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Henry Faÿ

06/03/2004
19:13
sciences-frictions, comment la science est

... traitée sur France Culture
J'ouvre un fil pour répondre à Lionel, qui en écrivant dans un fil consacré à la rumeur du monde, n'est pas tombé dans la bonne case.
Il faut le dire et le répéter, cette émission science-frictions fait partie de cette stratégie de verrouillage mise en oeuvre par la direction de France Culture. Objectif: mettre de son côté le magistère reconnu, à tort ou à raison, au Monde. Si on l'a de son côté, on ne l'aura pas contre soi, on espère ainsi se met à l'abri de la critique.
Bien entendu, il n'y a pas qu'à ce journal qu'on puisse faire appel pour une émission scientifique.
Il y a en tout premier lieu les producteurs de France Culture, ceux qui sont là et ceux qui ont été virés, par exemple Nicole Chouchan.
Il y a les autres revues scientifiques, Science et Avenir, La Recherche, Science et vie etc.
Une occasion de rappeler à quel point la science est mal traitée sur France Culture, le recul terrible qu'il y a depuis le départ de Jean-Marie Borzeix. Jadis, il y avait une émission sensationnelle, c'était les perspectives scientifiques. Elle était "transversale", elle passait de 19h30 à 20h, chaque sujet était traité en quatre volets. Les sujets étaient traités de plusieurs points de vue différents, ils étaient a-ppro-fon-dis.
Il y avait d'autres émission sensationnelles, par exemple la science et les hommes, les impossibles etc. C'était un âge d'or!
Je reconnais toutefois que France Culture a fait un bel effort en consacrant l'après-midi du samedi dernier à un débat consacré aux graves problèmes que rencontre la science en France.

 
lionel

06/03/2004
19:29
re : sciences-frictions, comment la science est

voici quel était mon message :
----------------------------

Aujourd'hui je me suis rendu compte que Sciences Frictions à 12h est aussi une émission coproduite par Le Monde.

Sur le site FC on peut lire sobrement : "Une émission proposée par Michel Alberganti et Paul Benkimoun du journal Le Monde, réalisée par Brigitte Alléhaut"

Sur le site du Monde c'est beaucoup plus clair : "Coproduite par France Culture et le quotidien Le Monde, l'émission Science-Frictions propose chaque semaine un débat autour d'une question scientifique." http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-305922,0.h tml

Tout ceci est fort instructif. Dans coproduction il faut entendre semble-t-il que le contenu vient à 100% du Monde, le reste n'étant qu'arrangements financiers et moyens techniques. Mais quitte à coproduire une émission de vulgarisation scientifique, pourquoi ne pas impliquer les journaux La Recherche ou bien Sciences et Vie, le palais de la découverte ou la cité des sciences?

Sur l'émission elle même je ne sais quoi dire car je n'ai jamais réussi à l'écouter en entier. Au début un jingle de percussioniste indien (?) ponctue de façon un peu ridicule les phrases de présentation.

Qui a parlé de privatisation rampante et d'affermage des tranches horaires de FC aux grands groupes de presse?

 
Henry Faÿ

06/03/2004
21:43
erratum

Ce n'est pas Nicole Chouchan, c'est Michèle
 
laurent nadot

07/03/2004
13:13
comment répondre à une question

Comment savoir l'intérêt réel de FC pour la/les sciences :

1) Contrairement à Henry, je ne considère pas cette émission spéciale de 5h comme une preuve d'un véritable d'intérêt pour la science. C'est avant tout un acte de contestation politique, combinant : a) un soutien à une catégorie socio-professionnelle appréciée par la station, et b) une contradiction opposée au gouvernement visiblement détesté du personnel de la station.

Il se trouve que ce gouvernement m'est assez antipathique, surtout ses chefs. J'ai la même antipathie pour ses adversaires politiques traditionnels qui d'ailleurs saisissent ici une occasion de se réveiller. Quant à l'attitude consistant à exiger des emplois, c'est une manifestation de corporatisme. Enfin pour ce qui est des pétitions, il faut y accorder la même valeur qu'aux manifestations contre le FN : avec la première comme avec les secondes, on défend une cause juste avec de mauvais outils, et surtout en mettant en avant de mauvaises raisons. Par ces avis je suis bien isolé ici mais j'assume.

