Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

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laurent nadot

13/01/2005
15:10
Où est le documentaire sur France Culture ?

Au point où on en est il faut créer ce fil : nous avons tous pesté contre la très forte diminution des documentaires sur FC, au profit du direct, d'où la création des fils :
- http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=95 02&debut=50&page=2
- http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=88 26&debut=100&page=3
- http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=65 11&debut=250&page=6
- http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=60 85&debut=300&page=7

Dans un fil mal nommé (http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=12 423&debut=0#12617&page=1)
on évoque les producteurs qui faisaient la force de cette radio et dont la plupart a du retourner à d'autres activités, tandis que certains, pour leur bonheur et pour le nôtre, continuent à alimenter les derniers créneaux pas encore totalement atteints par le dogme fatal de la radio-du-présent-en-direct.

Les derniers hâvres de cette radio de documents, peut-on croire, seraient :
- Une vie une oeuvre. 100% du programme annuel. Pour la composition des docs, voir :
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=70 93&debut=0#7125&page=1
- Surpris par la nuit. 30% environ du programme annuel ?

Mais la situation n'est pas si claire que çà : il y a encore quelques émissions offrant des reportages aussi soignés que des documentaires. Par exemples :
- Les pieds sur terre (75% de misérabilisme, 25% de réalité sociale sans trop tirer le mouchoir)
- Mais il y en a certainement d'autres, lesquelles ?


Je crée ce fil pour faire l'inventaire des heures de documents enregistrés. Non pas les extraits tirés d'archives (Concordance des temps, Travaux publics) ou créés afin d'être insérés dans le débat (Le premier pouvoir), mais les séquences complètes et autonomes. Par exemple :
- Dans Métropolitains, certaines séquences sont préparées (visites de bâtiments, interviews par thierry Paquot, tribune de l'archi)
- Qu'en est-il de Bouche à Oreille ?
- De façon très occasionnelle, il y a Tire ta langue (21 ou 3 par an ?)
- En va-t-il de même pour Terre à terre ? Avec samedi dernier, très intéressant, sur BedZed quartier pilote écologique dans la banlieue de Londres. Seconde partie samedi prochain 7h10.
- Et quelles autres émissions ??

Laurent Nadot
 
CA

13/01/2005
22:17
Dans Le vif du sujet, par exemple

Le vif du sujet, les mardis, émission consacrée au fait divers, dont il a été question parfois ici.

Je ne suis pas une fidèle de cette émission, un brin kronlundesque par ses sujets sociétaux et faits diversaux. J'ai donc un peu de mal à m'en faire une idée juste. Mais je sais qu'elle part toujours d'un documentaire, suivi d'un débat. Dommage, on ne trouve rien dans les "archives", sur le site, pouvant donner une idée des sujets et documentaires proposés.

La semaine dernière, un excellent documentaire, qui a occupé tout l'espace de l'émission, sur "Boris Vian : le prix du blasphème" , à propos de l'affaire "J'irai cracher sur vos tombes". Beaucoup de témoignages, des archives sonores, c'était bien construit, il y avait une belle progression, pas trop de bla bla inutile autour, l'ambiance y était, même si les faits peuvent sembler assez connus. Bref, du documentaire comme on l'aime, ou alors ce qu'il me reste de discernement est tellement perverti par ce que j'entends normalement sur les ondes de ma radio chérie que j'ai trouvé ça bon. On finit par ne plus savoir.

Christine




 
lionel

13/01/2005
23:09
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

On peut voir le sujet des Vif du sujet sur la page http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ vifdusujet/archives.php?annee=2004

En 2004 j'ai bien aimé les emissions Saint Exupery et Jean Seberg. Bon ca flirte un peu avec le people mais comme on plonge dans le passé, c'est bien du documentaire


 
LRDB

14/01/2005
00:56
fictomentaire ?

(tss tss)

euh oui, il y a là même un cas unique dans tout le programme de la station : Alexandre Héraut (?) a créé le genre Docu-Fiction ou concret-mentaire, ou je ne sais plus comment il dit. Une des meilleurs réussites en 2004 c'était l'émission sur les météorites. J'ai cru comprendre que vu son inaptitude viscérale au direct (au moins pour la première heure) Le Vif du Sujet serait une des prochaines à être visée dans le cas d'une intensification de la chasse aux docus (sport Adlérien)

L.
 
josué

14/01/2005
17:42
documenteur

cas presque unique puisque dans la même émission (le vif du sujet) une autre très chouette fiction se faisant passer pour vrai: La Lointaine (2004). Vraiment très bien.
 
la reine des belges

14/01/2005
22:25
les fuyards...

