Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

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Orang bukit

22/08/2003
09:06
En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]"

"Tout arrive [surtout le pire]" est la nouvelle émission (inaudible) diffusée à l'heure du déjeuner. Elle remplace "La suite dans les idées " qui avait pris la place du regretté "Panorama" et témoigne du naufrage.
Le "Panorama" pouvait agacer mais avait le mérite de parler honnêtement des œuvres et notamment des livres. "La suite dans les idées" parlait encore sans que l'on sache très bien de quoi. "Tout arrive" offre une scène au cabotinage de l'"animateur" (comment n'éprouve-t-il aucune honte ?) . Donnons-lui ce dont il rêve : la télé.
 
Melkarth

22/08/2003
11:57
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Mon cher monsieur...
Marc Voinchet (producteur depuis un moment sur Culture, grand prêtre des revues de presse culturelles et à l'initiative de très beaux documentaires des Nuits magnétiques) est un grand homme, ne vous déplaise, de RADIO ! Il sait mener à bien cette tranche horaire et son émission a un ton très agréable qui manquait à France Culture. Certes le ton impertinent du Panorama n'est plus. Mais, à mon avis, ce n'est pas plus mal. Plus rien ne sortait de cette émission. Chaque critique jouait son propre rôle et les limites de cette émission étaient largement atteintes. Il fallait en finir. Le mot "nouvelle" pour qualifier "Tout arrive" n'est pas très approprié... Elle a débuté en septembre 2002 et est interrompue pendant le grille d'été. A partir du 1er septembre 2003, cette émission reviendra, sous une nouvelles formule, et c'est très bien. Préserver France Culture ne veut pas dire revenir en arrière et rêver à un retour à de vieux dinosaures ! Il faut évoluer ! "Tout arrive" est une émission de promotion culturelle, clairement affichée, et il en faut. On fait la promotion d'événements, de livres, de films, de disques... récents et on approfondit dans d'autres émissions.
Pensez la grille de France Culture dans une échelle plus large, celle d'une semaine, d'une saison. Mais cela vous dépasse, vraisemblablement...
 
lionel

22/08/2003
22:05
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

> "Tout arrive" est une émission de promotion culturelle

Promo, tout est dit...

> on approfondit dans d'autres émissions

impressionnant de mauvaise foi pour justifier la superficialité de "Tout arrive"

> Il faut évoluer !

Avec mon cerveau de (jeune) dinosaure j'ai évolué plus que vous ne pouvez l'imaginer: faute de Panorama j'eteins la radio et je trouve les derniers critiques independants et credibles sur les sites web non-commerciaux! Franchement qui voudrait acheter un produit recommandé par Radio-Laure-Galligrasseuil !?!

Quant à Voinchet, son talent est reel ds d'autres contextes, mais pas ds cet emploi de bonimenteur.
 
Murièle Berha

23/08/2003
00:21
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Les chances d’une réponse étant de l’ordre de un pour dix mille ( l’expérience..), je n’ai pas de scrupule à prélever le passage dévolu à « Tout arrive » dans la lettre que j’ai adressée le 28/7 aux « Matins » de Fce-Cult, avec extension - de colère - à d’autres objets ; voici donc ce passage accordé à de deux des trois avis précédents.

« Et ce magazine TOUT ARRIVE, pertinemment dénoncé comme émission publicitaire de congratulation sur le forum de DDFC ? une honte pour la chaine, où il n’est plus jamais de voix pour dire non, ou tout est bien et lisse partout et toujours, plus une émission critique mais seulement de la promotion, du commerce, tels ces Régis Debray et Hervé Tincq, qui cultivent le filon de "Dieu", que France-Culture nous impose sans contrepartie à ces divagations ! »

Et je confirme (après Melkarth) que l’émission n’est plus nouvelle, beaucoup trop âgée même pour mon goût ; et le ton-magazine ( le « très agréable » de Melkarth), non seulement ne manquait pas à France Culture, qu’il a envahi ( les Matins, Tout arrive, Pot-au-Feu, pour s’en tenir au quotidien ), mais il en est la plaie et la dissolution ; il y avait Fce-Inter pour cela .

Murièle Berhault

 
Orang bukit

23/08/2003
09:05
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

On ne sait pas très bien qui est "Melkarth", mais il appartient à l'évidence à la CINQUIÈME COLONNE : il a l'arrogance, l'outrecuidance et la mauvaise foi de ses maîtres. Il est comme eux convaincu que l'auditeur qui proteste n'a rien compris, qu'il est "dépassé" par la hauteur de leurs vues...
"Nouvelle" ? J'appelle "nouveau" ce qui relève de la "nouvelle grille" : tout ce qui postérieur à la LIQUIDATION du 4 septembre 1999, pour l'heure du déjeuner, successivement, "La suite dans les idées [une antiphrase ?] ", puis "Tout arrive [surtout le pire]". (On n'ignore pas non plus que l'émission est en vacances, on s'en félicite, on redoute la rentrée...)
"L'animateur" a certes connu des emplois moins infamants, mais celui-ci le déshonore : "Tout arrive [surtout le pire]" est un scandale quotidien aggravé par le cabotinage.

