Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

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LRDB

01/07/2007
22:27
Prix radiophoniques

Ils sont importants, et méconnus (notamment par nous)
Radio France s'honore d'en recevoir régulièrement, et des plus prestigieux (à peu près autant qu'Hollywood reçoit des prix à Cannes).
Pourtant il y a de quoi s'inquiéter.
J'ouvre ce fil par une contrib d'inquiétude, en espérant que la suite me rendra un peu d'optimisme.

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LRDB

01/07/2007
22:28
Le palmarès de New-York

Rédio-France pavoise ou s'apprête à le faire : deux émissions ont été récompensées au New-York festivals :
- La médaille d'or dans la catégorie "Magazine Format" a été attribué à "Panique au Mangin Palace", produit par Philippe Collin pour France Inter, qu'on pourra entendre cet été en rediffusion. Rien à en dire de mon côté, sauf que l'accroche ("un magazine archi loufoque et total foutraque") laisse prévoir un excès, mais lequel ? Excès de qualité, de nullité, ou d'insipidité ? Retenons notre souffle en attendant les dimanches d'août, ou bien en allant immédiatement pod-caster le chef d'oeuvre.
- Plus proche de nous : dans la catégorie Radio-Comunity-Portrait, la médaille de Bronze a été attribuée à un numéro de Sur les docks, diffusé dans la série "Le corps poussé à bout", et intitulé "Le donjon de Maîtresse Cindy". Et là, hélas, il y en a des choses à dire...

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LRDB

01/07/2007
22:29
Le donjon de maitresse djeunzy

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De mon point de vue, ce numéro de Sur les docks a été un des pires de toute la saison, et pour tout dire une des 5 ou 6 productions (toutes émissions confondues) que j'avais décidé de conserver précisément à cause de sa nullité, dans le cas où me serait venue la nécessité de prouver ou d'illustrer la dégringolade de la station.

D'autant plus dommage que le sujet est tout de même assez rarement traité en dehors du graveleux. Sujet passionnant, donc idéal à saboter et France Culture ne s'en est pas privé : ceux qui ont apprécié le film de Barbet Schroeder ont intérêt à se faire ligoter ou clouer à leur tabouret s'ils ne veulent pas tomber (de rigolade ou de désolation) en entendant pendant une heure une jeune gourde à la fadeur record et à la limite du parler djeunz (donc un peu moins atteinte que Xavier Delaporte), absolument pas crédible dans le rôle de la figure d'autorité, expliquer comment elle attache, cloue, incise, marque au fer des clients qu'elle qualifie de "pervers" (question : comment connait-elle un mot aussi compliqué ?).

La comparaison avec le film de Barbet Schroeder est pitoyable pour l'émission qui a été primée à New-York. Passons sur l'absence totale de classe, d'autorité naturelle, de rectitude langagière qui faisaient du personnage de Bulle Ogier une maitresse autrement crédible. Passons (de plus en difficilement) sur l'absence de consistance du personnage, sur le parler et la voix insipides au possible qui en font un fort piètre sujet au micro (on veut bien lui accorder un physique suggestif, qui en fait peut-être un bon sujet vidéo). On passe encore moins facilement sur l'art du diagnostic psychologique ("ce sont des pervers, certainement") balancé catégoriquement la jeune encuirée qui gagnerait s'interroger sur le sens des mots qu'elle emploie. Pour comparaison, Barbet Schroeder avait placé dans la bouche de son héroïne un "ce sont des amis, je les aide à vivre leur folie, en entrant moi-même dans cette folie". Ca vous a tout de même une autre gueule. C'est un exemple supplémentaire de la supériorité du travail élaboré sur l'obectivisme ou le spontanéisme naïf dans lequel la station s'enfonce encore un peu plus avec Sur les Docks.
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LRDB

01/07/2007
22:30
Enigmes radiophoniques

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On me dira que le document est le document, que la personne interviewée est effectivement une ressortissante de la profession, que la vérité est là. Je ne serai pas convaincu. Sans sortir mon propre carnet d'adresses (je confesse qu'il est vide, ce que je regrette pour ma propre crédibilité), je répondrai qu'il s'agit d'un choix et qu'on pouvait en faire un autre. Que certes il ne s'agit pas obligatoirement de fabriquer une émission poétique ni de se livrer à l'apologie d'une pratique marginalo-sulfureuse. Mais même pour les accros du réalisme, d'entendre la jeune gourde avec ses fautes de français, ça n'explique absolument pas comment des clients forunés peuvent accepter de jouer le jeu de l'humiliation avec une telle omelette froide.