Ironie :

"Les chemins de la musique" ne sont plus sur France Culture, ratiboisés par la taulière. Mais il est encore possible d'en parcourir au moins DEUX (2!) grâce à "Musique en mémoire" sur Espace2 (deux), la Radio Suisse Romande :

- semaine du 20 décembre
Mallarmé et la musique
http://www.rsr.ch/view.asp?DomID=1924&ClickedDate=12/20/ 2004#Lundi
- semaine du 3 janvier
Les chemins détournés de la musique (Prod Marc André)
http://www.rsr.ch/view.asp?Domid=1924&clickedDate=01/03/ 2005#lundi

Réécoutable par Real Player exactement un mois jour pour jour après diffusion (plus que quelques jours pour Mallarmé)

La reine des suisses
 
DDFC

14/01/2005
23:49
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Je n'en reviens pas que FC revende ses meilleures émissions à la concurrence ! Ce sont des CDLM de janvier 2004 et octobre 2003.

Je note aussi que la RSR indique le site de Monk, initiative privée d'un passionné des programmes de FC http://palomar.hostultra.com/monk/programmes/prog2003/cultur e20031012.html#jour2


 
Daniel

15/01/2005
04:41
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

On râle on râle, et voilà ce qu'on récolte : on nous déprogramme Quirque-guarde de la nuit pour une rediff CDLM sur le psychédélisme rock.
Curieuse coïncidence.
C'est toujours mieux qu'une multi-diff d'un plato-radieau avec des animateurs faussement vedette (d'elles-même).

Les aléas du garde à vous : l'adjuchef prévoit une marche nocturne, puis le moment venu, probablement sous LSD, change d'avis en croyant voir débarquer une tit' soukoup. Il y aura cru le bougre !

 
Daniel

15/01/2005
05:57
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

C'était un hommage au producteur, damn !
 
la reine des belges

15/01/2005
22:20
Marc Alexandre Millanvoye

alors là si j'en crois mon enregistrement cette nuit à partir de 4h45, le Velvet et les Stooges ont remplacé Opus-Satie, bon c'est encore de la musique, et puis ensuite j'ai Autobahn à la place de Jean Rousselot et même Nick Cave au lieu de la voix de Jeananette Patzier-Kowski, huh la c'est vraiment un autre genre faut dire.

en effet c'est mieux qu'une multidiff, hélas c'est pas une multidiff qui a été déprogrammed mais Une vie une oeuvre de Renée Elkaïm-Bollinger (une des meilleures orfèvres de toute la stazione), un Opus de 91 et un Mémoire du Siècle de 92 mais bah tant pis ils les passeront d'ici un mois ou deux. en général c'est le délai avant de voir revenir les déprogrammés (cf fil "les nuits de FC", les exemples précédents Schaeffer et Aloysius Bertrand)

un peu avant 6h la voix de Philippe Garbit nous informe que le producteur de cette série de 2002 est Marc-Alexandre Millanvoye, disparu très récemment à l'âge de 31 ans.

rédacteur en chef de radio-nova, et producteur occasionnel (un de ces fameux tournants ?) sur FC : la semaine passée, rediff de 4 Surpris par la nuit mardi mercredi jeudi et vendredi soir (rediffusions de 1999 à 2002). pour en savoir (un peu) plus :
http://www.radio-music.org/article.phrp?sid=1780

LN
 
La reine des belges

01/02/2005
02:02
Surpris par la Nuit - Mathieu Benezet

Longtemps présent aux chemins de la connaissance, à Une vie une oeuvre, Mathieu Bénézet réussit cet exploit de continuer à produire du documentaire sur FC. Pourvu que ça dure : il n'en finit pas d'explorer la littérature en dehors des manuels. Dans Surpris par la Nuit (le quasi dernier havre de la station, qui accueille environ 150 documentaires par an) une fois par mois Bénézet propose un doc intitulé "Reconnaissances" et consacré à un auteur. Depuis l'automne 2003 : Follain, Dhôtel, Tardieu, Cendrars, Frénaud, Milosz, Pinget, Danielle Collobert (? mais l'émission était pleine d'âme), Raymond Guérin, Malcom de Chazal, Jarry, Segalen, Roussel.

Le prochain, c'est mercredi soir : Paul Gadenne. 22h30. Prod Mathieu Bénézet.

Noter aussi pendant la nuit de mardi à mercredi, à 1h, une Nuit Magnétique du 3 février 99, due au même Bénézet, consacrée au poète Patrick Laupin (??)

LRDB
 
Agnès

01/02/2005
18:24
N'en jetez plus!

