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Nazdeb

12/06/2006
17:03
La grille d'été 2006

http://fr.news.yahoo.com/12062006/202/la-grille-d-ete-de-fra nce-culture-pour-faire-rever.html

lundi 12 juin 2006, 14h54

La grille d'été de France Culture : pour faire rêver et réfléchir

PARIS (AFP) - La grille d'été 2006 de France Culture a été conçue à la fois "pour faire rêver et réfléchir", a indiqué lundi le PDG de Radio France Jean-Paul Cluzel, lors de la présentation des programmes estivaux de cette chaîne qui s'étalent sur cinq semaines du 24 juillet au 25 août.

David Kessler, directeur de France Culture, en a présenté les grandes lignes qui seront marquées, de 9H00 à 12H30 en semaine, par le traitement de cinq grands thèmes à l'aide d'archives, de débats et de documentaires : l'Amérique latine (24-28 juillet), François Mauriac (31 juillet-4 août), la psychiatrie (7-11 août), Albert Camus (14-18 août), les nouvelles guerres culturelles aux Etats-Unis (21-25 août).

L'après midi en semaine fera revivre, grâce aux archives et à des témoignages, le Procès de Nuremberg (13H30-14H30), l'été 1936 avec la création des congés payés par le Front populaire (17H30-18H00). Une enquête dans le monde sur la situation des femmes de tous horizons sera également diffusée de 14H30 à 15H00 ainsi que des "radiosouvenirs" de personnalités du monde politique, culturel et sportif, de Jean-Pierre Raffarin à Josiane Balasko, en passant par Pierre Mauroy ou Laurent Terzieff (17H00-17H30).

La soirée en semaine sera de réflexion avec une série sur les relations Israël-Palestine de 1947 à 1974 (20H00-20H30) et avec la diffusion des colloques et conférences organisés la saison passée par la chaîne. Elle s'achèvera sur des cartes blanches données à des jeunes producteurs qui feront leurs premières armes avec des sujets variés (la culture urbaine, l'univers de la mode en période estivale etc...) de 22H40 à 23H20.

En outre, en semaine, trois rendez-vous sur l'actualité politique, sociale et culturelle se maintiendront lors de magazines : 7H00-9H00, 12H45-13H30 et 18H15-19H00.

Aux samedis et dimanches seront réservées des émissions sur la nature (16H00-16H30), sur la science avec des portraits de grands scientifiques (18H10-19H00), la littérature (19H00-19H45 et 20H00-21H00), la chanson française à texte et à mélodie (22H30-00H00). Des émissions inédites de réflexion sur les mouvements du monde seront proposées par Jacques Attali (les samedis et dimanches de 12H40 à 14H00) et par l'émission "L'esprit public" qui entre dans sa huitième année et abordera divers sujets: la politique culturelle, le problème nucléaire, la climatologie etc... (dimanche de 11H00 à 12H00).

Le week end seront également rediffusés des entretiens philosophiques, successivement de Paul Ricoeur avec Gabriel Marcel et d'Emmanuel Berl avec Jean d'Ormession (14H00-16H00).

------------



 
AArgh!!!

12/06/2006
20:44
re : La grille d'été 2006

On va s'éclater sur FQ cet été . Heureusement, j'ai des tonnes de romans, d'essais à lire. Et à la rivière, pas besoin de radio !
 
dom

12/06/2006
22:09
re : La grêle d'été 2006

wahhh, mais non l'intergale de la chanson francaise avec dorothée et les musclés cela ne te tente pas,Yvette cela faisait trop, je suis sur que Nazdeb plaisante, il a le sens de l'humour, le bougre, cela doit etre une farce, quand je pense qu'il a tout ecrit lui même sans copié collé, je me dis qu'il est drolement fort ce Nazdeb pour avoir autant d'humour, mais si je peux me permettre Nazdeb tu as quand même des idée de chiottes pour faire les programmes, heureusement que c'est une plaisanterie, sinon on y croirai pas
 
Yann

12/06/2006
23:03
fan de genocidres

Et où sont les radiations??? Arrrrrg on m'avait promis qu'on aurait des récits à chaud d'irradiés pendant tout l'été. J'avais cru entendre un jingle annonçant, avec la voix de l'hôtesse-annonceuse:
"Brûlures atroces, pleurs de victimes, sequelles à vie, votre été se déguste à la carte... sur France Culture"

Déçu déçu déçu

Yann

 
Nazdeb

13/06/2006
13:10
re : La grille d'été 2006

Hello Yann !
Arf dom !

Le dèque inaugure pour cet été une radio qui, moi, va me faire adorer le chant des piafs.

1) 9h00 à 12h30 en semaine, les grands thèmes (Amérique latine, François Mauriac, la psychiatrie, Albert Camus, les nouvelles guerres culturelles aux Etats-Unis) : pourquoi pas en ce qui concerne les thèmes, sauf que trois heures d’affilée sur un même sujet (si je comprends bien), cela risque d’être indigeste…

2) L’après-midi :
- procès de Nuremberg : vous reprendrez bien une louche de grands crimes du XXe siècle…
- congés payés et Front populaire : j’ai l’impression que Laurentin en parle déjà tout le temps, merci pour le gavage…
- situation des femmes de tous horizons : on sent les obsessions chères à Lolotte qui d’avance m’affligent…
- des "radiosouvenirs" : le mot a un petit air carte postale qui me donne l’impression d’être pris pour un débile, impression que confirme certains exemples cités dans l’article (Balasko, Raffarin !)

3) Soir en semaine
- relations Israël-Palestine : c’est de l’histoire, mais évidemment connectée à une actualité envahissante et pénible, « décryptage du présent » oblige. Concédons que la profondeur de regard que donne l’histoire peut légitimer une telle programmation, mais l’idéologie du « décryptage » devient lassante…
- cartes blanches données à des jeunes producteurs, on ne peut pas juger pour l’instant mais je tremble en découvrant, ébahi, le caractère inévitablement « sociétal » ou la frivolité des exemples : la « culture urbaine », « la mode en période estivale » (!)

4) Le tout lié par trois couches de magazines « d’actualité politique, sociale et culturelle », matin, midi et début de soirée : pitié…

5) Ca s’arrange un peu les samedis et dimanches, avec les portraits de scientifiques, la littérature, les entretiens philosophiques, voire la chanson, mais je suis d’avance gonflé par les thèmes (« réflexions sur les mouvements du monde ») que traitera Attali, grand brasseur de platitudes et de banalités qui semble avoir définitivement sa place attitrée dans les étés de FC…

Donc, FC n’est plus une radio qui traite de culture, elle confirme son orientation délibérément actu politique et sociale, mondaine et futile. De la radio bobo désinvolte. Je crains que les longues plages thématiques des matinées en semaine, assommantes, servent de caution « sérieuse » mais pire, ces émissions qui demeurent un minimum culturelles seront peut-être les premières dont, à cause de leur longueur, des auditeurs viendront à se plaindre…



 
lou

13/06/2006
14:35
France Culture en maillot de bain (sic)

http://www.liberation.fr/page.php?Article=389676
.
 
Nazdeb

13/06/2006
14:48
re : La grille d'été 2006

Ouips, Josué l’a signalé dans ce fil
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=25 549&debut=0&page=1

Cluzel qualifie FC de « radio hors norme et populaire », tout en admettant que certains sujets « peuvent apparaître plus élitistes que populaires ».
De son côté le dirlo dit vouloir faire une radio qui rende compte de « l'évolution du monde et de notre pays », ce qui ne me semble pas du tout sa vocation première…
Toutefois il nous rassure : cette radio n'est pas prête « à sacrifier son identité à un objectif d'audience ».
Mais alors pourquoi se vanter des 40 pcent d’auditeurs prétendument conquis par le 7-9 de Demorand ?



 
lou

13/06/2006
14:48
extraits choisis d'above


"France Culture est une radio hors norme et populaire.» Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France, n'y va pas par quatre chemins. Au point de moduler ses propos en reconnaissant que, peut-être, les sujets traités par la radio peuvent apparaître plus élitistes que populaires."
(élitiste: ce qui n'est pas le foot?)

"... une volonté de rendre compte de «l'évolution du monde et de notre pays» à travers un dosage ..."
(tiens donc, le monde évolue?)

"... une radio qui, selon son directeur, n'est pas prête «à sacrifier son identité à un objectif d'audience".
(smiley ricanant)











 
lou

13/06/2006
14:51
désolé

... cet article était signalé sur un autre fil.

 
pascale

13/06/2006
18:26
re : La grille d'été 2006

Ca s'arrange pas...
"Vous écoutez France-Culture
Nous allons vous faire préférer la lecture"
 
jéjé

13/06/2006
23:22
re : La grille d'été 2006

Et Michel Onfray, pas de nouvelles ?

Son université populaire ne devait-elle pas aborder le XVIIIè siècle ?

