Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

Le forum de discussions sur FRANCE CULTURE du site DDFC est fermé mais vous pouvez accéder en lecture aux 35.000 messages d'auditeurs archivés, ainsi qu'aux fameux SMILEYS et DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site DDFC.


 La pétition SOS France Culture continue sur le site sosfranceculture.free.fr        Dictionnaire TLF 
 Recherche :
 Dans le fil

Retour à la liste des messages
LN

07/01/2007
01:49
Planète Terre

Pour ne pas encombrer le fil "Sciences à 14 h" avec un débat focalisé uniquement sur l'une des émissions, je crée ce fil consacré à Planète terre, où je reporte les contribs déjà émises là-bas.
 
Contrib du

07/01/2007
01:51
5 janvier à 22h50

Le programme de Planète Terre a l'air assez varié : si on en juge par les titres et les noms des invités, il y a de quoi se dégrossir sur une bonne partie des sujets. Ce que je fais séance tenante.

Le Hic c'est le producteur : version déniaisée d'Alberganti donc 100 fois moins crispant, certes. Mais tout de même, on se rend vite compte que l'émission n'a pas été confiée a un spécialiste, ou alors c'est un géologue : dans l'émission sur la mondialisation, il tique en apprenant qu'il y a aux Amériques des équivalents de l'Union Européenne. Il découvre donc l'ALENA et le MERCOSUR. Ca la fout mal pour un producteur. On dirait du Munier, quoi... Enfin l'important c'est que l'auditeur puisse s'instruire, hein.

Laurent

 
Contrib du

07/01/2007
01:51
6 janvier à 17h51

Allons bon j'ai continué à écouter quelques unes des émissions Planète terre disponiobles chez on-demand.

Mon bilan : j'ai bien l'impression qu'on a encore là une belle erreur de casting. Le producteur-animateur semble vraiment ne rien connaitre au sujet. Du coup il alterne les bourdes, les étonnements naifs, et il redécouvre et expose des concepts de base qu'on ttouve par ailleurs expliqués plus clairement et avec moins de candeur dans la wikipéia. C'est dire !

Le type n'a l'air ni spécialement prétentieux, ni arrogant, ni même réfugié dans l'amateurisme bref son ignorance n'a rien de commun avec les gugusses qu'il faut se farcir dans Les matins. Mais enfin pour animer cette émission, mieux valait un spécialiste, non ?

(la suite dans une minute)...

 
Contrib du

07/01/2007
01:52
6 janvier à 17h55

Eh bien la voila la suite : en cherchant sur l'internet on apprend que le type est agrégé d'histoire, enseignant depuis 15 ans, actuellement prof à Sciences-Po. Patatrac !

C'est hallucinant.
Comment peut-on être diplômé à ce niveau et balancer une soupe aussi tiède ?
Ca ne peut relever que de la mise en scène, non ?
Si quelqu'un a une autre explication je suis preneur...

(laurent)

 
Réponse

07/01/2007
01:53
de Zx

Baddou aussi est prof à Science Po (et agrégé)... :sifflote l'air de rien:

 
Réponse

07/01/2007
01:54
de Henry



<<il redécouvre et expose des concepts de base qu'on ttouve par ailleurs expliqués plus clairement et avec moins de candeur dans la wikipéia. C'est dire !>>

Si on s'interdisait de traiter ce qui l'est déjà, souvent de manière claire dans wikipédia, il ne resterait plus grand chose.
Quant à l'émission de l'autre jour sur la démographie mondiale, effectivement c'était du archi-connu mais quand même sur les raisons pour lesquelles la démographie française est sensiblement moins mauvaise que celle de nos voisins, il y avait une hypothèse intéressante, à savoir que notre pays ayant très longtemps connu une situation démographique très défavorable avec une fécondité plus basse que chez tous nos voisins il a par réaction développé une sorte d'idéologie nataliste qui produit encore ses effets.


 
Réponse

07/01/2007
01:55
de Paddy

À mon humble avis, Sciences Pipeau doit être dans le même état de déliquescence intellectuelle que France Culture et l'Education Nationale. Tout cela fait partie du même scénario. Alors qu'on ne peut pas tricher dans les Sciences dures, qui font d'ailleurs des avancées prodigieuses, les sciences politiques restent un truc suffisamment vague pour s'être transformées en système de cooptation des fils à papa. Quand on sait que Sciences Po forme des journalistes et quand on constate l'état de décomposition du monde des médias, il y a de quoi rire.

 
Laurent

07/01/2007
01:57
Sylvain Kahn - Sciences Po

@Henry :
J'ai écouté distraitement Hervé Le Bras mardi dernier, et hormis une erreur sur la Chine, je n'ai rien trouvé à redire. Je ne me souviens pas d'avoir été dérouté par l'animateur.

