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La reine des belges

20/08/2005
00:01
C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Jacques Attali vient encore de frapper à la radio. Ou plutôt il est en train de le faire en ce moment, I mean chaque week-end de ce mois d'aout 2005, ake 10 émissions-débat consacrées aux grandes questions contemporaines. Notez qu'il est pas chien, l'athlète complet de la jugeotte : il a laissé 25 petits sujets à l'excellent Brice Couturier.

La présentation est un rien désuète mais on s'en fout : ça change des émissions djeunz, ludiques, cool, génocidophiles, et pour tout dire branchaga.

Chaque samedi et dimanche à 18h40, avec le secours de Stéphanie Bonvicini, Attali fait pousser les edelweiss de la pensée sur les sommets gelés de l'intelligensia. Et à chaque fois ou presque ça brise la glace des clichés contemporains. Quel bouquet ! Le Sens des choses, ça s'appelle. Ben mon vieux... Je sais pas qui a trouvé ce titre, mais ils font pas dans la modestie hein. Mais enfin franchement ça faisait des années qu'on l'attendait ce retour de l'agitateur d'idées de Bruits et de L'ordre Cannibale, de l'esprit de synthèse puissant qui avait joué à décoder La Figure de Frazer.

Dimanche dernier, notre athlète complet a même réussit à faire du neuf tout en continuant avec Henri Atlan un débat qui doit durer entre eux depuis à vue de nez 35 ans : on notera au passage que l'homme à la tronche surmusclée est toujours aussi obsédé par le Golem. On sait pas s'il en sortira un jour, et d'ailleurs on s'en fout, parce que le résultat est génial. Les idées agitées sont à des kilomètres au-dessus du niveau de l'amère station qui nous saoule de superfluités entre septembre et juillet.

D'avoir confié à Attali 10 fois une heure de radio, c'est un des meilleurs coups de cette grille d'été. Bref chaque week-end j'échappe deux fois à la tentation d'aller me désespérer au spectacle de Paris-Plage. Les nuits d'insomnie, je réécoute Le Bon Plaisir de J.A. par Francesca Piolot (88 ou 89 peut-être). C'est de l'excellente radio. Tiens,il faudrait nous le remettre dans les rediffs de nuit, parce que mon enregistrement est un rien usé.

Laurent Nadot (content)

PS :
Autre numéro remarqué : la discussion avec Michèle Barzach le 6 aout.
Et puis samedi 13, les échanges avec Denis Kessler et William Lowenstein m'ont donné l'occasion de liquider quelques idées simples. Allez-y, on n'en revient pas...

 
L'oreille éc

20/08/2005
00:44
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

C'est pas plutôt "goyim s'abstenir" qu'elle aurait dû s'intituler, cette émission, au vu des noms cités ?
A quand des quota sur France Culture, à la fin ?

 
La reine

20/08/2005
00:54
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Super, en voila un qui fait pousser une ortie dans un petit pot de merde...
 
Tocqueville

20/08/2005
00:57
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Les échanges philo du grand Jacques avec la Stéphanie B. que vous citez m'ont un peu rappelé les babillages en tendus dans une autre vie entre Jean Amadou et la brave Maryse sur Europe 1.
J'ai sans doute trop peu écouté l'émission car je ne suis pas aussi enthoussiate que sa majesté. Souvenir d'un débat début août sur le marché (comme sujet, bof) avec les ébouriffeurs habituels dans la version du duel standard: ocde vs attac. Pas plus avancé à la fin qu'au début de l'émission.
Je ferai un effort pour attraper au vol les dernières émissions du Grand mammamouchi mitterrandien et me construire un avis plus nourri.
 
Your fairy queen

20/08/2005
01:02
Allélouya

Excellente idée darling, ca remontera un peu le niveau de ce fil qui se barre en couille, comme disait le grand Bergson...

Je préconise surtout Atlan-Attali, et Barzach-Attali et encore plus dans les deux cas, les 15 dernières minutes alors que l'invité est déjà en train de rouler sur le périphe, le quasi-monologue du maitre m'arrache des larmes de joie.

LRDB
 
Nazdeb

20/08/2005
11:36
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Format inédit d'émission : Jacques Attali papote avec un des "grands observateurs" de notre temps, par exemple Max Gallo (!), convié à se répandre en généralités et approximations dignes de l'Esprit public, ensuite de quoi l'interviouveur se la joue tribune personnelle où il nous raconte le monde d'un ton neutre avec lequel il pense peut-être qu'il masquera ses choix partisans et les tonnes d'implicites qu'il évite d'assumer dans son discours.
Il y a quinze jours il a dit que c'est une juste idée que d'arrêter d'enquiquiner les pays musulmans si l'on veut lutter plus efficacement contre l'émergence du terrorisme, mais que, tout naturellement, l'Occident devait quand même continuer à intervenir au Proche-Orient pour ses intérêts géostratégoqies, notamment pétroliers.
En masquant sous des allures de savoirs drapés comme d'une neutralité universitaire de telles prises de position, ce genre de bonhomme n'a pas sa place, ou bien hélas ne l'a que trop, sur FQ...



 
Lrdb

01/09/2005
02:05
Au moins, Attali est garanti sans moraline.

Si Jacques Attali n'a pas sa place sur FC, c'est parce qu'il n'est pas un trafiquant de moraline ni de culpabiline, au contraire du signataire précédent qui fait ici office de dealer local vivant dans l'ombre de ses grands modèles. Ni naze ni débile, mais intoxiqué par la came qu'il refourgue ici... Hey le Nazdouillou, tu la coupe à combien, ta moraline que tu nous refile dans les conduits ?

Mais parlons du sujet du fil : tout comme le Briçounet Contrex-pertiseur Attali a produit une série de débats qui ne sont pas à la remorque des scies de l'intelligentsia parisienne. Là est sa valeur. Sur que ça détonne sur le FC de Ginette Roblochon... On les appréciera diversement, les débats.
Perso j'en signalerai :
- deux très réussis et sans niaiserie : Barzach, Atlan.
- deux pénibles et sans surprise : René Girard, Roland Castro
- un à la limite du comique : Michel ROcard
- un énigmatique : the last one, dévolu à la gloire du boss, qui ne l'a de toutes façons pas volé.

J'ai dit.

La reine
 
Nazdeb

01/09/2005
10:33
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Honnêtement Laurent, réécoute ses réponses à Bonvicini dans l'émission sur le thème du temps. Sur le coup j'ai voulu les noter pour les mettre ici tellement c'était creux, de plates et nébuleuses évidences, un vide total et relativement prétentieux.
Attention : je ne suis pas un dénigreur pavlovien de Jacques Attali, j'ai lu certains de ses bouquins qui sont passionnants. Attali peut être très bon ou très mauvais. Ca dépend de la place qu'on veut bien lui donner.
Ces derniers temps il avait joué aux marchands de peur, parlant d'"israéliénation" de la société, y compris en France, en réaction aux attentats de Londres, ce qui me semble parfaitement mal jugé.



 
Lrdb

01/09/2005
13:39
C'est Jacques Attali qui nous fait défaut

Moi, parler honnêtement ? Non mais tu rêves ou quoi ??

Soyons franc : je n'ai pas encore pu écouter attentivement l'émission sur le Temps, vieux sujet du maitre Jacques, ou maitre sujet du vieux Jacques. Mon intervenzione de cette nuit avait pour seuls buts
a) de faire remonter le fil et de participer ainsi à la sloganisation de la gloire du bonhomme.
b) d'attirer l'attention sur les deux débats où j'ai entendu des idées originales (si j'avais seulement ma bonne vieille connexion et mon bon vieux PC avec son bon vieux disque dur, j'eusse pu ici joindre quelque preuve par l'exemple ; mais les cybercafés du Groenland où je suis en transit, ils ne se prètent guère à ce genre d'acrobatie, ça sera donc pour plus tard).