Mais précaution avant de poster,
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/communicat ion/2006_grille_ete1.php

où je découvre que l'université populaire sera bien présente "les ultras des Lumière". Avec un extrait en... stéréo !
Finira-t-on bientôt par diffuser en ligne un son digne ?

Jérôme

 
ddfc

18/06/2006
09:18
re : La grille d'été 2006

Pour info, voici La grille d'été 2006 à télécharger en PDF http://ddfc.free.fr/ete2006.pdf


 
Louise

28/06/2006
22:26
re : La grille d'été 2006

Pour les impatients, sur le site de France-Culture il y a des extraits des plages de la semaine :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/communicat ion/2006_grille_ete1.php

et des plages du week-end:
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/communicat ion/2006_grille_ete2.php

des plages
 
La reine des belges

22/07/2006
12:23
un partout

Dans cette grille d'été, je remarque (entre autres) un bon coup et un mauvais coup :

Le bon coup : 2 nouvelles voix (ou presque) dans les Quartiers d'Eté, puisque le divin Ali remplace la poupon sur le 7-9 à partir de septembre.

Le Mauvais coup : Contre-Expertise sera cette année présentée non par l'excellent Brice Couturier mais par Xavier Delaporte. Ce remplacement laisse prévoir une assez colossale proportion de sornettes neuneu et d'ignorance crasse des sujets traités.

LRDB
 
Zx

22/07/2006
14:32
Agonie

Xavier Delaporte ???????????????????????????????????

OM(f)G !
 
Henry Faÿ

23/07/2006
16:06
si vous aimez la musique et la littérature


Si vous aimez la musique et la littérature, si les rapports entre la littérature et l'art lyrique vous intéressent, vous pourrez toujours, la semaine prochaine, aller vous réfugier sur France Musique. De 9h07 à 10 heures, l'émission au bonheur des gammes ne déçoit jamais. Elle est une sorte de "chemins de la connaissance" musical et musicologique, un thème est traité en cinq volets, du lundi au vendredi. Les producteurs ne sont pas permanents, ils sont tournants, comme à la belle époque des chemins de la connaissance, parfois très prestigieux comme André Tubeuf, Dominique Jameux, parfois inconnus.
la semaine prochaine, du 24 au 28 juillet, le thème abordé sera:
Wagner et les poètes français de la seconde moitié du XICe siècle: une histoire d'amour avant l'heure?
Producteur: F. Albrecht
Il sera certainement question de l'immense admiration que Charles Baudelaire a éprouvé à l'égard du compositeur allemand, mais de quels autres poètes il sera question, je devrai attendre l'émission pour le savoir.


 
Henry Faÿ

24/07/2006
15:32
une grille avec des barreaux


Cette grille d'été est bien une grille avec des barreaux. Elle ne va pas faire rêver, elle est axée sur l'histoire contemporaine dans ses aspects les plus tragiques qui mérite bien qu'on lui fasse une place sur les ondes à la réserve près que les sujets abordés l'ont déjà été très souvent et que tout ça ne peut que nous foutre le cafard comme si l'actualité, la canicule et les petits bobinos du Docteur machin n'y suffisaient pas.
Ne comptez pas, chers amis, sur les nuits pour rêver, et vous évader de cette grille. Les nuits, jadis connsacrés aux trésors radiophoniques des temps passés ce n'est plus que la répétition de toutes ces émissions rébarbatives au moins quant à leur sujet.
Heureusement, il y a beaucoup d'excellentes choses sur France Musique. ce matin, j'ai écouté le premier volet de la série: "Wagner et les poètes français de la seconde moitié du XIXe siècle: une histoire d'amour avant l'heure? de Florent Albrecht. J'y ai appris que Gérard de Nerval a écrit un commentaire sur un opéra qu'il n'avait ni vu ni entendu. Aimer Wagner, c'était semble-t-il le dernier chic à cette époque mais dans l'accueil du compositeur si novateur, il y avait un mélange de séduction, de fascination et même de crainte. Wagner était réputé trop germanique... pour les Allemands eux-même. Il choquait.

 
Henry Faÿ

24/07/2006
17:33
toujours moins


Je me souviens que du temps de la Grande Philistine on se plaignait amèrement de l'entreprise de démolition à laquelle elle se livrait mais on devait reconnaître qu'elle arrivait à se rattraper un peu par ses "grilles d'été" où on retrouvait quelque peu l'esprit du France Culture que nous aimions. La tranche de midi prise en charge par Brice Couturier était de grande qualité, Michel Onfray démarrait en flèche et au début séduisait. Construire une grille d'été attrayante, c'est quelque chose que le nouveau direteur ne sait même pas faire, qu'il n'a peut-être même pas cherché à faire, il s'est contenté d'accumuler une série de pensums. Ca augure mal de la suite.

 
peh

24/07/2006
21:15
re : La grille d'été 2006

Ce matin, + ou - à l'heure des enjeux internationaux, un "reportage" A la source des fontaines à eau d'entreprise, fait pas un journaliste débutant sur la distribution des bonbonnes d'eau dans les entreprises (si, si...c'est bien FC) avec interview des conducteurs et "mise-en-placeurs" des dites bonbonnes au 1er, 3ème et 7ème étages etc etc.
J'arrête là cette passionnante decription. IL paraît que cela va faire une semaine.
Espérons que le reporter finira par remarquer l'absurdité de la chose :
- on crève de chaleur
- plutôt que de boire l'eau du robinet, on boit de l'eau glacée, purifiée, désinfectée
- cette eau est livrée par des dizaines de camions qui polluent et participent du dérèglement climatique
- donc il fait encore plus chaud et on a besoin d'encore + de bonbonnes...
M'enfin !
smiley 213
 
Beurk

25/07/2006
19:49
re : La grille d'été 2006

après plusieurs tentatives, qui ont échoué : cette grille est attirante comme le siphon de l'évier pour une vieille nouille racornie, nageant entre deux eaux depuis l'été dernier peut-être....
 
Agnès

25/07/2006
19:58
re : La grille d'été 2006

Moi, j'ai entendu hier matin aux aurores un type à vox adolescente qui interviouvait un type doctoral qui pontifiait sur le tennis (c'est vrai quoi, après le foute et le tour !). C'était accablant d'ennui comme un cours magistral.
 
Henry Faÿ

25/07/2006
19:59
smiley213, c'est quoi?


 
Henry Faÿ

25/07/2006
20:01
smiley213

pas mal, je note
 
peh

26/07/2006
09:55
re : La grille d'été 2006

Après les bouteilles d'eau en entreprise, l'eau de source de luxe ; escale au Plaza Athénée ou équivalent avec ses 1/2 bouteilles à 9 euros.
Tout ce reportage au 1er degré de chez 1er degré. Pas une once d'humour ou d'ironie.
Si, si vous êtes toujours sur FC !
 
Zx

26/07/2006
10:43
re : La grille d'été 2006

"Et l'eau a de plus en plus d'importance ?"
"Oh oui!"


 
paddy

26/07/2006
11:32
re : La grille d'été 2006

ces petits reportages sont fournis par les eleves journalistes de Sciences Po


 
Henry Faÿ

26/07/2006
12:24
les eaux pour les happy fews


<<Après les bouteilles d'eau en entreprise, l'eau de source de luxe ; escale au Plaza Athénée ou équivalent avec ses 1/2 bouteilles à 9 euros.
Tout ce reportage au 1er degré de chez 1er degré. Pas une once d'humour ou d'ironie.
Si, si vous êtes toujours sur FC !>>

Je vous trouve bien pincés. Ce petit reportage ne mérite pas ces critiques acerbes. Dans un sens, on a envie de se moquer, dans un autre ça fait quand même un peu envie. Ne seraient-elles pas délicieuses, ces eaux hors de prix, réservées aux happy fews? L'eau de source, symbole de gratuité, de générosité de la nature transformée en produit de luxe, avec toutes les astuces bien connues du "packaging", ce qu'on achète, c'est en fait un emballage, les japonais sont paraît-il les maîtres en la matière. Des eaux rares, prétendues telles hors de prix, dans des bars à eau et puis dans les grands restaurants, des cartes d'eau, n'est-ce point étonnant? Avant, boire de l'eau, c'était ridicule, mais depuis que l'eau est chère, on n'en a plus honte. Mais si, ça valait bien un petit reportage.


 
peh

26/07/2006
12:54
re : La grille d'été 2006

Pourquoi pas en effet ; mais j'aimerais un peu plus de distance, par exemple avec le pompeux sommelier de l'hôtel ou l'oenologue qui a bien compris le filon et écrit un guide sur le sujet.
En tout cas, moi je bois l'eau du robinet, excellente dans le 15ème ou bien du Perrier pour la folie (publicité gratuite).
 