 
Ci-devant (auditeur)

24/08/2003
15:49
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Rendez-nous le Panorama.
 
KQX

24/08/2003
15:55
Le grand mérite de la grille d'été est

Le grand mérite de la grille d'été est de nous avoir débarrassé du pire : Tout arrive.
 
Henry Faÿ

24/08/2003
17:51
une émission peu originale

Chers amis
Il faut reconnaître que Marc Voinchet a du talent mais "tout arrive" n'est l'émission qu'il nous faut à cette heure où beaucoup d'auditeurs sont à l'écoute. La formule manque d'originalité. Il s'agit effectivement de la promotion de biens culturels sans possibilité de critique puisque ce sont les auteurs qui sont invités à vebir faire l'article. Elle en prend de la place la promotion de biens culturels! Les tranches les plus fréquentées lui sont sacrifiées en particulier la tranche 8h30 9h (deuxième partie des matins) qu'on a odieusement retiré aux chemins de la connaissance.
Panorama que je n'aimais pas, la suite dans les idées que j'ai fini par aimer... à cette heure il y avait un débat et c'était bien. Nous y étions habitués. Personnellement, ça me manque. Au cours de cet été , c'est avec un grand plaisir que j'écoute l'émission de Brice Couturier contre-expertise. Elle me convainc tout à fait. Les débats sont bien menés, les invités sont bien choisis, ce ne sont pas toujours des vedettes mais souvent d'obscurs chercheurs qui ont des choses originales à dire. Brice Couturier est agréable à entendre, il a une bonne voix et une bonne élocution. Mon souhait, mon rêve, ce serait qu'il occupe en permanence la tranche horaire 12h45 13h30.
Très cordialement Henry

 
Melkarth

24/08/2003
19:04
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Cher Orang bukit !
Apparemment vous pensez me connaître assez bien pour me caser dans la cinquième colonne. Moi je veux bien, mais pouvez-vous me décrire les 4 premières et surtout la 5ème... Je voudrais bien savoir où j'habite quand même !
"il a l'arrogance, l'outrecuidance et la mauvaise foi de ses maîtres" : autant la première phrase de votre réponse pouvait être drôle, autant celle-ci est insultante ! Tout d'abord savez-vous qui sont mes maîtres ? Vous me trouvez arrogant ? Pourquoi ? Parce que je vous incite à tendre l'oreille vers autre chose qu'un tribune critique. France Culture et son panorama a eut des retombées plus que catastrophique et à ammener deux personnes au suicide. Remontez dans vos pensées et cherchez les articles de l'époque... Cette émission était largement trop "libre". Ce n'était plus une critique libre, mais un pugilat en direct, de moins en moins construit. Il faut accepter que les choses passent.
Vous semblez dire (que dis-je ? Vous affirmez !) que je ne suis qu'un sous-quelque chose d'aimer "Tout arrive". Pourquoi n'acceptez vous pas des avis divergeants ? Autant je peux être d'accord avec vos réastions sur la disparition de ceraines émissions ou sur la promotion d'autres, autant j'ai le droit et même, en tant que citoyen sain d'esprit (je vous jure que je le suis !) de dire que j'éprouve du plaisir à écouter cette émission.
Un peu de jus de pomme dans la vodka du ressentiment et le nectar n'en sera que plus savoureux.
 
666ème colonn

25/08/2003
14:00
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

agent M démasqué
exfiltrer laure et jean-marie
envoyer missile sur radio france
prevenir equipe pizza hut reconstruction

donald
 
pjç

26/08/2003
19:25
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Remplacer Monsieur "Tout arrive" par Monsieur "Contre-Expertise", qui, lui, a quelque chose à dire et y parvient sans trop de difficultés.
 
tpt?

26/08/2003
19:34
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

c'est vraiment un forum de gogos ici :-DDDDDD!
le complot, des espions, la cinquieme colonne et donald, bientot Big Brother, non mais la c'est le rail de coke!
allez un Jack Daniels a votre santé, la Vodka c'est pas mon trip. Hypermarrant ici!


