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edmond

30/11/2003
17:56
Que fait la presse ?

Ci-dessous un article paru dans le journal L’Evadé n°12 (Nov-Dec 2003):
http://www.l-evade.net

CASSE DE FRANCE CULTURE (Suite n° 4)
QUE FAIT LA PRESSE ?

La brutalité des changements intervenus sur France Culture en 1999 assomma tous les auditeurs et aussi quelques journalistes. Aussi, pendant quelques semaines, on eût droit à quelques articles critiques.
Mais quand il fut clair pour toutes les rédactions qu’il y avait tout à perdre à critiquer la nouvelle grille et tout à gagner à l’encenser (la direction de France Culture distribuait généreusement de grandes plages horaires de cette radio de Service Public à la presse), on assista à un silence abyssal à propos de la nouvelle grille ou à un engouement sans réserve. La stratégie de France Culture était imparable.
Pour contribuer à éclairer ce basculement, on convoquera un exemple, parmi d’autres, pris chez un journaliste réputé pourtant sérieux.

En novembre 1999, Jean-Claude Guillebaud écrit très justement :
« Parmi tous les reproches adressés à Laure Adler, au sujet de la nouvelle grille de France Culture, il en est un qui mérite une attention particulière car il dépasse - de très loin - le cas d'espèce. En faisant abusivement appel à des personnalités ou commentateurs archiconnus, la nouvelle directrice aurait pris le risque d'aggraver ce syndrome mondain, cet effet club, ces cumuls en cascade qui sont, comme on le sait, l'une des plus funestes fatalités du ‘tout-médiatique’. Ce danger, quoi qu'on dise, est bien réel. Invoquer le professionnalisme des chroniqueurs en question ou le pluralisme de leurs sensibilités ne suffit pas, me semble-t-il, à régler la question. N'importe quel auditeur, en effet, ne peut manquer d'être frappé par cette uniformisation insidieuse de l'appareil médiatique, de plus en plus englué dans une sorte d'autisme, volontaire ou non. A cela, il existe plusieurs raisons, toutes liées à l'époque. La starisation des commentateurs, débouchant elle-même sur des cumuls abusifs, procède d'une logique largement imputable à l'hégémonie audiovisuelle – cette nouvelle ‘féerie’ – ayant triomphé à partir de la fin des années 70. A cela s'ajoute la nouvelle course à l'audience, obsession qui habite désormais aussi bien la presse écrite que l'édition, le théâtre ou le cinéma. Convoquer des signatures déjà connues, c'est se garantir (pense-t-on) un résultat minimal, mais c'est aussi faire plus ou moins son deuil de la diversité, du renouvellement, de la fraîcheur, de la colère, de la critique sociale. » * Nouvel Observateur (20/11/99).

Un an après, en septembre 2000, quelques tous nouveaux changements furent encore introduits. Mais toujours la même promotion de produits culturels remplaçant le débat contradictoire, le même morcellement des émissions, la même focalisation sur l’actualité, et l’affermage de grandes tranches horaires à des organes de presse privés aux heures de grande écoute (objet de convoitise). Aucun changement notable donc, susceptible d’infléchir l’avis négatif unanime des auditeurs (au vu des centaines de témoignages écrits que nous avons recueillis).
Cependant, en Novembre 2000, JC Guillebaud écrira :
« A écouter France Culture en cette rentrée 2000, on retrouve une espèce de bonheur. Une remarque simple : à bien examiner, explorer, écouter la grille de France Culture, telle qu'elle s'offre à nous en cette rentrée 2000, on est tenté par un exercice qui n'est plus guère pratiqué dans le petit monde carnassier des médias : la pratique de l'éloge. C'est ainsi. Habité soi-même par l'esprit critique, on en oublierait, à force, de consentir au compliment quand il s'impose. Tout de même ! L'an dernier, alors même qu'un vent mauvais - changements, révoltes, bagarres et soupçons obliques - agitait la station, on parlait de France Culture à longueur de colonnes. En pointant voluptueusement ses " problèmes "... Maintenant qu'une espèce de bonheur est trouvée, on regarde ailleurs. Injuste...Osons cette fois confesser nos plaisirs radiophoniques. Pour rien. Pour le simple bonheur de les égrener. Il nous semble en effet, à nous auditeurs précautionneux, que Laure Adler n'a pas perdu son pari ! Oh, certes, tout n'est pas parfait dans sa boutique. Il y reste du bla-bla et quelques poses rémanentes. Mais que de réussites, mes maîtres ! » * Nouvel Observateur (23/11/2000).
Question : que peut-on attendre alors de la presse et des medias ? Quatre années de militantisme pour le retour à la qualité sur France Culture ont décillé les plus naïfs d’entre nous. Réponse : RIEN.