Zx

26/07/2006
23:35
re : La grille d'été 2006

Heu... autrement, c'était normal la tranche "skyculture" de ce soir ? (bien en adéquation avec les liens youtube postés par paddy aujourd'hui d'ailleurs)
 
Henry Faÿ

28/07/2006
22:26
l'incomparable eau du square Lamartine


<< j'aimerais un peu plus de distance, par exemple avec le pompeux sommelier de l'hôtel ou l'oenologue qui a bien compris le filon et écrit un guide sur le sujet.
En tout cas, moi je bois l'eau du robinet, excellente dans le 15ème ou bien du Perrier pour la folie (publicité gratuite).>>

Foin de la distance... Le sommelier de l'hôtel qui faisait sur l'eau du robinet une analyse dans le plus pur style des analyses oenologique, il était amusant comme tout, un numéro comique de qualité.
Et le reportage de jeudi sur les puits artésiens, des origines à nos jours, n'était-il pas joli, en particulier le type qui vient à pied d'une lointaine banlieue pour remplir ses bouteilles de la divine eau de source du square Lamartine?


 
CA

08/08/2006
22:52
La sinistre grille d'été 2006

Dans un accès de masochisme, et pour reprendre un peu contact avec Culture après de saines vacances, j'écoute aujourd'hui mon ex-chaîne préférée :

matin : psychiatrie, malades psychiatriques en prison
midi : Noirs en France, questions communautaires
ensuite : procès Nuremberg (l'an dernier Papon, avant, Barbie...) en 30 épisodes ?
puis : justice, droit du travail, exclus, femmes.
Et le soir ? Israël/ Palestine, les débats de Pétrarque.

C'est d'un siniiiiiiiiiiiiiiiistre... Du contemporain, des drames humains, des guerres, du sociétal, de l'exclusion... Pour nous rappeler à notre mauvaise conscience, les nantis qui avons la chande d'avoir des vacances ? Pour continuer à faire œuvre "citoyenne", 365 jours / 365 ? Je comprends que ces sujets soient importants mais de là ce qu'ils occupent *toute * la grille d'été... Surtout quand on ne fait que ressasser ces mêmes thèmes, toute l'année durant.

Et la culture dans tout ça ? L'évasion, le rêve que nous promet un jingueule mensonger ?
Il faut attendre l'après-midi pour .... les Stones, grand sujet culturel en vérité.

Stop. Heureusement que les plus prudents, grâce aux plus habiles, ont leur réserve de Papous enregistrés pour traverser l'été. Et réécouter BJ.

CA


 
Pause Jingle

09/08/2006
00:26
re : La grille d'été 2006

******** Pause Jingle *********

"Pain sec, isolement, interdiction de promenade... Cet été, laissez-vous incarcérer dans France Culture..."
 
Yann

09/08/2006
00:36
La maison d'arrêt d'été

(chouette, on reparle radio, marci)

La différence entre cette grille et celle de l'an dernier, c'est que Lolotte y avait introduit sa propre légereté mondaine, futile et creuse, qui allégeait les grandes plages de tordages de mains, grincements de dents et gémissements de Géhenne. Cette année, on ne délaye pas, on fait de l'instruction civique et du culpabotron en continu.

On pouvait se prendre à imaginer qu'une grille d'été, c'était une organisation un peu buissonnière des programmes, des découvertes loin des impératifs de talonnage d'actu de l'année, plus d'imprévu, de découvertes ou d'aventures mémorables.
Non.
La grille d'été selon David Kessler, c'est une grille en acier inoxydable, solidement soudée en haut et en bas, contre laquelle vous pouvez cogner votre gobelet en étain, si vous voulez réclamer quelque chose, mais les bruits de bottes des gardes-chiourmes que vous entendez ne s'arrêteront pas. C'est une grille avec des cadenas, des chaînes. C'est un grand cours d'instruction civique de 5è. Tout ce qu'il manque, ce sont des convocations ou des jetons de présence pour les auditeurs.
Le notion de plaisir a déserté France Culture... Ca a été remplacé pour deux tours de clé dans le cadenas de la grille qui n'est estivale que de calendrier.

Yann

 
LN

10/08/2006
21:55
OK pour la forme, mais ou est la culture ?

Suite aux contribs précédentes, j'ai été tester ce matin ce que débagoulait l'antenne. Je dois dire que j'ai été agréablement surpris par la forme et la durée : on prend le temps de traiter un sujet, les reportages (on n'ose pas appeler ça du doc) semblent bien fabriqués, avec des intervenants variés, des témoins et des experts, des ponts musicaux, etc etc. Bref on dirait de l'excellent "surpris par la nuit".

Alors, le Hic ? Ben en effet, on se demande où est passée la culture... C'est encore et toujours une Nième production de RDM, aka Radio-Douleur-du-Monde. De la souffrance en bâtons. Bref on dirait tout à fait ce qu'il y a de pénible dans certains "Surpris par la nuit" de tendance sauciale. Manque juste un ingrédient de pénibilité : la voix de Xave Delape.

D Kessler sera-t-il admis au rattrapage ?
Pour la forme c'est sans probe blème, mais alors pour les thèmes, quelle PURGE !!

LN


 
la purge

10/08/2006
22:26
re : La grille d'été 2006

http://psychiatrie.histoire.free.fr/traitmt/images/phantasie gp.jpg
 
shhh

11/08/2006
12:17
re : La grille d'été 2006

Quand je serai grande, je serai psychiatre. Ou alors juge à une cour de justice internationale. Et je punirai les coupables.
 
Laurent

11/08/2006
14:45
La grille d'été 2006

Bah, aujourd'hui c'était pas mal la matinée : j'ai attrapé au vol environ vers 10h00. Les débats n'étaient pas niais. Au bout d'un moment on a eu droit à l'histoire d'Héloïse, l'internée érotomane amoureuse de Guillaume II (qui fut interprétée jadis au ciné de Liliane de Kermadec par Delphine Syrig).

En tous cas, j'ai apprécié le travail radio de François Teste & Irène Omélianenko. Sauf qu'après environ 2h de ce régime, l'histoire de Pelafina (certes vibrante, je conseille l'écoute en Nuits) a eu raison de ma résistance. Bref pourquoi et comment passe-t-on du traitement lance-pierre à la sauce Deum' ou Voinche obsédés par l'évitement des tunnels, au matinées-fleuves de 3h30 ?? Il faut bien qu'il y ait une doctrine radiophonique qui se cherche, là...

Cela dit, on a peut-être été un peu rapide dans nos critiques sur le choix des thèmes : il me semble que le programme de la première semaine c'était Mauriac, et la prochaine, on aura Camus. Allons bon : 2 prix Nobel, 2 ex-auteurs phares de l'époque où Kessler était collégien chez les curés... ? Ca n'atteint pas des sommets d'originalité mais enfin c'est comme qui dirait le retour du culturel. Et peut-être de la radio d'avant 1981, finalement ?

Même réserve sur nos critiques concernant Xave Delape : après tout, il est pas si mauvais en animateur de débat à 12h30, tant qu'il n'a pas besoin d'y fourrer son idéologie niaise de radio-neuneu. Ce midi notamment, c'était le cas ou plutôt ça n'était pas le cas bref je me comprends : son animation était discrète, neutre, sans lourdeur. Dont acte

Laurent
 
CA

11/08/2006
17:26
De l'hyperbole, en général et en particulier

Le "retour du culturel", dites-vous ? Et de la radio d'avant 81, rien que ça ? Hum, hum, c'est peut-être une conclusion un tantinet hyperbolique, à partir de ces deux seules séries d'émissions consacrées à deux auteurs, vous ne croyez pas ? Car on pourrait sans doute parler de véritable "retour du culturel" s'il y avait une authentique diversité et en une seule journée, ou dans une seule semaine, mettons, plusieurs émissions sur divers auteurs, œuvres, périodes, artistes, etc. Or, à cause de cette manie de la semaine mono-thématique lourdingue, cela nous fait deux sujets culturels, en l'occurrence littéraires, deux, et c'est bien maigre quand on constate, à côté, la présence massive des thèmes sociétaux (médecine, psychiatrie, femmes, débats à la Contre-exp. etc. ) ou contemporains (Nuremberg, été 36, Amérique latine, que je n'ai pas pu suivre).

Cela dit, je n'ai véritablement suivi qu'une seule journée de cette grille (elle m'assomme). C'est peu pour en parler. Mais j'ai eu l'impression que le continuum des émissions ne donnait pas la priorité à la littérature et aux arts, et surtout pas aux périodes d'avant 1950, (ou 40, ou 30) (désert culturel complet).

Dans tous les cas, avec des choix pareils (Camus, Mauriac), ce n'est pas la prise de risque ou l'originalité qui étouffent notre Directeur ou ses programmateurs .... Bof, c'est mieux que rien et par les temps de disette culturelle qui courent sur FC, tout est trésor pour le pauvre.