C'est une énigme tout à fait comparable à celle qui nait quand on entend Laure Adler pendant une minute, ce qui nous pose immédiatement l'énigme de sa réussite sociale. Pour ceux qui lisent de travers je précise que je n'assimile aucunement Laure Adler à une maitresse sado-maso : un peu comme pour la dinde du docu primé à New-York, y a vraiment pas assez de personnalité dans cette carcasse, et en dehors du service public c'est-à-dire de la seule institution où des médiocres peuvent tuer des gens qui valent mieux qu'eux, elle ne tiendrait pas trois reprises dans une position de pouvoir, comme l'illustre son météorique passage au Seuil.
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LRDB

01/07/2007
22:30
Erreurs en rafale

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Mais passons, et revenons sur nos Docks. Concernant ce prix catastrophique aussi bien que le choix de la maîtresse interviewée, mon hypothèse est que l'erreur de casting a encore frappé, et doublement. L'erreur de casting est un mal endémique sur toute la station, comme l'acoolisme dans le XIIIème arrondissement et le vote FN en Alsace. On se souvient de la catastrophique erreur de casting de décembre 1999 : Laure Adler au Bouillon Racine dans le rôle de la directrice encolérée, face à l'excellent Antoine Lubrina tenant sa pancarte "Laure Adler démission" (là y'avait pas d'erreur ; le Raccf fut fondé le soir-même, mais passons). On se souvient de la désopilante erreur de casting par laquelle Xavier Delaporte, avec sa voix pâle et son parler niais, racontait ses aventures sentimentales tout en planquant les traces de nutella de son menton en galoche derrière le micro de Francesca Isidori (un des numéros les plus comiques jamais entendus à Surpris par la nuit). C'est une erreur de casting qui a propulsé Cindy au micro de documentaristes de talent (trompés par leus contacts ? piégés par les délais ?). Et c'est encore une erreur de casting qui a envoyé devant des jurés un document aussi piètre. Au moins on est certain que les sélectionneurs n'ont jamais été se faire fouetter dans aucun bouge même à Ploudalmézeau. Sinon ils eussent assurément sélectionné ce doc dans la section "comique".

Et c'est qu'il y a de plus triste dans toute cette affaire : c'est fort décevant qu'une documentariste aussi brillante qu'Irène Omélianenko soit récompensée pour cette catastrophe, vu les merveilles radiophoniques qu'elle nous offre régulièrement. Je pense notamment à sa série sur "Les enfermés", diffusé à l'été 2006 et rediffusé en automne, avec en point culminant le bouleversant "Solange et Pelafina". Quelle joie nous aurions eu à saluer le prix que n'eut pas volé cette oeuvre radiophonique bien plus touchante et sobre, bien plus crédible que la maitresse cyndounette qu'on devine en train de fouetter tout en écoutant son i-pod. Le risque est que les créateurs, aussi excellents soient-ils, considèrent les aberrantes décisions des jurés comme l'indication d'une ligne à suivre.

Alain Trutat et Paul Gilson heureusement n'ont pas vu cela.
Il faut espérer que le prix qui porte le nom du second tiendra bon, car avec le nouveau palmarès de New-York, on craint de voir quel type de production sera renforcé et promu (Effet Kessler) : la ligne Héraud-Confavreux-Kronlund-Chevalier, sorte d'hybride entre Ici-Paris et Rouge. Quand on vous dit qu'il y a de quoi s'inquiéter... Au point que ce fil a bien failli être intitulé "INQUIETUDES". C'est la publication d'un autre palmarès, certes tout aussi inquiétant, qui rend nécessaire de s'interroger que ce qui se passe dans les prix radiophoniques. Second palmarès qui va faire l'objet de la contrib suivante.

