui sont heureuses et intéressantes, je n'en disconviens pas. Je suis peut-être un peu borné sur les bords mais pas à ce point. Il y a des néologismes intéressants, il y a même des anglicismes intéressants, parmi lesquels spleen dont la lexicographe Barbara Cassin ignore le sens. Quand François Chaslin dit "nous avons intransigé", il commet un barbarisme mais un excellent barbarisme, que j'approuve tout à fait et que sans doute Alain Rey, qui n'est pas le pape, approuverait aussi. et gnin gnin gnin... |
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Henry Faÿ 09/11/2004 16:48 |
pléonastique |
"borné sur les bords", ça ne va pas; si on est borné, c'est probablement sur les bords. Je suis peut-être obtus sur les bords mais pas à ce point. Ca va? |
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Nazdeb 09/11/2004 17:12 |
re : le moindre solécisme... |
Ca va, oui, personnellement je n'avais pas remarqué. Quant à "espèce de", j'admets qu'il y a des cas où l'unité syntagmatique (espèce+substantif) peut être si cohésive que l'emploi du masculin crée un relief bienvenu, et c'est bien le cas des insultes : Guy Sorman est un espèce de pitre (Nazdeb) Et les grincheux peuvent toujours se reporter sur l'usage de manière, personne ne dirait : José Bové, un manière de héros (Guy Dufau) Par contre, lorsqu'espèce vient souligner l'indétermination sémantique dans lequel on souhaite tenir le signifiant qui vient après, je réclame le respect du genre : "une espèce de confort", parce que le confort évoqué est quelque chose d'un peu flou. Au fait, dites... quelque chose de flou ou quelque chose de floue ? |
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leautaud 09/11/2004 21:39 |
re : le moindre solécisme... |
Et "par contre" ??? N'est-ce pas réputé incorrect ? Pourtant, outre chez Nazdeb, on le trouve dans Gide... |
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la reien des bleges 09/11/2004 23:43 |
nazdeb lui il ne prononce pas aujOrdui |
pour certains puristes il faut dire "en revanche", mais ca crée des paradoxes : exemple paradoxal : "mon fils est revenu blessé de la guerre des tranchées, en revanche mon frêre est mort" en revanche voici une forme sensée : "ma femme a été repechée à temps du fleuve où sa voiture à la barre de direction sciée l'avait précipitée. en revanche ma belle-mère s'y est noyée" arf la reine des fautes |
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rené dé 10/11/2004 00:02 |
re : le moindre solécisme... |
borné sur les bords là henry nan suis pas d'accord : d'abord c'est "borné aux limites" qui eut été pléonazetiques, mais même il existe bien des bornes intermédiaires, telles les bornes kilométriques, qui en fait de bornes sont plutôt des jalons non ? qu'elles soient placées en bord de route c'est pas de pot pour moi mais enfin une route ça n'est pas flatland c'est lineland : univers à une dimension qui part du centre du monde (paris) et mène à ploudalmézeau (la N732 puis la D34 puis le CD1 et hp c'est l'usine de port-salut) lrdb |
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Agnès 10/11/2004 07:46 |
re : le moindre solécisme... |
Ce matin, sur France inter, pléonasme, ou lapsus révélateur? "Après sa mort, Arafat sera enterré dans son QG de Ramallah"..... |
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guydufau 10/11/2004 15:16 |
re : le moindre solécisme... |
A Nazdeb, du 11-09-17h12,l'exemple une (un) manière est mal choisi.L'exemple à citer est "un drôle,une drôle" dont les deux genres ont été consacrés par l'usage. "Dépassé les bornes il n'y a plus de limites" c'était quoi ce lietmotiv? |
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guydufau 10/11/2004 15:18 |
re : le moindre solécisme... |
Plutôt : Passé les bornes... |
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Henry Faÿ 10/11/2004 15:54 |
les redondances ne sont pas toutes blâmables |
Les redondances ne sont pas toutes blâmables ******************************************* "Après sa mort, Arafat sera enterré dans son QG de Ramallah"..... Parce ce qu'on n'enterre pas quelqu'un avant sa mort. Je n'arrive pas voir là quelque chose de fautif. C'est une séquence. La mort, l'enterrement. Faut pas trop chercher la petite bête. Et puis, dans le langage, les redondances ont leur utilité, elles facilitent la compréhension. Si on bannissait toutes les redondances, on n'aurait pas fini. |
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lionel 10/11/2004 16:23 |
re : la moindre redondance |
Monsieur Arafat va probablement mourir comme Monsieur de la Palisse, c'est à dire à son heure. En revanche™ et par contre™ il y a une redondance fort blâmable sur FC, c'est le message : << France Culture, fou ékuté Fouance Culture, France Culture, vous êtes sur France Culture, attention, attention, malgré les apparences eh oui vous êtes bien sur France Culture, attention je répète vous n'êtes pas sur Radio Moraline vous êtes sur France Culle-turre >> |
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guydufau 11/11/2004 09:56 |
re : le moindre solécisme... |
Alain Gérard Slama a des affaires personnelles,celle-ci ,par exemple : "dans l'affaire ivoiri-i-enne..." |
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Henry Faÿ 13/11/2004 17:24 |
double négation intempestive |
Antoine Garapon: "Rony Brauman pense qu'il n'y a pas eu de génocide dans aucun des pays", pour il n'y a eu de génocide dans aucun des pays. Cette faute est archi-courante. Antoine Garapon est un de ceux qui écorchent le plus le français. A propos, en ouvrant Le Monde, je viens d'apprendre la mort de Jacques Cellard. Voici ce que nous en dit Josyane Savigneau: "Il s'amusait à jouer, en souriant, les redresseurs de torts, évoquant les "serpents de mer" de la chronique de langage. Ce qu'il faut éviter: "je m'excuse"; "vous n'êtes pas sans ignorer". Ce dont il faut se souvenir en dépit de toute la pollution orale qu'on entend: que "après que" se construit avec l'indicatif; que ce qui ne dure pas longtemps "fait long feu" et non pas "ne fait pas long feu". Auteur avec Alain Rey d'un dictionnaire du français non conventionnel, d'une anthologie de la littérature argotique des origines à nos jours etc". |
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AArgh!!! 29/11/2004 23:39 |
questions de langue |
Je fais remonter ce fil à propos de l'expression "pédé comme un phoque",( in "écoute Israel) en considérant qu'il s'agit du fil sur la langue. Je crois, je n'ai pas vérifié, qu'à l'origine, c'est pédé comme un foc, lequel serait une voile qui prendrait le vent par derrière. mes connaissances en matière maritime étant nulles, je vous livre vaguement un vague souvenir. |
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lionel 07/12/2004 16:21 |
re : le moindre solécisme... |
Vif du sujet intéressant sur Theo Van Gogh ---> Emploi répété de la prononciation "troublion" |
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Henry Faÿ 10/12/2004 12:42 |
décidemment... |
Badinter: "c'est une formule dans lequel". |
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Henry Faÿ 16/12/2004 08:07 |
Chirac, encore |
excétéra |
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phe 16/12/2004 08:55 |
re : le moindre solécisme... |
Il y a les fautes de français, mais il y a aussi la prononciation et surtout l'accentuation. Jusqu'aux années 50 bon français mais le ton était plutôt pompeux. Aujourd'hui les modes font rage y compris dans ce domaine. Ainsi, une façon de prononcer qui existe depuis longtemps dans certains milieux populaires se répand y compris à FC, celle de rajouter la syllabe "AN" à la fin d'un mot : "Bonjour RAN" en laissant traîner le RAAAN... C'est plutôt pénible et le petit Nicolas en est un adepte quoique d'une façon atténuée. IL y a aussi pénible celle qui consiste à couper les phrases n'importe où : entre le nom et son complément ou entre 2 éléments qui font sens ensemble. Ce qui laisse penser que les journalistes lisent sans vraiment faire attention à leur texte et ce qui perturbe la compréhension. |
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Henry Faÿ 25/12/2004 18:13 |
Jean-Marie Colombani |
mais qui néanmoins... |
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Henry Faÿ 06/01/2005 08:36 |
les patrons aussi |
Philippe Lemoine, dirigeant des Galeries Lafayette, qui s'interroge gravement sur l'évolution de la modernité et qui s'entoure d'intellos qui colloquent à qui mieux mieux: on est dans une période dans lequel... |
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Henry Faÿ 21/01/2005 23:21 |
le petit Nicolas... |
Le petit Nicolas ce matin: "pour nous, lecteurs occidentals" |
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Henry Faÿ 22/01/2005 14:38 |
ça devient lassant |
Jean-Claude Casanova: une position dans lequel |
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laurent nadot 22/01/2005 15:15 |
enigme |
C'est très répandu çà, et véritablement étonnant : on n'y voit à l'oeuvre ni principe d'économie phonétique (c'est pas plus court que Laquelle ni que Lesquels), aucune contamination sonore (qui explique le "ojord'hui"), aucun coût grammatical (les accords en nombre et en genre sont quand même maitrisés par Casanova et consorts). Comment expliquer que "Lequel" tende ainsi à devenir un invariable ? LN |
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tu quoque ! 12/02/2005 17:16 |
re : le moindre solécisme... |
"...des choses qui n'ont pas été faits " de ...Marcel Duchamp! (entretien 10/2) |
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tu quoque ! 14/02/2005 15:08 |
re : le moindre solécisme... |
"des études qui ont été faits" (Robert Castel aux Matins,sans doute contaminé par le caniche, 8/02/05, 8h40) A force je me soupçonne de pas avoir branché mon sonotone |
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AArgh!!! 22/02/2005 23:45 |
re : le moindre solécisme... |
Avez-vous remarqué l'enterrement sans tambours ni trompettes de la concordance des temps? Je n'ai pas d'exemple précis à citer, mais on entend constamment des choses du genre: le président de la république a annoncé qu'il ira au Liban..... qu'il iRAIT!!!!!!!!!!!!beuglé-je vainement...smiley |
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Louise 23/02/2005 00:16 |
re : le moindre solécisme... |
Oui, d'accord, qu'il irait, mais moi j'y va-ty, j'y va-ty pas |
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Henry Faÿ 18/04/2005 07:45 |
les liaisons mal-t-à-propos |
les quatre-z-ingrédients Olivier Pastré |
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Henry Faÿ 19/04/2005 07:24 |
encore Olivier Pastré |
les secteur impactés (!!!) deux fois dans sa chronique. |
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Henry Faÿ 19/04/2005 07:28 |
un barbarisme ahurissant |
le barbarisme n'a pas échappé à Thierry Garcin qui s'en est moqué. |
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Laurent nadot 19/04/2005 07:39 |
Le tonus verbal relaché d'<Olivier Pastré |
J'aime bien ce mot, très répandu. Ne confondez pas barbarisme et néologisme. Celui-ci est ultra répandu dans les populations de cadres-gestionnaires branchouille. Qu'Henry ne le connaisse pas et que Garcin le juge déplacé, je comprends, mais que le barbouillé dise "on a appris un mot" ça ne trompe personne. Laurent |
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Henry Faÿ 19/04/2005 07:55 |
Geneviève Fraisse |
la rapporteur-reu, beurk |
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Laurent NAdot 21/04/2005 07:25 |
Pastré les doigts dans le nez |
Tous les jours Olivier PAstré dit "plein de", ("il y a pleine de problèmes") qui est la tournure infantile couramment employée à la place de "de nombreux..." ou "beaucoup de". De façon générale, le style oral de Pastré est des plus relaché, tout-à-fait adapté à BFM et aux Ecoles de commerce, mais pas du tout à sa place sur France Culture. LN. |
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LN 21/04/2005 07:27 |
rectif - mes excuses |
(ne lisez pas ci-dessus svp, lisez plutôt celle ci dessous) ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------ Tous les jours Olivier Pastré dit "plein de", ("il y a plein de problèmes") qui est la tournure infantile couramment employée à la place de "de nombreux..." ou "beaucoup de". De façon générale, le style oral de Pastré est des plus relachés, tout-à-fait adapté à BFM et aux Ecoles de commerce, mais pas du tout à sa place sur France Culture. LN. |
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Henry Faÿ 23/04/2005 10:18 |
économie pratique, économie savante |
"pour implémenter ce que vous devez implémenter" Non mais ça va pas la tête??? |
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Henry Faÿ 27/04/2005 09:06 |
encore et encore |
Cette fois-ci, c'est Alexandre Adler: "la déclaration selon lequel". |
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Henry Faÿ 27/04/2005 22:47 |
Jean-Français Kahn |
ma raison pour lequel j'ai fait ce dictionnaire |
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Henry Faÿ 27/04/2005 23:17 |
Jean-François Kahn, encore |
les erreurs qu'ils ont commis. |
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Henry Faÿ 03/05/2005 07:43 |
Jean-Louis Crimont |
Mais qu'elle était néanmoins |
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Henry Faÿ 03/05/2005 08:33 |
Antoine Garapon |
"Je regrette que notre pays n'a pas" |
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Henry Faÿ 03/05/2005 08:50 |
Antoine Garapon |
On pourrait se demander pourquoi le Parlement ne se prononce-t-il pas. |
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Henry Faÿ 06/05/2005 08:23 |
Simone Veil |
Je me demande de quoi se mêle-t-il |
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Henry Faÿ 06/05/2005 19:56 |
Eric Conan |
une campagne dans lequel |
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Henry Faÿ 13/05/2005 08:37 |
Alexandre Adler |
mais qui dénote néanmoins |
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vile toque 16/05/2005 07:46 |
re : le moindre solécisme... |
