 Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture Le forum de discussions sur FRANCE CULTURE du site DDFC est fermé mais vous pouvez accéder en lecture aux 35.000 messages d'auditeurs archivés, ainsi qu'aux fameux SMILEYS et DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site DDFC.
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| Radio-Radio 30/03/2005 12:02 |
Un peu d'air frais |
J'ouvre ce fil résolument alternatif et généraliste, pour orienter les connectés de DDFC vers des programmes radio totalement coupés de la dérive bistrot-politique. C'est vrai que sous les coups des passionnés de la discussion polémique, le forum prend une orientation largement déséquilibrée en faveur de son vieux vice : la focalisation sur le politique semble dopée par la perspective du référendum sur le traité constitutionnel. Je reconnais me laisser entrainer dans ce délire collectif. Je tente donc de compenser en ouvrant ce fil, sans pour autant lacher les fils thématiques où je ne fais que parler radio. |
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| LN 30/03/2005 12:13 |
Max Jacob = beaucoup d'air frais |
Première contribution d'air frais, pour signaler une émission 100% cultuwelle de Espace2 : L'humeur vagabonde. Je ne crois pas qu'on l'ait encore mentionnée une fois sur DDDFC alors qu'elle le mérite. Chaque samedi de 10h à Midi. Producteur-animateur Charles Sigel : dynamisme authentique quoiqu'un peu guindé, mais rare brio radiophonique. Si le ton de l'émission peut sembler un rien ancien, c'est parce qu'elle est intemporelle. Le principe de L'Humeur vagabonde : évocation historique et musicale d'un écrivain. Sa vie, son monde, son époque, son oeuvre. Emission d'histoire et d'ambiance. Emission vivante. Le sujet samedi dernier : Max Jacob, grand pourvoyeur d'air frais http://www.rsr.ch/view.asp?Domid=208&clickedDate=03/26/2 005#samedi Ca se réécoute jusqu'au 26 avril et même un peu plus LN |
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| audreymalran 30/03/2005 23:40 |
re : l'agent n'a pas d'odeur |
je ne résiste pas à la tentation de saborder ce fil dès la deuxième contrib en signalant ma découverte webradiophonique du mois!!!!! (pas moins) je veux parler du joli petit paquet de fichiers mp3 de l'émission "Des Sous et des hommes": http://dsedh.free.fr/ yeeaaaaaaaahhh!!!!! (vive la webradio) |
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| LN 30/03/2005 23:44 |
re : Un peu d'air frais |
pauvre con... |
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| LN 30/03/2005 23:47 |
les cons volent bas |
Il me souvient maintenant que pas une fois ce con n'a écrit ici sur la radio. Que du militantisme neuneu pour se faire pardonner de sacquer ses employés quand ça l'arrange, sur quel fil c'était déjà ?  |
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| LN 31/03/2005 00:01 |
Ouvrons la fenêtre |
Ah tiens j'ai justement sous les yeux le programme de la nuit du samedi 9 au dimanche 10 avril : Chanson-Boum ake Dick Annegarn. Un hollandais vogant et rafraichissant. LN |
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| audreymalran 31/03/2005 01:31 |
re : Un peu d'air frais |
Mmmhh... je relève pas ce que tu dis en deux mots à 23h44, pour ne pas pourrir d'entrée de jeu ce fil par une de ces escarmouches en cascade dont tu as le secret et que tu sembles rechercher de façon quasi systématique. Par ailleurs ma contrib ci-dessus évoquait une webradio certes mais une radio, et la sensation d'air frais que j'ai eu à écouter son discours décalé (par rapport au dogme libéral) sur l'économie. Ce que tu appelles "militantisme neuneu". Je me suis amusé que cette découverte d'hier corresponde à l'ouverture du fil "radio + air frais" par RadioRadio tout en étant, par ses contenus, du type bistrotpolitique (ou plutot bistrotéconomique). J'aurais aimé que tu laisses le temps à Radio-Radio de me dégommer par lui-même s'il trouve que je suis à ce point en dehors du terrain de jeu qu'il propose, plutôt que de me tomber dessus avec des insultes mêmes pas drôles (ce qui m'étonne de toi). J'eu préféré nettement que tu délaisse le contenu "neuneu" pour évoquer l'espect radio artisanale, bricolée, amateure, résolument alternative pour reprendre les mots de RadioRadio. Raté. C'est le grandiloquant justicier, chef d'orchestre autoproclamé du forum DDFC et killer d'altermondialiste ki a parlé avec son flingue avant que sa subtilité n'ai le temps de se mette en branle. Ma foi... |
