Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

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victor malicheff

03/09/2006
15:58
masse critique

L’ émission de F. Martel a correspondu à ce que je pouvais en craindre : un faire-valoir de
l’industrie culturelle.
Pour ne pas décevoir ceux qui s’en prennent aux ronchons à cours d’arguments je prends
le cas de l’éditeur avec lequel F. Martel s’est entretenu soit celui de chez Stock.
Pourquoi Stock ? cette maison , du groupe Hachette, n’a-t’elle pas été primée par un Jury composé du directeur de Télérama et de D. Kessler la semaine dernière pour 2 romans ?
Coïncidence ? Je ne le crois pas : copains & coquins ?
L’entretien a été gentillet, surtout pas de méchanceté à l’encontre de ce monde de l’édition
Où Editis ( Baron Sellière ) et Hachette ( Arnaud Lagardère ) se partagent plus de 80% du
marché national et monde dans lequel les auteurs qui le font vivre sont payés pour ceux qui le sont ,beaucoup moins qu’une femme de ménage de Neuilly soit 6 euros de l’heure.( au black, pour les européennes de l’Est ).
Et soit-disant autodidacte, ( courant chez les éditeurs semble-t’il entretien avec ses auteurs des relations affectives et de confiance ( refrain connu ), et quand F. Martel lui parle d’agents d’auteurs il indique qu’ils ne servent à rien sinon à renchérir le coût des contrats . C’est faux.
Il faut savoir que ces contrats sont dans la quasi-totalité des cas iniques et en défaveur des auteurs.
Je suis obligé d’arrêter là, mais si des questions me sont posées je donnerai les éléments qui
justifierons ce que j’avance.
Victor



 
Henry Faÿ

03/09/2006
16:34
la masse critique de l'uniformité


Gentillet, peut-être, je ne sais pas, tellement ennuyeux que je n'ai pas tenu plus de dix minutes.
Ont-ils relu leur copie. Ont-ils vu comment cette matinée du samedi matin et début d'après-midi est construite?
affinités élective: interviou
terre à terre: interviou
répliques: interviou
concordance des temps: interviou
le bien commun: interviou
questions d'éthique: interviou
la rumeur du monde: interviou
Je crois que la masse critique de l'uniformité a été atteinte.
Comble de malheur, sur France Inter, la procheine fois je vous le chanterai de Philippe Meyer est passé à la trappe.

 
AArgh!!!

03/09/2006
21:46
re : masse critique

Euh... si je puis me permettre : "Crasse mythique" ?

je me suis aperçue l'autre jour en relisant le fil débilicitation de la santalyx (à cause du Dr lionel) que j'en avais laissé passer une magnifique que je vous livre pour qu'lle ne soit pas perdue :
**La bassesse est un puits sans fond** (Santalmama3x)
--> La fesse est un puissant basson (AArgh!!! )
 
plied

04/09/2006
01:26
i mean...


 
Henry Faÿ

16/09/2006
08:44
nos amis français et coetera


Les deux manières de rater une émission, c'est de passer une interviou en anglais doublé et d'interroger un officiel qui débite imperturbablement sa salade "nos amis français etc etc". C'est ce que fait Frédéric Martel dans l'émission qui est entrain de passer où on doit subir le discours d'un certain Dan Glickman, défendeur attitré de l'industrie cinématographique américaine, interrogé il y a quelques semaines dans son bureau de Washington. L'émission de la semaine dernière sur le théâtre privé était très réussie.

 
paddy

07/10/2006
09:27
re : masse critique

aujourd'hui l'invité est un directeur de tf1 et les journalistes presents ds le studio sont des fans des series tv de tf1. débat est au ras des paquerettes


 
Henry Faÿ

07/10/2006
09:45
les ficelles du métier, mais on s'en fout!

L'invité, Laurent Storch affectait un détachement distingué, il était habile et drôle, il a dit et redit qu'il n'avait pas la moindre ambition culturelle, au moins, ça, c'était clair. Il a donné un certain nombre de détails sur les ficelles de son métier, comment on négocie les contrats, combien les séries coûtaient, il a cité plein de chiffres, ça ne m'a pas du tout intéressé.

 
Henry Faÿ

15/10/2006
09:27
il marque des points

L'émission sur wikipédia était instructive et fort agréable à écouter
 
Zx

15/10/2006
10:26
re : masse critique

Effectivement. J'ai noté quelque références bibliographique bien utiles pour moi.

L'émission sur les séries m'avait également intéressé : la cuisine interne dont il était question éclairait certains choix de programmation peu évidents aux yeux du profane.
 
Zx

15/10/2006
10:26
re : masse critique

bibliographiqueS
 
Zx

15/10/2006
10:41
re : masse critique

J'ajoute que l'émission de Monique Canto-Sperber, consacrée aux nanotechnologie, diffusée le même jour avec pour invité Jean-Pierre Dupuy, abordait par moment des thématiques similaires (Monique Canto a par exemple fait allusion au savoir de l'humanité disponible sur Internet - comlent ne pas pensé à Wikipedia).

Une programmation pertinente donc, au vu du thème abordé un peu plus tôt dans la matinée dans Masse Critique.


Une dernière remarque : l'annonce de cette émission était erronée. C'est en fait le programme de la semaine suivante qui nous a été indûment présentée à cette occasion.
 
Zx

15/10/2006
10:42
re : masse critique

"comlent ne pas pensé"

Ouille !!

"comment ne pas penser"
 
lefrèrejumeau

15/10/2006
10:46
Double ouille

"nanotechnologies"
 
paddy

15/10/2006
10:53
masse très peu critique

A propos de Wikipedia, ils ont oublié de dire que les articles autour de France Culture sont régulièrement expurgés de toute critique. Même des précisions anodines comme l'adresse de l'Association des auditeurs de France Culture sont effacées.

De plus, les effaceurs politiquement corrects sont des gens qui ne connaissent pas France Culture. De ce fait, ils effacent mais n'ont rien à proposer à la place sur l'histoire de la station. De fait l'article est réduit à une liste de noms et de dates.

Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/France_Culture onglet "historique"


 
...

15/10/2006
15:08
re : masse critique

Mais n'importe qui peut à nouveau corriger l'article et lui donner plus de contenu. Qu'attendez-vous pour le faire ???
 
Henry Faÿ

04/11/2006
08:37
faudra qu'ils revoient leur copie


Frédéric Martel a pour invité Bruno Patino, directeur de Télérama, directeur du Monde interactif, il lui demande où en est le nouveau gratuit que Le Monde devrait créer avec Bolloré. Bruno Patino pas au courant, quel hypocrite! Il finit par lâcher son nom, au moins son nom de code, c'est... info_plus Vous leur direz de revoir leur copie, dit Frédéric
 
Henry Faÿ

18/11/2006
08:56
le directeur de MTV licencié en philo


Ce matin, Frédéric Martel le directeur de MTV France pour célébrer dignement les vingt-cinq ans de la chaîne "musicale". Il lui dit, c'est de l'assemblage. Oui dit le directeur, mais je dirais plutôt agrégation. C'est parce que vous avez fait des études de philo lui dit Frédéric
Un peu plus tard: une émission qui s'appelle rien à branler.
Frédéric: à quoi ça sert d'avoir une licence de philo si c'est pour donner à une émission un titre aussi vulgaire? Le type admet un titre "un peu transgressif", je vous l'accorde volontiers. Beurk!

 
Zx

25/11/2006
09:29
Populiste Frédéric Martel

Sur Emmanuel Bourdieu et son dernier film : "du cinéma de normaliens pour normaliens... petit-bourgeois".

"Quand on voit le dernier film d'E.Bourdieu on se met à trouver de qualités à Spiderman 2."


 
Zx

25/11/2006
09:30
re : masse critique

Il fallait bien sûr ajouter un "?" à mon titre
 
Henry Faÿ

20/01/2007
10:03
un portail grand ouvert sur la prison


L'invité de ce jour était le directeur de yahoo! France. En fin d'émission, Frédéric Martel a évoqué l'affaire des dissidents chinois qui ont été emprisonnés à la suite d'une communication de données faites par yahoo! à la demande du gouvernement chinois. Le directeur a répondu: dans tous les pays du monde, les autorités nous réquisitionnent, nous devons obtempérer. En Chine, c'est pareil.
Frédéric Martel: donc pas de cookies sur yahoo! mais un portail grand ouvert sur la prison.

 
GT

21/01/2007
11:31
re : masse critique

Et il n'a pas dit qu'il n'y avait pas de cookie sur Yahoo.
Il a dit qu'on pouvait toujours configurer son navigateur pour ne pas accepter les cookies : faites l'essai et vous m'en direz des nouvelles ! vous n'allez pas faire grand-chose.
Il a indiqué qu'il n'y a pas de collecte de données individuelles, mais en revanche il disait deux minutes plus tard que Yahoo affichait pour chaque utilisateur des publicités en relation avec ses domaines d'intérêt. cherchez l'erreur.
 
