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| paul kobisch 04/12/2003 11:10 |
La Suite dans les Idées |
La Suite dans les Idées (émission du 3/12) J’avais pris l’émission en cours dans ma voiture et le sujet m’a tout de suite intéressé, m’étant moi-même longuement exprimé sur le sujet de savoir si les Français étaient ou non allergiques au fascisme. Ma réponse avait été, il y a de cela vingt ans : il n’y aura jamais de parti ouvertement fasciste ou nazi en France. Il faut peser délicatement le mot « ouvertement ». N’ayant pu écouter l'émission jusqu’au bout, je la réécoute ce matin sur le net jusqu’à la coupure désormais classique à FC, quatre minutes avant la fin, donc, je ne connais pas la conclusion. Mais qu’à cela ne tienne, j’en ai assez entendu pour pouvoir dire : personne n’a répondu à la question. Et pourtant on avait pris pour cible notre politologue national René Rémond, dont la thèse recouvre peu ou prou la mienne mais pour de toutes autres raisons. Première surprise, après avoir bien montré la cible, dont le fameux « Les Droites en France » est devenue lecture obligatoire dans les programme de fac et de grandes écoles, René disparaît au moins jusqu’à la cinquantième minute, c’est à dire 5 minutes avant la fin et moment de la coupure de la retransmission sur Internet. Hasard ? Entre-temps nous avons droit à des commentaire de textes, ceux des universitaires écrivains présents venus pour commenter leurs bouquins et non pas pour répondre à la question. Remarque en passant : ces universitaires forment le cancer définitif de FC qui n’accepte, dans ce genre de débat que des Bac + 7 minimum, et qui ont publié. Mais on sait qu’à partir de l’agrégation, n’importe quel éditeur achète, ce qui fait qu’on peut toujours dire avoir écrit quelque chose, que ce soit lu ou non, acheté ou pas. Je me souviens notamment d’un livre dont le titre et le sujet m’avaient immédiatement séduit : Eloge de la Singularité. Je fonce à la FNAC, patatras, 19 ou 20 Euros fichus en l'air ! je tairais le nom de l’universitaire en question par charité non-chrétienne. Bref, hier soir on a parlé de tout et de rien, évoqué l’inévitable Paxton, missile intellectuel anti-européen qui fait autorité là où personne n’a plus d’opinion ou plus de courage pour l’exprimer. Je relis mes notes : non, rien. Ah si ! une chose intéressante, la thèse de ceux qui ne sont pas d'accord avec Rémond tourne autour du rôle des intellos de l’époque d’entre les deux guerres, de Drieu à Céline en passant par Maurras et Daudet. Cherche-t-on des traces de véritables partis fascistes (ne parlons pas des partis de la Collaboration, svp), ou de mouvements sociaux à caractère fascistes ? La réponse est non. On fait un peu de sociologie vite faite sinon mal faite et voilà. Voilà qui est logique au regard des intellos qui entouraient hier soir l’araignée du studio de FC. C’est ce qu’on appelle de la Suite dans les Idées. Si si, j’ai entendu clairement déclarer que Maurras aurait été vexé parce que Mussolini ne voulait pas reconnaître que l’essence du fascisme était français ! Quant à moi, loin de moi l’idée de plaider pour Rémond, ce logiciel réactionnaire qui continue de formater nos jeunes gens en compagnie d’Aron (Raymond). Mais entre ses analyses « sur le long terme » - comme si une analyse comme celle-ci pouvait tolérer le court terme autrement qu’en parlant du poujadisme ou du FN lui-même - et ce que j’ai entendu hier soir, je préfère encore mes classiques, je préfère encore mon Rémond et mon Duroselle. Voilà donc un beau reflet de la paresse et de la lâcheté intellectuelle qui s’est emparé de FC : on mobilise l’université, les "institutionnels", on laisse parler, et passez muscade ! Je vous fais grâce de comparaisons possibles avec les médias du Troisième Reich. Paul Kobisch  |
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| laurent nadot 05/12/2003 02:07 |
La fuite dans les idées |