2) Comment savoir l'intérêt réel de FC pour la/les sciences ? Le meilleur indicateur est le temps moyen annuel consacré aux sujets scientifiques, non limité aux émissions spécialisées. Je précise que j'écarte ce qui ressortit aux sciences humaines et sociales, véritable fourre-tout qui fausserait le compte :
- il y a bien sur les émissions régulières : jeudi Continent science (1h20) par Stéphane Deligeorge, qui semble se situer dans la tradition de la station. Mardi soir Science Culture de Julie Clarini (55 mn). Il y a une chronique d'Hubert Reeves le samedi (5mn). Si on ajoute Science-Friction (30 minutes) on atteint un total de 2h50 qui est donc le minimum hebdomadaire consacrée aux sciences naturelles ou expérimentales et à leurs applications.
- il faut ajouter les numéros de magazines quant ils sont consacrés à des sujets scientifiques. Par exemple : Tire ta langue (Lexique de la Botanique – 22 juillet) ; Une vie une œuvre (Théodore Monod - 28 décembre), Le bien commun (Le médicament – 6 mars), Chemins de la connaissance (Climatologie – dernière semaine d'octobre) ), Eloge du savoir (Cours de Physique atomique – semaine du 1er mars). Cette liste est loin d'etre exhaustive.
- il faut ajouter les quotidiennes centrées sur des invités opérant dans la recherche ou dans l'histoire des sciences : Les matins avec Etienne Klein, Tout arrive avec Jean Pierre Luminet, Jean Lebrun qui reçoit Albert Fert le 13 janvier.
- et aussi les séries d'interview Avoix nue (Michel Cassé - octobre) & Mémorables (Georges Canguilhem - Novembre)
- si on veut être juste, on comptera aussi les rediffs de nuit par exemple des anciens "Perspectives scientifiques" ou "La science et les hommes", ou rené Thom dans "A voix nue". Il faudrait peut-être affecter aux anciennes émissions un coefficient particulier, et aux multidiffs un autre coefficient si on veut.
- il faut ajouter bien sur les émissions spéciales comme celle du Cabaret Sauvage.
(pour être complet il faudrait considérer aussi mais hors-compte, les participations diverses et le partenariat de FC à des actions non-radiophoniques).

On obtient le temps d'antenne annuel consacré aux disciplines scientifiques. Je ne peux pas dire d'avance si en moyenne hebdomadaire on dépasserait de beaucoup les 3 ou peut-être les 4 heures je n'en ai pas la moindre idée. Mais ces deux chiffres (le minimum hebdomadaire et le total annuel) signifient une action concrète, avec un investissement financier et donc forcément une motivation, d'où qu'elle vienne (de la direction ou des producteurs ou de l'extérieur de la station, série de points à élucider).

- Première question : la durée d'antenne considérée est-elle suffisante ? En vertu de quels arguments ?
- Deuxième question : quelle est l'évolution annuelle de l'indicateur de 1980 à 2003 ? Trouvera-t'on dans cette évolution des changements en 1985, 1997, 1999 ?

Ce décompte de temps a du sens en soi. Mais dans une seconde étape il faudrait savoir ce que valent les émissions. Outre que c'est une autre question, cela supposerait un gros travail d'écoute et d'analyse, sachant que ça sera insuffisant pour remonter aux variables explicatives que sont le budget, le temps de préparation, la qualification du producteur (qu'il soit journaliste ou scientifique lui-même importe peu, je parle de sa compétence radiophonique), le choix des invités etc.

Laurent Nadot

 
laurent nadot

07/03/2004
13:18
comment répondre à une autre question

Il y a donc une autre question, que certains jugeront plus importante, qui est de savoir comment les sujets sont traités…. Car si sous couvert de parler de science, en réalité on fabrique de la croisade militante contre la pauvreté ou pour les droits de l'homme ou contre le fascisme moderne ou quelqu'autre de ces foutaises qui mises en croisade ont pour seule utilité de se donner bonne conscience, alors là au moins c'est clair : il ne s'agit pas de radio culturelle mais de radio politique…

Parlons radio, donc : ce qu'il est urgent de faire c'est de juger objectivement ces émissions :
- sont-elle bonnes ou mauvaises ?? La est le seul problème.
- les producteurs font-ils oeuvre de diffusion des connaissances, ou au moins d'information sur les sujets traités ?
- la forme est-elle en accord avec le style de qualité radio qu'on est en droit d'attendre de FC ?

Evidemment répondre à ces questions est moins facile que de pester contre la maffia médiatique dans laquelle Laure Adler aurait inséré sa radio... . L'analyse demande du temps.

A défaut, chacun d'entre nous peut tout de même dire ici ce qu'il en retire en tant qu'auditeur. En principe je suis plutôt bon public pour l'émission de Deligeorge. Je dirai dans le paragraphe suivant quelles impressions j'ai tirées de Science Friction. Et si quelqu'un veut dire ici ce que vaut l'émission de Clarini alors on aura au moins un début de regard complet.