CA
 
Henry Faÿ

11/08/2006
19:32
cette grille avec ses barreaux


Cette grille avec ses barreaux a un avantage: elle me permet de bien profiter des émissions de France Musique. Un bonheur! Ce matin, dernière émission au bonheur des gammes (une sorte de chemins de la connaissance musical et musicologique) consacrée à Willy, alias Henry Gauthier Villars qui avait épousé Colette et s'était approprié ses "Claudine". Sous le pseudo l'ouvreuse du Cirque d'été, Willy était critique musical et il était wagnérien. C'est ainsi qu'ils ont passé du Wagner chanté en français, Germaine Lubin, et les adieux de Wotan chanté par Marcel Journet.

Autre échappatoire: radio-courtoisie, c'est pas tous les jours mais tout à l'heure j'ai pu entendre une émission sur Clotilde qui évoquait les royaumes barbares du Ve siècle.

 
Yann

11/08/2006
23:25
Plus que des micros-instants culturels à FC

Pour les hôtesses de l'air-spikrines-reines-de-l'euphémisme de France Culture, le mono-thématisme massif se traduit par une plongée dans "de grandes plages thématiques".
Et c'est une très bonne nouvelle! Surtout pour les fans de psychiatrie à la radio! Le collectionneur du genre se régale, car en une journée, il peut s'en enfiler 7 heures derrière les tympans. 7 heures... (il suffit d'écouter entre 9h et 12h30, et puis de profiter de la rediff intégrale de la nuit).
Comment ne pas appeler ça du gâchis? La minute radiophonique coûte-t-elle si peu chère? Dans ces 7 heures, il y aurait sans doute un peu de place à faire à, je ne sais pas, une lecture d'oeuvre, une série d'émission sur l'histoire de l'art, un peu de science. Ben non. Je ne me souviens pas avoir jamais observé sur France Culture, dans un laps de temps de 24 heures, un tel ressassement et un tel étalement.
Dans cette tragique grille d'été, les seules minutes de suprise sont, comme souvent maintenant sur FC, tout à fait accidentelle. Aujourd'hui, dans la Ronde des Femmes, d'Aline Pailler, était invitée une paléoclimatologiste, qui était loin d'être inintéressante quand elle s'autorisait à ne pas parler que d'elle-même, comme l'aurait souhaité AP. Elle parlait de sa discipline, peu connue. Mais ça a lieu dans une émission qui s'intitule La Ronde Des Femmes. Apparemment, on ne pourra pas obtenir, à FC, qu'un chercheur puisse parler de sa discipline dans une émission qui lui sera consacrée. Il faut le prétexte d'une cause instituée pour amorcer cette surprise accidentelle. Alberganti et Clarini sont déjà des champions de cette façon de faire de la radio.

Je repense à Arnaud Laporte, qui, quand il veut se moquer d'un DDFCiste, lui demande s'il a terminé d'écrire sa proposition de grille pour France Culture. Ben mon 'ieux, donnez-moi un stylo quatre-couleurs et une feuille A4, je ferai sans doute un peu mieux que ces grandes plages monomaniaques de cet été.

Yann

 
Henry Faÿ

12/08/2006
21:01
saluons le retour de Radio Sorbonne


La grille d’été du samedi et aussi du dimanche est d’une grande richesse d’une bonne qualité et ne fait aucune concession à la frivolité des temps. « Je ne veux pas faire Radio Sorbonne », disait celle que nous ne regrettons pas. Je vois que Radio-Sorbonne revient en force, en plein été comme si après une année universitaire troublée, on voulait nous aider à préparer la session de septembre.

La première émission, originale, est une sorte de démarcation radiophonique d’histoire parallèle de Marc Ferro. Commentaires par une personnalité d’archives radiophoniques. Aujourd’hui, c’est le tiers-mondiste Régis Debray qui a commenté la bataille de Dien Bien Phu qui a mis fin à la guerre d’Indochine et sonné le glas du colonialisme français. Cette guerre d’Indochine n’est pas tellement souvent évoquée sur les ondes. L’écrivain a trouvé les mots les plus justes qui soient pour commenter avec beaucoup d’humanité ces documents où s’expriment l’inconscience juvénile et la propagande et pour donner son jugement sur la politique qui a conduit à ce désastre.

Je n’ai pas eu envie d’écouter plus de quelques minutes l’émission de Ruth Stégassy.

J’ai été très heureux d’écouter l’émission de Julie Clarini, une rediffusion. Personne mieux que le professeur Claude Got ne dénonce avec plus de vigueur et de pertinence les démissions, les faiblesses et les lâchetés de ceux qui nous gouvernent quand il est question de la préservation de la vie, qu’il s’agisse de mise en circulation de voitures qui font au compteur plus de deux fois la vitesse maximale autorisée, la présence de distributeurs de junk food dans les écoles, c'est le développement programmé de l'obésité, la remise en cause de la loi Evin le retard français dans la lutte anti-tabac, le remboursement par la sécu de médicaments inefficaces. Ah, que j’aimerais qu’un débat soit organisé entre Claude Got et Alain Gérard Slama.

L’émission répliques, une rediffusion a une nouvelle fois évoqué la shoah ; elle avait pour thème « un si fragile vernis d’humanité : banalité du mal banalité du bien » avec pour invités Michel Terestchenko et Jacques Dewitte. Le thème de la banalité du mal cher à Hanna Arendt a été abordé. Ils ont évoqué la figure du pasteur Trocmé de Chambon sur Lignon dans les Cévennes, de sa femme Magda qui ont organisé le sauvetage des juifs et qui ne sont pas connus.

Je n’avais vraiment pas envie de réécouter l’émission de Jean-Noël Jeanneney sur la presse pour les femmes d’Émile Girardin à Hélène Lazareff. Le sujet m’ennuie et c’est peu dire.

La rediffusion de l’ émission d’Antoine Garapon a permis d’écouter un exposé de tout premier ordre sur ce personnage totalement ahurissant qu’est Donatien de Sade, l’invité était François Ost, un universitaire belge et peu d’émissions atteignent ce niveau de qualité.

Je n’ai pas écouté jusqu'au bout l’émission de Renée Elkaïm-Bollinger sur la cuisine tamoule. Le sujet est passionnant mais les propos tenus étaient trop confus, dommage.

Pas plus que celle de Jean-Noël Jeanneney je n’étais tenté d’écouter l’émission de Jacques Attali sur les femmes, mais j’en profite pour dire que l’émission de samedi dernier sur la musique m’avait très vivement intéressé. Dominique Meyer, Directeur de Théâtre des Champs Élysées a dit que la musique en France allait bien, c’est quelque chose qu’on n’entend pas souvent, c’est dit-il le double effet de William Christie, qui a ranimé l’intérêt pour les musiques anciennes et de l’opéra Bastille, qui a ranimé celui pour l’opéra (les provinciaux vont terriblement râler en entendant ça, j’imagine le pile de lettres qu’ils ont dû recevoir). Dominique Meyer a dit qu’il y avait une cinquantaine d’artistes lyriques français présents sur les scènes à l’étranger, ce qui est un bon résultat.

L’émission la vie comme elle va de Francesca Piolot est une très bonne émission qui fait appel à des auteurs peu connus et leur permet de s’exprimer dans de bonnes conditions.
Malheureusement, celle rediffusée ce jour sur le thème la philosophie d’en bas avait pour invité un certain Maurice Bellet, prêtre et philosophe, un raseur, son exposé était peu original, empreint de lourdeur et de pathétique, plein d’emphase et au total ennuyeux.

On ne peut pas tout écouter, je n’ai pas écouté, et c’est dommage, l’émission mémorable, l’entretien de Paul Ricœur et de Gabriel Marcel. Je me réjouis que de tels documents d’archives soient diffusés à de bonnes heures d’écoute.

Je n’ai pas écouté l’émission la Meuse des sources à Namur. C’est peut être un retour bienvenu des pays d’ici.

La tranche suivante est consacrée à une rediffusion de l’émission jeux d’archives avec Régis Debray, il ne faut pas s’en plaindre, cette émission le mérite largement.

Je n’ai pas écouté l’émission de beaux lendemains, réflexion sur l’avenir avec des philosophes, des scientifiques et des prospectivistes, belle ambition, avec aujourdhui comme invité Paul Mathias, professeur de philosophie et spécialiste de l’Internet. Je l’ai enregistrée et j’écouterai avec intérêt la cassette.

L’émission qui suit, c’est l’été des sciences, dix portraits de scientifiques . Ca fait deux émissions qui se suivent et se ressemblent un peu. C’est un peu Radio-Sorbonne et c’est tant mieux. L’émission sur la mathématique avec pour invité Jean-Pierre Kahane était assez pointue, comme le sont les émissions de la série. On se dit qu’on aimerait comprendre et parfois on comprend un peu. L'invité n'a pas évité de donner à l’antenne des formules mathématiques.