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| La reine des belges 31/03/2005 01:46 |
re : Un peu d'air frais |
helo man merci de ne pas reprendre les arguments de guy ils ne sont pas très pertinents : dès un peu avant ma première escarmouche avec la regrettée murièle (la gratinée mumu que tu as loupée) j'ai certes beuglé sur toutes les gammes de l'univers que la politique-bistrot ici sam saoulait mais j'ai jamais cherched à empécher personne de s'exe-primer. sauf le guy. et pour son bien. j'ai d'ayeurs ouvert ce fil (ben oui c moi koi radio-radio non mais tas koi dans les mirettes) pour alternativer à ce virus politique. or excuz moi mais la militance de la rue amelot ça nous replonge dans ledit virus. donc tu as bien été dégommed par radio-radio conformémently à tes souhaits. alor t jouas ? now mon flingue est vide : plus une seule Pabst Blue Ribbon dans mon frigo damn it |
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| audreymalran 31/03/2005 01:49 |
re : Un peu d'air frais |
arf! c'est malin de multiplier les pseudos.. V'la un fil bien mal parti, nauséeux en deux coups de cuillerée à pot alors qu'il se voulait d'air frais. Sur ce gââââaaachis, j'va me coucher, bonne nuit. |
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| LRDB 31/03/2005 02:00 |
L'horizon chimérique (air frais) |
J'ai raconté au tome 3 de mes mémoires Comment pendant 20 ans captif chez les papous J'eus pour maitre un monarque exigeant après boire Qu'au son des instrumetns on lui cherchât les pous. Mais j'omis à dessein en narrant cette histoire Plusieurs détails touchant l'infante Laïtou Fille du chef, aux seins d'ébène, aux dents d'ivoire Dont la grâce rendit mon servage plus doux. Depuis que les échos de nos amours hybrides Dont résonnèrent ainsi les nouvelles hébrides, Terrifiant la nuit les marins naufragés, S'éteignirent au creux des rivages sonores, Laïtou, Laïtou, te souvient-il encore Du seul de tes amants que tu n'aies pas mangé ? |
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| LRDB 31/03/2005 02:02 |
L'horizon chimérique (air frais) |
Je porte au gros orteil un anneau d’or massif Qui me vient de mon père à qui l‘avait légué Un veillard de bon sens mais par trop excessif, Son oncle naturel, marchand de papegais Je porte sur le ventre un tatouage obscène Qu’y grava par amour dans l’Arabie heureuse L’esclave préférée, insouciante et vaine, D’un calife éminent et d’humeur scrupuleuse Je porte dans le dos à la hauteur des reins La marque rouge encore d’un coup de boomerang Outrage inexcusable et grossier à dessein D’un papou qui d’ailleurs le payat de son sang Mais je porte en mon cœur à l’abri des atteintes Du temps et de l’oubli le souvenir futile D’une créole de Saint Pierre, aux lèvres peintes Dont les baisers grisaient comme le vent des îles |
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| LRDB 31/03/2005 02:08 |
ca sent meilleur non |
Je ne connaitrais pas Jean de la Ville de Mirmont sans les papous dans la tête. Une des meilleures séquences était "Non la poésie n'est pas ennuyeuse", avec en 1997 peut-être, une série de sessions qui avait réuni pendant quelques semaines Jacques Jouet, Jacques Vallet, et Emmanuel Brouillard. Merci à lui, qui avait lu le premier de ces deux poèmes : un sonnet de Jean de la Ville de Mirmont, auteur de L’horizon chimérique, amoureux des ports et révant de voyages. L'homme devait être inspiré par les papous, car à quelques pages du précédent, j’avais trouvé le second poème. Il y a peut-être quelques erreurs sorry j'ai recopié ici les deux de mémoire puisque je ne suis pas foutu capab’ de retrouver le livre. C'était noter rubrique "air frais" (clik) |
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| guydufau 31/03/2005 11:14 |
re : Un peu d'air frais |
Que d'air frais, que d'air frais... on va être asphyxié Forcément, c'est la grande pollueuse qui nous apporte cet air frais ! |
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| GT 31/03/2005 11:30 |
re : Un peu d'air frais |
