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Wandalita

29/09/2006
16:32
Des cas d'audience

Je me permets de transmettre cet article de Libé transmis tout frais (encore merci à l'expéditeur, qui nous visite fréquement) :
J'hésitais pour le titre-sujet avec Déca-lamité, ou plutôt très limité, mais PGrrr (qui doit être très Grrrrrrrrrr sur ce coup) a déjà étiqueté Déca Danse avec un illustration très ad hoc.
Actu, docu, contenu, profondeur et patrimoine, servez-vous mais y a que des cacahuètes sur le buffet.



David Kessler, à la tête de la station publique, présente sa première grille de rentrée
«Pour Culture, l'audience compte aussi»

Par Gérard THOMAS
QUOTIDIEN : Vendredi 29 septembre 2006 - 06:00
Ancien professeur de philo, ex-directeur général du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), puis conseiller pour la culture de Lionel Jospin, David Kessler, 47 ans, a pris la direction de France Culture il y a un an. Avec sa première véritable grille de rentrée ­ la précédente avait été composée par Laure Adler à laquelle il a succédé ­, il souhaite accroître l'audience de la station culturelle du service public sans rien céder sur le contenu, la profondeur et la réflexion. Recette d'un grand écart.
La grille de rentrée de France Culture est la première griffée Kessler. Comment l'avez-vous conçue ?
J'ai avant tout regardé ce qui se faisait chez nos voisines européennes, notamment les anglaises BBC 3 et 4 et sur la chaîne culturelle de la radio publique allemande. Leurs grilles sont basées sur l'idée de rendez-vous bien identifiés, ce qui me semble correspondre aux attentes de 95 % de nos auditeurs. J'ai donc recherché une meilleure lisibilité en instituant ce principe de rendez-vous fixes et quotidiens, en réorganisant les programmes tout en étoffant leur richesse. Nous avons ainsi programmé de nouvelles émissions, comme celle sur les sciences exactes et la médecine (1). Je souhaite également continuer à mettre à l'antenne une génération de nouveaux producteurs. Dans le même temps, je crois que, si une émission ne correspond vraiment pas à ce que nous avons envie d'entendre, et je revendique à ce niveau une part de subjectivité, il faut la supprimer.
Tout en revenant à des fondamentaux comme l'accent mis sur les documentaires ?
France Culture possède deux spécificités : la fiction et le documentaire. Si la fiction avait conservé des rendez-vous bien identifiés, le documentaire était peu visible, perdu dans une grille mal définie que nous avons remodelée. Nous avons renforcé la place du documentaire en instituant une programmation quotidienne de ce genre entre 16 et 17 heures (2).
Quelle place donnez-vous dorénavant au traitement de l'actualité ?
Nous avons gardé les grands journaux. Mais j'ai remis celui de la mi-journée à 12 h 30. Placé à 13 heures, il subissait de plein fouet la concurrence des autres stations. Je considère que l'information est essentielle à une station comme la nôtre. La tranche 7-9 heures revêt une importance toute particulière, car l'actualité est une exigence de radio. Mais notre 7-9 se distingue des autres, en ce sens que nous le caractérisons par la présence d'un «grand invité» qui, durant cinquante minutes, a la possibilité de développer sa pensée sur l'actualité, y compris dans les méandres et la complexité d'un raisonnement. Le temps est notre marque de fabrique et j'applique ce principe à l'information : notre matinale est avant tout une émission de contenu.
Quelques esprits chagrins pensent encore qu'il y a une opposition entre le souci d'actualité et celui de profondeur. L'actualité serait nécessairement superficielle et la profondeur nécessairement du côté du patrimoine ! C'est absurde. On peut traiter différemment de l'actu sans sacrifier à la pipolisation des hommes politiques ! Il devient de plus en plus nécessaire de réfléchir en profondeur à ce qui se passe. Par exemple, nous allons traiter dimanche prochain de la réélection probable de Lula à la présidence du Brésil, mais nous irons plus loin en prenant le temps de comprendre ce que le personnage représente dans le cadre de la société brésilienne.
Comment allez-vous traiter la campagne électorale française ?
Là encore, on ne veut pas faire comme les autres. Outre notre rendez-vous hebdomadaire avec les politiques, nous allons consacrer dès janvier quatre ou cinq journées thématiques autour de thèmes assez larges, qui, s'ils ne sont pas nécessairement au coeur du débat politique, nous paraissent importants. Je pense aux politiques culturelles envisagées par les différents candidats, mais également aux thèmes de l'accès de tous à la culture, du handicap, de la prison...
Est-ce que vous attachez une grande importance
à l'audience ?
J'aimerais bien qu'elle monte ! Il est vrai que l'audience est neutre sur nos recettes et qu'elle ne revêt pas l'importance qu'elle a pour les chaînes privées. Mais j'estime que nous devrions toucher un public plus large que celui qui écoute Culture aujourd'hui. Les auditeurs de Culture ne font pas partie d'une petite secte, d'une catégorie à part. Nous devrions pouvoir compter parmi nos auditeurs tous ceux qui s'intéressent aux questions du savoir, de la culture, du contenu. Je suis d'ailleurs satisfait des chiffres de notre grille d'été qui, avec 1,5 point d'audience (3) obtient le meilleur score jamais enregistré par France Culture.
Le mot clé de la rentrée radio est «interactivité» avec l'auditeur. Qu'en est-il à France Culture ?
Je pense que ça peut donner rapidement lieu à des dérives et, chez certains, à des formes populistes qui n'ont rien à voir avec le sujet traité. Nous avons pris le parti de dire qu'il y a des gens qu'on a envie d'écouter et d'interroger longuement, c'est notre priorité. Nous sommes très peu interactifs. Notre interactivité se fait plus sur les forums Internet, dans le prolongement de nos émissions que directement à l'antenne.
Internet, tout-numérique, podcast... De dangereux concurrents pour les radios ?
Le temps béni de la radio est derrière nous. Elle rentre aujourd'hui en concurrence avec le Net, le téléphone portable, la télévision mobile... Mais cela affecte plus certaines stations que d'autres. Les musicales subissent une forte érosion. Pour France Info, le problème de l'info immédiate consultable par d'autres moyens doit contribuer à une réflexion sur l'offre. Globalement, on peut aussi se demander si le public jeune n'est pas en train de modifier ses habitudes d'écoute. A France Culture, le côté «université populaire», qui diffuse de la réflexion sur le savoir, sur la société et crée du patrimoine, n'a pas vraiment de concurrent.
(1) Les Sciences, du lundi au vendredi de 14 à 15 heures.
(2) Sur les docks, du lundi au vendredi.
(3) 1 point d'indice représente 507 730 auditeurs.