hi ! mais voyons c'est pourtant simple Paul : quand une émission déborde son horaire (lancée en retard, elle conserve son retard à l'arrivée si elle a été enregistrée) il suffit de demander à real-player ... l'émission suivante. bieeeeeen sur. bon pas de pot, là l'émission suivante c'est Poésie sur parole, et comme c'est une émission ultra-courte, l'extrait est correctement calé (comme les chroniques du matin) alors comment faire ? pour La Suite, le dernier recours c'est de programmer l'enregistrement de la rediffusion quasi-systématique dans la nuit du jeudi au vendredi vers 3h30, soit dans moins de 2h maintenant. j'espère que Paul aura lu le message d'ici là, parce que s'il loupe cette dernière chance d'avoir la fin de l'émission, il va devoir s'abaisser à me quémander une copie sur cassette et je le préviens que pour ça je vais exiger sa conversion à une religion (celle qu'il voudra je m'en fous, l'important c'est de le mettre à genoux ce tortionnaire des victimes de l'intolérance, ET JE VEUX UN CERTIFICAT, de baptème, ou une preuve biomédicale sinon pas de Fuite dans les idées pour lui ah non mais) a part ça j'ai attentivement écouté cette émission de Bourmeau, comme les 3 précédentes, j'étais très loin de paris, enfermé dans une de ces monacales cellules qu'on dénomme parfois "chambre d'hotel" j'avais posé un écriteau sur la porte "le premier qui m'empeche d'écouter la Suite dans les idées je te me le satellise". et je voudrais signaler l'extraordinaire malhonnêteté intellectuelle de Sylvain Bourmeau, qui mérite un prix spécial de falsification sociologique maquillée en objectivité : tout en se la jouant schtroumpf à lunettes  ce
mec maquille les faits et inverse la notion de prénotion suffit
de lire un résumé de Durkheim (ou à défaut
l'original) pour soupeser la manipulation. je suis
écoeuréLaurent Nadot  extraordinairement
remonté contre Bourmeau et fort indulgent pour Paulo  |
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| Louise 14/07/2004 23:14 |
re : La Suite dans les Idées |
Je ne comprends jamais rien à ce que dit Sylvain Bourmeau, il met un temps fou à poser une question, c'est entortillé et bafouilleux. Il me semble pourtant que le sujet d'aujourd'hui devait être interessant , l'héritage des lumières dans les différentes communautés juives, entre assimilationnistes et sionistes peut-être ? J'espérais y percevoir et faire un lien vers cet interdit de penser qui s'empare des neurones de toute la classe politique de notre démocratie et de tous nos médias qui y substituent derechef le passage à l'acte, quand le signifiant "juif" est donné par une jeune femme qui nous donne à voir comme dans un miroir l'état de notre société. J'ai rien compris. |
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| Daniel 15/07/2004 00:19 |
re : La Suite dans les Idées |
Raaahhh bordel, mais pourquoi LN s'est-il embarqué dans une bagarre pour y laisser sa peau connement, à cause de ça : http://www.winternet.com/~mikelr/flame21.html |
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| yuk yuk 15/07/2004 08:10 |
re : La Suite dans les Idées |
http://www.winternet.com/~mikelr/flame77.html so maybe yuk yuk. very nice choice as a bouffon,on se demande pourquoi ce site d'ailleur mais chacun trouvera son logo bien vu dan pour ce site. |
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| guydufau 15/07/2004 10:26 |
re : La Suite dans les Idées |
Et moi,j'avoue ne rien comprendre aux boniments de Geneviève Fraisse.Cellule et foetus est le sujet qu'elle va développer.Après avoir rappelé que la Cour européenne"ne savait pas" et des débats où les participants ne constataient que des désaccords elle termine:"pour finir,le savoir de l'ignorace à de l'importance...et il ne faut pas savoir pour chercher et trouver quelque chose". Houlala,quel brouillamini,c'est vertigineux. Il faut se rendre à l'évidence,l'incompréhension domine la conpréhension en ce bas monde,et même Montaigne,que la confusion avait oublié,avouait :"mes idées se suivent,mais parfois c'est de loin" |
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| Louise 26/10/2005 21:20 |
Robert Fisk |
Ce soir : L'Occident à la conquête du Moyen-Orient par Sylvain Bourmeau Invités: Robert Fisk, journaliste pour "The Independant", pour son livre "La grande guerre pour la civilisation- L'Occident à la conquête du Moyen-Orient (1979-2004) et François Burgat, politologue, pour son livre "L'Islamisme à l'heure d'Al-Qaïda" (La Découverte) Oh comme ça fait du bien d'entendre Robert Fisk, un vrai journaliste parler de son métier. |
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| Avis 27/10/2005 17:27 |
Robert Fisk |
Hey ! il est chez Mermet, là, en ce moment |
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| victor malicheff 01/03/2006 17:49 |
re : La Suite dans les Idées |