Pas écouté en entier l’émission de la série dix leçons sur la littérature, mais assez écouté pour pouvoir dire qu’il s’agit bien de leçons, dans la forme, c’est austère…

La suite, je l’ai dans mon programme de Télérama. Je signale à 22h la rediffusion de l’entretien de Jean Lacouture avec l’historien des lettres Henri Guillemin, celui qui a une tendresse toute particulière pour Napoléon. J’ai déjà entendu cette série, je peux dire qu’elle est fort intéressante, en particulier les deux émissions qui vont passer ce soir et demain où il parle de ses hésitations quant à la religion.

Ils ont joué la carte des rediffusions, c'est très bien, je m'en plains d'autant moins que je n'étais pas là une grande partie de l'année.
Beaucoup d'émissions scientifiques de bon niveau, de l'histoire qui sortent des thèmes rebattus, de la littérature, des documents d'archives et un petit parfum Radio-Sorbonne. J'attendais pas plus du départ de la Grande Philistine.

J'ai aussi eu la chance d'écouter l'émission diffusée hier soir sur radio-courtoisie sur Clotilde, l'épouse de Clovis, sur cette époque pour laquelle le qualificatif de barbare n'est pas un vain mot, avec des analyses historiques que j'ai trouvées sensationnelles.

 
La reine des belges

13/08/2006
01:23
caramba, encore raté

Tout occupé à faire la gueule et à boycotter cette radio de pignoufs, j'ai loupé les rediffs d'une excellente série de l'été 99 : Cinémonde. C'est de l'évocation nostalgique, fabriquée comme du documentaire, et soigné, car Philippe garbit a eu l'occasion de faire parfois de l'excellente radio savez-vous. Même ceux qui n'ont pas connu la revue retrouvent les années 50 et 60. Pour le coup nous voila en plein Modiano.

Ca repasse donc en week-end : Le samedi et le dimanche de 18h45 à 19h. Il reste quelques numéros : ne les loupez pas, c'est de la nostalgie en bâtons.

La reine des belges
 
La reine

13/08/2006
01:24
rattrapage

D'ailleurs, comme je les ai tous loupés jusqu'ici ces numéros de la série de Philippe Garbit, et comme ils ne sont pas proposés à la réécoute, eh bien si quelqu'un a encasseté tout ça, je suis preneur.

D'avance merci.

Laurent

Ps : je peux aussi faire des échanges


 
paddy

13/08/2006
12:03
re : La grille d'été 2006

J'ai rarement entendu quelque chose de plus pretentieux que Jacques Attali discourant ex cathedra sur la cause des femmes

Quant à son émission sur la musique, le problème est qu'il a théorisé sans rien connaître aux musiques actuelles. Le côté boursouflé de la valse néo classique qui lui sert de générique ne plaide d'ailleurs pas pour son goût musical


 
peh

14/08/2006
09:23
re : La grille d'été 2006

H Fay a ecrit :
<< J’ai été très heureux d’écouter l’émission de Julie Clarini. Personne mieux que le professeur Claude Got ne dénonce avec plus de vigueur et de pertinence les démissions, les faiblesses et les lâchetés de ceux qui nous gouvernent >>

Le professeur Got a le "défaut" de savoir de quoi il parle, d'avoir de l'expérience, d'être parfaitement logique et cohérent dans ses raisonnements, de dire la même chose aujourd'hui qu'il y a 10 ans parce que la situation est la même.
Je n'ai pas toujours partagé ses idées sur la sécurité routière, mais j'ai toujours reconnu son inaltérable logique ce qui contrastait avec les décisions démagogiques et circonstancielles des politiques.
Dans un autre registre et sur France Inter, l'ancien champion Bernard Darniche est une des très très rares personnes à tenir un discours logique et donc non démagogique sur les problèmes de sécurité routière, c'est pourquoi sans doute aucun ministre ne lui a jamais demandé son avis.

Hélas on ne peut pas accorder les mêmes qualités aux politiques : cohérence, constance, logique, courage...
 
pascale

17/08/2006
17:17
re : La grille d'été 2006

J'ai appris que l'Etranger de Camus aimait bien sa maman, malgré des apparences fâcheuses ! Ouf !
 
victor malicheff

19/08/2006
16:40
re : La grille d'été 2006

Il aura fallu 7h de Camus par jour, matin et rediffusion le soir pour comprendre cet amour filial
contrarié . C’est le bon calibre pour nous autres débiles légers , population cible de médiamétrie et préférée de F.C.
Passons sur les minauderies de quartiers d’été qui tendent vers 0 et le choix de « chansons »
qu’on ( qui ?) nous impose avant le passage de l’inoxydable V. Pellerin, chansons dont la débilité des paroles provoque des angoisses : ex. : « il pleut dans ma bouche…il pleut…etc et je reste allongé « Enfin l’économiste D. Cohen nous professe ses cours d’économie libérale.
Je m’arrête là en pensant à un ami qui me disait récemment l’avenir de ce pays c’est soit une révolution soit une dictature.
Je vais sur le forum bleu pour empêcher Laurent d’utiliser la bombe atomique.
Victor





 
FrançoisViete

19/08/2006
22:13
Reprenez FC et rendez-nous Radio-Sorbonne !!!

Bonjour,

Une larme sur la défunte Radio-Sorbonne puisqu'on l 'évoque.
Les dix scientifiques de l ' été , c'est très bien , mais c'est plus du style UTLS que Radio-Sorbonne.
Si FC ressemblait plus souvent à Radio Sorbonne (avec un émetteur correct) , je serais heureux...
Ah ! le cours de Tulard sur la Révolution , dernière émotion avant la chute finale de la radio , tellement anecdotique , mais tellement palpitant...
Jack Lang ,ou Allègre je ne sais plus , avait promis un redémarrage dans de bonnes conditions techniques, mais rien n 'est venu bien sûr.
Il y avait même , les dernières années , un cours de préparation à l 'Agreg de Maths de Jacques Vauthier , bel exploit !

 
CA

21/08/2006
17:51
Cet été, apostrophez votre côté

Au cours d'une pause, je capte au passage, un petit quart d'heure d'interviou avec l'hyper-tonique Dina Verny, muse de Maillol, interrogée par quelqu'un d'un peu mollasson que je n'identifie pas. Ne connaissant pas l'émission non plus, je me rends sur le site de l'émission, où je lis ce qui suit :

********************
" David Artur :

Retrouvons-nous tous les jours à 17h00 avec mon invité, pour parler des trois moments d'actualité qui tout au long de sa vie ont apostrophé son coté citoyen.

C'est l'actualité avec un grand A que nous allons visiter cet été sur France Culture. Celle qui politique, sportive, sociale ou encore culturelle, nous fait frissonner, rire, peur, rêver, mais ne nous laisse jamais indifférent...."


****************

Les "trois moments d'actualité qui tout au long de sa vie ont apostrophé son coté citoyen". C'est beau, non ?

Et ça se termine par , attention : "Vous le saurez en venant goûter leur "madeleine de Proust" sur la plage ensoleillée mais fraîche de "Je me souviens".

???????????????????????????????????

Pitié, quel mélange, la "madeleine de Proust" , Perec et le quatre-heures sur Paris-plage tant qu'on y est. Tout ça pour faire riche et cultureux, parce que nous sommes (encore) sur France Culture ?

Les gens de la Radio diront que nous ne sommes que critiques et râleurs, mais comment s'empêcher d'être mauvais(e) en lisant de semblables inepties ?

CA

 
CA

21/08/2006
17:52
Cet été, apostrophez votre côté

... citoyen !
 
AArgh!!!

21/08/2006
18:41
Vraiment trop critique et aveugle

Moi, je trouve que c'est beau. On est dans un style neuf, là, il y a quelque chose d'hyper référentiel et en même temps de tellement frais et nouveau. Avec des anacoluthes extrêmes comme : "nous fait frissonner, rire, peur, rêver"... ce jeune david arthur est plein de promesses. Peut-être même qu'il pourra un jour prétendre au prix du roman FQ télérama ?
 
CA

21/08/2006
19:34
ça apostrophe mon coté hargneux

Le jeune homme, faiseur d'anacoluthes à poil ras, vient de la télé, dont il importe le style sans doute. Il est ami de... et de.... et de... (voir présentation) et a le don d'inviter les plus pipoles des pipoles, pour répondre à une question assez niaise (pardon, c'est le ** concept ** de l'émission) : les trois événements de l'actualité qui vous ont apostrophé, parce que, quelque part, ils vous ont interpellé dans votre respect de l'autre. (ça me donne envie de commettre un crime quand j'entends ça).

En revanche, un peu avant, j'ai aussi capté la fin d'un "Mardi du cinéma", très bien, sur Douglas Sirk, réalisé par Paranthoën-Giovanetti, excusez du peu. C'est du 91, donc de la radio. Monsieur HiJackPro, si ça repasse et que vous nous écoutez...