http://www.liberation.fr/actualite/medias/207434.FR.php< br /> © Libération
 
lou

29/09/2006
17:25
léger malaise

Je pourrai commenter ce texte lorsque je serai remis de la crise d’urticaire géant, de l’état de mal asthmatique, du choc anaphylactique, de l’infarctus du myocarde, du collapsus, du délire psychotique et de la crise convulsive engendrés par sa lecture.
.

 
lou

29/09/2006
17:27
smiley 54


 
dom

29/09/2006
18:56
re : Des cas d'audience

quelqu'un peut traduire?
parce que je ne suis pas sur de tout comprendre.

""Pour France Info, le problème de l'info immédiate consultable par d'autres moyens doit contribuer à une réflexion sur l'offre.""

il est a FC ou a France Info?

" Globalement, on peut aussi se demander si le public jeune n'est pas en train de modifier ses habitudes d'écoute. "

Se demander quelque chose de global sic..., ?,public ou auditeur, c'est du spectacle donc.

mais je garde le meilleur pour la fin, Francis Blanche n'est pas mort, et les poules ne sont pas loin pour peu qu'on leur ouvre la porte, je vous livre cette extaordinaire citation:

""notre matinale est avant tout une émission de contenu.""

lapsus volontaire ou erreur ? je me mefie d'un homme ayant exercé de si hautes fonctions: ancien professeur de philo, ex-directeur général du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), puis conseiller pour la culture de Lionel Jospin, chaques mots, en principe, de ce genre d'élite étant soigneusement choisi.