Henry Faÿ

21/01/2007
12:19
goguenard

Si quelqu'un a le courage d'aller réécouter cette émission sur media-player, je suis sûr qu'il retrouvera la phrase que j'ai citée et qui n'est pas celle du directeur de yahoo!France mais celle, goguenarde, de Frédéric qui n'a pas peur, quand l'occasion se présente, de rentrer dans le lard de ses invités, j'ai dans ce fil donné quelques exemples. Le directeur de yahoo! France a plus ou moins avoué sa défaite sur le mode plus ou moins humoristique en disant quelque chose comme: "eh bien me voilà bien récompensé de m'être levé tôt ce matin pour aller vous voir".

 
Capitalisse Komplo

21/01/2007
12:25
d'ici peu....

... nous pendrons ce frédéric martel par la langue a poitiers pour faire un exemple
 
Henry Faÿ

21/01/2007
12:25
précision

J'ai parcouru le fil et j'ai vu que Frédéric avait à son tableau de chasse au moins trois de de ses invités:
Bruno Patino, directeur de Télérama
le directeur de MTV France
le directeur de yahoo!France
Je me demande si les directeurs des entreprises culturelles ne vont pas dans l'avenir trouver que cette émission est un peu tôt pour un samedi matin.

 
Laurent

10/02/2007
08:54
Pourquoi on peut regretter Elizabeth Levy

J'écoute en ce moment même pour la première fois Masse Critique. Et probablement pour la dernière fois.

L'invité est Stéphane Klein, PDG de Starbucks-France

De mon point de vue, il y a quelque chose d'obscène dans l'insolence et l'agressivité tranquille du producteur, qui asticote sans relache l'invité, avec un ton ironique et sur des points parfaitement secondaires. L'obsession de Frédéric Martel est de prendre son invité en défaut, de le mettre en échec. Il fait flêche de tout bois et pratique la critique-zapping. On imagine sur sa face un sourire horripilant de tête-à-claque. C'est avec un air narquois qu'il relève divers détails "alors comme ça vous vendez des disques chez Starbucks, mais enfin on peut pas dire que vous faites dans l'originalité, hein Ray CHarles c'est pas un jeune". Et alors ? Qu'est-ce qu'on en a à foutre, que le disque vendu soit une compil de star ? Et presque toutes les critiques sont de cette eau, c'est à dire de pertinence nulle.

Ah tiens ensuite j'entend un second intervenant (Pascal Richet, journaliste de Libé) qui ne fait pas mieux, assimilant le Starbucks à un fast-food même pas amélioré malgré une ambiance de relaxation bo-bo largement bidon.

Face ce petit-procureur adjoint mais surtout face à Martel, moutard insolent et niaisement narquois, l'invité répond avec calme, en bon commercial chargé de représenter au mieux son entreprise. Et il y parvient. Contrairement à Attali face à Baddou, et à Finkie face à Demorand, l'invité se doit de faire bonne figure face à l'arrogance de l'interviewer, surtout qu'il sait bien que ça profite à son entreprise. Il prend donc son bénéfice publicitaire, et ne se fait pas faute d'user à son tour de l'ironie pour se foutre de la gueule des merdeux arrogants qui, assis face à lui, semblent croire qu'ils font de la radio et un peu d'activisme anti-américain ou anti-capitaliste. Sauf que l'attitude de Martel, je le crains, est non seulement débile, mais carrément contre-productive. Le mec de chez Starbuck est vainqueur malgré le harcèlement du moustique.

Mais au fait, si l'invité s'en sort gagnant, alors pourquoi critiquer la radio de Frédéric Martel ? Parce qu'il y a un perdant, et ce perdant c'est l'auditeur : cette conception du journalisme qui transforme un espace mediatique en bac à sable est désespérante, et s'oppose aussi bien à la radio culturelle, qu'à de la réflexion ou au moins un certain niveau d'information sinon de connaissance. Or c'est là ce qu'on est en droit d'attendre de cette station. La aussi, Masse critique met complètement à côté, cette fois de façon consciente, délibérée, et avec une évidente satisfaction de soi.

Il est donc permis de regretter la disparition du Premier Pouvoir. Même les altercations entre Elisabeth Lévy et certains de ses invités avaient à la fois une autre tenue et une autre profondeur...

Laurent Nadot
 
Yann

10/02/2007
09:23
re : masse critique

>>J'écoute en ce moment même pour la première fois Masse Critique. Et probablement pour la dernière fois.

Itou. Quand on allume son poste et que la première phrase que l'on entend est "Oui mais les sandouiches à Starbucks c'est pas bon quand même", il y a de quoi recouper dans la foulée. Le petit jeune homme qui interviewait faisait de tels efforts pour être niais et méchant ("eeeuh, 'philosophie', vous trouvez pas que c'est un bien grand mot pour parler de Starbucks"?) que l'on aurait pu croire à une mauvaise "informercial" (pub déguisée en interview journalistique) pour permettre à tel directeur de com' d'une entreprise de se mettre en faux et ainsi vendre son beurre. En écoutant cette émission, on peut, en quelques minutes, mesurer précisément dans quelles proportions de le niveau d'exigence à FC a chuté.
Je m'inquiète de plus en plus de la baisse de moyenne d'âge chez les animateurs de FC, car je crois que c'est illégal d'employer et de rémunérer des enfants en dessous de 14 ans (sans compter que ça fait du bruit dans les couloirs, avec Baddou et Goumarre qui n'arrêtent pas de pousser Martel dans le tas de cartable laissé devant la porte du studio de Tout Arrive).

Yann

 
Henry Faÿ

10/02/2007
09:59
du café yankee pour les bobos


Les petites piques de Frédéric Martel étaient anodines. C'est vrai que le directeur interviouvé s'est comporté en bon commercial, et courtois, il lui aurait été facile de dire que le café servi par Radio-France était proprement imbuvable.
C'était surtout une très bonne idée d'avoir consacré une émission à Starbucks, phénomène intéressant, effectivement je m'étais interrogé sur la viabilité économique de ces cafés implantés dans les lieux les plus sélects de la capitale, là où il n'y en a que pour les fringues de luxe et qui vendent ce petit produit pas cher qu'est le café alors que partout les cafés disparaissent, sur les Grands Boulevards, quand on sort de l'Opéra, il faut faire... presque un kilomètre pour trouver un café, tous les anciens cafés ont fait place à de terribles usines à bouffe.
Cette émission a bien pointé les plus et les moins de la chaîne yankee:
les plus: non fumeur, parce que, dit le Directeur, mélanger la noble boisson à la fumée du tabac, c'est insupportable.
une louable valorisation du produit, décliné sous quantités de formules.
on peut y rester autant qu'on veut
ils pratiquent le commerce équitable
il y a le wifi
il y a de l'espace, des fauteuils (ça, ça m'épate).
ils ne font pas de pub
les moins de_la_musique_d'ambiance_sirupeuse
un service quelque peu défaillant (le "barrister" ne viendra pas), c'est un self, bon c'est le concept
Le sujet valait bien une émission et vive le café qu'il vienne d'Amérique ou d'ailleurs.

 
LRDB

10/02/2007
11:32
re : masse critique

Pas d'accord du tout :
- chez Starbuck on est 'hachement bien dans leurs foutus fauteil club, sauf que du coup on s'y endort ou quasi (malgré le café avalé) donc pour bosser c'est franchement pas terrible.
- chez Starbuck on ne boit pas du café mais des espèces de cocktails à base de café, aux architectures élaborées, sucrées, crémées, chantillysées etc. et couteuse, et on paye le prix.
- chez starbuck la musique est moins sirupeuse que leur café, et moins emmerdante que le RapSlammé que je dois me farcir au rayon DVD de la fnaque ou de chez Gibert-Vieux, qui donne envie de fuir, autrement plus que l'easy-listening de chez Starbuck
- chez starbuck l'ambiance serait plus sympa si on avait le droit de fumer. Non franchement des fauteuils club et pas de cigare, mais quelle bande de sauvages ces américains !
- chez starbuck le service se fait au comptoir. Et alors ? Ca n'a rien à voir avec du self-service, ça !! Surtout qu'il faut commander et ensuite regarder le mec se la jouer artiste tout en mixant la tambouille dans un mini-seau que certains appellent un chèqueur. Mis à part la rpéparation ultra-méga-frime, passer soi-même au comptoir c'est pas bien neuf c'est comme ça que sa se passe dans les fast food (lieux bénis) et dans les pubs irlandais. La remarque de Martel est nulle et montre son niveau d'analyse : zéro pointé. Je pardonne à Henry la confusion entre Self-service et Service-au-comptoir, parce qu'Henry est pour le commarce équitable (caution morale), mais qu'il n'y revienne pas, boljémoï !

