Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

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Yann

04/01/2006
12:17
Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

C'est mignon comme tout, en ce moment, chez Arno La Puerta, on essaie de se dépêtrer d'une question d'éthique qui est tout à fait neuve à FC: Clémence Boullouque est collaboratrice de Tout Arrive, mais elle vient promouvoir un film qu'elle a écrit, *mais qu'elle n'a pas réalisé*! Ouf ouf ouf on avait peur à un moment que quelqu'un de FC vienne vendre son propre travail dans une émission de la maison (vade retro nepotas). Et Clémence, au téléphone (elle doit aussi en faire la pub au journal de 13h à la téloche) de faire part aussi de son malaise vis à vis des auditeurs. Une fois l'étalage de scrupules vraiment sincères, la douleurographie peut commencer.
Pour les craintes incestueuses, on les racontent régulièrement aux RA, d'ailleurs, mais ils s'en foutent.

Yann


PS: c'est toujours curieux d'entendre parler d'une "invitation lancée" à un collaborateur de l'émission. Il faut juste passer la porte et glisser l'invite sous la porte en face.
 
CA

04/01/2006
12:59
2006 declarée annee ethique

Ah oui, alors j'ai entendu ça d'une oreille distraite et quand j'ai voulu prêter attention ce préambule solennel, fait la main sur le cœur, était déjà passé.

C'est tout à fait attendrissant ce new scrupule éthique. Il faut que je réécoute mais j'ai trouvé les raisons de la Puerta bien emberlificotées. Bigre, la promotion du film ne ferait pas la promotion du livre des fois ? Et ça ne parlerait pas d'elle (longue intro pour décrire ses activités). Et appréciez la nuance, Marjorie Boullouque n'est pas présente *physiquement * en studio, elle n'est qu'au bout du fil. Rien à voir, mauvais esprits que vous êtes.

En ce qui me concerne, comme tant d'autres auditeurs sans doute, j'ai écrit une lettre pas vraiment tendre à D. Kessler et aux RA, une autre à Michel Alberganti, à propos de l'émission qu'icelui avait conçue à partir du dernier collage de gommettes de Marjorie Clarini (elles s'appellent toutes Marjorie). Je mentionnais également quelques autres cas de promotions non moins éhontés (je crois que j'avais mis une contribe à ce sujet sur le fil " restons entre nous sur FC" ou quelque chose dans ce genre). Bien entendu, il n'y a pas eu une seule réponse. Mais je compte bien envoyer cette petite liasse de lettres à Pépin le Médiateur. Voire plus, si pas de réponse.

C.

PS : la voix plaintive et triste de Marjorie Boullouque (bafouillements, émotion, recherche euh laborieuse euh des mots m'enfin) n'arrange rien. Était-il vraiment nécessaire de l'interviouver ?



 
Marjorie Adler

04/01/2006
13:03
Faites comme bon vous semble CA... ,

... mais surtout faites le en dirèque.
 
CA

04/01/2006
14:48
L'art du sophisme

À deux heures, promotion de France Culture pour le fim de Karel "La fille du juge". "Retrouvez ce film dans les émissions de France Culture".

À part ça, toute ressemblance avec une promotion est pure médisance.

Sur le site de Tout arrive, on lit : "Clémence Boulouque (au téléphone). Elle est l'interprète de La fille du juge". Donc, c'ets un peu son œuvre non ? À quoi viennent ces ronds de jambe et ces sophismes laportiens, pour expliquer, qu'il y a eu "débat" à TA à propos de cette "invitation", mais que Marjorie Boulouque est dans le film sans en être l'auteur, nuance, et que d'ailleurs, lui Arno il ne la connaît pas ? "je viens juste d'arriver à Tout arrive, précise-t-il, donc je ne la connais pas, je découvre le film". Ces gens ne se croisent même pas dans l'ascenseur ou à la Galette des rois annuelle, sicépa une misère. Mais on joue la transparence, alors l'éthique est sauve.

+ sur le site : publ pour le livre de Clémence B. (donc son œuvre)
+ pub le film.

Arno La Puerta : , au troisième jour de Tout arrrive, bon début.

C


 
CA

04/01/2006
15:04
Morphotype de la Marjorie

Tss, tss, Ginette, vous n'avez pas droit au titre de "Marjorie". Plus l'âge :

Dans la famille des Marjorie, il y
-Marjorie Vassé
- Marjorie Boulouque
- Marjorie Clarini
- Marjorie Kronlund
et une Marjorie chroniqueuse chez sa copine Marjorie Clarini.

Morphotype de la Marjorie :
voix ado, nasale.
larmoyante tendance doloriste et / ou contente d'elle
assez ambitieuse,
pas très calée
pas vraiment compétente radio
bafouille beaucoup quand elle parle
selon certains connectés, ont introduit les TPE à FC.
Collent très bien les gommettes.

C



 
Yann

04/01/2006
15:15
Not for you, Lolotte


Il y a aussi Marjorie Lherm, qui fait son TPE chez Marjorie Clarini. Elle bafouille parce qu'en même temps qu'elle lit sa deuxième partie (intitulée "euh le thèmeuh des OGM-euh dans la mondialisation euh"), elle essaie de lire à l'envers ce que Marjorie Clarini écrit ake son stylo rouge sur son cahier de notes (pasque ça compte pour la moyenne).

Yann

 
AArgh!!!

04/01/2006
17:21
Oyez, bonnes gens

Réjouissez-vous! Quelques bonheurs annoncés : demain : Sollers, et bientôt, une spéciale Duras!!! Tout arrive, une émission qui fait tout pour la littérature VIVANTE.
 
Yann

05/01/2006
12:40
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Et aujourd'hui, Arnold La Puerta déclare qu'il préfère s'entourer, quand il parle littérature, de gens qui ont aimé les livres discutés.
On sait bien que c'est la tranche flinguée, mais il aurait quand même pu tenir *toute une semaine* avant de trucider toute espèce de crédibilité...
A partir de là, je veux voir un festival pour cette tranche, cinq minutes d'Aââlbaire Chakard, 30s d'Ezine, puis dix minutes d'Avoignue, un petit coup de campanitas de cristal pour faire descendre, et puis on continue avec un peu de Sainte Kronlunda la Madonne des Désemparés. Brèfle, pour reprendre le concept de LRDB, une grande recentralisation de la connerie.

Yann

 
Marjo Roblo

05/01/2006
13:59
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Mais je vais pas pouvoir écouter tout ce que vous parlez, paske mon papa, il a pas l'internet, mon papa !


 
danger@supermarch&ea

05/01/2006
17:30
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

à Vulcania, on reçoit bien les podcasts, donc ton papa devrait être très très très content.
Mais est-ce que CA, pardon ça, reçoit bien les podcasts ?
Oups, faut que je vous quitte car mon boy me fait signe que mon heure a sonné. C'est mon avoine...

 
Tocqueville

05/01/2006
20:45
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Pour le contempteur d'Arnaud Laporte que je suis (voix mielleuse, ton éternellement sucré...qui agacent vite à la radio), on peut lui savoir gré d'avoir aujourd'hui réintroduit "une parole plus critique attendue par beaucoup" comme il l'a dit lui-même.
Néanmoins émission bien moins punchy et accrocheuse que ne l'est le Panorama littéraire dans mes souvenirs.
 
paddy

05/01/2006
21:37
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Le retour (au compte gouttes) de la critique est un bon signe mais ce serait mieux si la libraire Colette Kerber cessait de rire tout au long de l'emission


 
paddy

05/01/2006
21:39
erreur de smiley...


 
PC

06/01/2006
11:07
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Quelqu'un pourrait-il me dire le nom de la perdrix qui glousse tout au long de l'émission, en riant comme une conne après chaque phrase des autres invités, on se croirait dans un feuilleton américain sur M6
 
paddy

06/01/2006
11:21
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Dans l'émission du jeudi, celle qui glousse, pirouitte et cacabe, c'est Colette Kerber, directrice de la librairie 'Les cahiers de Colette' située près de Beaubourg


 
PC

06/01/2006
11:42
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

librairie spécialisée dans quel domaine ?
 
PC

06/01/2006
12:18
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

question subsidiaire : pensez-vous que la dite Colette touche une rémunération pour sa participation à l'émission qui se cantonne à ses imitations de cris animaux ?
 
La reine des belges

11/01/2006
14:08
France Culture c'est comme à la télé

Je ne crois pas, non (mais je n'en sais rien).

La pub pour sa librairie est déjà une belle rémunération et tant mieux pour elle. Sauf que pour ma pomme, qui n'a pas de télé, et qui se souvient de l'avoir vue au moins 3 fois à la téloche (donc en 36 heures approx passées devant les postes des amis depuis disons 2 ans), eh bien ça ne fait que rappeler que FC copie de plus en plus la télé. Enfin le souvenir que j'en ai.

La télé je viens de m'en farcir une semaine chez des amis. Ben de retour chez moi, je suis pas près de rebrancher mon antenne...

LRDB
 
w

11/01/2006
15:10
Glou-glou

On en trouve, des trucs, sur goût gueule...
Elle ne ferait donc pas que glousser.
Okay, act up, c'est ni reuters ni l'afp...

http://www.actupparis.org/article1969.html

Parallèlement, le site de la librairie est étonnament muet et fermé.

Dites donc, nous sommes le 11 et j'ai toujours pas écouté TA.
 
guydufau

11/01/2006
17:51
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

On en trouve, des trucs, sur goût gueule...
En écrivant Index Librorum Prohibitorum, on tombe sur http://www.georges-brassens.com/1969.htm
 
w

11/01/2006
18:17
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

... j'veux dire la version La Puerta 2006 de TA, of course.
J'ai trouvé l'info pour le Voinche, c'est diffusé ce soir à 21h. Il squatte donc Décibels ce soir, faut croire.
(rapport à mon message sur le fil «re : nan j'y crois pas».

 
chris

13/01/2006
13:36
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

maintenant, j'en suis sûre, il n'y apas de vie après M.Voinchet!
 
Tocqueville

13/01/2006
23:00
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Un premier bilan du Laporte entre midi et deux ?
Pour moi qui suis auditeur du soir et de nuit, ne plus entendre ce générique techno idiot (jamais entendu quelque chose d'aussi laid) de 20h30 est une véritable joie. Joie itoo de ne plus subir le miel coulant du Laporte jouant aux speakerines ORTF, à la conduite de ce pseudo-magazine si génialement dénommé Culture Plus.
La question est: Laporte plombe-t-il tout ce qu'il touche ? Est-il aussi insupportable à écouter le midi ?

 
CA

18/01/2006
13:28
Promotion et cirage de pompes

Arnaud Laporte ce midi :

début d'émission :

"Il faut s'empresser de dire tout le bien que nous pensons du film XXXX avant même d'en parler avec son auteur".

Plus tard : on parle d'un film qui met en scène des pré-ados, de sortes de Lolitas en herbe :

- la réalisatrice : on regardait la télé, on allait au centre commercial, on parlait de garçons...
- Arno La Puerta : la vraie vie, quoi...
- la réalisatrice : oui, la vraie vie.

Arno La Puerta : - je savais qu'on n'aurait pas le temps de dire tout le bien que l'on pense de ce film
Miou-Miou : - allez-y vous avez deux minutes.

ALP s'exécute et parle alors de l'émerveillement de l'écriture filmique", etc.

Avant le Journal : "allez-y, il faut dire aux auditeurs de courir dans les salles dès aujourd'hui. Car on sait que ça se joue dna sles premiers jours ces choses-là".

Deuxième partie : on interviouve Michel Piccoli. L'un des acolytes de ALP déverse des tonnes d'éloges sur Piccoli. On sent Piccoli gêné, interdit, incapable de répondre à cela et finissant par un "je prends, je prends".

Sans commentaire.
Évidemment, on nous répondra, comme on l'a déjà fait que les journalistes ont le droit d'avoir leurs "coups de cœur". Comme à Téléramuche.

CA

Pas de smiley cireur de pompes ? ça manque.