 
Laurent Nadot

29/09/2006
20:27
Confusion sémantique (une de plus)

Pauvre Kessler qui croit que le documentaire est un genre (comme la fiction), et ne sait pas qu'il s'agit d'un mode d'expression, qui permet de traiter toutes sortes de sujet : scientifiques, littéraires, historiques...

Avec Kessler, le Docu de FranceCu va s'enfoncer de plus en plus dans le reportage. C'est d'ailleurs ce qui se passe tous les après-midis Sur les docks.

C'est dommage...

Laurent nadot
 
dom

29/09/2006
21:10
re : Des cas d'audience

dis moi Laurent, c'est le journaliste qui en retranscrivant l'interwiew ecrit aussi mal, ou Kessler parle réellement comme cela, car si il donne un ordre de la sorte, il y a de fortes chances qu'en bas de l'echelle le message ne veuille plus rien dire.Pour preuve une émission de cons tenus c'est ce que l'on pourrait aisement comprendre, comme tout les discours de pdg sont chiants celui ci est au moins amusant.

la je te pose la question de savoir comment on identifie le besoins du client et sa satisfaction ""Leurs grilles sont basées sur l'idée de rendez-vous bien identifiés, ce qui me semble correspondre aux attentes de 95 % de nos auditeurs""
sur quel axe se base t il pour avancer ces chiffres?
quel protocole permet d'identifier la satisfaction clientele? d'ou on sort ce chiffre sachant qu'il n'y a pas d'acte de vente et une relation unilaterale.
Comment un prestataire de service sans obligation de résultat peut avancer de la sorte.
D'autre part "il" considere que l'information est essentielle, donc ce n'est pas la demande du client.
c'est tres special ou l'article est tres mauvais.
 
un vioc

30/09/2006
20:25
re : Des cas d'audience

au fait c'est quoi une radio de jeunes , cela peut etre ceci

http://www.radioceros.com/
 
paddy

01/10/2006
12:51
re : Des cas d'audience

Les réactions sur Libé sont assez interessantes (promis je n'y suis pour rien, je n'y ai pas pensé)

<< Supprimer "En étrange pays" ou "Tire ta langue", c'est se moquer des auditeurs attachés à une écoute attentive et n'avoir cure que des minets et des faisans de rencontre bombardés producteurs histoire de nous imposer leur conformisme, leur légèreté, leur parisianisme voire leur mépris. Le partage culturel est mort, la boboïsation est grande et Kessler s'avère son prophète,...>>

http://www.liberation.fr/php/pages/pageReactionsList.php?rub Id=17&docId=207434&s2=3&pp=medias%3A%3AQ%3A%3AG%3A%3A_Pour_C ulture%2C_l_audience_comp


 
REACTIONS

01/10/2006
12:56
puisque le lien ne fonctionne pas :

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hip-hop
Subjectivité faisandée
Supprimer "Le Premier pouvoir" d'Elisabeth Lévy, ce n'est pas faire preuve de subjectivité mais de veulerie : pas de vagues à la veille d'élections (Kessler est là pour sauver le PDG Cluzel si la gauche passe, tandis que Cluzel sauvera Kessler si Sarkozy est élu). Supprimer "En étrange pays" ou "Tire ta langue", c'est se moquer des auditeurs attachés à une écoute attentive et n'avoir cure que des minets et des faisans de rencontre bombardés producteurs histoire de nous imposer leur conformisme, leur légèreté, leur parisianisme voire leur mépris. Le partage culturel est mort, la boboïsation est grande et Kessler s'avère son prophète, les yeux sur l'Audimat et la main dans la culotte du zouave !... Samedi 30 Septembre 2006 - 22:30

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tralala
économie de marché
Je ne comprends pas les critiques à l'encontre d'Olivier Pastré. Comme si c'était Jean-Marc Sylvestre! Quel manque de discernement! Samedi 30 Septembre 2006 - 18:10