7h34 : le président Djacques Chirac... (erreur de prononciation déjà entendue chez les journalistes de FQ surtout lorsque Jack Lang est dans le coin) |
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AArgh!!! 17/05/2005 07:33 |
re : le moindre solécisme... |
Olivier Pastré :"comme dit Montesquieu, le commerce rend paisible et il faudrait s'EN rappeler.... |
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Henry Faÿ 24/05/2005 21:46 |
tu quoque |
Antoine Perraud, dans une émission dont l'invité était Claude Duneton mais néanmoins |
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Henry Faÿ 29/05/2005 08:30 |
mais néanmoins fait des ravages |
Jean-Marie Colombani à la rumeur du monde: "mais néanmoins" |
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Henry Faÿ 18/06/2005 08:36 |
Elisabeth Lévy |
x préférait Lagardère que la droite. |
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guydufau 18/06/2005 09:30 |
re : le moindre solécisme... |
Mais néanmoins...une faute souvent répétée finit par être consacrée par l'usage. Vive la langue qui évolue : "Quand quelqu'un délinque, il y a quelqu'un qui est victimé". |
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ange 22/06/2005 22:04 |
re : le moindre solécisme... |
Ce n'est pas un solécisme, mais ce matin, dans l'émission sur l'architecture (F. Chaslin?), je note ce ridicule consistant à prononcer un nom étranger comme on croit à tort (pour ne pas l'avoir vérifié) qu'il se prononce dans sa langue d'origine. Sur France Inter, cela donne souvent Rossé Manouel Barrosso, à l'espagnole alors qu'il est portugais, et ce matin donc on a eu droit à un "Pechoa" pour Pessoa. Le portugais étant une langue chuintante, n'est-ce pas, on met des "che" partout!!! Le plus drôle étant que l'architecte interviewé par ce demi-savant était un Portugais maîtrisant parfaitement le français. Donc, rappelè-je, en portugais, le "j" de prononce comme dans "jardin" et le "s" n'est chuintant qu'en finale (et encore, pas toujours) |
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Guy Dupneu 22/06/2005 23:56 |
Alvaro Dos Campos |
Parlons-en de Pessoa tiens en passoant : Il y a une pitite vingtaine d'années j'ai entendu sur FC un spécialiste apparemment intronisé du FP, qui dégoisait en long et en large sur le bonhoçme, et à chaque fois y prononçait "psoa" (ake "ps" comme dans "pseudo"). Est-ce corrèque ? J'ai posé la question à un ami originaire de la-bas il m'a dit que ça l'étonnait pas mais je ne sais pas s'il esy bien faible depuis qu'il a oublié sa femme et sa fille dans les sables mouvants du mont saint michel il a donc les portugaises ensablées ahaha quelle finesse on se marre sur DDFC Revenons à nos anchois : Psoa ou Paisse-au-A ??? Guy - Le seul l'unique. |
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Henry Faÿ 25/06/2005 07:13 |
Nicolas Sarkozy |
La catastrophe auquel nous sommes confrontés. |
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Henry Faÿ 25/06/2005 08:04 |
construire déconstruire, c'est toujours travailler |
Entendu dans l'émission de Ruth Stegassy, coût de la déconstruction d'une centrale nucléaire. Pourquoi pas le coût de la destruction? |
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AArgh!!! 25/06/2005 09:34 |
re : le moindre solécisme... |
JLouis Gombault: (encore un qui confond conviction et "gueulements"...) : ce motif "allégé"... |
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PC 26/06/2005 19:04 |
re : le moindre solécisme... |
Citée par Alexandre Adler : Knock, la célèbre pièce de Marcel Achard... |
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vt 26/06/2005 22:07 |
re : le moindre solécisme... |
entendu dans le journal : "...il a un style emprunté de modération..." |
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Charrin 13/07/2005 16:54 |
re : le moindre solécisme... |
le 4/07 Le bateleur excité, Nicolas Demorand : "rien dit que c'est impossible" puis "Ya autant de pari" le 13/07 autour de 07H00, une voix féminine : "quatre-z'auteurs" |
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Henry Faÿ 13/07/2005 17:26 |
il n'y a pas que nous |
C'est Anne Coudin dans le journal. À noter que cette liaison mal-t-à propos n'est pas passée inaperçue d'Olivier Pastré qui s'est ingénier à en faire une autre en l'appuyant lourdement! Nous sommes durs, il n'y a pas que nous. |
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AArgh!!! 11/12/2005 13:24 |
re : le moindre solécisme... |
Une très jolie bourde tout à l'heure au journal : l'envoyé spécial en Chine rapporte à propos d'une "bavure" que l'Etat aurait voulu étouffer qu'elle s'est transmise de "bouche à bouche".... |
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ange 02/01/2006 21:36 |
re : le moindre solécisme... |
Ce matin, Laurentin s'entretenait avec Pierre NOra. Bla-bla insipide, et cette faute exaspérante: "Vous êtes de ces historiens qui avez signé un texte..." |
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lionel 02/01/2006 21:47 |
re : le moindre solécisme... |
Ce matin au journal de 8h je crois : "des tirs de fusil ont été tirés" |
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y 02/01/2006 22:11 |
re : le moindre solécisme... |
"...et les hélicoptères restausol..." Par le présentateur au phrasé si pénible, hubert Vieille |
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Marceldudu 20/01/2006 01:21 |
re : le moindre solécisme... |
Nonsoir, Aujourd'hui, c'est Lebrun! Il ne se pose pas de questions, (ça, on s'en doutait)mais à présent, il se pose des interrogations! Nettement mieux, non? M. |
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Henry Faÿ 06/02/2006 17:24 |
moins par moins ça fait un pataquès |
Entendu ce matin dans le journal de 8 heures: "en Grande Bretagne, les caricatures n'ont pas été publiées par aucun journal". |
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paddy 13/02/2006 07:33 |
augmentation de l'endettement ? |
7h30 : "la priorité du gouvernement c'est la réduction du désendettement" |
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Henry Faÿ 23/02/2006 08:49 |
et pourtant |
Jean-Louis Bourlanges est loin d'être analphabète, il cause drôlement bien, et pourtant lui aussi a commis la faute, il a dit dans l'émission l'esprit public de dimanche dernier c'est une décision dans lequel. |
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peh 23/02/2006 09:33 |
re : le moindre solécisme... |
"Entendu dans l'émission de Ruth Stegassy, coût de la déconstruction d'une centrale nucléaire. Pourquoi pas le coût de la destruction?" Réponse à Henry Faÿ 25/06/2005 08:04 On ne détruit pas une centrale nucléaire, on la démonte pièce par pièce plus ou moins en sens inverse de la construction pour des raison de sécurité. ---------------------- Par contre et bien que je sois un très fidèle auditeur de R. Stégassy dont j'admire les émissions, il y chez elle comme chez 99% des journalistes, une façon de poser les questions qui m'agace parfois énormément. C'est cette habitude de ne poser les questions qu'au mode indirect (99% des cas): - "Qu'est-ce qui va se passer ?" au lieu du très simple "Que va-t-il se passer ?" - "Qu'est-ce qu'il faut en penser ?" etc... Lorsqu'on subit 3 questions de suite sur le mode indirect, c'est d'un lourdingue pénible... Et je trouve cela très anormal dans une émission enregistrée où il n'y a pas de stress et où les questions sont parfois écrites ! Mais je n'ose pas faire cette remarque à RS ; les journalistes sont tellement susceptibles... |
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Henry Faÿ 23/02/2006 09:44 |
construire déconstruire, c'est toujours travailler |
<<"Entendu dans l'émission de Ruth Stegassy, coût de la déconstruction d'une centrale nucléaire. Pourquoi pas le coût de la destruction?" Réponse à Henry Faÿ 25/06/2005 08:04 On ne détruit pas une centrale nucléaire, on la démonte pièce par pièce plus ou moins en sens inverse de la construction pour des raison de sécurité.>> Alors pourquoi ne pas dire démontage de la centrale? Déconstruction est de toute évidence un barbarisme que je ne trouve pas dans mon petit Robert. Les invités de Ruth Stegassy doivent être influencés par un philosophe célèbre. À vrai dire, ce n'est pas grave. |
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guydufau 23/02/2006 10:43 |
re : le moindre solécisme... |
Consultation des juges de paix Larousse universel en deux volumes déconstruction : action de déconstruire (peu us.) déconstruire : défaire ce qui était construit Le Robert déconstruction : action de déconstruire déconstruire : désassembler les parties d'un tout. Déconstruire une machine pour la transporter ailleurs. |
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lou ravi 23/02/2006 11:24 |
Tarzan, le retour |
Ce matin, Hervé Gardette : « À la météo, les températures elles sont en baisse ». On en arrive donc au sabir, au moment même où, pour cause de fracture coloniale, le tirailleur mythique est interdit de « y a bon Banania » et les piroguiers de Tintin au Congo priés de surveiller leur langage. L’étape d’après pour Gardette c’est Tarzan : « Toi, auditeur, moi, Gardette ». On en rit, mais |
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Henry Faÿ 23/02/2006 11:51 |
message pas très correct politiquement |
<<pour cause de fracture coloniale, le tirailleur mythique est interdit de « y a bon Banania » et les piroguiers de Tintin au Congo priés de surveiller leur langage.>> Je vais peut-être me faire engueuler mais je n'ai jamais compris ce qu'il y avait à redire à cette pub "ya bon Banania". Il est sympathique, le tirailleur, mignon comme tout, je ne vois aucun mépris dans cette représentation. L'attendrissement qu'il est supposé susciter est peut-être empreint de paternalisme mais ne cherchons pas trop la petite bête. |
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paddy 23/02/2006 12:02 |
re : le moindre solécisme... |
J'aime bien les gâteaux de semoule "Yabon" nappés de chocolat. Pour l'instant il reste encore des stocks. Après il faudra peut être les rebaptiser "Kiffgrav" et pour bien faire, ajouter une étiquette noire "Nuit gravement à la ligne" |
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lou ravi 23/02/2006 12:21 |
politiquement incorrect (suite) |
Pendant combien de temps encore serai-je autorisé à dire une phrase comme : « C’est vachement clair que le livre à Lolotte sur Anna Arendt il a été écrit par un nègre » ? Devrai-je dire à l’avenir « un plumitif désargenté » ? « un littéraire dans le besoin » ? « un gratte-papier dans la débine » ? « un péripatéticien de l’écriture » ? « un exclu de la liste des auteurs » ? « un intermittent de l’inspiration » ? « un intérimaire de la pensée » ? « un forçat de Microsoft Word » ? « un mercenaire de…. etc. » ? |
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guydufau 23/02/2006 16:32 |
re : le moindre solécisme... |
Sans oublier : "tous ceux qui abusent de leurs incompétences" |
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Germaine 23/02/2006 18:11 |
Plumitive colorée au Seuil |
Autant vous dire qu'avec ma copine chercheuse Suzanne (je fais dans les prénoms de grand-mères today, isn't it charming ?), on n'est pas dans la panade ! |
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Henry Faÿ 23/02/2006 18:26 |
comme s'il en pleuvait |
Des solécismes, il y en a toute une floppée ces temps-ci sur les ondes. Dans l'émission de Dominique Rousset l'économiste bien connu Marc Guillaume a dit: "ce que ne font pas ni les politiques ni les experts". |
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lou ravi 24/02/2006 11:11 |
superlatifs |
Peut-on être « plus extrémiste » que quelqu’un ? (Adler, ce matin). Il est vrai que « lorsque les bornes ont été dépassées, il n’y a plus de limites ». |
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AArgh!!! 25/02/2006 07:09 |
re : le "MOINDRE"??? |
Ce matin 7h : Véronique Pellerin au mieux de sa forme : " Le Parquet de Paris a décidé de se ***pourvoyer*** en Cassation... |
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AArgh!!! 25/02/2006 08:22 |
C'etait un barbarisme... |
Véronique Pellerin 8h a révisé ses conjugaisons. |
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Henry Faÿ 25/02/2006 13:24 |
re : le moindre solécisme... |
Jean-Claude Casanova dans la rumeur du monde de ce jour: "si vous proposez que la garde à vue se fait en présence de l'avocat". |
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Henry Faÿ 25/02/2006 14:46 |
flopée un seul p |
<<Des solécismes, il y en a toute une floppée ces temps-ci sur les ondes.>> Je vois que personne ne m'a fait remarquer que flopée s'écrit avec un seul p |
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Marceldudu 28/02/2006 14:02 |
re : le moindre solécisme... |
Au journal de 12h30, Tara Chlegel parlant d'un aéropage, j'adore. Quant à la flopée, Henry, d'une part le forum n'est pas constitué de professionnels de la langue, et, d'autre part, si on devait y relever toutes les fautes, qu'elles soient d'orthographe, de vocabulaire, de syntaxe, ou même de style, on n'en sortirait pas, et ce serait sans grand intérêt. M. |
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yeti 28/02/2006 16:09 |
re : le moindre solécisme... |
On peut l'écrire des 2 façons (flop(p)ée). Ainsi Queneau écrit "floppées". On a même une autre orthographe avec Peguy pour qui c'est "flaupées" ... Il n'y avait donc pas lieu de remarquer quoi que ce soit. |
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shhh 28/02/2006 18:45 |
re : le moindre solécisme... |
Sans compter que la chasse aux fautes, ça fait très ancien régime, exigeant l'uniformité de la langue, et créant pour ça l'académie française. Mais bien sûr, il s'agit de se donner désormais des signes distinctifs d'appartenance à l'élite. |
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AArgh!!! 28/02/2006 19:02 |
Encore un barbarisme |
