Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

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Antoine Lubrina

04/10/2006
23:01
Quand j’entends parler culture j’appelle la police

QUAND J’ENTENDS PARLER CULTURE J’APPELLE LA POLICE

Vendredi 11 mai 2007 à 13h30
Palais de Justice de Paris
17ème chambre correctionnelle. (Métro Cité)

Procès pour injure publique par Mme Laure Adler et Radio France contre le président du Rassemblement des Auditeurs contre la Casse de France Culture.

Antoine Lubrina président du rassemblement des auditeurs est accusé d’avoir caricaturé Mme Laure Adler portant une pancarte avec l’inscription « vivre et penser comme des porcs ». Or ce slogan bien connu est la reprise du titre du livre de Gilles Châtelet édition poche folio, dont le Rassemblement des Auditeur avait fait un compte rendu élogieux dans son bulletin n°8 (avril 2002). Et Radio France également en mai 2002.

Il est évident que pour des administrateurs compétents et cultivés, la casse du Service Public et entre autres de cette Université Populaire qu’était France Culture, fruit en 1944 des luttes de tous les Résistants, est une mission terriblement ingrate. Mais c’est la tâche qui leur a été confiée par les pouvoirs publics de droite ou de gauche plurielle, eux-mêmes sous la pression de Bruxelles et bien sûr sans aucune marge de manœuvre.

Il n’est donc pas exclu de penser que les responsables de Radio France et de France culture, en mai 2005 (date de la plainte) ont sans doute vu dans ce procès un moyen détourné mais efficace pour alerter à la fois leur hiérarchie et l’opinion publique sur ce travail peu ragoûtant qu’ils sont contraints d’exécuter.

Il faut reconnaître que dans le cadre de la loi, une petite association avec des textes pertinents et des caricatures significatives peut mettre très mal à l’aise ceux qui ont accepté, à contre cœur, c’est évident, cette mission très peu valorisante. Et eux simples exécutants d’une politique qui leur est imposées se trouvent en première ligne et sont bien évidemment les plus exposés.

Venez nombreux au procès soutenez le rassemblement des auditeurs (RACCFC) par vos témoignage et dons, le procès coûte cher, (2 400 euros en frais d’avocat).

Bien à vous Antoine Lubrina.


RACCFC .
Rassemblement des Auditeurs
Contre la Casse de France Culture
B.P 90166
75 623 PARIS Cedex 13
Tel. Fax : 04 70 09 90 37
Ccp La Source 38 770 60 L



 
AArgh !!!

05/10/2006
12:30
re : Quand j’entends parler culture j’appelle la police

Antoine, ne croyez pas que nous soyons indifférents à votre sort. Impuissants oui, mais pas décidés à le rester.
Bien à vous,
Agnès
 
pas familier

05/10/2006
18:00
13h30

13h30, c'est l'heure où ce cas précis sera entendu ou bien c'est le début de la séance de l'après-midi, le cas passant quand son tour viendra?
(j'ai un RV à 17h)
 
ddfc

05/10/2006
18:14
re : Quand j’entends parler culture j’appelle la police

Lors de l'audience préliminaire en septembre, le procès a été planifié pour durer 2 heures de 13h30 à 15h30

Comme toutes les audiences reprennent à 13h30, il faut venir avec un peu d'avance compte tenu de la file d'attente pour la fouille à l'entrée


 
plus familier

05/10/2006
18:28
merci

ça colle
 
Louise

06/10/2006
23:02
re : Quand j’entends parler culture j’appelle la police

Abdelwahab Meddeb est contre le dispositif juridique de la victimisation, "je trouve cela inacceptable"

(http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ grain/ réal 19:53)

Pour Alain Finkielkraut avec la juduciarisation "au moins, au moins est-on encore dans la civilisation."

Voilà, cher Antoine, des appuis précieux.
 
paddy

08/10/2006
09:29
re : Quand j’entends parler culture j’appelle la p

Il y a une interview de 13 minutes d'Antoine sur Zalea TV. C'est sur la page http://www.zalea.org/spip.php?article793 Ca démarre à peu près à la dixième minute


 
familier

10/10/2006
23:06
rappel


Vendredi 11 mai 2007 à 13h30
Palais de Justice de Paris
17ème chambre correctionnelle. (Métro Cité)

Procès pour injure publique par Mme Laure Adler et Radio France contre le président du Rassemblement des Auditeurs contre la Casse de France Culture.
..gif




 
familier

10/10/2006
23:22
Alzheimer

Je me préparais à aller demain à la 17ème chambre, ayant intériorisé la date du 11 Octobre 2006.