 
Yann

18/01/2006
14:00
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Oui, bien relevé, CA, d'autant que toute tentative (aimable) de lui écrire pour lui faire comprendre l'inquiétude de base de l'auditeur, face à une émission qui ne considère pas l'esprit critique comme une qualité souhaitable, ne reçoit pas de réponse. La Puerta est un verrouilleur efficace.
Mais c'est aussi un benêt: au lendemain de l'élection de Michelle Bachelet, au Chili, il s'était hasardé à dire "après cette bonne nouvelle, on peut peut-être espérer le retour de quelques nationaux?". Ca fait un juste à peine quinze ans que la gauche y est au pouvoir, ce n'est pas une révoloucionne... Il faisait peut-être mention des rare nationaux Chiliens qui souffrent d'androbasilophobie (la peur de voir un homme au pouvoir), et qui, enfin rassurés, peuvent maintenant rentrer au pays.

Pour le cirage de pompes, il y a toujours l'infatigable: (qui n'a toujours pas mal au dos depuis la création du forome). Et La Puerta, en plein fumage de joint hallucinélogène (fabriqué à partir d'hallucinelogium, pollen asiatique qui dont la propriété est de supprimer tout esprit critique)
->

Yann


 
Martin S

21/01/2006
11:56
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Heureusement que les informations de la mi-journee sont de retour a 12h30.
Cela me permet d'eteindre la voix Voinchet et le vide ronronnant de son emission.

Martin S
 
CA

25/01/2006
13:04
Radio coup de cœur-Radio promotion

La dernière du Doorman :
Il dit au réalisateur qu'il interroge, qu'il a filmé une mort très "stylisée", dans un film consacré à la guerre d'Algérie. Celui-ci conteste gentiment le terme, du bout des lèvres. Et le Laporte d'insister lourdement, afin d'arriver à un accord : "je ne voudrais pas qu'il y ait de malentendu. J'aime beaucoup votre film". Texto.
C

 
Agnès

08/02/2006
12:35
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Il a une voix et une diction de midinette, ce doorman. Une sorte de kronlund au masculin.

 
A.

08/02/2006
12:36
Un ptit mot sur Laporte

Harrpo la Notte.
Enfin, ex La notte.
Depuis le 1er Janvier, Harrpo Mezzogiorno.
 
CA

08/02/2006
12:56
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

La dernière de Harpo : "il faut courir voir le film XXX et remplir les salles", ou quelque chose dans le genre. J'ai l'impression d'entendre un délégué de quelque officine officielle de défense du film français. Je trouve tout cette promotion encore plus éhontée depuis que Laporte est aux commandes. Il en fait encore plus, if possibol, que le Voinchame. Et toujours sur ce ton de curé insupportable. `

C
 
CA

09/02/2006
14:07
Tout arrive meme la critique, incredibol but true

Il va jamais passer l'hiver, ce pauvre Arno. Alors qu'il a décidé de "réintroduire" de la critique dans TA : on sent qu'il se fait une grosse grosse violence, gentil comme il l'est. Au moins, il a l'air de tenir compte ce qu'on lui a dit, soit d'en haut, soit à travers les lettres des auditeurs, qui sait. Le pauvre, il autant de mal à supporter que l'on dise du mal du Don Giovanni donné à l'Opéra, qu'à laisser une des critiques invitées recevoir une volée de bois vert.

Pour ce premier jour de critique, ce fut effrayant d'agressivité pour ses pauvres nerfs, avec une Marie-Aude Roux qui a un vocabulaire de harengère sur France Culture (je répéterai pas), et qui se fait remettre en place vertement par Dusapin, le compositeur incriminé, auteur d'un Faust, qui lui dit quelle est une casse-c*** (sic) et que son livret est ce qu'il est, point barre. Ça jette comme un froid. Et Arno, "mais , euh, en fait, Marie-Aude, c'qu'elle voulait dire c'est qu'elle a beaucoup aimé votre opéra, hein, Marie-Aude ?" ".

Un chouïa de plus de critique, oui, mais toujours la même difficulté à suivre une conversation sur un plan purement intellectuel ou esthétique. On en interrompt constamment le cours par des remarques anecdotiques, des rires complices, des petites blagues entre copains. On a appris qu'Arno a fait sa valise pour Berlin, et qu'il y a mis plein de "lainages" dedans, parce qu'il fait dix degrés de moins là-bas, dixit Marie-Aude... . Et à la fin, on nous parle de "Wanda" – ???, nooooooon, ai-je bien entendu ??? – qui vient "chercher les plateaux de café et de gâteaux"... Voui, voui, c'est Arno qui a fait ce délicieux quatre-quart, avec de la farine commerce équitable. Ach, pas de smiley pâtissier.


C

 
Nazdeb

09/02/2006
14:35
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Les plateaux de café et de gâteaux, les lainages dans la valise... ratifions le sobriquet de Midinette introduit par Aargh pour cette nunuche servile de Laporte, dont le ton est de plus en plus insupportable, on dirait vraiment qu'il le fait exprès.



 
w

09/02/2006
16:44
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Eh ben je vais faire ma grosse cafteuse :
Marie-Aude lui a sorti tout de go qu'elle avait trouvé son livret «imbitable». Si. A suivi l'épisode de sortie d'avirons impeccablement narré par CA.

Par contre (arf ! very funny), j'attends toujours de voir passer des plateaux de cafés et de gâteaux !

 
pascale

09/02/2006
19:14
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Elle lui a dit : vous êtes imbitable, il lui a dit : vous êtes casse-couilles, bref, un chouette débat !
 
louise

09/02/2006
22:12
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Oh, non, là vous êtes dures, vous lisant je reprends espoir, tiens donc, france-cul se ravigote.

J'y vais entendre le passage (16:00),l'oreille aux aguets:
"Ecoutez, chère Marie-Aude Roux, parlons clair,puisque nous sommes entre nous, puisque vous trouvez mon texte imbitable, je vous dirais que vous me cassez les couilles,..."
et les gloussements de Marie-Aude ne cessent pas durant la réplique de Pascal, bon qu'ils partent ensembleglousser , je m'en
 
Yann

10/02/2006
14:00
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

De la bouche en coeur d'Arno La Puerta del Sol, aujourd'hui, le porteur des meilleures nouvelles: pendant la semaine prochaine, en plus de la thématique des banlieues, c'est PM Christin qui va re-"présenter" le journal de la mi-journée. Petit avertissement donc aux éventuels auditeurs suicidaires, n'écoutez pas la chaîne avec votre ordinateur, mais plutôt avec un poste bon marché, disons que ça coûte moins cher à la défenestration...
FC, ou la station d'apparence branchée, mais qui pleure intérieurement.

Yann

 
Agnès

28/02/2006
23:53
re : Tout arrive, meme le meilleur!!!

Je me suis régalée, ce midi, en écoutant Tout arrive (eh oui!). Mais c'était juste que la brochette d'invités autour des expos à la BNF et ailleurs sur le XVIIIème était passionnante : J'ai entendu des bribes, comme d'hab, mais pour une fois, les insupportables sussurrements (?) d'Harrpo était relativement rares, et les invités s'exprimaient plusieurs minutes de suite, dans une langue complexe et élaborée (Heinz Wismann!) pour proposer des analyses ou des anecdotes intéressantes ou drôles (le chirurgien qui s'apprête à découper un cadavre un disant : "entrons dans le vif du sujet!" ) et le tout sans être interrompus par le 1er de la classe qui veut qu'on voit comme il a bien compris, c'était miraculeux!

Et ce roman, le cousin de Fragonard, m'a mis l'eau à la bouche.


 
A.

01/03/2006
00:03
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ toutarrive/index.php?emission_id=25060145
 
Yann

05/03/2006
20:28
Marge meets Torturita

Avec un peu de retard, et parce que l'humeur est un peu à la Duraille en ce moment, il y a eu un moment très maladroit au Tout Arrive de vendredi. Vers 12h50, Ezine fait sa critique, assez drôle et enlevée, sur Duras et la célébrité (utilisant Robbe-Grillet et une poignée de pingouins pour peaufiner son bazar). La parole revient donc ensuite au Père La Porte de la Béance, sauf que Christine Angot, invitée ce jour-là, lève le doigt pask'elle veut parler (et essayez donc de la faire taire), pour prendre un ton de solennité blessée et parler de "ce ton systématiquement moqueur, quand même, ça semble une espèce d’obligation de certains journalistes, je ne sais pas, enfin, à partir du moment où quelqu’un est en train, comme il peut, et que ça plaise ou non, de construire un œuvre…" Ce n'est pas la première que ce povérinet d'Ezine se fait tomber dessus à bras raccourcis par des apôtres de la modernité sans aucune trace d'humour, d'ironie et de distance, voire de capacité à l'auto-critique. Et, forcément, le Père La Porte se garde bien de prendre position, engoncé dans son approbation pontifiante de toutes choses datant d'au plus tard avant-hier, en signalant qu'il s'agit d'une précision de Christine Angot. Et bien sûr, l'émission a repris avec la même fadeur solennelle.
C'est audible tout au début de la deuxième partie, pour les samouraïs des esgourdes, les chevaliers de la resistance zen à l'outrage radiophonique:
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ toutarrive/

Yann

 
jéjé

05/03/2006
22:22
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Dites, vous, vous n'êtes pas lassés d'entendre cette sempiternelle annonce du concert de Dominique A à chaque fin d'émission de tout arrive ?

Un peu de décence quand même !

Jérôme
 
lionel

05/03/2006
23:32
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Si, très lassé par cette pub casse couille qu'on subit même en boycottant "tout arrive"

L'extrait d'Angot est gratiné. Si le sens de l'humour fait grossir elle est sûre de rester svelte toute sa vie


 
pascale

06/03/2006
08:50
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Je l'ai remarqué aussi, comment la mère Angot se prend pour Duras, mais Duras, elle, était un vrai écrivain et elle une dinde
 
La reine des belges

06/03/2006
11:49
Proposition de jeu

J'écoute le babillage de Luc Ferry chez Munier.
Ouais...
Bof bof (sans plus). Mais enfin bon. Ca ira.

Et voila que se rapproche l'heure fatale.
Dans un quart d'heure avec un peu de bol, la voix disons de Nadine Epstein.
Et puis zensuitre, nous entendrons une très belle musique : Campanitas de cristal. Langoureuse, pour le moins. 1000 fois mieux que le zigouigoui de feu Culture-moins.

Et alors, en parlant de zigouigoui, viendra l'heure où il faudra guetter l'apparition de la voix terne, et couper avant d'entendre la première question con. C'est devenu comme un jeu, maintenant : le premier qui coupe gagne quelques secondes de vie et économise un peu d'acidité due à l'agacement...