 
Sophie

28/08/2003
14:27
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Tout à fait d'accord avec "tpt?" (pseudo bizarre, mais original) et... "Melkarth". "Tout arrive" est une émission de promotion, ok. Mais elle peut être vue comme une émission d'information. Je n'ai pas le temps de lire (et, je l'avoue, mas l'envie) "Le Monde des Livres" ou "L'Officiel des spectacles" ou tout autre document me tenant au courant des sorties de livres, des expo... Je sais que, en général, mes goûts sont proches de ceux de FC. Si les invités et les arguments avancés me convaiquent, j'irai du côté de cette expo, de cette pièce de théâtre, de ce livre... Sinon, tant pis, j'aurai été au courant d'un événement culturel. Même si je n'y adhère pas, ce n'est pas grave, c'est ça la curiosité.
Je suis aussi d'accord avec Melkarh quand il dit que le "Panorama" arrivait à ses limites. Ils m'exaspéraient tous ces critiques-chroniqueurs !
Désolé "Orang bukit" (ces pseudos sont vraiment compliqués !!! mettez vos prénoms, non ? ;-)), mais on n'a pas tous à être du même avis. C'est un reproche que je ferai à cette association de Défense de FC : un penchant clairement affiché à l'uniformisation de "la lutte contre la casse de la radio". Certes la nouvelle direction a changé bon nombre de choses et souvent les bonnes, mais il ne faut pas que la critique soit systématique. Pour moi, "tout arrive" est une émission agréable que j'aurai plaisir à retrouver la semaine prochaine.
Bien à vous tous,
So.
 
Orang bukit

28/08/2003
18:21
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Chère So
Comme vous, j'attends que France Culture attire mon attention, entre autres, sur tel livre, telle exposition, telle mise en scène... Mais justement, je considère que "Tout arrive [surtout le pire]" ne s'acquitte pas de cette tâche. L'émission se borne le plus souvent à un bavardage rudimentaire, superficiel et approximatif dont il ne reste rien (sinon beaucoup d'irritation devant le cabotinage et l'autosatisfaction du présentateur, ce côté confident des artistes...).
Vous écrivez que vos goûts sont proches de ceux de France Culture. Mais quelle France Culture ?
Je ne suis pas non plus très sûr de partager les inclinations sinon les arrières-pensées de l'association Défense de France Culture ou de la majorité de ses partisans. Peu m'importe que France Culture s'ouvre, entre autres, aux journalistes du Figaro. Ce qui m'exaspère, ce sont toutes ces émissions qui parlent mal et pour ne rien dire, et dont "Tout arrive [surtout le pire]" est, hélas, un bon exemple.
Il est très étrange, en cette fin d'été, à l'heure du déjeuner, de retrouver une exigence, une élégance, une délicatesse même, qui, autrefois, avant le culturocide du 4 septembre 1999 permettait de reconnaître France Culture entre toutes.
Bien à vous
Votre Bu
 
Orang bukit

28/08/2003
18:58
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Précisons : dans cette émission, les œuvres ne sont que des prétextes à la conversation (c'est beaucoup dire...), laquelle n'est jamais suivie, approfondie, articulée ; elle se borne à juxtaposer happenings éculés, saillies incongrues et congratulations mutuelles, et donne à la longue à l'auditeur le sentiment d'être de trop. On voudrait écouter, on essaie encore, on se force et la nausée finit par nous étrangler.
 
guydufau

29/08/2003
15:36
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

A propos de ces pseudos qui n'ont pas de sens:miip,anonyme,?,quelqu'un,666°colonne,tpt?,pjc...je propose à ceux qui sont à cours d'idée pour en choisir un et tenant compte que "si je ne suis pas moi,je suis un imposteur"(Pierre Fournier), les pseudos suivants:
cépamoi,non-moi, ventriloque,ubiquité,in-nommé,usurpateur,céduven,ac ôtédemépompes,illicite,
encatamini,travesti, eautrouble,déguisé...et imposteur
 
Orang bukit

29/08/2003
16:53
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Lisez les textes au lieu de vous interroger sur l'identité de l'auteur. Au reste, que vous dirait-elle ?
 
lionel

30/08/2003
11:13
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Melkarth et Sophie vous avez entierement raison dans votre gout pour la promo culturelle à la Voinchet! Le probleme c'est que tous les autres medias presse-radio-tele sont deja à vos pieds pour vous en fournir à profusion. Alors vous êtes bien egoistes de souhaiter que se taise le dernier media public discordant.

Je vous souhaite une rentree bien lisse. Pour etre sur de ne pas faire d'erreur, achetez le dernier phenomene editorial. C'est facile car il est recommandé par france inter, france culture, france2, france3, le monde, le figaro, liberation, tf1, le nouvel obs, telerama, l'express, l'expansion, le point, etc, etc.
 
Ci-devant_auditeur

31/08/2003
09:23
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Monsieur Tout arrive, c'est Monsieur Je-suis-arrivé-Moi.