Il faudra qu'un jour et sur un autre fil, peut-être ouvert exprès, on se penche sur la question de la banalité. Car le reproche en a été fait moultement sur DDFC, notamment par Lionel, sans qu'on aie vraiment pris la peine de le décortiquer ce reproche de banalité. Dans certains cas il est fondé, mais dans d'autre il est vraiment excessif. Mais comment distinguer les deux cas ? Plus tu es cultivé, plus tu as de risques de trouver banal ce qui est pourtant utile et neuf pour nombre d'auditeurs. Ergo entre les scoop de l'intelligentsia qui n'opèrent que sur l'élite (mais laquelle ?) et les vérités premières qui informent (tout de même) certaine masse non encore initiée, il y a un difficile milieu à trouver. Dans les deux débats conseillés plus haut, j'ai entendu des réflexions inédites pour mes oreilles.

Qu'est-ce que diffuser des idées ou une idéologie ? C'est la mettre à la disposition de ceux qui d'ordinaire ne l'entendent pas. Si les réflexions d'Attali sont les scies des think-tank d'une certaine gauche, il ne faut pas oublier que tous ceux qui ne sont pas abonnés aux fruits de leur génie (donc des gens comme moi) seront éclairés par cette pensée.

Quant à l'intellectuel dont nous débattons dans ce fil, ajoutons qu'il est résolument tourné vers l'avenir (cf au moins les deux débats consiellés). Non qu'il ignore le passé : bien au contraire il en fait la trame de ses livres. Mais sa préoccupation principale est l'avenir. Rien que cela contribue à en faire une petite exception dans une intelligentsia française structurellement passéiste, nostalgique, regretteuse, opposée au progrès, et pour tout dire moins occupée à faire avancer les choses qu'à refiler à ses lecteurs des souches de ses deux principaux virus : la frilosité et la frousse permanentes.

Lrdb
 
victor malicheff

02/09/2005
14:34
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Décidément JA trouve encore grâce auprès de qq uns séduits
par ce dilettante qui poursuit toujours la même ligne:
le marché garantit la démocratie qui assure la liberté de
l'individu qui, pour exister doit croire en un au-delà
garant de son éternité. Cette ligne on la retouve dans les
thèmes que j'ai entendus,servis par des amis voir des compères. C'est la raison de ce qui est perçu comme inégal:
le couple Malhuret/Trichet pourraît se produire au café de la gare,R. Castro de Banlieue 89 toujours en quête de clients raconte n'importe quoi sur la gratuité de certaines
prestations comme l'IMPI, soit hors sujet,lui c'est Médrano,
ses prestations par contre à lui ne sont pas données!
Je suggère à ce dilettante de poursuivre le sens des choses
dans son hôtel particulier de Neuilly, il aura bien un peu de limonade à servir à ses amis.
Par contre s'il y en a un qu'il nous faut c'est H.
Atlan le biologiste celui du cristal et de la fumée, celui que l'oreille du 20/8 n'écoute pas,submergée de préjugés
qui m'inqiètent.
Victor comme Vigilant.

 
Nazdeb

02/09/2005
15:07
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

"l'individu qui, pour exister doit croire en un au-delà
garant de son éternité"

JA a dit ça ? Qu'est-ce qu'il entendait par là ? Une transcendance nécessaire ?



 
lionel

02/09/2005
15:25
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Henri Atlan je ne le connais que par une interview sur FC, apologie assez béate de l'uterus artificiel comme progres futur de l'humanité. Je n'ai pas de sympathies pour ces delires mecanistes inhumains qui ne tiennent compte ni de l'ethique, ni du social, ni du contexte economique.

Quant à Attali, je trouve stupide son apologie du nomadisme branché. Comme si le sens de la vie consistait à passer sa vie dans des avions voraces en kerozene pour gagner plus d'argent que les ploucs sedentaires

Vu l'âge de ces 2 penseurs, on peut leur predire dans qq dizaines d'années la joie technophile ultime d'être bouffés par des asticots transgéniques


 
victor malicheff

07/09/2005
00:09
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Pour aborder H. Atlan je vous recommande la lecture
de l'organisation biologique et la théorie de l'informa-
tion, Hermann, 1972 et entre le cristal et la fumée,
le Seuil 1979. Ses travaux à partir du bruit ( entropie )
comme principe d'auto-organisation ont permis
de mieux comprendre les systèmes complexes tant
en biologie que dans d'autres domaines éloignés
comme l'urbanisme.
Je n'ai pas encore lu l'utérus artificiel donc je ne
me prononcerai pas sur le délire mécaniste inhumain,
en attendant je lui sais gré de nous prévenir de cette
éventualité future de manière à ce que les jeunes
générations évitent le meilleurs des mondes tout en
s'appropriant les progrès de la biologie.
Tel que j'ai entendu JA le meilleur des mondes c'est
dans un au-delà autant expiatoire que délicieux car
il a conscience le bougre que la liberté d'aller au seul
mac do c'est un peu just comme perspective existencielle alors croyez mes frères en cette félicité
future et extatique plutôt qu'à une révolution utopique.
Victor

 
paul

07/09/2005
11:00
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Scié, je suis scié par la grâce qui a frappé Laurent à propos de mon ami Attali, car non seulement nous nous connaissons et nous estimons réciproquement, mais nous partageons des thèses qui ont un millénaire d'avance sur tout ce qui se raconte à droite comme à gauche.
Encore une fois, Laurent, ne viens pas me raconter que tu ne piges rien à ce que j'écris. Voici une preuve de plus que tu ne dis pas la vérité.
Curieux de connaître la ligne de fracture entre ce qui te plaît chez Attali et te mets hors de toi en me lisant...ça m'avancerait beaucoup peut-être, qui sait ?
??????????????
p


 
victor malicheff

07/09/2005
11:46
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

A 00h09 l' orthographe ne suit plus alors il s'agit de
perspective existentielle bien entendu.
Victor
 
LRDB

08/09/2005
21:43
Le club des peaux de vaches vous répond

Salut mon Paulo.

Quelle différence entre la lecture d'Attila et celle de Pol Kob ?

Ben, y'en a un qu'a des choses à dire et qui les dit.

Nan ?

Ta reine
 
LRDB le retour

08/09/2005
21:52
Meuh nan je blague

Bon soyons sérieux : pour moi Attali apparait dans la bibliothèque de certains incultes par la mouvance du groupe des 10. Pour un de ces incultes (ma pomme) ça se passe une bonne dizaine d'années après les premiers travaux du groupe. Alors pardon, mais lire la même année Morin, Passet, Atlan, Laborit, Robin, et "La parole et l'outil", voila qui vous formate un esprit autrement qu'au freudo-marxisme ou au structuralisme. Et cela malgré une évidente parenté entre la systémique et ce dernier (il faut dire qu'elle est lointaine, la parenté).

Pourquoi suis-je resté attaché à la lecture de Bruits, L'ordre Cannibale, et L'anti-économique ? Pourquoi ai-je attentivement écouté toutes les interventions de JA sur Warburg, banquier dont je n'avais, en fait, rien à carrer ? Parce qu'entre temps, avec la figure de Frazer, il avait réussi à proposer une synthèse d'une passionnante densité.

Oserais-tu, toi Paul Kokob, recommander ce texte-la AUSSI ?

Si oui, alors je te le dis : FAIS-LE-CLAI-RE-MENT bon sang de bois !!
(passke vois-tu cher ami, y'en a marre de chercher interminablement le sens de ton baratin).