Mardi 28/2 S. Bourmeau recevait un historien qui a procédé à une enquête autour de la manifestation du 8/2 1962 pour la paix en Algérie qui a été arrêtée par la police Bd Voltaire à Paris à la hauteur du métro Charonne et qui a fait 9 morts.Il a reconstitué le scénario de la journée et des jours qui ont suivi.Sa conviction c'est qu'il s'est agi d'un crime d'Etat pour lequel il n'a pas avancé de mobile me semble-t'il.L'histoire de cette période reste à faire entre le massacre des Algériens à Paris en octobre 1961 et les accords d'Evian le 19 mars 1962. Il est vrai que l'accès aux archives de la PP, s'il en reste, ne doit pas être des plus simples.Durant cette période le préfet de Police s'appelait Maurice Papon. Victor |
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| guydufau 01/03/2006 19:11 |
re : La Suite dans les Idées |
J'avais l'intention, Victor, de revenir sur cette émission. D'emblée Pierre Vidal-Naquet parle de chef-d'oeuvre à propos de l'enquète d'Alain Dewerpe sur ce "massacre d'Etat", un bouquin de 900 pages. Chronologiquement cet événement est situé entre un autre massacre, en octobre 1961 et les accords d'Evian qui mettent fin à la guerre d'Algérie en mars 1962. Charonne eut lieu en février 1962. Le rapprochement de ces dates rend difficile une explication car les manifestants de Charonne étaient descendus dans la rue pour crier leur hostilité à l'OAS et pour la paix en Algérie. Pourtant une explication a été avancée : pour De Gaulle, sous son autorité, l'Etat ne peut avoir tort. C'est pour cette raison qu'il n'y eut pas de coupables que se soit pour les ratonnades d'octobre 61, Charonne où l'assassinat de Ben Barka. Papon, préfet de police, et Frey, ministre de l'intérieur, n'ont pas été sanctionnés. Frey s'est même retrouvé président du Conseil constitutionnel. Il avait pourtant, ministre, décrété un couvre-feu anticonstitutionnel. http://www.monde-diplomatique.fr/2000/09/VIDAL/14212.html |
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| victor malicheff 02/03/2006 18:13 |
re : La Suite dans les Idées |
J’ai écouté par bribes cette émission, surveillant la cuisson d’un plat d’un œil et la fin du programme du lave-linge de l’autre, donc merci guy de me rappeler l’auteur de cette recherche. C’est en entendant parler Pierre Vidal-Naquet que j’ai prêté attention à l’émission. Ceci me renvoie à ce 8 février 1962, l’UNEF était moteur dans l’organisation des manifestations pour la paix en Algérie, comme étudiant je participai à cette manif, elle comprenait une foule nombreuse et la présence de femmes avec leurs enfants en était une caractéristique. Je me tenais à une dizaine de mètres de la tête du cortège qui remontait le Bd Voltaire En direction de la Nation. Après avoir dépassé la station de métro Charonne d’environ 50mètres, la tête s’arrêta, à 100 m. se tenait des policiers en uniforme, casqués et munis de bidules ( longues matraques ) qui se sont mis à charger en tapant sur leur bouclier.. Ce bruit, amplifié par l’effet corridor de cette voie a eu pour conséquence un mouvement de panique de la foule qui s’est retournée pour fuir, rien ne pouvait l’arrêter, ainsi je ne touchais plus terre, transporté vers l’exutoire que constituait la bouche de métro située à droite dans le sens de la manifestation ( une autre bouche se trouve à gauche ) . Je me suis trouvé en bas des marches, derrière moi les personnes étaient entassées dans l’escalier ; les policiers lançaient sur ces personnes les tables du bistrot qui à l’époque faisait l’angle du Bd et de la rue de Charonne. Ces tables avaient des piétements en fonte. Ils arrachaient les grilles d’arbres , aussi en fonte, qu’ils projetaient dans la bouche sur l’entassement humain. A l’intérieur de la station j’ai en mémoire son chef en pleurs devant déjà une foule de blessés, qui étaient transportés pour les plus atteints sur les banquettes des deux quais. Les fractures du crâne et l’étouffement sont à l’origine des décès A un demi siècle de distance je pense aujourd’hui que nous avons été confrontés à une manifestation de haine de la démocratie à tous les plans de l’Etat jusqu à De Gaulle. Ces morts auront précipité la signature des accords d’Evian un mois plus tard. La moindre des choses consisterait à ériger un monument au métro Charonne plutôt qu’une petite plaque noircie peu lisible à l’intérieur de la station. La démocratie fait toujours autant peur. Victor |
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| guydufau 03/03/2006 23:27 |
re : La Suite dans les Idées |