Science Friction puisque tel était le sujet de départ de ce fil, eh bien je l'ai écoutée 2 ou 3 fois et je n'ai pas eu envie de continuer, parce que j'y retrouvais le même défaut que dans "L'économie en question" de Dominique Rousset : Microsoft, les OGM, le clônage, moins de la science que de la technique, et comme on le voit ce sont surtout des "scies" de journaliste, des sujets de société traités d'abord un peu partout, en ensuite ici de façon partisane, pas mieux que chez Lebrun ou Demorand. Je redis donc ce que certains ici ne me pardonnent pas mais je m'en fous : je crois que la baisse de la qualité radiophonique de FC est du en grande partie à un excès d'engagement politique, car la soif et la pratique de la connaissance réclament entre autre une certaine objectivité et un désir de savoir, qui font très mauvais ménage avec la politisation et le désir de pouvoir.

Mais il y a une autre question voisine de celle de la qualité : c'est le degré de redondance. Henry avait signalé lors de l'AG de l'AFC en 2003 que le producteur de Science-Friction (Michel Alberganti ?) recycle systématiquement les sujets de ces articles en émissions. Mais est-ce que le vrai problème c'est cette fameuse partie de barbichettes : après tout si un personnage ambitieux veut jouer la carte du réseau d'influence je ne vois pas ce que ca a de dramatique, il y en déja tellement d'autres à faire de même, dans les médias, dans l'édition, dans la politique. Si ces pratiques magouillantes débouchaient sur de la radio de qualité, je les défendrais activement. Hélas un réseau de gens d'influence ca n'a pas la même production qu'un réseau de gens de savoir... Non, le vrai problème c'est ce que nous apportent les émissions d'Alberganti : bonnes ou mauvaises ? originales ou ultra-éventées ? Car finalement si on n'est pas plus avancé en écoutant France Culture qu'en lisant les colonnes du Monde, alors a quoi bon écouter France Culture ?

La redondance des programmes est une notion qui semble étrangère à Laure Adler : quand un même sujet est traité par 5 ou 6 émissions différentes, quand un même invité fait le tour de toutes les émissions à l'occasion de la sortie de leur livre, alors l'auditeur à l'esprit curieux, agacé ou simplement lassé par une sensation de déjà vu, tourne le bouton et va voir ce qu'il y a ailleurs. En matière culturelle, le matraquage est une sottise, même s'il est parait-il efficace dans une radio de marchands de soupe musicale.

Laurent Nadot


 
Henry Faÿ

22/01/2005
21:03
Qui est le véritable inventeur de la relativité

Dans l'émission science-friction de ce jour, sur le thème qui est le véritable inventeur de la théorie de la relativité?, le débat entre les deux experts Jean-Paul Auffray, auteur de Einstein et Poincaré et Jean Eisenstaedt était vif, les positions tranchées mais la discussion est malheureusement assez confuse, en tout cas à la première écoute. Si vous voulez avoir sur ce sujet difficile des explications un peu plus claires, vous pouvez vous reporter à l'excellent livre de François de Closets ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire, au Seuil.

Tel est sur cette question l'opinion de François de Closets (p. 183):

"Einstein n'a fait aucune allusion aux travaux de Poincaré dans son article fondateur, ce qui constitue une injustice, un manquement au devoir de citation...
Il sent en lui le rival plus que le maître. Un rival qui le dépasse largement sur le plan mathématique et qui est capable, comme lui, d'intuitions fulgurantes. Sans doute devinait-il que Poincaré tenait en main toutes les pièces du puzzle, qu'à tout moment il pouvait les assembler et se poser en père de la relativité. Lui rendre hommage n'était-ce pas prendre le risque de réduire son propre rôle à celui d'assembleur, de metteur en scène de la nouvelle théorie? On ne saura jamais si l'omission de Poincaré fut délibérée au terme de semblables calculs ou si elle fut un acte manqué, fruit d'un malaise jamais élucidé dans son esprit.

plus loin: en 1953, Einstein écrit: "j'espère que quelqu'un saisira cette occasion (célébration de son anniversaire à Berne auquel il ne pouvait se rendre) pour honorer comme il convient les mérites de Lorentz et de Poincaré à cet égard".

Toute cela a certainement été développé dans la série de François de Closets sur Einstein, mais je ne l'ai pas écoutée.