LRDB

 
Yann

06/04/2006
16:25
Battling Puerta VS Colossal Quignard

Le numéro de Tout Arrive d’aujourd’hui était excallifragilistique (expialidociousse). Sans doute le meilleur que j’aie entendu depuis la création du magazine. Tout simplement le meilleur, même lorsqu’on le compare avec la grande période Voinchette, dans sa catégorie ultra-léger-plume-plume dans laquelle il boxait. La Puerta est un champion. Et il veut le prouver.
D’abord, être un champion, c’est savoir qui on va trouver en face de soi. Le line-up était très impressionnant. Un castigne à toute épreuve. Pour le premier round, les livres autour de François Augiéras. Et pour le second, un vieux routard des rings : Pascal « Ex-Recluse Man » Quignard. Le corps à corps serait rude. Pas de pitié. On continue même après le premier sang. Mais La Puerta est un champion.
Son castigne du jour était déjà présent sur France Culture le 1er avril. On a parlé d’importance d’Augiéras à Jeux d’Epreuves, samedi dernier, avec une dose de réserve et de critique plutôt saine. Et Quignard était chez Veinstein ce jour-là aussi. Battling Puerta a donc pu étudier les mouvements, préparer les parades, observer les points d’attaque. Et depuis samedi jusqu’à aujourd’hui, il s’est entraîné à faire du shadow-boxing contre le mur du studio . Jeux de jambes , parades etc…
Et alors, aujourd’hui : le jour des Hommes.
La foule le réclame. C’est enivrant. Battling Puerta , sur le ring, entend à peine le public et ses cris rythmés. Vient le premier round. Fighting Augiéras. Il est préparé. Trop facile. C’est Clémence-Marjorie Boullouque , 16 ans, qui monte sur le ring pour faire son exposé, avec ses feintes et ses bottes secrètes pleines de « euh enfin », « alors c’est une figur-euh », « en fait-hein », et d’autres bafouillis pour tromper l’adversaire. Et pour la soutenir, les autres a-critiques de l’équipe sont montés pour glousser et pouffer avec elle. Le combat était inégal. Complètement étouffé, l’adversaire est au tapis.
Battling Puerta sait très bien que le véritable corps à corps ne commencera qu’au deuxième round , contre Fighting Quignard. Mais il était prêt. La foule le portait. Les gloussements de ses supporters coulent dans ses veines de champion. Sur le ring, il voit Quignard, biceps huilés, sautillant sur place, s’entraînant gauche-droite-gauche-droite. La foule est hystérique. Arno the Kid écarte les cordes du ring et entre dans l’arène. Il est prêt. Ses supporters le savent. Il a préparé son entrée. Il sait qu’il doit frapper le premier pour destabiliser Quignard le Colosse. La cloche retentit, et Battling Puerta ouvre l’attaque :
« J’ai le plaisir d’accueillir Pascal Quignard, grand plaisir de rencontrer un auteur que je lis avec une passion ininterrompue depuis quelques années déjà malgré votre tout jeune âge, Pascal Quignard, nous faisons vraiment un métier difficile, lundi à votre place, Pascal Quignard, était assis James Turrel, ce plasticien Américain qui a fait de la lumière son matériau, son unique matériau. La lumière, Pascal Quignard, est-ce qu’on peut la trouver, est-ce que vous, vous la cherchez dans la lecture du livre ? »
Il n’entend plus la foule tellement il est gonflé, tellement la vélocité de son attaque le surprend lui-même. Il est invincible. Tous ses mots ont été travaillés et choisis pour être imparables. D’abord, la tactique dite de « l’adoration émotive et servile » pour affaiblir la défense de l’adversaire, et pour lui dire aussi qu’on connaît très bien toutes ses techniques de combat. Et puis l’enchaînement avec une comparaison, comme une façon de dire : « des petites frappes comme toi, Paco, j’en ai tous les jours sur le siège où t’es assis ». Et là, le crochet qui surprend, la transition imparable : « et la lumière dans tout ça ? ».
Battling Puerta se sent tellement invincible qu’il ne voit pas que Quignard s’est placé en retrait, puis s’est avancé brutalement pour lui coller un uppercut, dès l’ouverture du combat :
*Silence* puis « La lumière n’est pas exactement ce qui vient avec la lecture, la lecture est une façon de se replonger dans une audition, dans une pénombre etc… »
Battling Puerta chancelle. Ses supporters l’invectivent : « mais, bougre de pitre, la lumière, c’est ce que fuit Quignard dans son œuvre ! Toute son œuvre est dans l’obscurité, le retrait, la noirceur des gravures, les non-dits sombres des peintres baroques ! C’est très idiot ce que tu viens de dire ! »
Arno the Kid bloque ses avant-bras en position défensive :
« Et dans la musique ? »
Fighting Quignard hésite encore, devant cette petite phrase qui tombe du ciel :
« Non… Dans la musique il n’y a jamais de lumière. La musique est la seule chose en nous qui panse les passions, qui panse les tristesses etc… »
Battling Puerta est perdu, il s’accroche où il peut, il reprend ses fiches, mais Quignard continue à viser juste et enchaîne crochets du droit et crochets du gauche : « Pardonnez-moi, mais je ne pense pas que ce soient les écritures qui prennent différentes formes etc… »
Et alors, sous les huées de ses fans, Battling Puerta laisse tout l’espace à Quignard, qui peut dire ce qu’il veut sans s’occuper du freluquet qui tremble devant lui. Les petits coups que lancent Arno portent dans le vide. Ses fans commencent à quitter la salle.
Tout à coup, les cordes du ring s’écartent de nouveau, et c’est Christian Giudicelli, aka. « The Hammer », qui vient se frotter à Quignard. Il écarte Arno du bout du gant, en parlant de rupture, un thème central chez Quignard, mais Arno ne se laisse pas faire : « j’allais y venir, j’allais y venir » et il tente de reprendre la main, mais ses coups, de nouveaux, sont tartes et sans intérêt : « votre écriture semble plus relâchée qu’à l’accoutumée », mais Quignard n’a aucune pitié : « il ne faut pas s’en soucier etc… ». Arno retente sa tactique de l’adoration servile « personnellement je n’en doutais pas ». Mais cela n’a aucun effet. La salle est scandalisée, les derniers fans d’Arno ont abandonné. Beaucoup d’argent circule entre bookmakers et spectateurs furieux.
Suprême coquetterie, Fighting Quignard, le Colosse, agacé, écarte gentiment du revers de son gros gant le pauvre Arno, pantelant, essoufflé et piteux, et interpelle son autre adversaire : « Christian, Christian, parlez-un peu ! ». Bon prince, Christian Giudicelli échange amicalement quelques coups avec le Colosse : « oh, je suis trop bavard déjà ». Il prend la suite du combat, pendant que la maman d’Arno, dans un coin du ring, met du mercurochrome partout à son pauvre fiston.
La salle s’apaise un peu, on est entre grandes personnes. Christian a des remords, parce qu’il prend la place du Champion, Battling Puerta : « On peut en revenir au thème, au point de départ, si Arno veut bien », et du fond du ring : « mais je vous le concède volontiers, Christian ». Christian connaît son partenaire, il ne fait pas semblant de l’avoir lu, ou de l’avoir lu sans avoir compris un mot, comme c’est manifestement le cas pour Arno. Pour la salle, c’est un plaisir que de voir Quignard évoluer, se consacrer à son art.
L’arbitre signale une pause, on passe un morceau de musique, sur l’initiative d’Arno, qui n’a pas l’intention de céder sa place aussi facilement. De fait il reprend la parole, avec une fierté de coq retrouvée : « Il n’est évidemment pas anodin, Pascal Quignard, que nous entendions ‘O Solitioude’, un texte de Catherine Philipse, mis en musique par Enneri Peurselle, on le retrouvera au cours de ce roman ». Arno fait force clins d’oeils pour montrer qu’il sait faire de la radio : passer un morceau de musique en rapport avec un roman et parler par-dessus, comme que si c’était monté essprès. Mais de nouveau il s’expose inutilement , en suggérant que le roman pouvait être autobiographique (l’héroïne, comme Quignard, vivent dans l’Yonne). Et la réponse agacée vient aussitôt : « Ce n’est pas *du tout* quelque chose d’autobiographique ! » / « non non, je n’ai pas dit ça ». Et ça recommence. Le pauvre Arno est de nouveau dans les cordes. Quignard continue : « je vous interromps, parce que ce qu’on a entendu tout à l’heure… ». Il reparle du morceau de musique. Et Arno, agacé d’être interrompu, lance un « ouais » à la volée. Il essaie de reprendre, voire d’ajouter à ce que Quignard dit, mais à ce stade, il s’agit simplement du désespoir : le petit champion de basse-cour voit bien qu’il n’est encore qu’un super-léger-plume-plume. Vers la fin du combat, on peut l’entendre murmurer des « c’est bien ce qu’il me semblait », « c’est ce que je disais au début », avec un ton de reproche.
Arrive la fin du combat, la désillusion totale. Battling Puerta recrache son protège-dents, retire son casque de boxeur amateur, défait ses protège-tibias de boxeur junior, et dénoue ses genouillères de boxeur poussin. Il n’a plus un fan dans la salle. Quignard quitte le ring porté par ses fans, qui ne doutaient pas de son succès, même s’ils se sont demandés pourquoi leur héros, Fighting Paco , se commet dans ses combats de Ligue Junior comme celui-là.
Pour Arno, c’est le bilan : pas un des coups qu’il a portés étaient pertinents et concernaient le vrai travail littéraire de Quignard. Ses suggestions ont été balayées du revers du gant. Il a fallu qu’une grande personne, Christian Giudicelli, vienne lui sauver la mise devant ses fans désespérés, car le combat aurait duré 4mn et 30 secondes.
Sa préparation aura été vaine, sa technique est à revoir, il s’est ridiculisé en public. Le reverra-t-on de sitôt sur un ring ? OUI !! Demain à la même heure !! La direction de France Culture est sadique de laisser un poverino gringalet se faire jeter au tapis sans aucun scrupule.
Encore un glorieuse page pour France Culture…

Yann


PS : le reportage de guerre avec pour seul support le ram crachottant de la réécoute, c’est duraille. On dirait que c’est fait essprès.




 
CA

06/04/2006
22:10
L'Arno du ring


Ça c'est du reportage de guerre, du grand !! Quelle fresque ! Quel panache !! Quel souffle !
Ratatiné menu Arno the Kid. KO complet.

Hier, autre morceau de bravoure. Il était question d'un film qui met en scène un Lucchini, citoyen lambda, fan absolu de Johnny Ake Hallyday. Un critique de cinéma s'avise de dire que ce fan (joué par Lucchini) est un homme quelconque, "comme vous et moi, qui va au boulot, se lève tous les matins, travaille dans un bureau", etc. Interruption véhémente de La Porte Grand Ouverte : "ah non, non, non, nous, nous n'avons pas des existences ordinaires, nous avons une chance infinie, nous avons des vies passionnantes, nous n'avons pas des horaires de bureau...". Genre, nous sommes d'atroces privilégiés conscients de l'être. Protestation timide des critiques invités, "moi si, moi si..."

Nous voilà sauvés. Laporte a conscience d'appartenir à l'aristocratie des cultureux, dîneurs en ville, libres de leur temps et de leurs passionnantes existences. Il lui sera tout pardonné.

À l'indigence d'un Nickito ou d'un Baddou (même ignorance, mêmes clichés, même pensée neu-neu), il ajoute en plus la démagogie.

CA





 
AArgh!!!

06/04/2006
23:25
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006


 
Daniel

07/04/2006
00:17
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006


Wow! Merci Yann pour cette excellente tranche.
 
Yann

07/04/2006
01:19
Yann reporting for duty

J'ai dû passer plus de temps dessus que la Puerta à prendre connaissance des livres de Quignard. Celui-ci n'en a fait qu'une bouchée
N'hésitez pas à réécouter parce que c'est une de ses meilleures performances depuis le début!

Yann


 
w

07/04/2006
09:42
Podcasting El Quiñardo

Bravissimo, reporter Yann !
Il est partout, l'Ex-Recluse Man (TM Yann), décidément il n'avait jamais été si visible.
Il a même un don d'ubiquité puisqu'il était quasiment à la même heure sur France Inter.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/information /13_14/


 
LN

07/04/2006
10:50
A quand le retour de Giudicelli

Seigneur quelle correczione pour le pauvret...

Quel dommage tout de même qu'on aye inventé les protège-dents : Arnoldo serait aujourd'hui HS, sa belle diction d'ado-prop'surlui remplacée par un gargouillis pâteux. Ultime solution pour le team de la stazione : réintroduire le survivant de FC-Canal historique : Christian Giudicelli.
Pendant disons une bonne semaine.

Ensuite on peut rêver : imaginons Kessler dans son village vacances auditionnant par hasard la radio dans le pitit chariot qui le mène à la cantoche. Impossible de reconnaitre la station pissque c'est point la voix d'Arnoldo alors kil est midi. D'où la révélation pour DK : "ah mais Cornegidouille, voila de la radio NEUVE". Et de retour à PAris : "Je décrète MOI que FC entre dans une ère nouvelle : chake midi on fera dorénavant exactly COMME CA". Et allez zzzou la tranche du midi à partir de septembre c'est pour Giudi. Sous les applaudisements de l'humble populace (nous). Bon c'est pas qu'on le vénère si tellement beaucoup que ça Christian, mais enfin hier yavait pas photo alors Giudi à midi (et à nulle autre heure) ça nous aurait comme un parfum de radio sérieuse. Ceux qui savent de quoi je cause comprendrons ske je veux dire.

LN
 
pascale

07/04/2006
11:04
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

quelle exécution

 
Nazdeb

07/04/2006
12:23
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Quelle fantastique idée d'envoyer une midinette sur un ring !
Arnaud(prends une claque et)Laporte a effectivement tout de la midinette, il en a
- l'horaire
- la simplesse d'esprit (hors-sujet total devant El Quigno, cet orage tranquille)
- une diction de pie-qui-chante (qu’alourdissent de longues et délicates aspirations chuintées tous les cinq mots)
- son application de petit écolier et ses tics formalistes (expliquer tous les jours pendant deux minutes - comme si on n'avait toujours pas compris - que l'émission "se divise en deux parties", que "la chronique de JLEzine est à 12h50", et gnagnagni et gnagnagna...)
- l’admiration dévote
- ainsi qu’une pente pour les hors-sujets psychologisants et intimes à la Mireille Dumas

Pour la première fois de ma vie d'auditeur je crois que je vais écouter une archive de Tout arrive (comme quoi tout arrive...).