La reine des fastes foudes (burp)
 
Henry Faÿ

11/02/2007
09:44
les aventures de Platée à Londres


Je dois dire que ce que je sais des starbucks coffee ne repose que sur deux expériences.

J'étais à Londres, il fallait absolument que je boive mon thé car c'était l'heure du thé et si à l'heure du thé je n'ai pas mon thé, je me sens très mal. J'ai bien essayé plusieurs pubs mais on m'a ri au nez: "no hot drink!". Fallait vraiment être une Platée pour chercher à boire du thé dans un pub. Non mais ces frenchies!
Finalement, après avoir tourné des miles et des miles, me trouvant à Carnaby street, j'ai trouvé un starbuck, j'y suis entré fort réticent, mais j'ai quand même été assez épaté par ce cadre inhabituel, les fauteuils en cercle, les affiches écolos sur les murs, et comme ils sont très larges d'esprit j'ai pu avoir mon thé qui était tout ce qu'il y a de plus médiocre mais comme j'étais en manque, j'en ai éprouvé de la gratitude.

L'autre jour j'étais avec ma cousine, elle m'a emmené dans le splendide starbuck de l'avenue de l'Opéra, le café ne m'a pas émerveillé, je n'y ai guère prêté attention, j'ai en revanche été totalement bluffé par ce cadre, une rotonde, deux étages, une décoration chicos, les fauteuils, les journaux, le wifi... Et je me suis dit, ils sont incroyables ces américains, alors que les plus beaux cafés de la capitale ferment les uns après les autres pour être remplacés par des usines à bouffe, eux jettent leur dévolu sur un des espaces les plus remarquables de la rive droite pour servir du café dans des gobelets. À la fois circonspect et admiratif. J'en suis resté là jusqu'à ce que l'émission de Frédéric Martel me permette d'en savoir un peu plus.

 
Henry Faÿ

27/02/2007
21:59
à ceux que Frédéric Martel insupporte


<<Bonjour ,

L' émission de Martel , est insupportable.
La thèse qui sous-tend toutes ses émissions est celle d' Etats-Unis ouverts et multiculturels face à une France moisie , ringarde , étriquée , fermée , voire raciste …
Malheureusement , pour ce manieur de chiffres, la vérité est tout autre.
Si l'on considère , par exemple , le cinéma français , la France est très ouverte au cinéma étranger alors que les très multiculturels spectateurs US ont le choix de regarder …exclusivement des films américains !!!
[Part du Cinéma français en France :29%
Part du Cinéma US aux USA:96%]
Le summum du délire a été l'entretien de Martel avec le patron des cafés Starbucks qui nous a expliqué combien il était multiculturel en illustrant son propos par la liste uniquement américaine des chansons passées dans ses cafés…
Le très caustique Martel [quand il s'agit des franchouillards] n'a même pas pris conscience du ridicule complet de la démonstration …
Rendez-nous Elizabeth Lévy !!!!!!>>


encore faut-il comprendre ce qu'il dit, le cher homme manie facilement l'ironie et parle volontiers par anti-phrase (avis ceux qui se sont laissé prendre par l'affiche brillez dans les dîners en ville) j'ai souvenance qu'à propos des chansons passées dans les cafés Starbucks, il avait dit que c'était de la guimauve.

Quand il s'agit des bibliothèques, il a mille fois raison de dénoncer le retard français, il dit et redit qu'il faut faire des heures de queue sous le froid (quand il fait froid) pour pénétrer dans la bibliothèque de Beaubourg ainsi que dans la Bibliothèque Sainte-Geneviève.


 
pg

27/02/2007
22:10
re : masse critique

"Rendez-nous Elizabeth Lévy !"
- Oh non, pitié !

Supprimez Martel !
- Oh oui, d'accord !
 
paddy

28/02/2007
00:34
re : masse critique

Que Martel soit parfois caustique à deux balles n'enlève rien au fait que le theme de ses émissions represente bien le degré zero de la culture qui prévaut maintenant à FQ

Fnac, Orange, Starbucks... Et pourquoi pas Macdo (la "culture" du hamburger) ou Decaux? (la "culture" de la pissotière française)

Il y a des bottages de fesses qui se perdent dans la grille repugnante de DK



 
Henry Faÿ

28/02/2007
07:00
la culture de masse mérite bien une émission


Quand pour dénoncer la complicité de yahoo! dans l'arrestation de dissidents chinois il a dit au directeur de yahoo!France: "donc pas de cookies en Chine, mais un portail grand ouvert sur la prison", c'était de la causticité plus qu'à deux balles.

Masse critique est une émission qui a le mérite d'annoncer la couleur, la critique et vraiment la critique de la culture de masse, cette "culture" de masse trop visible ne doit pas être un angle mort de la critique et de l'analyse. Ce qu'il a dit de Starbucks était fort intéressant, je ne comprenais pas bien comment on pouvait rentabiliser deux étages d'un immeuble d'angle de l'avenue de l'Opéra en vendant... du café, mais si on apprend que leur idée est de vendre des disques et toutes sortes de produits, on comprend mieux. En outre l'intrusion de Starbucks coffee avec ses barristas, c'est ainsi qu'on appelle les agents de comptoir, très chic, modifie notre cadre de vie, au détriment de nos cafés franchouillards qui disparaissent mais à qui la faute, il est intéressant d'en parler au moins une fois.

Je ne suis pas totalement satisfait de la grille de DK... tant qu'il n'aura pas remis les chemins de la connaissance à 8h30, tant qu'il faudra se taper Ali Balourd pendant deux heures à la meilleure heure d'écoute, j'aurai des choses à dire. De là à dire qu'elle est répugnante, non.

Je voudrais signaler l'excellente intervention sur le thème de l'inégalité de Jean-Pierre Dupuy dans l'émission de Monique Canto Sperber, très clair, très intelligent.

 
paddy

28/02/2007
08:58
re : masse critique

"Répugnante, non." Exact j'aurais du dire : une grille abjecte suintant la sottise, le copinage et l'odeur entêtante du cadavre des Chemins de la connaissance de 8h30

Culturellement, je me fous du marchand de café de disques et de frites Starbucks. Le champ des connaissances est si vaste que FQ doit obligatoirement faire des choix entre l'important et l'accessoire. Chaque fois que j'ecoute l'accessoire et le banal sur FQ, j'ai une idée d'emission. Exemples? La culture, la litterature, la musique, l'histoire des 27 pays de l'union constituent un champ totalement inexploré par FQ.

Quant aux emissions sur l'égalité, je n'accepte pas l'absence de credibilité d'emissions de morale faites par une petite côterie championne des inégalités sociales. Quand la philosophie devient uniquement une distraction de boudoir mondain, il n'est pas tres étonnant qu'un philosophe nazi comme heidegger soit à la mode.


 
Henry Faÿ

28/02/2007
09:16
au moins, poser la question

<<Quant aux emissions sur l'égalité, je n'accepte pas l'absence de credibilité d'emissions de morale faites par une petite côterie championne des inégalités sociales. Quand la philosophie devient uniquement une distraction de boudoir mondain, il n'est pas tres étonnant qu'un philosophe nazi comme heidegger soit à la mode.>>

Avez-vous écouté l'intervention de Jean-Pierre Dupuy sur l'égalité?



 
Henry Faÿ

28/02/2007
09:44
ne pas rester aveugle et sourd

<<Culturellement, je me fous du marchand de café de disques et de frites Starbucks.>>

Vous voyez les beaux et nobles établissements parisiens disparaître les une après les autres et une multinationale de Seattle rafler la mise avec un concept qui n'est pas si idiot que ça et ça ne vous interpelle pas quelque part? Moi si. Quel grand café à Paris a eu l'idée de mettre le wifi? Quel grand café a eu l'idée de créer des coins avec des fauteuils?


 
paddy

28/02/2007
14:28
re : masse critique

<< ne pas rester aveugle et sourd >>

Comme j'ai pu observer la disparition de 2 grands cafés dans mon quartier, j'ai pu tirer qq petites conclusions par moi même sans avoir le moindre besoin de France Culture. Plus exactement, le niveau intellectuel très bas de l'émission de Martel n'a pas dépassé mes modestes observations. Ce que j'aimais dans l'ancienne France Culture, c'est justement le fait que les émissions étaient plus intelligentes ou plus érudites que moi.