 
Yann

22/01/2005
21:53
re : sciences-frictions, comment la science est

Boarf, l'émission sur Einstein et Poincaré représente bien le genre de sport dont FC est virtuose, çàd la querelle de personnes. Savoir qui est le véritable de la relativité, je m'en fous, je m'en contrefous, je m'en hyperfous, je m'en balance, je m'en contrebalance, ça ne m'intéresse vraiment pas, et je n'ai rien appris qui me restera jusqu'à demain matin. Pourquoi pas une série d'émissions sur les applications de la théorie, et sur son actualité dans le monde scientifique? On n'aura sans doute pas ça. C'est quand même beaucoup plus facile de surfer sur un livre qui est sorti, et d'inviter deux personnalités, qui, on l'espère vraiment, vont en venir aux mains, et peut-être même dire des gros mots. C'est de la science-people.
J'aurai bien voulu avoir, je ne sais pas moi, une série sur ce qui a amené Clément Ader à concevoir sa grande chauve-souris, ou alors une explication sur comment Eratosthène a réussi à mesurer avec une précision étonnante pour l'époque (Antiquité Grecque) la circonférence de la Terre avec seulement deux bâtons plantés dans le sol et un puits.
Mais non. On a une querelle de scientifiques, qui appartient seulement à l'endroit d'où est tirée l'idée. Un livre acheté en librairie. C'est vraiment faire de la radio un instrument réducteur.
La science à FC: pshitt. Et hélas, les bonnes émissions sont toujours quelque peu hantées par le Soupçon ("qu'essaie-t'on de me vendre?").
Si FC est intéressée, je peux leur envoyer une idée d'émission scientifique par semaine (tenez, une autre, une série d'émissions aussi accessible que possible sur l'infiniment petit) par mail. Mais j'espère qu'ils auront le courage d'appeler le CNRS pour demander à un spécialiste de faire ces séries d'émissions, de les monter, de les documenter etc...
Mais c'est sans doute trop demander. Et on n'aurait pas de piques acerbes provenant de deux sommités dont le sujet de la discussion est d'un intérêt infinitésimal par rapport au champ énorme, fascinant et inexploré qu'offre la science.
C'est pas demain la veille, tiens.
Yann

 
Henry Faÿ

22/01/2005
23:02
réponse à Yann

C'est pas mal pensé mais la controverse scientifique, c'est une approche qui rend les choses singulièrement vivantes. L'ennui, c'est qu'on n'a pas forcément une idée très claire de ce dont il est question. La genèse de la théorie de la relativité est une question passionnante entre toutes qui ne s'est pas jouée pas uniquement entre Einstein et Poincaré.

 
Yann

22/01/2005
23:16
re : sciences-frictions, comment la science est

Sans doute un peu de contexte (dans ce cas-là comme dans pas mal d'autres) n'aurait tué personne... C'est un peu déroutant, pour le moins...
Je maintiens que la querelle n'est pas le meilleur moyen de rendre la matière scientifique vivante. Du montage, de l'exposé, de l'histoire des sciences, de l'application directe, etc... S'intéresser à la controverse, c'est grossir à la loupe un aspect vraiment mineur de l'évolution des sciences.
Mais je pense qu'il s'agisse plus de manque d'engagement de la part de FC que de parti-pris volontaire.
Yann

 
dom

22/01/2005
23:27
re : sciences-frictions, comment la science est

ou alors une explication sur comment Eratosthène a réussi à mesurer avec une précision étonnante pour l'époque (Antiquité Grecque) la circonférence de la Terre avec seulement deux bâtons plantés dans le sol et un puits

dans le mille Yann, non seulement ils disent la verité mais ils le prouvent, ce qui est l'excercice le plus difficile celui de prouver, des lors que l'on ne s'etonne plus de n'avoir que des verbeux qui ne prouvent rien.
Notre epoque si divinité il y avait, devrait etre consacrée a Eole, bien que Ader en ait fait un instrument de navigation, la ventilation devient grand art,
mais qui peut encore s'interresser a Eratosthène ou Archimedes entre autre? d'ailleurs si quelqu'un peut m'expliquer ici pourquoi il a choisit comme stele une sphere et un cylindre, ma curiosité serait satisfaite
que dire de ces esprits bien vivants qui ont réussi a entrevoir l'atomistique!

un jour un de mes potes a essayé de faire rentrer dans ma cervelle incomplete, la notion de constante variable que j'ai vraiment du mal a réexpliquer, mais une logique apparait celle de PHI, PI, et Planck, pouvant me tromper, le constat du primaire néolithique que je suis, constate simplement que 1 n'existe pas a notre echelle du moins.

 
la reine ds belges

23/01/2005
07:25
Le gout du procès

C'était donc un nouvel exemple de la lorgnette employée par France Culture : l'anecdote et les questions personnelles priment sur le contenu et la connaissance. Science-people, dit Yann. Bien vu.

Mais il y a peut-être encore pire : ce qui est en recul, n'est-ce pas plutôt la motivation judicative de nos intellos ? S'il ne s'agit que de ceux qui parviennent au micro, c'est déjà inquiétant. Si c'est un syndrôme généralisé, c'est carrément dramatique.

Parce que l'orientation ici c'est pas seulement l'anecdote people. La tendance qui marche c'est une fois de plus celle du procès : il s'agit de dénoncer Einstein en tant que pompeur. De même que l'absence d'arabes dans le Montmartre de Jean-Pierre Jeunet avait suscité une cabale au prétexte de racisme. Ahurissant, oui. Tout comme sur les fils de DDFC on dénonce à tout va : les commerçants sont des pirates, les industriels des assassins (comme si on avait besoin de ces scoops pour apprendre que ce ne sont pas des saints philanthropes), enfin les rédacteurs de l'AGCS veulent la peau de France-Culture. Mouais mouais mouais. La seule réalité que trouvera dans ces délires l'apprenti psychothérapeute qui sommeille en nous, c'est un symtôme génralisé d'obsession judicative. Le pas suivant c'est la quérulence processive, huh.

