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GOMEZ

29/01/2004
11:05
Cavada ministre de l'Education...

En remplacement de Luc Ferry. Ce n'est encore qu'une rumeur. Mais elle circule...
 
Guy Dufau

29/01/2004
14:57
re : Cavada ministre de l'Education...

Pourquoi pas? Ses dents n'ont rien à envier à celles d'un crocodile. Bon débarras, même si les initiatives de ce gouvernement ne sont que mauvaises surprises.
 
lionel

29/01/2004
15:05
re : Cavada ministre de l'Education...

Je profite de ce remaniement pour suggerer à nouveau un prestigieux poste d'Ambassadrice pour Laure Adler. De préférence sur la station spatiale ou la base lunaire.

 
Michel

30/01/2004
00:37
re : Cavada ministre de l'Education...

Et si l'après-Adler était pire qu'Adler...
 
Louise

30/01/2004
14:35
re : Cavada ministre de l'Education...

Ah ça ! on sait ce qu'on perd....
ça fait moche cette grève pour un futur ministre....
J'avais lu aussi, il y a quelques temps que Cavada ambitionnait de devenir ministre mais il me semble qu'on ajoutait qu'il n'y avait que lui qui y croyait, d'où son gros travail de vestibulage.

 
GOMEZ

13/02/2004
12:47
Jean-Marie Cavada reste... égal à lui-mê

Journal l'Humanité
Rubrique Médias
Article paru dans l'édition du 12 février 2004.

Audiovisuel. Jean Marie Cavada reste... égal à lui-même

Les négociations devaient s'ouvrir hier après-midi à Radio France.

Quand vous vous rendez à une conférence de presse où Jean-Marie Cavada est censé appeler de ses voeux - après plus de seize jours de grève à Radio France autour des écarts de salaires entre radio et télé publique - le début des négociations et que vous restez coincé dans l'ascenseur, d'aucuns y verront un signe. Comme cette porte qui a failli se refermer sur le nez d'une journaliste gréviste de RFI voulant s'inviter à la réunion. Fort heureusement, les grévistes ont pu trouver place dans une salle où, entouré de tout son aréopage, l'ancien patron de la Marche du siècle n'a pas failli à sa réputation.

" J'irai moi-même présenter sur les antennes nos excuses à ceux qui nous payent, c'est-à-dire les auditeurs, prévient-il. Il n'est que temps de se remettre au travail. Quand l'intersyndicale hier m'a dit qu'il fallait négocier, ma réponse a été : "Enfin !" Car les dégâts sur les antennes sont ravageurs. S'il y en a qui peuvent être contents, ce sont nos concurrents. Ils sont tranquilles pour plusieurs mois. Merci les difficultés ! " Ambiance... Ça, c'est pour la forme, un peu comme un Cavada qui martèle qu'il n'a " pas de leçon de vertu publique à recevoir " et qu'il n'a " à répondre que devant le CSA ".

Côté fond, à l'instar de ce qu'il a annoncé la veille à l'intersyndicale, le patron de ce qu'il définit comme " une société commerciale de droit privé dont la seule spécificité est d'avoir l'État pour seul actionnaire ", rappelant qu'aucune marge ne pouvait être dégagée pour 2004 et admettant que " le point d'indice n'avait pas bougé depuis sept ans " et que " le gouvernement avait entériné le fait qu'il n'y avait plus lieu de discuter de disparité ", a annoncé " la redéfinition d'un instrument salarial global pour toute l'entreprise car nous ne pouvons rester sur un pied, c'est-à-dire les commissions paritaires qui, chaque année, réexaminent les cas un par un ". Mais ce, " dans le cadre de la convention collective ", estimant qu'il ne connaissait personne " d'assez sot pour se mettre à dos la radio publique, pour attaquer frontalement un instrument plébiscité par 15 millions d'auditeurs ".

Néanmoins, rappelant, outre son bilan et que " ce serait un miracle si les réalités économiques et financières qui s'imposent aux cheminots, à l'éducation nationale, ne concernaient pas Radio France ", son bilan et ses priorités - " la mise aux normes de sécurité de la maison ronde, la modernisation de France-Inter et la numération de la radio " -, celui, dont le mandat arrivera à échéance d'ici un an, a posé les bases d'une réflexion " que les gouvernants n'ont jamais eu : dans l'Europe actuelle, quelle est la place d'une radio publique par rapport à l'ensemble du marché radiophonique, comment garantit-on la stabilité de son mode de fonctionnement et qu'en est-il de la diversification sur les nouveaux supports ? "

Autant dire qu'au sortir de cette " leçon ", il n'y avait que la garde rapprochée pour afficher quelque sourire, un cadre susurrant : "Les gens vont retourner au travail dès lundi. Là, on a eu affaire à une grève dure parce que sentimentale. Et au sentimental, il faut répondre par du concret "

Du concret, c'est justement ce qu'attendent les syndicalistes qui, hier après-midi, auront commencé les discussions sous l'égide d'un Didier Tourancheau dans ses petits souliers, alors que la grève entrait dans sa troisième semaine : " Si Cavada reconnaît, lui, la disparition des disparités, nous maintiendrons cette revendication, affirmait Lionel Thompson du SNJ-CGT. Car il est hors de question qu'incidemment la convention collective ne soit vidée de son sens et que l'on entérine l'éclatement de l'audiovisuel public. " Et un journaliste de locale de grimacer : "Ce dont je suis sûr, c'est que vient d'être enterré le statut de journaliste de service public. On ne sait pas trop ce à quoi ça correspond mais on sait parfaitement ce à quoi ça ne correspond pas. " La grève à Radio France, comme à RFI, a été reconduite jusqu'à demain.

Sébastien Homer

Page imprimée sur http://www.humanite.fr
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