La reine des belges
 
LRDB

01/07/2007
22:54
désolations

Toutes mes excuses pour la bonne vingtaine de fautes de frappe, de syntaxe, qui émaillent la série de contribs qui précèdent. Désolé pour les préositions manquants ou fautives (notez toutefois que je n'ai pas employé une seule fois le fatal "par rapport"). C'est que je vous écris du cyber-café de Ploudalmézeau, et ma parole ces foutus claviers bretons ca rend la relecture à peine vivable. Je clame : Mort aux langues régionales, boljémoï !!

La reine
 
LRDB

01/07/2007
23:15
Encore des prix...

La SCAM qui a remis ses prix 2007 la semaine dernière, a aussi distingué comme meilleur programme radio Sur les Docks et une autre émission de France Culture, les Papous dans la tête.

Source des deux palmarès : http://www.radio-music.org/article.php?sid=9106&mode=&am p;order=0
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Ca c'est tout aussi inquiétant : nous avons donc une station capable de flinguer la moitié d'un programme, et d'en récompenser la seconde moitié. Il n'y avait aucune différence de fond entre les Décraqués que Laure Adler a supprimé en 2005, et Les Papous. Seule différence : le format, différence secondaire. Faut-il voir là un désaveu de la décision de Laure Adler, ou bien n'est-ce pas plutôt un nouveau symptôme de l'égarement de Kessler, qui semble n'avoir toujours rien compris à la radio (en deux ans, c'est un exploit) et fait absolument n'importe quoi, et donc génère le meilleur et le pire (effet Kessler).

Et puis le second prix, hélas, pour Sur les docks. J'ai déjà dit plus haut et dans un autre fil
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=12 684&debut=0&page=1
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=30 948&debut=0&page=1
ce que je pensais de cette émission qui, alibi documentaire de la chaine, produit majoritairement du reportage et pas du meilleur. Sur les docks exploite la veine du misérabilisme complaisant, du fait-divers et de la badauderie journalistique ("la badauderie, forme déguisée du sadisme", pour citer Jean Vigo), la veine du saucial et des gens de peu. Déjà pressé jusqu'à la pulpe par "les pieds sur terre", le citron du quautidien qui surprend ou qui vous tire des larmes, réussit à fournir la matière de documents insipides et même pas instructifs. De voir récompenser une telle escroquerie radiophonique, c'est certainement pas un bon signe pour ceux qui, comme moi, ont rêvé que la liquidation de Laure Adler pouvait inaugurer un renouveau de la qualité sur France-Culture.

LRDB
 
LN

07/09/2007
19:38
Dimanche 9 septembre - Rediff du Prix Italia 2001

Le Prix Italia c'est un peu l'équivalent du Goncourt. Fondé en 1948 par le directeur des programmes de la RAI Gian Franco Zaffani. Evidemment la RTF en a raflé une floppée. Au fil des années et y trouve les noms de Roger Pillaudin, Georges Schéhadé, Marius Constant, Maurice Ohana, Philippe Soupault, et plusieurs fois Alain Trutat, notamment avec son fameux "Bois lacté" adapté de Dylan Thomas, qui est devenu un des grands classique de la rediff multiple in France Culture. D'ailleurs on ne s'en lasse pas. Plus près de nous on trouve dans le Palmarès d'autres noms connus, tels Marie-Hélène Baconnet, Christine Bernard-Sugy, Michel Lonsdale et bien sur René Farabet (lui aussi à plusieurs reprises).


Longtemps avant d'obtenir le Grand Prix de la SCAM pour l'ensemble de son oeuvre (en 1993), et encore plus longtemps avant de publier chez Phonurgia Nova son "Bref éloge du coup de tonnerre et du bruit d'ailes", René Farabet était entré en radio comme acteur au début des années 60. On l'entend régulièrement citer au générique de certaines des rediffs nocturnes sorties des archives de la station. Il anime l'Atelier de Création Radiophonique dès 1969 c'est-à-dire lors de sa fondation effective ; et il y reste jusqu'à la fin de l'année 2000. Le 31 décembre il est tout simplement lourdé d'office par Laure Adler qui n'y a jamais été avec le dos de la cuiller pour sacquer quelques uns des meilleurs artisans de la station. Dans la foulée et peut-etre en réaction (est-ce possible ?) le Prix Italia 2001 fut attribué à Farabet pour l'ACR du 10 décembre précédent, produit avec Thomas Dutter et Pierre Billien.

