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Maria

10/02/2004
01:12
Article Le Monde sur rencontre grévistes/auditeurs

Un article dans Le Monde d'aujourd'hui page 18:

« Si Radio France disparaissait, je n'aurais plus qu'à jeter mon poste »

CIEL BAS et courant d’air glacial. Des enfants jouent pendant que des adultes signent une pétition, lisent des tracts et discutent avec chaleur. En ce dimanche 8 février après-midi, treizième jour de grève des journalistes de Radio France qui réclament l'alignement de leurs salaires sur ceux de leurs collègues de France Télévisions, l'intersyndicale tient une table ouverte devant le grand hall de la Maison Ronde, à Paris.
Auditeurs, ils sont quelques dizaines à être venus pour comprendre et soutenir le mouvement. Ainsi, Bernard et Viviane, auditeurs à Paris « depuis des lustres», estiment « que le service public, dans la radio, c'est une autre façon de présenter les choses. Il y a plus d'indépendance ». Antoine est le président du Rassemblement des auditeurs contre la casse de France-Culture, créé en 2000. «A l'époque, on nous avait culpabilisés comme une élite alors que France-Culture est une université populaire, dit-il. Le combat des journalistes rejoint notre combat. » Edmond écoute les stations depuis quinze ans. « On a entendu des choses qui laissent à penser que Radio France est en danger, déclare-t-il. Ils ont démantelé la SFP et l'ORTF, ne voudraient-ils pas faire la même chose ? »
« SERVICE POUR TOUT LE MONDE »
Gérard, enseignant retraité à Pari, est ici pour « défendre le service public, service pour tout le monde, sur tout le territoire et au même prix. Si Radio France disparaissait, je n'aurais plus qu'à jeter mon poste de radio ». Il y a aussi Jean, ancien de la SFP où il était décorateur costumier, qui explique qu'on ne peut pas « accepter des conditions de travail anormales ».
En régions, les journalistes grévistes sont aussi allés sur les marchés. « La journée s'est bien passée, indique Valeria Emanuele, l'un des trois secrétaires nationaux du Syndicat national des journalistes (SNJ) de Radio France. Tous les gens qui sont venus à la rencontre des journalistes ont été adorables. »
De nouvelles tables ouvertes sont prévues à Paris et en régions dans les prochains jours. Lundi à midi, l'intersyndicale devait donner une conférence de presse devant la Tour Mangin, où doit déménager France-Inter pendant les travaux obligatoires de remise aux normes d'incendie de la tour centrale de la Maison ronde. Selon l'intersyndicale, les dépenses de ce déménagement auraient pu être mieux maîtrisées. Lundi matin, sur France-Inter, François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, a appelé « le gouvernement à [...] créer les conditions d'une réouverture de la négociation » à Radio France.
Bénédicte Mathieu





 
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