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| à mon tour 03/06/2005 15:59 |
l'éloge du savoir |
Pas de fil sur ce sujet ? Pourtant cette émission a été souvent intéressante, du moins jusqu'à que je ne sais qui choisisse n'importe qui comme conférencier. |
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| à mon tour 03/06/2005 16:01 |
re : l'éloge du savoir |
tant pis, je vais me répondre, puisque ça n'intéresse personne. j'aime le bruit de la craie sur le tableau noir, le matin aux aurores. |
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| Louise 03/06/2005 16:43 |
re : l'éloge du savoir |
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=65 94&debut=0&page=1 |
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| dom 03/06/2005 20:53 |
re : l'éloge du savoir |
c'est pas mal j'ecoute de temps a autre le site est bien. |
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| GT 03/06/2005 22:04 |
re : l'éloge du savoir |
Moi, grand fan de ça ! Il y a du pénible parfois, mais souvent aussi des merveilles. J'en fais la collec. C'est d'ailleurs une émission qui est très écoutée "à la carte" via le site Internet. GT  |
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| a mon tour 04/06/2005 06:38 |
re : l'éloge du savoir |
Désolée, je n'avais pas vu l'autre fil. j'y vais. merci. |
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| guydufau 01/09/2005 21:58 |
re : l'éloge du savoir |
L'année radiophonique a commencé avec des enregistrements des conférences de l'Académie des sciences morales et politiques ayant pour thème : "L'évolution des institutions européennes et le traité constitutionnel". A la première, le conférencier était Jacques de Larosière, non écoutable en différé. Je parlerai de la deuxième, celle d'Alain Lamassoure. Il a été un des conventionnels chargé d'élaborer le traité constitutionnel européen. Il a expliqué que "les trente dernières années ont vu émerger tous les trois ans un nouveau traité, en une marche inexorable que personne ne peut arrêter... Il y a eu deux révolutions : - celle du nombre, l'Europe est passé de 6 Etats à 25. A 6 elle fonctionnait à l'unanimité, à 25 cette unanimité n'est plus possible, ce serait ne plus rien décider - celle de la paix, c'est la paix universelle. Un mystère a fait que 200 représentants de 28 pays (1) et de 60 partis politiques ont élaboré un texte plus ambitieux et plus novateur que celui de Nice. L'Union européenne devient politique avec une identité dont une conséquence pourrait de faire venir le siège du FMI en Europe (2)". En conclusion, Lamassoure concède : "ce n'est ni un traité, ni une constitution, ce n'est pas un texte pour 50 ans, comme l'a affirmé Giscard d'Estaing...il contient un ou deux contre sens graves" il peut être amendé (3), mais on peut le vivre comme une révolution dont les caractéristiques sont "d'origine française" : le XIXe siècle a vu la liberté, le XXe, l'égalité et la fraternité sera le XXIe siècle". Encore ce détail : Quand un français gagne 100 euros, 44 sont pour les impôts, 43 sont redistribués et un euro est pour l'Europe, ce qui contredit Jacques de Larosière qui avait parlé -la veille sur FC- de 55% de PIB de prélévements obligatoires (4) Il semble évident que ce curieux exposé a été prononcé avant le 29 mai ! (1)-Aux 25, il faut ajouter la Turquie, la Bulgarie et un troisième (?) pays présents au titre d'observateurs (2)-Le FMI a son siège à Lausanne. Lamassoure a voulu dire l'ONU, je pense. (3)-Il a oublié qu'une modification du TCE ne peut s'obtenir qu' l'unanimité (4)-de Larosière était dans le public, interpelé plusieurs fois par l'orateur. |
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| guydufau 02/09/2005 09:46 |
re : l'éloge du savoir |