ça sent vachement bon cet air frais de Nouvelle-Guinée. Effectivement, c'était une trouvaille qui méritait qu'on la ressuscitât. à l'heure où des papous faisaient certainement la fête dans quelque cave obscure, voici une évocation de très bon augure. Pour le reste, je n'alimenterais sans-doute pas le fil, car je mets en pratique l'aphorisme de Pierre Dac "heureux soient ceux qui n'ont rien à dire et qui s'abstiennent de le confirmer verbalement". Mais quand-même, je me prononce : oui aux propos qui concernent les radios culturelles ; mieux encore si ces propos ne sont pas de purs dénigrements ; et m'en fous complètement des débats de politique ou d'économie entre auditeurs.  |
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| La reine des belges 31/03/2005 16:43 |
Déclaration d'amour radiophonique |
On parle très peu d'un Poco Agitââto sur DDFC et c'est dommage. Erudition, professionalisme, qualité, diversité, élégance sonore et verbale (et là je sais de quoi que je cauze). Il faut le faire pour une quotidienne quand même. Yvan Amar c'est tous les jours de l'air frais qui sort des ailettes sonores de mes hauts-parleurs. DSignalons qu'il a aussi son créneau sur RFI : http://www.rfi.fr/Fichiers/Magazines/emissions/arts_culture/ langue_vivante_tv.asp Laurent Nadot |
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| Laurent Nadot 02/04/2005 08:14 |
L'air frais de Roland Jaccard |
Entendu cette nuit le charme d'une parole hésitante mais fluide. Roland Jaccard qui se dit "un peu à la frontière" au micro d'Alain Veinstein, as de la radio intelligente et détendue. Evocation de la collection "Perspectives critiques", fondée par les PUF pour Jaccard (à sa grande surprise) il y a 30 ans. Collection qui est toujours là, ayant accueilli entre autres Thomas Szasz, et même Comte-Sponville dont le best-seller a semble-t-il assuré sa survie. La vie et les plaisirs, l'âge qui ne gâte pas le bonhomme, le travail (pas trop), et le taoïsme de Cioran, tout ça est évoqué au micro de Veinstein par cet émigré suisse de Jaccard. D'ailleurs ces 2 bien belles voix c'est de l'air frais dans la nuit. C'était lundi dernier, du jour au lendemain. On a encore tout le week-end pour aller récupérer les 35' de ce dilettante exemplaire qualifié d' "archétype hédoniste" par celui qui m'a refilé le tuyau. http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ jour_lendemain/fiche.php?diffusion_id=29173 LN |
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| Arthur Andersen 05/04/2005 19:05 |
Une goulée d'air frais |
Par les soirs bleus d'été j'irai dans les sentiers Picoté par les blés fouler l'herbe menue Rêveur j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds Je laisserai le vent baigner ma tête nue Je ne parlerai pas je ne penserai rien Mais l'amour infini me montera dans l'âme Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien Par la nature, heureux comme avec une femme |
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| Laurent Nadot 06/04/2005 00:26 |
Air frais nocturne |
Les écrivains un peu méconnus qu'accueille Alain Veinstein, ce sont souvent des sortes d'artisans de la vie intérieure. C'est le cas d'Hubert Lucot en ce moment même. L'homme ne me donne pas vraiment envie de lire ses livres, mais je pourrais écouter pendant des heures cette voix sans modestie ni prétention et ses phrases toutes de profondeur, sans gravité excessive, mais sérieuse et adulte, cette voix d'homme qui cherche, c'est toute une poésie intérieure qui se donne cours et qui tranche radicalement (en bien) sur ce qu'est devenu le ton de France Culture. Du jour au lendemain : à l'écart des bruits courants qui contaminent FC et DDFC (à laquelle d'ailleurs Lucot fait allusion, à 00h20), ces dialogues nocturnes c'est encore de l'air frais. LN |
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| La reine des belges 07/04/2005 16:58 |
Quiz ? |
Un grand marchand d'air dans ses jeunes années écrivit ceci : J'aurais voulu savoir manier le burin Rendre vivant le marbre ou l'albatre fragile Ou d'un pouce savant modeler sur l'argile, Et graver finement des médailles d'airain Je n'aurais point sculpté Jupiter souverain Ni phébus apollo père du grand virgile Ni l'athlète vainqueur aux jeux d'un pied agile Ni le cheval nerveux qui frémit sous le frein Non ce que j'aurais fait de l'informe matière De l'onyx du bronze sombre ou bien de la pierre C'est ton visage clair rayonnant de beauté Ton visage pervers et puéril de femme Et dans mon œuvre j'aurais mis toute mon âme Pour l'imposer splendide à l'immortalité ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------ Le Une vie une oeuvre consacré à cet écrivain sera rediffusé dans moins d'un mois. Ce poème d'adolescence avait été lu au micro de Françoise Estèbe en 1976 par un de ses amis d'enfance. Il n'est même pas certain que l'auteur l'ait lui-même conservé. LN |