Donc voici mes petites observations :

- 2 grands cafés de mon quartier ont été remplacés par respectivement un MacDo et un Kentucky Fried Chicken (KFC)

- ces 2 grands cafés étaient toujours bondés. Il est donc très intéressant de constater qu'un mode de vie peut disparaître en plein succès (FQ a-t-elle étudié ce phénomène ???). L'explication tient probablement dans le prix de vente très élevé où seuls KFC et Macdo ont pu enchérir.

- par ailleurs, les horaires et le public ont changé de façon visible : il y a eu un rajeunissement et on est passé à la louche de 10% à 40% de gens de couleur. Pour les serveurs, je dirais qu’on est passé de 100% de blancs à 70% de gens de couleur ! Ca fait très américain.

Je n'ai pas écouté l'intervention de Jean-Pierre Dupuy sur l'égalité car après le chapeau d'émission avec la voix mielleuse au sourire forcé de MCS, j'ai changé de station. La semaine précédente j’avais entendu MCS pleurnicher sur la pauvreté et ça m’avait suffi.


 
Henry Faÿ

28/02/2007
18:12
pourquoi les cafés disparaissent


<<- 2 grands cafés de mon quartier ont été remplacés par respectivement un MacDo et un Kentucky Fried Chicken (KFC)

- ces 2 grands cafés étaient toujours bondés. Il est donc très intéressant de constater qu'un mode de vie peut disparaître en plein succès (FQ a-t-elle étudié ce phénomène ???). L'explication tient probablement dans le prix de vente très élevé où seuls KFC et Macdo ont pu enchérir.

- par ailleurs, les horaires et le public ont changé de façon visible : il y a eu un rajeunissement et on est passé à la louche de 10% à 40% de gens de couleur. Pour les serveurs, je dirais qu’on est passé de 100% de blancs à 70% de gens de couleur ! Ca fait très américain.>>

Je vois qu'on avance. Nous habitons peut-être le même quartier. Personnellement, je me désole de la disparition des grands et magnifiques cafés, celui que je regrette le plus c'est le Maheu, haut lieu du quartier latin, Place Edmond Rostand, transformé en MacDo.

Les grands cafés ne pratiquent pas la discrimation de leurs clients, ça s'est vu mais c'était exceptionnel, il se trouve que ce n'est pas là que les jeunes et les gens de couleur se trouvent le mieux. Pour ce qui est des employés, dans les grands cafés 100% de blancs, ce qui est un scandale, du temps ancien où j'avais la télévision, j'ai vu un reportage sur les discriminations actives en vigueur qui ne donnait pas la moindre de chance à un candidat de couleur.

Clientèle sensiblement plus âgée, personnel blanc également plus âgé, pas toujours de la plus grande aimable... disons que les cafés traditionnels sont passés à côté de quelque chose. On peut aussi trouver détestable ce qoût de la clientèle pour ce qui est moche.

MacDo, c'est aussi une logique d'industrialisation de la bouffe qui permet des prix moins élevés, c'est aussi la bouffe servie non pas dans des assiettes et des verres, mais dans des assiettes en carton et des gobelets, ce qui signifie des montagnes de déchets. Une petite écotaxe ne serait pas malvenue.

Pourquoi sont-ce des grosses boîtes américaines qui ramassent la mise. J'vous l'demande. Il n'y a pas que les Américains qui disposent de capital.

 
Henry Faÿ

01/03/2007
00:04
correction mais vous aviez compris

De la plus grande amabilité
 
La reine des belges

01/03/2007
00:37
il faut sortir

Euh Henry il faut sortir...

Des grands cafés avec des coins salons il y en a des tas, et même un peu trop à mon goût. J'en cite deux où on est bien assis :
- au métro Ecole Militaire (la Terrasse),
- ou bien à Alma-Marceau, j'ai oublié son nom, celui où on a pris un pot plusieurs fois il y a 3 ans tu te souviens dis tu te souviens dis tu te souviens ?
- le fumoir, rue de Louvre (oui ça fait trois je sais)

Quant au Wi-Fi, je ne le traque pas mais comme çà au débotté, je peux te citer 3 cafés en vue qui en sont équipés et en font profiter gratuitement bien sûr le client (dans le premier on peut même se brancher sur la prise de courant) :
- un des cafés de la place de la Contrescarpe (celui qui est au Sud de la place et fait angle ake la rue Mouffetard)
- le Conti, 1 rue de Buci
- le Café Blaue Reiter piazza Beaubourg, lieu branchouille, hélas franchement touristique et moins design que le Café Beaubourg, architecturé par Christian de Portzamparc pour un des frères Costes, qui lui aussi a des fauteuils de salon. (d'une certaine façon ça fait quatre je sais)

D'ailleurs il m'a bien semblé voir des ordinateurs personnels en marche dans ce café Beaubourg, ce soir même. Je suggère de mener enquête discrète un de ces vendredis soir avant ou après l'enregistrement de "L'équerre & le compas". Avis aux armateurs...

Laurent
 
Henry Faÿ

01/03/2007
10:05
éloge du Grand Corona, pas loin de Crazy Horse


C'est vrai qu'un certain nombre de cafés font des efforts louables mais c'est pas ça qui va freiner la marée Starbucks-MacDo. Parce qu'à chaque fois qu'il refont leur décoration de fond en comble ils en profitent pour faire passer le kaoua de deux à trois euros en n'omettant pas d'y joindre un verre d'eau et un petit chocolat.

Le Grand Corona, chicos, à Alma-Marceau c'est l'exception qui ne confirme pas la règle mais l'infirme, les serveurs, plus qu'aimables, je dirais même adorables s'appellent Yasin, Kamel, Samira et même François (celui-là, c'est un black) et sont nettement plus avenants que ceux de l'établissement d'en face (je ne parle pas du Crazy Horse où officiait Madame Lévy il n'y a pas si longtemps). La clientèle, très chic, est cosmopolite, on est pas n'importe où, on est chez les gens bien.

 
La reine des beignes

02/03/2007
01:42
De Martel à Lévy

Ah bon Elizabeth Lévy a bossé au Crazy Horse ?
Mais caisse kelle fichait dans ce lieu Kitsch ?
Un reportage média ou bien un chaud-sur-seine ?
Dans le second cas je vois d'ici le genre
Alors le Bernardin y fait plus dans le softe hein ça devait valser les torgnoles pendant le chaud.
Et eske yavait aussi gilles casanova en tutu et claude-armand de castiaux attifé en satyre et puis aussi jean-françois colossimo maquillé en moine lubrique ?

Non je déconne mais franchement je regrette le Premier Pouvoir je regrette le rpemeir pouvoir je regrette le premier pouvoir. Je vais fonder un club de soutien avec qui voudra m'aider je sais pas moi, y'aura bien Arnaud Deloncle pour faire le trésorier vu ky s'intéresse à 'léconomie

La reine des belges
 
Zx

02/03/2007
02:13
re : masse critique

"puis aussi jean-françois colossimo maquillé en moine lubrique ?"


 
paddy

03/03/2007
09:03
re : masse critique

Aujourd'hui, sujet et invité potentiellement interessants mais traités de façon minable. Agressivité gratuite qui coupe l'invité dans ses explications

Emission bas de gamme


 
Zx

03/03/2007
09:48
re : masse critique

Effectivement, Martel lance de plus en plus de piques avec de moins en moins de discernement ; ce qui n'était encore qu'un jeu est devenu la substance même de l'émission. On sent l'invité gêné, comme s'il était venu là non pour dialoguer et livrer des éclaircissements mais pour endurer, silencieusement, les "morigénations" du sieur Martel du fait de sa simple appartenance à l'industrie culturelle (si Martel cherche ainsi à donner des gages, il se fourvoie complètement). Combien de temps les acteurs de cette industrie continueront-ils à s'y rendre ?
 
Laurent

04/03/2007
05:44
convergence du non-culturel

Martel applique le principe de Jean Lebrun : éviter toute discussion en profondeur, en brisant le débat et en asticotant l'invité. Invité à quoi, d'ailleurs ? A témoigner, à défendre sa camelote, à partager son savoir ou son expertise ? Ou bien à servir de faire valoir avec un médiateur qui détourne le media à son profit ?