France Culture rediffuse occasionnellement cet ACR primé, intitulé "Une étoile nommée Absinthe". La dernière fois c'était en mars 2007 si j'en crois le moteur de recherche de DDFC qui carbure à l'alcool de rhubarbe. La prochaine fois c'est dans la nuit de Samedi à Dimanche, de 4h30 à 6h00.

LN
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Extrait du programme de FC le dimanche 23 avril 2006, lors d'une rediff dans "Docs en Stock" :
Dans son livre, La supplication, Svetlana Alexievitch s'est moins attachée aux évènements eux-mêmes qu'aux sensations de ceux qui les ont vécues : « Une nouvelle histoire des sens vient de commencer ». Aux fragments de textes répondent ici des documents sonores recueillis par Wladimir Tchertkoff pour ses deux films : « Nous, de Tchernobyl » et « Le piège atomique ».
avec Svetlana Alexievitch, Galia Ackerman, Wladimir Tchertkoff, le groupe de théâtre Brut de béton (direction : Bruno Boussagol) et Françoise Lebrun
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LRDF

14/09/2007
15:24
Le donjon de la gourdasse

Ah tiens j'ai justement sous les yeux le programme de Sur les Docks, qui rediffuse staprème "Le donjon de la maitresse cindy" c'est trop top pour cette djeun' écervelée kiss la joue.

Si certains d'entre vous fantasment sur le fouet et le cuir, la couche de niaiserie vocale de l'interviewée leur en fera passer l'envie. Sauf si le fait de se faire ligoter étirer perforer comprimer bruler écarteler ou scarifier peut avoir plus de goût pour eux avec une prestatrice aussi fade, quelque part entre la gourdasse moyenne et la dinde immature.

LRduFouet
 
LRDF

14/09/2007
16:06
souffrons mes frères

Et le pauvre Pierre Chevalier qui annonce "une émission pour adultes". Mais quelle pitié...

Si torture il y a, avec ce doc, c'est bien la torture de nos pauvres esprits à qui l'on tente de faire avaler que le sado-masochisme et la domination c'est CA. Les vrais masos, c'est bien nous les auditeurs ligotés à qui l'ont fait entrer de force dans les oreilels de telles nullités.

Quant aux vrais clients des maisons du fouet, ils doivent hésiter entre hurler de rire et se sentir humiliés d'entendre ce doc où ils ne reconnaissent surement pas leur maitresse. Dans le second cas, ils retombent encore sur leurs pieds, puisqu'ils souffrent donc, ces pervers... Toujours gagnants, ya vraiment aucune justice.

Signé : Un masochiste qui souffre en écoutant France-Culbute
 
lechieur

14/09/2007
21:00
kessler tu nous les brises

bon on va y aller gaiement, , mais bon je me connecte en réécoute parce que LRDB initie l'écoute.

ah, bon alors comme ça on va aux putes.

merde on se croirait dans un 747
sujet éric yooo!
faut obeir a ses ordres, yooo!
merde les chiotte sont bouché vu les bruits!
on apprend que c'est un metier, tiens ou est Marthe "Ricard"
putain! on leur mets des alteres aux burnes
un ptit coup de gegenne
on joue? bon quand est qu'on baise?
putain ya l'autre qui joue de la flute version le condor deplumé, musique de merde, ca y est on débande, putain Kessler questce tu fous je peux plus me branler en écoutant, 10.26
bon elle suce pas; ils sont au cachot, Sade se branlait en tole?
ah voila Alex, un peu de viagra mon gars? l'evasion dans un donjon, 50% vient de l'etranger et on peut payer avec la CB, ah du marketing sur la vente du jeu, revoila Alex, il est bourré on dirait qu'il parle dans une bouteille,
14.56
du bruitage a la con
la clinique,
ah on ressort la gegenne bon c'est quand la pipe, parce que une pipe radiophonique, j'aimerai bien entendre,maitresse Cindy stp
18.34 on s'emmerde grave
les limites de la douleurs, fais moi mal, ben oui si le client degueule faut nettoyer, la devise de coubertin ?
21.22 en plus on ne baise pas!
a voila claire grenadine, plied,
24.28 voix de grabataire
en plus le role d'une collegien, bon c'est naze de chez naze
25.30 j'abondonne