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| Agnès 07/04/2005 18:33 |
AArgh!!! |
ça a en ses débuts un petit air Du Bellien que dément tout à fait le finale, beaucoup plus contemporain, quoique de classique facture. Alors là!!! Je sèche:   |
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| LN 09/04/2005 15:41 |
De l'air frais avant toute chose |
Eh oui, ce petit poème n'est d'ailleurs pas exempt de lourdeurs, mais une bonne partie de ses défauts s'envole par la lecture à voix haute. Il a été écrit voici environ 90 ans par un écrivain alors collégien (ça explique la tonalité XVIème du début je pense), dont je donnerai le nom d'ici quelques semaines, quand sera rediffusé son Une vie une oeuvre (on n'y entendra pas le sonnet car il vient d'un "A voix nue" de quelqu'un d'autre). La rediff prochaine d'une biographie radio de cet homme, aux grandes qualités de style camouflées sous son étiquette régionaliste et populaire, sera d'ailleurs l'occasion de faire un peu d'air frais dans ce forum condamné aux digressions hors-sujets et aux méchancetés centrées sur le sujet jusqu'au départ de Laure Adler. Pour sur que ce départ il nous en fera, de l'air frais. LN |
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| LN 10/04/2005 21:00 |
Khalil Gibran = de l'air frais |
La grève a du bon : le Une vie une oeuvre sur Cioran n'est pas diffusé. Pas grave : ça sera pour dans 2 ou 3 mois. En revanche ceux qui ont loupé Khalil Gibran dimanche dernier, continuent ainsi à pouvoir le récupérer par real player. En vla de l'air frais, en vla... LN |
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| clopine Trouillefou 11/04/2005 12:06 |
re : Un peu d'air frais |
Chic, une énigme ! Bien, que savons-nous ? un) Agnès sèche, ce qui exclut la probabilité d'un auteur "rare", accessible uniquement aux troisièmes ou quatrièmes cycles universitaires (si tel était le cas, vu l'érudition de la Dame, Agnès n'aurait pas séché !) deux) ce qui est confirmé par la facétieuse Reine des alpages, au sabot taquin, aux cornes prêtes à l'affrontement et aux naseaux emplis d'air frais. Indices gracieusement délivrés par icelle " homme avec étiquette régionaliste et populaire, nénmoins possédant de grandes qualités de style" trois) le texte lui-même. L'Homme semble être possesseur d'une bonne éducation classique de dans le temps (Jupiter souverain, Virgile, Phoebus, etc), est hétérosexuel tendance phallocrate comme 99,9 % de sa génération(le visage de la femme est "pervers" et "puéril" : lieux communs sur la femme , non ?), et croit en l'immortalité de l'âme... quatre) le poème est un péché de jeunesse de notre homme (voir analyse Agnès et réponse de la Reine), dans les années 1920 cinq) notre Homme fera l'objet d'"Une vie une oeuvre" ; donc, c'est quand même quelqu'un de bien connu.. Allez, je commence à jouer : je vote pour Giono, qui me semble correspondre à tout ce qui est dit plus haut... Encore un indice Majesté ? Clopine |
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| pantoufle 11/04/2005 13:31 |
re : Un peu d'air frais |
C'est un roc!... C'est un pic!... C'est un cap!... Ce ne serait pas Edmond Rostand ? |
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| Clopine 11/04/2005 14:15 |
re : Un peu d'air frais |
En y réfléchissant, c'est peut-être plus Pagnol. Rostand ? Ca ne colle pas avec les dates de la Reine, non ? |
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| Pascale 11/04/2005 14:37 |
re : Un peu d'air frais |
Giono aussi, à cause du "marchand d'air", des dates et d'un petit côté gréco-latin (l'athlète, l'onyx...) |
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| pantoufle 11/04/2005 14:50 |
re : Un peu d'air frais |
oups je n'avais pas vu les dates (un collegien de 1915) |
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| Laurent Nadot 11/04/2005 16:28 |