J'ai tout faux! je lis maintenant le mois et l'année: 11 Mai 2007. Antoine, je peux donc aller à mon RV de 17h, mais je réserve le 11 Mai 2007.

J'étais étonné par le peu de mobilisation des ddfc.

Pourvu que mon cortex cérébral tienne jusque là... au train où c'est parti...
.
 
pg

26/02/2007
12:52
re : Quand j’entends parler culture j’appelle la police

L'occasion de faire remonter ce fil :
il semble que l'Internationale Porcine monte au créneau, et que toute allusion à cet animal méprisé soit à proscrire de nos discussions.
plus de détails ici et là :
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article3012
http://touscochons.blogspot.com/

 
AArgh !!!

26/02/2007
13:13
Quand j’entends parler cochon j’appelle les vaches

Le deuxième lien donne les seules réponses possibles... Il y en a d'excellentes.
Quant à notre Grouik national, le voilà en danger !
http://www.serin-freres.fr/fr/tradition/le_cochon.php
 
paddy

26/02/2007
15:15
re : Quand j’entends parler culture j’appelle la p

Et voici le jugement : http://www.syndicat-magistrature.org/IMG/pdf/arretClement.pd f


 
Gr!

27/02/2007
10:04
re : Quand j’entends parler culture j’appelle la police

Le site qui soutient le dessinateur Placid
http://touscochons.blogspot.com/
relaie "Une autre histoire de cochon" : celle d'Antoine Lubrina.
 
w

28/02/2007
11:05
Cochon qui s'en dédie

Entre la presse couchée et les îlots de résistance qui s'en prennent plein les gencives, cette nouvelle me plombe vraiment.

 
LRDB

01/03/2007
00:13
Les grandes heures de la police

On trouve dans le Journal de Léon Bloy cette exergue :

------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------

<< Je demande pardon aux pauvres cochons, – à ceux-là qui marchent sur quatre pieds, qui sont innocents, qui sont beaux, qui sont bienfaisants, qui sont chez les charcutiers, et que déshonore avec injustice le langage humain.

Je demande pardon à ces humbles frères de les avoir – par indigence d’imagination ou pénurie de vocables – assimilés irrévérencieusement à une catégorie d’animaux puants dont la plus savante industrie des viandes serait inhabile à utiliser le moindre porceau.

Pauvres chers cochons ! de qui les boudins et l’honnête lard furent l’aliment de ma jeunesse, dont la tête me parut, à dix-huit ans, le plus désirable des fromages, et qui me consolâtes si souvent par la succulence de vos pieds grillés dans la chapelure ;

O cochons ! si aimables quand on vous fume ; pélicans de l’adolescence littéraire ; vous que les poètes ont le devoir de chanter sous les lauriers dont ils vous dépouillent ;

Je vous prie de me pardonner. >>

Epilogue de Léon Bloy devant les cochons.

Cité en exergue du Journal T. II : Quatre ans de captivité à Cochons-sur-marne (1900-1904)

------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------

LRDB

 
Bad

01/03/2007
00:15
le moindre porceau ?

<< ... le moindre morceau. >>

Fallait-il lire
 
lrdb

15/03/2007
20:56
ca ne s'arrange pas

Etant donné que ça ne s'arrange pas, exceptionnellement je relaie ce mess reçu en mail :
------------------------------------------------------------------------ ----------------------------------------------URGENT - TOUS COUPABLES
Après la parution en 2001 du livre « Vos papiers ! Que faire face à la police ? » et suite à la plainte déposée par Daniel Vaillant, es-qualité ministre de l’intérieur
(plainte relayée par les ministère Sarkozy, puis Villepin, puis Sarkozy), ont été condamnés le 18 janvier 2007 :

- le dessinateur Placid, à 500 euros d’amende, pour « injures publiques envers une administration publique,
en l’occurrence la police nationale », pour avoir dessiné un policier, aux traits jugés porcins, en couverture de l’ouvrage.
- l’auteur du texte, Clément Schouler, magistrat, membre du syndicat de la magistrature, à 800 euros d’amende
pour « diffamation publique envers une administration publique, en l’occurrence la police nationale », pour avoir écrit cette phrase dans l’introduction : « Les contrôles d’identité au faciès, bien que prohibés par la loi, sont non seulement monnaie courante, mais se multiplient »
- l’éditeur, Michel Sitbon (L’Esprit Frappeur), à 1000 euros d’amende pour complicité avec Placid dans le délit d’injure, et complicité avec Clément Schouler dans le délit de diffamation.