Ce matin, la dame qui fait la revue de presse européenne a parlé d'expérience (ou dieu sait quoi d'autre)"catharcissique"... ??? Shhh, s'il n'y a pas d'instance qui veille un tant soit peu à la ***correction*** de la langue, n'est-elle pas menacée de se dissoudre? J'ai bien peur que si. J'ai le sentiment que si la syntaxe s'est réduite à sa plus simple expression, le vocabulaire, quant à lui, est en pleine dérive : il est TRES pauvre, et souvent mésemployé. c'est particulièrement caractéristique avec les mots suffixés : tous les suffixes se valent et plusieurs mots de la même famille ou de sens proche sont employés avec le MEME sens. on n'y comprend plus rien. (Je mettrai un exemple quand j'en aurai un en tête). |
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shhh 28/02/2006 19:09 |
re : le moindre solécisme... |
Certainement, il est très pauvre, et FC fait preuve en la matière d'exemplarité, dans les infos, ou aux matins. Malgré tout, c'est une résultante de leur pauvreté d'esprit, et c'est celle-ci qui m'apostrophe. En l'occurence je parlais du fait (anodin) de ne pas avoir pas relevé la faute dans le mot flopée. A époque pauvre, vocabulaire pauvre; additionné de vocables techniques issus de telle ou telle spécialité, c'est encore plus affligeant. |
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Henry Faÿ 12/03/2006 13:01 |
l'éloquence du PDG intello |
Denis Kessler professeur agrégé, Docteur d'Etat, DEA de philosophie, etc. etc., la liste est longue est un intellectuel qui a été vice-président du MEDEF et qui est maintenant à la tête d'un groupe de réassurance. Ce n'est donc pas le dernier des analphabètes et quand il cause dans le poste, il se pique d'éloquence. Il s'est lancé ce matin dans l'émission de Philippe Meyer dans une tirade: "voilà une question philosophique, Monsieur Michaud, voilà une question politique, Monsieur Bourlanges, voilà une question historique, Monsieur Gallo sur lequel nous devons tous contribuer". |
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pascale 12/03/2006 17:22 |
je suis d'accord avec Agnès |
"Sans compter que la chasse aux fautes, ça fait très ancien régime, exigeant l'uniformité de la langue, et créant pour ça l'académie française. Mais bien sûr, il s'agit de se donner désormais des signes distinctifs d'appartenance à l'élite." Pas d'accord non plus : bien sûr, s'engueuler sur l'orthographe de "flopée" est ridicule! mais pour moi, c'est plus que dommage de laisser la langue française s'abîmer comme cela arrive aujourd'hui, soi-disant pour ne pas "stigmatiser les apprenants" ; d'autant plus que ça ne les rendra pas plus heureux et que ça ne fera pas un chômeur en moins... |
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Bourdieu club 12/03/2006 17:57 |
vous parle... |
Si c'est user de signes d'appartenance à l'élite, que d'écrire conformément à ce qu'on apprenait à la communale dans les 60's, alors il y a un sérieux problème avec notre représentation de l'élite. Ou un problème d'élite, qui sait ? On a oublié un peu vite que la connaissance de la langue (grammaire, orthographe, analyse logique) était un excellent outil de discipline mentale et de formation de l'esprit logique. Oui, l'orthographe, absolument, même avec ses règles multiples et ses exceptions. Peu importe que ce fut là ou non le projet pédagogique de l'ère ferry (Jules) : on voit ce que la disparition de la rigueur a produit en matière d'enseignement de la langue : des gens incapables de penser sans se planter, parce qu'ils sont incapables d'écrire (ou de parler) sans se planter à chaque mot (et bientôt, à chaque lettre ?) Navré de ce baratin, mais dans un fil consacré aux solécismes, ca pouvait être rappelé sans constituer en soi un énorme hors-sujet... Laurent |
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pascale 12/03/2006 19:31 |
re : le moindre solécisme... |
Laurent, d'accord ! (Cela dit, selon moi, quelques règles de l'orthographe d'usage sont sans grand intérêt : que l'on écrive "flopée" ou "floppée", "événement" ou "évènement", etc., ça n'a pas vraiment beaucoup d'importance.) Il en va tout autrement des règles qui concernent la structure grammaticale de la langue française, et sur ce point : oui,il s'agit d'un "outil de discipline mentale et de formation de l'esprit logique", comme vous l'écrivez, et n'en déplaise aux pseudo-anarcho-populistes ! Et vive la rigueur des temps de Jules Ferry, et tant pis pour le blâme qui peut retomber sur ma pauvre tête ! |
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peh 13/03/2006 14:26 |
re : le moindre solécisme... |
Quand, dans mon travail je suis obligé de lire un texte bourré de fautes d'orthographe, hé bien cela me perturbe. Il est bien évident que si chacun utilise ses propres règles, il devient impossible de communiquer. Je vous défie de lire rapidement et efficacement un texte à l'orthographe fantaisiste. |
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shhh 13/03/2006 14:37 |
re : le moindre solécisme... |
Pourtant un texte du XVIIème, ça se lit, et l'orthographe n'y est pas très fixée. Mais la langue y est riche. |
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Agnès 13/03/2006 15:37 |
re : le moindre solécisme... |
Euh, en général, les textes anciens sont édités en orthographe contemporaine. Même pour le seizième, ce qui est une bénédiction. Sinon, c'est précisément ce qui arrête la lecture. Rabelais ou Montaigne en orthographe modernisée sans toucher au texte sont accessibles à un public non averti. En orthographe "pseudo" seizième (car c'est du Viollet-Leduc orthographique), ça devient insurmontable. Par ailleurs, le non-enseignement de l'orthographe entraîne des "lésions" de la perception grammaticale et sémantique parfois effrayantes. Je sais bien que la princesse Palatine n'aurait pas pu concourir pour Pivot, mais qui la lit sinon un public de lecteurs avertis capables de maîtriser leurs sursauts devant ses fantaisies? |
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shhh 13/03/2006 16:08 |
re : le moindre solécisme... |
Je ne conteste pas la nécessité de maîtriser grammaire et orthographe, et je déplore l'appauvrissement de la langue. Je crois aussi que cet appauvrissement s'accompagne d'une sorte de rigidité à l'accueil d'autres mots, ou même de néologismes, ou d'expressions populaires. Comme si nous avions là un dernier bastion à défender. C'est vrai, c'est très choquant d'entendre les chroniqueurs ou hommes publics faire des fautes grossières, mais je pourrais leur pardonner facilement si leur discours apportait par ailleurs un savoir supplémentaire, ou quelque chose à partager. C'est souvent le cas quand je parle à quelqu'un, je peux oublier ses fautes de syntaxe, et même, les prendre pour une sorte d'élégance, si la langue en devient plus riche. |
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shhh 13/03/2006 16:22 |
re : le moindre solécisme... |
Vous avez vu ? j'ai écrit défender au lieu de défendre, je vous jure, je ne l'ai pas fait exprès. |
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L. 13/03/2006 17:52 |
gare !! |
il est question d'instaurer un système de punition sur DDFC pour sanctionner les fautes de langue (cf forum bleu, proposition du connecté-mystère) donc gare à vous |
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1+1=0 15/03/2006 23:17 |
re : le moindre solécisme... |
Dans l'esprit public en fin d'émmission dimanche 12 mars : "une espèce de matrice à double entrée". C'est quoi une matrice à simple entrée ? Une liste ? Un vecteur ? Yo le pédantisme est sans limite. Ps : le mien en particulier. |
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lrdb 15/03/2006 23:36 |
re : le moindre solécisme... |
il parait que laure adler avait voulu s'initier à la théorie du vecteur vide le jour de l'examen elle a rendu une copie blanche parce qu'elle n'avait rien compris au cours et elle a eu 20 comme de juste plus la récompense : le fauteuil directionnel de FC |
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AArgh!!! 21/03/2006 22:20 |
Le pire barbarisme |
Je ne sais pas de qui : Juste eu le temps d'entendre chez JLB un docte personnage parler de "rebaptisation" smiley devant l'abîme (celui de ma perplexité). |
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Henry Faÿ 03/04/2006 08:48 |
des solécismes mais il parle d'or |
Michel Rocard qui n'est pas un analphabète au micro du petit Nicolas: l'autre grande réforme que j'ai fait la situation dans lequel Ceci dit il parle d'or et surtout quand il dit: "ce pays est tellement difficile, au fond, je me demande si j'aurais fait mieux. La France est un pays impossible, le plus divisé d'Europe. Et de remonter au déluge, il se lance dans une dissertation historique: la France est petit Etat militarisé qui a démoli pas moins de cinq cultures (Flandres, Occitanie, Pays Basque, Corse et une cinquième)" "La précarité est la destruction de tout destin". "Il faudrait commencer par penser". "Et il nous faut de la croissance". Il met encore l'excès du pouvoir des actionnaires. Alain Gérard Slama qui ne cesse de protester contre l'excès des contraintes demande le vote obligatoire, faudrait savoir! |
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Henry Faÿ 03/04/2006 08:52 |
un message qui est parti tout seul |
Le message est parti tout seul avant que l'aie eu le temps de le mettre au point. Il met en cause l'excès de pouvoir des actionnaires |
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laurent 03/04/2006 09:34 |
un solécisme dans la logique ... |
Pas d'accord Henry. Le vote obligatoire n'est pas une simple contrainte. Il faut différencier des degrés de contrainte. - La contrainte basique, ça serait d'imposer au citoyen une situation non choisie. Appelons cela contrainte du premier type. - Obliger les gens à manifester un choix tout en les laissant libres de ce choix, ça ne peut pas être considéré comme relevant du même niveau de contrainte. (juste une application de la théorie des Types logiques de Russell, par ailleurs bien expliquée par Bateson dans Mind and nature). Appeler les deux choses "contraintes" et les faire intervenir au même niveau dans une problématique d'augmentation ou de réduction de contrainte, ça choque un peu mon sens logique. Voila pour le solécisme. Pour le reste, le vote obligatoire pose une question grave, je renvoie donc au fil "incompétence de l'électeur" sur le forum bleu. http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 0196&debut=0&page=1 Laurent |
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Tictac 07/04/2006 17:39 |
re : le moindre solécisme... |
"personnellement, je..." est-ce un pléonasme? |
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LRDB 07/04/2006 19:04 |
amphibologies, périssologies, battologies......... |
Moi-même myself perso, je répondrais très affirmativement : "non" Mais ça n'est que mon opinion perso à moi, hein... |
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Henry Faÿ 11/04/2006 07:19 |
pauvre champagne |
l'intersyndicale a sabré le champagne |
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shhh 11/04/2006 07:36 |
re : le moindre solécisme... |
Il me semble que les deux expressions existent: sabler et sabrer. Non ? |
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shhh 11/04/2006 08:25 |
re : le moindre solécisme... |
Sabler ou sabrer le champagne ? Le verbe sabler signifiait entre autres, au XVIIe siècle, « couler dans un moule fait de sable ». C’est probablement par allusion à la matière en fusion versée dans le moule que sabler a pu prendre le sens de « boire d’un trait » (1615). Le Dictionnaire de l’Académie française (8e édition, 1935) indique, à l’article Sabler : « Boire tout d’un trait, fort vite. Sabler un verre de vin. Sabler le champagne ». Puis sabler le champagne s’est employé pour signifier, par extension, « célébrer un évènement en buvant du champagne ». Sabrer une bouteille de champagne ou sabrer le champagne, absent du Dictionnaire de l’Académie française (8e édition), est toutefois attesté dans certains dictionnaires récents au sens de : « ouvrir une bouteille de champagne en tranchant le goulot d’un coup de sabre ». L’expression et l’action elle-même, opération dangereuse qu’il est sans doute judicieux de laisser à qui sait manier un sabre, semblent d’apparition récente : probablement au début de notre siècle. Il résulte de ces indications que les expressions Sabler le champagne et Sabrer le champagne ne peuvent être considérées comme équivalentes ; leurs sens sont même très différents. http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#sable r |
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lou 11/04/2006 11:36 |
sabrer est aisé |
Sabrer est aisé et à la portée des civils. Invité chez de joyeux drilles qui ouvraient les bouteilles ainsi, j'ai réussi l'opération du premier coup ... et de façon répétée. Un couteau ordinaire suffit. Vous remontez d'un geste vif le couteau le long du col de la bouteille de bas en haut. Lorsque la lame rencontre le petit relief au niveau du bouchon, le petit coup sec + la pression du gaz à l'intérieur sont suffisants pour casser le col de la bouteille en dessous du bouchon. Le bouchon et son anneau de verre sont alors expédiés assez loin (opérer devant une fenêtre ouverte et tant pis pour les voitures en stationnement). La cassure est nette, sans aucun éclat de verre à l'intérieur de la bouteille. Servir frappé. Une précaution : ne pas boire au goulot comme le smiley ci-dessous. D’ailleurs, ça n’a pas l’air de lui réussir. Que dit le Dictionnaire de l’Académie française (8e édition, 1935) pour "frapper"? . |
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Henry Faÿ 13/04/2006 07:57 |
dans le journal de 7h |
Un stockage qui devra-t-être réversible |
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AArgh!!! 18/04/2006 08:05 |
Au journal ce matin |
"Le président palestinien a enjoint les factions à rester".... |
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Henry Faÿ 19/04/2006 08:43 |
Monsieur le Professeur, évitez de jargonner |
"Les ASSEDIC n'ont pas de culture de sanction", pour dire que c'est quelque chose qu'ils ne sont pas habitués à faire. |
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Henry Faÿ 19/04/2006 08:50 |