Marcel Pagnol |
Bien joué l'approche en deux temps, Clopine : c'est en effet le plus jeune des deux Marcel qui a écrit ce poème quand il était collégien à Marseille. Question subsidiaire sans subsides à la clé : et qui donc plus de 60 ans après l'a dénoncé (peut-êtr de mémoire on ne sait pas ?) au micro de Françoise Estèbe qui était venue à Genève pour le faire parler à Voix nue ?? LN |
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| Nick de Meaux rend 11/04/2005 16:39 |
Allez |
Son vieux pote Albert ? |
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| LN 11/04/2005 17:03 |
Dans le 1000 nick |
(hey c'est cool de venir jouer ake nous) - Eh oui Albert Cohen en 1978 je crois. 5 x 25'. Rediffusé à l'été 2002. Pour sur que c'était de l'air frais. - Nick gagne le brie de Meaux rend à Clopine le Vieux Lille, ou l'inverse je ne sais pas, arrangez vous. Ca vous fera une autre sorte d'air frais hmmmm LN |
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| Nick de Meaux 11/04/2005 17:47 |
re : Un peu d'air frais |
Merci ô ma reine, je n'ai pas compris ce que j'ai gagné mais ne t'inquiète pas je partagerai mon Brie, la première question étant autrement plus ardue. |
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| LN 14/04/2005 01:25 |
Jean-Luc Giribone chez Veinstein |
Très agréable dialogue nocturne chez Veinstein cette nuit encore. Jean Luc Giribone, directeur de collection du Seuil, dont on connait tous le nom ou presque mais dont on ignorait la voix et dont on ignorait encore plus qu'il écrivait un livre. Remarquez il a pris son temps. On n'a pas vraiment envie d'acheter le livre. Mais on pourrait écouter leur conversation pendant des heures. De l'air frais donc. Une alternative à la suspension des émissions aussi, si on veut, pour les auditeurs jaunes. LN |
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| LN 06/05/2005 12:15 |
Stéphane Breton parle de la télé |
bon sang ça va très mal je suis en train de devenir veinsteinophile au secours maman ! Dans Du jour au lendemain, lundi dernier comme prévu, un entretien avec stéphane breton lundi dernier oui breton l'ethnologue de chez les papous qui face à veinstein ne parle plus du tout de lui ni des papous mais il parle de la télé il répond intelligemment aux questions intelligentes de Veinstein de cet entretien j'extrait tout à fait arbitrairement ceci : " [...] on s'aperçoit actuellement que la télévision est effrayée par l'interview, essaie d'éviter l'interview. Elle continue à poser des questions à des gens mais dans des milieux différents, dans des positions différentes, dans des situations qui vont tenter de donner un peu de vérité à cette interview dont on sait qu'elle est fausse et qu'elle ne donne rien [...] (ici une série d'exemples implacables) [...] ça n'est qu'un coup de jus dans l'épate, c'est une forme de gégène. La télévision est effrayée par l'interview, elle sait que ça ne marche pas, elle sait qu'on n'y croit pas donc elle essaie de créer des scénographies nouvelles de la parole. Et plus elle s'avance plus elle s'enfonce... " http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ jour_lendemain/fiche.php?diffusion_id=30289 LN |
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| LRDB 11/06/2005 19:22 |
Harry Mathews – Alain Veinstein |
L’entretien avec Mathews cette nuit montre qu’on peut faire une émission de bavardage intelligente et pleine de charme, de fraicheur, d’humour, même avec des private joke, même avec des silences (excellents les silences), même avec des piques (juste avant les excellents silences). Cette complicité avec les auteurs, combien de temps aura-t-il fallu à Veinstein pour la construire ? Combien de siècles faudrait-il au Deum et au Voinche pour en approcher seulement le bout de la semelle ? Avec Veinstein la radio ça marche !! Quelle ironie... LRDB |
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| GT 11/06/2005 19:27 |
re : Un peu d'air frais |
Tout à fait d'accord. Et les dindons du fin-fond de l'alphabet feraient bien de constater que nous sommes pour la paix des ménages. Ce Veinstein est talentueux et il a bien du mérite, le pauvre. . |
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| Louise 17/09/2005 00:59 |
re : Un peu d'air frais |
