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| Laurent Nadot 12/05/2005 11:49 |
Léger Strabisme Divergent - 2 |
N'importe quoi. Ce tableau a pour titre : « Vile Toque harcelé par les succubes de la publicité » : Avant-hier Vile Toque devait retrouver La Reine des Belges et Guy Dufau pour le bridge du mercredi. Depuis septembre 99 ils se font chaque semaine une petite partie tous les trois au café des sportifs. Pas besoin de 4ème car c’est toujours France Culture qui joue le rôle du mort. Mais voila depuis 15 jours Vile Toque est en panne de machine à laver. Aussi il est parti de chez lui un peu plus tôt avec son linge sale et le projet de faire laver ses frusques au Lavomatic du prolétariat. Le tableau représente la mésaventure du héros qui, assis devant la machine 9, a fixé un peu trop longtemps le tambour en rotation. Hypnotisé par la scène, il se figure maintenant qu’il est assis devant un écran de télé, appareil dont il connaît les dangers. En effet les hallucinations ne se font pas attendre. Hagard Vile Toque s’approche de l’écran et voit tourner son unique jean et ses trois caleçons. A cause de la déformation de la vitre il a l’impression de voir le logo Coca Cola. Encore si c’était un jean de marque Nike, ça irait, mais Coca-Cola non c’est trop. Vile Toque épouvanté prend la fuite. Presque entièrement à poil puisque les fringues sont dans la machine, il se rue hors du Lavomatic du prolétariat pour aller chercher ses copains au bistrot des sportifs. Dans sa fuite il a emporté la serpillière de Lulu pour s’en faire un périzonium. Alors qu’il remonte la rue Thiers en cavalant il rencontre sa femme qui était en train de déguster un cornet Haagen-Daaz d'ailleurs elle tient encore le cornet dans la main gauche. La scène montre Vile Toque coincé par les trois bonnes femmes : la patronne du Lavomatic, Lulu qui crie qu’elle voudrait bien récupérer cha cherpillière car elle n’a pas que cha à faire, enfin sa femme que dans son délire il continue à prendre pour la muse du commerce. Alors qu’elle lui dit « mais va donc chercher tes fringues imbécile ! » et elle montre le lavomatic du prolétariat. Et lui il se bouche les oreilles pour ne pas l’entendre hurler « mais va donc déguster une bonne Haagen-Daaz, imbécile ». smiley 9976 |
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