Fichtre, majesté, quelle brochette - que j'ai loupée parce que je dors la nuit. Vous auriez-ty-pas enregistré Cendrars, par exemple?
Et à ce sujet, qqun qui regarderait la télé aurait-il vu par hasard un docu qui fut programmé il y a 2/3 mois sur le même Cendrars, et dont l'auteur était son petit-fils soi-même, ie..........Thomas Gilou!!!auteur de l'inepte "vérité si je mens" (que j'ai vue, si, si!!! la 2, c'était une erreur, j'apolle, comme dirait Ada). Il n'est pas passé le soir où il était annoncé et où je le guettais, et je dois dire que ça m'intrigue bigrement.
Merci!


 
laurent Nadot

08/02/2005
23:11
Excellent doc en ce moment et demain

Le changement de programme a encore frappé à Surpris par la Nuit. Et dans le sens de l'excellent : Les Mariniers. Une série de 4 nuits magnétiques de 1988. Prix Paul Gilson. Prod Josette Colin. Est-ce une de productrice écartée ou découragée par Laure Adler ? Travail typique des meilleures années de la chaine.

En ce moment même, SPN diffuse la première émission de cette série de 4. Les trois autres : chaque soir jusqu'à vendredi.

Ce sont bien sur des rediffs, et même un changement de programme. Tant pis pour l'auditeur non prévenu ou bien celui qui n'est pas au garde-à-vous, mais ça c'est la vie de l'amateur hein. Sinon, la déprogrammation n'est pas due à un pépin de dernière minute, car elle est clairement annoncée dans le site de l'émission. Ce qu'on peut reprocher aux andouilles qui dirigent quelque chose (mais quoi ?), c'est que la modif n'apparaissait pas dans le programme quotidien.

Laurent
 
Louise

08/02/2005
23:29
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Déprogrammation pour cause de décès, Alain Veinstein a annoncé hier soir la mort de Josette Colin.......
 
Laurent nadot

09/02/2005
00:31
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Ah merci Louise.
En tous cas je confirme que la série est diffusée dans le même ordre que lors de la rediff de nuit en 2003. D'après ce qu'on entend, ça semble dans l'ordre originel, contrairement à ce qui est indiqué sur le site, enfin peu importe.

Demain dans le numéro 2 il y aura des bruits de moteur. Rendu d'ambiance.
La suite et fin jeudi & vendredi.

LN
 
Laurent Nadot

09/02/2005
11:16
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Dans le prochain Tire ta langue mardi 15, un documentaire de Ruth Scheps sur le Midrach.

On continue à se demander comment et pourquoi il y a 2 ou 3 numéros de ce magazine qui échappent chaque année à la fureur du direct imposé par Ginette. C'est peut-être une rediff. Quoique signé Ruth Scheps celui-là n'a probablement pas été acheté à la radio Suisse, puisque la réalisation est de Franck Lilin. Enfin c'est toujours ça de sauvé dans le naufrage de la chaine...

LN
 
Laurent Nadot

11/02/2005
21:43
Docu-Radio à La condition Publique

Samedi 5 mars, de 16 h à minuit : première soirée du documentaire sonore organisée par la FRANF à la Condition Publique 14, Place Faidherbe 59100 - Roubaix

entrée libre mais réservation souhaitée par email à rlavergne@nordnet.fr

René Lavergne
président de la FRANF
45 place de la République
appartement 3D
62300 - Lens

http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ouvertures/franf.htm< /A>

LN
 
josue

13/02/2005
22:02
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

ça a l'air très tentant cette soirée docu sonore à Roubaix,
ça me fait regretter d'habiter l'autre bout de la france

 
Laurent Nadot

22/02/2005
01:03
Un doc de la RTBF dans Tout un monde

Aujourd'hui dans la seconde partie de Tout un Monde, diffusion d'un Docu de la RTBF sur les collectionneurs d'art contemporain en belgique. Documentaire en deux parties, signé Thierry Génicot (ACSRB). On suppose que la seconde partie passera lundi prochain ? A moins que les deux demi-docs aient été aujourd’hui soudés en un seul, c’est difficile à dire..

LN

 
josué

23/02/2005
02:13
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

merde, raté!
 
Laurent nadot

23/02/2005
02:39
Les rois de la récupe

Bah c'est toujours dispo
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ toutunmonde/index.php?emission_id=45060144

La première heure sur le Vodou, avec Gilbert rouget, pas mal du tout.

LN


 
josué

24/02/2005
01:39
emmaüs acoustique

ok merci
j.
 
La reine des belges

24/02/2005
07:37
Rediff in Echos de la planete francophone ?