C'est le tour de piste de Pierre Messmer devant "la compagnie" (l'Académie des sciences morales et politiques). Celui qui s'était désigné comme étant le plus exposé de tous face aux radiations lors des essais de la Bombe, -une façon assez dégueulasse de dire que des "irradiés" il n'y en a pas- a, à 89 ans, une bonne santé. Tout comme Lamarousse avait contredit de Larosière, Messmer contredit son prédécesseur Lamarousse, celui-ci avait dit que le TCE permet à un pays de quitter facilement l'Union européenne, Messmer, lui, dit que cela n'est pas possible. C'est que l'un, Lamarousse, était ouiste, l'autre, Messmer, était noniste. Pierre Messmer regrette que dans le domaine de l'armement "domaine important, source d'économie et d'efficacité" l'Europe soit déficiente : l'Agence eoropéenne de défense ne disposant que de 20 millions d'euros. Son regret devient plus grand quand il constate que les armes nucléaires anglaises et françaises soient des "sujets tabous". Le militaire de carrière ne se refait pas. Il quitte ce domaine pour dire qu'il est inadmissible que des fonctionnaires français "s'expriment en public dans une langue autre que la leur". Le plus célèbre d'entre eux et le plus coutumier de ce fait est Pascal Lamy, mais Messmer ne prononce pas son nom. En dehors de certains domaines, il est plus urbain. Enfin, je ne sais comment c'est arrivé, il salue "notre confrère le cardinal Razinger". A titre d'information je cite d'autres "confrères" qui fréquentent Radio France et plus particulièrement FC : Henri Amouroux, très tolérant envers le régime de Vichy Jean Tulard, le thuriféraire de Napoléon Jean-Claude Casanova Thierry de Montbrial Jean-Marc Varaut. |
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| Henry Faÿ 02/09/2005 19:44 |
à titre d'information |
Je signale que Jean-Marc Varaut n'est plus de ce monde. À part ça, je constate du Nord de l'Angola qu'on est toujours sur les grandes hauteurs, celui-ci il est ci et celui-là, il est ça, c'est presque du caftage.  |
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| guydufau 02/09/2005 23:06 |
re : l'éloge du savoir |
Jean-Marc Varaut n'est plus de ce monde, mais il était présent sur France Culture au mois d'août avec le procès Papon. Du caftage... plus que ça, je suis un des chiens qui a dévoré le grand chasseur Kéfalos. |
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| badminton 04/09/2005 20:35 |
cet animal déshonore toute la race canine |
Ce vieux chien édenté qui pue de la gueule n'est même pas capable de planter ses machoires pourries dans la culotte de la reine. COmment pourrait-il dévorer quoique ce soit d'autre que des croquettes imbibées d'eau tiède, la même qui sort de son robinet à sornettes... Soyons sérieux : à l'évidence Guy n'a toujours pas compris qu'il s'est fait vendre des âneries concernant la trilatérale, et c'est pas demain matin que ça va changer. Il n'en demeure pas moins que l'éloge du savoir c'est à peine de la radio, pourtant c'est indubitablement de la culture au sens courant, I mean : du savoir. Que Guy et quelques autres jugent l'émission idéologiquement incorrecte, voila qui est inévitable, puisque pour eux la culture se doit de consister en un militantisme gnangnan, le même qui empoisonne nos sciences humaines, fait de nos politiciens un collège de Rastignacs foireux et de l'Educ Nat le principal ferment de la haine. Haine qu'elle cultive entre les communautés qui autrefois composaient cette nation par le désir de vivre ensemble, mais qui maintenant grace à l'action de tels cons, ne sont plus que des pièces d'un patchwork de camps retranchés qui ont choisi de vivre dans la détestation d'autrui. A ces gens, toute émission qui dira pas que la France historique est un repaire de salauds et de criminels, sera forcément fautive. Quand on ne s'est jamais senti spécialement touché par le nationalisme, il est difficile de réagir autrement qu'en signalant l'insondable bétise de ces marchands de haine, et l'abrutissement de ceux qui se croient des pompiers et ne sont que des débiles incendaires. La haine qui prospère dans nos banlieue a été forgée par nos moralistes, dont Guy est un assez bel exemple. Je ne cite pas les quelques autres ils se reconnaitront. Je souhaite que la haine qu'ils sèment se retourne contre eux et que lors d'une de leurs missions de militantisme sur le terrain, ils se retrouvent pendus par les couilles à un réverbère même pas hors d'usage. Qu'on la voie un peu leur gueule grimaçante, tonnerre.. ! Le chien de la reine |
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| Henry Faÿ 04/09/2005 21:37 |
des analyses très critiques et sans concessions |
<<Jean Tulard, le thuriféraire de Napoléon>> En fait, Jean Tulard explique de manière lumineuse que le projet de Napoléon n'avait strictement aucune chance de réussir, ce qui d'ailleurs me fait rager qu'on ait pu engager la France dans une pareille aventure que nous n'avons pas fini de payer, les analyses du plus cinéphile des historiens sont donc une critique en règle de ce régime et de son chef. |