ah, cette double négation |
Dans le journal de l'Europe: "qui ne convainc pas ni le gouvernement ni les syndicats". |
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philaminte 19/04/2006 09:38 |
re : le moindre solécisme... |
de "pas" mis avec "ni, tu vois la récidive et c'est comme on l'a dit, trop d'une négative |
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Henry Faÿ 20/04/2006 09:19 |
amours, délices et orgues |
Arlette Farge dans l'émission du petit Nicolas de ce matin:"des amours sublimes et transcendants". Au pluriel, ô beauté de la langue, amour change de sexe et devient femme, de même que délice et orgue. Dans le supermarché à côté de chez moi, on vend des biscuits qui s'appellent amours florentins. Ou bien ceux qui ont créé cette marque ne fréquentent pas beaucoup le Grévisse, ou bien ils ont voulu dire les petits dieux de l'amour ayant élu domicile à Florence. |
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guydufau 20/04/2006 09:46 |
re : le moindre solécisme... |
Amours florentins ou amours florentines? Le fabriquant du biscuit a fait une étude de marché,- en franglais du marketing, certains préfèrent marchandising- avant de choisir. Devant ce choix pour attirer le plus grand nombre de ventes, le Grévisse est un ignare incompétent. |
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lou ravi 20/04/2006 12:50 |
priorité |
aux matins, je ne sais plus qui: "les priorités les plus urgentes" |
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Henry Faÿ 29/04/2006 09:29 |
le médiateur lit-il le forum? |
À la fin de son émission, Elisabeth Lévy a donné la parole au médiateur de la chaîne, c'est si j'ai bien compris la fonction de la personne qui causait dans le poste. Il a dit que l'émission du petit Nicolas dans laquelle Michel Rocard était intervenu avait été bien appréciée, il est vrai que sur ce forum elle avait été saluée de toutes parts par des réactions étonnemment très favorables, (dont les miennes) comme si l'ancien premier ministre était le personnage le plus consensuel qui soit. Cela ne m'a pas laissé indifférent que le médiateur ait déclaré avoir reçu des protestations contre l'amoncellement des fautes d'accord du type "une situation dans lequel", type de fautes que j'avais à plusieurs reprises signalées. |
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Henry Faÿ 29/04/2006 09:56 |
correction |
étonnamment |
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CA 29/04/2006 10:32 |
Restons prudents.... |
Je crois qu'il faut prudence garder... Lorsque Patrick Pépin rend compte du concert d'appréciations élogieuses qui a suivi l'émission de Michel Rocard, c'est pour mettre la qualité de cette émission au crédit des "choix éditoriaux judicieux " des Matins de FC. Alors que nous savons que Michel Rocard est capable de tenir des propos intelligents devant n'importe qui et en toute circonstance, indépendamment de la cruche qui l'interroge (il l'avait prouvé face à une dinde suprême, Laure Adler soi-même). Mais Pépin fait comme si Nicolas Demorand y était pour quelque chose, quelle ironie. Cela l'autorise à marteler que les auditeurs "plébiscitent" (il adore ce mot) les choix de FC et des Matins, lorsque ceux-ci sont judicieux... Alors que les auditeurs ont plébiscité Michel Rocard... Comme vous (et moi, mais chez moi). Quant au signalement des fautes d'accord, PP a cité le nom de l'auditeur qui lui a envoyé un courriel à ce propos. Oui, il existe bien un médiateur de Radio France – et non de France Culture – Patrick Pépin, fonction créée pour l'ancien chef de la Rédaction de France Culture, qui est le premier à l'assumer. Lui-même a insisté complaisamment, au cours de tchats auxquels il a participé, sur la nouveauté et la difficulté de sa tâche. Depuis quelque temps, Elizabeth Lévy lui cède la parole une fois par mois. Cette séquence, censée rendre compte des avis des auditeurs est d'une utilité douteuse. Fidèle à sa méthode, Pépin porte un regard très sélectif sur le courrier qu'il reçoit et n'hésite jamais à tordre les propos des auditeurs dans le sens qui lui convient le mieux. Grand donneur de leçons morales, il a manifesté à plusieurs reprises (voir fils anciens) qu'il ne savait ce qu'étaient la déontologie ou le respect des opinions des auditeurs. Son attitude est purement défensive, toujours de parti pris. Et lorsqu'il donne la parole à des avis divergents, comme aujourd'hui, c'est vraiment du bout des lèvres et lorsque la portée des critiques reste finalement limitée. De ce fait, Patrick Pépin ne se conduit pas en "médiateur" des auditeurs auprès des dirigeants des chaînes mais en méga-supporter des lignes éditoriales de chacune de stations. La défense et illustration des chaînes, envers et contre toutes les critiques de fond comme de forme, est son seul et unique souci. À cela ajoutons, la platitude et l'indigence de ses analyses et de sa vision globale des "devoirs" et "missions" de la chaîne ou de RF. Quand on voit l'état actuel des journaux de FC, on comprend l'influence néfaste qu'a pu jouer l'ancien directeur de l'École de journalisme de Lille sur la Rédaction de FC. Pépin est d'ailleurs persuadé que FC doit être une radio de journalistes et non de producteurs comme nous les entendons. D'où une rédaction pléthorique. Mais ce serait trop long à développer ici. Pour revenir à la fonction de médiateur, nous avons été nombreux à nous plaindre sur DDFC de l'attitude partisane et insultante de Pépin, à l'égard des auditeurs critiques, rapidement traités de "collabos" et autres noms d'oiseaux. Nous lui avons écrit ce que nous pensions de sa manière de remplir ses fonctions. Évidemment, aucun de ces courriers n'a jamais été lu à l'antenne. Je doute fort que Pépin lise DDFC, qu'il doit tenir, comme bien des gens de la maison, pour un repaire de nostalgiques exaltés. C'est du moins ce qui se déduit des réponses que j'ai reçues de lui. Pas le temps, hélas, de rechercher les fils qui évoquent le règne de Pépin-le-médiateur. Christine |
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Yann 29/04/2006 11:13 |
Pepin ministre de l'information |
Kessler marche également dans les pas de Pépin: la diversité de la chaîne, pour lui, de doit pas thématique mais idéologique/politique. Si on peut faire une petite place aux anarchiste environnementalistes pro-nucléaires, alors faisons-le. Il s'agira de moins en moins d'une radio de la transmission, mais plutôt d'une radio de la représentativité. Et, de fait, Pépin n'en est que le porte-parole au lieu d'être le médiateur (mais à RF, on a l'habitude des étiquettes trompeuses, demandez à la Clarinuche ce qu'elle en pense). Yann |
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w 29/04/2006 16:50 |
re : le moindre solécisme... |
Sûr, je suis pour élire Rocard directeur de france culture (ddfc). Il existait une émission sur France Inter le ouiquende en fin de matinée, pendant laquelle une animatrice invitait le médiateur de Radio France, et je ne sais même pas si ça existe encore. Une telle imprécision est affligeante, surtout après les mails bétonnés de Christine. Mais depuis le remplacement de Labarde par Pépin, je n'ai aucun souvenir. |
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CA 29/04/2006 17:10 |
re : le moindre solécisme... |
Merci d'avoir si subtilement rectifié. Mais je croyais me souvenir que Pépin lui-même avait dit qu'il était le premier à assumer cette fonction. (Cf. sa première intervention chez E. L. ). Enfin, tout cela n'a guère d'importance. Une page sur le médiateur, où il est question de Labarde. http://www.iut.u-bordeaux3.fr/actumedias/archives/archives%2 0dossier/g-8/g8-mediateur.htmlJe ne sais pas ce que ça vaut. Mais il semble que l'article pointe les contradictions inhérentes à cette fonction. Si quelqu'un pouvait nous dire l'utilité de la fonction ? Reportons tout cela sur le bon fil : Fil Le médiateur cause dans le poste : http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=23 118&debut=0&page=1 CA |
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Henry Faÿ 02/05/2006 07:48 |
le petit Nicolas |
mais en revanche |
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CA 03/05/2006 19:00 |
En voici un petit paquet. |
Pour faire bonne mesure, il faudrait aussi relever les innombrables fautes d'orthographe, de grammaire et de frappe qui agrémentent les courts textes mis en ligne sur le site de FC. Jeu-concours (ya rien à gagner) : repérer les fautes d'accord, de temps, de frappe, etc. dans le texte suivant. Présentation du "Travaux publics" de ce soir. ******************************* Philosophe mais aussi journaliste et écrivain l'académicien, Jean-François Revel est mort dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Présenté comme philosophe de droite, il fût d'abord marqué à gauche, à l'époque où il dirige les pages littéraires de France Observateur au début des années 60. Editorialiste Il a également longtemps dirigé L'Express où il fut éditorialiste. Il démissionne de l'hebdomadaire en 1981 our marquer sa solidarité avec Olivier Todd, rédacteur en chef, licencié par Jimmy Goldsmith. Auteurs de nombreux livres dont le tout premier est paru en 1957, Pourquoi des philosophes ?, il entre à l'Académie française en juin 1997, au fauteuil d'Etienne Wolff. Pour faire le portrait du philosophe disparu, Jean Lebrun reçoit, en direct d'El Sur, le sociologue Pierre Grémion et le journaliste Philippe Meyer. Pour parler du regard que Jean-François Revel porté sur le monde, nous aurons également en ligne l'italien Alberto Toscano et écouterons, au micro d'Alexandre de Nunez, Mario Vargas Llosa. La voix de Jean-François Revel sera présente, bien évidemment ce soir à travers des extraits d'archives de l'INA sélectionné parmi les nombreuses heures d'émissions que Jacques Chancel consacra au philosophe et, entre autres, Le Bon Plaisir que France Culture enregistra, en 1988, avec l'auteur. Par ailleurs, pour marquer le goût que Jean-François Revel porté pour la gastronomie, Emmanuel Giraud dédie, ce soir, sa Chronique à caractère gastronomique à l'Académicien. ****************************************** Avec leur aplomb habituel, les ineffables Relations avec les auditeurs ont prétendu un jour que s'il y avait abondance de fautes en tous genres sur les pages-web de France Kultur, c'était parce qu'il n'y avait pas assez de relecteurs et de correcteurs. Ils ne sont pas assez riches pour s'offrir leurs services (Texto). Il est vrai que ce sont des textes d'une difficulté épouvantable et qu'il faut bien un petit bataillon de gens hautement qualifiés pour les corriger. CA |
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AArgh!!! 03/05/2006 19:57 |
Foutrechy!!!!!!!!!!!!! |
Il faudrait leur envoyer le lien avec le site d'orthonet, que Tire ta langue invita naguère. |
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CA 03/05/2006 20:11 |
re : le moindre solécisme... |
Ou changer de slogan : "Une petite cure de grammaire ? Lisez et écoutez France Culture. Et oubliez tout. Ins-tan-ta-né-ment". |
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yaitti 03/05/2006 21:18 |
re : le moindre solécisme... |
"..il fût d'abord ... "..Auteurs de nombreux livres.. "...regard que Jean-François Revel porté sur "...des extraits d'archives de l'INA sélectionné "...le goût que Jean-François Revel porté pour la gastronomie" J'en oublie mais c'est rigolo ce jeu. Non, surtout ne rien leur dire, les laisser se ridiculiser. L'interactivité unilatérale non merci. Ce qui vise à remplacer une pièce défectueuse, à corriger 1 dysfonctionnement, renforce la machine. Mieux vaut l'aider à s'auto-détruire : je ne leur envoie plus que des mails de satisfaction carabinée, di tire en bique... |
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La direczionne - 04/05/2006 07:38 |
-secssion corection linguistique |
– rectifficatif – Cher Mossieur El Yeti, vous avaient gagné un stage de trois mois non rémunérer à France Cultur pour corrigé les pheautes du scythe ouèbe. Ne nous remerssiez pas, on sé que c'est un nonneur pour vous. Vous pouvait la direczionne. |
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Agnès 04/05/2006 08:11 |
re : le moindre solécisme... |
Nazdeb 05/05/2006 10:08 |
re : le moindre solécisme... |
Il va falloir renoncer à recenser tous les "mais en revanche". Ce matin le coup est encore parti, avec pour auteur Lionel Esparza sur Fmu. |
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Henry Faÿ 06/05/2006 10:01 |
Prix Goncourt |
Pascal Quignard ce matin (rediffusion) dans l'émission les affinités électives de Francesca Isidori: "je préfère l'hypothèse basse que l'hypothèse haute". |
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Henry Faÿ 06/05/2006 13:27 |
une épidémie |
Alain Duhamel dans l'émission la rumeur du monde a pépété au moins trois fois: le système selon lesquels |
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Henry Faÿ 06/05/2006 13:36 |
correction |
il n'a pas pétété ni pété, il a répété |
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Henry Faÿ 09/05/2006 18:50 |
Philaminte va se fâcher, j'en suis sûr |
Alain Gérard Slama pas plus tard que ce matin: la Grande-Bretagne, les pays scandinaves, l'Europe n'ont pas la même idée ni de la laïcité, ni du rapport public privé ni des conditions d'équilibre entre l'égalité et la liberté. |
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bélise 09/05/2006 19:04 |
eeeeuh |
aaah.. (tousse, tousse) euh : l'erreur la ? cékoidon ? |
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True Blion 09/05/2006 19:17 |
re : le moindre solécisme... |
Ben je dirais que La grande Bretagne et les pays scandinaves, y font partie de l'Europe, un peu mon neveu. Donc, c'est qui cette Europe qu'a pas les mêmes idées qu'eux, mmhh ? T B |
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Henry Faÿ 09/05/2006 19:19 |
Philaminte n'en peut plus |
Alain Lamassoure, heureux et euro-député des domaines dans lequel |
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Henry Faÿ 09/05/2006 19:29 |
les épais mystères de la pensée d'AGS |