Ah ça pourrait bien être rediffusé dimanche prochain ou alors dimanche d'avant : car je vois que Sébastien Galceran dispose d'une quarantaine de minutes en deux parties le dimanche matin : de 9h05 à 9h47, après quoi il donne le micro à madame souffle nouveau.

Sur ces 30 minutes :
- 10 pour "Chassé-croisé" (?)
- 30 pour "Echos de la planète francophone".

Le site est assez peu expli-site sur la programmation : on peut espérer y retrouver le doc diffusé dans "tout un modne" le lundi précédent, ou bien celui du lundi suivant, ou encore vu le génie de la direction, la deuxième partie seule balancée sans tambours ni trompettes ce qui est bien normal répondront-ils c'est pas une émsision de musicologie.

Bref dimanche prochain je planque. Ou plutôt mon timer s'en occupera car je serai oqp à la cuve 25B qu'on doit refaire comme chaque 9ème dimanche d'année post-bissextile ou ai-je la tête ?

La reine des belges
 
LRDB

27/02/2005
07:56
Une tranche qui echappe au tout-direct

Bon c'est bien ça : après Chassé-Croisé, la demi-heure de Echos de la planète francophone a rediffusé la séquence de lundi dernier.

Ces émissions que s'échangent les radios francophones, on peut se dire que ça doit échapper un peu (en tendance) au programme de flux. Car le flux est situé non seulement dans le temps, mais dans l'espace. Enfin il me semble.

Donc plutôt des documentaires. Avec aussi de l'interview, car il y a des créateurs exportables : par exemple dans l'émission correspondante sur Espace 2, on entend parfois "du jour au lendemain".

Ca nous fait un créneau qui échape au tout-direct, ça c'est sur.

LN
 
Laurent Nadot

28/02/2005
20:05
Encore un peu de documentaire de la RTBF

Ok comme on pouvait s'y attendre (mais je n'aurais pas parié) on a eu cette semaine la seconde partie du Doc de Thierry Génicot sur les collectionneurs d'art (RTBF)

Ca sera donc rediffusé dimanche matin à 9h17

LN
 
LN

02/03/2005
20:17
Yann Paranthoen - Mathieu Bénézet

Demain soir Jeudi 03 mars

- Culture-Plus/Multipistes à 21h : table ronde en hommage à Yann Paranthoen
- à 22h30 dans Surpris par la Nuit, la mensuelle de Mathieu Bénézet : Reconnaissance à Pierre Jean Jouve.

LN

 
la reine des belges

09/03/2005
20:28
Galceran - Genicot - Veinstein - Paranthoen

Ca intéressera peut-être Josué de savoir que dans "Echos de la planète francophone" (dont le programme n'est jamais annoncé) il y a eu lundi dernier encore un documentaire de l'excellent Thierry Génicot de la RTBF. Ca fait trois de suite, ça parle encore d'art contemporain, et ça sera rediffusé dimanche matin, comme décrit précédemment dans ce fil.

A part ça le documentaire cette semaine sur FC on l'entendra dans cet espace protégé qu'est Surpris par la Nuit. Peut-être un jour on admettra que c'est Veinstein qui a sauvé les meubles dans le programme anti-culturel imposé par sa princesse au petit pois dans le crâne. Ou bien on apprendra autre chose qu'on ne devine pas (mais on peut inventer 50 scénarios) et qui expliquera ce fait étrange que c'est dans les émissions du mec de la directrice que la radio de qualité résiste au culturocide que perpètrent les troupes implacablement managées par sa bourgeoise.

Donc ce soir demain et vendredi soir, c'est hommage à Paranthoen entre 22h30 et minuit. Donc du docu sur FC merci, grand merci.

La reine des belges
 
laurent nadot

13/03/2005
06:30
Des documentaires à Radio-libre

Je viens d'écouter le radio-Libre d'hier après-midi à 15h : documentaire de 2h sur les travailleurs immigrés qui, parvenus à l'âge de la retraite, restent en France pour y continuer leur existence dans les mêmes conditions assez modestes qui ont été celles de leur vie de boulot. Ce ne sont pas des situations de nabab. Producteur Michel Pomarède.

A lire la page sur le site de FC, on voit que Radio Libre, tout comme Surpris par la Nuit et Les pieds sur terre, accueille des sujets et des producteurs très variés. Le créneau n'est pas protégé du direct puisqu'il a accueilli divers débats plus ou moins actu, plus ou moins convenus. Toutefois, à la lecture du programme de ces 3 dernières années, Radio-Libre donne l'impression d'une bonne émission de radio généraliste.