Importante révélation. Le massacre d'Etat de Charonne est doublé par un mensonge d'Etat. Le premier ministre Michel Debré écrit dans "Gouverner" Albin Michel, 1988 p.289 : "alors que la dispersion des manifestants est engagée, un mouvement de foule incontrôlé pousse des manifestants vers la bouche de métro Charonne dont les grilles sont fermées[...]Huit victimes sont écrasées contre les grilles du métro. Pour Constantin Melnik chargé de mission pour les affaires de police et de sécurité auprès du Premier ministre "la station de métro[est] transformée, toutes grilles fermées en piège mortel par la charge de police" (Mille jours à Matignon. Raisons d'Etat sous de Gaulle) Grasset, p.80. Et pour le préfet de police Maurice Papon "les grilles sont fermées comme dans les autres stations desservant les lieux de rassemblement. Huit victimes sont écrasées contre les grilles du métro". "Les chevaux du pouvoir. Le préfet de police du général de Gaulle ouvre ses dossiers 1958-1967, plon, p.401. Bref, se sont les grilles fermées du métro qui ont tué. Or, les grilles de la station de métro Charonne étaient ouvertes. Seules les stations Bastille, Saint Paul, Sully-Morland et Quai de la Rapée ont été fermées, à 17h30, sur ordre de la police, dont témoignent les archives. L'ouverture et le fonctionnement régulier de Charonne sont confirmés par les témoignages des agents de la RATP. De nombreux blessés inanimés (morts?) ont été évacués depuis cette station ; il fallait bien que les grilles soient ouvertes. Ce massacre est uniquement expliqué par une police haineuse et déchainée d'une façon incroyable. |
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| CQFD 03/03/2006 23:51 |
Ben forcément |
D'où le lien avec France Culture. Je n'y avais pas pensé. |
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| Moussorgski-Ravel 04/03/2006 03:25 |
Napoléon vous parle |
C'était pourtant évident. C'est un peu comme Moïse, qui est évidemment égal à Mendelsohn. (il suffit de voir que "oïse" = "endelsohn". ce qui est la moindre des choses - en effet QUI ne voit pas cela, je demande encore une fois QUI, oui QUI ??). Dr Fufau - Maison Blanche |
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| guydufau 04/03/2006 09:27 |
re : La Suite dans les Idées |
"D'où le lien avec France Culture. Je n'y avais pas pensé." dit le soit disant persifleur de 23h51 L'auteur de cette enquète était l'invité de l'émission de France Culture "La suite dans les idées" de cette semaine. |
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| victor malicheff 05/03/2006 20:54 |
re : La Suite dans les Idées |
Mise au point : Plutôt que nier ce massacre d’Etat du 8 février 1962 au métro Charonne l’auteur ou les auteurs de l’avant-dernière intervention aurait pu faire preuve de curiosité en consultant comme je l’ai Fait l’ouvrage d’Alain Dewerpe « Charonne 8 février1962, Anthropologie historique d’ un massacre d’ Etat « , folio histoire, inédit, janvier 2006, 9,50 euros à la Fnac. L’ auteur , directeur d’études à l’école des hautes études en sciences sociales pose des problèmes historiques d’un ordre plus général dans cet ouvrage qui servira de modèle en matière de recherche historique contemporaine. Il pose en particulier la question du scandale civique : à quoi l’Etat a-t-il droit. ? Il y a à la suite de ce travail un exigence de rétablissement de la vérité. Or, à travers une version mensongère d’ Etat jusqu’à nos jours,,qu’a rappelé Guy , ce règlement demeure » historiquement instable « Charonne ce n’est pas une station de Mars et pour ceux qui auraient tendance à le nier la violence d’Etat en démocratie représentative s’exprime par le meurtre politique qui fait partie de l’outillage des actes d’Etat. Le contexte politique n’est pas évidemment comparable cependant l’état de tension actuel me fait redouter le pire, c’est pourquoi et pour la première fois je rends public ce témoignage. Victor |
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| guydufau 05/03/2006 21:18 |
re : La Suite dans les Idées |
"Plutôt que nier ce massacre d’Etat du 8 février 1962 au métro Charonne l’auteur ou les auteurs de l’avant-dernière intervention ..." L'auteur ou les auteurs, ce forum a cette particularité que l'on ne sait jamais qui intervient ce qui facilite toute sorte de manipulation. A ce propos je demande que cesse par LRDB l'utilisation du pseudo "guyfufau qui a déja trompé au moins Henry. Quand le sujet est sérieux les interventions genre CQFD et Moussorski-Ravel sont dérisoires, indignes et lâches, car il ne faut pas oublier que la mère d'Alain Dewerpe, l'auteur de cette enquète, est une des neuf victimes de ce massacre d'Etat. |