RACCFC (Rassemblement des Auditeurs Contre la Casse de France Culture)

* Extraits d’articles collectés sur le site internet de l’Acrimed (Action CRItique MEDias)
http://acrimed.samizdat.net




 
puf puf puf!

30/11/2003
18:18
re : Que fait la presse ?on se le demnade !

Les syndicats de Radio France défendent les attachés de production
DANIEL MERMET MIS EN CAUSE

Mise en ligne : jeudi 27 novembre 2003

A Radio France, la CFDT, la CGT et FO réagissent au « changement d'affectation » de Joëlle Levert (attachée de production de l'émission « Là-bas si j'y suis ») provoqué, disent-ils, par « le comportement tyrannique du Producteur ». Voici le texte, suivi d'un premier commentaire :

Attaché de production : un vrai métier, de vrais droits

Un nième manquement aux règles élémentaires de gestions des personnels Attachés de Production, survenu dans une équipe de France Inter, nous conduit à rappeler la loi.

1 - Le métier d'Attaché de production est un métier en Contrat à Durée Indéterminée de la Convention Générale - un métier transversal (toutes Chaînes Nationales).

2. Le nombre de postes a été fixé en 2003 à 107 Attachés de Production pour l'ensemble des chaînes.

3. Aucun poste d'Attaché de production ne peut être occupé par un personnel rémunéré au cachet (Collaborateur Spécialisé ou autres)

4. Le CDD ne peut être utilisé qu'en remplacement d'absences légales ou pour surcroît de travail temporaire.

5. Tout poste vacant doit être mis en consultation sur l'ensemble de l'entreprise.

Concernant le problème ponctuel de l'équipe de « Là bas si j'y suis » sur France Inter, le changement d'affectation de l'actuelle Attachée de Production, rendu nécessaire par le comportement tyrannique du Producteur, ne saurait donner lieu au recrutement d'un nouveau Cachetier.

Si toutes ces règles n'étaient pas désormais respectées, les organisations syndicales se réservent le droit de toute action, y compris juridique.

CFDT, la CGT et FO de Radio France

Impossible de se taire

« Comportement tyrannique », mais encore ?

« Le lundi 6 octobre 2003 dans la matinée, j'ai avalé des médicaments à mon bureau de France Inter et depuis, je suis en arrêt maladie. Pourquoi ? Parce que je suis victime depuis de longs mois, en fait depuis des années, de harcèlement moral de la part de Daniel Mermet, dont je suis l'assistante pour l'émission ». Ainsi commence un texte circonstancié de Joëlle Levert dont le titre dit assez le contenu : « Un cas de harcèlement moral à Radio France ». Ce cas, hélas, ne semble pas être le premier. Il mérite une enquête précise et contradictoire. La place particulière occupée dans le paysage médiatique par l'émission « Là-bas si j'y suis » diffusée sur France Inter ne justifie pas que l'on passe sous silence les accusations portées contre son animateur et producteur, même si, dans ce cas, le refus de se taire ne va pas sans un grand sentiment de tristesse. Daniel Mermet a bénéficié, en d'autres circonstances d'une légitime solidarité (dont la nôtre) [1] C'est une raison supplémentaire de souhaiter qu'il s'explique, tout simplement parce que les faits invoqués par Joëlle Levert sont en contradiction avec les valeurs défendues à l'antenne par l'animateur de « Là-bas si j'y suis » (Acrimed)


[1] Lire : « Solidarité avec Daniel Mermet », « Daniel Mermet en procès » et « Nouveau procès contre Daniel Mermet ».

.......................
la il faut expliquer.....
 
dom

30/11/2003
18:28
mdr

j'adore le coté kolkhozien de l'article 5, plié de rire, une cooperative agricole!l'article 1 permet des emplois a vie? 80 ans on comprend pourquoi!
sous la table, sec, mort de rire!

j'arrete parce que je vais faire une emeute!


 
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