Avec de tels producteurs (Lebrun, Xav'e delaporte, Martel, Baddou), on peut en effet s'attendre à ce que, dans l'ensemble et à terme, bien des gens sérieux ne prennent plus la peine de se déplacer jusqu'aux studios de France-Culture, média dégradé où finalement on les invite mais non pour qu'ils puissent s'exprimer. Certains se renseigneront sur la qualité de l'émission. Dans tout un tas de cases de la grille des programmes, càd là où le producteur abaisse systématiquement le niveau, à terme on n'entendrait plus que :
- des gens assez costauds pour se défendre et vendre malgré tout leur salade (exemple Philippe Raynaud, invité récurrent et qui ne s'en laisse pas compter ; d'ailleurs il fait quasi partie des meubles)
- coupés de la station et non prévenus du piège, des intellectuels qui ne savent pas que désormais à France-Culbute on ne se sent guère mieux que sur un plateau de télé
- des personnages narcissiques ou vaniteux, intéressé par tout ce qui leur permet de vendre leur soupe (exemple : des politiciens)
- des lutteurs, habitués à rompre des lances, et qui se satisfont très bien de la médiocrité croissante du débat (exemple : des politiciens)

Je parierai que depuis 1999 il y a chaque année davantage de politiciens dans les émissions de la chaine. Rocard, Bayrou, que je ne me souviens pas avoir entendus une seule fois avant 99, sont en train de devenir des invités récurrents. Les carnets d'adresse de certains producteurs sont de moins en moins culturels, tout comme cette station. C'est une des lignes d'évolution de la chaine qu'on pourrait mesurer, simplement en pointant les programmes, si seulement on avait encore un peu de courage après un tel virage de la radio culturelle vers le marketing généralisé (politique, culturel) et l'autopromotion des médiateurs.

LRDB
 
Henry Faÿ

04/03/2007
11:47
moins culturel, c'est peu dire


<<Martel applique le principe de Jean Lebrun : éviter toute discussion en profondeur, en brisant le débat et en asticotant l'invité.>>

Non, pas d'accord, Jean Lebrun a ceci d'extraordinaire qu'il traite cinq sujets par semaine ce qui relève du stakhanovisme et qu'il va assez loin dans ses intervious et même plus loin que d'autres, pas seulement dans les anecdotes, il doit avoir une capacité de lecture fantastique.

<<Invité à quoi, d'ailleurs ? A témoigner, à défendre sa camelote, à partager son savoir ou son expertise ? Ou bien à servir de faire valoir avec un médiateur qui détourne le media à son profit ?>>

En tout cas, avec l'interviou de François Samuelson qui a semé la panique chez les éditeurs français en assurant la défense des intérêts de Jonathan Littell, j'ai eu l'impression de tout comprendre sur les agents littéraires, à quoi ils servent, quels problèmes ils peuvent résoudre, quels problèmes ils ne résoudront jamais, l'invité François Samuelson qui n'avait aucune raison de pratiquer la langue de bois a été d'une parfaite clarté. J'ai bien compris que si un auteur à succès voulait éviter de se faire plumer par son éditeur, il n'a qu'à prendre un agent et lui laisser 10% de sa rémunération.


<<Je parierai que depuis 1999 il y a chaque année davantage de politiciens dans les émissions de la chaine. Rocard, Bayrou, que je ne me souviens pas avoir entendus une seule fois avant 99, sont en train de devenir des invités récurrents. Les carnets d'adresse de certains producteurs sont de moins en moins culturels, tout comme cette station. C'est une des lignes d'évolution de la chaine qu'on pourrait mesurer, simplement en pointant les programmes, si seulement on avait encore un peu de courage après un tel virage de la radio culturelle vers le marketing généralisé (politique, culturel) et l'autopromotion des médiateurs.>>

De moins en moins culturel, c'est peu dire, Ali Balourd a pratiquement fait l'impasse sur tout sujet culturel, à la différence de son prédécesseur à qui on doit reconnaître qu'il avait au moins le mérite d'inviter des acteurs de la vie culturelle. Ali Balourd alterne personnalités politiques et commentateurs plus ou moins sociologisants de la politique, plus les inévitables questions politico-sociales, discriminations raciales, inégalités entre les sexes etc. la dégradation de la chaîne est là, en grande partie.



 
LRDB

17/03/2007
09:05
Frédéric Martel de pire en pire

Quelle plaie ce Martel. Ses interruptions de petit provocateur transforment notre radio en bac-à-sable. Son ton irnoique horripilant et son accent immature transpirent l'auto-satisfaction. Par ailleurs le boulot est mal fait et l'émission mal rpéparée, comme on l'a vu ce matin où l'invité a aisément renvoyé le producteur dans ses buts à plusieurs reprises. Par exemple Martel en était resté à la vente à Google des droits d'Hachette par le précédent boss, et ignorait qu'Hachette a depuis racheté ses droits.

On trouve chez Martel une critique ironique constante du profit, ce moutard semblant croire que le monde moderne =y gagnerait si les dirigeants des entreprises se foutaient de leurs comptes comme d'une guigne.

Immature est le mot. A tous points de vue : la réflexion, le parler, le ton, la voix. C'est la nullité radiophonique type.

LRDB
 
Henry Faÿ

28/04/2007
09:45
barbarie linguistique


"Nouvelles messageries de la presse parisienne". Vous ne pourriez pas trouver un nom un peu moins barbare dit sur un ton un dégoûté et quelque peu méprisant Frédéric Martel à son interlocuteur Rémy Pflimlin.

Un nom un peu moins barbare? Vous vous rendez compte! Cette appellation oblige à un véritable exercice d'analyse grammaticale auquel nous ne sommes plus habitués.

1. un_adjectif qui, avec les soixante ans de l'institution est devenu une sorte d'aimable antiphrase, de la même manière que le Pont Neuf est le plus ancien pont de Paris.

2. un_nom un nom ancien (XIIIe siècle selon le Petit Robert) mais toujours en usage, en particulier dans internet.

3. un_complément_de_nom , avec une préposition et un article, ça devient vraiment trop!

4. un_adjectif enfin, ouf, qui très logiquement indique la compétence géographique de l'institution.

Et tout ça donne quelque chose de clair, de compréhensible, d'agréable à entendre.
Je vois qu'on est en pleine barbarie.
***************************************
***************************************
Nouvelles messageries de la presse parisienne, je dis ça et je m'effondre, épuisé!
Trouvez-moi tout de suite une appellation moins barbare, qui va droit au but sans s'encombrer d'adjectifs, de prépositions, d'article, du genre messpar ou alors quelque chose en anglais, puisque le groupe Hachette n'a pas pu supporter que son enseigne de distribution portât le nom de relais, et l'a rebaptisée relay.

Il y a des imbéciles qui ne trouvaient pas bien l'appellation Caisse Nationale des Monuments Historiques, trop long, trop français, trop explicite et qui ont jugé bon de la rebaptiser Monum. On est bien avancés!

 
Nazdeb

30/04/2007
15:20
re : masse critique

C'était pire que ça, Henry : Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites. Et prononcer le S final après le H, au secours, imagine ce qu'en aurait fait un Arnolaporte (graphie simplifiée, soyons moderne)



 
Daniel

05/05/2007
08:30
re : masse critique

Ohlala, j'allume le poste et hop, qu'entends-je ?
"L'eau elle ne tombe pas du ciel"...

Inutile de se demander de quoi qu'on cause dans le poste !
 
blanchard

06/05/2007
23:16
ellection

je trouve dommage qu'un mec elu aille manger au fouquets comme un roi, je suis fonctionnaire, je travaille à la poste depuis 1991, seulement voila, moi j'ai faim quelquefois, car avec un salaire on ne vit pas on survit, surtout quand on a elever une enfant a qui on a donne amour, education et droiture, j'ai fait mon travail de mere et j'en suis fiere mais aujourd'hui jez suis un peu depitee bb!!!
 
Sarkome de kaposi

07/05/2007
09:55
La grande bouffe

Sans oublier le pseudo chanteur qui me casse les oreilles (pour être poli) depuis des lustres, qui ne veut plus payer ses impôts en France et qui parade aux côtés de Monsieur. Enfin, l'idole des vieux (d'après les sondages 30% de ses électeurs sont des retraités très aisés) qui a été élu va baisser les impôts injustement élevés dans cette France bourrée de fainéants profiteurs des systèmes sociaux et permettre ainsi au chanteur de se faire ajouter quelques implants capillaires.
Désolé pour ce hors sujet.

 
Fantasio

12/05/2007
18:28
Rendez-nous Elisabeth...

Emission Masse Critique de ce Samedi 12 mai 2007 :

Invitée : Véronique Cayla , directrice générale du Centre National de la Cinématrographie (CNC)

Il a fallu attendre 8:50 et une question vite expédiée de Françoise Benamou sur le poids des chaînes de télévision dans la production cinématographique française.

C'était évidemment la question principale à poser et à développer, dès le départ de l'émission : l'influence sur le contenu même des films de la part des télés qui ne cherchent qu'à produire à la chaîne des nanars qui passeront à 20.50 (en alternance avec les séries US).

La question vint donc bien tard et la réponse qui suivit fut sans aucun intérêt : "oui, c'est indéniable, il y a une influence." Point.

Une fois de plus, Masse Critique, en plus de son ton ironique insupportable (non, je ne vais pas critiquer F. Martel, c'est trop simple!), passe à côté du débat.