<<Ben je dirais que La grande Bretagne et les pays scandinaves, y font partie de l'Europe, un peu mon neveu. Donc, c'est qui cette Europe qu'a pas les mêmes idées qu'eux, mmhh ?>> Ca, il faut le demander à Alain-Gérard. Qui donc m'apprendra à faire sortir sur ce traitement de texte un c cédille majuscule? Je sens que je vais me faire tancer par Philaminte. T B |
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CA 09/05/2006 19:33 |
Ce qu'on chinoise... |
Réponse à Bélise sur l'air du Premier pouvoir : papapapapaaaa papapapapaaaa papapaaa papapaaa |
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CA 09/05/2006 19:35 |
re : le moindre solécisme... |
Sur mon clavier alt + ç : Ç J'avions pas vu la faute au même endroit... |
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paddy 09/05/2006 20:10 |
re : le moindre solécisme... |
Lançons nous pour répondre à Bélise : je crois que le "pas" est de trop puisque suivi des négations "ni... ni..." |
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shhh 09/05/2006 20:13 |
re : le moindre solécisme... |
"Qui donc m'apprendra à faire sortir sur ce traitement de texte un c cédille majuscule? " Sur un pc sous windows démarrer-> executer -> charmap ça vous donne le code de tous les caractères dont les majuscules accentuées |
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shhh 09/05/2006 20:14 |
re : le moindre solécisme... |
Par exemple: Ç = Alt+0199 |
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shhh 09/05/2006 20:17 |
re : le moindre solécisme... |
Et même, on peut faire un copier collé des caractères qu'on veut. |
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shhh 09/05/2006 20:18 |
re : le moindre solécisme... |
ÚŚŜŞŠĒĔǑŠ Joli hein ? |
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shhh 09/05/2006 20:22 |
re : le moindre solécisme... |
Non, raté: donc : Ų ŲŠŲŠ ڛڞڛ |
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shhh 09/05/2006 20:23 |
re : le moindre solécisme... |
Copié-collé ne marche pas, faut faire Alt+ numéro de caractère. voilàvoilà. |
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CA 09/05/2006 20:44 |
Bis bis bis bis bis |
Hem, je crois bien que j'avais suggéré la réponse à Bélise. Mais peut-être ne chanté-je pas assez fort. Si la faute porte sur la Grande-Bretagne qui n'est pas l'Europe selon AGS, il me semble que ce n'est plus un solécisme. D'ailleurs, il n'est peut-être pas inutile de rappeler la définition de "solécisme", terme employé de façon parfois quelque peu discutable sur ce fil. définition TLF(i) SOLÉCISME, subst. masc. A. GRAMM. Faute contre la syntaxe au regard de la grammaire ou de l'usage jugé correct à une époque donnée. Solécisme grossier. Le thème de concours de Charles est très bien, mais il a malheureusement fait deux solécismes (HUGO, Corresp., 1839, p. 562). Ce lettré qui avait accompagné de son éloquence châtiée et mélancolique tant de cadavres obscurs, n'eut sur sa tombe que la harangue pleine de solécismes d'un maire bègue et libre penseur (ARNOUX, Écoute, 1923, p. 208). V. barbarisme ex. 1 et 3, bistourné ex. de Baudelaire. P. méton. Mot fautif lui-même. Ce mot nous, dans l'Église catholique, est un solécisme, s'il ne se rapporte à tous (J. DE MAISTRE, Pape, 1819, p. 81). B. P. ext. [Souvent suivi d'un adj. ou d'un compl. prép. de] Faute contre la règle, la norme, dans quelque domaine que ce soit. Elle remarque (...) dans les petites circonstances quotidiennes de la vie commune, de légers solécismes de goût (...) qui dénoncent chez le pauvre grand artiste les lacunes (...) de l'éducation première (FEUILLET, Honn. d'artiste, 1890, pp. 199-200). Une revue littéraire, dans une chronique de quatre pages, avait salué « la beauté térébrante [sic] de ce génial solécisme artistique » (AYMÉ, Travelingue, 1941, p. 44). Prononc. et Orth.: []. Ac. 1694, 1718: solecisme; dep. 1740: -lé-. Étymol. et Hist. 1. 1265 gramm. solercisme (BRUNET LATIN, Trésor, I, 4, éd. F.-J. Carmody, p. 21); ca 1370 solöecisme (J. LE FEVRE, Lamentations Matheolus, Leesce, I, 1089 ds T.-L.); 2. 1546 fig. id. (RABELAIS, Tiers Livre, 11, éd. M. A. Screech, p. 89). Empr. au lat. soloecismus, empr. au gr. « faute contre les règles du langage », dér. de « manquer aux règles du langage », dér. de « qui fait des fautes en parlant », du nom d'une colonie d'Athéniens établis à Soles en Cilicie qui parlaient un mauvais patois. Fréq. abs. littér.: 38. DÉR. Soléciser, verbe intrans. [Corresp. à supra A] Faire des solécismes. Croyez que je ne m'exagère pas le mérite d'une phrase bien faite (...); un galant homme peut fort bien soléciser (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 5, 1863, p. 376). []. 1re attest. 1548 soloeciser (RABELAIS, Quart livre, Prologue, éd. R. Marichal, p. 24); de solécisme, d'apr. le gr. « manquer aux règles du langage », suff. -iser*. BBG. GOHIN 1903, p. 280 (s.v. soléciser) |
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bélise 09/05/2006 21:40 |
je ratiocine pour le plaisir |
désolée, mais j'ai une accumulation de ni, ce sont des compléments juxtaposés ou séparés par des virgules, je n'y vois point de redoublement de négative, mais pitètre kil faut kje change de bésicles hein alors le "pas" initial oui, voyons : c'est vrai que le style est plutôt relaché, mais dire que c'est un solécisme solécisme franchement je trouve ca un brin excessif en tous cas on est loin du "et tous vos biaux discours ne servent pas de rien" sinon en effet la question géographique n'a rien de solécistique duncque : bon d'accord mais tout de même Bébelle-lise |
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CA 09/05/2006 22:26 |
Question |
Euh, en ce qui me concerne, je suis d'accord, Bélise, pas de quoi prendre le maquis pour ce "pas" un peu malencontreux. C'est plutôt un trait d'oralité bien compréhensible, car en effet, nous sommes à la radio et la spontanéité du style oral explique ce genre de petits dérapages. C'est simplement parce que vous sembliez ne pas trouver le "solécisme" laconiquement épinglé par Henry. D'ailleurs, si je puis me permettre une petite réserve, je suis personnellement assez gênée par ce fil et par le relevé, hors contexte, d'une tournure incorrecte. Car enfin : - d'accord, s'il y a solécisme, peu importe le contexte, c'est un solécisme et basta. Mais : est-ce qu'une tournure fautive a la même valeur : - chez un Slama, un Adler, un invité de qualité, qui ont une langue de bonne tenue, assez riche, syntaxiquement complexe et variée, - ou chez un Demorand, un Baddou, un Père Laporte, ou un feu-Voinchemane, ou encore chez toutes les Marjories, sans exception de FC, qui ne savent pas faire une seule inversion de sujet dans une question,, se trompent systématiquement dans leurs accords et dans les construction les plus simples, ont un lexique indigents et des tournures répétitives ? Il me semble que tout est affaire de proportion et d'ensemble dans la qualité de la langue. Celle-ci, je vous l'accorde, est en chute libre sur les ondes culturelles et il est vrai que les solécismes que vous signalez le plus fréquemment sont des fautes que l'on entend partout. Alors – ne le prenez pas mal Henry – , mais épingler une tournure loupée chez un Quignard me semble injuste, d'une part, mais surtout n'indique rien sur la langue parlée par Quignard, lequel est un des rares écrivains de la langue française de nos jours à pratiquer une langue dense, riche et rare. Diriez-vous qu'un seul solécisme fait de lui quelqu'un qui ne connaît pas la grammaire ou la néglige ? Non, bien entendu. En revanche, relevez tout ce que vous voudrez chez une Loradler ou une Angot, qui non seulement se moquent de la correction de la langue, mais affectionnent le parler déboutonné. Et d'ailleurs qui ne fait jamais de faute ici ? Même vous Henry, qui écrivez très correctement, en commettez parfois. Si si, je vous assure... Et personne n'aurait l'idée de penser qu'un solécisme occasionnel et accidentel est le signe incontestable d'une langue globalement incorrecte. CA |
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Henry Faÿ 10/05/2006 10:37 |
un petit jeu |
<<D'ailleurs, si je puis me permettre une petite réserve, je suis personnellement assez gênée par ce fil et par le relevé, hors contexte, d'une tournure incorrecte.>> Pour moi, c'est bien entendu un petit jeu auquel je ne suis pas prêt de renoncer car les questions de langage m'intéressent. Je sais que ça peut faire horriblement ronchon, ce qui n'est pas grave, et aussi pédant, ce qui l'est davantage, c'est bien pourquoi j'ai ouvert ce fil en le mettant sous l'invocation de Chrysale qui raille l'obsession de rigorisme des femmes savantes. Non, je n'en veux pas à telle ou tel de commettre une faute accidentelle, mais à force d'entendre "une situation dans lequel" je finis par m'énerver. Que je fasse des fautes certes certes, je ne demande qu'à être fraternellement corrigé, ces fautes peuvent être accidentelles, provenir de l'inattention et d'une relecture insuffisante, mais aussi d'une connaissance insuffisance des règles de notre langue. |
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Laurent Nadot 10/05/2006 11:17 |
Nous ne sommes pas que des ronchons |
Pour info il y a eu deux Que-sais-je titrés "Le français populaire" : - L'un de Pierre Guiraud (1965) - L'autre de Françoise Gadet (1992) Je n'ai jamais vu le premier, et je le regrette car Guiraud me semble un bon pédagogue de la linguistique : ses livres sont intéressants pour le lecteur soucieux de se cultiver, ils échappent à l'anecdote, ils contiennent juste assez technique pour intéresser, mais pas assez pour rebuter. Bref, rien à voir avec l'histrion Hagège qui, malgré son impressionnante montagne de savoir, fait plutôt figure de dingo surexcité du Collège de France (dommage que ce dernier ne soit pas logé dans le Palais de Chaillot car pour le coup c'eut été vraiment approprié : Hagège = Folle de Chaillot). Quand au Que-sais-je de Françoise Gadet (numéro 1172), je l'ouvre régulièrement non comme une grammaire, mais comme un traité d'évolution des formes : le propos est limpide, un rien plus technique que chez Guiraud, mais sans excès technique, et là encore sans jugement. Elle ne balance ni du côté des puristes, ni du côté des laxistes : en bonne linguiste elle enregistre ce qui est et elle tente d'en comprendre les causes. Une telle lecture, débarassée de toute polémique, a des effets apaisants. On n'y trouve hélas pas mention du mécanisme par lequel (!) le pronom "lequel" tend à devenir un invariable en genre et en nombre sinon en forme (il me semble que c'est la série lequel-auquel-duquel qui s'impose, ce qui indique en soi une piste d'explication). Pour une explication assez logique de certaines fautes qui, du coup, n'en sont peut-être pas, je conseille le livre de Danièle Leeman-Bouix : "les fautes de français existe-telles ?". Pour les francophiles rigoureux, ce livre semblera porteur d'une grande indulgence. Pourtant lui aussi échappe à la querelle entre laxistes et puristes. Ajoutons qu'il contient une préface élogieuse signée Maurice Grevisse, ce qui peut donner confiance au lecteur, qu'il soit Philaminte ou Chrysale. Enfin pour ceux qui aiment se marrer et surtout s'ils sont auditeurs de France-Culture, je conseille la lecture réjouissante de Renaud Camus : "Répertoire des délicatesses du français contemporain" paru chez POL en 2000. Je ne suis pas certain de la justesse de tous les articles, ni même de la conception générale de la langue que Camus affectionne. Mais on y trouve décortiqués et égratignés certains des tics les plus horripilants de l'intelligentsia parisienne (plein de ; mon papa était... ; c'est vrai que) bien représentée à FC. Cf le fil Devinette-Speziall en forum bleu (la première journée) http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=8 241&debut=50&page=2 LRDB |
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phe 10/05/2006 12:44 |
re : le moindre solécisme... |
Henry Faÿ 10/05/2006 10:37 a écrit : <<un petit jeu auquel je ne suis pas prêt de renoncer >> Hélas, faute classique : << je ne suis pas prêt à renoncer >> ou mieux encore << près de >>. Fraternellement Frère Phe. Sinon je recommande aussi le Camus qui par exemple s'attarde sur le dilemme de prononciation : faut-il dire Ger(s) ou Gersse ? Amusant, même si on peut ne pas se tourmenter sur ce grave problème. Ce qui est insupportable à la radio, c'est d'entendre des journalistes LIRE un texte préECRIT dans lequel il y a des fautes grossières ou même (aux infos) des phrases sans verbe ou carrément incompréhensibles. |
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paddy 11/05/2006 08:00 |
Un solécisme courant sur le forum |
Dans l'expression "quant à" qui signifie "en ce qui concerne", on doit écrire "quant" avec un "t" à la fin et non un "d" |
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Henry Faÿ 11/05/2006 17:39 |
pas près de renoncer |
François Chaslin: la première prison que vous avez fait |
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AArgh!!! 13/05/2006 19:23 |
re : le moindre solécisme... |
Ce n'est pas un solécisme, c'est une bourde, mais l'un des invités de Projection privée, auteur d'un livre sur Resnais, a rappelé l'importance pour celui-ci de l'influence surréaliste : Il a lu et relu "Le paysan de Paris" de... Breton... |
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Sophie 06/06/2006 09:07 |
re : le moindre solécisme... |
Ce matin N. Demorand : "la question de l'homoparentalité est inscrit..." De toutes façons il faudrait consacrer un temps équivalent à celui de ses interventions pour noter les tourments que ce petit monsieur inflige à la langue. |
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Henry Faÿ 17/07/2006 08:04 |
et ça continue |
Alain-Gérard Slama tout le monde est unanime |
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Zx 27/07/2006 08:16 |
re : le moindre solécisme... |
A la fin du journal de 8h00 (vers 8h10) : "le personnel pénitentier" |
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z 27/07/2006 08:18 |
re : le moindre solécisme... |