Considérant qu’il s’agit d’une triple atteinte à trois libertés fondamentales que sont la liberté de création,
la liberté d’information et la liberté d’édition, nous invitons ici tous les dessinateurs, photographes, artistes,
journalistes, auteurs et éditeurs à travailler sur les thèmes dévelloppés par l’accusation : policier caricaturés et animalisés, pratique du contrôle au faciès.

Ces textes et dessins en NOIR et BLANC seront publiés dans un livre qui devrait rendre chacun de nous prévenu du délit de diffamation pour qui évoque la banale réalité des contrôles au faciès, ou prévenu du délit d’injure pour qui dessine un policier trop stylisé.

Ce livre sera publié par un collectif d’éditeurs, qui devraient donc eux aussi être prévenus de complicité pour ces deux délits, injure et diffamation.

Ont déjà accepté :
- L’Association
- Cornélius
- Vertige graphic
- L’Esprit frappeur (NSP Agora)
- Les Requins Marteaux
- Thé-Roc « Tête Rock Underground »
- Editions Nautilus
La liste n’est pas close. Plus d’éditeurs se joindront à l’opération, plus ce geste aura de portée.

Estimant que le débat sur ces trois libertés fondamentales : création, information, édition,
doit s’inscrire dans la campagne électorale en cours, nous voulons le provoquer avec cette publication,
qui doit donc être réalisée et imprimée en un temps record.

NOUS ATTENDONS DONC VOTRE COLLABORATION EN NOIR ET BLANC DE TOUTE URGENCE.

DEADLINE / DATE LIMITE : VENDREDI 23 MARS (ça laisse une semaine)

Le format de l’ouvrage est de 16,5 cm x 24,5 cm.

La direction artistique est assurée par Rocco roki@noos.fr

La fabrication est dirigée par Nicolas Leroy, à l’Association soeurnicolas@lassociation.fr ; la direction éditoriale par Ferid Keddour,

Thé Troc - 52, rue Jean-Pierre Timbaud - 75011 Paris - tél / fax : 01 43 55 54 80
mail : the.troc@free.fr
(attention cette adresse mail, uniquement pour la correspondance, ne dispose pas d’une connexion adsl,
tout envoi d’image un peu lourd doit se faire sur l’adresse mail de Nicolas : soeurnicolas@lassociation.fr)

ps : certains dessins du blog de soutien à Placid, « Tous cochons »,
http://touscochons.blogspot.com/ initié par Rémi Malingrëy, pourront être utilisés pour ce livre, principalement ceux qui mettent en scène des situations avec des policiers cochons, ou qui évoquent le contôle au faciès, à l’exclusion des autoportraits en cochon, qui, s’ils sont extrèmement sympatiques comme signe de solidarité, ne touchent pas d’assez près le fond politico-juridico-policier de l’affaire. Ce livre sera porté par une volonté politique d’en découdre avec les fauteurs de censure, qu’ils soient magistrats, politiques, hauts fonctionnaires, décideurs d’entreprises,
actionnaires, puissants des médias, etc.

Certains textes, à l’instar de celui de Denis Robert dans son blog
http://ladominationdumonde.blogspot.com/2007/02/bienvenu-sar koland-ce-matin-jai-reu-un.html
(le premier à parler de ce qu’il appelle « l’affaire Placid »)
pourront être repris, dans le même ordre d’idées.

Merci de faire passer l’info à tous vos confrères.

Confraternellement,

Ferid Keddour

Merci aux éditeurs de signaler leur participation en renvoyant ce mot signé :
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Nous participons en tant qu’éditeur à la coédition de l’ouvrage « TOUS COUPABLES » par envoi postal, par fax ou par Internet à cette adresse :

Thé Troc - 52, rue Jean-Pierre Timbaud - 75011 Paris
tél / fax : 01 43 55 54 80
mail : the.troc@free.fr
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