Alors dans Science-Friction, du science-people et anecdote, eh oui, c'est pas terrible pour de la "culture". Mais aussi dans le Paris qui réfléchit, qui pense et qui bosse, il y a le gout du procès tous azimuts. Certains n'ont plus que çà pour penser. C'est inquiétant pour nous, au dela de la radio et de la culture

La reine des belges
 
la reine des belges

23/01/2005
07:27
controverses

A part ça j'abonde dans le sens d'Henry, sur l'intérêt des controverses, qui bien plus que des sujets scientifiques sont des sujets d'histoire. Une histoire localisée, celle des sciences. Ou bien celle d'une époque, quand la controverse est brève. Parfois l’histoire de toute une société quand la controverse persiste, se développe, déborde le cadre de trois labos et des deux revues.

Jacques Benveniste vient de mourir. L'étude de la cabale qui l'a fichu par terre ne sera peut-être pas bien intéressante pour le biologiste du 25ème siècle, mais ça dépassera assurément le science-people et ça en dira long sur notre époque.

LRDB

 
guydufau

23/01/2005
12:29
re : sciences-frictions, comment la science est

Elle était intéressante cette contreverse et pas confuse du tout,elle était même très claire et les arguments de Jean Paul Aufray,scientifiquement inattaquables.
Le site de cette émission ignore le livre de François de Closets, ce qui est comme un signe de protestation.
Pourquoi un éditeur,choisit un "médiatique" pour publier un tel livre?
Pourquoi un titre si inutilement accrocheur ?
Il est évident qu'une telle opération s'apparente à du marketing et manque de crédibilité. Même si François de Closets semble avoir une position correcte dans cette affaire, on ne peut oublier son aspect "bonimenteur" et qu'il s'est, au cours d'une longue carrière dans les médias,peu préoccupé des chercheurs, préférant d'autres priorités. Voir cette phrase incroyable déjà citée plus haut.
Enfin,je rejoins les critiques émises précédemment : pourquoi ne pas confier une émission scientifique à une revue scientifique?
 
la reine des belges

23/01/2005
12:44
le réveil de guy

Ca m'aurait étonné que le trépané de la prostate n'y trouve pas de quoi se réjouir les glandes... Mais en quoi Guy est-il qualifié pour juger qu'un argument scientifique est inattaquable ?

En l'occurrence il ne s'agit ni de science ni d'une nouveauté. Il aurait fallu se faire une image très simplifiée de ce qu'est la science pour croire que même un Einstein puisse produire à lui seul la Relativité. Il fallait bien la transformée de Lorentz, et les résultats de Michelson-Morley, et l'espace de Minkowsky, et les intuitions de combien d'autres, dont Poincarré. Et alors ? Tous les anciens élèves de prépa savent cela, et aussi que ça ne réduit en rien l'exploit intellectuel de la découverte d'Albert.

Sauf que Guy, en bon participant de cette attitude judicative, et aussi par antisémitisme viscéral( mais non là je blaaague) saute à pieds joints sur la querelle initiée par des redresseurs de torts qui ont envie de se payer Albert Einstein. Guy ferait mieux d'aller défendre un autre Albert qui s'est coincé le doigt dans un pot de confiture, huh...

la reine des belges
 
Henry Faÿ

23/01/2005
13:32
non respect de l'obligation de citation

Effectivement, François de Closets ne s'étonne pas qu'Einstein n'ait pas été le seul père de la théorie de la relativité mais que l'illustrissime savant par ailleurs si prompt à moraliser en maints domaines se soit mis dans son tort en ne respectant pas l'obligation de citation. Il ne peut croire en une tricherie, il lui cherche des excuses.
Je précise que le même reproche a été fait à Louis Pasteur.

 
Henry Faÿ

23/01/2005
14:14
"qui êtes-vous Einstein, pour dire à Dieu

"Elle était intéressante cette contreverse et pas confuse du tout,elle était même très claire et les arguments de Jean Paul Aufray,scientifiquement inattaquables.
Le site de cette émission ignore le livre de François de Closets, ce qui est comme un signe de protestation.
Pourquoi un éditeur,choisit un "médiatique" pour publier un tel livre?
Pourquoi un titre si inutilement accrocheur ?"

Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants d'une telle discussion, il ne serait pas inutile d'avoir de très solides notions sur ce quoi elle porte, la théorie de la relativité, ce qui n'est pas mon cas, hélas.
Pour trancher un tel débat, il faut avoir accès aux textes, en faire une analyse précise, leur contenu, les dates, travail gigantesque, impossible à faire et même à restituer en une petite demi-heure.

Pourquoi l'éditeur a-t-il choisi François de Closets? Quelle question! Pourquoi pas?
Je suis à peu près sûr que Guy n'a pas lu le livre de François de Closets dont je lui recommande la lecture.

En tout cas, le titre est magnifique. Il illustre le drame qu'a vécu Einstein. Einstein était animé d'une foi religieuse aussi personnelle qu'ardente.
François de Closets: "Il n'en a jamais fait mystère. Il a toujours donné à son travail scientifique une dimension spirituelle. Il ne cesse de répéter: je ne peux pas concevoir un scientifique authentique qui n'aurait pas une foi profonde. Je crois au Dieu de Spinoza qui se révèle dans l'harmonie de tout ce qui existe, mais non dans un Dieu qui se préoccuperait du destin et actes des êtres humains. Cette sacralisation de l'ordre naturel fait de la recherche scientifique une sorte d'expérience mystique. Chercher à comprendre les lois de la nature, c'est chercher à comprendre l'oeuvre de Dieu professait déjà Saint Thomas d'Aquin. Einstein fait sienne la formule à un mot près: pour lui, la recherche ne vise pas à comprendre l'oeuvre de Dieu, mais Dieu lui-même..."
Ses découvertes, à ses yeux, lui ont dans un premier temps donné raison et l'ont confirmé sans ses convictions. Il avait établi l'intelligibilité du monde et puis, un jour, tout s'est brisé. Est apparue la physique quantique. C'est le règne du désordre, de l'imprévisible, incompatible avec sa conception d'un univers parfaitement rationnel assimilable à Dieu lui-même. Il proteste, il lance son célèbre: "Dieu ne joue pas au dés" ce à quoi Niels Bohr lui réplique "qui êtes-vous Einstein, pour dire à Dieu ce qu'il doit faire?"





 
guydufau

23/01/2005
14:51
re : sciences-frictions, comment la science est

De mes lectures, Henry,sans que tu m'interroges,je t'informe que le dernier livre acheté hier est "Les mensonges de l'économie" de J K Galbraith, Grasset que c'est loin de Dieu...qui est pourtant partout.
 
Henry Faÿ

23/01/2005
15:16
bonne lecture

Evidemment, Galbraith ce n'est pas la dernière mode ou si ça l'est c'est un formidable come-back mais ce fut certainement un bon auteur que je n'ignore pas. Dans un autre siècle, dans une autre vie sans doute, j'avais lu de lui et avec beaucoup d'intérêt la société d'abondance, the affluent society. A l'époque ce livre bien oublié m'avait beaucoup frappé. J'avais aussi lu l'Etat industriel quelque chose comme ça et aussi la paix indésirable qui était un livre canular, un faux rapport d'une organisation comme la Rand qui expliquait toutes les catastrophes qui ne manqueraient pas de se produire si la paix était instaurée. C'était une sorte de pamphlet, habile, je crois.
Il y a peut-être dans les mensonges de l'économie des vraies choses sur les instituts d'émission et leur rôle, et aussi de vraies choses sur le financement public des projets.
Bonne lecture

 
guydufau

23/01/2005
17:33
re : sciences-frictions, comment la science est

"Des vraies coses sur le financement public des projets" ?
A priori que nenni,je crois, je vérifirai et rendrai compte.
"La paix indésirable" ce faux rapport n'est-il pas à rapprocher du "Rapport Lugano" de Susan George?
Ces américains n'ont-ils pas donné le goût des faux rapports à Bush ?
 
guydufau

23/01/2005
17:39
re : sciences-frictions, comment la science est

h vole, j'ai laissé échappé ce coses, pardon
 
guydufau

23/01/2005
19:05
re : sciences-frictions, comment la science est

J'ai laissé échapper échappé !
 
galbraith

23/01/2005
19:07
gross deprime

la différence avec Lugano, c'est que mon livre lui n'a jamais été la bible d'associations de débiles profonds, alors que le Rapport de Sweat Sue est devenu un best-seller dans ce genre de catégorie sociale

franchement si j'avais su ce qui m'attend maintenant je serais resté dans ma forêt à pêcher la truite au lieu d'écrire ce dernier livre ou bien j'en aurais interdit la traduc en trouduc (lisez "in french" : jacquard sait de quoi je cause) quand je pense que je me suis cassé le Q à l'écrire et que ce gogol va me casser la baraque je vais être obligé de publier des démentis quel pays de ploucs, pourtant j'avais bien été prévenu par howard (zinn)
 
lionel

23/01/2005
19:37
re : sciences-frictions, comment la science est

Ce sciences-frictions etait nul pour deux raisons :

- la question soulevée n'a pas été tranchée. Que peut decider l'auditeur lambda d'une controverse lorsqu'on lui presente 2 scientifiques opposés mais egalement convaincants?