Je t'embrasse.

Ta reine
 
paul

09/09/2005
10:07
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Clairement : je voudrais bien, ma Reine, mais la clarté n'existe que dans les romans roses. D'ailleurs c'est le seul reproche que je ferais à Attali, c'est son ambition littéraire où il n'excelle guère.
Faut me prendre comme je suis, tantôt-tantôt. Je n'ai aucune prétention systémique ou systématique. De deux choses l'une :
ou bien ce que j'écris t'emmerde tellement que tu laisses tomber, je ne t'en voudrais pas du tout, ou bien tu bosses, quitte à m'écrire quand ça te paraît trop gros, pourquoi pas ?
Je suis, comme tout le monde, pétri de contradictions, et je ne le cache pas. Cela dit, il y a plus de cohérence dans l'ensemble qu'on ne pourrait le penser en ne lisant que tel ou tel paragraphe. Ce n'est pas pour rien que j'ai chosi Parménide comme pseudo, après lui et Spinoza que reste-t-il à dire au sens où tu l'entends ? Tu sais, moi j'ai un pb de famille et ce que j'écris s'adresse essentiellement à mes enfants pour qu'ils apprennent à me connaître quand je serai mort. Mon site c'est une facilité et puis je fais de très bonnes rencontres. Cessons donc de nous prendre trop au sérieux. Vanitas vanitatis.
salut
paul




 
LN

13/10/2005
20:39
Louons maintenant les grands hommes

Sorry NAzdeb, mais j'ai pris du retard : pas encore eu le temps d'écouter très attentivement la dernière d'Attali, je sais même plus de quoi ça parle.

En attendant voici l'adresse de son site
http://www.attali.com/

Ca s'ouvre sur un édito, à la date d'aujourd'hui ça parle de la Corse et du conflit SNCM.

Puis si vous faites la folie de clicker sur "Entrée" vous entendrez une musique qui fait mal de chez mal au point de rappeler le générique du mois d'aout mais pas fou Attila a prévu un bouton pour couper le son.

Ensuite il faut lire pour devenir plus conscients. Ben oui, on n'a rien sans rien...

LN
 
LN

13/10/2005
20:49
quelques non-conformistes de l'intelligentsia

Pour ceux qui ne digèrent pas les cultes rampants, je mets ici non l’adresse du site d’Attali, mais celle de l’hebdo où il éditorialise, canard dirigé par l'excellent Denis Jeanbard
http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/attali/dossier .asp


 
Attaki frappe encore

29/07/2006
12:54
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Un grand moment de comique pontifiant aujourd'hui sur FC à 12.45. Thème: la grandeur de la France, comment va-t-elle aborder le troisième millénaire (rien que ça).
Ton pénétré pour dire des généralités vaseuses, ambiance "écoutez un Tonton plein de sagesse": la France est grande, belle, harmonieuse, tout nous incite à l'optimisme, ron-ron...
Bon Dieu, combien le paye-t-on pour cela?
Au plan du rythme, favorise l'endormissement: parfait à l'heure de la sieste...
 
ATTAC frappe encore

29/07/2006
13:56
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Léger progrès dans l'arsenal critique, mais toujours pas un argument précis.

En plus il se goure de fil.

France Culture finalement y'en a que ça rend con ?
Ou peut-être qu'ils l'étaient déjà, va savoir...
 
LN

31/07/2006
14:07
hier

Rien de bien neuf hier dans Le sens des choses :

Les deux invités ont enfilé les considérations courantes sur le manque de dynamisme économique de notre pays, et sur le sources plus ou moins culturelles de la chose. Pour certains, il n'y a dans l'émission d'hier que des truismes. D'autres, fidèles à leur conception très personnelle de ce qu'est la pertinence, n'y entendront que des hérésies de clercs trop richement payés (il ne leur manque plus que de savoir le montant du cachet).

Je signale une remarque savoureuse d'Attali sur l'absurdité que constitue le principe de précaution, surtout inscrit dans la constitution : avec le principe de précaution, dit-il, les hommes de la préhistoire n'auraient pas eu le droit d'utiliser le feu. Car le feu peut déclencher des catastrophes.
Or, que serait l'humanité sans le feu ?

Cette très courte remarque, percutante, est à expédier dans la musette de nos marchands de peur de tout poil, anti ogm, anti nanotech, anti-tout, les as de la régression par l'immobilisme...

LRDB
 
paul

02/08/2006
05:22
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Laurent,
Comme à Jacques Attali, il te manque une méditation profonde et sérieuse de l’œuvre de Heidegger. Tout ça pour des raisons aussi absurdes que ce foutu « principe de précaution » : Heidegger le nazi ! Pourtant ce travail te permettrait de comprendre la relation consubstantielle entre la Science/Technique et la Métaphysique, et ainsi de ne pas condamner de quelques formules méprisantes tout ce qui se propose de ménager Gaïa. Tu comprendrais le concept « d’arraisonnement » de la réalité par l’homme de Thalès à Einstein, à ses risques et périls, certes ce qui fait le charme de l’aventure humaine, mais qui, à la lecture des transformations que cet arraisonnement à imposé à notre existence, nous montre aussi que cette métaphysique nous a placé dangereusement dans le « après moi le déluge » des chiffres boursiers.
Il y a plus simple : tu es sans doute encore assez jeune pour tirer de la jouissance de la glisse matérielle, seul résultat hédoniste palpable de la Science/Technique. J’avoue m’être laissé aller dans une certaine jeunesse à la Formule 1 tueuse statistique et payer aujourd’hui d’un certain remord les risques que j’ai fait prendre à ceux qui ne m’avaient rien demandé. Ca me fait penser à ces salauds dans le Golfe de St Tropez qui passent sous le nez de ton voilier à quarante nœuds sans même se rendre compte que ce ridicule tue, lui. Mais le pire c’est que cette glisse s’est immiscée partout et en tout, jusque dans les portables et dans les programmes qu’il faut avaler ou crever à la télé et à l’école. Les records de glisse définissent l’homme nouveau, celui qui cravache la planète avec ses bulldozers en lui collant une tonsure de plus en plus monstrueuse. Mais quelle importance peut avoir la déforestation de l’Amazonie pour qui n’a pas marché sous la canopée de l’AOF ou de l’AEF ?
Avec l’éthique de la glisse c’est le Beau qui disparaît, plus vital que la nanomédecine ou la psychanalyse des particules. L’homme est devenu un élément du nuage de poux de Maldoror et comme la sauterelle mutante il bouffe tout, quitte à crever de cette diverticulose qui tue même les dictateurs cubains. Alors tes OGM ça vient tout juste pour compenser des pertes irréparables, mais si on n’en veut pas ce n’est pas par peur ou précaution, mais parce que c’est laid et vide de toute poésie. La Nature, mon vieux, c’est la beauté de l’aléatoire que nous balayons comme une « desperate housewive » et nous ne sommes même pas conscients de la responsabilité que, ce faisant, nous engrangeons chaque jour.
La métaphysique est une parenthèse qui se ferme, heureusement et grâce à un certain Kant qui en fut le pompier-pyromane. Politiquement et sociologiquement nous sommes entrés dans une phase de bordel général qui peut aussi bien se révéler comme une nouvelle Genèse que comme la fin de la Raison. Le nazisme, tiens justement, nous a donné un avant-goût de l’absence de Raison. En tout cas, je me demande quelle Renaissance va nous servir ce monde qui se couvre de réseaux énergétiques dont l’usage est dénué de sens. Les Fritz Lang ne manquent pas pour nous en faire des tableaux dignes de Jérôme Bosch, sauf que chez ce peintre il faut bien regarder pour trouver une trace d’un « happy end » !
bye
 
Henry Faÿ

02/08/2006
09:27
moi qui ai fait les colonies!