 
AArgh!!!

14/04/2006
13:38
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Sans vouloir contester l'intérêt du travail mené avec des profs de l'académie d'Amiens (encore que je m'interroge sur la qualité du français parlé par certains d'entre eux) sur des textes d'Edward Bond, la rencontre de ce midi entre élèves, profs, et L'Auteur est à bien des égards affligeante : Questions démagos de l'Harpo sur le lien entre travail théâtral et brûlante actualité (et son sussurrement décidément insupportable!!!), grands mots (masterclass d'EB), dialogue effiloché ponctué de gloussements et surtout, vaticinations de l'Auteur. Sans parler des jeunes filles, visiblement pas stupides, qui trouvent tellement plus proches d'elles-mêmes la prose de l'auteur vivant que celle, tellement ressassée, de Victor Hugo ou qui sait quel pire classique? le genre d'idées qui ne naît que de la méconnaissance desdits classiques, et de l'obstacle qui s''est créé, faute d'enseignement, avec la langue qu'ils parlent. Pour ce que j'en ai lu ou vu, (ou entendu sur FQ, mais j'ai coupé) la langue de Bond n'est pourtant pas un modèle de clarté, et ne cherche pas à l'être. Bref, encore des colliers d'idées reçues, une initiative intéressante réduite à des banalités démagos et jeunistes.
 
w

15/04/2006
17:48
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Quand j'ai entendu, je me disais bien que tu ne devais pas être loin !

 
CA

21/06/2006
14:00
Citius, Altius, Fortius

Envoyé aujourd'hui au divin Laporte :

"Cher Monsieur,
vous vous êtes vanté aujourd'hui, devant vos invités médusés, de ne jamais avoir raté, avec votre femme, une seule élection de Miss France, et de ce qu'au deuxième ou troisième tour vous aviez déjà deviné qui allait être la lauréate.
C'est fort, ça.
S'il-vous-plaît, Monsieur Laporte, dites-nous tout : est-ce votre secret pour briller instantanément dans les dîners en ville ?
Merci encore d'animer Fun Culture grâce à vos talents d'humoriste !

CA, admiratrice éperdue.

 
paddy

21/06/2006
15:11
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

oula mais c'est un grand cru pour la loufocothèque! À vos caffettes! À conserver précieusement à côté des perles de Ginette


 
CA

21/06/2006
18:16
Divinations laportiennes

Réponse du divin devin Arnaud, quelques heures plus tard :

Je sais bien que les dons divinatoires ont le don (aussi) d'exaspérer. Pardon de ne pas être "grave" en toutes circonstances!
AL

C'est-y- pas beau, ça ?
C.
 
Champagne

21/06/2006
22:55
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

…et savez-vous qui est la femme du devin ? c'est… …Laurence Millet, la réalisatrice de l'émission !
Un beau couple qui réussit à faire tous les jours une émission ressemblant à un robinet dégoulinant d'eau tiède dans un bac de purée…
 
CA

22/06/2006
00:25
FC, bonne nouvelle, le niveau monte

Porca miseria... Vous iamginez le couple Laporte, avachi sur son canapé convertible design, un paquet de chips Fauchon à la main, et une "petite laine" sur le dos, en train de regarder l'élection de Miss France et de voter pour les candidates ?
Que de riches talents sur cette chaîne...
CA

 
w

22/06/2006
09:29
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

...Entre deux matches de foot !
(je rappelle la recommandation des RA après un râle de pénible digestion du «traitement FC du football» d'écouter l'émission d'AL consacrée à la chose)

 
CA

27/06/2006
12:34
Nono et la conversation lettrée

Marc Fumaroli est l'invité du jour. Il dit aimer la "conversation" (à laquelle il a consacré de nombreux travaux) à condition qu'elle ne se confonde pas avec le "bavardage".

Remarque de Nono-fan des Miss : "c'est ce qu'on ne fait pas ici" (ou approx.).

Il devrait inviter davantage Fumaroli à "converser" du concours de Miss France... je suis sûre qu'il apprécierait le niveau de ce genre de "conversation" savante.
J'avais oublié : Nono sait être "grave" et léger à ses heures. Quel talent cet homme !

CA

(aux alentours de 12h20, pour les amateurs).

 
Yann

27/06/2006
14:21
Miss Tout Arrive 2006







A noter aussi, un éreintement de la critique littéraire française de la part de MF, critique qui palit en comparaison d'autres standards européens: les critiques littéraires ont davantage tendance à interviewer leurs auteurs plutôt que de prendre position sur un livre. Bref, il leur faut Courage et Erudition, deux lions de marbre absents du fronton de la Maison de la Radio, entre autres...

Yann

 
objetdulivre

28/06/2006
11:35
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Avec les émissions qui se suivent sur le théatre et le rôle de Jean Vilar et le tnp, je vous livre mes reflexions. Le tnp est le théatre national populair.Ce qui veut dire qu'il est populaire. N'est il pas? Mais qu'est ce que veut dire populaire. Vaste question. Mais quand même, on comprend un peu qu'il s'agissait du monde ouvrier. Alors donc les employé(e)s et les ouvriers des ateliers et des banlieues vont au théatre. Bien. Hamlet chez les ouvriers et les prolétaires. Bien. On devine la gueule des acteurs devant un public pareil. C'est pour ça que les acteurs ne vont jamais représenter une piece de théatre dans les banlieues, ou chez les ouvriers. et les prolétaires. On devine que tous se déroulerait dans le style du grand bazar. Alors?
 
AArgh!!!

28/06/2006
16:56
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Je ne suis pas très sûre de comprendre même le sens du message ci-dessus.
 
jeanpierre

30/06/2006
15:46
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Autrement dit pouvez me décrire des façons diplomatiques qu'il y a entre l'Allemagne et Israel.
 
AArgh!!!

11/07/2006
12:07
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Foutrechy, ils nous lâchent avec le coup de tête de Zidane ???????????
["Les plus bels exemples" i dit l'homme de théâtre.]

 
AArgh!!!

11/07/2006
12:11
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Mais de QUOI ils parlent chez La puerta ? Un discours tellement vague et général et misérabiliste, qu'est-ce qu'on s'emmerde !
 
shhh

11/07/2006
13:05
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Désolée, je ne peux pas vous aider. J'ai écouté, puis j'ai tout oublié. Ah oui, du hip hop. Je me tâte pour écouter le podcast.
Non, finalement non.
 
shhh

11/07/2006
13:07
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Ah oui, aussi de Koltes. Il était en Afrique, un peu, pas beaucoup. Voilà.
 
CA

13/07/2006
23:19
Nono- gentil, Nono-plaisirs

La dernière de Nono La Puerta, ce midi :

un débat semble s'amorcer entre Nono La Puerta et un des critiques invités. On ne saura rien du fond de la polémique qui, apparemment, renvoie à des conversations hors-micro que l'auditeur ne peut pas comprendre (mais qui se soucie de l'auditeur ?). Toujours est-il que Nono fait tout ce qu'il peut pour dévier la conversation, prend son ton bourru des très mauvais jours et finit par dire, attenzzionne, c'est un grand cru :

"Je ne suis pas là pour dire du mal, mais pour transmettre des plaisirs".

Aaaarh, c'est beau comme un slogan de Monoprix.
Et ça en dit long sur la conception de son métier de "critique". Faire la critique, c'est donc "dire du mal". Une définition dont vous apprécierez le degré de raffinement et de profondeur intellectuelle. Mais sur France-Kemesse, tout le monde est gentil pour tout le monde, et on vit dans un monde de plaisirs, entre des gens adorables, qui s'aiment d'amûr. Lolotte avait bien proclamé qu'on ne "di[sai]t pas de mal des livres"...

CA

Il y a quelque chose d'un peu stérile à n'intervenir que pour épingler les bourdes des uns et des autres, j'en suis bien consciente. Mais on atteint de telles profondeurs de sottise dans les émissions de bavardage, qu'à part la moquerie, je ne vois rien d'autre...



 
paddy

28/08/2006
15:06
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Aujourd’hui, AL toujours aussi renseigné a fait la promo du spectacle de Versailles. En oubliant de préciser que depuis 2 ans, ces spectacles sont conçus avec d’immenses gradins de 10500 places qui défigurent le site 6 mois par ans et ont suscité l’émergence de pétitions et d’associations

http://720plan.ovh.net/~jardinsd/Travaux/Pages/Neptune-34.ht m

Comme dirait l’énarque administrateur général de Versailles : «Ces pétitions sont agaçantes» (Nouvelles de Versailles - 7 juin 2006). Un pote à DK et Cliuclu sans doute.
http://www.latribunedelart.com/Editoriaux/Editorial_Fontaine bleau_500.htm



 
Yann

28/08/2006
18:00
Ca sent le cuir tout neuf....

C'était la rentrée des classes pour Nono, et apparemment, le mot d'ordre de la journée était "critique". Il a souventement mentionné le mot, et a fait du début de l'émission une critique post-festival d'Avignon. Il ne fallait pas entendre de critique de sa part, bien sûr, mais ce sont les intervenants qui se sont timidement lancés, et très vite, le débat a pris une tournure étrange. Ne connaissant pas vraiment le festival d'Avignon, je ne sais pas qui serait en cause, la critique ou le festival, mais la discussion a tourné quasi exclusivement sur un point très simple: quelles sont les limites tolérables pour une représentation théâtrale? A quel moment peut-on se sentir permis de quitter la salle avant la fin? On a cité l'exemple d'une pièce où un soldat assassine la mère d'un enfant sur scène, encore et encore, ad nauseam, sous l'oeil crispé de l'auditoire, dont un tiers est parti avant la fin. On a aussi cité l'exemple d'une pièce où une actrice, sur scène, épluche des oignons et pleure sur scène pendant deux heures. Et le débat de finir sur une phrase quand même un peu inquiète: "j'ai l'impression que le théâtre ne nous renvoie pas une image valorisante".
Est-ce la fin de la neutralité bienveillante et le début de la lucidité informée?
Pour finir, Nono au eu soin de nous expliquer comment la semaine se découperait, thématiquement, juste après nous avoir raconté qu'il faisait sa rentrée des classes. Il y avait un côté: "lundi ce sera l'histoire-géo, mardi sciences-nat, mercredi calcul mental, jeudi flute à bec et vendredi arts plastiques" (ce dernier étant véridique) (pour le reste, me souviens plus).
Ayons quand même une pensée pour lui, qui a dû passer un mois d'août bien fraichou à empiler les petites laines et infuser les tisanes "saveur du soir" afin de préserver sa voix pour la rentrée.

Yann

 
CA

04/09/2006
13:38
Lundi, c'est raviolis

Bizarre tout de même que Nono s'offusque de voir que l'on nomme une femme à la Direction de la Comédie française, parce que c'est une femme. Il y a peu, on a même nommé une Directrice de France Culture sur la base de ce seul critère (c'est elle qui l'a dit et l'a répété à satiété).

Ils ont la mémoire courte à FC.
Étonnant, non ?

CA

 
Laurent Nadot

06/09/2006
03:35
Tout revient parfois, meme la qualite ?

Si j'ai bien tout compris ce midi, Arnoldo thématise selon le jour :
- Lundi : spectake vivant
- Mardi : essais
- Mercredi : ciné et dévédés
- Jeudi : littérature
- Vendredi : lézards visuels
- Et le samedi, c'est ravioli ?
Non je déconne.

Oui je déconne, et avec mauvaise foi encore. La sincérité m'obligeà dire qu'aujourd'hui tout de même, il m'a bien semblé entendre chez Nono comme un retour du Panorama : 3 livres ont été critiqués par Biasi & Ory (plus un troisième), qui visiblement les avaient lus et avaient des choses à dire.