- il n'y a eu aucune tentative d'expliquer la Relativité aux auditeurs. C'est dommage car si on ecarte l'aspect mathematique il reste des aspects accessibles à tous ds cette theorie


 
Louise

19/03/2005
12:50
science-frictions

Bon, ça s'arrange pas, nous restons avec notre invention du tissage et du tressage.
L'émission de ce jour traitait du viagra pour les femmes et toutes les femmes contactées pour en parler n'étaient pas disponibles, si, si, il l'a dit.
Il nous reste à remercier ces messieurs pour tout le mal qu'ils se donnent pour que les femmes avec l'aide des médocs les désirent encore et encore sans qu'il soit besoin qu'ils fassent d'efforts personnels pour les séduire.
 
pat

19/03/2005
13:11
re : sciences-frictions, comment la science est

Aujourd'hui il y avait un élément amusant dans cette émission de variétés : c'est la société Procter & Gamble bien connue des fils DDFC qui tente de doper les femmes à la testostérone!
 
Angelo Rinaldi

19/03/2005
14:44
perplexité

Qu'est-ce qu'il fout là le smiley d'elisabeth lévy ?
 
La reine des belges

02/06/2006
13:06
Les nadotechnologies

CF les contribs du 14 mai dans le fil :
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=25 136&debut=0&page=1

Après le pseudo-scandale de la Critique Sauciale il y a un peu moins d'un mois, après le vrai guet-apens tendu aux contestataires pré-pubères par un Alberganti mort de trouille devant leur viaulance haipouventableuh, après tout cela dis-je, voici qu'on en revient aux nanotechnologies.

Hier à Grenoble l'inauguration de Minatec a donné lieu à une joyeuse fête ake banderoles, masques, dispersion aux gaz et tout le cirque.

Demain Alberganti consacre Science-Friction à la question :
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Le 2 juin, le centre de recherche Minatec a été inauguré. La veille, une manifestation organisée par le mouvement Pièces et main d’œuvre (PMO) et l’association Opposition Grenobloise aux Nécrotechnologies (OGN) s’est opposée à cette ouverture. Pour la première fois, les Verts ont également exprimé leurs préoccupations face aux développements futurs des nanotechnologies. Si la violence des critiques formulées par PMO ne laisse guère de place au dialogue, ces contestations révèlent le malaise du public vis-à-vis des "promesses" d’une technologie permettant de fabriquer des objets que leur taille, de l’ordre de grandeur du nanomètre (millionième de millimètre), rend invisibles. Ainsi, le nanomonde provoque une angoisse qui s’apparente à celle qu’engendre le nucléaire. Les produits industriels ne devant pas apparaître avant plusieurs années, il est temps d’organiser un débat public afin de préciser à quoi serviront les nanotechnologies et comment il est possible d’encadre leur développement. Après la perturbation de Science Frictions en direct à Grenoble le 13 mai, nos deux invités débattent de la nécessité d’organiser un tel débat public et de ses possibles modalités.
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LRDB
 
LRDB

02/06/2006
13:12
commentaire

Noter qu'on est ici en plein dans une dérive typique de France-Turlute, dérive déjà exposée par yann (sorry je ne retrouve pas le fil) :

- FC focalise sur le débat consacré aux faits, et non sur les faits eux-mêmes
- de même que les journaux de FC nous informent régulièrment sur l'opinion des français (xx% souhaitent que ZZ soit candidat aux présidentielles) plutôt que sur l'événement politique
- de même qu'on évalue les spectacles à leur audience et non à leur contenu

Bref cette radio confond le sujet et le cadre.
Plus ca va sur FC et plus on nous parle de ce qui se DIT sur ce qui se passe, et moins on nous cause véritablement de ce qui se passe.

Radio de pose, radio creuse.
Soufflé radiophonique.
Festival du vide.
Misère...

LRDB

 
Laurent Nadot

03/06/2006
12:24
Jean Pierre Dupuy est attendu sur la planete terre

L'émission est atroce.
Jean-Pierre Dupuy, qui fut l'élève d'Illich avant de devenir le pair de Virilio, est un penseur définitivement fini. Il se perd en argutie interminables et creuses. Toutes les 4 ou 5 minutes Alberganti saisit l'occasion d'une pause-souffle pour interrompre cette loghorrée auto-centrée (j'ai fait, j'ai dit, dans mes livres etc etc) afin de passer (très brièvement) la parole au second invité, avant de laisser le philosophe auto-proclamé et auto-centré reprendre le fil de son monologue.