<<Mais quelle importance peut avoir la déforestation de l’Amazonie pour qui n’a pas marché sous la canopée de l’AOF ou de l’AEF ?>>

??????????????????
Plaît-il?
C'est une blague, ou quoi?

Moi qui ai fait les colonies, j'vous l'dis!
Non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre?
Ah, vous les jeunes, vous pouvez pas comprendre! En plus vous n'avez pas été voir mon site et vous n'avez pas lu une ligne de Heidegger.
Se prévaloir de mai 68 et écrire des trucs comme ça!
C'est mon grand père parlait comme ça, il disait, d'autres le disaient aussi, vous n'avez pas fait la guerre.

Avec les hommages rendus à Pierre Vidal-Naquet, c'est un peu la guerre d'Algérie qu'on enterre.

 
peh

02/08/2006
11:52
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Hélas Pierre Vidal-Naquet a eu le tort de disparaître en août. Je n'ai guère entendu d'hommages, en tous cas je les ai ratés.
 
Henry Faÿ

02/08/2006
13:05
pas de regret

<<Hélas Pierre Vidal-Naquet a eu le tort de disparaître en août. Je n'ai guère entendu d'hommages, en tous cas je les ai ratés.>>

Rien raté du tout, émission médiocre, propos convenus, je n'ai pas écouté jusqu'au bout.


 
paul

03/08/2006
05:23
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

henry tu deviens agressif, tu es malade ou tu t'y crois déjà ?
 
paul

03/08/2006
05:28
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

cela dit, de deux choses l'une
- ou bien tu n'as jamais marché sous une vraie canopée de forêt primaire
- ou bien tu n'es qu'un béotien
ton arrogance me fait pencher vers la deuxième solution, tu fais un bon Thébain réclamant la destruction d'Athènes.
 
Henry Faÿ

03/08/2006
07:46
vous avez dit arrogance


Arrogance, c'est la paille et la poutre, quand l'interlocuteur s'arroge, mais qu'est-ce qui lui prend? le droit de fixer toutes les conditions x, y, z lectures, âge, expérience, qu'il faut remplir pour avoir le droit de penser quelque chose, quand l'ancien soixante huitard retrouve mutatis mutandis le langage des vieux cons, j'ai sans doute raison de réagir et je ne vois pas sur tout ce que j'ai écrit sur ce forum depuis que j'y interviens ce qui permet de dire que j'aurais réclamé la destruction d'Athènes.

 
w

03/08/2006
09:21
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Fichtre ! il est vrai qu'ici, l'agressivité et l'arrogance sont bien mal dirigées !
Et le boomerang de la canopée de l'athénien sub-tropical du donneur de leçons en chef connait le chemin.

Mais mille pardons : je participe à fourvoyer le fil, donc je co-trolle, saperlotte !
 
La reine

03/08/2006
11:20
C'est Paul Kobish fil qu'il nous faut

Je ne comprends toujours rien à ce qu'écrit notre Paulo, qui me rappelle en effet les grands singes péteurs de la canopée : fort sympathiques et plaisants, mais leur comportement me reste définitivement incompréhensible : à quoi bon s'efforcer de monter si haut si c'est seulement pour péter sur les créatures de la forêt ?

Pour ma part :
- J'espère comprendre un jour ce qu'est la "question de l'être"
- J'espère que Paulo voudra bien ouvrir pour cela un fil sur le forum bleu nous lui en seront reconnaissante.
- Je ne comprends rien à Heidegger, et je n'en ai que faire.
- Enfin le sujet : Attali parle de la société. Je comprends mille fois que Paulo désire séparer la philosophie d'avec les sciences humaines, historiques, sociales. Mais dans ces conditions, qu'il crée des fils essprès pour causer philo. Et ensuite, dans les fils consacrés aux débats sur la société, qu'il cause DU-SU-JET bordel ! Et kil cesse de nous escagasser avec son Heidegger. Je l'ai dit, re-dit- et re-répété, donc une fois de plus ne fera pas pire : Paulo pour moi tes contribs c'est aussi clair que la musique flûtée des grands singes péteurs de la canopée.

Je t'embrasse amicalement

Ta Reine
 
Zx

03/08/2006
21:30
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

"à quoi bon s'efforcer de monter si haut si c'est seulement pour péter sur les créatures de la forêt ?"



Heidegger aurait dû se poser la question aussi...
 
zeno

05/08/2006
17:59
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

un msg du 20/08/05 : 'C'est pas plutôt "goyim s'abstenir" qu'elle aurait dû s'intituler, cette émission, au vu des noms cités ? A quand des quota sur France Culture, à la fin ?'

et aucun commentaire ?????

terrifiant.
 
Zx

05/08/2006
18:14
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Ben si, la reine est intervenue juste derrière.
 
paul

06/08/2006
08:49
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Henry,
Et cependant si. En te relisant en diagonale depuis le début de ta présence sur ces deux forums, je pense qu'on peut te classer parmi les partisans de l'oligarchie comme mode de souveraineté. Ergo : Athena delenda est ! Mais il est sans doute vrai aussi que nous parlons de deux Athènes totalement différentes. Celle des hégémoniaques maritimes ne devrait pas de déplaire. Mais la vertueuse Cité de Clisthène te ferait plutôt peur, comme la Révolution Française fait tellement peur aujourd'hui encore !
C'est pourquoi tu ne peux pas t'empêcher de conclure chaque fois, à l'instar de Caton l'Ancien : et voilà pourquoi il aurait fallu voter Oui à la Constitution de l'Europe : tu es incapable d'accepter la Parole du Peuple.
Pour ma part je n'affirme nulle part que ton opinion est indéfendable, peut-être seulement mal défendue.
toujours cordialement
pk
 
Henry Faÿ

06/08/2006
10:36
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut


Me relire, même en diagonale depuis le début de ma présence je ne sais pas qui serait assez masochiste pour faire une telle chose, pas moi en tout cas.

C'est me faire beaucoup de procès, et de mauvais. Je ne suis absolument pas partisan de l'oligarchie comme mode de souveraineté, cette idée me fait horreur, je ne sais pas où tu as vu ça. On était parti des béotiens incultes qui voulaient détruire la magnifique cité, je ne sais pas si historiquement c'est exact en tout cas j'ai toujours aimé les belles villes et tout ce qu'elles contiennent, le vandalisme me fait horreur.
J'aurais été partisan de Clisthène qui a mis fin au pouvoir des aristocrates et qui a mis en oeuvre un vaste programme de réformes. J'admire les réformateurs, ce qui me différencie de la plupart des participants de forum, tous ceux qui me portent la contradictions en tiennent pour un pesant immobilisme. Il y a un réformateur que j'admire beaucoup, c'est Gladstone.
La Révolution française a été pour notre pays un immense échec. La première phase a été magnifique puis il y a eu la Terreur, puis le Directoire dont la politique était à certains égards aberrante, puis cette détestable aventure militaire napoléonienne qui s'est terminée par un désastre avec pour résultat l'hégémonie britannique bien consolidée pour longtemps.