CA



http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/ete2006/ma rdis_cinema/index.php

émission du lundi 21 août 2006

Douglas Sirk : reflets dans un miroir
L'étonnant itinéraire de Detlef Sierck, d'origine danoise - qui bientôt s'appellera Douglas Sirk à Hollywood - commence en Allemagne, au début des années 20. Metteur en scène de théâtre au répertoire éclectique en plein mouvement expressionniste, il se fait remarquer par la UFA, célèbre compagnie de cinéma, grâce à l'originalité de ses mises en scène dont le sens du décor est cinématographique. . Il va bientôt tourner pour cette compagnie de somptueux "drames avec musique" tels le fameux "Paramatta, bagne de femmes", en 1937, avec la chanteuse Zarah Leander. . On le retrouve à Hollywood, fuyant le nazisme, où après quelques productions indépendantes, très imprégnées d'un certain esprit européen, il deviendra un des réalisateurs favoris de la firme Universal: . Le succès du film "The magnificent obsession", en 1953, va le spécialiser, un peu malgré lui, dans le mélodrame, dont la culture nordique ne l'avait jamais vraiment éloigné. A propos de mélodrame, il s'expliquera lui-même : "C'est un drame dont la musique accentue ll'émotion ... quant à ses situations ... la plupart des grandes pièces classiques, telles Orestie, ont des situations ou des fins mélodramatiques ; mais ce qui se déroulait jadis dans le monde des rois a depuis été transposé dans celui de la bourgeoisie ... Pourtant les intrigues deéeurent semblables ..." Le style de Sirk est très lié au décor, avec des constantes obsessionnelles, comme les miroirs qui reflètent le désarroi des personnages, ainsi qu'à sa façon de faire se mouvoir les acteurs dans ce décor. . En 1959, il quitte Hollywood, rentre en ALlemagne et reprend ses activités théâtrales , il tournera encore trois courts-métrages à l'école cinématographique de Munich , avant de se retirer sur les bords du lac de Lugano, où de nombreux cinéastes et critiques viendront le visiter jusq'à sa mort en 1987. . Notre émission s'efforcera d'évoquer les multiples facettes de l'homme et de son talent, de celui qui disait . "C'est la langue qui compte .... Une histoire permet presque toujours d'exprimer quelque chose de plus que l'intrigue ou la valeur littéraire : au cinéma, le rôle du langage est tenu par la caméra et le montage. Il faut écrire avec la caméra".

(Rediffusion du 29 janvier 1991)
Réalisation : Claude Giovanetti

 
Yann

21/08/2006
21:19
Plus dure sera la comparaison

Purée, on mesure la différence. La dernière qu'on parla de Sirk à FC, c'était au "Cinéma l'après-midi", avec Marjorie-Clémentine Vassé. On l'avait repoussé à la fin de l'émission, et les experts en tout et en n'importe quoi (mais surtout spécialistes de leurs propres jugements) l'avaient gentiment déclassé au rang de petit réalisateur dépassé, kitsch, hypercolorisé, gentillet, inutile. On a pas mal pouffé, on a pas pu citer beaucoup de ses films et c'était tout.
Entre 2005 (date de ce "Cinéma l'AM") et 1991, il y a trois ou quatre systèmes solaires de distance. Et signe qui ne trompe pas, l'accroche du site (cop/collée par CA ci-plus haut) annonce la couleur. Il y a une vraie connaissance derrière, loin des accroches des nouvelles émissions, tartinée de style Lolottien-Blochesque dilué à la Dave Kess. Ouaip, c'était de la radio en 1991. On est apparemment incapable de faire la même chose aujourd'hui: par manque de compétences techniques, de volonté politique, de connaissances suffisantes. C'est tout simplement inenvisageable. Ce n'est pourtant pas si loin.. Ca apostrophe mon côté meurtrier.

Yann

 
caucho

21/08/2006
21:34
re : La grille d'été 2006

Messieurs,

Vous avez pourtant raté le pompon : l'entretien de Sonya Rykiel. C'est un monument.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/ete2006/ra diosouvenirs/fiche.php?diffusion_id=44017

 
Yann

21/08/2006
21:52
re : La grille d'été 2006

L'ai écouté.
oqp apostropher mon côté trucidaire.
Sonya Rykiel plaide, la bouche en coeur, pour le recyclage des déchets, la douche au lieu du bain, l'extinction des lumières inutiles. Et surtout, elle parle de Nicolas Hulot, qui est si, si, si "vrai"! (dans tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait).
oqp avoir honte.

Yann

 
AArgh!!!

21/08/2006
23:02
DKchou la jaunisse

C'est pourtant simple. Ce jeune homme présente une interview en TROIS questions dans un souci de lisibilité , comme le requiert fermement le nouveau directeur, DKchou. C'est un concept inspiré de la célèbre interview matutinale dudit directeur, interview en CINQ points dont il s'est révélé qu'elle était trop dense pour l'auditeur moyen de FQ. La voici, chers amis, pour rafraîchir vos très actifs "côtés" :
http://blog365.typepad.com/blog365/2006/02/david_kessler_.ht ml
Vous voyez bien que c'est encore trop philosophique et abscons!
Quant à vos Paranthoën et Giovanetti, ne voyez-vous pas le gap stylistique qu'il y a entre leurs présentations ampoulées et la sobriété souriante du nouvel habillage du site ?


 
AArgh!!!

21/08/2006
23:12
Ecce homo

Peux pas résister à le recopier. C'est trop intense. Une scansion durasso-angotienne, un souffle proustien en pleine crise, et cette intensité irradiante de la douleur vécue...

** - Qu’est ce qui te laisse les jambes coupées ? What really get’s to you, what brings you down?
- C’est un peu la contrepartie, c’est le sentiment d’échec, ça, c’est quelque chose que je trouve toujours très difficile… On a vraiment un sentiment que quelque chose ne marche pas… L’échec des relations, soit amicales, soit amoureuses soit personnelles. Le moment où une amitié se rompt, le moment où un amour se rompt, où on n’arrive plus à se comprendre avec les gens auxquels on tient… Moi, ce sont les choses qui sont les plus douloureuses pour moi… C’est l’échec dans le projet : Ca ne marche pas, on n’y arrive pas, on a beau se battre, on a beau avancer, essayer de trouver des biais etc …on se heurte contre un mur… Et là, on a le sentiment que ce pour quoi on s’est battu ça ne valait pas le coup… et puis l’échec dans la relation humaine… Voilà !
20 février 2006 à 01:22 **

 
CA

21/08/2006
23:15
Les mardis du cinéma

On est mal barrés, les amis, entre des pommes, des poires, des scoubidous et des DK-chous (mous)...

Pour se consoler, le programme des prochains Mardis du cinéma :

mardi 22 août 2006
Howard Hawks et ses héros
par Pascale Lismonde

"Scarface", "Seuls les anges ont des ailes", "Le port de l'angoisse" "Le grand sommeil", "La rivière rouge", "Chérie, je me sens rajeunir", "Les hommes préfèrent les blondes" ou encore "Rio bravo": autant de films qui ont marqué des générations de cinéphiles et qui avec : firent de Hawks - mort en 1977 à l'âge de 81 ans - l'un des cinéastes préférés de la Nouvelle Vague. Truffaut le considérait comme l'un des cinéastes américains les plus conscients, et en dernière analyse, comme le plus "intellectuel" ; tandis que Rohmer évoque l'extrême "modernité" des films de Hawks, ainsi que "le discours le plus riche de sens" que peuvent offrir les quelque quarante films tournés par ce cinéaste fécond, merveilleux "conteur d'histoires", excellent dans tous genres - la comédie, le film policier, le film noir, le western ou la comédie musicale, donnant à Lauren Bacall, John Wayne ou Marilyn Monroe quelques-uns de leurs plus beaux rôles. L'angle choisi pour cette émission - l'étude des héros de Hawks - devrait montrer comment ses personnages incarnent une certaine mythologie américaine "à hauteur d'homme" (pour reprendre la célèbre formule de Hawks, partisan de la caméra "à hauteur d'oeil"). Ses héros masculins sont souvent des hommes d'action à la Hemingway, plutôt individualistes mais s'appuyant toujours sur un groupe - équipe d'aviateurs, de chasseurs, de gangsters, shérif et ses hommes. .. - et donnent leur pleine mesure en se confrontant à un danger. Danger qui peut être aussi l'irruption d'un personnage féminin souvent fauteuse de troubles, de désordre et d'insolence dans une vie bien réglée ... La femme, comme la nature, est une force à laquelle l'homme hawksien doit se mesurer. Aussi ses personnages donnent-ils à éprouver tout le puritanisme dont la société américaine est capable, autant que l'humour avec lequel Hawks le met en boîte ...
(Rediffusion du 7 novembre 1995)
Réalisation : Claude Giovanetti