C'était Olivier Denré (je n'avais pas reconnu). |
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Henry Faÿ 02/08/2006 19:22 |
Michel Onfray |
Un moment lourd au cours de laquelle... |
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Henry Faÿ 05/08/2006 19:07 |
Jacques Attali |
De la musique dans lequel |
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Zx 05/08/2006 19:19 |
Antoine Garapon il y a une semaine |
Une éloge |
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Henry Faÿ 06/08/2006 08:30 |
journal de 7h |
le temps qu'il fera-t-aujourd'hui |
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peh 07/08/2006 08:54 |
re : le moindre solécisme... |
c'est une ode que vous avez écrite... Prononciation : comme Aude, le prénom. Un autre grand classique : maure(s). |
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Henry Faÿ 07/08/2006 09:10 |
laissez-moi ronchonner |
C'est déjà bien que l'accord du participe passé ait été fait, ça devient rare par les temps qui courent |
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FrançoisViete 20/08/2006 21:41 |
re : le moindre solécisme... |
Bonjour, Un splendide "utégar" à l ' Esprit Public de ce matin , mais dans le feu de l 'action ... |
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Henry Faÿ 26/08/2006 13:25 |
Jacques Attali |
une vie dans lequel |
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Henry Faÿ 26/08/2006 14:22 |
Jacques Attali |
une émission que nous avons fait ensemble |
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Henry Faÿ 13/09/2006 07:23 |
pléonasme |
"Ce n'est pas la panacée universelle", ce pléonasme déjà commis par Balzac, si j'en crois le Petit Robert a été émis par le professeur Pastré. |
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phe 18/09/2006 09:01 |
re : le moindre solécisme... |
Au journal de 07h30 : arguant prononcé/décomposé en : argu-ant ; bizarre avez-vous dit, bizarre. |
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paddy 18/09/2006 09:07 |
re : le moindre solécisme... |
Moi aussi ça me choque mais d'après le Robert c'est correct. Le u de arguer doit se prononcer comme dans tuer. |
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AArgh!!! 18/09/2006 09:52 |
AArguties ? |
Tiens, je découvre moi aussi . Voilà ce que dit TLF : **PRONONC. ET ORTH. 1. Forme phon. : [], j'arguë []. FOUCHÉ, Prononc. 1959, p. 343 note que le groupe gu suivi de voyelle se prononce [u] devant e, i, dans arguer, « accuser, conclure », argueux. (...) [g] dans arguer « passer par les trous de l'argue, l'or et l'argent »`` (cf. aussi NYROP Phonét. 1951, p. 167, § 219, GRAMMONT Prononc. 1958, p. 86 et 198 et KAMM. 1964, p. 156). Tous les dict. mod. de prononc. transcrivent [gu] sauf Pt ROB. qui transcrit [ge]. 2. Homogr. : arguer (orfévr., dér. de argue; cf. supra 1). 3. Forme graph. Ac. 1932 écrit le verbe sans tréma. ROB. fait la rem. suiv. : Selon Littré, Larousse et quelques grammairiens, il convient de mettre un tréma sur l'e muet et sur l'i qui suivent le radical : j'arguë, nous arguïons. À l'infinitif, on trouve argüer dans Larousse Universel (à côté de Argueur dans Larousse XXe siècle et autres dictionnaires). L'Académie (8e éd.) se contente de noter que l'u se prononce dans Argueur et l'usage des écrivains modernes est d'écrire arguer sans tréma quelle que soit la forme du verbe`` (cf. aussi Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr.). Pour QUILLET 1965 : Le e précédé de u prend le tréma et pour DUB. : l'e muet et l'i qui suivent le radical peuvent prendre un tréma. On lit ds GRÉV. 1964, § 629 bis : Cette opinion [nécessité d'écrire le mot avec tréma] est fondée; cependant les auteurs se dispensent le plus souvent de mettre ce tréma (ou parfois le mettent sur l'u) (cf. aussi Ortho-vert 1966). 4. Hist. : Ac. 1798-1878 indique la prononc. de l'u mais ne met pas de tréma sur le verbe. Dans tous les autres dict. indication de la prononc. de u et pour la rappeler, utilisation du tréma. Ex. FÉR. 1768 : Il est [le mot] de trois syllabes, l'u et l'e sont détachés; et c'est pourquoi on met deux points sur l'ë. Pour BESCH. 1845 le tréma est aussi nécessaire sur ce verbe que sur aiguë afin d'éviter la confusion entre le terme d'accusation et le terme d'orfèvr. Pour le tréma, cf. enfin LAB. 1881, p. 61 et MART. Comment prononce 1913, p. 241, pour qui l'orth. avec le tréma "épargnerait beaucoup d'erreurs [et] devrait être la seule correcte". Les Anglais disent "Arguiou!" |
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CA 18/09/2006 17:04 |
re : le moindre solécisme... |
Eeeeh oui, on doit prononcer argu-er. J'ai toujours l'impression d'être la seule dingue à le faire. Pour gageure, à prononcer ga*ju*re, on est déjà un peu plus de fous. |
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Henry Faÿ 19/09/2006 07:20 |
si j'ai bien entendu |
Dans le journal de 7 heures, pas noté le nom du journaliste, pourtant je le connais bien, c'est lui qui traite souvent les sujets économiques: l'un des plus grands créanciers mondials |
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peh 19/09/2006 17:42 |
re : le moindre solécisme... |
Devant tant d'argü-ëments, je m'incline... J'ai toujours eu des point d'interrogations avec gageure, jungle etc Plates excuses à la journaliste. |
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Henry Faÿ 20/09/2006 08:40 |
Marc Kravetz |
l'efficacité avec lequel |
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AArgh!!! 20/09/2006 12:26 |
En guise d'apéro, |
je vous propose un "schéma rédemptionnel". ça vous tente ? C'est chez Nono le suave... |
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LRDB 20/09/2006 18:54 |
too meutche |
ayant écouté nono smidi je dirais "c'est tout much" |
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Henry Faÿ 27/09/2006 08:59 |
Marc Kravetz |
Une jeune femme, elle est poète |
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Zx 27/09/2006 14:10 |
un invité à 14h07 |
"tous les édifices colonials" |
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CA 27/09/2006 14:45 |
Ts ts, une peu de compréhension... |
D'accord, d'accord, ... mais il est toujours un peu dommage d'épingler quelqu'un – en l'occurrence un invité occasionnel – sur ce qui semble n'être qu'un dérapage oral, sans grande conséquence sur l'ensemble de la correction de sa langue. On imagine bien qu'il connaît le pluriel de "colonial", vous ne trouvez pas ? . Qui est bien sûr de ne jamais commettre de tels dérapages ? Ou alors, vous n'avez pas une pratique intensive de l'oral, ceci expliquant peut-être cette sévérité. Il est certain aussi que lorsqu'on les commet, on les entend, et l'on essaie de se rattraper et de se corriger dans la même phrase. Alain Musset s'exprimait par ailleurs de façon claire et correcte, de façon fort pédagogique (un peu trop même ? ). Son livre, "Villes nomades du Nouveau Monde", EHESS - 2002, est parait-il excellent. Une référence. L'entendre donne en tout cas, l'envie d'y regarder de plus près. Je suis ravie qu'il y ait une émission de géographie, calme, posée et fondée sur des connaissances, sur le travail d'un chercheur, et non sur de vaines polémiques. Que valent, les autres jours, ces émissions sceintifiques ? Mais cela relève d'un autre fil. Ces fautes occasionnelles (je ne parlerais pas de solécisme ici), semblent très différentes du parler débraillé, des cuirs et autres barbarismes commis par nos têtes de gondole préférées... qui, elles, devraient se faire un devoir de se corriger car nous les entendons tous les jours ! ****** Alain Musset : L'étude du déplacement des villes en Amérique au cours de l'époque coloniale permet de s'interroger sur les conceptions urbaines des fondateurs et de réfléchir sur les formes et les fonctions de la cité et de mieux comprendre les relations souvent conflictuelles qui opposaient les citadins à leur environnement. |
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CA 27/09/2006 14:47 |
re : le moindre solécisme... |
UN peu de compréhension, sorry |
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Zx 27/09/2006 15:12 |
re : le moindre solécisme... |
Je ne suis pas allé chercher son nom justement pour ne pas l'épingler, me bornant à relever l'erreur (j'imagine, tout comme vous, qu'il connaît le pluriel de "colonial" ). Relever une erreur comme celle-ci revient-il d'ailleurs nécessairement à remettre en cause la qualité de l'émission ou de l'intervenant ? Ne me prettez pas une telle intention ; pour si peux, ce serait tout simplement dérisoire Et ce d'autant plus que j'ai également trouvé son propos clair et intéressant. Seulement, comme le disent des amis sur un forum anglo-ricain : "hate the sin, love the sinner" Nulle sévérité de ma part, donc, simplement, le titre de ce fil n'est-il pas "le moindre solécisme ?" S'il fallait se focaliser sur Marjorie Clarinette et ses petis copains, on nous taxerait, à raison, de spécialistes des attaques ad nomimen. |
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CA 27/09/2006 15:29 |
re : le moindre solécisme... |
Certes, vous avez raison, mais je parlais en général, et mon reproche (si léger) s'adressait collectivement à tous. J'ai du mal à comprendre la démarche qui consiste à relever le moindre écart, hors de tout contexte, et hors de toute considération sur la tenue de la langue de qui a commis l'écart. Est-ce signifiant ? Et de quoi ? D'un relâchement chez cet intervenant précis ? Sur France Culture en général ? Tout est affaire de proportion. Quand vous dites : "Relever une erreur comme celle-ci revient-il d'ailleurs nécessairement à remettre en cause la qualité de l'émission ou de l'intervenant ? " c'est à quoi revient, in fine, une telle démarche. J'avais déjà eu l'occasion de formuler mes réserves, un peu plus haut. Ou alors, quel intérêt ? À moins que l'on ne vise la qualité de la langue parlée sur FC, et dans ce cas, ce sont les *producteurs* qui ont une plus lourde responsabilité, dans sa dégradation. Ce point n'est jamais clair sur ce fil. Quant à "épingler", je sais bien que vous avez eu la délicatesse de ne pas aller chercher le nom du fautif, mais vous avez quand même relevé l'erreur !! En tout cas, je crois au contraire qu'il ne faut pas redouter les attaques "ad nominem". Oui, Clarinette, Baddou et tous les journaleux sans exception, de la Rédaction de FC, massacrent allègrement le français sur FC ! Pour moi, c'est eux qui devraient être la cible de nos corrections non fraternelles. ... |
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Zx 27/09/2006 16:03 |
re : le moindre solécisme... |
"J'ai du mal à comprendre la démarche qui consiste à relever le moindre écart, hors de tout contexte, et hors de toute considération sur la tenue de la langue de qui a commis l'écart. Est-ce signifiant ? Et de quoi ? D'un relâchement chez cet intervenant précis ? Sur France Culture en général ? Tout est affaire de proportion. " Ce qui me semble signifiant c'est le fait de dresser une typologie des erreurs commises de nos jours à l'oral par des gens "cultivés" (on en doute parfois - pas dans le cas d'Alain Musset cependant ). Ce n'est sans doute pas un hasard si les pluriels, les "lequel" à la place de "laquelle", les confusions du masculin et du féminin, etc. reviennent si fréquemment. Il me semble que Bourdieu avait mené une reflexion sur ces tics de langage (notamment ceux de Giscard, qu'il citait souvent, par exemple) |
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CA 27/09/2006 17:00 |
re : le moindre solécisme... |
Soit, mais avouerez que de "typologie", il n'y en a guère sur ce fil où tout est lâché en vrac... C'est un vaste fourre-tout **dans lequel** (notez, hein ! ) les fautes se répètent dans une litanie répétitive. C'est bien la première fois que je lis un début de réflexion de fond sur cette opération étrange. Dans tous les cas, je pense que cela n'avait jamais été formulé comme vous le faites. De même que mes réserves, que je crois un peu fondées (absence de clarté, absence de critères, fourre-tout, but ?), étaient restées sans réponse sur le fond. Dans tous les cas, elles n'avaient pas pour but d'exonérer les fautifs mais de s'interroger sur la méthode, ou l'absence d'icelle plutôt. Cela dit, si c'est simplement un "jeu" comme le souhaite Henry, pas la peine de se poser tant de questions. Le but que vous signalez ("Ce qui me semble signifiant c'est le fait de dresser une typologie des erreurs commises de nos jours à l'oral par des gens "cultivés"") excède très largement France Culture. |
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CA 27/09/2006 17:03 |
re : le moindre solécisme... |
Dans tous les cas, pardonnez les répétitions, oupse. |
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Henry Faÿ 27/09/2006 18:01 |
latinistes wanted |
<< de spécialistes des attaques ad nomimen.>> Au fait, quelqu'un peut-il nous rappeler la déclinaison de nomen, nominis? |
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AArgh!!! 27/09/2006 19:00 |
Basbleu.fr |
Nomen, nomen, nomen, nominis, nomini, nomine. Nomina, nomina, nomina, nominum, nominibus, nominibus. Neutre,troisième déclinaison, imparisyllabiques. Homo, homo, hominem, hominis, homini, homine. Homines (x3), hominum, hominibus (x2).Troisième imparisylabiques itou, mais masculin. Le 1er a donné Nom, le second "Homme"... et "On". |
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dom 27/09/2006 19:46 |
re : le moindre solécisme... |
no minibus? http://www.trevorcope.com/New%20Folder%20(7)/majorette3064.J PG mais, ô minibus la je ne vois pas. |
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tic tac 28/09/2006 07:42 |
re : le moindre solécisme... |
revue de presse : "je termine par vous signaler" |
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Henry Faÿ 30/09/2006 21:02 |
qu'est-ce qu'ils ont tous? |
Jean-Claude Casanova dans les propos prudhommesques dont il a le secret: "il faut une politique (mais bien entendu) dans lequel", une faute que l'invité de la semaine dernière, Daniel Cohen a commise plus d'une dizaine de fois. |