Le corps soumis : dans le donjon de Maîtresse Cindy », diffusé une première fois le 9 octobre 2006, a reçu en juin dernier la médaille du New York festivals dans la catégorie « Community Portrait ».

z'etes sur?
 
my lord

14/09/2007
21:29
a l'intention des cours d'anglais Europeen

Translation
Background Mistress Cindy: I'm now going to start the session. I'm at the controls, and my game partner's in a room next door, on all fours, waiting for me. In a moment, he'll see me on a large screen, live. It'll be like a sort of… interface. Background Mistress Cindy: Subject Eric, I'm going to ask you not to move a finger, but to listen to me. I want you to be attentive, and totally at my disposal. You will obey my orders without questioning them in any way. I will now ask you to come and join me in the control room, on all fours. Sounds Mistress Cindy: Come forward. Background The Submissive Body: In Mistress Cindy's Dungeon By François Teste and Irène Omélianenko Background Mistress Cindy: I'm Mistress Cindy. I've been a professional dominatrix since 1999, and I exercise my profession in Paris, in a 300 m2 maze of cellars. The name that describes my work derives from the fact of… of receiving people who come to me to fulfil their fantasies, if the fantasies in question are related to submission… or there can also be the fantasy of fetishism. And there's another side to the partners I receive, which is that of the body confronted with masochism, and which is more about pleasure through pain, using the work of weights on the testicles, for example, or the breasts. You can also have suspension with an electric winch, the fact of being immobilised with ropes or chains. The partners tell me their fantasies, and it's my task to fulfil them, to dramatise them. For my part, I have a guiding principle. It's for me to surprise the person, in fact. That's why the woman who leads a session is called a dominatrix. It's up to her to surprise her partner, or to take him beyond certain limits, for any number of reasons. It can be taboo subjects, things with which he wants to challenge himself. People come to me for that – to challenge themselves, to surpass themselves. They come here to play; for the pleasure of playing… in relation to submission, in relation to pain… Background Mistress Cindy: This dungeon's equipped for sadomasochistic practices. In absolute terms, a dungeon's a bit like a… a museum of eroticism, a mini-museum of eroticism, with people's individual objects, individual arrangements. Here, for example, we're in a… We're under the ground. There's a series of vaulted cellars where you have rooms with different atmospheres. The place is totally soundproof, so you hear no noise from outside… Irène Omélianenko: Except the metro, maybe! Mistress Cindy: Just the sound of the metro at peak times, that's right. But it all depends on where exactly you are. And there's no daylight down here either. You get no sense of time passing, and people feel disorientated. But they're open to playing and having pleasure. Sound is also a part of the atmosphere and the ambiance I create in the course of the games. The dungeon has a dozen loudspeakers. And images are another part of my sessions, using video projectors. So that's a little bit – these are all elements that allow me to stage fantasies based on the requests I get. Background Sounds Mistress Cindy: Here we're in a cellar with a pillar in the middle. The atmosphere's warm, with red and ochre lights. It's quite zen, really. In this room bondage is practised, on this working table. And then there's the obligatory "cell" aspect, where people are forced to do penitence, with straw on the floor. And here we have… a swing seat, which gives people moments of poetry, where for example I can do bondage on a partner, and use a rope to pull on the swinging body… Irène Omélianenko: And here, it's more like… bondage, in fact? Mistress Cindy: This is the room that's specifically used for that practice. Or I can do