C'est simple : j'en viens à regretter Elisabeth Levy ! La contredire et la critiquer elle, au moins, demandait un travail intellectuel.


 
Stat

22/09/2007
13:14
Ironie déplacée

En parlant d'ego boursouflé, avez-vous entendu le masse c ritique d'aujourd'hui ? Le roquet a été mouché une ou deux fois par son invité, mais surtout, il se permet de la bonne grosse ironie bien facile à l'égard de Finkielkraut. Ça n'a pas l'air très sportif de débiner comme ça les camarades d'antenne. Et l'opinion de Martel, on s'en fout, mais alors, on s'en fout....

Encore un pur produit de l'ère Bloch, je dis Bloch, car c'est la vraie taulière de France Culture et qu'elle est sans doute pour beaucoup dans le triomphe actuel de ces jeunes chiots arrogants qui se croient tout autorisé.

 
LRDB

26/09/2007
19:41
about the real boss(e)

Le message ci-dessus sent bon le délit d'initié... I mean on dirait bien que ça vient de l'intérieur de la taule. Ainsi Laure avait Laurence, ce qu'on a toujours su, certes, mais qu'on a tout autant tendance à oublier. Sûr que ça contribue à expliquer la constance de la dégringolade et le recul continu de la Culture malgré le changement de boss. En tous cas si vous avez des indices à nous fournir, dans ce fil ou dans d'autres, on est nombreux ici à être demandeurs...

Cordialiti

LRDB
 
Henry Faÿ

27/09/2007
09:44
les écrans qui envahissent nos villes

Pas écouté l'émission, elle m'aurait intéressé, si quelqu'un l'a mise de côté, qu'il ne l'efface pas... Que Frédéric ait été incisif à l'égard de ceux dont c'est le bizness d'envahir nos villes par des écrans intempestifs (c'est bien de cela qu'il était question?) qui sont une véritable calamité et une pollution visuelle sans pareille, je ne saurais que l'en féliciter, s'il n'a pas été bon en cette circonstance, je ne peux que le regretter.


 
Anne

27/09/2007
16:16
re : masse critique

Cette émission est une catastrophe, entre publi-reportage et "piques" puériles.
L'important pour les invités est manifestement de faire parler d'eux, et les attaques de FM sont mal ciblées le plus souvent (ignorance des sujets ou souci de n'être pas réellement incisif ?).
Quant au forum, les réponses aux auditeurs sont d'une agressivité, d'une bêtise et d'un niveau de langue ahurissants.


 
paddy

27/09/2007
20:12
re : masse critique

Sur le forum de masse critique j'ai trouvé cette definition de la culture selon les responsables de l'emission:

« si vous reprenez les invités de Masse Critique depuis un an qui peut dire qu'il ne s'agit pas de culture ? A moins de considérer que ni la FNAC, ni les éditions Flammarion, ni les cinémas MK2, ni la maison de disque Naïve... et tant d'autres, ne sont pas de la culture. L'émission ne mène aucun combat idéologique : elle se refuse simplement à réduire la culture à celle que définit une petite élite et un petit nombre de gens pour l'ouvrir à plus de pluralisme et plus de diversité.»

et aussi un message amusant :
09/09/2007 16:48 PIerre Samson (Montréal, Québec)
Ayant eu le... «privilège» de voir Le Roi Lion en v.o., je tiens à confirmer les dires de M. Huard: il ne s'agit pas d'un show pour enfants, mais pour abrutis.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ masse_critique/fiche.php?diffusion_id=55354

 
LN

12/01/2008
08:23
martel ça craint toujours autant

En parlant des produits CAMIF, pour une fois Frédéric Martel n'est pas goguenard ni provocateur. Pourtant, il se montre plus méprisant que jamais pour ces produits qu'il dit "toujours les plus moches". Il faut écouter les questions qu'il pose, sans l'ombre d'une gêne et avec le plus grand naturel et une réelle curiosité. En remplaçant ses habituelles piques stériles et sa provoque minable par un mépris himalayesque, Martel réussit à se rendre plus odieux et détestable que jamais.

L'équivalent ça serait, disons face à handicapé privé disons des deux bras, de lui demander avec douceur et curiosité (sincère) comment il fait pour se gratter ...

LN
(a aprt ça, jamais essayé un produit camif)
 
LN

12/01/2008
08:27
martel, le mépris comme s'il en pleuvait

Paradoxe : le même catalogue CAMIF présenté aux papous par Bertrand Jérôme et Cueco aurait donné lieu à une séquence désopilante mais sans une ombre de mépris. Avec Martel c'est fait sincèrement et sans mauvais sentiment apparent, mais ça dégouline de mépris.

 
Henry Faÿ

12/01/2008
09:27
j'suis plus dans l'coup

C'est quoi le catalogue CAMIF?
 
ouiki pediatre

13/01/2008
07:34
re : masse critique

C'est un gros catalogue comme La Redoute. Dans les années 70, ils vendaient vraiment de tout, avec 2 catalogues par an.
Au départ, en 1947, CAMIF signifie Coopérative des Adhérents à la Mutuelle des Instituteurs de France
 
passant

13/01/2008
10:41
re : masse critique

Voilà une question, celle de Masse Critique, qui me paraît parfaite pur abriter mon propos, car cette émission est le paradigme du nouveau FC, à boire et à manger pour le patronat culturel. Merci Victor.

J’ai quitté ce forum depuis longtemps et suis en train de quitter définitivement FC, sans le remplacer. J’ai cependant tenté de comprendre cette stupéfiante évolution qui a conduit le FC de centre-gauche à cet ahurissant FC de droite-droite, mélodie incongrue et scandalisante aux oreilles des quelques vingt-mille fidèles qui s’agglutinent autour de la Voix de la Culture et des Droits de l’Homme.
Les tensions que l’en commence à ressentir directement à l’antenne entre les « anciens » et les « modernes », tensions discrètes qui font dire à certains d’entre-vous qu’il y a du « mieux » depuis que Kessler a pris le pouvoir, laissent entrevoir un début d’explication.
Il faut d’abord tenter de concevoir l’énormité de la chose : Alain-Gérard Slama en ténor du matin, voilà ce qui doit le gêner lui-même, il n’en espérait pas tant car le rôle est plutôt difficile à tenir ! Pire, des Duhamel et des Kravetz contraints de balbutier des mots de reconnaissance de la nouvelle Instance et de la nouvelle politique !! les pauvres !

Donc Kessler, n’oublions pas, est un homme intelligent qui sort du cabinet de Jospin où il était THE expert culturel (est-il sain pour lui de le rappeler ?). Il est clair qu’il tente de sauver le navire qui touche désormais le fond, depuis bien avant l’élection du chef de l’état ; et je reconnais qu’il y a un petit mieux, mais pas de nature à inverser ce naufrage. Car le problème est l’auditoire. On sait qu’il a toujours été extrêmement réduit, je parle de vingt-mille, et c’est la vérité dans les meilleures années de FC, foi de professionnel. Madame Adler nous a certes inventé des cent voire deux cent mille, mais je me demande avec quel microscope elle a capté une telle foule ? Or ce chiffre n’a aucune importance puisque FC, en vrai service public, n’a jamais été lié à la publicité. En revanche, on doit retenir que ces milliers de Français-là appartiennent tous à l’élite, et comme pour Arte, l’important c’est ça, les oreilles, la conscience et la voix des élites politiques, économiques et culturelles. On oublie trop souvent que le service de la radio répond à un besoin sociologiquement repérable, d’où la résistance actuelle de FC.

Alors j’aperçois deux directions de provenance de cette mutation contre-nature : la première c’est ce lobby naturel que constitue la nouvelle « cible » de FC qui, depuis Laure Adler, s’est gonflé dans le socio-économique-politique aux dépens du culturel pur et dur. Cette distinction certes ridicule a son origine dans la crise de FC, il suffit de lire le Forum bleu. Ne nous y trompons pas, le culturel pur et dur n’est rien d’autre que le culturel accompli, tandis que le premier reste une vitrine creuse. Combien de fois, depuis l’élection de 2007, a-t-on déjà entendu à l’antenne le PDG de la Fnac ou l’éternel Monsieur Rigaud nous barber façon RTL sans la moindre pudeur ? Masse critique…

La deuxième origine provient de l’intérieur, c’est le lobby Lebrun, encouragé par toutes les jésuitières de France et de Navarre. Cet homme redoutable a attendu son heure pour tout jeter dans la bataille ; c’est fait et bien fait, comme ce que font tous les anciens élus des bons-pères. Le retour du religieux n’a pas attendu pour faire son retour, d’ailleurs, non moins toxique que les documentaires sur la culture « sauvage » du Brésil. Cette cause est intéressante car elle montre à quel résultat un seul individu peut arriver par ses propres ressources dans un milieu où domine la dépendance réciproque et hiérarchique. Là, chapeau, mais, et c’est le détail qui tue, il aura quand-même fallu attendre un patron de la même chapelle.