mercredi 23 août 2006
Cary grant par Michel Cazenave
(Rediffusion du 5 avril 1988)
Réalisation : Jacques Taroni


jeudi 24 août 2006
Katherine Hepburn ou les chambres de l'intelligence
par Michel Cazenave
(Rediffusion du 07 avril 1987)
Réalisation : Christine Berlamont


vendredi 25 août 2006
Francis Ford Coppola
par Arnaud Laporte
Réalisateur précoce, c'est avec son quatrième film "Les gens de la pluie" (1969) que Coppola trouve sa voie. Il n'a alors que trente ans. Entouré d'une petite équipe, employant des acteurs qui deviendront des membres de sa "troupe" - Robert Duvall et James Caan -, le metteur en scène contrôle pour la première fois . avec :
- Serge KAGANSKI, Michel CHION, Carole DESBARATS, Thierry JOUSSE : présentent la partie la moins connue de la filmographie de Francis Ford COPPOLA, de ses premiers films (Les Gens de la pluie, Conversations secrètes), à ses films plus expérimentaux (Coup de coeur, Peggy sue s'est mariée), ses films de commande (Outsiders et son pendant "Rusty James", ou son dernier film "Jack" avec Robin WILLIAMS). les multiples expériences sonores et visuelles que présentent ces films. Pascale Deschamps, journaliste à France 2, qui a rencontré Francis Ford COPPOLA chez lui dans son domaine viticole, et Sylvie FERRO, comédienne, qui a figuré dans "Le Parrain III" et raconte Coppola en tournage.
(Rediffusion du 13 mai 1997)
Réalisation : Christine Berlamont


Petit exercice d'explication de texte qui contentera Agnès et la convaincra encore plus des bienfaits de la lisibilité moderne :

- comparer les présentations de Pascale Lismonde et de Nono Lapuerta ci-dessus reproduites. Quelle est la différence fondamentale entre les deux présentations ? Quelle type d'évolution positive, bien entendu, indiquent les phrases suivantes ? "... qui a rencontré Francis Ford COPPOLA chez lui dans son domaine viticole" "... et Sylvie FERRO, comédienne, qui a figuré dans "Le Parrain III" et raconte Coppola en tournage" et "Robin WILLIAMS dont la nièce top model a été mariée avec un ex de Sofia, qu'elle avait connu alors qu'ils étaient en vacances dans le ranch que Francis louait à Sonia RYKIEL, parce qu'il avait pas encore acheté le sien, de ranch viticole, et que j'ai été invité avec des artisses contemporains" ??

Ramassage des copies dans deux minutes (c'est largement suffisant pour trouver la différence).

CA

Hélas, pas de multidiffe en vue, aux Nuits. Le non-programme des Nuits est aberrant.


 
AArgh!!!

21/08/2006
23:20
re : La grille d'été 2006


Pascale Lismonde, c'est pas cette femme à la voix de poissonnière ? Ils osent la rediffuser ?
 
ddfc

21/08/2006
23:28
re : La grille d'été 2006

Il faut je crois préciser qu'Aargh fait de l'ironie. Pascale Lismonde est en effet une excellente productrice qui savait tout faire (Clins d’œil, Chemins de la Connaissance, Chemins de la Musique, une Vie une Œuvre, Cabinets de Curiosités, Lieux de Mémoire, Œuvres Croisées, Mémoires du Siècle...)

Après des années de service, elle a été brutalement virée par Laure Adler et il parait qu'on lui a reproché alors sa "voix de poissonnière"


 
Yann

21/08/2006
23:31
re : La grille d'été 2006

DDFC est un excellent décrypteur d'actu
 
Yann

21/08/2006
23:31
re : La grille d'été 2006

Euh, I meant
 
laurent

22/08/2006
01:35
effondré j'étais

J'avais entendu, également, cette interview effarante de Rykiel apologiant son héros Nick Hulot, qui prend des douches au lieu de prendre des bains tout ça rien que pour la sauver la plapla, la planète

Atroce et ridicule.
Presque autant que l'érgonome invité par Francesca, je préfère ne pas même savoir son nom.

L.
 
w

22/08/2006
09:29
whoopie !

Hawks ? Chouette, merci Christine !
De plus je constate que juste avant il y a une demi-heure sur Zappa, ce qui ne me gâche rien. J'espère que cette série est plus tendance Lismonde que La Puerta, por favor !
 
Henry Faÿ

22/08/2006
10:53
la Docteur Knock de l'ergonomie


<<Atroce et ridicule.
Presque autant que l'érgonome invité par Francesca, je préfère ne pas même savoir son nom.>>

Moi, je vais en dire deux mots de cet animal et je vais même citer son nom. Francesca Piolot aurait pu faire un autre choix pour ses rediffusions d'été.
Voici comment son éditeur présente son livre:

<<SOUFFRANCES, LE COÛT DU TRAVAIL HUMAIN
Philippe Poitou

Cet ouvrage décrit et explique les effets pervers du travail sur la vie humaine. L'auteur a passé dix ans à observer et analyser le vécu d'hommes et de femmes dans les entreprises. Il apporte un témoignage approfondi et un éclairage précis sur la souffrance au travail, le stress, et les pressions psychologiques subies par les salariés. Il nous expose tous les effets négatifs générés par les nouvelles organisations où, face au pouvoir économique et financier, l'homme compte si peu.>>

C'est donc un livre à la première personne. L'ergonome a vu ce que sa subjectivité lui a fait voir. C'est un ouvrage totalement hémiplégique. Les effets pervers du travail, ils les a vus. Et les effets bénéfiques? C'est comme si un médecin, ce que faisait le Docteur Knock, niait qu'il y ait des gens en bonne santé. On n'y comprend rien. Si ce qu'il dit est vrai, les travailleurs ne sont que des veaux, ils ne méritent que le mépris. Leur seule réaction, c'est le retrait, tout ce qu'ils savent faire, c'est bouder les syndicats.
Francesca Piolot comme si elle était hypnotisée par un tel flot de paroles, n'a pas été capable d'émettre la moindre objection. Elle avait l'air tout attristée et disait Oui, oui, oui... Pas la moindre question sur la méthodologie, pas le moindre contre-argument du genre: "quand même il dait y avoir des endroits où ça ne va pas mal?"


 
pg

22/08/2006
20:00
re : La grille d'été 2006

Ce serait bien si quelques nouveaux auditeurs de FC pouvaient nous donner leur avis sur la qualité de ces redifs datant de 91 et 95 (pour Sirk et Zappa).
Est-ce que c'est de la radio de vieux ? Et est-ce que c'est du radiotage souffreteux ?
Pour ma part quand j'entends ce genre d'émission j'ai tendance à penser que ce sont les jeunes qui occupent FC aujourd'hui qui sont des vieux cons.
Hélas, la réécoute ne semble dispo qu'une journée sur le site.
 
Yann

22/08/2006
20:39
re : La grille d'été 2006

La réécoute est dispo pour les Mardis, PG, et heureusement...

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/ete2006/ma rdis_cinema/archives.php

Il faudrait idéalement de nouveaux auditeurs qui feraient autre chose que les logorrhées en touch'n'go qu'on a pu voir récemment. Ce serait Hment intéressant...

Hop, un petit plaisir mesquin:

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/ete2006/ra diosouvenirs/photos/350120480-photo.jpg

C'est la Sonya "Prenez-des-douches-pas-des-bains-Nicolâââs-Huloo t-ce-qu'il-dit-c'est-tellement-vrai" Rykiel de l'autre jour, interviewée par David "ah-aaaah-oui-ahahaha-oui, gaga-euuuh-oui-ça-doit-pas-être-facile-tous-les-jours-d'&ec irc;tre-aussi-magnifique-je-peux-vous-apporter-quelque-chose-à-bo ire?" Artur.
Radio-ragots, radio-sanglots...

Yann



 
pg

23/08/2006
13:17
re : La grille d'été 2006

Merci Yann, j'avais pas trouvé cette entrée.

Eh ben y z'en avaient du temps à perdre à faire des émissions ciné sur des sujets pareils dans ces années là.
En plus de creuser leur sujet pendant plus d'une heure, y trouvaient futé de ne pas faire du direque, non mais des fois ! y z'étaient complètement dingues !
Aujourd'hui, heureusement on a fait des progrès, on appellent les copains d'EHESS et de banlieue, on se met autour des micros et aussitôt on a une émission.
Today on fait pas de la radio à papas, on est slamm et inrockuptibles !

 
Yann

24/08/2006
00:04
Cary Grant l'idole des midinettes

Glas-Dou Seurke c'est un poète quoâ, c'est un slameur qui vaïbe avec sa méra-ca. Mais y s'rend pas compte quoâ, y fait des films qui se passent en Amérique alors qu'y a plein d'artisses en France qu'on la rage et qui peuvent pas l'exprimer quoâ (moi par exemple quoâ).