something completely different, using this pillar, for example, to which I can attach a body… Irène Omélianenko: Ah yes, there's a ring high up, I see. Is that it? Mistress Cindy: … There's bondage with rings, of course, and torture with wax. Here I can do the "Martyrdom of Saint Sebastian", for example… Now, shall we go down to the other end? Sounds Mistress Cindy: Another scene that can be played out here, for example: you have a small table with a candlestick and a pen, and I give orders to my partners, whom I format at the start of the game as the Marquis de Sade; and here they have to write me their fantasies, which we can play out. But in any case, what's certain is that their torturer, their one and only torturer, will be me. So I put them in the cell… It so happens that the Marquis wrote a lot in prison (she smiles), so I contextualise them by confining them in the cell, and the only thing they're allowed to do is to write by candlelight. Background Irène Omélianenko: Alex, do you remember the first time you came here? Alex (disguised voice): A few years ago. A certain length of time, in fact. Some years ago, even. Irène Omélianenko: What brought you here, Alex? Alex: Well, I think it comes with time. It comes with the passing years. I think it actually came from a desire to play, and from somewhere… from, how can I put it, a momentary desire for escapism, where you have a need to find yourself elsewhere, and to visit other places, and then, somehow, in the end, to discover different feelings. Irène Omélianenko: Are all the partners men, Cindy, or are there also women? Mistress Cindy: Contrary to what you see in the press (she smiles), which wants to maximise sales, and where you almost always have photos of women, it should be said that in the dungeons 95% of the partners are men. I might also add that about 50% of my clients come from outside Paris, or from abroad. I've had people from different parts of Europe: England, Italy, Germany… Canada, the US, Israel, even Colombia. The partners who come here, well, they're perverts, I admit, but they know they're going to find someone who's just as perverted as themselves. Personally, I don't judge them, and I refuse to try and understand them. I'm not a therapist, hmmm, my role consists of getting involved in a story, and directing an episode, you know. On the other hand, their perversions are of value to me. ---------------------- Here, in fact, you find clothes from every period, like for example that dress over there… or for very precise scenes, like this judge's robe. And you can find uniforms such as a policeman's shirt for people who are put in the cell, for example. This is also where I like to spend some time before doing a scene. It's a special moment that I indulge in… Now if you'd like to come back to the office… Sounds Mistress Cindy: So! This is where I prepare. I get dressed and put on my makeup. And also, one thing I always do before meeting a partner… (Sounds) This is where I give each partner a card to fill in when he arrives. He writes down his desires and experiences, and that allows me to see where each individual stands, in the history of SM. I also ask him to note down his medical problems, if any. It's clear, for example, that with someone who has circulation problems I won't do bondage in the same way. Or if someone's a haemophiliac, I'm not going to use needles. All these little details can be important, particularly when you're in a relationship with a body. And then I also write down my emotions at the end of the session, so that at the next encounter something different can be suggested, in the general fantasy universe, but also in the specific game. And there you have it. You've been let into the secrets, the backstage of the backstage (she laughs)… Background Irène Omélianenko: Far from the flow of words, the submissive body's games take shape in a radical way. A man arrives at the dungeon door – someone who's not from Paris. Let's call him Eric. He presents himself naked before Mistress Cindy, who's been transformed into a Domina in red leather. This is the start of a game that will last several hours… Background Sounds Mistress Cindy: Come forward… (Sounds)… Kiss my boots, up to the top of the thighs… This does not satisfy me! (Sounds) Do it better!