Est-il vrai que le peuple ne se trompe jamais? Ce serait bien étonnant. Je ne vois pas pourquoi ces décisions ne seraient pas interrogées à la lumière des faits et de leurs conséquences, ne serait-ce que pour en prendre de meilleures dans l'avenir.

 
paul

07/08/2006
06:24
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Je retiens ce message et vais l'encadrer au-dessus de ma cheminée (imaginaire). Il reste que ta sortie contre la Révolution Française liquide ce beau château de cartes. Serais-tu de ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre ? Des omelettes sans oeufs cassés ? M'aurait étonné que tu cites Disraéli au lieu de Gladstone, et pourtant je pense qu'en profondeur l'influence de Disraéli sur la vie politique qui a suivi aura été bien plus profonde. Mais je sais aussi reconnaître les vertus de Gladstone, ce Raymond Barre qui a eu la chance de diriger un autre pays que la France...

Avec tes phrases bien frappée sur la RF et Napoléon tu me tends un piège dans lequel je ne tomberai pas, sauf à rappeler pour la nième fois que, de même que la RF n'est pas encore terminée, de même je n'ai pas encore pardonné à la perfide Albion la trahison du Traité d'Amiens. Les deux événements sont d'ailleurs étroitement liés.

Quant à ta détestation de la démocratie elle est visible à l'oeil nu sans lunettes dans tes dernières propositions. C'est que tu n'as jamais compris le principe de la démocratie qui ne s'occupe pas de vérité ou d'erreur, mais de volonté encadrée par une Constitution et un rythme électoral. Ton refus intellectuel de laisser le peuple se tromper trahit ce que j'ai dit la dernière fois, tu n'arrive décidément pas à dissimuler ta préférance pour une bonne oligarchie.

Si seulement tu voulais comprendre pourquoi on a inventé la démocratie ! Ce n'est pas pour cultiver le vrai (dont tout le monde se fout et à commencer tes amis les pragmatistes), mais pour permettre aux sociétés d'assumer l'essence ludique de l'être humain et de l'Être tout court. La démocratie est par définition erratique dans les finalités de ses différents élus,(elle n'est pas génétiquement de gauche, Clisthène était un aristocrate) tandis que les autres formes de souveraineté se nourrissent de la prétention de gouverner en fonction du Bien Public, ce que même pas Hobbes ne peut croire. Lui, au moins, dit le vrai quant à la nature et aux finalités de toute forme de pouvoir. Là où il achoppe c'est à cause de son esprit mercantile, à ne définir l'être humain que comme un prédateur vaniteux et sadique.

Vive les erreurs des peuples ! Mais à propos, quels peuples ? hi hi Le Non qui te chagrine tant n'est pas un non démocratique, mais un Non sans figure politique, donc sans responsables. Quand l'Europe aura choisi sa forme politique on verra, pour l'instant tu n'as aucun droit de reprocher quoi que ce soit aux peuples de ce continent ni à ceux qui n'ont pas voté comme toi. Je ne comprends définitivement pas comment tu peux admettre la méthode bordélique qui a été utilisée, à dessein, pour décider d'une chose aussi sacrée qu'une Constitution ! je te mets au défi de justifier cette monstruosité historique qui à elle seule méritait 100% de Non.
et maintenant réponds pour de bon et ne te défile pas STP
vale
 
Henry Faÿ

08/08/2006
18:31
pourquoi on a inventé la démocratie


<<Je retiens ce message et vais l'encadrer au-dessus de ma cheminée (imaginaire). Il reste que ta sortie contre la Révolution Française liquide ce beau château de cartes. Serais-tu de ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre ? Des omelettes sans oeufs cassés ?>>

La Révolution Française, c’est beaucoup d’œufs cassés pour pas beaucoup d’omelette, ou pour une omelette complètement ratée. Je ne marche pas.

<<M'aurait étonné que tu cites Disraéli au lieu de Gladstone, et pourtant je pense qu'en profondeur l'influence de Disraéli sur la vie politique qui a suivi aura été bien plus profonde.>>

Ce n’est pas tout de même pas de ma faute

<< Mais je sais aussi reconnaître les vertus de Gladstone,>>

C’est bien le moins pour quiconque a l’ambition de connaître l’histoire contemporaine. Je note que ce personnage aux vues très originales pour l’époque (croyance en une Angleterre triomphant par la justice) et à l’œuvre considérable est peu connu en France, très rarement évoqué.

<<ce Raymond Barre qui a eu la chance de diriger un autre pays que la France...>>

À mon avis rien à voir.

<<Avec tes phrases bien frappée sur la RF et Napoléon tu me tends un piège dans lequel je ne tomberai pas, sauf à rappeler pour la nième fois que, de même que la RF n'est pas encore terminée,>>

Faire durer la Révolution Française jusqu’à nos jours, c’est pratiquer le confusionnisme le plus total, dans ces conditions, impossible de savoir de quoi on parle.

<<de même je n'ai pas encore pardonné à la perfide Albion la trahison du Traité d'Amiens. Les deux événements sont d'ailleurs étroitement liés.

Quant à ta détestation de la démocratie elle est visible à l'oeil nu sans lunettes dans tes dernières propositions.>>

Si je détestais la démocratie, hypothèse absurde et que je récuse, je n’aurais pas cité Gladstone qui fit voter en 1872 une loi pour le secret du vote et en 1884 une loi électorale qui rendait le suffrage presque universel. Si un homme d’État a bien mérité de la démocratie, c’est lui.


<<C'est que tu n'as jamais compris le principe de la démocratie qui ne s'occupe pas de vérité ou d'erreur, mais de volonté encadrée par une Constitution et un rythme électoral. Ton refus intellectuel de laisser le peuple se tromper trahit ce que j'ai dit la dernière fois, tu n'arrive décidément pas à dissimuler ta préférance pour une bonne oligarchie.>>

Je n’ai absolument aucune préférence pour l’oligarchie et je connais assez bien l’histoire universelle pour savoir que les oligarchies ne sont pas prémunies contre les erreurs les plus funestes. Il se trouve que sur ce point nous sommes d’accord et que cet accord est consigné dans une discussion précédente. Il faut distinguer démocratie représentative et démocratie directe. Dans la démocratie représentative il a choix des équipes qui ne sont ni des vérités ou des erreurs mais des options qui renvoient à des conceptions politiques et à des appréciations sur les qualités des hommes. Dans la démocratie directe, il y a prise de la décision laquelle peut dans certains cas être jugée erronée et tout à fait malencontreuse. Il se trouve que tu avais écrit que la vraie démocratie, c’était la démocratie représentative et non la démocratie directe, ce qui avait suscité la désapprobation de quelques participants au forum. Je vois dans le référendum de l’année dernière un exercice de démocratie directe particulièrement malencontreux, il est vrai que les Français, qui y sont peu habitués, ne jouent pas le jeu, ils ne répondent pas à la question posée.

<<Si seulement tu voulais comprendre pourquoi on a inventé la démocratie ! Ce n'est pas pour cultiver le vrai (dont tout le monde se fout et à commencer tes amis les pragmatistes), mais pour permettre aux sociétés d'assumer l'essence ludique de l'être humain et de l'Être tout court. La démocratie est par définition erratique dans les finalités de ses différents élus,(elle n'est pas génétiquement de gauche, Clisthène était un aristocrate) tandis que les autres formes de souveraineté se nourrissent de la prétention de gouverner en fonction du Bien Public, ce que même pas Hobbes ne peut croire. Lui, au moins, dit le vrai quant à la nature et aux finalités de toute forme de pouvoir. Là où il achoppe c'est à cause de son esprit mercantile, à ne définir l'être humain que comme un prédateur vaniteux et sadique.>>

Je crois surtout que la démocratie met en œuvre deux principes auxquels on ne peut qu’être viscéralement attaché : celui de la liberté. La liberté ne trouve dans la démocratie ses limites que dans des contraintes qui sont consenties lors du vote de lois qui émanent des représentants de la souveraineté populaire ; celui de l’égalité : ceux qui nous gouvernent sont nos égaux, ils n’ont pas d’autre supériorité que celle d’avoir à titre provisoire été désignés par le vote populaire.