Pas de quoi fouetter un chat direz-vous. Certes, sauf que le résultat pourrait dépasser les espoirs des intrigants, à savoir qu’on pourrait assister très bientôt au rideau final de FC, masse critique arrivé au contact, ce qui ne changerait pratiquement rien au PAF dans la mesure où, selon la rumeur des forums, la famille de fidèles tend à faire comme moi, c'est-à-dire zapper sur soi-même à défaut du bruit du monde ou sur d’autres sources de décibels. Voilà qui confirmerait en même temps la vérité selon laquelle il n’y a que la connaissance qui dérange et qu’il était grand temps pour les décideurs actuels de se débarrasser du seul média honnête. Bonne journée.

 
oïvey

13/01/2008
11:28
re : masse critique

Merci pour cette longue tirade, qui en dit plus long sur vous que sur la réalité de la situation. Kessler n'a pas l'impression de toucher le fond : il a l'impression de naviguer au sommet de chiffres d'audience favorables, Matins en tête. C'est un état de grâce pour lui. Encore une fois, on entend le couplet du FC devenu libéral, en citant les mêmes noms, sans même prendre le temps de s'apercevoir que la tendance éditoriale de la station penche largement vers une forme de moralisme mou et sûr de son fait, sans arrêt remis sur le tapis par les Kronlund, Fraïssé, Hakem, Chevalier, Bloch, Pailler etc etc etc., gens qui ne sont pas forcément des apôtres du libéralisse.
Rien de neuf sous le soleil, vivement qu'on sorte de ces arguments stériles sans arrêts répétés, et qu'on se mette à parler "savoir-faire radiophonique", "diversité de programmation", et non "ah là c'est à gauche là", "ah ben là c'est à droite là".
Yours
 
dj

13/01/2008
12:21
re : masse critique

Je ne sais pas si l'analyse de Passant est juste mais elle est intéressante. La direction de FC sait sans doute qu'une émission morcelée comme Les Matins permet de gonfler artificiellement les chiffres de l'audience par addition de tous les publics qui zappent 10 minutes

Pour répondre à oïvey, je crois que les "moralistes" de "gauche" sur FQ sont des idiots utiles tout à fait inoffensifs pour l’expansion du système libéral. Car inversement, on se souvient de la rapidité avec laquelle FQ a su virer deux chroniqueurs matinaux lorsque leur discours est apparu trop subversif. L'intérêt de FQ pour la misère populaire me fait plus penser aux dames patronnesses de la bourgeoisie du XIXème ou aux curés qu'à la dérangeante analyse marxiste des rapports de classe et de production. Désolé de faire de la politique, mais nous parlons de la radio d’Etat

 
etant donne que

13/01/2008
23:09
c'est pas tous les jours qu'on se marre

... la dérangeante analyse marxiste des rapports de classe et deproduction ...


 
duguesclin

14/01/2008
00:16
mort de rire

En revanche, on doit retenir que ces milliers de Français-là appartiennent tous à l’élite, et comme pour Arte, l’important c’est ça, les oreilles, la conscience et la voix des élites politiques, économiques et culturelles....


la je ne vois plus pourquoi et quand je lis ceci on ne couperait pas les vendredis de la philo avec une pub mac do, apres tout le pdg de mac do c'est une élite, de même que celui de Smoby alors qu'en plus ils essaient de se vendre leurs produits entre eux, je n'y vois aucun inconveniant, car de tes élites racornies il ne reste rien, pas même l'obmbre du bon sens, car au final les pdg mangeront a la Tour d'Argent avec les penseurs de gauche qui sont sensé representer l'élite, think thank a la con bien huilé dont sont exclus les pseudos élites qui voudraient a l'heure du net nous faire croire qu'ils ont encore une influence sur le peuple, mais encore et pour preuve personne de ces élites n'a dénoncer le manque d'homme et de femme de pouvoir qui s'annonçait preferant de loin le strass et les pailletes du duel pour neu neu, gauche caviardée et droite faisandée le menu est a l'image de la france et de la culture de ses élites, le formatage des réponses fournies par DJ en est l'illustration, la banalité du constat est affligeante.

mais, le pire est de croire que les matins ont un impact sur les décideurs qui eux font tourner la machine, car si l'info doit etre une propagande faudrait, il encore que ceux qui travaillent aient le temps d'ecouter,radio Londres c'est fini depuis belle lurette, et radio retraite n'a que pour objectif de faire croire aux vieux qui l'ecoutent qu'ils sont encore dans les années 70...
 
wiki pour les nuls

14/01/2008
00:19
wiki pour les nuls

Les rapports de production règlent l'organisation des relations entre les hommes dans la mise en œuvre des forces productives. Ils caractérisent l'organisation sociale de la production : esclavagisme, servage, fermage, salariat. Ils commandent en même temps la répartition des fruits du travail.

Par extension, le terme désigne également les rapports entre les classes sociales, qui sont séparées par leur place dans les rapports de production.

Ex: "Si tu veux gagner plus, il faut travailler plus " (déclaration amicale de LRDB a un très jeune mineur du Niger)
 
catéchisme

14/01/2008
00:23
catéchisme

catéchisme
 
Aglagla

14/01/2008
00:50
le gel de la culture sur FC et sur DDFC

<< je crois que les "moralistes" de "gauche" sur FQ sont des idiots utiles tout à fait inoffensifs pour l’expansion du système libéral >>

Cet extrait est un bon exemple de dérive de la discussion :
- La contrib d'Ovey plaide pour un allègement des débats en réduisant la fixette politicarde antilibérale
- La réponse de Lionel demeure au niveau du jugement politique : le libéralisme (diabolique) ne souffre pas (pas assez) et (pire) il est renforcé par les gauchos de FC. Biiiiip. Fin de la routine "réponsautom/fixette/idéol.com

Tragique incapacité à changer de regard.
Le pire, c'est que ce gel du débat est le même que le gel de la pensée qui a fait de France Culture une banquise où quelques abrutis dansent le rock de l'actu pour se donner l'illusion de faire de la radio culturelle.

Allez donc dire à Jean-Noel Jeanneney et à JM Borzeix qu'ils ont quêté de l'audience pour vendre de la pub, vous allez voir comment vous serez reçus.

La seule réponse à ces adeptes du Militron : renâcler contre "travailler plus pour gagner plus", ok, mais à vous lire, on entend plutôt un "penser moins pour et voler toujorus plus bas". La contrib de DJ en est un exemple, comme son codicille de 00h19.

LRDB
 
Renée

14/01/2008
00:56
re : masse critique

Comme beaucoup de nouveaux producteurs de France Culture, Frederic Martel affiche une suffisance étourdissante. Ce matin, il se moquait des "produits les plus moches" vendus par la Camif. Le concept de mocheté est particulièrement crédible dans la bouche d'un mec qui nous a vendu dernièrement le Roi Lion ou les Starbuck Cafés
 
LN

14/01/2008
01:39
y a vraiment des coups de boule qui se perdent

Et, l'avez-vous noté, Martel avait remplacé son ironie habituelle par un ton triste, apitoyé : "comme je plains les pauvres gens qui achètent camif, comme je les plains non seulement d'acheter, mais encore de devoir utiliser ces objets si moches". Tout ça sorti sans l'ombre d'une gène face au responsable du catalogue, tombé dans ce piège radiophonique.

Malgré sa sincère pitié pour les arriérés qui achètent Camif, Martel ne parvient pas vraiment à les comprendre. Mais par chance, il est là pour les arroser de sa supériorité d'enfant gâté. Pour une fois le producteur-animateur de Masse critique c'était pas une pompeur du style de Marc-Olivier Fogiel, plutôt un héritier des missionnaires du XIXème qui, certain de sa supériorité et effaré de l'arriération des sauvages, secoue tristement la tête avec pitié.

Avec Martel la radio sadise tour-à-tour l'invité et l'auditeur.
 