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| guydufau 05/09/2005 11:29 |
re : l'éloge du savoir |
<<Jean Tulard, le thuriféraire de Napoléon>> Il est le vice-président de la Fondation Napoléon qui se définit ainsi : "Lieu d'information et d'échanges sur l'Histoire du Premier et du Second Empire, la Fondation Napoléon suscite et soutient de nombreuses actions devant conduire à une meilleure connaissance de ces périodes et contribue à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine napoléonien... Elle aide sous forme de mécénat, les associations, les institutions napoléoniennes et le grands lieux napoléoniens". Une des dernières initiatives de la Fondation est de publier la correspondance de Napoléon Premier en corrigeant les fautes d'orthographes. Alors, si Jean Tulard n'est pas un thuriféraire de Napoléon, pourquoi est-il vice-président de cette Fondation ? |
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| Henry Faÿ 05/09/2005 21:38 |
une meilleure connaissance, ça veut dire... |
 Personnellement, je précise que ce n'est pas ma tasse de thé, que le blocus continental m'aurait empéché de boire, comme il a empéché Hegel de boire du bon café (je tiens l'anecdote de Jean Tulard) mais enfin, je n'ai rien contre les objectifs de cette fondation, très honorables en vérité, mais qu'ils ne comptent pas sur ma cotisation. Selon moi, une meilleure connaissance de Premier Empire veut dire aussi une meilleure connaissance de ses abominations de ses iniquités de ses échecs programmés et surtout de son rôle désastreux dans l'histoire de la France. Pour ce qui est du patrimoine, quand j'ai visité le Château de Compiègne, j'ai fort admiré les appartements restaurés avec tant de soin. À Paris, dans le VIIe arrondissement, près de la Seine, il y a l'ancien hôtel particulier d'un des frères de l'Empereur, Jérôme, je crois, il a été restauré par l'Ambassade d'Alllemagne et sert de résidence à l'Ambassadeur mais pas moyen d'y mettre les pieds. Peut-être que la Fondation organise des visites... |
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| guydufau 06/09/2005 09:45 |
re : l'éloge du savoir |
Boire ou ne pas boire un bon café est-ce l'horizon indépassable de l"épopée napoléonienne" ? "mais enfin, je n'ai rien contre les objectifs de cette fondation, très honorables en vérité" affirme Henry Dans la présentation de la "correspondance générale de Napoléon Bonaparte", on peut lire : " une autre originalité (1) de la mise en oeuvre de notre projet a été de nous appuyer sur ce que j'appellerais la " passion napoléonienne". C'est quoi la "passion napoléonienne" ? Sûrement pas de montrer "les abominations, les échecs programmés, et le rôle désastreux..." mais d'entretenir les faits d'armes,la grandeur, l'épopée, en un mot le mythe de l'Empereur. (1)-La précédente originalité (sic) est le recours à l'informatique . |
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| Henry Faÿ 06/09/2005 19:53 |
l'âme du monde à cheval |
<<Boire ou ne pas boire un bon café est-ce l'horizon indépassable de l"épopée napoléonienne" ?>> Je restitue l'anecdote. Hegel avait déclaré qu'en voyant Napoléon, il vait vu passer l'âme du monde à cheval, rien moins mais quelque temps plus tard, condamné par le blocus continental à boire un café infect, il s'était ravisé et avait été nettement moins élogieux. Il faut y voir une pointe d'humour, je crois, si tu avais écouté la conférence, cela ne t'aurais pas échappé, d'humour, Jean Tulard n'en manque pas, c'est pourquoi il est si agréable à écouter et en plus, sa documentation est hallucinante ses analyses fulgurantes et sans concessions. Quant aux nostalgiques de la fondation machin, je les laisserais à leurs anodines petites activités qui ne me dérangent aucunement, je ne crois pas qu'ils cherchent à remettre un Prince impérial sur le trône. |
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| guydufau 07/09/2005 08:36 |
re : l'éloge du savoir |