- Du coup la chronique d'Ezine est définitilely de trop.
- Et puis les illustrations sonores étaient nulles mais c'est à cause du sujet (de chants de lardons pour illustrer la discute sur 3 livres traitant de 'lEcole, oooh la trouvailleuh !)
- Dernière critique et peut-être dernière vacherie : je ne suis pas certain que ce soit là une mission pour Arnaud Laporte, homme gentil mais qui n'a pas l'envergure radiophonique des LEbrun ou Duchâteau. Ce midi il a failli pousser le débat sur la révolution des poussettes c'était gentillet. Enfin, reconnaissons que jadis avec Lascault ou Konope on pouvait avoir aussi ce genre de gags.

Mais pourquoi se montrer chien ? Si la tranche de midi accueille de nouveau une formule proche du Panorama (et c'est ce qu'on annonce à la page de l'émission : de la table ronde critique, eh oui), alors nous retrouverons à midi un peu de la radio qui avait été flinguée en septembre 99...

Et pour ceux qui aiment râler (j'en suis), rappelons qu'il reste encore bien d'autres motifs de mécontentement. Exemple : les "documentaires", ake le gavage aux reportages misérabilistes qu'on tente de nous faire passer pour du docu, il nous reste encore de quoi gueuler. Cette chanson-là je la chanterai dans un autre fil.

Laurent Nadot
 
AArgh!!!

06/09/2006
06:54
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Laurent, vous avez un accès d'évangélisme ? J'ai pour ma part écouté Nono hier à midi parce que la radio était par hasard sur FQ. Je continue à ne tout simplement pas supporter sa voix et sa diction sussurrantes, mais en outre, ses commensaux (?) me paraissent parfaitement creux. De Biasi a une belle voix mais je ne l'ai jamais rien entendu dire de convaincant, Ory nous a parlé de ses enfants et cette histoire d'adonescence or what ever était parfaitement filandreuse (le débat, induit par le 3ème larron dont la nom m'échappe : pourquoi faire démarrer ledit concept à 11 ans , ie l'entrée au collège et pas à 7 ? Certes. Why not in utero. Arguments, un peu de feeling et de marketing...)Après il y a eu l'histoire des poussettes et de leur sens inversé qui révolutionne le regard sur le monde des enfants. Soit. S'il n'y a rien d'autre à commenter...

 
LRDB

06/09/2006
18:16
Mon outing : j'aime les start-up

Il est temps de jeter le masque : de 1977 à 1979 j'ai passé et obtenu (avec mention) un BEP d'horticulture. Pour le dire en français : je suis JAR-DI-NIER.

Et donc, en tant que professionnel des bonnes graines et des jeunes pousses, des embryons végétaux et des tailles sévères, je diagnostique dans l'actuel "Tout arrive" un embryon de renaissance de la radio critique que nous avons aimée jadis. A condition de tailler sévèrement les branches molles (Arnaud L.), je crois que l'actuel principe est bon : après tout ils ont sélectionné 3 essais contemporains, et n'en ont pas dit que du bien.

Donc la taille sévère : il ne reste qu'à changer l'animateur (je n'ose appeler Arnaud "producteur"), le choix des thèmes (hier l'éternel enfermement sur la lardonnaille, typique de la mode 90's), et les illustations sonores en phase avec le défaut précédent.

Mais à part ça je sens comme les prémisses d'un fumet de bonne radio. Ergo je parie une pièce sur une évolution dans le bon sens, si si ...

laurent



 
AArgh!!!

06/09/2006
18:23
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006


 
l'embryon

06/09/2006
18:31
c'est moi

suis un peu moi-même un embryon vocal non ?

AL
 
Yann

07/09/2006
22:20
Tout Arrive, Worst Edition Ever

Le numéro de TA de ce jour était forcément épique, puisque sur les 600 livres et des poussières sortis pour la rentrée, on a fait le choix de l'inattendu à FC, on a invité "encore Christine Angot". Ce qui met Nono, comme l'a rappelé Ezine, sur le même marché que Laurent Ruquier sur France2. Il a fallu batailler pour l'obtenir. Il n'y a pas grand chose à dire dessus, elle a fait son truc habituel: faire semblant de se creuser la tête, trouver un mot, le répéter, s'insurger, marteler une phrase avec ce mot, et conclure sur un raisonnement souvent brillant et inattendu ("nous, on est pas du côté des monstres, on peut pas les comprendre, et c'est bien"). Arnaud Laporte est aveugle, ou alors il met la réputation de FC dans la balance pour son coup médiatique, et il est visiblement plus à l'aise avec elle que lorsqu'il faut interviewer Quignard (ce qui nécesssite plus de préparation que de lire dans Détective l'histoire de l'Autrichienne dans sa cave), rien de nouveau de ce côté-là.
Ce qui était tout aussi agaçant, mais dans un registre différent, c'était la première partie, la table ronde critique, parce qu'en plus des critiques un peu "vieux routards", il y avait Clémence Boullouque, qui tenait à être la star absolue de la première partie.
Elle a une voix d'ado sensible et affectée, avec des intonations de lycéennes, ça, je ne sais pas s'il faut lui en vouloir, si ça se travaille ou pas. Ce qui était véritablement gênant, c'est qu'elle est venue en véritable "première de la classe", ce qui lui a été gentiment reproché par un autre critique. Elle parle comme une dissertation, elle est à l'école, tout est sujet à multiplier les références. Elle ne le fait pas avec humilité, mais vraiment comme un schtroumpf à lunettes, dans un souci de représentation, à sans arrêt reprendre la parole quand on voudrait respirer un peu. Nono, en voyant que les autres critiques en étaient un peu saoûls, leur a dit qu'elle avait préparé ses crayons, ses cahiers etc...
Clémence Boullouque est une fille sans doute très intelligente, mais pourquoi n'enseigne-t-elle pas? Ou pourquoi ne suit-elle pas un cours où elle serait au premier rang? C'est fastidieux, et fatalement, tout doit tourner autour d'elle, car quand on ne l'entend pas, c'est qu'on va bientôt l'entendre...
C'était rassurant, en tout cas, de voir les autres critiques se démarquer de la petite écolière. Elle s'extasiait sur les inventions langagières de Goran Petrovic, façon "auteur solaire et chantant, plein de fantaisie", et un autre critique de lui rétorquer que "ce n'est pas parce qu'on met trois mots ensemble qu'il faut faire 'aha, c'est nouveau!' "
La table ronde critique peut être de bonne qualité, mais il faut pour cela et pendant ce temps envoyer Arnaud et Clémence au bistrot, parce qu'ils n'ont pas encore la maturité nécessaire à cette activité qui demande mesure et expérience. Pourquoi pas demander à Guidicelli de s'en occuper? Ce n'est certainement pas Nono, accoudé sur la table du studio, la tête légèrement penchée et posée sur ses mains, buvant les paroles de Bocalita, qui peut sérieusement s'en charger.
Une chose, pourtant, qui aurait été curieuse: l'interview de l'Angotte par Clémence Boullouque, car l'une et l'autre sont très différentes. L'une est gourmande de références, montre, étale, multiplie les allusions à ses lectures, fait des parties, des sous-parties, aligne les "cependant", les "pour conclure, je dirais que", "en deuxième partie de mon développement je peux dire que"... Alors que l'autre n'a rien à offrir, pas de références, pas de structure, que trois mots avec une hésitation au bout. France Culture n'aurait pas gagné grand chose à cette confrontation, mais on aurait peut-être assisté à une bataille de filles dans le studio, ake verres d'eau jetés à la figure etc... En tout cas, beaucoup d'agacement de part et d'autre, et une conclusion rappelant la Loi de Nadot? Possible...

Tout Arrive de ce jour: worst edition ever, et ce n'est pas peu dire...

Yann

 
ange

14/09/2006
12:35
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Tout Arrive du jeudi, consacré à la chose littéraire...

Ils sont nuls!!! Gravement nuls, c'est accablant.

Nono Laporte signale que les invités font bouger les chaises, ou font des grimaces, ou que Marc Voinchet veut entrer dans le studio, etc... Fort intéressant...

Il y a là une libraire qui ricane en permanence, avec une voix éraillée et pâteuse, qui finit ses appréciations par "en tant que libraire, on peut le lire (bonjour la syntaxe!), ça se lit vite, c'est agréable" Le genre de personne qui me donne envie de ne plus acheter mes livres que sur Am**, voire de ne plus en acheter du tout!

D'autres intervenants un peu plus audibles, mais qui ont en commun de ne rien dire d'intéressant sur les livres: aucune précision dans le discours, que ce soit dans l'éloge ou la critique. Pas fichus de se rappeler le nom "d'un auteur belge qui a écrit qqch sur le même sujet": ils ne préparent pas leurs interventions, c'est criant... Et malgré tout, un ton prétentieux...

On a l'impression que ces gens viennent toucher leurs jetons de présence: n'importe quel lecteur un peu passionné ferait mieux l'affaire.

Le modèle de AL est visiblement "Le Panorama" (liberté de ton, etc...) On en est loin! Il fudrait d'abord changer l'animateur.

Monsieur Kessler, écoutez-vous votre station?

Monsieur Kessler, écoutez-vous votre radio?

Vox clamans in deserto.

 
Zx

14/09/2006
13:18
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Etant convoqués par cette équipe de joyeux drilles, les invités sont, hélas, du même acabit (ou pires !!!).

On notera aussi :

a) L'allusion, perfide, à un livre portant le même titre qu'un des ouvrages présentés ce jour, et traitant (hasard extraordinaire) le même sujet. Plagiat ? Le mot n'est pas prononcé, l'auteur "incriminé" minaude et feint (très mal) la surprise. Clap de fin. Interlude Jeanne Mas. Livre suivant. On ne nous en dira pas plus.

b) Le coup de griffe en direction de S.Bourmeau (et des Inrocks). La critique semble ne s'exercer qu'au nom du règlement de compte ; c'est dire sa pertinence et sa lucidité.


 
Zx

14/09/2006
13:19
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

"Le genre de personne qui me donne envie de ne plus acheter mes livres que sur Am**"

Vous aussi ?
 
Zx

19/09/2006
12:06
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Nono ouvre l'émission en souhaitant un bon anniversaire à sa femme. Bon ben, bon anniversaire Laurence !!!
 
pg

19/09/2006
17:05
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Laurence Millet, la réalisatrice, est la femme d'A Laporte ?

Tiens, j'avais pas remarqué le bel anagramme du titre de l'émission.
Encore une histoire de tarte !
Tout arrive = Tourte ravi(e)
ou aussi "Tarte ou vir" qui peut résumer la triste alternance radiophonique à laquelle nous sommes soumis.
Aujourd'hui : c'est tarte !
Demain : andouille au menu.
 
Yann

21/09/2006
15:00
Titine Angot, le fantôme

A écouter ojorredui, le premier quart d'heure de la deuxième partie (16è minute avec Rial),

http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/TOUTARRIVEB/ TOUTARRIVEB20060921.ram

parce qu'encore une fois, Titine Ragot à dû entendre des sifflements dans toute sa sphère ORL... L'une des invitées était Héléna Marienské, pour un premier roman intitulé Rhésus, et on a parlé en termes très mesurés du penchant nombriliste de la littérature contemporaine, de l'autofiction nihiliste. HM annonce la couleur: ce qu'elle a voulu faire, c'est un roman romanesque, en se libérant d'une espèce de norme du roman contemporain ("sans vouloir polémiquer"). Elle a voulu réintroduire le coup de théâtre, les renversements, les différents points de vue, le regard qui se renouvelle.
Un critique relève le "sans vouloir critiquer", et cite un personnage du bouquin, Céleste, qui a un avis très tranché sur la question. C'est une citation de personnage, certes, mais il n'y a pas un énorme fossé, loin de là, entre la pensée de ce personnage et celle de l'auteur (on s'en aperçoit à l'écoute). Voilà donc ce que dit cette Céleste:
"le roman est mort, il n'a pas résisté à la vague bien creuse du "nouveau", il est devenu ignoble et répugnant, vérole, galopante vérole des mégoteurs autour de ce rien qui devait suffire à faire LE livre arrimé sur la très phallique force du style, vérole des raconteurs d'eux-mêmes, des contemplateurs de leur moi, si original, pire, observateur de leur désastre, ignominie surtout de l'autofiction pleurnicharde, indigeste et faisandée."
Gasp! Un autre critique ajoute qu'un tel commentaire est tout à fait actuel, car: "on vient de tourner le dos à une littérature nombriliste, avec le retour à un roman pourvu de sens et d'idée".
L'auteur, HM, tient à souligner qu'il ne s'agit que d'un "certain style" d'autofiction qui est critiqué, mais ... hum, il y a des moments où tout le monde peut être télépathe. Elle avoue, au sujet des autofictions, que "certaines me tombent des mains, me font douter de la littérature d'aujourd'hui". C'aurait été intéressant de continuer sur le sujet, approfondir, citer, mais Nono, tout à fait opportunément, passe à l'autre auteur invitée, Nancy Huston. Ouf.
Bon, comme le vent tourne (et il y en avait auourd'hui), je fais confiance à Nono pour être un peu opportuniste et se mettre à inviter des gens avec de la substance et un peu d'originalité. Et, qui sait, quand le 452è agent de Bocalita l'appellera pour réserver un créneau, ce sera très compliqué ("ah, euh, non, ce jour-là, je suis en déplacement au Festival du Festival des Festivals, tous les invités sont déjà réservés, et après, ben, avant 2009 ce sera difficile. Mais si vous voulez passez à la radio, il paraît qu'Albaire Chacard vous aime beaucoup, et qu'il veut vous interviewer avec le slameur Boulin").

