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| Melkarth 01/08/2003 14:49 |
Hommage à Marie Trintignant |
Vous le savez certainement Marie Trintignant est décédée ce matin alors qu'on venait à peine de la transférer en France. Ce n'est, à mon avis, ni l'heure, ni l'endroit d'ouvrir un débat sur les violences domestiques (contrairement à France Inter, dont on pourra avec horreur apprécier "le téléphone sonne" de ce soir consacré à ce thême, tellement... adéquat ! A mon avis, il n'est pas question de cela avec l'affaire qui nous touche aujourd'hui.) Donc, France Culture rediffuse, ce soir, la magnifique fiction d'Anne Théron, "Le Port, polyphonie pour une absente". Cette fiction radio a donné lieu à un film (toujours avec M. Trintignant), "l'absente". C'est l'une des plus belles pièces radio qu'il m'a été donné d'entendre. Bonne soirée et fermons les yeux sur la douce voix de Marie. melkarth. |
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| marc 01/08/2003 16:29 |
re : Hommage à Marie Trintignant |
Je partage entiérement le point de vue de Melkarth et le remercie de nous donner cette info.FC reste parfois encore FC. Ce forum est décidément bien utile . |
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| lionel 02/08/2003 09:26 |
re : Hommage à Marie Trintignant |
Dans ce genre de drame, terrible essentiellement pour les proches, j'apprécie la mesure que conserve le journal de FC. Pour l'hommage à Marie Trintignant, l'interview était émouvante, mais j'ai décroché sur la fiction d'Anne Théron (malgré la belle voix de MT). |
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| Brice Car 02/08/2003 23:02 |
re : Hommage à Marie Trintignant |
Contrairement à Melkarth je ne vois pas en quoi la violence dont s'est rendu coupable Cantat ne rentrerait pas dans le cadre plus général des violences domestiques. Le talent et la célébrité ne font ni de M.T. ni de B.C. des êtres à part. Il n'y a là aucune volonté de ma part d'en rajouter sur le versant Cantat de la tragédie. J'ai trouvé inadmissible que la télé nous ait montré un B. Cantat pas rasé, courbé en deux et encadré par les uniformes verdâtres de la police. (Peu importe le pays). Cantat a été assassiné médiatiquement en étant transformé en voyou, en drogué, en tueur de femme... J'aimais beaucoup l'étrangeté du jeu de M. T., sa manière d'être absente-présente, à la fois douce et lointaine. Quant à Cantat il peut et doit être défendu en tant qu'artiste. Même si son geste est par ailleurs inexcusable. Aucune qualité particulière le soustrait à la problématique de la violence entre homme et femme, aux habitudes machistes etc. Sa souffrance doit être insupportable. Il est probablement au bord du suicide. Peut-être a-t-il une conscience aigüe du fait que son "extraordinaire" a été rattrapé, sous les yeux du monde entier, par "l'ordinaire" : une dispute suivie d'une mortelle râclée. C'est cet "ordinaire" qui reste de l'aspirer dans l'abîme. J'approuve FInter d'avoir fait une émission sur le thème. Cela signifie notamment qu'il y a bien dans l'air une "culture" de la violence inter-sexe... Cantat s'est pris les pieds dans ce tapis. |
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| pat 03/08/2003 00:22 |
re : Hommage à Marie Trintignant |
Le Monde, http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226--329610-,00.html "Dans la nuit, les deux hommes se sont appelés plusieurs fois, Bertrand Cantat rassurant l'ex-mari de Marie Trintignant en lui disant que cette dernière n'avait qu'un petit oeil au beurre noir et qu'elle dormait" "qu'un petit oeil au beurre noir"... Il semblerait de plus en plus qu'on soit dans le triste scenario du macho bourré qui cogne sa femme pour avoir le dernier mot dans une "dispute". Si j'ai bonne memoire il y a 6 mortes comme ca par mois en France et des centaines de blessées. Si c'était une scène de rupture, quel mystere que le parolier Cantat n'ait pas évacué sa rage par les mots. Brel avait fait "ne me quitte pas", Gainsbourg "je suis venu te dire", et tant d'autres. Il faudra donc certes parler de la violence H-F. Mais notre société est tellement violente et de tant de façons que je me demande bien comment eduquer les gens quand les dirigeants, les films, les medias montrent chaque jour l'exemple de la loi de la jungle. D'ailleurs en un sens, ce tournage France2 délocalisé dans un pays où les techniciens sont pas chers et non-grévistes, c'est aussi de la violence symbolique et économique. Quelle tristesse pour la famille Trintignant |
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