"Quant aux nostalgiques de la fondation machin, je les laisserais à leurs anodines petites activités qui ne me dérangent aucunement, je ne crois pas qu'ils cherchent à remettre un Prince impérial sur le trône." Mais la tête pensante et agissante de ces "nostalgiques de la fondation machin"est bien Jean Tulard,et s'ils sont en manque de Prince impérial, ils aimeraient bien en trouver un. |
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| guydufau 07/09/2005 10:07 |
re : l'éloge du savoir |
Les procédés de Jean Tulard - "Il est associé par Sieyes au renversement du pouvoir" écrit-il C'est l'inverse : cette initiative vient du seul Bonaparte, Sieyes n'est qu'un comparse le choix des mots "renversement du pouvoir" à la place de "coup d'Etat" et pour mieux se faire comprendre Tulard écrit : "seule la perte de sang froid de Napoléon et l'intervention des généraux Murat et Leclerc a pu laisser penser à un coup d'Etat du 18 brumaire". - "La seule consultation valable utilisée sous l'Empire est alors le référendum" autre affirmation de ce spécialiste Mais la constitution que Napoléon a "donné à la France" à cette caractéristique bien particulière : il n'y a plus aucune élection, le moindre maire de village est choisi par le corse -" Le Consulat a mis fin (sic) à dix ans de guerre" ... ET ainsi de suite, le choix des déguisements de Jean Tulard est grand! |
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| guydufau 09/09/2005 16:20 |
re : l'éloge du savoir |
Le sujet de ce jour : "Peut-on faire confiance aux historiens", émission sous la présidence de ...Jean Tulard ! Après lecture du message précédent, bel à-propos. Le conférencier Alain Lacan parle uniquement de Gaulle et de ses "Mémoires" : un gros quarante minutes de hors sujet. Ainsi dérive Jusqu'à l'abime Que c'est idiot Cette radio |
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| guydufau 15/09/2005 14:13 |
re : l'éloge du savoir |
La plupart des conférenciers -il y en a deux par jour- commencent ainsi : Monsieur le président, monsieur le chancelier, monsieur le chancelier honoraire, madame, messieurs les académiciens,(1) mesdames, messieurs (2) Nous autres, auditeurs, avons l'impression d'être les intrus, les incultes, les invités par défaut. Ce jour, l'Eloge du savoir, commence avec Jean Chérasse dont le sujet est "le film documentaire historique". On apprend de lui : quand dans les années 60 la RTF devient l'ORTF, confiée à Claude Contamine, la fameuse émission " La caméra explore le temps" est supprimée. Il se défend d'en être un des fossoyeurs, pourtant il a participé à l"émission qui l'a remplacé, "Présence du passé". Il en fait même l'apologie : il fallait un changement de style, une nouvelle ambition... faire revivre le passé au présent...ne jamais refouler l'émotion...tout de suite après l'académisme de "la caméra explore le temps" on voulait faire passer un souffle de liberté et d'insolence...on voulait dépoussiérer, oxygéner l'Histoire... tout ce que nous avons fait de nouveau est courant aujourd'hui...bref, c'était audacieux pour l'époque. Bel exemple de prétention, de flagornerie d'un académicien (?) devant ses pairs ! La deuxième conférence est celle de Martine de Boisdeffre, haut fonctionnaire nous entretient des archives. C'est un long inventaire à la Prévert : - de toutes les lois relatives aux archives, sans oublier surtout celles du Premier Empire (3) - des différences entre les archives nationales, départementales, locales... - de tous les bâtiments, y compris les futurs, qui abritent les archives Mais, à peine un mot concernant les archives du ministère des finances et du ministère des armées, ce mot pour dire que ces archives sont "autonomes" ! Pas un mot pour annoncer que la France est un des pays où l'ouverture des archives est autorisée après de longs délais, sans compter celles protégées par le "secret défense" Bref, un exposé, à caractère technocratique des plus ennuyeux. (1)-Académie des sciences morales et politiques (2)-Aujourd'hui le conférencier a ajouté "chers amis" (3)-C'est que Monsieur le président est Jean Tulard, le spécialiste unanimement reconnu de Napoléon. |
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| LRDB 07/03/2006 00:46 |
On peut (rarement) s'instruire sur FC |