… Start again, I am not at all satisfied. I want a foot kiss that is sensual and refined… Follow my riding crop… (Sounds) Do you know how much I like to have you at my feet? Eric: Yes, Mistress. Mistress Cindy: Hmmm… You're now going to stand under the winch… (Sounds) Come forward… Very good. (Sounds) Open your legs wider, so I can attach you to the floor… Very good… (Sounds) And yes, I'm taking possession of your body, starting off by putting your genitals in bondage… (Sounds) Do you recognise the instruments I'm passing over your body? Eric: Yes, Mistress. Mistress Cindy: What are they? Eric (whispering): Weights… Mistress Cindy: They're clips, actually, from which weights will be hung… so as to start stretching your body… (She sighs) You've come to offer me your body, have you not? Eric: Yes, Mistress. Sounds Mistress Cindy: Kiss the weights… (Sounds) Very good. They're going to be put on the ends of the clips on your nipples… (Breathing) (Sounds) (Whispers) (Laughter) Your body's like a scratch card, hmmm?! (She laughs) You're tied up. You can't get away from me… Isn't it awful to be tied up and in my power? No?… (She sighs) I'm going to free my partner from the winch… (Sounds) I'm going to count up to 3, and at 3 I'll remove this clip… 1 (breathing)… 2 (breathing)… 4… oh sorry – 3! (Sigh)… Same thing for the other breast: 1 (breathing)… 2… 3! (Sounds)… Okay, I'm going to cellophane your whole body with this black plastic. It'll entirely cover your body… (Sounds) To start with, you're going to put your hands behind your neck… Sounds Irène Omélianenko: Body tightly bound in black cellophane. Body carefully bondaged with hemp ropes. Body on the elongation table. Body abandoned in absolute silence for long minutes… Mistress Cindy's coming back, and the game of the submissive body can begin again… Sounds Mistress Cindy: My fingers are fitted with metallic nails, and I'm now going to tear a little bit… (sounds) to get at my partner's skin (she smiles)… I stroke my partner's body with my nails. I pinch his breasts with my nails… (sigh) metallic and pointed… (sigh)… (sounds)… (breathing)… (sounds)… I'm now going to put a latex mask on his head, a gas mask with a long tube… so he has to control his breathing, and I also have the power to cut off his air supply by blocking the end of the tube. I'm now going to fit a lamp to my forehead, because in a few instants we'll be totally surrounded by smoke, and we won't be able to see each other. Sounds Background Mistress Cindy: We're now enveloped in smoke, he with his gas mask, lying on the elongation table, bondaged in cellophane. Ropes have put his body completely in my hands… (sigh) so I can torture him… at leisure, for pleasure, right? Eric: Yes, Mistress. Breathing Mistress Cindy: You like to offer up your body, isn't that so? Eric: (an almost inaudible laugh)… Mistress Cindy: Are you an exhibitionist too? Eric: Yes, totally… Mistress Cindy: … Yes, I think you are, aren't you?… Eric: Yes… Mistress Cindy: Yes?… Eric: Yes… Breathing Sounds Irène Omélianenko: The game continues into the night, and then Eric, after a shower, puts on his normal clothes once more and goes out into Place de Clichy. In the same dungeon, Frédéric Aquaviva recorded many other games. And for "On the Docks", he produced a new piece of music that depicts in another way this world of the submissive body. Frédéric Aquaviva, XYZ… Irène Omélianenko: You have been listening to The Submissive Body. Our thanks go to Mistress Cindy and her partners, Eric, Alex and Claire Grenadine, whose voices were disguised by Jean-Louis Deloncle. Original music: X, Y, Z for three audio and electronic bodies, by Frédéric Aquaviva Sound: Yves Lehors