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| guydufau 06/03/2006 13:15 |
re : La Suite dans les Idées |
La parution de cet important livre "Charonne 8 févrire 1962, anthologie historique d'un massacre d'Etat" devrait permettre et grandement faciliter un reportage donnant la parole à tous les témoins de ce drame, agents de la RATP, maniofestants, blessés, policiers ... Un reportage qui serait semblable à celui réalisé par FC sur l'affaire Seznec qui vient d'être rediffusé dans la nuit du 5 au 6 février 2006. Ce serait une occasion pour JP Cluzel,-lié à la famille Chirac- de prouver l'indépendance de la radio qu'il dirige envers le pouvoir. |
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| Louise 12/09/2006 22:41 |
re : La Suite dans les Idées |
Joseph Stiglitz. prix Nobel d'économie 2001, était l'invité de ce soir. (Il était ce matin sur france-Inter avec Demorand) C'est bien intéressant d'entendre ce Monsieur tenir des propos que l'on qualifie de farfelus s'ils sont tenus par un Frédéric Lordon lorsqu'on lui donne la parole et qui participait aussi à l'émission. ( un des grands mérites de Joseph Stiglitz est de répondre aux questions de Sylvain Bourmaud, s'il y répond, c'est qu'il les comprend, moi j'ai du mal à les entendre) |
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| Henry Faÿ 12/09/2006 22:59 |
un changement de paradigme |
 On a appris des choses absolument extraordinaires dont on n'est pas prêt de se remettre, à savoir que le marché, c'est très bien mais que ça ne suffit pas, qu'il faut un juste équilibre entre le marché et l'intervention de l'Etat. On a appris que l'économie seule, ça ne donnait pas grand chose, qu'il fallait aussi considérer le culture de peuples. Stupéfiant! D'ailleurs, Frédéric Lordon a aimablement et subtilement dit que ce que contenait le livre de Stiglitz n'était pas de la plus grande nouveauté.  |
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| zeno 13/09/2006 22:38 |
re : La Suite dans les Idées |
la question n'est pas savoir si c'est nouveau mais si ça se vend bien. Il y a quelques semaines Bourmeau a fait une émission la sociologie des écrivains, c'est là qu'il aurait été intéressant d'inviter Stieglitz. Dommage, c'eut été l'occasion d'abolir définitivement la frontière entre le livre d'économie et l'économie du livre. Un livre est un produit commercial qui obéit aux lois de l'offre et de la demande. Le fait est que la demande est forte pour ce genre de livre : critiquer le monde des affaires est aujourd'hui un bon moyen d'en faire de bonnes. J'ai tort, je sais, je vois des opportunistes partout. Après tout, il ne serait peut-être pas illogique de vendre cher un livre qui dans son contenu ferait l'éloge de la gratuité. |
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| lionel 13/09/2006 23:07 |
re : La Suite dans les Idées |
Henry ironise mais de fait l'économiste fétiche de FC, Daniel Cohen, tombe souvent dans ce travers de parler d'économie en oubliant le politique. C'est d'ailleurs toute l'escroquerie de notre époque  |
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| laurent 14/09/2006 01:27 |
re : La Suite dans les Idées |
Piting il était hier aux matins le DC Quelqu'un l'a entendu ? |
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| Henry Faÿ 14/09/2006 09:42 |
non, il n'oublie pas le politique |
<<Henry ironise mais de fait l'économiste fétiche de FC, Daniel Cohen, tombe souvent dans ce travers de parler d'économie en oubliant le politique. C'est d'ailleurs toute l'escroquerie de notre époque>> On ne peut guère reprocher à Daniel Cohen de ne pas parler politique, encore moins de ne pas s'y intéresser. Quand il a dit mardi: "avant tout des universités", ce n'était pas sans dimension politique. Je suis allé voir le petit article wikipédia qui lui est consacré et voici ce que j'ai trouvé: D'après la liste arrétée au 11 novembre 2003, il est membre du Comité d'orientation scientifique de l'association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, À_gauche_en_Europe et aussi: Citations "la société industrielle liait un mode de production et un mode de protection. Elle scellait ainsi l'unité de la question économique et de la question sociale. La société post-industrielle,elle, consacre leur séparation et marque l'aube d'une ère nouvelle" |
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