- 31/08/2003 09:26 : Tout arrive = Tout arrive [surtout Moi]

- 05/09/2003 20:23 :
 
Orang bukit

09/09/2003
15:15
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

On reproche à "Tout arrive [surtout moi]" de faire la publicité d'une œuvre.
Suivant nous, le pire n'est pas là.
On pourrait sans doute célébrer les mérites d'une œuvre en présence de son auteur .
Le pire, c'est justement que l'on ne dise RIEN des œuvres, qu'elles ne soient qu'un prétexte à un bavardage désarticulé, qui croit divertir et dont il ne reste rien après l'émission.
 
esther

21/09/2003
19:44
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

On se déchaîne ici contre Les Matins, sans voir que le pire, c'est le midi. Oui, "Tout arrive", c'est bien le pire.
 
esther

21/09/2003
19:54
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Victor Malka se plaignait à l'instant des journalistes qui n'ont pas lu les livres dont ils parlent et s'expriment avec d'autant plus d'autorité qu'ils sont ignorants. Tout est dit sur Tout arrive.
 
laurent nadot

10/11/2003
14:18
Tout revient (un peu)

Ce midi à l'heure du Voinch', certains ont cru ouïr une rediff de feu Panorama : Giudicelli interviewait un auteur et tout d'un coup on se sentait mieux. Giudi n'a rien de génial, mais comme il ne fait pas trop d'effets, on entend l'interviewé qui s'exprime. Sans raport avec le spectacle pénible du Voinch' (le style sensationnel-simplet), les questions de Giudicelli sont pertinentes parce que naturelles et de bon sens, Ca fait comme un changement soudain, asteure.

J'en tire cette conclusion intermédiaire : pas besoin que ça soye sublime pour me plaire, suffit que ça soye culturell' et pas m'as-tu-vu.

La modestie est une qualité. L'art de la pose de Voinchet Demorand et autres bavards de la même farine, c'est la vanité de celui qui ne sait pas s'effacer devant l'écrivain ou l'intellectuel invité. Ils oublient peut-être que l'intérêt de F-C c'est d'abord les invités, non les animateurs (on ne peut plus appeler ça des producteurs).

LN.
 
Henry Faÿ

10/11/2003
15:18
réponse à Esther, son message du 21 septembre

Si le "on" désigne ma modeste personne, effectivement, si j'ai pas mal tapé sur le petit Nicolas et ses platitudes et n'ai rien dit de tout arrive, c'est tout à fait circonstantiel. Il se trouve que j'écoute les Matins (peut-est-ce une émission que j'aime détester ou bien que je n'ai quand même pas trouvé mieux) et que je n'écoute pratiquement pas l'émission de l'heure du déjeuner. C'est qu'à cette heure là, les programmes de France Musique sont absolument fantastiques: c'est l'heure de l'émission "c'était hier" qui présente des rétrospectives des plus grands interprètes du passé.
Henry

 
Ci-devant_auditeur

10/11/2003
19:07
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

L'analyse de M. Nadot est d'une rare clairvoyance et cela rassure.
Ce qui agace et qui frustre, c'est bien la substitution du questionneur au questionné (ajoutons de la personne du questionné à l'œuvre dont il est l'auteur).
Témoigne de cette hypertrophie (la première) l'habitude de répéter sans cesse le titre de l'émission : à "Tout arrive" etc... (comme auparavant à "Personne n'est parfait" etc...), comme s'il s'agissait d'une émission connue, soutenue par une réputation établie de longue date etc... comme si elle existait. Or elle n'existe pas. Une prétention, une velléité, rien de plus.
(Il est vrai que les questionneurs auxiliaires relèvent l'émission, mais on part de si bas..., et puis il y a cette habitude vicieuse d'interrompre toute tentative d'approfondissement par une répartie anecdotique ou triviale). C'est vraiment désespérant.
 
Ci-devant_auditeur

13/11/2003
19:07
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

Le principal défaut de l'émission est dans son principe même : réunir des personnes très différentes dont chacune mériterait sûrement qu'on l'entendît mais qui n'ont jamais rien en commun sinon peut-être de la gratitude pour celui qui invite et qui se bornent par conséquent à un bavardage de complaisance. C'est consternant.
--
Ci-devant_auditeur
 
cravan

16/11/2003
14:34
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

tout arrive sur Tout arrive, même l'antidémocratisme à la sauce Steiner ! Voici une transcription diffusée sur la liste Litor la semaine dernière. Un peu longuet, mais on ne regrette pas ses dix minutes !
Cravan.