L'épisode d'aujourd'hui des Mardis du Cinéma sur Cary Grant, par Taroni et Cazenave, était considérablement moins bon que celui sur Sirk. Les intervenants étaient bons, on pouvait craindre un effet "j'ai rencontré Cary Grant et il était beau dans sa veste cintrée", mais il n'y avait pas trop d'anecdotique. Le doc reposait lourdement sur un seul intervenant sans qui, on le sent un peu, la qualité du travail se serait effondrée.
Deux écueils: on entend certains passages de films en VO, très bien, mais d'autres extraits sont des versions doublées en français (avec les accents de ces années là - 50-60). Pas facile de voir l'intérêt, d'autant qu'on ne peut pas reconnaître celui dont le travail est de faire la voix française de Cary Grant...

Et deuxième écueil, très étrange: l'apparition, à des moments ponctuels (au tout début, puis parsemé tout au long du doc) de deux personnes (on ne sait pas qui), dont on a apparemment demandé de formuler leurs impressions sur Cary Grant. Un genre de micro-trottoir impromptu. On entend d'abord une ado (ce n'est pas de sa faute, mais elle doit avoir dans la bouche une vraie cage de Faraday en guide d'appareil dentaire pour parler comme ça), puis une dame au ton très pénétré, qui débite les niaiseries façon Lolotte qui tout à coup lui passent par la tête. Je vais essayer de retrouver les passages:

http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/MARDIS_CINEM A/MARDIS_CINEMA20060823.ram


Ca se passe d'abord au tout début. La dame en question, suspendue au-dessus de la profondeur abyssale de ses paroles, psalmodie ce qui lui passe par la tête:

"Pour môa Cary Grant c'est le... c'est un des plus grands personnages du cinéma américain, et si je défâille d'émotion, c'est que... c'est la quintessence de beaucoup de choses pour môa, c'est à la fois le séducteur, le...le mari, le.. le.. l'amant, le charme.............. C'est..."

Ensuite l'ado: (imaginer voix de J. Clarinette à 16 ans, avec défaut orthophonique d'Albaire Chacard)

"Ch'pense que c'est toutes les qualités qu'un homme doit posséder, il est intelligent, il est beau, et surtout il est drôle, c'est ça qui me plait beaucoup. Il représente des valeurs qui se perdent et pourtant qui sont très importantes, commeuh leuh raffinement, il a un côté grand seigneur aussi très ... y représente presque l'idéal courtois quoi. C'est sûr que ça correspond plus du tout aux moeurs d'aujourd'hui, mais justement, je trouveuh queuh c'est malheureux".

Y a plus de saisons.

Un peu plus tard, 30mn21', la dame:

"Il était élégant, mais il n'est pas que ça, y a - il y a tout le reste, c'est souvent une façon de dévaloriser Cary Grant en disant qu'il n'est que gentilhomme élégant et smart et mondain, maaaaiiiis hum hmmmm c'est aussi son côté séduisant, c'est effectivement pas pas un personnage dramatique mais chuis sans doute beaucoup plus sensible à quelqu'un comme lui qui a profondément le sens de l'humour, et ça se sent dans tous ses gestes, tous ses regards, toutes ses ses ses ses mimiiiiiques, c'est ça aussi son côté séduisant."


On se déplace maintenant vers la 37è minute, où c'est l'ado qui intervient:

"Ch'est un acteur tellement fabuleux que je penseuh il est aimé de toutes les générations, nos mère nos grand-mères l'ont aimé nous aussi pourquoi pas"

Et juste après, la dame... On peut l'appeler Madame Côté, parce qu'elle parle beaucoup de côté des choses (elle les apostrophe peut-être, qui sait):

"C'est sans doute son côté perçu comme protecteuuur euh, quelque paaaaart euh, séducteur et protecteur".

Retour à l'ado:

"Pfff, objectivement il est pas mal *ricane*, mais vraiment beau non, beau physiquement non".

Retour à Madame Côté:

"On peut pas parler de sa beauté hein, c'est pas un Gregory Peck, c'est paaaaas un personnage spécialement beau objectivement, mais il est, mais il vous émeut vraiment au plus profond, par ce côté... un peu enfant. Peut-être la fibre aussi euh maternelle dans toute femme qui réagit devant ma... devant Cary Grant, mais aussi la petite jeune fille. Je crois il est de tous les âges euuh, de toutes les époques euuh, enfin ça me semble difficile de pas être sensible euh à Cary Grant, expliquer pourquoi, eeuuuuuuh, on est à ce point sensible au charme de Cary Grant c'est très difficile, ça s'explique pas, c'est......"
(et on la coupe avant qu'elle finisse sa phrase)

Et une petite dernière pour la route, 50mn 32'

Madame Côté:
"J'aime bien les sourires avec fossettes, hahahaaaaa, il a une fossette adorable, le sourire c'est tout son charme, c'est paaaas, c'est pas autre chose hein"

Il faut vraiment entendre les voix pour percevoir leur ridicule, elles sont pénétrées de leur propre importance. Alors quid, Docteur Taroni et Mister Cazenave? On a prêté deux ou trois DVD de Cary Grant à la belle doche et la petite nièce et on est revenu le jour après avec un micro?
C'est le genre de discours qui pousse comme un champignon sur FC. On part d'une connaissance très sommaire d'un sujet, quasi nulle, et on aligne les poncifs les uns après les autres, avec des phrases toutes faites, des expressions qui pourraient s'appliquer à n'importe quoi ou n'importe quoi. On ajoute les longues pauses, les hésitations, les airs amusés devant sa propre vanité, et zou, en boîte.

Si je veux parler de, je ne sais pas, James Stewart à France Culture, il va me suffire de dire:
"James Stewart, c'est vraiment un acteur américain, quoi. Il joue avec beaucoup de sang-froid, de professionnalisme, et il est si bon que même Hitchock l'a embauché. Il est toujours bien habillé dans les films, c'est sans doute pour ça aussi que les réalisateurs l'aimaient beaucoup. Et puis il est toujours très aimable dans ses films, c'est très rare qu'il crie ou qu'il soye désagréable. Il est poli, et quasiment toujours bien coiffé, sauf, bien sûr, après les poursuites en voiture ou à cheval, où quand il porte pas de chapeau, il a les cheveux dans tous les sens. C'est quelqu'un de très simple, et il paraît qu'il était plus grand dans la réalité que dans les films. Voilà quoi hein, c'est vraiment un acteur américain de cinéma des vieux films presque toujours en noir et blanc, quoi. C'est aussi ça son côté acteur américain simple mais séduisant quoi."

J'ai beaucoup de mal à voir l'utilité de ce genre d'exercice. On sentait vraiment un doc bien fragile...


Yann

 
Marceldudu

24/08/2006
01:45
re : La grille d'été 2006

Bonsoir,
Je reviens de voyage et suis un peu déconnecté.
Je suis en train d'écouter l'émission en question, et, indépendemment des deux pauv'nanas, je suis consterné, à l'écoute de nos deux "spécialistes". J'ai le sentiment que ces braves gens, qui ont l'air de s'intéresser au plus haut point à Cary Grand, et doivent tous savoir sur la marque de son dentifrice ou des ses slips, débitent des platitudes, et en plus, semblent confondre l'acteur et ses rôles dans les films. La bouillie est permanente. On nous parle des paroles cyniques qu'il dit dans ses films (a-t-il écrit lui-même ses dialogues?) puis l'autre nous raconte qu'il a divorcé cinq fois, avec énoncé complet de la listes des heureuses élues successives, et nous raconte que ça a influencé son jeu!!
Sont-ce des imbéciles, ou bien nous prennent-ils pour des imbéciles? Que peut nous apporter ce genre d'émission, à part de l'ennui?
J'ai lu beaucoup de choses sur DDFC depuis mon retour, et il se peut que je me mélange les pinceaux; mais j'ai cru lire, peut-être sur ce fil, une allusion à DK(chou). Je suis désolé, mais pour ma part, et après avoir lu en partie le programme de la semaine de rentrée, présentée par DDFC, j'en resterais plus à DKsseur.
Je me suis encore délecté à la lecture de son interviou sur ses raisons de se lever, que nous avions déjà eu l'occasion de lire il y a quelque mois. Dans ce blabla, j'ai l'impression que tout est dit, et je n'ai pas vraiment trouvé de trace d'humour là-dedans!
M.
 
CA

24/08/2006
14:29
L'impossible Mr. Grant

, c'est Yann, apostrophé dans son côté cinéphile, qu'il nous faut à la Conception des Émissions.

Je n'ai écouté que la dernière demi-heure et d'une oreille distraite, et effectivement, je retrouve bien mes impressions dans cette impitoyable description.
À la fin, en guise de transition, il y a eu un épouvantable clip, avec des bouts de bande -son de film et de la musique écorche-tympans. Atroce.

CA
 
Agnès

24/08/2006
15:37
re : La grille d'été 2006


 
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