Pour ce qui est de l’essence ludique de l’être humain et de l’Être tout court, je note qu’effectivement, ceux que j’appelle les vieux cons et qui s’ils sont démocrates, le sont avec tiédeur n’ont que sarcasmes à l’égard de la prolifération des fêtes, cf. la discussion sur l’émission d’Alain Finkielkraut avec Philippe Muray et Philippe Meyer dans le fil répliques-second fil.

<<Vive les erreurs des peuples ! Mais à propos, quels peuples ? hi hi Le Non qui te chagrine tant n'est pas un non démocratique, mais un Non sans figure politique, donc sans responsables. Quand l'Europe aura choisi sa forme politique on verra, pour l'instant tu n'as aucun droit de reprocher quoi que ce soit aux peuples de ce continent ni à ceux qui n'ont pas voté comme toi. Je ne comprends définitivement pas comment tu peux admettre la méthode bordélique qui a été utilisée, à dessein, pour décider d'une chose aussi sacrée qu'une Constitution ! je te mets au défi de justifier cette monstruosité historique qui à elle seule méritait 100% de Non.
et maintenant réponds pour de bon et ne te défile pas STP>>

Je n’ai aucune raison de me défiler car à cela j’avais déjà répondu dans une de nos discussions précédentes, c’est donc très volontiers que je reprends ce point.
La méthode bordélique employée, c’est la règle de l’unanimité.
Cette règle de l’unanimité est très paralysante, mais c’est la seule qui puisse être employée pour que l’ensemble politique soit constitué en respectant la souveraineté des États membres. C’est le respect de cette règle qui consacre le libre choix des peuples à participer à l’ensemble. Autrement, cet ensemble n’aurait aucune légitimité.
Puisque la règle de l’unanimité (méthode bordélique) s’imposait pour les raisons de principe que j’ai dites, il fallait comprendre la difficulté aussi bien que les enjeux et ne pas rejeter ce texte qui permettait dans certains domaines importants la transition entre le vote à l’unanimité, paralysant et « bordélique » et la procédure normale, efficace et rationnelle qui est le vote à la majorité.
Si on se disait européen, si on l’était sincèrement, il fallait tout faire pour faire triompher le oui pour permettre cette difficile transition. Ceux qui disaient « je vote non parce que je suis européen, ou je suis trop européen pour voter oui » n’avaient en fait rien compris ; ou bien ils n’avaient rien compris, ou bien c’était un moyen commode de refuser une Europe qu’ils n’approuvaient que du bout des lèvres.

 
Henry Faÿ

08/08/2006
18:36
mettre un peu d'ordre sur ce forum

Plus aucun rapport entre cette discussion sur la la Révolution Française, la démocratie, Gladstone, le non au référendum et Jacques Attali.
Je vais reclasser ça sur le forum bleu
 
CA

27/08/2006
14:48
France bien-pensance


Un exemple magnifique de conversation chic et mondaine made in France Culture new look. Ce jour, c'est la dernière d' Attali. Précision : je tombe là-dessus uniquement parce que c'est l'heure du déjeuner. La compoction et l'auto-satisfaction du personnage ont de quoi faire fuir, de même que la formule de cette émission bavarde, faite pour mettre en valeur Attali, omniscient en tout.

Pour cette dernière, un sujet que l'on n'a jamais , mais vraiment, jamais, jamais, jamais, abordé auparavant sur France Culture : l'évolution contemporaine de l'amour, l'homoparentalité, etc. La présentratrice croit bon de préciser que cette émission "se devait" d'aborder un tel thème.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/ete2006/se nsdeschoses/

Avec Philippe Sollers, et Christophe Girard, adjoint au maire de Paris, en charge des Affaires culturelles. Il est l'initiateur de la Nuit Blanche et de Paris-Plage. Christophe Girard est également conseiller du Président de LVMH.

Je nai rien contre l'identité de chacun de ces deux personnages, je le précise tout de suite, encore que je pense que France Culture a bien mieux à faire que de tendre ses micros à des personnages ultra-médiatiques et pipole, alors que par ailleurs, il n'y a plus aucune émission CULTURELLE sur cette fichue chaîne.

L'émission est surtout un festival de bien-pensance branchée, avec, in fine, toujours le même but : nous, et vous auditeurs, sommes des gens tellement bien, tellement tolérants, tellement ouverts au dialogue, tellement cool. Pouah, l'horrible ordre bourgeois, Pouah, l'horrible ordre familial (Sollers s'est surtout illustré dans ce registre). Merci, France Culture, d'éclairer nos ténèbres. Au passage, il est parlé de façon fort obligeante et élogieuse du dernier roman d'Angot, qui doit beaucoup nous apprendre "sur la façon dont une femme voit les hommes" et qu'il ne faut surtout pas dévoiler à "nos auditeurs" (hi hi hi ! excellent !).

Qui a parlé d'absence de diversité sur France Culture ? on va de la conversation de Café de commerce à celle du Salon branché et cultureux, où l'on passe quand même Mozart en musique de fond, à côté de je ne sais quelle autre niaiserie.

CA. entre et

Pas eu le courage d'écouter la deuxième partie. Donc, incapable de dire ce qu'en a pensé la sagesse du Dalaï-Attali.

 
Henry Faÿ

27/08/2006
19:20
smiley145smiley145smiley145

<<L'émission est surtout un festival de bien-pensance branchée , avec, in fine, toujours le même but : nous, et vous auditeurs, sommes des gens tellement bien, tellement tolérants, tellement ouverts au dialogue, tellement cool. Pouah, l'horrible ordre bourgeois, Pouah, l'horrible ordre familial>>


<<Qui a parlé d'absence de diversité sur France Culture ? on va de la conversation de Café de commerce à celle du Salon branché et cultureux, où l'on passe quand même Mozart en musique de fond, à côté de je ne sais quelle autre niaiserie.>>
Oui, Jacques Attali a dit qu'il faudrait écrire un opéra qui s'appelât cosi fan tutti , ouaf, ouaf, ouaf!.

<<Pas eu le courage d'écouter la deuxième partie. Donc, incapable de dire ce qu'en a pensé la sagesse du Dalaï-Attali.>>

Moi je l'ai eu. L'ancien conseiller du Président de la République a dit qu'il y aurait toujours des interdits: la pédophilie, l'inceste et la zoophilie. Bien rassuré. Quand ils se sont mis à parler sans avoir l'air de plaisanter d'un mariage à trois personnes, et pourquoi pas à quinze, je pensais: "du calme, du calme".



 
LN

28/08/2006
01:30
c'est pas Sollers qu'il nous faut

C'était nul.
Rien sur la définition sociale.
Donc rien.

Mais le pire c'était pas Attali, c'était le ton pontifiant de Sollers, un ton de "je sais tout" qui à chaque parole, montre qu'il ne sait rien...
 
lionel

28/08/2006
23:40
re : prophetie alter

ds l'avant derniere, l'oracle attali a predit que d'apres certains signes (economie, religion, lois antiterroristes) l'amerique pourrait devenir un etat totalitaire dans les 10 ans. Apres tout, a-t-il dit, on ne pouvait deviner en 1923 le devenir de l'allemagne de 33


 
Onc ' LRDB

29/08/2006
02:26
Ca sent le Rousset

Ah oui on sentait dans cette remarque fumante un sens de l'Histoire imprégné par la longue fréquentation d'Edgar Morin dans le Groupe des 10 (à moins que ça soye dans le club des 5 , ou dans le Clan des Sept ?). Dans le même groupe des 10 il y avait David Rousset, d'ailleurs. Oui Rousset le militant Trotskyste disparu fin 2004-début 2005, ce qui avait permis à France-Génocide de rediffuser son interview "A voix nue" par Emile Copfermann.