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paul 02/10/2006 05:59 |
re : le moindre solécisme... |
ad hominem et non pas ad nominem Une attaque ou une critique ad hominem est une critique qui vise l'homme et non pas ses "noms" ou ses idées. |
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Zx 02/10/2006 07:37 |
re : le moindre solécisme... |
Hum... Paul... c'était une plaisanterie suite à une erreur commise par Marjorie Clarinette qui a beaucoup fait chauffer les claviers sur ce fil et sur le fil consacré à l'émission Du grain à moudre. |
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Henry Faÿ 02/10/2006 08:48 |
Ali balourd |
Comment est-ce que le parti des travailleurs a-t-il pu? |
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Yann 02/10/2006 18:33 |
re : le moindre solécisme... |
Petit festival proposé par Fabrice Bousteau (oui, l'invité du GàM de l'autre jour), appelé pendant le journal de 18h pour commenter le projet de fondation Vuitton par LVMH: "un des grands monsieurs (de l'art contemporain)", et le très cryptique: "l'art contemporain a plus jamais que besoin". En entendant ces choses, on ne peut pas s'empêcher de se demander si ces bizarreries tomberont dans l'usage commun... Peut-être, par exemple, que l'expression utilisée par Brice Couturier, tout à l'heure ("un personnage qui m'attache beaucoup"), finira par rentrer dans le langage courant? Ca donne des choses très confuses, au point qu'il est difficile, après avoir écouté Fabrice Bousteau pendant 5 minutes, de se souvenir de ce qu'il a dit. Yann |
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Faddy 02/10/2006 21:20 |
re : le moindre solécisme... |
et 2 minutes plus tard, la journaliste a parlé de la région des "Fouilles" en Italie ! |
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dom 02/10/2006 23:04 |
re : le moindre solécisme... |
qu'est ce qu'il dirait s'il parlait d'anatomie et de Phtirus pubis, arthropode galopant sur les nouilles probablement, apres cela vous ne mangerez plus jamais vos spaghettis comme avant, arf arf arf |
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Henry Faÿ 03/10/2006 07:25 |
Ali balourd |
Il s'est vu-t-accusé |
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ange 06/10/2006 14:29 |
re : le moindre solécisme... |
Dites-moi que j'ai rêvé, mal entendu: une voix suave vers midi annonce le retour à la scène (probablement patronné par FC) de... Kiko Buarque! (comme c'est de l'étranger, ça ne doit pas se prononcer comme en français, a dû se dire la suave, mais ignare, présentatrice...) |
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Henry Faÿ 07/10/2006 12:53 |
Jean-Marie Colombani |
Cette idée sur lequel on reviendra |
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Henry Faÿ 09/10/2006 08:03 |
a-t-elle des moustaches? |
Julie Clarini dans l'émission du grain à moudre du 27 septembre sur les religions peuvent-elles devenir raisonnables? je ne voudrais pas être grossier |
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lou 09/10/2006 08:42 |
poignée |
Je suis fatigué, entre autres, de la poignée de minutes ou de secondes du Balourd. |
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Henry Faÿ 09/10/2006 10:08 |
tous ces fins connoisseurs |
Et moi je commence à me fatiguer de son "vous qui êtes un fin connaisseur" enfin, en cela il n'offense point notre belle langue françoise. C'est pour le petit coin des auditeurs ronchons qui n'a pas servi depuis longtemps |
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shhh 09/10/2006 11:17 |
re : le moindre solécisme... |
Et "j'en profite pour rebondir ", ou "je voudrais rebondir" ou, version plus épurée, "je rebondis", fatiguant fatiguant, tous ces ébats bondissants. |
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lou 09/10/2006 11:30 |
rebondir |
... fatiguant sauf pour notre ami Nazdeb |
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paddy 09/10/2006 13:25 |
re : le moindre solécisme... |
inaugurée par Nickito, il me semble que la poignée de secondes sert aussi à Julie Clarini et quelques autres |
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Henry Faÿ 09/10/2006 13:46 |
Grévisse et compagnie |
<<inaugurée par Nickito, il me semble que la poignée de secondes sert aussi à Julie Clarini et quelques autres>> Il semble que il semble que commande le subjonctif |
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Nazdeb 09/10/2006 14:15 |
re : le moindre solécisme... |
En fait... ZBOÏNG! je suis jeune prof... ZBOÏNG! à science-po... ZBOÏNG! et j’y vais... ZBOÏNG! en Air-Max... ZBOÏNG! ... SCHKREUMBALEUMBEUM! Mourrrmff ! Pouvais pas faire gaffe avec ton skate Nico ? |
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paddy 09/10/2006 14:30 |
grévisse |
d'instinct, j'aurais tendance à écrire : il semble que la poignée serve il me semble que la poignée sert à l'aide les grammairiennes ! |
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Maurisse 09/10/2006 17:27 |
du bon usage de la grève et des grévistes |
euh les grévisses s'est les mecs ki font la grève, parfois sur le tas, et un mois par an ils font le tas sur la grève. celui qui ne déshonore ni grammaire ni grand-père c'est Maurice grEvisse Signé : Momo le gréviste |
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Henry Faÿ 14/10/2006 10:29 |
Oilvier Pastré prend une leçon de franç |
Colbert n'était pas ni le fondateur des manufactures ni de la Bibliotèque Nationale "C'était pas un mec marrant". Jean Noël Jeannaney vous voulez dire qu'il n'était pas une personne attrayante Piquer l'argent des espagnols Vous voulez dire, s'en emparer |
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Henry Faÿ 14/10/2006 10:30 |
coquille |
bibliothèque |
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Henry Faÿ 14/10/2006 11:00 |
Olivier Pastré a encore à apprendre |
Il faut faire des choix fondamentals |
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pour info 14/10/2006 11:13 |
re : le moindre solécisme... |
jeanneney et pas jeannaney |
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Henry Faÿ 15/10/2006 09:25 |
Catherine Chalier, maison d'études |
Jeannaney, c'est une coquille. Catherine Chalier: la création est mis sous le signe de la Braha |
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pierre 15/10/2006 18:05 |
re : le moindre solécisme... |
Aux infos (je ne sais plus quand) Intel (Silicon Valley) se propose de déposer des lasers sur le silicone. Les processeurs tourneraient alors à plusieurs dizaines de gUigahertz. Sans doute confond-il les créatures d'Hollywood qui font parfois de la gonflette mammaire aux silicones, avec le silicium des microprocessuers... Et comme il dit aussi guiga au lieu de giga, il est quelque peu permis de douter de sa compétence! Enfin... Le contribuable lui paye des vacances, c'est ça qui compte! |
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Henry Faÿ 16/10/2006 07:11 |
Claude Allègre |
Voila un problème sur lesquels |
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Henry Faÿ 17/10/2006 06:18 |
que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons, |
Notice de présentation de l'émission du grain à moudre du 16 octobre: <<Il faudrait encore que nous aillons le choix de le refuser.>> Ciel! On se croirait au Lycée Coluche. |
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Lycée Coluche 17/10/2006 08:38 |
de ré à ré |
une entrée de capitaux négociée au gré à gré, |
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Henry Faÿ 19/10/2006 07:51 |
Ali balourd |
C'est vous qui disez |
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Henry Faÿ 02/11/2006 07:56 |
un scénario, des scénarios |
Ils disent encore des scenarii ils devraient savoir que quand un mot d'origine étrangère est adopté par le Français, il suit les règles du Français. Il faudrait se mettre à dire des lieds et des lands |
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Henry Faÿ 03/11/2006 08:42 |
Marc Kravetz |
Une société dans lesquels |
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Henry Faÿ 04/11/2006 12:55 |
Monsieur le Professeur au Collège de France |
Pierre Rosanvallon: les pays scandinaves sont des pays dans lequel dit deux fois |
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Henry Faÿ 06/11/2006 07:23 |
Olivier Pastré tôt le matin |
La Chine, il a doublé son aide, il aurait dit la Chine a doublé son aide il n'aurait pas eu de problème avec le genre de la Chine qui ne fait pas de doute |
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Henry Faÿ 17/11/2006 07:53 |
Ali balourd |
On ne sait pas ni qui ils sont, ni ce qu'ils vont faire |
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Zx 20/11/2006 22:08 |
Le journal de 22h00. |
"se coltiner à" |
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Henry Faÿ 02/12/2006 13:46 |
natura non facit saltus |
Jean-Claude Casanova termine l'émission la rumeur du monde de ce jour par un aphorisme de Leibniz [(u[natura_non_facit_ saltus]u)]_. Très chic. Je n'ai rien compris, dixit Jean-Marie Colombani et il oblige son interlocteur à traduire. Avant d'épater la galerie avec des citations latines, Jean-Claude Casanova devrait commencer par éviter de dire une coalition dans lequel. |
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Henry Faÿ 02/12/2006 13:50 |
allez, encore une fois! |
natura_non_facit_saltus_ |
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Henry Faÿ 04/12/2006 21:46 |
Jean-Paul Fitoussi |
Pas de parlement devant laquelle |
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Zx 07/12/2006 14:56 |
14h53 |
"Est-ce que cette ouverture philosophique n'est-elle pas due à..." |
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lou 07/12/2006 19:36 |
est-ce un solécisme? |
... la dette de la France diminue. Elle ne sera que de 48 milliards d'euros cette année, contre 53 milliards l'an dernier à la même époque. Cette amélioration est due à une augmentation des rentrées fiscales.... |
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Henry Faÿ 10/12/2006 20:53 |
un grand récidiviste |
Max Gallo: cette expertise pendant lequel |
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Henry Faÿ 11/12/2006 09:04 |
Il n'y a pas que moi qui râle |
Il n'y a pas que moi qui râle. Dans l'émission d'hier l'esprit public, Jean-Louis Bourlanges dit que le parti socialiste (parce qu'à l'UDF on cause bien) devrait bannir de son vocabulaire "être en capacité de". Ségolène Royal "est en capacité de faire de la politique étrangère". Trop simple de dire être capable de. |
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Sophie 11/12/2006 11:15 |
re : le moindre solécisme... |
dimanche 10/12 journal de 12H30, Véronique Pellerin: "deux millions et demi de gens sur les routes" d'ailleurs en général les bafouillages crachotants de cette dame, au service d'une pensée primaire et d'informations choisies dans le "bon" sens, sont insupportables. |
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sophie 15/12/2006 10:36 |
re : le moindre solécisme... |
Ali Baddou ce matin autour de 8H20 "...une information auquel tout le monde a accès..." |
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Henry Faÿ 17/12/2006 11:15 |
Jean-Louis Bourlanges |
La conception gaulliste de la légitimité selon lequel... |
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Henry Faÿ 17/12/2006 11:29 |
Max Gallo |
un aéropage (vérifier sur media-player) |
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Henry Faÿ 19/12/2006 08:51 |
Alexandre Adler |
Cette situation dans lequel |
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Henry Faÿ 25/12/2006 08:40 |
Raphaël |
dans quelques secondes il est huit heures PS il est bien ennuyeux, ce Marek Halter avec son préchi-précha |
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Henry Faÿ 26/12/2006 09:14 |
un espoir vite déçu |
Raphaël Enthoven avait ce matin pour invité Antoine Compagnon à propos de son livre sur les anti-modernes. Les anti-modernes, dit-il ne cessent de se désoler des nombreuses fautes de français commises à la télévision et à la radio, espérons que nous ne faisons pas trop de fautes, ajoute Raphaël. Marc Kravetz vient vite décevoir son espoir par un "la série que nous avons fait". |
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Henry Faÿ 27/12/2006 06:56 |
Gilles Veinstein, professeur au Collège de France |
Cette alliance n'est pas prévue ni dans le droit musulman ni dans le droit canon. À part cette faute archi-courante, excellent exposé qui explique avec un grand luxe de détails comment François Ier et Soliman le Maginfique ont tourné l'interdiction de conclure une alliance entre pays chrétiens et pays musulmans par toutes sortes de formules lénifiantes, amitié, intelligence, fraternité, fidélité etc etc qui si elles pouvaient vexer le roi de France pouvaient éventuellement être édulcorées ou passées sous silence par les traducteurs. C'était la langue de bois de l'époque. |
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lou 27/12/2006 09:18 |
griller Henry |
À 8h:58, Marc Kravetz: ".... six pages dans laquelle..." Arriver à griller Henry, le spécialiste incontesté de ce solécisme particulier, sur son sujet de prédilection, va éclairer pour moi cette journée "qui s'annonce bien grise au nord de la Loire". Lucidement, je me dis que je dois cette "victoire" sur lui seulement au fait qu'il avait depuis longtemps. En effet, à 06:56 aujourd'hui il était déjà visiblement de "corvée" de FQ depuis une heure, pendant que d'autres . |
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Henry Faÿ 27/12/2006 10:04 |
avouerai-je? |
Avouerai-je que je l'avais entendu, mais que je somnolais, je n'étais donc pas en état de me jeter sur mon ordinateur. Dans cet état de somnolence, due largement au discours soporifique et néanmoins choquant de Jean-Claude Milner qui accusait il n'y a pas très longtemps l'Europe démocratique de penchants_criminels et qui trouve que ça pose bien des problèmes de supprimer les colonies de peuplement, des problèmes, à qui? aux colons pardi. Et aux palestiniens? Dans cet état de somnolence, disais-je, j'ai entendu Alexandre Adler faire la même faute que Gilles Veinstein, cette fâcheuse double négation, pas + ni + ni. |