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Émission "Tout arrive" du 04 novembre 2003 (France Culture)

(fin de discussion sur l’intime…)

G. Steiner : « Mais idéalement, le grand artiste, le professeur est anonyme. Si ce n’est pas lui, c’est quelqu’un d’autre. Je suis entouré à Cambridge des princes du monde, les Nobels qui ont changé notre monde et qui vous diront avec une sincérité parfaite : « si ce n’avait pas été moi, la semaine après c’aurait été lui qui aurait trouvé...» Et ils ont beaucoup de chance... Dans les lettres, dans les sciences humaines, il y a un égoïsme évident. Un très grand professeur a certainement un côté cabotin, il n’y a pas de doute, un côté d’histrion, d’acteur. Les grands maîtres de conférence sont d’admirables rhétoriciens. Le grand maître caché existe, particulièrement dans la tradition zen ; mais même là, hélas, il y a maintenant des superstars. Mais ça fait partie de la vulgarisation de toute une culture, d’une certaine ascèse… Après tout, dernière remarque, nous enseignons un grand texte de Plotin, de Platon, de Shakespeare, de Pascal, de Baudelaire, pour être leur serviteur. Rien de plus grotesque que les prétentions de la déconstruction, en France, qui joue avec le mot "prétexte". Non, je vous jure, Monsieur, Baudelaire ou Shakespeare n’est pas un prétexte au petit monsieur Steiner, c’est le petit monsieur Steiner qui ne
peut pas vivre sans les grands dont il a le privilège immense d’essayer une certaine explication de texte. Ne jamais oublier la différence.»

A. Philonenko : « J’ai rencontré des textes qui étaient faits uniquement pour produire une impression violente sur l’esprit du lecteur et l’exemple qu’a cité Georges, je veux dire le mot déconstruction, m’apparaît comme un vol, comme un viol de la personne humaine, quand je pense qu’on a osé entreprendre une démolition, parce que c’est ça que veut dire la déconstruction, des plus grandes cathédrales intellectuelles humaines, alors là je suis, ce qui est très rare, près de la colère ! C’est une agression et il faut bien définir trois
termes : il y a l’excentrique, c’est celui qui est en dehors du cercle; il y a celui qui est au centre, c’est en principe l’auteur; et puis il y a les ordinaires, ceux qui sont dans l’ordre, ceux qui sont là pour défendre le noyau dont il a été tout à l’heure question. L’œuvre de G. Steiner est une œuvre littéraire et par conséquent il n’a pas pu suivre dans certains cas la règle méthodique du refus ; mais je pense que sur ce point il est pleinement d’accord avec moi. Alors, je
pense que nous devons nous pencher sur les ruines que sont les enfants qui absorbent ce lait vicieux. La philosophie n’a pas un avenir très radieux. Il faut que dans l’ombre des lecteurs-auteurs aient le courage de suivre leur pensée.
Actuellement, la philosophie est dans l’abîme. Si elle veut tomber dans l’abîme des abîmes, le moment est bienvenu ! Il n’y aura peut-être que très peu d’hommes pour s’opposer à ces barbares. » (silence surpris ou gêné...)

Julie Scorticati : « je voudrais d’abord dire que c’est un honneur pour moi d’être ici aujourd’hui (...) Aujourd’hui, objectivement, on voit très bien à l’université que les filières philosophie sont très mal en point. C’est dommage,
mais c’est une réalité. Aujourd’hui, on ne nous demande pas de réfléchir, on ne nous demande pas d’écrire, on nous demande des choses bien plus concrètes, on nous demande de faire des filières, des BTS en marketing, des BTS en communication pour après avoir un emploi et un métier.» (petit silence) (...)

Cécile Ladjali : « il y a quelque chose de fondamental avec l’oral qui se joue dans mes classes, puisque beaucoup d’élèves ont beaucoup de mal à entrer en littérature par l’écrit, par le biais, le truchement du livre. Je n’hésite pas à ouvrir le livre et à lire pendant des heures et des heures...»

M. Voinchet : « Vous dites : on ne va pas faire de rap. Parce qu’on est dans le 9-3...»

C. Ladjali : « Ah non !, cette démagogie criminelle et cynique qui vient de ceux qui ont eu la chance de choisir et qui ont eu la chance d’avoir un enseignement de qualité, humaniste et élitiste. Cette démagogie criminelle que l’on sert aux élèves parce qu’on les getthoïse et qu’on considère qu’ils sont nés dans un milieu au fond dont ils ne sortiront pas puisqu’on ne leur propose pas d’en sortir par les grands textes et par la littérature. Je trouve que cette démagogie là est allée souvent bien trop loin et quand on entend les élèves aujourd’hui, que je discute avec eux, on sent à quel point ils ont envie de passer par les grands textes, de passer par la culture humaniste qui place au centre de son système philosophique l’homme et l’humain qu’ils sont. Et il faut qu’ils aient le choix, après, il faut qu’ils puissent choisir entre cette culture là et puis cette culture bourgeoise, hein, qu’on nous reproche de leur imposer... on dit que je suis réac... moi, je pense que si on ne leur enseigne pas cette littérature à laquelle moi j’ai eu le droit aux enfants, on les envoie au casse-pipe. Cette espèce de fantasme autour de la soit-disant culture banlieue, etc., c’est un fantasme qui est né dans l’esprit d’anciens très très bons élèves qui n’ont souvent jamais mis les pieds en banlieue. Quand je pose aux enfants la question de cette
culture banlieue, hé bien je rencontre le vide. Ce sont des élèves qui s’ennuient beaucoup dans leur cité, et moi je leur propose justement un dépaysement, en les formant je les déforme et je ne leur sers pas en classe ce qu’on leur sert à
la maison et qu’ils trouveraient très bien sans moi. Donc pas de versification à travers le rap, non, ça c’est absolument hors de question et les élèves ne me respectent en tant que professeur que d’autant plus que je les prends très au
sérieux.»