Eh bien justement, Rousset et le totalitarisme : en 1946 David Rousset, juste de retour de Buchenwald ou de Neuengamme (il en a fait 5 ou 65 entre la fin 43 et la mi-45), publie en trois livraisons "L'univers concentrationnaire", d'abord chez Maurice Nadeau, ensuite chez Correa me semble-t-il. Au dernier chapitre du livre, on trouve une série de remarques selon lesquelles le totalitarisme est un avertissement, ou un vaccin, ou bien un symptome, bref je ne sais plus, mais je vérifierai tout ça une fois rentré de mon usine de Port-Salut dans mon petit domicile de Ploudalmézeau à côté de chez Guy DuFaux. En tous cas c'est très intéressant, mais là n'est pas où je veux en venir : je veux signaler une contradiction de Rousset, et perpétrer ainsi contre cet excellent homme une attaque ad hominem (et non ad personam). Voila :

A la toute dernière page le bon Trotskyste émet une équation fumante : totalitarisme = capitalisme + impérialisme. Admettons. Mais une cinquantaine de pages plus tôt (dans le chapitre XIV si ma mémoire est bonne, chapitre monographique sur la répartition des pouvoirs dans les camps), il démontre que le camp ne peut exister que dans un système férocement centralisé. Or je ne crois pas que le capitalisme soit compatible avec une économie dirigée.

Ergo je re-pose la question : en quoi le totalitarisme peut-il se développer dans un pays fédéral comme les USA ? A mon avis Rousset se plante dans les grandes largeurs, et Attali aussi.

Mieux vaut peut-être retourner à la lecture de Tocqueville (le vrai, pas le notre) qui prévoit une progression inéluctable de la démocratie, sans écarter la posibilité que cette démocratie débouche sur la tyrannie.

LRDB

PS : au fait, Attali n'a pas dit QUAND la france avait connu le totalitarisme. Je pense qu'il faisait allusion au régime qui a chuté en Thermidor, non ?

PPS : selon Emmanuel Todd, c'est il y a exactement 100 ans que la France a été la plus proche du Totalitarisme (cf "Le fou et le prolétaire" Eds Laffont rééd en poche Coll Pluriel). Pour lui le communisme est une maladie sociale comparable à une maladie mentale. Le médecin de Guy Du Faux et moi-même sommes d'ailleurs exacement de cet avis...
 
LRDB

29/08/2006
02:33
merci google

Ah merdum je me suis planté : L'univers Contentrationnaire est sorti en 1946 chez Minuit, et a obtenu le prix Renaudot (merci Google, qui d'ailleurs donne je sais pas combien de fois la date 1940). Actuellement disponible en collection Pluriel. Livre saisissant, quoique la rédaction n'en soit pas toujours limpide.


 
peh

29/08/2006
19:19
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Henry Faÿ a écrit :
"L'ancien conseiller du Président de la République a dit qu'il y aurait toujours des interdits: la pédophilie, l'inceste et la zoophilie. ...Quand ils se sont mis à parler sans avoir l'air de plaisanter d'un mariage à trois personnes, et pourquoi pas à quinze, je pensais: "du calme, du calme".

J'étais en vacances mais je vois que ce que j'avais craint dans ce forum s'est révélé exact hélas.
Le pire c'est qu'il faut prendre ces hurluberlus au sérieux. Ils sont dangereux car ils sont influents, voir monsieur Girard qui profite à fond de sa position à la mairie de Paris.
En Suède, il s'est créé il y a 2 ans un parti féministe qui a failli être pris en otage par une bande de féministes hystériques et pour certaines homosexuelles qui voulaient abolir le mariage comme bourgeois et anti femmes, légaliser un type d'union qui autoriserait toutes les combinaisons j'en passe et des meilleures. Heureusement, leurs méthodes ont hérissé les autres et elles ont été blackboulées après un feuilleton qui a passionné les suédois.
Le pire est donc toujours possible surtout quand les hommes politiques se précipitent pour être les plus tolérants, les moins sectaires etc... Voir l'inneffable Strauss-Kahn et l'adoption par les homos.
 
Anne

30/08/2006
15:39
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Je vous trouve franchement sévères avec Jacques Attali. Il a une capacité d'analyse et de synthèse hors du commun et un éventail de connaissances sans bornes.
Et de surcroît une énonciation d'une rare qualité.
Quand je l'ai entendu expliquer en trois phrases pourquoi la température baisserait en Europe, alors que la planète se réchauffe, je suis restée scotchée.
 
Henry Faÿ

30/08/2006
17:10
qui trop embrasse mal étreint


<<Je vous trouve franchement sévères avec Jacques Attali. Il a une capacité d'analyse et de synthèse hors du commun et un éventail de connaissances sans bornes.
Et de surcroît une énonciation d'une rare qualité.
Quand je l'ai entendu expliquer en trois phrases pourquoi la température baisserait en Europe, alors que la planète se réchauffe, je suis restée scotchée.>>

Justement, cette série d'émissions m'a déçu, alors qu'on pouvait en attendre beaucoup. Il est vrai que outre les qualités citées, Jacques Attali n'est jamais à court d'idées originales, parfois extravagantes et il a exercé des responsabilités très importantes, même s'il n'a pas eu que des succès, par exemple à la direction de la BERD. L'émission consacrée à la musique, sujet sur lequelle il a une réflexion originale, m'a bien plu, parce que j'ai bien aimé ce qu'a dit Dominique Meyer, Directeur du Théâtre des Champs Elysées qui a dit cette chose qu'on n'entend jamais, que la musique en France, ça allait très bien, sous le double effet de William Christie et de l'opéra Bastille. Engouement du public pour la musique ancienne et engouement du public pour l'opéra, avec une offre conséquente et de qualité, peu de villes au monde font aussi bien.

Mais pour le reste, c'était qui trop embrasse mal étreint. Invités plus que prestigieux, sujets trop vastes et généralités à n'en plus finir. Pour ce qui est de l'émission sur le climat, celle de l'esprit public de Philippe Meyer consacrée au même sujet avec comme invitée Laurence Tubiana directrice de l'Institit du développement durable et des relations internationales était très intéressante, sans doute mieux construite.



 
La reine des belges

30/08/2006
17:25
We need Jacques Attali

Rappelons à Anne que ce fil a été ouvert avec un hommage vibrant à cette grande vedette de la jugeotte qu'est Attali. Hélas, même ses zélateurs les plus enragés sont en droit de se plaindre de ce que sa radio n'est pas au niveau de cet intellect exceptionnel.

A qui la faute ?
- à lui d'abord : non franchement la formule n'est pas adaptée
- à ses invités parfois : éjecter les Gallo, Girard, Sollers, qui n'ont rien à dire mais alors rien.
- à France Culture bien sur (notre bouc émissaire favori), et l'on voit ici se profiler la question des MOYENS donnés aux producteurs. Car quand Attali produisait jadis des Chemins de la musique (ou équivalent sur FMUz) pour traiter des rapports de la musique et du pouvoir, il faisait de la vraie radio et non du bavardage.

De fait, cet homme exceptionnellement doué l'est aussi pour le passe-droit puisqu'il semble avoir profité d'appuis hauts placés et certainement inavouables, qui lui avaient permis (déjà sous la législature Ginette Roblochon) d'échapper à la tyrannie du tout-dirèque. Mais dans ce cas alors, eh bien qu'il obtienne d'autres moyens, tonnerre ! Qu'on ne lui balance pas des Sollers dans les pattes,et qu'on l'oblige à faire dignement ce qui serait l'équivalent radiophonique de ses meilleurs livres, de "La parole et l'outil" à "La figure de Fraser", cornegidouille !!