"Avec Veinstein la radio ça marche !! Quelle ironie..." LRDB "nous sommes pour la paix des ménages. Ce Veinstein est talentueux et il a bien du mérite, le pauvre." Les 20 ans de "Du jour au lendemain"  |
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| X 17/09/2005 07:08 |
au Crapaud Louise |
Vous êtes pour la paix des ménages? Qu'est-ce que ça serait dans le cas contraire...  |
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| paddy 17/09/2005 10:13 |
re : Un peu d'air frais |
Contrairement à Bertrand Jérôme, Veinstein a pu fêter à l'antenne les 20 ans de son émission. Marrant comme le sort d'une émission est lié au fait d'être le mari de la directrice. |
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| LRDB 20/11/2005 20:43 |
Un peu d'air frais |
- Jacques Audiberti, dites-moi que faire Pour que le maçon chante mes chansons - Eh bien, mon petit, va-t'en chez mon père Il te le dira, il était maçon Dans le vieil Antibes, derrière la mer Il a sa maison, rue du Saint-Esprit - Rue du Saint-Esprit, j'y suis allé hier Votre père est mort, Jacques Audiberti - Bien sûr, mon petit, mais je voulais dire Chante tes chansons devant sa maison La pierre a du cœur puisqu'elle fait des murs Ils ont des oreilles rue du Saint-Esprit - Jacques Audiberti, je suis enroué D'avoir trop chanté rue du Saint-Esprit - Alors mon petit, que s'est-il passé ? Est-ce que ta salade plaît à la façade ? Que t'ont dit les marches quand tu chantais l'air Et les volets verts se sont-ils ouverts ? Le vert des volets devint-il du verre Quand tu as chanté rue du Saint-Esprit ? - Jacques Audiberti, le vert des volets Est resté de bois, rien ne s'est passé Mais je reviendrai dans le vieil Antibes Oui, je reviendrai devant la maison Chanter pour les marches, chanter pour les murs Pour le cœur des pierres et pour le maçon Oui, je chanterai rue du Saint-Esprit Où vous êtes né, Jacques Audiberti |
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| Ceux qui savent de 14/01/2006 21:58 |
qui je parle comprendront ce que je veux dire |
L'ours et l'amateur de jardins --------------------------------- Certain Ours montagnard, Ours à demi léché, Confiné par le sort dans un bois solitaire, Nouveau Bellérophon vivait seul et caché : Il fût devenu fou ; la raison d'ordinaire N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés : Il est bon de parler, et meilleur de se taire, Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés. Nul animal n'avait affaire Dans les lieux que l'Ours habitait ; Si bien que tout Ours qu'il était Il vint à s'ennuyer de cette triste vie. Pendant qu'il se livrait à la mélancolie, Non loin de là certain vieillard S'ennuyait aussi de sa part. Il aimait les jardins, était Prêtre de Flore, Il l'était de Pomone encore : Ces deux emplois sont beaux : Mais je voudrais parmi Quelque doux et discret ami. Les jardins parlent peu ; si ce n'est dans mon livre ; De façon que, lassé de vivre Avec des gens muets notre homme un beau matin Va chercher compagnie, et se met en campagne. L'Ours porté d'un même dessein Venait de quitter sa montagne : Tous deux, par un cas surprenant Se rencontrent en un tournant. L'homme eut peur : mais comment esquiver ; et que faire ? Se tirer en Gascon d'une semblable affaire Est le mieux : il sut donc dissimuler sa peur. L'Ours très mauvais complimenteur, Lui dit : Viens-t'en me voir. L'autre reprit : Seigneur, Vous voyez mon logis ; si vous me vouliez faire Tant d'honneur que d'y prendre un champêtre repas, J'ai des fruits, j'ai du lait : Ce n'est peut-être pas De Nosseigneurs les Ours le manger ordinaire ; Mais j'offre ce que j'ai. L'Ours l'accepte ; et d'aller. Les voilà bons amis avant que d'arriver. Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble ; Et bien qu'on soit à ce qu'il semble Beaucoup mieux seul qu'avec des sots, Comme l'Ours en un jour ne disait pas deux mots L'Homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage. L'Ours allait à la chasse, apportait du gibier, Faisait son principal métier D'être bon émoucheur, écartait du visage De son ami dormant, ce parasite ailé, Que nous avons mouche appelé. Un jour que le vieillard dormait d'un profond somme, Sur le bout de son nez une allant se placer Mit l'Ours au désespoir, il eut beau la chasser. Je t'attraperai bien, dit-il. Et voici comme. Aussitôt fait que dit ; le fidèle émoucheur Vous empoigne un pavé, le lance avec roideur, Casse la tête à l'homme en écrasant la mouche, Et non moins bon archer que mauvais raisonneur : Roide mort étendu sur la place il le couche. Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi (La bible - Livre VIII) |