M. Voinchet : « Ça, c’est ce qui vous a plus dans la démarche de C. Ladjali, Georges Steiner, quand elle vous a écrit pour la première fois ?...»

G. Steiner : « Ça, l’arrière-fond est un point capital. Il y a aujourd’hui le fascisme de la facilité. De rendre les choses le plus facile possible. C’est un despotisme terrible. La vraie condescendance qui est celle des soit-disant libéraux et des gens soit-disant de gauche, mais il n’y a pas de gauche réelle authentique, c’est d’oublier que l’enfant grandit lorsqu’on lui pose des tâches un peu au-delà de sa capacité apparente. Le grand enseignement qu’est d’avoir C. Ladjali comme professeur, c’est un rare privilège, je m’imagine, je le sais… Mais faire honneur aux jeunes, c’est leur poser des tâches exigeantes. Lorsque l’on facilite, on aplanit, on soit-disant démocratise tout l’enseignement, c’est ça le despotisme, parce que là on enlève aux jeunes la possibilité de grandir. »

P.-M. de Biasi : « Je crois qu’on peut être convaincu par tout ce que vous dites sur l’exigence de qualité. C’est assez beau d’ailleurs la façon dont vous le racontez dans "Éloge de la transmission". Cela dit, j’ai envie de vous asticoter,
Georges Steiner, sur la revendication que vous faites vous-même d’une filiation de droite. Dans "Les Logocrates", vous citez des gens comme Bonald, comme Demestre, les ennemis des Lumières, les ennemis de la Révolution, les ennemis de la pensée claire et rationnelle, et providentialiste, puis Heidegger dont on sait les compromissions avec le nazisme, Pierre Boutang, qui est de l’Action française, Maurras, etc. Vous êtes réactionnaire, Georges Steiner ? »

G. Steiner : « D’abord, c’est la droite qui sait écrire ! Depuis le début, le grand style est à droite. Il y a des raisons très complexes pour ça mais le fait je crois
est évident. Deuxièmement, je suis jusqu’à la moëlle des os un platonicien, c’est-à-dire quelqu’un qui croit que nous avons un devoir très précis: situer le talent dans les plus jeunes, le plus rapidement possible, lui donner tous les
moyens de fleurir, tous les moyens !, et ça n’a rien à faire avec la race, on peut avoir quatre têtes, mais si on a le vrai talent, si on a un potentiel de développement, alors le crime c’est de le négliger, le crime terrible c’est d’aplanir au nom d’un popularisme de foule et de masse. Alors de ce point de vue là, oui, tout professeur est aussi un despote de l’espoir...»

M. Voinchet : « J’ai cru que vous alliez dire: tout professeur est de droite...»

G. Steiner : « Mais oui, mais il l’est ! Il sait que certains sont plus doués que d’autres et Alexis a invoqué ma passion pour les échecs, nous ne comprenons pas pourquoi à quatre ans ou cinq ans, il y a des enfants qui sont déjà de force de maîtres, et la Russie, au milieu du stalinisme, avait la pyramide la plus élitaire du monde pour trouver les grands joueurs, où qu’ils se trouvent, de quelque arrière-fond social qu’ils soient, et il n’y avait pas de blague sur la
démocratie du talent. Le talent n’a rien à faire avec la démocratie, je regrette. Si Dieu avait été très gentil, il aurait bien mieux distribué les talents. Il me semble qu’il a été assez méchant ! »

P.-M. de Biasi : « Donc, vous êtes anti-démocrate ? »

G. Steiner : « Oh oui ! profondément ! parce que démocratie veut dire médiocrité ! Oh non... Dans un grand enseignement il y a une sorte de tension, de lutte, d’espoir pour devenir ce qu’on pourrait être, et rien n’est plus terrible que d’arrêter l’inégalité qui est un mystère, un mystère total (...) »

M. Voinchet : « Comment vous décryptez l’ironie anti-démocratique de Georges Steiner, Pierre-Marc de Biasi ?»

P.-M. de Biasi : « Il me semble que c’est une position de maître, de relation duelle, de relation à l’individu. Mais quand même, j’aimerais savoir ce que vous avez en tête comme modèle social si vous rejetez la démocratie. On vit ensemble, quand même ! »