La question n'est pas de se réserver aux sujets pointus ou ésotériques, et de délaisser les sujets généraux ou élémentaires. Ma critique porte sur la façon dont l'interview est faite : il n'y a besoin d'aucune naïveté ni feinte ni réelle pour produire de la radio de qualité, I mean de la radio pour adultes.

Exemple : dans les Enjeux Internationaux, Thierry Garcin réussit à faire parler son invité et à produire sans jargon de la radio informante et claire.
Autre exemple : Jean Lebrun quand il cesse de faire le clown, pose des questions pertinentes : écoutez-le dans des archives d'avant septembre 99 face à Louis Chauvel ou à Jean-François Bayard : c'est du bonheur, des questions pertinentes, et sans abaisser le propos ni infantiliser qui que ce soit (ni l'invité, ni l'auditeur, ni le meneur de jeu).

Concernant Sylvain Kahn j'attends d'avoir écouté l'ensemble des émissions depuis septembre pour me forger un avis plus consistant. Pour le moment je ne lui vois aucun point commun radiophonique avec Ali Baddou. Son palmarès et ses états de service me donnent confiance, et un peu plus que ceux d'Ali. Simplement je ne peux pas croire que sa naïveté soit réelle.


@Paddy :
Je ne suis pas certain de la dégringolade de Sc-Po, qui me semble une usine trop hétérogène pour être redevable d'un jugement unique, qu'il soit positif ou négatif.

Pour ce qui est de la dégringolade de la presse, je ne crois pas qu'elle soit à mettre sur le dos d'une seule profession, qui serait les journalistes. Et je ne crois pas non plus que dans un contexte de dégringolade qui ne dépendrait pas de leur profession, mais du système dans son ensemble, je ne crois pas, dis-je, que leur marge d'action soit telle qu'ils puissent changer quoi que ce soit au climat actuel. Ergo je ne crois pas juste de les incriminer. Du moins pas avant une sérieuse étude de la profession, étude qui est hors de notre portée.

Certes ils ont le pouvoir de refuser de coopérer à une presse en déliquescence (à supposer qu'elle le soit vraiment, ce dont je ne suis pas certain). En tous cas, vu la situation de sous-emploi par rapport à l'effectif professionnel disponible, ceux qui ont des exigences déontologiques peuvent choisir de planter leurs choux ailleurs que dans les colonnes de la presse grand public, mais ça ne fera que laisser la place libre à ceux qui veulent coopérer avec un système qu'ils jugent valable, ne serait-ce que pour leur rémunération.

Au bout du compte, qu'on apprécie ou non la presse actuelle (je suis de ceux qui ne l'apprécient guère), je ne crois pas que ça suffise pour condamner en bloc une école qui forme certes des journalistes mais aussi des experts de toute sorte, des candidats énarques, des sociologues, des juristes, des gestionnaires, etc etc.

Laurent


 
Henry Faÿ

07/01/2007
06:52
une erreur, quelle erreur?

<<J'ai écouté distraitement Hervé Le Bras mardi dernier, et hormis une erreur sur la Chine, je n'ai rien trouvé à redire.>>
Quelle erreur?

 
Laurent

07/01/2007
16:07
Sur la baisse de la fécondité en Chine

Il me semble abusif et erroné d'attribuer la baisse de la fécondité en Chine à la fameuse "politique de l'enfant unique". Cette politique a été appliquée de 1979 à 1984 avec une grande variabilité (la variabilité du laxisme et/ou de la corruption des responsables locaux), avant de connaitre un assouplissement qui dure encore aujourd'hui.

Dans les faits, la baisse spectaculaire de la natalité en Chine a été obtenue entre 1970 et 1980 lors de la troisième campagne de réduction des naissances. Ensuite seulement et pendant 4 ans a été appliquée la politique dite de l’enfant unique, qui a coincidé avec une légère remontée des naissances. Après 1984 alors que la politique de l’enfant unique est assouplie, la natalité reprend une baisse lente, se stabilisant finalement autour de deux enfants par femme, et on en est encore là aujourd’hui.

Si ça ne vous semble pas clair je peux rédiger une sytnhèse un peu plus détaillée. S’il y en a que ça intéresse de débattre de cette question, et éventuellement de l’erreur (minime, bien sûr) commise par hervé Le Bras, eh bien je suggère qu’on ouvre un fil sur le forum bleu. Henry pourra me découper en rondelle ake son scalpel tandis que les membres du Pelforth Club chanteront mon éloge funêbre tout en vidant leur chope en mastiquant du salami .

Laurent
 
Henry Faÿ

07/01/2007
16:22
l'erreur ou l'approximation d'Hervé le Bras

<<Henry pourra me découper en rondelles ake son scalpel>>
Non, pas du tout, pas cette fois, la question de l'efficacité des interventions en matière sociale est archi-classique et bien connue de tous ceux qui s'occupent de statistique et en particulier de cette application de la statistique qu'est l'épidémiologie.


 
Retour à la liste des messages

Page générée en 0.02 seconde(s) par la technique moderne