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| Laurent Nadot 11/04/2006 15:09 |
Du bonheur radiophonique en vue ? |
Je ne sais pas si ce sera de l'air frais, mais l'an dernier ce fut le cas, donc voici : Hubert Lucot qui nous fit jadis au moins un excellent ACR, sera de nouveau cette nuit au micro d'Alain Veinstein. J'aime ces dialogues feutrés où se disent des choses profondes sans l'excitation juvénile des matins, sans la pose parisienne du midi, sans le gaspillage d'énergie de 18h30. Veinstein continue à faire de la radio d'excellence avec trois fois rien : un micro, deux voix, un magnéto (et pas de dirèque), un vieux disque de Bill Evans ou de Miles Davis. Et aussi avec son bon vieux carnet d'adresses : Lucot était Du jour au lendemain il y a tout juste un an, et c'était de l'air frais qui sortait directement de mes HP. C'est cette nuit même, à 0h00. Et demain à 11h25 dans "Le livre du jour" : Le Centre de la France (P.O.L). Dernier paru d'Hubert Lucot. Laurent ps pour GDF : http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=15 722&debut=0&page=1 une des trois références obtenues via le moteur de recherche DDFC avec ce simple mot lucot (avec un seul mot on échappe à la ponctuation, nul besoin du prénom, ni d'accents, ni de majuscule) |
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| Laurent Nadot 15/05/2006 23:21 |
Alain Veinstein / Elie Wiesel |
Il y a prescription (un mois) donc je peux la ramener : l'entretien avec Lucot était nullissime. Atroce. Mais en ce moment même, j'écoute 90' de Surpris par la nuit : Raisons de plus. Avec Elie Wiesel. Ces deux voix dans la nuit, c'est de l'air frais. Les interviewers pré-pubères de la tranche 7-9 feraient bien d'en prendre de la graine... LN |
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| Quand ma radio pue 08/03/2007 09:24 |
j'ouvre la fenêtre |
<< Plantier vous êtes con. Vous me trouver grossier Et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire. Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer : Dire "merde" ou "mon cul", c’est grossier. Maintenant, voyons donc tout ce qui est vulgaire : Prendre une voix feutrée, et sur un ton larvaire, Vendre avec des slogans au bon con d’auditeur Les signes du zodiaque ou le courrier du coeur. Connaissant son effet sur les foules passives, Faire appel à Jésus pour vanter la lessive. Employer les plus bas et les plus vils moyens, Faire des émissions sur les vieux, sur la faim, Sur le cancer. Enfin jouer sur le sentiment Afin de mieux fourguer des désodorisants. Tout cela c’est vulgaire, ça pue, ça intoxique. Oui, mais ça fait partie du jeu radiophonique. Vendre de la merde, oui, mais sans dire un gros mot Tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau... Mais là, mon cher Plantier, vous ne pouvez comprendre, Et dans un tel combat, je ne puis que me rendre. Alors, Plantier, salut, je préfère me taire. Je crains en continuant de devenir vulgaire... >> On trouvera un peu d'air frais dans ce pamphlet cinématographique réalisé par Jean Yanne il y a plus de trente ans, et qui reste d'actualité : il suffit d'entendre Baddou ou Lebrun se livrer à leur festival de baratin, pour mesurer le cynisme qui est actuellement à l'oeuvre sur la fréquence de FranceCulture. LRDB |
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| badmintum 08/03/2007 09:26 |
erratone |
(4 ème vers : "dire merde ou moncul, c'est simplement grossier"). Merci de respecter la métrique, espèce d'ivrogne. |
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| La reine des belges 31/03/2007 20:40 |
made carnet nomade carnet nomade carnet nomade car |
Mais bon sang que c'est agréable d'entendre Carnet Nomade. C'est ce qui m'arrive en ce mment même, et comme toujours c'est au hasard, en passant. Question d'horaire, peut-être. Mais que c'est frais, on est à 100 lieues des preneurs de tête et des donneurs de leçon. C'est de l'air frais C'est de l'air frais C'est de l'air frais... LRDB |
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