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Vive FC sur Int
mais Pastré le 7-9, il n'y a rien à écouter
Ben oui, d'une manière générale, le 7-9 est pénible. Les sujets n'y sont guère culturels mais de politique générale, comme sur toutes autres radio. L'invité-prétexte y est interrompu en permanence par les chroniques, billets et bulletins et par des questions plus longues que ses réponses. D'ac avec Out there, Pastré - au moins à l'époque où je tentais de l'écouter - en est la caricature : assénement de pseudo-évidences néo-libérales, sans analyse, style ni élocution. Une telle complaisance le mènera certainement loin, et il faut le lui souhaiter, afin que cela nous l'emporte au large de France Culture. En revanche vive le podcast et l'accès internet, qui permet d'écouter à tout moment l'émission souhaitée et m'a libéré du 7-9 et de Slama. On peut par exemple y découvrir un Alexandre Adler surprenant, bien plus intéressant que dans ses chroniques matutinales, parti à la recherche de l'impossible vérité sur le Da Vinci Code avec érudition et talent radiophonique : voir l'émission Histoire de, du 28 aout au 22 septembre. Vive France Culture sur la toile ! Samedi 30 Septembre 2006 - 15:36

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Sophie
En étrange pays
Je suis vraiment triste de la suppression de l'émission En étrange pays, parce que c'était une émission vagabonde, aérienne,une très belle invitation au voyage. Samedi 30 Septembre 2006 - 13:05
robert trop cher
a fermer, ca coute trop cher et c'est nous qui payons!! Samedi 30 Septembre 2006 - 11:06

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GERONIMO
les poules étaient sorties des...
""notre matinale est avant tout une émission de contenu." VIVE FRANCIS BLANCHE Vendredi 29 Septembre 2006 - 23:07

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fab
Adler
Malgré l'intérêt du traitement de l'information, j'ai arrêté d'écouter le 7/9 de France culture à cause de la chronique d'A. Adler, insupportable de suffisance... A croire que certains trouvent un intérêt à se voir asséner chaque matin un "grand oral" de sciences-po, aussi "érudit" que superficiel. Je me contente donc de l'écoute en différé du journal du midi et du soir, fort bien faits d'ailleurs. L'invitation régulière d'universitaires pour commenter un sujet qu'ils connaissent (et pas de généralistes présumés compétents sur tout comme c'est le cas sur d'autres stations) est un atout non négligeable de France culture, qui gagnerait à être encore développé. Vendredi 29 Septembre 2006 - 22:53

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out_there
Peut mieux faire ?
Quand serons-nous enfin délivrés des chroniques matinales 'Amis de l'Economie, bonjour!" De l'air, de l'air... Moi, je vois comme un antagonisme entre être auditeur de France Culture et partisan de l'Economie Libérale de Marché, pas vous? Vendredi 29 Septembre 2006 - 21:47

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Jame
Sauvez nous de France Inter
France Culture c´est un peu d´air dans le service public radio. Je suis passé naturellement de France Inter à France Culture, (et pourtant je ne suis pas vieux, enfin 30 ans) pourquoi ? Parce que la première s´est appauvrie et est devenue une pale copie de ses chaines concurrentes, et la seconde a, malgré les années Adler et les autres tempetes, su garder sa qualité : traiter les sujets en prenant le temps. Vendredi 29 Septembre 2006 - 11:58

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MatinChagrin
Adler
Quand serons-nous enfin délivrés des chroniques matinales de M. Alexandre Adler. De l'air, de l'air!! Vendredi 29 Septembre 2006 - 11:58

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La Vazza

01/10/2006
20:53
re : Des cas d'audience

Bin, moooiii j''ai été censurée par Libééeuu ! et pas euuuux nananaNanèreeu !
Faut dire que j'ai fait de la pub pour http://imagespourfranceculture.hautetfort.com/
et à Libé y doivent pas aimer la pub !
enfin, je crois... euh ... à moins que tous ces trucs qui clignottent sur la page... ?
OH ! Sous les pavés (de pubs) la page !
 
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