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pierre

08/08/2007
15:05
re : L'eudémonisme social, nouvelle série de

A AArgh !!!
A propos de van Hagen:
"avec un point de départ inhumain, le résultat est inhumain et les moyens sont inhumains"
Je n'y connais rien (je suis plutôt mélomane, et provincial ce qui n'arrange rien). Mais c'est votre remarque que je trouve intéressante.
Pour moi, la question n'est pas tant de juger van Hagen, ni qui que ce soit, mais d'essayer de comprendre dans quel monde nous vivons où une démarche de ce genre non seulement vient à l'esprit d'un "artiste" mais trouve de surcroît la faveur du public. Autrement dit, c'est un indice de quoi?
Et si l'on commence à y réfléchir sérieusement, peut-on trouver d'autres indices (ailleurs que dans le domaine de l'art) qui iraient dans le même sens?
A mon avis oui, et beaucoup!
Le fait, par exemple, que le suicide d'un employé sur le lieu de son travail ne déclenche pas une grève générale dans l'entreprise. Est-ce donc si humain de nettoyer un peu puis de continuer son travail comme si de rien n'était et de se sentir rassuré parce qu'on a mis un numéro vert pour d'éventuels nouveaux candidats?

PS: "je prédis pour la décennie à venir le retour des vraies crucifixions réalisées dans le monde par des dingues". Prédiction déjà réalisée l'an passé, je crois, en Roumanie! Mais pourquoi limiter aux crucifixions? Il me semble qu'on peut ranger dans le même sac toutes les manières de supplicier un être humain (à mort ou non d'ailleurs, la question n'étant pas vraiment de tuer, mais d'en prendre consciemment le risque) et si on se met à recenser, la liste est longue. Quand je songe qu'on envisage par ci par là de fixer un cadre légal à la torture, je repose le même genre de question: dans quel monde vivons-nous où une démarche de ce genre vient à l'esprit d'un "législateur", grosso modo dans l'indifférence générale?
PS: A propos d'Henry. "il me semble qu'Henry a fait un effort considérable d'argumentation et de restitution de la "pensée" onfrayenne". Certes: au point qu'il a cru que je mettais la défense du capitalisme néo-libéral dans la bouche d'Onfray, ce qui a immédiatement suscité une longue réponse, où l'on comprend assez facilement que si Onfray défendait vraiment le capitalisme néo-libéral, il ne poserait aucun problème! Sans le vouloir, j'ai donc réussi un de ces 'Grubenhund' chers à Karl Kraus!
 
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