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Agnès 27/12/2006 11:37 |
Henry vs Lou |
lou 27/12/2006 19:08 |
cékoi? |
Cékoi le sigle sur le drapeau? Je n'arrive pas à voir. |
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Agnès 28/12/2006 00:33 |
Le sigle |
DIDLF |
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Henry Faÿ 31/12/2006 20:03 |
Olivier Germain-Thomas |
Jules César qui n'a pas été tendre ni avec les Gaulois ni avec les druides |
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LRDB 06/01/2007 13:23 |
toujours plus haut |
A 'linstant, Jean-marie Colombani parlant de la Corée du Nord : "... des tirs de missiles qui ont été des tirs de missiles qui n'était pas précisément sympathiques, puisque... " Formidable ce redoublement. A l'écrit, le correcteur ferait purement et simplement sauter la partie interne superflue [ont été des tirs de missiles qui]. Je me souviens de Pierre Assouline qui chaque matin abusait du même procédé : "votre livre est un livre qui est intéressant". Et le champion c'est Max Gallo, qu'on a entendu dire à l'esprit public : "je dirais que ce livre est un livre qui est un livre je dirais instructif". Et maintenant qui tentera le quadruple-saut ??? Nickito peut-être ? - " Votre livre est un livre qui est en tant que livre un très très très beau livre ". Et pour le quintuple saut alors là il faudra faire appel aux oulipotes... |
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Zx 06/01/2007 14:00 |
re : le moindre solécisme... |
Pour une ou deux Pelforth je suis prêt à les assembler à la chaîne. |
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Snodgrass 06/01/2007 14:25 |
le retour du Pelforth club |
Je sens que ça va encore finir sur le forum bleu, en attendant le retour de Lionel et la livraison du salami. Cf l'excellent fil Défi aux graves - Défi aux braves http://www.broguiere.com/culture/forum2/index.php3?lecture=1 3391&debut=0&page=1 Snod. |
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FrançoisViete 06/01/2007 22:48 |
re : le moindre solécisme... |
Bonjour , Un jeu marrant sur FC : Décompter le nombre hebdomadaire de "perspectives historiques" sortant de la bouche de l' économiste balladurien de "La rumeur du Monde". |
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Zx 07/01/2007 08:48 |
re : le moindre solécisme... |
Oui mais ce qui est moins drôle c'est que pour jouer à ce jeux il faut écouter l'émission en question |
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Henry Faÿ 07/01/2007 10:09 |
ne cherchons pas la petite bête |
<<A 'linstant, Jean-marie Colombani parlant de la Corée du Nord : "... des tirs de missiles qui ont été des tirs de missiles qui n'était (étaient) pas précisément sympathiques, puisque... " Formidable ce redoublement. A l'écrit, le correcteur ferait purement et simplement sauter la partie interne superflue [ont été des tirs de missiles qui].>> Justement, on n'est pas à l'écrit, c'est un peu chercher la petite bête que de le lui reprocher, à l'oral, c'est tout à fait acceptable. D'une manière générale, Jean-Marie Colombani n'évite pas de commettre quelques erreurs mais son langage est dans l'ensemble de très bonne qualité, les phrases (à l'exception signalée) sont bien construites, il évite toute emphase, il ne parle jamais pour ne rien dire, il y a une douceur de ton qui est très radiophonique et agréable, elle favorise l'adhésion et il y a chez lui une certaine distance qui est assez dans le ton du journal qu'il dirige et que j'apprécie. J'ai toujours considéré que comme homme de radio, ce qu'il n'est pas au départ, il se défendait très bien. L'émission d'hier sur le jeu politique en Asie n'a rien apporté de bien nouveau, en tout cas pour moi, toujours les mêmes idées sur l'impossibilité de réunir les deux Corées et aussi la ferme volonté de tous les partenaires de tout faire pour l'éviter qui seront démenties un jour ou l'autre, à ce moment là, tout le monde, moi en premier dira, je l'avais bien dit. On dit, cette réunification de la Corée, ça coûterait vraiment trop cher voyez à quel point la réunification de l'Allemagne a été coûteuse. Ca coûterait cher mais ce n'est pas un argument décisif et ça rapporterait aussi. Toujours les mêmes considérations sur l'impasse que constitue le problème posé par Taïwan. La politique n'avance pas beaucoup, les analyses des meilleurs spécialistes mis à contribution ont l'air de plutôt stagner. |
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Zx 07/01/2007 10:58 |
oups |
"jeu" |
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Laurent 07/01/2007 12:45 |
sur quelques lourdeurs à l'ora |
@ henry Entièrement d'accord pour l'éloge du style radio de Jean-Marie Colombani. S'il n'avait été un journalisted e l'écrit, il aurait tout aussi bien pu faire son chemin à la radio, et justement, il fait maintenant les deux. Pas d'accord du tout avec ton indulgence sur le redoublement de corps de phrase. Je trouve que c'est une lourdeur, et même à l'oral il y a des lourdeurs, qui en douterait. Elle n'est pas si répandue : les radioteurs raffinés que j'écoute régulièrement n'ont jamais recours à ce truc : ni Jeanneney, ni Casanova (jean-glaude) ni même Jean Lebrun ne donnent dans ce travers. Je pense de même pour Cazenave ou Olivier Germain Thomas (bref les anciens de la blablate radio). Pourquoi est-est-ce que j'appelle ça un "truc" ? Parce que c'est (à mon humble avis) un truc pour éviter les blancs quand le flux verbal n'est pas produit assez rapidement. On me dira qu'il y a de manières bien pires de s'en sortir : voir comment Bourmeau évite les blancs (avec des palanquées interminables de "euh") ou comment font Julie Clarini et Pascale Casanova (elles, elles font des, des ,des redoublements systématiques euh de, de, de prépositions et et de même pour pour euh pour les, les, les articles). De toutes ces façons d'éviter le blanc, celle qui a été signalée pour Colombani me semble la moins horripilante. Elle n'en est pas moins une lourdeur de l'expression orale. Laurent |
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lou 08/01/2007 07:51 |
l'horreur systématique |
Le Balourd: ... la notion de victime elle va de soi... ... la notion de victime elle est apparue... Que vient faire "elle" dans cette galère? Ça apporte quoi? C'est devenu tellement systématique, cette horreur. |
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Henry Faÿ 09/01/2007 07:48 |
Marie-Pierre Vérot |
Cette information selon lequel |
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Henry Faÿ 10/01/2007 19:34 |
Julie serait-elle brouillée avec son sexe? |
Je ne suis pas fumeur |
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Henry Faÿ 10/01/2007 19:44 |
purisme |
<<Le Balourd: ... la notion de victime elle va de soi... ... la notion de victime elle est apparue... Que vient faire "elle" dans cette galère? Ça apporte quoi? C'est devenu tellement systématique, cette horreur.>> Cette "horreur", peu l'évitent. C'est le fait d'un style relâché plus qu'une faute, le condamner serait faire preuve d'un assez grand purisme, du moins tel est mon avis. |
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Henry Faÿ 16/01/2007 08:03 |
Dominique Méda, féministe |
Elles sont toute de même instituteurs |
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Henry Faÿ 16/01/2007 08:03 |
correction |
tout de même |
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Henry Faÿ 16/01/2007 08:21 |
Alexandre Adler |
Le meilleur moyen de... ne serait-elle pas |
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Henry Faÿ 17/01/2007 07:32 |
partir pour |
Une fois n'est pas coutume, je vais donner à Ali Baddou un petit bon point, je note qu'il a employé une formule devenue rare mais excellente, partir pour et non pas partir à, il a dit on part pour le jardin des Tuileries. |
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lou 17/01/2007 07:49 |
dictées |
Rue d'Ulm, il était un des meilleurs en dictée. |
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lou 17/01/2007 07:49 |
qui peut le plus |
Peut-on dire "les temps les plus contemporains"? Peut-on dire "les conditions les plus extrêmes"? |
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lou 17/01/2007 08:29 |
superlatifs |
Cette avalanche de "extêmement" dans cette bouillie évènementielle... |
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Henry Faÿ 17/01/2007 09:12 |
le moi est haïssable, tant pis |
Partir pour, c'était le grand dada de mon grand-père |
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lou 17/01/2007 09:55 |
héritage |
Il aura eu la satisfaction de transmettre quelque chose. Mais j'oubliais, il ne faut ni passé, ni racines, ni dettes. Table rase. |
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Vertugadin 19/01/2007 21:45 |
re : le moindre solécisme... |
Toute personne est faillible Céline est le meilleur du 20ème siecle en bonheur de lecture Seulement il n' pas fait que des solécismes; qui est le stupide? |
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lou 23/01/2007 12:59 |
12:55 |
... dialoguer ensemble... |
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AArgh !!! 23/01/2007 13:06 |
La maxime du jour |
"Toute personne est faillible" |
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Henry Faÿ 29/01/2007 07:45 |
Olivier Pastré |
Tous les grands organismes internationals |
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lou 30/01/2007 07:54 |
Baddou vous en donne plus |
.... le plus fondamental... |
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lou 30/01/2007 08:44 |
superlatifs |
... particulièrement crucial... ... beaucoup plus récemment... |
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Henry Faÿ 03/02/2007 13:06 |
Jean-Claude Casanova |
Des campagnes dans lequel |
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Henry Faÿ 04/02/2007 12:01 |
il vitupère contre |
Dans l'esprit public, très décevant de ce jour, une nouvelle voix qui vient remplacer Jean-Louis Bourlanges, qui a dit que Ségolène Royal vitupérait contre la Banque Centrale Européenne, ignorant que vitupérer est transitif. |
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vent marin 08/02/2007 22:21 |
re : le moindre solécisme... |
la prononciation d'Hubert Vielle le soir à 22heures est unique : tous les o sont fermés (vôtre sentiment) et puis de superbes " NAN " pour dire non (interview d'un journaliste hollandais sur le non hollandais, j'espère qu'il a bien compris,en tout cas le journaliste l'a répété avec le même son ridicule, version Max Gallo qui fait fort aussi dans le genre ! |
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la reine ds belges 08/02/2007 22:43 |
saulécisme dans la praunonciation... |
A la rédaction de France Culture il y a un vrai praublème avec les "o". Dans le journal de 18h il y a quelques jours, tous les "o" étaient ouverts, ça donnait des "hot" températures et des "il s'oppoz ainsi à ...". Sans oublier Hervé Gardette égal à lui-même chaque matin, qui inverse carrément sur certains mots il ouvre les "o" fermés et il ferme les "o" ouverts, alors qu'on vienne pas me dire que c'est son accent qui fait ça. Ma tèz : c'est de la poz', rien de plus. En tous cas c'est hyper con et haurripilant. La rayne |
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Henry Faÿ 11/02/2007 11:15 |
Max Gallo, écrivain et essayiste |
Est-ce que cette démocratie directe n'est-elle pas un leurre? |
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Henry Faÿ 11/02/2007 13:04 |
Nicolas Sarkozy |
Je me réjouis qu'une rédaction aussi prestigieuse que celle du Nouvel Observateur comprend aussi... |
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Henry Faÿ 13/02/2007 14:26 |
Cécile de Kervasdoué |
Les trente quatre-z-assassinats |
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Henry Faÿ 16/02/2007 08:54 |
Pierre Péan |
Entre autres fautes commises par Pierre Péan au cours de son intervention ce matin: "Je ne suis pas ni un spécialiste de politique étrangère ni un spécialiste... Phrase inachevée. |
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Henry Faÿ 18/02/2007 13:16 |
Victor Malka |
On pouvait penser que jamais on ne pourrait épingler Victor Malka pour une faute de français, et pourtant, tout arrive, l'épidémie l'a atteint, il a dit: "une espèce de légende, de mythe selon lesquels... |
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Agnès 18/02/2007 14:47 |
re : le moindre solécisme... |
Si l'on considère "légende et mythe" comme antécédents et le sens s'y prête, il n' y a pas d'erreur ! |
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Henry Faÿ 20/02/2007 07:48 |
Jean-Paul Fitoussi |
Les fondements de l'économie sur lequel on raisonne |
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Henry Faÿ 20/02/2007 13:25 |
enfin, bon |
<<Si l'on considère "légende et mythe" comme antécédents et le sens s'y prête, il n' y a pas d'erreur !>> Ce que j'ai entendu, c'est une hésitation sur le terme à employer, la légende, ou_si_l'on_préfère le mythe..., il aurait donc remplacé un terme par un autre plus approprié, ce qui n'autoriserait pas le pluriel. Enfin, bon... |
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Henry Faÿ 23/02/2007 09:37 |
Jean-Marie Le Pen |
Une armée vainqueur Il fait mentir sa réputation de parler un français hors pair |
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Henry Faÿ 24/02/2007 08:59 |
Henri Loyrette, président du Louvre |
Une exposition que nous avons fait au Japon |
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Agnès 26/02/2007 08:39 |
Plus de fautes de langue... |
Paddy notre ange gardien nous a mis un lien avec le TLF, vous avez vu ? |
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E-clide 04/03/2007 14:23 |
L'esprit public |
Entendu par erreur à 11H45 (je croyais qu'il était midi!) <<un suivi longitudinal dans tous les sens...>> |
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