G. Steiner : « En Angleterre, il y a une merveilleuse hypocrisie : le système reste ultra-élitaire, vous le savez, le recrutement pour Oxford et Cambridge et les grandes écoles, comme en France les grands concours... Alexis
Philonenko est un premier d’agrégation... C’est la famille la plus aristocratique, si vous voulez, qui soit dans le monde de l’esprit français… Ici tout le monde sait jusqu’à la fin de leur vie s’ils ont été premier, second ou troisième... Il faut faire attention : la rhétorique démocratique est pleine d’hypocrisie, nous allons survivre par le courage, j’espère par le scrupule de l’arrogance modeste de ceux qu’ils savent qu’ils sont des clercs. Qu’il ne faut pas trahir, le grand mot de Benda… Les trahisons autour de nous sont des trahisons de clercs...»

A. Philonenko : « Oui, je voudrais ajouter quelques mots à ce que vient de dire avec tant d’éloquence mon ami Georges. Il me surprend toujours à cet égard : son éloquence est nouvelle, on ne l’attend pas et elle vient, c’est un certain
miracle. Mais je ne m’apesantirai pas là-dessus. La question qui se pose, et qui est claire, a deux points. Premier point: est-ce qu’il y a une tyrannie de la majorité ?...»

M. Voinchet : « Oui, fait de la tête Georges Steiner...»

A. Philonenko : «... On peut varier sur le contenu de ce thème, par exemple chez Tocqueville, nous trouvons des analyses tout à fait pertinentes sur la dictature de la pensée commune. Et il faut alors qu’il y ait ce courage de l’esprit de se sauver, et en se sauvant se sauvegarder lui-même. Il faut se sauvegarder de ce que Platon, et Georges fait bien de le nommer, appelait la démocratie. Mais la démocratie chez Platon est reliée à un niveau de connaissances qui est la doxa, c’est-à-dire l’opinion ; et la théorie de la majorité, c’est la théorie de l’opinion reine. Voilà ce dont nous devons nous défaire. Ensuite, il faut bien
savoir – et c’est pour cela que j’ai tellement eu de réticences dans mon enseignement – que cette entreprise de rénovation, et parfois même, chez l’enfant, d’appel au secours, il faut bien savoir que c’est un chef d’accusation si nous ne réussissons pas. Il ne s’agit pas d’être un rhéteur en masse, c’est une question de tendresse, c’est une question d’attachement, c’est une question d’amour. Toutes choses qui manquent dans l’université française.»

M. Voinchet : « Alors Georges Steiner a écrit par exemple : le maître est celui dont même l’ironie vous donne une impression d’amour. Mais moi je voudrais écouter un peu ces jeunes gens et leur professeur. D’accord, la rhétorique, l’ironie distante, la provocation. Mais vous ne bronchez pas ? Vous avez devant vous deux maîtres, mais… tirez l’échelle! (...) Devant vous, Georges Steiner vous dit, voilà, je suis anti-démocrate, tout ça, ça va pas du tout, et vous ne
bronchez pas, vous ne dites rien, ça ne vous fait rien...»

Miruna : « Non, parce que malheureusement on se rend compte que ça se vérifie. Comment on peut être démocratique, comment on peut donner la chance à tout le monde, comment tout le monde peut y arriver, c’est impossible. Il faut bien qu’il y en ait qui...»

P.-M. de Biasi : «... souffrent...»

Miruna : «... qui souffrent, et d’autres qui y arrivent...»

C. Ladjali: « Cet éloge de la difficulté, comment vous le comprenez ? (...) » (elle essaie cinq minutes d’élever le débat vers la discussion sur les contraintes de l’écriture de la tragédie)

G. Steiner : « La femme qu’on a appelé le plus grand professeur depuis Socrate est la femme française Nadia Boulanger. Elle disait : "donnez-les-moi à quatre ans, après c’est trop tard." Elle disait une autre chose, terrible, mais je regrette, la vérité n’est pas là pour nous plaire ! Elle a dit : "justice sociale, petite justice." C’est presque une citation de Spinoza, ou de Goethe. Personne ne sait pourquoi on est né muet, aveugle, handicapé, ou follement doué, pourquoi on est né dans un taudis africain sans une chance d’avenir ou né dans un quartier privilégié d’une ville moderne avec toutes les possibilités. Personne ne sait ! Vous avez invoqué Heidegger, mais oui. Lorsqu’il dit : nous sommes
lancés dans la vie. Nous ne savons pas pourquoi. Nous ne savons pas pourquoi on a choisi pour nous un destin parfois terriblement cruel, ou parfois très privilégié. Personne ne le sait; nous sommes des invités de la vie.»