Yann


Le "plateau" de Nono avait l'air d'avoir été placé au milieu d'un couloir de vent de force 4, en extérieur. Ca grondait pire qu'au Salon du Livre. J'espère, oh lord oh lord, que Laurence a pensé à mettre à Nono son cache-nez, il va attraper du mal.
 
Zx

21/09/2006
15:23
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Oui c'était pour le moins réjouissant. Parmi les influences d'H.M. le nom de J.Coe a été lancé (elle précise qu'on l'a également associé au Gogol des Ames Mortes et au roman russe).

Tout ceci donne envie de s'intéresser de plus près à la dame (entendons-nous bien, à ses livres!).
 
Yann

03/10/2006
14:36
Aow Telerama, you are so bioutifoule

Aujourd'hui, en fin de première partie, c'était l'heure de la séquence coup de fil, et alors Nono a pris le gros téléphone plein de couleurs de Tout Arrive...

http://www.cradles2crayons.com/main/kid_phone.jpg

... pour appeler Fabienne Pascaud, la directrice de la Rédac de Télérama (26'50 sur Riale) , histoire de la féliciter pour la nouvelle formule. Le reste n'est que mamours, bisous et compliments, avec au passage un coup de pied dans le tibia de l'auditeur critique de FC :

Nono : "Bonne campagne de pub, bravo, c'est très réussi cette nouvelle formule, Fabienne Pascaud, alors cette formule, qui tente à réinventer ce journal... Alors vous savez comme... c'est comme à France Culture, quand on est attaché à un journal, on veut pas qu'il change, surtout pas, c'était toujours mieux avant, alors pourquoi changer aujourd'hui, dans quelle optique, Fabienne Pascaud?

FP: Roh, dans l'optique de faire encore plus plaisir à nos lecteurs, de leur... de leur... de partager avec eux l'amour de la culture, c'est... Votre maison elle est un peu comme la nôtre, hein, on est un petit peu des résistants, on se bat pour la culture, pour le partage du savoir, pour la transmission du savoir, pour raconter le monde via la culture et la société. Tout ça à l'heure d'aujourd'hui, ça peut sembler des enjeux pas très sexy, c'est pour ça qu'on a décidé de mettre la gomme pour, en gardant toujours le même objectif, toujours le même défi, leur raconter mieux le monde de manière plus festive et plus agréable via un magazine qu'on veut plus éclectique mais tout en gardant une partie critique pure et dure et centrale.

Nono : Vous mettez la gomme et vous êtes sexy, si je puis dire, Fabienne Pascaud, puisque demain le numéro de Télérama qui sort a en une les Scissors Sisters!"

Je trouve que cet échange, une fois qu'on est allé hurler dehors, est très représentatif de la double tendance à FC et Télérama (qui sont en train de flirter devant tout le monde): mettre sa bouche en coeur et se faire des yeux de Bambi pour parler de transmission de savoir, de partage de connaissances, se poser en maquisard de la culture, mais en ajoutant très vite que ça doit être festif, hein, pas trop dur, et que surtout, 'tention, la critique impitoyable reste au coeur du procédé (avec des astérisques en bas du contrat, fournissant une immunité diplomatiques à Begodo, Boulet, Titine Ragot, etc etc etc etc etc etc etc...). Et la sauciété, forcément, tout doit passer par l'angle sociétal.
Pas grave si tout cela est formulé par les pires pipolisateurs de la culture, hein, l'essentiel est qu'ils soient heureux ensemble. Voilà un mariage qui fera oublier la vaisselle brisée du couple Brice&Marjorie, à l'intérieur de FC.

Yann

 
de passage

03/10/2006
14:58
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

> Nono a pris le gros téléphone plein de couleurs de Tout Arrive...





 
AArgh !!!

04/01/2007
13:43
Nono le sinistre, crétin superlatif

Le temps de ne pas écouter, à peine quelques minutes :
a) Nono ne sait que répliquer à une chronqiue assez ironique de JLE sur les critiques littéraires à la radio, dans laquelle Nono est rangé dans la catégorie des "souleveurs" plutôt que celle des "poseurs" (de questions). Sa seule réplique (après avoir dit qu'il allait devoir réécouter pour y réfléchir, c'est qu'il préfère être souleveur plutôt que souteneur. Bigre. Et nous on est les supporteurs.)
b) Après quoi, à une remarque d'un des invités ou des critiques présents qui déplore de se voir infliger une scie de Steve Reich alors que seulement 12 secondes ont été consacrées à une musique de film de Demy, Nono répond doctement qu'à FQ on aime Demy mais pas Legrand (quelqu'un peut-il m'expliquer ce distingo sidérant pour un cinéaste qui a demandé à Legrand de faire les musiques de ses films musicaux ????) on préfère Steve Reich, Non mais quand même, la musique popu, c'est pas pour "nous", les initiés de FQ...
Ce type est inepte, ce type est inepte, ce type est inepte !!!!!!!!!!
 
Orang bukit

04/01/2007
13:50
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Peut-être, mais à Tout arrive, depuis le départ du confident des stars, on ne descend plus, on remonte.
 
AArgh !!!

04/01/2007
14:24
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

J'aimerais partager votre optimisme, mais je dois dire que mes rares incursions auditives sur l'émission se sont traduites par une fuite éperdue. A l'exception notable de la redif de Michel Bouquet, mais ce n'était certes pas grâce à Nono !
 
Laurent

04/01/2007
14:37
Panorama

Le débat chez Nono c'est très variable : plus il y a d'Ory/Biasi et plus le débat est sérieux et renseigné, de bonne tenue. Et moins ya de Clémence Boulouque ou d'Emilie Deleuze, et moins c'est niais creux et vainement ricanant.

Ergo certains jours chez Laporte, la table-ronde critique rappelle les bons moments du Panorama. Oui je sais bien : ça n'est pas ça qui va pousser Agnès à allumer son poste à midi...

L.
 
lou

04/01/2007
19:14
merci

Merci, Yann, pour le morceau de bravoure de 14:36.
 
Agnès

04/01/2007
22:26
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

J'avais pas lu, Yannito.
Pipole- lover : Euh, Brice et Marjorie, c'est fini ???
 
Zx

04/01/2007
22:36
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Je suis globalement d'accord sauf en ce qui concerne Ory et Biasi : question ricanements, ces deux-là s'y entendent à la perfection. D'ailleurs, ils n'ont pas leur pareil pour descendre en flèche, avec un dédain et un mépris consommés, les essais qui leurs sont soumis, tant et si bien que le bilan de certaines tables rondes se résume parfois à bien peu de choses : quels livres éviter à tout prix (enfin, des mauvais esprits pourraient avoir l'idée saugrenue de s'y interresser, a contrario...).

Biasi ramène toujours tout à "son" Flaubert, à feu Daniel Arasse ou à ses bouquins (pourtant, que je sache, il n'est l'auteur ni de la Critique de la raison pure, ni de la Phénoménologie de l'esprit - ).

Un exemple : dans un revue éditée par des jeunes intellectuels "juifs" (ce sont les chroniqueurs de Tout arrive qui l'ont souligné - Françoise Gaillard ?? -, avec un certain malaise (raison de plus pour se poser la question "pourquoi le souligner dans ce cas ?"), malaise d'autant plus justifié que les auteurs ne revendiquent nullement cette identité-là, du moins dans le contexte de leur revue - ce qui leur a d'ailleurs été reproché !!), et qui a fait l'objet d'une discussion, un article était consacré à la notion de "gouvernance". Biasi s'insurge : c'est un résumé de leurs lectures dénué de la moindre originalité. Il éructe. Il gronde. Il est animé d'une juste colère et il le sait (et le fait savoir aux autres) : "Quoi !? Je viens tout de même de consacrer 25 pages (sic!) à cette notion dans un livre* paru récemment, et ils ne me citent même pas (sic) ! Alors bon... (la suite fous forme de sous-texte : "n'espérez pas m'entendre dire du bien de ces petit #bip#")."

(*--> le "Lexique de l'actuel", ouvrage que tout honnête homme DOIT avoir lu, cela va de soi).


Bon, cela dit, je ne déteste pas ces tables rondes mais leur qualité reste très variables (aujourd'hui, c'était la cata). Ce qui ne l'est pas en revanche, c'est la Boullouque. Sa constance est indéniable - hélas ! (et en plus elle raconte la fin des films, ce qui exaspère Nono lui-même - elle et Hakem devraient animer en tandem une émission sur les grands maître du suspens). Seulement, soyons justes : elle a pour elle l'excuse de la puberté.

Dans le genre table ronde (ou apparenté) je préfère cent fois l'émission, certes un poil compassée mais aussi d'une toute autre tenue, de Joseph Macé-Scaron, aka le beau tatoué de Marianne.
 
Zx

04/01/2007
22:42
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

"Pipole- lover : Euh, Brice et Marjorie, c'est fini ???"

Je n'ai pas écouté aujourd'hui mais, une chose est sûre, lors de l'émission de mardi (je crois) sur J.-F. Revel, soit Majorie n'était pas là, soit elle dissimulait sa présence avec l'adresse et le brio d'un maître ninja (agrégée et maîtresse - maître ès ? - ninja, on comprend pourquoi, réunissant à elle seule tous ces talents, elle travaille aujourd'hui pour la radio de l'élite qui est aussi, plus que jamais, l'élite des radios).
 
A.

05/01/2007
05:28
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Peut-être que la Clarinette a pris un juste repos pour se consacrer à ses bambins ?
D'accord avec vous, Zx, Biasi est docte au-delà du blairable. Du temps où il infligeait son lexique de l'inactuel en direct, ça me faisait périr d'ennui.
Non, Laurent, pour moi, cette table-là, c'est fichu, je le crains. Pas grave, d'ailleurs, a) parce que je ne suis quasi jamais libre à cette heure-là,
b) parce que sur FMU, il y a de quoi se mettre sous la dent.
 
Henry Faÿ

05/01/2007
10:30
tout arrive, parfois le meilleur dans l'après-m

S'il vous plaît, chers amis, ne mettez pas du grain à moudre dans la rubrique tout arrive surtout le pire, que Julie soit là ou ne soit pas là, hier, il y a eu une bonne émission très nuancée, très riche d'iformations sur l'économie allemande.

 
Laurent Nadot

05/01/2007
12:11
la table ronde et la critique ?

Allons bon, il va falloir ouvrir un dossier Ory-Biasi : je n'entends aucun ricanement chez ces deux là, en tous cas rien qui me permette d'imaginer dédain et mépris. De façon générale j'ai une certaine défiance pour ces hypothèses psychologiques de type moral (dédain, mépris), surtout appliquées à des propos publics, càd émis dans une situation assez particulière.

Par ailleurs, il faudrait savoir ce que l'on veut : depuis 1999 peut-être et depuis le début de DDFC certainement, on s'insurge ici parce que Laure Adler interdisait qu'on dise du mal d'un livre. Seul Chaslin à ma connaissance avait réussi à pratiquer l'éreintement occasionnel (cf déglingage cocasse de la cuistrerie prosatrice de Paul Ardenne en 2004). Alors si, maintenant que la chape de plomb est ôtée, on a deux sicaires qui démolissent dans "tout arrive", que faut-il leur reprocher ? Il fau(drai)t leur reprocher de démolir bêtement et à tort. Reste à savoir si ladite démolition citée par Zx est injuste. Je vous ferais remarquer que si les livres sont sélectionnés par Arnaud laporte, il faut s'attendre à un choix de pertinence et de qualité variable (euphémisme). Le rôle de ces deux tueurs (admettons) serait alors aussi d'éduquer leur producteur. Cette dernière remarque est des plus hypothétique, j'en conviens.