Synopsis
Radio France France Culture On the Docks The Submissive Body This is one of a series of five programmes on "the submissive body" made by Pierre Chevalier's documentary unit. First broadcast: Monday 9 October 2006, 4:00 – 5:00 pm Author: Irène Omélianenko Producer: François Teste Sound: Yves Lehors In the theatre of human passions, the submissive body often enters into the taxonomy of perversions (Richard von Krafft-Ebing's Psychopathia Sexualis), literature (Leopold von Sacher-Masoch's Venus in Furs) or the cinema (Barbet Schroeder's Mistress). Our radio investigation into the matter led us to a dungeon where the rules of the game turned the submissive subjects into partners. We met a certain Cindy, who, for men (and some women) from around the world, is The Mistress. Behind the unassuming door of a building not far from Place de Clichy in Paris, we followed Cindy and some of her partners through a maze of cellars. By the end, The Mistress and those she dominated had revealed to us the moves in a game that leads from desire to fulfilment.

ce sera toujours original de faire bosser nos cheres tetes blondes sur des sujets amusant et qui plus est culturels

 
piotr

14/09/2007
21:38
faut le mettre en musique

"I pinch his breasts with my nails… (sigh) metallic and pointed… (sigh)… (sounds)… (breathing)… (sounds)…"


" "oh sorry – 3! (Sigh)… Same thing for the other breast: 1 (breathing)… 2… 3! (Sounds)… Okay, I'm going to cellophane your whole body with this black plastic""

chorus "Eric: Yes, totally… Mistress Cindy: … Yes, I think you are, aren't you?… Eric: Yes… Mistress Cindy: Yes?… Eric: Yes…"

chorus 2""Do you know how much I like to have you at my feet? Eric: Yes, Mistress. Mistress Cindy: Hmmm…""
 
La reine des belges

25/10/2007
06:45
L'écorce et le noyau - Prix Italia 2007 - Yippee

Ah ma tante que vois-je ? Eh bien ils l'ont eu, leur prix Italia, cette année une fois de plus. Et dans la catégorie "Musique" encore. Ils doivent en péter de fierté nos producteurs de l'ACR. S'ils en profitaient pour virer le type qui présente l'émission chaque dimanche soir avec son ton d'oeuf insuffisamment cuit sa voix asexuée et ses fautes de style, ça serait encore meilleur l'Assez-Air.

Mais parlons du lauréat ou plutôt de l'oeuvre "L'écorce et le noyau" car on l'a déjà entendue figurez vous au printemps dernier (le 20 mai pour être exaque). Héhé l'écorce et le noyau c'est marrant comme titre, car justement l'auditeur se retrouve comme qui dirait coincé entre deux des grandes tendances de l'ACR :

D'abord et d'une pour commencer : la tendance Ircammériste branchouillou, arts du bruit et musicalité. Mais atassion hein c'est pas simplement et bourgeoisement beau, les anti-pré-para-post-maudernes sont priés de s'adresser ailleurs. Bon faut reconnaitre que sous cet angle, la séquence est assez réussie. Belle série d'ambiances sonore, avec évidemment un gros boulot à la clé. On ne se fout pas de la gueule du monde. Evidemment on se demande pas ce qu'il en reste de ce travail de laboratoire une fois compressé par la maison et ensuite acheminé par voie hertzienne jusqu'aux esgourdes et surtout jusqu'au transistor du prolétaires d'ailleurs le résultat est dans l'ensemble un rien abstrait hermétique même pas trop oui mais quand même on se demande si ça plaira aux prolétaires mais enfin vous n'êtes jamais content ? Mais si, mais si (grmble).

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La reine des belges

25/10/2007
06:48
Bémol à l'enthousiasme maison

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Aïe aïe, il faut dire qu'on y entend aussi la seconde tendance ACR, celle de l'expérimentation poétique vaniteuse sans queue ni tête. L'avant-garde des cavernes avec voix immatures dégoisant du texte à la con. Un peu l'équivalent des spots pseudo-pensés (en fait très très pensés mais surtout très très cons) qui servent d'intermède sur Arte. Houlla si jamais on en reparle ça va être difficile de pas être méchants. Cela dit, soyons juste : sur la trentaine de minutes que dure "L'écorce et le noyau", ce petit côté puant de poésie prétentieuse est tout à fait secondaire, ne serait-ce que pour des raisons de quantité I mean de minutage. Et comme on ne comprend rien à l'ensemble, finalement c'est à l'auditeur armé de son MP3-DirectCut de remonter le truc non sans virer au passage ski semble vraiment lourdaud, ensuite, suffit d'envoyer tout ça à l'artisse-kréhâteur en l'invitant à un peu de modestie et de simplicité, ahaha plied j'imagine d'ici la tronche du mec. Comprendra-t-il le pauvre chéri, que quand c'est réussi l'auditeur plane, mais qu'à l'inverse quand le poête sonore ne dépasse pas les pets de mouche et les bruits de casserole, l'auditeur se marre... Enfin n'enquiquinons pas ce type d'abord il s'en fout ensuite il a reçu un prix la vie est belle.

Sinon côté programmation, à l'ACR on peut pas dire qu'ils se défoncent (si j'ose dire). L'émission annoncée pour le 18 novembre est la rediff totale de celle du 20 mai : Horspiel n°8 exactly la même I mean ake les mêmes autres séquences dont le Dataphonics number 8 pitié on l'a déjà entendu une fois et c'est 0,95 fois de trop enfin passons.

La reine des belges

 
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