Lundi 6 mars L'éloge du savoir a commencé la diffusion d'une série de conférences de l'UTLS sur lea question de la mobilité, des déplacements, des migrations. Prévoir une conférence par jour pendant deux semaines, peut-être plus. C'est prometteur, du moins pour ceux qui allument le poste pour apprendre quelque chose et non pour entendre seriner leurs propres refrains idéologiques. Ce matin Pierre Veltz (membre de la Minilatérale, dirons certains). Très intéressant. Demain & jours suivants : - François Ascher (urbaniste-paris8) - Jacques Lévy (géographe-Lausanne) - Francis Baucire (géographe-paris1) - Eric Lebreton (sociologue-rennes2) Semaine prochaine : - Jean-Claude Chesnais (démographe-Ined) - Dana Diminescu (sociologue-MSH) - Jean-Didier Urbain (sociologue-Versailles-St Quentin) - Robert Lankar (Mgmt School Grenade) - Mireille Buydens (Droit de l'information & de la communication-ULB) Voila un programme bigrement alléchant. Mais comment dire ma consternation : c'est très rarement pendant la journée qu'on entendra autant de savoir. Et surtout, c'est très rare qu'on puisse les entendre sans le brouillage de des Bourmeau, Demorand, Lebrun. Ce qui est consternant, c'est qu'il faut les émissions de 6h du mat' pour que l'auditeur de FC soit confronté au savoir et non à la messe quotidienne de Radio-douleur-du-monde. D'ailleurs ça n'est pas de la radio, ces conférences captées. En tous cas c'est pas du France Culture. C'est peut-être bien pour ça que c'est du savoir, servi par des experts compétents, gens sensés qui analysent le monde actuel sans céder à la pensée unique, sans se trimballer dans l'idéologie neu-neu. Ils raisonnent à partir de faits, avec le bon sens et l'entrainement que donne la pratique, et non en appliquant des techniques imitées de quelque animateur d'officine de manipulation idéologique. Dans ces conférences de 6h, le ton n'est pas spécialement optimiste, ni pessimiste. Le propos n'est pas spécialement éconophile, ni éconoclaste. Ce sont des analyses, et non des délires. Je sais bien qu'il y aura des auditeurs pour y voir la marque des exploiteurs, et pour se figurer que tout ça est manipulé par la Trilatérale. Bah. Laissons donc ces malheureux dormir tout éveillés.... Quand à l'émission, finalement, elle porte bien son nom. Non, c'est la station qui ne mérite pas (plus, pas encore?) le sien... LRDB |
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| victor malicheff 07/03/2006 14:35 |
re : l'éloge du savoir |
Je ne serai pas aussi angélique que LN concernant l’objectivité des intervenants ,qui dans le cadre de l’université de tous les savoirs traitent de la mobilité ; cependant comme lui je vous engage à écouter dès 6h cette session de cours car s’agissant de domaines de spécialités en général réservés à des cercles restreints mais qui vous concernent quotidiennement il me semble fondamental que vous puissiez écouter et discuter ces interventions. Pierre Veltz est directeur du labo de recherche urbaine à l’ENPC, à Marne la Vallée, l’analyse sytémique qu’il opère sur les transports mondiaux permet d’expliquer certaines rationalités économiques, notamment à propos des localisations de sites de productions. Par contre F.Ascher est le véritable patron du master d’urbanisme à l’IFU ( marne la vallée ) et du master de recherche et de l’école doctorale en urbanisme à l’ ENPC (rue des saints pères )et conseiller scientifique auprès du ministère de l’Equipement (plan construction et Architecture ) . A ma connaissance il ne participe pas aux travaux de la trilatérale, mais qui sait… ? , il se prend les pieds dans le tapis car s’il revendique le droit à la mobilité pour tous compte tenu du progrès du système des transports il est obligé de reconnaître qu’il y a des inégalités socio-spatiales fortes qui assombrissent le tableau de la modernité urbaine et péri-urbaine et qui accentuent le processus ségrégatif urbain. Dans « Métapolis » , ou l’avenir des villes, Odile Jacob 1995, il récuse la maîtrise du développement urbain par une planification publique, qu’il défendait auparavant. Il considère que cette intervention doit seulement accompagner les phénomènes urbains. Personnellement j’estime cette position dangereuse et irresponsable. Le débat est ouvert. Victor |
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| LN 07/03/2006 16:06 |
oqp désolé (dangers du second degré) |
je ne pensais pas que ma prédiction loufoque se réaliserait... cela dit j'ai écouté François Ascher, et comme d'habitude j'ai du mal à déméler ce qui est chez lui marque de compétence et ce qui décole directement de l'ambiance idéologique. |