Ayayaye quand je pense que juste après y a le journal de Véronique Pellerin je me demande si ça vaut le coup de rester sur France-Turlute, ou si je ferais pas mieux de passer illico sur Bide-et-musique...

LN
 
Louise

11/07/2006
22:24
sciences-frictions, c'est bien ça

[via portail des copians]

mardi 11 juillet 2006, 15h44
Einstein, ce coquin ... révélé par 1.400 lettres de sa main.

JERUSALEM (AFP) - Albert Einstein s'intéressait, à en croire quelque 1.400 lettres écrites de sa main qui viennent d'être rendues publiques en Israël, autant aux femmes qu'à la relativité générale.

Ces lettres adressées à ses femmes, légitimes ou non, et enfants, avaient été remises à l'Université hébraïque de Jérusalem qui a décidé de les mettre à la disposition du public.

A travers ces lettres, nous sommes désormais renseignés sur l'autre face d'Albert Einstein", a confié à l'AFP Barbara Wolff, une employée des archives de l'Université hébraïque qui a planché sur ces documents depuis deux ans.

"Nous avons une image plus humaine que celle de la personne stérile présentée il y a trente ans dans des biographies" qui le présentaient comme "un génie dénué de toute vie personnelle et sexuelle".

Selon Mme Wolff, ces lettres n'apportent rien de plus aux découvertes scientifiques d'Einstein. Cependant, a-t-elle noté, "si nous avions une image en trois couleurs d'Einstein, maintenant cette image en a six".

Margot Einstein, sa belle-fille, a fait don de ces lettres à l'université après s'être assurée qu'elles ne seraient dévoilées au grand public que 20 ans après sa propre mort, et ce afin de protéger la vie privée des individus mentionnés dans la correspondance.

Les nombreuses biographies consacrées au savant, le dépeignent comme un père indifférent et un époux cruel envers Mileva, sa première femme. Les lettres, rendues publiques lundi, révèlent un père aimant et respectueux de sa première famille.

Cette correspondance dévoile également un époux infidèle qui ne cachait pas ses nombreuses relations extraconjugales.

A Elsa, sa seconde épouse, il écrit en critiquant Ethel Michanowski, l'une de ses maîtresses, qu'il n'a en fait d'intérêt que pour autre inconnue, une certaine Miss L: "Ma seule vraie relation est celle qui me lie à Miss L. parce qu'elle est profondément innocente et respectable".

L'homme, devenu célèbre grâce à sa théorie de la relativité générale, ne souhaitait pas être éternellement lié à sa plus célèbre découverte, comme en témoigne une lettre écrite à Elsa en 1921: "Je finirai bientôt par me fatiguer de la relativité. Quand on s'investit tellement, même dans ce genre de choses, la lassitude finit toujours par s'installer."

http://fr.news.yahoo.com/11072006/202/einstein-ce-coquin-rev ele-par-1-400-lettres-de-sa.html
 
Agnès

11/07/2006
22:47
re : sciences-frictions, comment la science est

Merci, Louise !

Une anecdote (approximative): Einstein traversant un campus américain sous la conduite d'un (e) étudiant(e), croise sur son chemin une jeune fille en train de poser comme modèle pour des photos de mode. Et le cicerone d'Einstein, de lui dire : - "Vous voyez, maître, cette jeune fille gagne deux fois votre salaire" !
- Oui, mais elle est tellement plus jolie !

 
1+1=0

12/07/2006
03:03
re : sciences-frictions, comment la science est

Salut
Rappel du message précédent :

"Une anecdote (approximative): Einstein traversant un campus américain sous la conduite d'un (e) étudiant(e), croise sur son chemin une jeune fille en train de poser comme modèle pour des photos de mode. Et le cicerone d'Einstein, de lui dire : - "Vous voyez, maître, cette jeune fille gagne deux fois votre salaire" !
- Oui, mais elle est tellement plus jolie !"

C'est une bonne description des dernières émmissions "scientifiques" que j'ai pu entendre.
Ce qui permet évidement de tout comprendre à la théorie de la relativité généralisé.
Quand aux apports de Poincarré ou de Lorentz, j'aurais aimé qu'ils soient présentés, mais ça c'est un travail plus difficile que dire : "machin a pompé sur truc".

A titre de parenthèse, il y a une vingtaine d'années la revue "L'ouvert" a publié une série d'articles trés intéressant, quoiqu'un peu technique, sur le thème :"comment Newton aurait pu découvrir la théorie de la relativité"

 
AArgh!!!

12/07/2006
08:03
Nuit acide

Merci de l'appréciation qui pour être nocturne n'en est pas moins aimable : je n'ai pas eu d'autre prétention que de (([conter])]_ une anecdote, destinée à faire sourire, après avoir lu un article qui s'intéressait à Einstein sous l'angle sentimental.
Je me sens particulièrement honorée d'être associée à la clarinunuche.

 
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