LRDB


 
Anne

30/08/2006
23:20
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Tout à fait d'accord avec cette critique de la formule. Beaucoup de perte de temps. Ses invités étaient très divers. Du pire au meilleur.
Mais quand j'entends Attali, j'écoute, et j'apprends toujours quelque chose.
Merci LRDB pour la bibio.
A
 
La reine

31/08/2006
04:40
biblio un brin épaissie

Je signale avant toute chose qu'il y a un Bon plaisir de JA, document de 3h réalisé par Francesca Piolot, un des meilleurs de toute la série selon moi (avec disons celui de Paul Fournel, et celui d'Edgar Morin).

Dans les années 70 (sa meilleure période), il y a entre autres les livres thématiques :
- Bruits
- L'ordre cannibale
- Histoire du temps
- Les trois mondes (si on veut)
Et ajoutons
- Au propre et au figuré (un peu plus tard)

2 livres d'économie. Complémentaires :
- La parole et l'outil
- L'anti-économique (avec MArc Guillaume)

Une synthèse qui plane à 25 000 (de très loin son meilleur, me disais-je en 1984) :
- La figure de Fraser
Cette synthèse cloture la première décennie de son oeuvre d'essayiste. Ensuite j'ai perdu l'enthousiasme et l'envie de le lire, même pour "Lignes d'horizon" qui voulait faire écho à "La figure de Fraser". Ce dernier avait été suivi de la biographie de Warburg "Un homme d'influence". J'ai franchement décroché d'Attali quand il s'est lancé dans les romans. Je n'ai pas raccroché quand il a repris la plume pour les labyrinthes de la spiritualité, ni pour sa biographie de Marx mais celui-la je l'ai envoyé en recommandé à Guy Du Faux

La reine
 
LRDB

31/08/2006
04:48
Qui aime bien châtie bien

Voici un poil de biblio complémentaire dans un autre fil, afin d'équilibrer un peu les choses http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=26 932&debut=0&page=1
 
Charon de la charue

06/12/2006
22:44
Attali-Malka (tres excellente parole a attendre)

Pour tous ceux qui n'en peuvent plus de n'en plus pouvoir eh bien qu'ils s'apprêtent à en pouvoir encore moins car le très éminent Jacques Attali sera reçu ce dimanche dans la maison d'études du non moins éminent Victor Malka loués soient-ils tous les deux.

Après ce moment qui s'annonce dores et déjà comme lumineux, vous redescendrez sur le sol de la réalité quotidienne et expierez ce moment de savoir grâce à la messe produite par Ch. de la Ch. himself, après quoi seulement viendra l'absolution de vos péchés avec l'Esprit Public de l'abbé Meyer.

Charron de la charue
 
Henry Faÿ

07/12/2006
09:21
le survol de l'histoire de Jacques Attali

Dans l'émission d'Ali le balourd, marquée par un concident entre l'interviouveur et l'interviouvé, le très braudélien Jacques Attali dit que la France a toujours manqué les occasions (il dit les opportunités) d'être une grande puissance et c'était le cas à la fin du XVIIIe siècle, la France était particulièrement bien placée mais cette occasion a été manquée, il ne dit pas pourquoi, il ne parle pas de la Révolution Française et des guerres napoléoniennes.

 
Laurent Nadot

17/12/2006
22:58
Attali chez Malka et chez Fayart

Quelques jours après s'être fait agresser par Ali Baddou dans les Matins, Attali est passé chez Malka dans "maison d'études". Excellente émission dont on devrait conseiller l'écoute à Baddou, mais plus encore à ceux qui apprécient Attali dans sa veine d'historien des tendances lourdes. Ils trouveront dans ce dialogue des motivations à lire le dernier livre de J.A.

http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/MAISON/MAISO N20061210.ram

LN

 
rahan

17/12/2006
23:15
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

"C'est Jacques Attali qu'il nous faut"

oui, surtout si on veut vivre à genoux sous le joug du marché
 
borat

18/12/2006
00:07
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

... et de se faire exploiter par les méchants capitalistes dont Jack Attali, crypto-américain membre du complot international contre les twin-towers, est le leader, me dit-on de source sure...

Borat
 
Saint Éloi

18/12/2006
00:49
Mais non, mais non

http://www.frmusique.ru/texts/divers/pouetlaraignee.htm< br /> .....
Mais non, mais non, Karl-Marx n'est pas mort
Mais non, mais non, Karl-Marx n'est pas mort
Car il bande encore
Car il bande encore

 
...

15/01/2007
13:58
Jacques Attali voit dans l’avenir

Jacques Attali voit dans l’avenir
AgoraVox - France
... la Fondation François Mitterrand, il était interviewé sur la période contemporaine par une autre ancienne conseillère de feu-le président, Laure Adler...

http://www.agoravox.fr:80/article.php3?id_article=17832
 
lrdb

15/01/2007
15:42
c'est plus sûr...

Remarquez, il fait bien de se reporter sur l'avenir, vu que quand il prévoit le passé il se plante, alors...
 
lou

24/01/2007
08:38
madame Soleil

Sur France Inter en ce moment, Attali, reprenant le créneau de madame Soleil, nous prédit l'avenir de la création numérique face à un Deum respectueux.
"J'ai écrit dans mon livre", "mon pronostic s'est avéré exact", "je prévois que"... "je"... "mon"... "ma".....
Au delà du fond, c'est sur la forme un grand moment de "moi grandiose".
Vont venir "les questions des auditeurs".
Je n'ose pas. Je ne suis pas du niveau.
 
lou

24/01/2007
09:06
c'est donné

Le livre d'Attali coûte 20€, précise le Deum.
 
lrdb

24/01/2007
09:18
y en a un qu'échappe au naufrage ?

Au moins le Deum' parvient à prévoir le présent sans se planter...
 
Louise

22/01/2008
22:14
Jacques Attali est partout

Quand la commission Attali encourage la croissance... de l’éditeur de Sarkozy !
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1602

Un document « propriété » de l'éditeur Bernard Fixot
[ 21/01/08 ] - Voir les commentaires publiés (9)
Retiré du site.
http://www.lesechos.fr/info/france/4674973.htm

Enquête:
L’AMF voudrait bien entendre le président de la commission pour la relance de la croissance… mais à propos de ses activités personnelles. Attali le consultant pratique-t-il le mélange des genres ?
mardi 22 janvier 2008 par Xavier Monnier
http://www.bakchich.info/article2409.html

mardi 22 janvier 2008
Jacques Attali
Ecrire sur l'amour c'est évidemment écrire sur un amour. Toujours fugace, rarement heureux, et parfois adressé, on le sait bien, à quelqu'un qui n'est pas notre genre.
(...)

Jacques Attali, qui vient de remettre au président de la République un rapport qui fait beaucoup parler sur les solutions pour débloquer la croissance, n'y a pas consacré une seule ligne à l'amour. Probablement pour ne pas peser sur les ventes de son dernier livre, écrit avec Stéphanie Bonvicini, qui vient de paraître chez Fayard.

http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/humeurvagabonde/



 
guydufau

23/01/2008
07:46
re : C'est Jacques Attali qu'il nous faut

Raccourci
Bernard Fixot rêve de la privatisation de la "Documentation française" et d'en devenir le propriétaire
Jacques Attali est fautif pour ne pas avoir recommandé cette privatisation dans son rapport pour favoriser la croissance. Ca aurait évité tout ce pataqués.

 
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