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| Henry Faÿ 13/10/2006 07:07 |
désannonce erronée |
Une conférence de Jacques Marseille à la Bibliothèque Ntionale qui disserte sur la guerre civile en France qui selon lui nous menace car il estime que les guerres civiles surviennent dans les périodes de dépression économique. Désannonce: c'était une conférence de Benjamin Stora. S'il y a des gens dans les cabines, ils ne sont pas à cette heure (une poignée de minutes avant 7h) bien réveillés. |
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| Henry Faÿ 18/07/2007 22:48 |
poétique du quotidien par Michael Sheringham |
Il faut aller à la cinquième page pour trouver le fil sur l'éloge du savoir, je vois qu'on ne se bouscule pas trop pour commenter les doctes conférences. Ces trois derniers jours l'officiant était un professeur d'Oxford des plus selects qui enseigne la littérature française qui n'a pas un poil, pas une once, pas un milligramme, pas un penny et c'est dommage d'accent british mais qui a quand même réussi à faire une mistake (my Goodness!) les cardinals. Retenez son nom, il s'appelle Michael Sheringham et le sujet qu'il a choisi, je vous dis pas... poétique du quotidien avec trois conférences, la rue, la journée, l'archive. Le passage que je vous recommande, c'est la fin de la conférence sur la rue où il aborde un sujet qui me tient à coeur, le palimpseste que forme les noms de rue, avec la manie que nous avons, nous Français, de débaptiser les noms de rues. Si vous êtes sages, j'y reviendrai, ça me démange de le faire. Il sait, le professeur d'Oxford qu'on a débaptisé la rue d'Orient pour l'appeler, savez-vous quoi? Rue de l'armée d'Orient! C'est une petite rue de la Butte Montmartre, Delfeil de Ton en avait parlé. Je fais un cop'coll d'une brève présentation de cette série de conférences: Evénement Du 7 mars 2007 au 28 mars 2007, Collège de France M. Michael Sheringham Professeur à l'Université d'Oxford, Fellow de All Souls College (Grande-Bretagne) donnera une série de séminaires au Collège de France : Poétique du quotidien : la rue, la journée, l'archive Ces leçons auront lieu les mercredis 7, 14, 21 et 28 mars 2007, à 15 heures Collège de France 11, place Marcelin Berthelot 75005 Paris Amphithéâtre Maurice Halbwachs Michael Sheringham est notamment l'auteur de : Everyday Life: Theories and Practices from Surrealism to the Present, Oxford University Press, 2006, 440 pp. |
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| Henry Faÿ 18/07/2007 22:50 |
horrible mistake |
Le palimpseste que forment les noms de rue |
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| Henry Faÿ 25/07/2007 06:24 |
ça fait un peu désordre |
Ils s'emmêlent les pinceaux dans les studios au petit matin. Christine Goémé annonce une conférence sur le Conseil Supérieur de la Magistrature, arrive une conférence sur les tribunaux ecclésiastiques, la même conférence qui était passée hier. |
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| Henry Faÿ 01/08/2007 10:01 |
la conférence interrompue du Président Canivet |
Décidemment, l'organisation de cette émission laisse à désirer. Ce matin, était retransmise une conférence de Guy Canivet donnée à l'Académie des sciences morales et politiques sur la Cour de Cassation. La fin a été brutalement coupée. C'est d'autant plus naze qu'ils ne savent pas quoi faire de l'intervalle de temps qu'ils ont entre 6h et 6h15 où ils mettent de la musique de remplissage. |
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| Pierre 27/08/2007 08:43 |
re : l'éloge du savoir |
Moi j'écoute toutes les conférences depuis des années, et bien je peux vous dire que la qualité des intervenants à sacrément baissé: surtout cet été avec la série portant sur la - Justice malade de ...(je sais plus quoi)- Ces intervenants s'efforcent de nous rassurer pour dire que tout ne va pas si mal que ça ou que le gouvernement fait ce qu'il faut pour que ça aille mieux. Pareil pour les problèmes et besoins de santé. Je vais devoir me rabattre sur l'écoute des anciennes émissions. L'inconvénient, c'est que le savoir (en déliquescence) qui nous est proposé aujourd'hui risque de se dégrader encore. |
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