Si on veut savoir vraiment ce qu'ils font, il faudrait les écouter systématiquement. Pour ma part, je reconnais que mon point de vue certes positif, ne résulte que d'impressions assez rares : j'ai écouté "Tout arrive" peut-être 3 ou 4 fois depuis la rentrée de septembre (Michel Bouquet, Laurie Anderson, et puis de la table-ronde qui m'avait fait bonne impression, càd sans Clémence Boulouque. A rebours des critiques que je lis plus haut, il m'a plutôt semblé entendre chez nos deux lascars une authentique culture et des jugements mesurés. Pour ma part je n'avais pas tellement apprécié le Lexique de l'inactuel, qui me semblait à-peu-près aussi pertinent que les "Mythologiques" de Barthes, c'est-à-dire assez bien trouvé dans la moitié des cas et à côté de la plaque pour l'autre moitié. Mais même en tenant compte de la bourde "ils ont OSE ne pas me citer", je ne suis pas convaincu par le verdict d' "éructation" qui me semble trop imagé pour être objectif. En tous cas j'aimerais bien aller réécouter l'extrait, si Zx a conservé la date (même approximative) de ce midi-là.

Si on veut continuer ici le débat sur la qualité des (hi!)débats et des tables-rondes critiques, je suggère qu'on rpésente des exemples précis, ce qui n'est aps très difficile puisque toutes les émissions depuis la rentrée sont encore disponibles sur on-demand-point-com. Et puisqu'il y a consensus sur Arnoldo et sur Boulouque, peut-être allons nous devoir concentrer nos écoutes sur les autres participants. Et l'avantage avec real player, c'est qu'on peut sauter allègrement par dessus les intros d'Arnoldo...

Laurent
 
Zx

05/01/2007
14:27
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

La morale, c'est mon péché mignon. Ce n'est pas la première fois qu'on me fait la remarque mais je l'assume . Cela dit, on pourrait effectivement tourner les choses autrement : ces deux-là donnent l'impression de tout savoir mieux que tout le monde y compris dans des domaines au regard desquels leurs compétences sont loin d'être avérées (j'entends par-là, qui n'ont souvent rien à voir avec leurs propres travaux). Souvenez-vous de la manière dont ils ont éreinté le livre de Paul Ardenne et dites-moi qu'aucune once de mépris ne sourdait de leurs propos. Fatuité, c'est le mot qu'Agnès a employé pour parler de Baddou. Je le reprends ici à mon compte.

Sur Ory, idem, le contraste est puissant avec un autre historien des idées, incomparablement plus sobre, posé (oserai-je dire bienveillant ?)... Jean-François Sirinelli que l'on a eu la chance d'entendre parler (de ce qu'il connaît) dans Du grain à moudre (toujours l'émission consacrée à Revel).

Sur la critique : il y a deux écueils à éviter à mon sens. Ne parler que de ce que l'on aime (cf. citation de Nono plus haut sur ce fil), ou ne parler que d'ouvrage jugés médiocres (surtout quand on les choisit soi-même !). Nous l'avons tous constaté, la rentrée a été placé sous le signe de la critique. La rupture avec le Voinch, pour douteux que soit le résultat parfois, est indéniable. Cependant, si l'on se place dans le cas de figure ouvert par le second volet de l'alternative, à quoi sert de sélectionner 3 ouvrages, lors de certaines tables rondes (celle à laquelle je pense comprenait la recension d'un livre sur l'architecture placé sous le signe de l'hégélianisme - je vais chercher ça) tous voué à un impitoyable éreintement ? Prouver à tous que les consignes de la directions sont bien suivies ? Et l'auditeur dans tout ça ? .

Sur Biasi : Je l'ai entendu sur RFI, et, dans un cadre ponctuel, et il passait bien.
Dans ses habits de chroniqueur/tueur, il est indéniablement "docte au-delà du blairable"

J'ai cité le passage auquel vous vous attachez de mémoire mais je vais le chercher. Textuellement, des variations ne sont pas à exclure ; concernant cependant les bouffées d'indignations qui l'ont saisi, je parie sur la fidélité de mes souvenirs.

Bon, j'ai trouvé :

La revue dont la maladresse de l'un des contributeurs a offusqué Biasi est "Le diable exactement". Leur site est encore en construction : http://www.lediableprobablement.com/

La page correspondante de Tout Arrive : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2//emissions /toutarrive/fiche.php?diffusion_id=47754

La table ronde aux trois ouvrages massacrés :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2//emissions /toutarrive/fiche.php?diffusion_id=47441

(la critique de Fresh Theory me semble assez justifiée et cependant, le problème n'en reste pas moins entier. On notera au passage la résonance qui existe entre ces tables rondes : Nono reproche à Biasi de ne pas laisser la place aux jeunes. Même s'il le dit avec bêtise, lui-même a perçu, me semble-t-il, le caractère quelque peu systématique des critiques émises).

La page l'émission au cours laquelle Ardenne s'est fait étriller :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2//emissions /toutarrive/fiche.php?diffusion_id=46192
(malheureusement, on ne peut plus l'entendre).

P.S. : il faudrait examiner le cas de Corinne Rondeau, pendant féminin de nos duettistes.
 
LN

05/01/2007
15:44
Corinne Rondeau, excellent critique

Merci des tuyaux, Zx. Ces émissions on peut les entendre en filant chez on-demand :
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/TOUTARRIVE/< /A>
Puis on clique sur la date considérée :
- le triple massacre : 28 novembre
- Paul Ardenne : 17 décembre

Je suis en train d'écouter la démolition de Paul Ardenne par Corinne Rondeau et j'approuve à 100% sa critique. De façon générale, Paul Ardenne est un assez bon exemple de l'intellectuel qui produit de la spéculation en continu avec absence totale de rigueur intellectuelle, mais masquée par un assez efficace brouillage reposant sur la pratique systématique du coq-à-l'âne confusionnel. Son expression orale ne vaut guère mieux, avec du moi-je à la tonne et des réponses privées de toute pertinence.

Ce dernier point on peut le constater en écoutant les derniers numéros de L'Equerre & le compas. Exemple quand Boudet argue que le travail d'Edouard François est sans intérêt surtout maquillé sous un souci parfaitement factice de raison, l'autre lui rétorque "moi j'trouve que c'est culturellement grave quand même passke c'est toute la modernité k'vous r'mettez en cause là". Dominique Boudet préfère ne rien répondre, peut-être parce qu'on reste fréquemment muet quand on entend une surprenante absurdité.

A part ça je ne tiens pas à dévier sur le sujet Ardenne, un des plus horripilants pseudo-intellectuels qu'iol nous est donné de supporte sur France Culture depuis que Chaslin lui a ouvert la porte, après l'avoir généreusement et comiquement éreinté d'ailleurs. Je veux bien ouvrir un fil sur Paul Ardenne pour démolir et re-démolir ses bouquins et sa cuistrerie, mais vu que c'est un type assez sympathique par ailleurs, je n'en vois pas l'intérêt.

Ah tiens là j'ai Pascal Ory qui commence et sa critique, virulente, me semble argumentée et valable. Le temps que je continue, le troisième tueur Biasi a balancé sa valda.

Je maintiens : c'est le choix du livre qui est critiquable, non la démolition par Rondeau Ory & Biasi.

Laurent
 
LN

05/01/2007
15:45
ahem mes excuses

mes excuses pour cette économie d'une ligne qui rend l'ensemble inutilisable
 
LN

05/01/2007
15:46
Corinne Rondeau, excellent critique...

Merci des tuyaux, Zx. Ces émissions on peut les entendre en filant chez on-demand :
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/TOUTARRIVE/< /A>

Ensuite, cliquer sur la date considérée :
- le triple massacre : 28 novembre
- Paul Ardenne : 17 décembre

Je suis en train d'écouter la démolition de Paul Ardenne par Corinne Rondeau et j'approuve à 100% sa critique. De façon générale, Paul Ardenne est un assez bon exemple de l'intellectuel qui produit de la spéculation en continu avec absence totale de rigueur intellectuelle, mais masquée par un assez efficace brouillage reposant sur la pratique systématique du coq-à-l'âne confusionnel. Son expression orale ne vaut guère mieux, avec du moi-je à la tonne et des réponses privées de toute pertinence.

Ce dernier point on peut le constater en écoutant les derniers numéros de L'Equerre & le compas. Exemple quand Boudet argue que le travail d'Edouard François est sans intérêt surtout maquillé sous un souci parfaitement factice de raison, l'autre lui rétorque "moi j'trouve que c'est culturellement grave quand même passke c'est toute la modernité k'vous r'mettez en cause là". Dominique Boudet préfère ne rien répondre, peut-être parce qu'on reste fréquemment muet quand on entend une surprenante absurdité.

A part ça je ne tiens pas à dévier sur le sujet Ardenne, un des plus horripilants pseudo-intellectuels qu'iol nous est donné de supporte sur France Culture depuis que Chaslin lui a ouvert la porte, après l'avoir généreusement et comiquement éreinté d'ailleurs. Je veux bien ouvrir un fil sur Paul Ardenne pour démolir et re-démolir ses bouquins et sa cuistrerie, mais vu que c'est un type assez sympathique par ailleurs, je n'en vois pas l'intérêt.

Ah tiens là j'ai Pascal Ory qui commence et sa critique, virulente, me semble argumentée et valable. Le temps que je continue, le troisième tueur Biasi a balancé sa valda.

Je maintiens : c'est le choix du livre qui est critiquable, non la démolition par Rondeau Ory & Biasi.

Laurent
 
LN

05/01/2007
15:46
je suis maudit

je suis maudit

LN
 
Laurent

05/01/2007
15:57
reprenons et concluons ?

Je relis la contrib de Zx : je ne sens aucun mépris dans la voix ni dans la parole de nos trois critiques. Ce qu'on peut leur reprocher peut-être, c'est leur attachement à une idéale forme requise pour un essai d'esthétique, et du coup, ils s'autorisent à tirer franchement sur un essai qui ne remplit pas les conditions de rigueur.

En revanche j'entends, je dois le dire, une fatuité incroyable quand Paul Ardenne prend la parole à l'Equerre et le compas. J'ai été sidéré d'apprendre que cet homme par ailleurs sympathique était agrégé d'histoire. Vu son style intellectuel (je parle du contenu de ses "réflexions") je le prenait pour un journaliste ambitieux et ne disposant que d'une culture aussi étendue que superficielle (voir son art du name-dropping qui rappelle incroyablement celui de Frédéric Beigbeder, c'est à dire employé à tort et à travers, pour ne rien dire de consistant).

On peut aussi fantasmer : après tout Ardenne a une élocution caricaturalement populo, aussi on peut imaginer que ces trois bourges fils de bourges produits par l'université officielle, tapent à bras raccourcis sur cet irruptionnaire qui n'est pas de leur sérail.

Pour autant, il ne faut pas confondre la virulence critique avec le mépris ou le dédain : le travail et la réflexion d'Ardenne me semblent faisandé au-delà du supportable.

Donc désolé, mais non.

Pour la suite de l'émission (qui se déroule pendnat que je tape ces lignes), j'entends en effet une fixation sur Arasse. Je n'irais pas jusqu'à déduire que nos trois critiques attribuent à Daniel Arasse le monopole de la qualité. Pour ma part je n'apprécie guère non plus Arasse, mais c'est une autre question et je m'en suis expliqué dans l'un ou l'autre fil de DDFC

Laurent
 
Zx

05/01/2007
16:22
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Sans chercher à défendre Ardenne, le contraste, souligé par les intervenants, entre lui et Arasse, au moment de passer à l'examen du recueil d'articles de ce dernier, m'a semblé assez douteux (et là, les ricanements ont bel et bien fusé - non ? ).

Sur le fond, le triple massacre me semble plus pertinent car, au-delà de la personnalité de tel ou tel (honni - Ardenne, ou canonisé - Arasse), c'est le principe même de la critique mise en oeuvre dans Tout Arrive qui est en question à l'occasion de la réécoute et de l'examen de cette émission.