LRDB

26/01/2008
09:02
re : masse critique

Ah tiens pour une fois Martel n'a pas été niaisement agressif contre son invité, du moins pour les 15' que je viens d'en écouter. Euh ça ne suffit pas à rendre ses questions intelligentes hélas, ni son ton de voix. Mais enfin s'il se transforme lentement en nue sorte de tewfik Hakem numéro 2 ça sera toujours un moindre mal, parce que les questions de roquet le samedi à 7h c'est franchement difficile à encaisser, et la Radio Suisse nous fait de l'oeil
 
guydufau

09/02/2008
09:35
re : masse critique

Marché boursier, marché de l'art, faut-il craindre le krach?
"Cette semaine 491 millions d'euros d'oeuvres d'art ont été vendus"
Quel accouplement... et on s'en fout
L'ART C'EST CE QUI REND LA VIE PLUS INTERESSANTE QUE L'ART.
 
guydufau

16/02/2008
12:23
re : masse critique

L'invité est Denis Jeambard, directeur du Seuil.
"C'est Le Seuil qui innove, qui prend le plus de risques...tout le monde sait que les livres les plus intelligents sur Mai 68 seront édités...par Le Seuil".
Il n'est nullement géné, tel un corsaire, Jean Bart(hi,hi) pour faire sans retenue de la pub pour sa boite. Ca avait commencé avec "Le sacre de Nicolas" de Ghislaine Oppenheimer.(1)
Enfin, pour ceux qui ne le savaient pas, au moins a-t-on appris le passage de cette maison d'édition de l'extrême gauche -Francis Janson- à l'extrême droite -Charles Pasqua, Laurence Parisot-.

(1)Ex candidate à la direction de France Culture et auteur de cette perle : Madelin est trop intelligent pour les électeurs".
 
soupir

16/02/2008
12:57
re : masse critique

Et à part le fait que ce que tu dis rentre nettement dans ta boîte à revendications politiques, Guy, as-tu autre chose à dire? Je serai intéressé.
 
St Valentin

16/02/2008
14:14
re : masse critique

Guy a un petit côté "dénonciation et fichage" qui m'attendrit beaucoup...
 
LRDB

16/02/2008
16:08
Denis Jeambar à Masse critique

Pour une fois c'est quasi sans hargne et sans non plus la condescendance du persifleur prompt à caricaturer, que Frédéric Martel a dialogué avec son invité. Mais c'est le djeun' Alain Beuve-Méry qui s'en charge après 8h30 en prenant ses airs supérieurs "Ben alors vous avez laissé partir Alain Badiou et François Wahl et surtout Alain Badiou qui vend tellement à l'étranger". Cet ignorant est visiblement le seul à ne pas savoir que Badiou à la fois stalinien falsificateur et minable tyran intellectuel, était depuis longtemps dans le dernier wagon et comme Laure Adler, ne pouvait que sauter à terme. Les réponses sur la gestion de la maison ne se feront pas attendre.

L'absence de morgue n'a pas empêché Martel d'enchainer avec son accent de niais comme d'habitude des questions assez con et des points de vue idiots, tous réfutés par l'invité, parfois du fait de leur fausseté, et parfois de leur absence totale de pertinence. On en déduira que quand Alain Beuve-Méry ou Frédéric Martel écrivent un article, il faut ne pas se laisser abuser car c'est seulement grâce à l'absence d'interlocuteur que leurs âneries ne sont pas suivies d'une immédiate réfutation.

Et finalement le principe de l'émission est inchangé : l'invité vend sa camelote avec la complicité plus ou moins active du producteur qui passe pour un con (sans bien le savoir apparemment, trop occupé à ricaner connement).
./..
 
LRDB

16/02/2008
16:10
Quelques aneries entendues a Masse Critique

./..

Voici quelques unes des bourdes relevées dans les premières minutes avant de lacher l'écoute, lassé par la bien faible quantité d'information (ne parlons pas de culture)
- Donc on apprend d'entrée de jeu qu'on avait perdu Denis Jeambar, puisqu'il était passé de L'express au Seuil. Eh oui Martel perd de vue ce qui quitte les média, puisque les media sont la seule culture qui intéresse France Culture (au contraire de l'édition, qui n'intéresse pas Frédérique Martel).
- Et depuis ce passage au Seuil, il parait que Jeambar vivrait une vie "pépère". Super, diriger le Seuil pour Hervé de la Martinière, c'est une sinécure, pas comme glander à France Culture en ricanant connement hein.
- Les images à la con : Jeambar serait le casque bleu d'une maison à la dérive où tout le monde flingue tout le monde et où le boss est parti avec la caisse. Personne au Seuil n'acceptera cette image, mais ça l'auditeur ne le sait pas, car la réfutation de Jeambar est un peu affaiblie par sa perte de crédibilité sur le sujet de l'ambiance maison, vu qu'il vient de défendre le célèbre dragon Laure Adler pour qui il aurait de l'estime, même que d'avoir dû la virer houlla ma tante sachez que ce me fut bien difficile (mais alors, pourquoi l'avoir fait et pourquoi aussi sèchement ?)
- Tout de même agacé par les sornettes de l'analyse myope, Jeambar lui envoie un "vous avez une réaction de journaliste". Ben oui c'est là le drame : un journaliste caricatural, pas doué, myope et même miro dès qu'il lève le museau de l'actu de la semaine, enfin maniant toujours le cliché et l'image à la con comme l'ont bien analysée Burnier & Rambaud dans "Le journalisme sans peine")

A part ça, les quelques mots d'anglais qu'il prononce ne sentent pas spécialement l'intelligence des langues mais au contraire une profonde niaiserie linguistique notamment son "I lovse you porgy" (oui Lovze). Et quelques minutes plus tard "le journal israélien "AARèZ" Bon ben maintenant on sait que c'est pas avec le don des langues qu'on fait carrières dans les ambassades hein. Avec un tel accent aux States ce type a du passer pour un ultra-niais auprès des mecs, et peut-être bénéficier d'un bonus de sex-appeal auprès des nanas.
 
La reine des belges

17/02/2008
18:08
De la niaise persiflance a la creuse vanite

Reste à savoir si cette modération de Martel est due à la crainte que lui inspire cet invité car Jeambar est un flingueur assez redoutable, ou bien si lassé d'imiter Laurence Ferrari imitant Marc-Olivier Fogiel imitant Ruquier d'avant 1995 (pour les non-spécialistes de la connerie médiatique, ce sont les noms de quelques as de la non-interview connement persiflante) Martel aurait, ô mircale, décidé de changer de style. Ca ne l'empêche pas de rester dans la non-interveiw vu l'abyssale stupidité de ses remarques ce samedi matin. On en saura un peu plus après encore quelques éditions de Masse Critique, qu'il baptise lui-même "la matinale du samedi" non sans une vanité qui schlingue l'ignorance radio car pour les auditeurs de FC les matinées du samedi depuis presque 10 ans c'est 2 grands radioteurs Finkie puis Jeanneney, donc rien à voir avec le nain radiophonique qui signe Frédérique Martel.

LRDB
 
guydufau

01/03/2008
18:33
re : masse critique

Aujourd'hui l'invité est le directeur de Coca Cola France
TF1 vend à Coca Cola du temps de cerveau humain disponible.
FC vend à Coca Cola du temps de cerveau humain fatigué
Fatigué par Masse critique
 
Arnaud Deloncle

01/03/2008
18:36
re : masse critique

Pourtant Guy, tu as bien dû remarquer que Frédéric Martel est habituellement très acide contre les ténors du capitalisme, et ses flèches sont soigneusement empoisonnées. Son émission est donc bonne, de mon point de vue.

Non ?
 
guydufau

02/03/2008
08:59
re : masse critique

Salut Arnaud
Les deux dernières émissions de F.Martel je les ai entendu comme étant de la propagande en faveur des invités et celle sur Coca-Cola particulièrement dépourvue d'intérêt : ce breuvage qui changerait de goût selon la géographie...voila qui est subtil!
 
paddy

02/03/2008
09:08
re : masse critique

Suis-je le seul à être consterné par l'abîme culturel que constituent ces émissions de bavardage faussement impertinent avec les pdg de coca-cola, orange mobile, fnac, nokia, starbust cafe, disney interactive, etc, ?

Frédéric Martel et David Kessler, puisque la culture vous ennuie tellement, il faut démissionner de France Culture!


 
danlabime

04/03/2008
18:28
re : masse critique

allons allons, la culture aussi c'est chiant comme la pluie, qui n'arrête pas le vrai pélerin, comme si la culture c'étoye toujours un truc bandant qui flatte son bien né, fastoche comme du bourdieu retropédalé, nan aussi j'adhère commpe un morpion au monsieur deloncle,j'aime aussi prendre les chemins qui mènent aux nids d'aigle, a starbuck, dizné, cocacola, en laissant les gras du bide tutoyer les pompiers du dictionnaire de leur stressless au fond des vallées, avec les boeufs. meuuh
 
Renaud

06/03/2008
23:35
re : masse critique

"allons allons, la culture aussi c'est chiant comme la pluie,"

Tout dépend de quelle façon est transmise la culture, et de quelle manière a été formé l'auditeur. Moi c'est les finales de foot ou de tennis qui m'ennuient à mourir. Masse critique, c'est du chewing gum radiophonique par rapport à ce que savait faire France Culture dans les années 90
 
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