P.-M. de Biasi : « c’est une pensée providentialiste, mais qui fait quand même l’économie du projet humain parce que peut-être que ce destin, cette totalité, c’est notre devoir de la bousculer, cette fatalité. Moi, je suis quand même assez fasciné que des propositions qui me paraissent justes, par exemple réinstituer une sorte de sacralisation de l’école, avoir de hautes exigences pour la pensée et la formation des jeunes, aillent de pair avec la liquidation du suffrage universel. Ça me paraît complètement fou ! Honnêtement. Et là, je ne comprends plus. Je suis en face d’une…, d’un…, d’une obscénité.» (silence)

M. Voinchet : « Vous voulez répondre tout de suite, Georges Steiner ? »

G. Steiner : « Non, j’écoute...»

Miruna Vlanescu : « Moi, je voudrais tirer mon chapeau à Geroges Steiner, on aurait pu penser qu’un érudit tel que Georges Steiner aurait pu être, comme disait Julie, dans sa bulle, et au contraire vous comprenez très bien les problèmes sociaux auxquels on est confrontés tous les jours et justement le fait que le milieu d’où on est issu va constamment nous suivre au cours de notre vie et au fur et à mesure, que ce soit du lycée ou de la faculté, tout est sectorisé et tout est getthoïsé.»

C. Ladjali : « Tout en étant très obscène, Georges Steiner est le seul intellectuel à avoir tendu la main à mes élèves en Seine-St-Denis quand à la faculté j’étais en but, j’achoppai à une condescendance venue du plus haut niveau. Quand j’ai dit à mon directeur de thèse, l’année où je bouclais mon doctorat, que mes élèves écrivaient des livres, qu’ils étaient lus, qu’ils allaient monter sur les planches et qu’on allait jouer un mois en plein Paris, au Quartier
Latin, la tragédie va être jouée à l’Espace Rachi, au Centre culturel juif, et quand on sait que la majorité de mes élèves sont d’origine maghrebine, on voit tout ce que ça veut dire, tout ce que ça implique, lorsque ce dernier m’a répondu qu’il
ne se souciait pas de pédagogie et qu’il était professeur d’université, je trouve ça criminel, dégueulasse, et vraiment ça me révolte, et Georges Steiner a été le seul ! »

P.-M. de Biasi : « Oui, oui, mais c’est ce paradoxe que j’aimerais élucider. Il y a une profonde générosité qui va de pair avec un élitisme froid, qui dit : bah, il y a des gens qui souffrent, bah ils n’ont qu’à continuer à souffrir. Ça, ça ne me paraît pas pensable. Comment vous résolvez ce paradoxe ? »

A. Philonenko : (parle de l’éducation antique et de la païdeïa…)
(…)

Georges Steiner : « (...) nous ne vivons pas dans un monde d’équité, nous ne vivons pas dans un monde de fair-play pour tout le monde, je regrette. Les dons sont très, je répète, mal distribués, pour ne pas parler du génie créateur. Quand
on a le privilège d’être un tout petit monsieur près des très grands, et ça a été mon privilège toute ma vie avec les grands scientifiques, on s’aperçoit que l’éclat, le coup de foudre intérieur qui mène vers une grande pensée est aussi
un mystère pour ceux qui ont le privilège de l’avoir vécu. Ceci dit, je répète, il faut faire tout sacrifice possible, tout effort possible, lorsqu’il y a l’étincelle, il faut
souffler dessus de toutes ses forces, de tous ses poumons, ouvrir toutes les portes sociales, professionnelles possibles pour qu’elle ne soit pas étouffée. Mais l’idée qu’on puisse par la politique – et il n’y a rien de plus vil que la
politique, croyez-moi – réformer la vérité de la nature humaine est une idée saugrenue et qui porte à des conséquences catastrophiques.»
 
dom

16/11/2003
15:55
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

bonjour Cravan,
je n'ai pas ecouté mais viens de lire ton texte, dialogue de sourd!,personne ne s'ecoute et chacun y va de sa science,chacun defend son fief tel de petits féodeaux,du yaourt, je partage néamoins la vision elitistes car on a la l'illustration des boeufs jouant de leurs petites parcelles de pouvoirs.

La democratie donnant l'illusions a tous de pouvoir réussir le capitalisme comblera la frustration par l'apport de bien de consomation.

il ne faut pas sortir de St Cyr pour savoir ceci,bon je retourne a ma game boy!
a+
 
lionel

26/02/2004
13:23
re : En finir avec "Tout arrive [surtout le pire]&quo

aujourdhui le dialogue entre 2 écrivains (Franck Venaille, Jean Rouaud) aurait pu être intéressant mais le gros problème c'était les questions et interruptions saugrenues de l'animateur!
 
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