P.S.: merci pour le tuyau "on demand" !

P.P.S.: . "Je veux bien ouvrir un fil sur Paul Ardenne pour démolir et re-démolir ses bouquins et sa cuistrerie, mais vu que c'est un type assez sympathique par ailleurs, je n'en vois pas l'intérêt."

On est assez d'accord. Seulement, elle vaut quoi Corine Rondeau au juste ? (par exemple). Que la critique dégonfle certaines outres, d'accord, mais pas dans l'atmosphère de suffisante insufflée par Nono à ses chroniqueurs (à moins qu'il ne les ait précisément choisi sur ce critère).

J'ajoute que s'il ne faut pas céder à l'accusation de racisme social (il est si populo que cela Ardenne ?), l'élévation au pinacle de Daniel Arasse me semble précisément fonctionner comme un shibboleth (un peu trop voyant d'ailleurs).
 
LN

05/01/2007
17:05
Corinne Rondeau & Paul Ardenne

Corinne Rondeau, en tant que prof à Lille III comme le rappelle complaisamment Arnoldo de sa voix sans timbre, eh bien je ne sais guère ce qu'elle vaut. Mais en tant que critique dans le poste, ses exigences me vont très bien : réclamer pour un essai une problématique et un étayage, et autre chose que du zapping, voila des exigences que je juge très louables. En écoutant l'émission du 28 novemebre, je constate que Rondeau a en effet la dent très dure. Peut-être faudrait-il lui indiquer que le rôle de critique-tueur peut avoir à la longue un effet de spécialisation néfaste. Anyway, il faudra que je l'écoute dans ses autres prestations avant de lui envoyer un courrier de protestation.

Non j'en viens à me demander si le boulet de ces critique, c'est pas leur producteur : comment être vraiment crédible quand on est chapeauté par Arnoldo ? COmment un groupe de critiques à la dent dure peuvent-ils avancer sous la houlette d'un producteur à la voix asexuée et au ton de macaroni trop cuit ? Là est le vrai problème. Arnaud décrédibilise ses troupes tout comme Bourmeau décrdibilise ses invités.

Pour ce qui est d'Ardenne, je crains qu'il ne soit très difficile de parler de lui sans rigoler. Témoin l'éreintement perpétré par François Chaslin en 2004, et dont hélas l'archive est vraisemblablement balayée de on-demand, depuis longtemps. Mais si je retrouve mon enregistrement je déposerai sur DDFC une transcription, vous verrez c'est pas triste.

A part ça, pour qui veut l'entendre, Ardenne est passé récemment à "Du jour au lendemain" (16 octobre, réécoutable chez on-demand, je ne sais pas ce qui s'est dit au micro du Thénardier), mais je conseille l'écoute de l'Equerre et le Compas. Ses prises de position sur l'architecture post-moderne masquent sa réelle juvénilité (il y a donc des non-retraités qui vantent encore le post-modernisme), et son échange avec Dominique Boudet au sujet de la façade d'Edouard François, tout cela m'a semblé des plus affligeants. C'est l'émission du 29 novembre, disponible à l'adresse utile :
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/METROPOLITAI NS/

Anyway, "shibboleth" : wadayamine ?

Laurent
 
Zx

05/01/2007
17:27
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

J'ai entendu Ardenne chez Weinstein, il semblait un peu déprimé, a soliloqué gentiment... pas grand-chose a en tirer. On aurait une séance post-éreintement rondesque chez un psy comateux.

Laissons cela.

"Comment un groupe de critiques à la dent dure peuvent-ils avancer sous la houlette d'un producteur à la voix asexuée et au ton de macaroni trop cuit ? Là est le vrai problème."

Déteint-il sur eux ? Y a-t-il une forme de mimétisme ? Etaient-ils comme ça avant ? Je l'ignore, mais les émissions du mois de septembre/octobre m'ont paru plus convaincantes que les dernières que j'ai pu entendre. Quel thèse ce constat accrédite-t-il je ne saurais le dire mais il va falloir surveiller l'évolution à venir de ces tables critiques.

Un shibboleth c'est un signe ou un mot de reconnaissance, qui marque l'appartenance à un groupe, une communauté, etc. :)
 
Agnès

05/01/2007
21:51
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Juste une question : Ory, c'est pas l'ultime et unique rescapé du défunt panorama ? Un type qui a de la constance !
 
Agnès

01/03/2007
12:14
Bobo Club

QUI est la collaboratrice de Nono qui consacre au moins une minute de l'émission à épiloguer sur l'expression "C'est pas ma came", laquelle signifie que peu lui chaut, au sujet de cet extravagant américain ventriloque, personnage apparemment intéressant, dont ils sont en train de causer? Typique des nouveaux : se mettent en scène au lieu de s'effacer devant leur sujet. Elle ne pouvait pas dire, c'tait trop commun, que ça ne l'intéressait guère, et passer la parole à ceux qui ont qqch à dire ???...
 
Zx

01/03/2007
12:29
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

http://www.leoscheer.com/auteur.php3?id_mot=385
 
Zx

01/03/2007
13:02
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Une petite citation en passant :

"Même quand il chantait les louanges, d'un livre ou d'une personne, cela sonnait toujours comme une faveur. C'était LUI qui les prononçait ! Alors le livre ou la personne pouvait s'estimer heureux de s'en être si bien sorti. Chaque louange et chaque blâme renforçait sa propre puissance."

Martin Walser, Mort d'un critique.

Chaque recension est aussi l'occasion de se mettre en avant, de descendre un "concurrent", puisque les chroniqueurs de nono se piquent d'être des auteurs ; ils estiment sûrement faire partie de leurs devoirs de ne pas servir la soupe à leurs "collègues" - une manière comme une autre de se mettre en avant et de briller dans ce salon branché qu'est Tout Arrive.
 
LRDB

17/03/2007
08:52
Panoramique sur Tout arrive

Je persiste dans mon optique Panorama-phile : j'ai tout de même l'impression de retrouver entre midi et 13h30 la bonne ambiance du Pano. Du moins quand Tout Arrive est dans une bonne journée, c'est-à-dire avec de bons intervenants, I mean sans les immatures Boulouque ou Emilie Deleuze, et sans les sirupeux mamours de la petite bande à Arnoldo-l'homme-à-la-voix-sucrée, mamours démoralisants qui rappellent l'anti-émission de Claire Vassé fort heureusement passée à la trappe.

En tous cas, il me semble évident que la formule visée est bien celle du Panorama. Hier midi pour la 6 ou 7ème fois depuis le début de l'année, ayant eu la flemme de couper ma radio à la fin de A voix nue (ou plutôt à la fin de Capanitas de cristal), j'ai entendu des adultes qui discutaient intelligemment de livres, d'idées, d'auteurs.

Arnaud Laporte semble progressivement comprendre qu'il n'a pas le niveau nécessaire pour faire cette émission, puisqu'hier on l'entendait fort peu. Il lui reste à imiter un peu plus Duchâteau & Bydlowski, en déléguant en cas de besoin et surtout pas de façon réglée-quotidienne la présentation de l'émission et l'animation du débat. Cher Arnaud on ne saurait être bon en tout (même si certains ne sont bons en rien). Il est temps de remettre cette radio sur ses pieds : alors, à quand le retour des présentateurs tournants au Panorama ? Ach, désolé, je voulais dire "à Tout Arrive" ??

La reine des belges
 
Agnès

30/04/2007
12:10
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

La nouvelle, Guénola David, qui commente le débat Weber - Balmer, Mitterrand- Giscard : Elle a une jolie voix, et un audible souci de s'exprimer avec élégance !!!!!
Alléluia ?
 
Zx

30/04/2007
12:28
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

J'aime bien Sophie Joubert pour ma part.
 
serge

13/05/2007
20:27
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006



Merci LRDB vous m'avez convaincu de réecouter le pano heuu tout arrive a midi.

Vivement les long débats en perspectives surtout autour de notre nouveau president tout neuf et son projet de societé et déja des questions...

j'aimais particulierement le générique entre 90 et 97 auriez vous la ref du générique du panorama avant 1997 par hazard ?

Amicalement

 
la reine des belges

14/05/2007
02:02
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Hé non nous la cherchons la référence.

Il y a un an ou deux, le puppetmaster avait déposé un morceau de mp3 saisi lors d'une rediff en 2004 ou 2005 je crois, peut-être quand la station avait rediffusé un Pano ake Françoise Verny.

Mais je ne parviens pas à retrouver la page, même avec le moteur de recherche qui carbure à l'acool de patates.

LRDB
 
LRDB

14/05/2007
02:04
cochon qui s'en dédit

Ah mais si, vous le trouverez là :
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=25 838&debut=0&page=1
Il semble que ce soit la seule pièce du musée local...

LRDB

 
Agnès

16/05/2007
13:39
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

La voix exquise, délicate et discrète, de la traductrice d'Oran Pamuk (dont le nom n'est sans doute pas digne de figurer sur le site, il y a sa photo, c'est tout !), son français élégant. Les propos du Prix Nobel, évocation sans emphase de son travail d'écrivain. A côté, les questions de Nunuche Boullouque, toujours à côté, justement, et ostensiblement prétentieuses et intellos. Pffff! (Soupir)

 
supercreep

20/05/2007
19:53
re : Tout arrive, surtout le pire : Année 2006

Faut toujours se plaindre, sinon c'est pas drôle, c'est ça. Laporte a répété son nom 25 fois à la trad' : c'est Lale Danaï.
Lavez vous les oreilles!
 
La Reine des Belges

05/11/2007
12:41
La critique à l'age adulte, c'est pour quand ?

1)
Récemment dans "Jeux d'épreuves" un des critiques avait exécuté Boullouque (ou quelqu'autre) d'un "je ne comprend pas comment on laisse publier certaines choses". Ce commentaire salaud, probablement mérité, me semble tout-à-fait issu des plus sévères moments du Pano de jadis, par exemple un Koster, aussi exigeant que lui-même rigoureux, pouvait balancer ce genre de jugement sans que personne trouve cela excessif ou scandaleux. De fait, Koster avait bien raison d'envoyer à la poubelle certaines merdes mal écrites, qu'il jugeait "insupportables" (mot qu'il employait fréquemment).

2)
Alors que j'écoute en ce moment même "Tout Arrive" où l'on retrouve certains jours (mais oui je continue à le penser) un ton assez proche du Pano, j'en viens à me poser un peu la même question :
<< Je ne comprends pas comment on s'autorise à placer devant un micro de telles adolescentes >>.
Franchement, avec les deux dindes qui viennent de dégoiser sur un livre dont je ne veux même pas connaitre le titre, ce fut un triste moment de radio. Non, sérieux, ce parler imprécis et ado, ces phrases jamais terminées mais toujours chevillées et soudées par les habituels 'fin / quoi / bon / jveudir / voila / parapor / justeman, tout ça pour commenter d'une voix niaise non pas un livre (peut-être médiocre, là n'est pas la question), mais leurs propres petits fantasmes qu'elles se sont fabriquées sur l'auteur, alors c'est ça, la critique littéraire ?

Cela dit, reconnaissons qu'il y a un progrès : maintenant on peut incendier des bouquins sur FC. L'ère Laure Adler est bien finie. Mais ce qui lui succède peut être encore pire...

3)
Ironie finale : à 13h30 Arnoldo annonce en seconde partie de Tout arrive, le recueil de pastiche "Et si c'était niais". Hum hum voila un codicille très autoréférentiel pour toute votre première demi-heure mon cher Arnaud : quand c'est pas la Boullouque ou la Desbarat (irrécupérables), vos critiques en studio franchement essayez de les prendre parmi des pros et adultes, et non dans une basse-cour d'adolescentes à la diction et au parler immature. C'est juste un conseil pour vous Arnaud, voyez-vous on n'a pas envie de vous apporter des oranges en cellule où risque fort de vous conduire votre récurrente pratique du détournement de mineures...

La reine (quadra, donc à l'abri de vos ardeurs)
 
LRDB

12/11/2007
12:05
Des bastos dans le poulailler

Houlla, aujourd'hui, du gloussement en perspective
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=22 549&debut=0&page=1
puisqu'on a Colette Kerber présente dans les murs.
Espérons qu'Arnoldo a apporté des graines...

LRDB
 
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