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| Pour info 06/09/2005 22:52 |
FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] |
FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] 1 PRÉSENTATION France Culture, radio du secteur public (Radio France), spécialisée dans les émissions à vocation culturelle. 2 LA NAISSANCE Les années 1950-1960 marquent l'essor rapide des stations périphériques privées, telles Europe n°1 et Radio Luxembourg, qui révolutionnent le concept radiophonique et captent des parts de marché croissantes. La RTF (Radiodiffusion-télévision française) réagit en tentant de renouveler le ton et le rythme de ses programmes. Mais ces efforts ne donnent pas les résultats escomptés : le public des stations d'État s'étiole. Il faut réformer. C'est chose faite en 1963-1964, avec la naissance de l'ORTF. Missionné par le ministre de l'Information Alain Peyrefitte, l'homme de radio Roland Dhordain fonde une nouvelle structure, à trois têtes : France Inter, France Musique (devenue France Musiques) et France Culture. 3 UNE STATION CULTURELLE Le principe d'une chaîne culturelle étant acquis, celle-ci s'installe dans les locaux de France 3 (ex-Programme national, station culturelle lancée en 1944 et rebaptisée en 1957). Elle hérite aussi de l'exigence des défunts programmes (littéraires en particulier) et d'une préoccupation pédagogique : faire de la radio un lieu de connaissance, de découverte. France Culture s'adresse à un auditoire spécifique, réduit, exigeant. Cette caractéristique donne toute son identité au secteur public renouvelé, en contrepoint de la mission « grand public » de France Inter. France Culture s'inscrit donc rapidement comme une expérience durable, sous l'ORTF, puis dans le cadre de Radio France (à partir de 1974). Sous les directions d'Agathe Mella (1972-1974), Yves Jaigu (1974-1984), Jean-Marie Borzeix (1984-1997), Patrice Gélinet (1997-1999) et enfin de Laure Adler, elle développe une grille thématique qui survit sans problèmes dans la mesure où France Culture est la seule station, à l'heure de la libération des ondes et d'une concurrence accrue sur la FM, à proposer une programmation haut de gamme. « Cas unique au monde d'une station vivant d'argent public et consacrée quasi exclusivement à la connaissance et à la parole » (1999), souligne Jean-Noël Jeanneney, historien, ex-P.-DG de Radio France (1982-1986) et animateur de l'émission Concordances des temps. 4 PUBLIC ET PROGRAMMES France Culture est moins élitaire qu'on ne le croît, ce qu'elle revendique en soulignant avec emphase que son public est plus uni par « un désir, un état d'esprit, un supplément d'âme », plutôt que par un élitisme socioprofessionnel. En 1985, elle s'ouvre à de nouveaux auditeurs en passant à un programme continu permettant la diffusion nocturne. Dans la foulée, elle recherche avec quelque réussite un rajeunissement de son auditoire. Témoin de l'élan pris depuis vingt ans, les auditeurs quotidiens passent de 280 000 en 1984 à 500 000 en 1997. Cette même année, 3,5 millions de personnes se branchent chaque semaine sur France Culture. Ateliers de création et théâtre radiophonique, émissions scientifiques, débats, programmes littéraires et musicaux : la dernière réforme de la grille (septembre 1999 / janvier 2000) s'inscrit dans une veine un peu plus « grand public » qu'autrefois. Elle a été vivement critiquée. Cependant, les grandes arcatures restent en place, sous la forme d'une grille exigeante et d'une qualité d'écoute (de son) que symbolisent des émissions animées par des journalistes, des intellectuels, des universitaires, telles Concordance des temps, Enjeux de mémoire, les Lundis de l'histoire, les Chemins de la connaissance, Réplique, Fictions, Enjeux internationaux, les Cinglés du music-hall, sans parler de la programmation des Nuits de France Culture. Collection Microsoft ® Encarta ® 2005. © 1993-2004 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. |
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| à mon tour 07/09/2005 05:23 |
re : FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] |
Je note à nouveau l'expression "supplément d'âme" entendue moultes fois depuis la décomposition de cette radio. Demorand aime cette expression, sans en saisir la dérision. La première fois que je l'ai lue, c'était attribué ironiquement pour qualifier les efforts de conversation de Diotime femme particulièrement sotte dans l'homme sans qualité de Musil. Mais qu'attendre d'autre d'Encarta Microsoft,que de demander à Laure Adler de rédiger un article. |
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| Pour info 07/09/2005 09:22 |
re : FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] |
Ah non, je ne crois pas que cet article soit de Laure Adler (du reste, il est finalement assez nuancé et juste) : "(...)la dernière réforme de la grille (septembre 1999 / janvier 2000) s'inscrit dans une veine un peu plus « grand public » qu'autrefois. Elle a été vivement critiquée." |
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| lionel 07/09/2005 09:30 |
re : FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] |
Pour Ginette, après sa légion d'horreur chiraquienne je crois qu'il est temps que nos amis belges l'inscrivent au tableau de chasse Entarta 2005  |
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| Wikipedia 07/09/2005 09:43 |
re : FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] |
L'entrée "France Culture" chez Wikipedia: "France Culture Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. France Culture est une radio publique culturelle française qui a été créée en 1963. Elle fait partie du groupe Radio France." C'est assez peu polémique, très prudent finalement... Avisse aux forts en plume, "cet article est une ébauche à compléter concernant une station de radio, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant". Gentlemen, to your keyboards... |
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| à mon tour 07/09/2005 10:13 |
re : FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] |
"France Culture est moins élitaire qu'on ne le croît, ce qu'elle revendique en soulignant avec emphase que son public est plus uni par « un désir, un état d'esprit, un supplément d'âme », plutôt que par un élitisme socioprofessionnel." Si ça c'est pas du demorand ou du laure adler !!! |
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| ... 07/09/2005 12:06 |
re : FRANCE CULTURE [dans Encarta 2005] |
Mais finalement, c'est assez vrai : le problème n'est pas dans les mots utilisés, mais plutôt qui les dit !!! |
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| ronchon.com 07/09/2005 12:53 |
Petite remarque en passant |
"France Culture est moins élitaire qu'on ne le cro[î]_t", en particulier dans le domaine de l'orthographe. Nous passerons pudiquement sur la qualité de l'expression de ceux qui l'"animent" ?  |
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