Pour ce qui est de la part du direct et de la part des docus élaborés, le programme hélas ne permet pas de faire un rapide diagnostic, (il faudrait y passer pas mal d'heures) mais enfin il semble bien que sur ces sujets variés, Radio-Libre accueille des documentaires en proportion intéressante.

Celui d'hier est assez proche dans l'esprit et dans la forme des meilleurs Kronlund : un peu comme du Mermet en moins lourdingue. Pas trop de misérabilisme donc, certes il y a le commentaire et les questions du producteur-interviewer. Enfin c'est une émission très humaine, avec des témoignages plutôt touchants, on nous fait bien un peu tirer le mouchoir mais passons.

On peut contester la durée (pourquoi 2h le samedi plutôt que 30' à 17h en semaine ?). On peut regretter l'absence d'analyse (mais un documentaire ou un reportage n'est pas une thèse savante). Mais au final on a quand même une émission assez réussie : ambiance documentaire-terrain, dans la bonne tradition de la maison je crois. Notamment ce doc qui donne la parole à des vieux chibanis est plus instructif et plus parlant que tout ce que j'ai pu supporter depuis que j'essaie d'écouter Double Culture (Tlj 22h15).

LN

 
josué

13/03/2005
20:50
les vieux schnocks

Ah oui, je l'ai écouté aussi ce docu sur les vieux retraités coincés dans leur piaule de foyer sonacotra de 9m2.
Ca m'a effectivement tiré 3 larmes, d'autant plus que je les ai cotoyé en ce temps lointain ou j'avais une piaule du même type (c'est de cette époque épique que je tire ma recette internationale des "sardines à la sonacotra").
bref.
c'était du très bon docu, poignant mais pas larmoyant pour deux sous, assez bien construit. Les voix rocailleuses de ces vieux bougres fichtrement radiophoniques sur les lesquelles tout reposait, celle de l'interviever relativement discrète, ne gênant pas.
on imagine l'intervieveur et l'intervievé assis sur le lit de part et d'autre du magnéto, dans l'exiguité du lieu de (sur)vie.
un bon moment collé au poste.

 
laurent nadot

28/03/2005
00:16
Quand Tire-ta-langue échappe a la fessee

Tire ta langue, une des dernières émissions a avoir été ajustée par la flingueuse culturocidaire, semble avoir conservé le droit à 4 docus par an. Il y en aura un mardi prochain, à 14h.
- Le sujet : Jules Verne
- Le producteur : Thierry Beauchamps (ex-feuilletonniste loufoque à CLair de nuit)

Un documentaire tous les trois mois, on me dira que c'est très peu. Certes. Mais ça suffit pour conserver, prète à renaître, la forme qui jusqu'au printemps 2003, faisait de cette émission un délice en trois temps : chronique + docu + invité.

Ca ne demande qu'à redémarrer en septembre 2005

Laurent Nadot
 
Laurent Nadot

03/04/2005
13:40
Documentaire : chez Joseph Confavreux

Il y a une proportion stable de 75% de documentaires dans "On est tous dans le brouillard". Les producteurs pour le peu que j'en sache semblent gens plutôt professionnels : Sébastien Galceran, Leila Djitli, Confavreux himself l'agrégé d'histoire qui quand il se dépolitise fait de la radio assez proche de l'esprit maison.

Certes il faut encore slalomer un peu entre les sujets "typique Laure Adler" I mean le misérabilisme bourgeois parisien, version moderne des "bonnes oeuvres de la madame la baronne". Une fois contournées les inévitables scies de la "souffrance en france" (titre que j'emprunte à mon ancien prof, grand falsificateur devant l'éternel), l'émission a tout de même assez bonne allure : quoique la culture n'en soit pas l'argument proéminent, le vice actu-direct en est également plutôt absent.

Ils sont rares ceux qui savent tout faire : Confavreux a montré aux matins qu'il savait interviewer intelligemment un invité càd sans les énormités nick-de-moorienne ; mais aussi qu'il était capable de foirer une trentaine de débats consécutifs (aout 2005, atroce série dans Contre-expertise, énorme déception cet été là on attendait Brice Couturier depuis surnommé "le lâcheur"). Il nous reste à savoir ce que valent les documentaires produits-coordonnés par le Conf'.

Ci-dessous la présentation reprise du site lors de la fondation de "On est tous dans le coaltar"
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Un titre d'émission a priori brumeux, emprunté à l’étude menée par l’ethnographe Colette Pétonnet sur le sous-prolétariat urbain dans les années 70, pour une émission qui cherchera pourtant à lever quelques voiles sur les fonctionnements et les dysfonctionnements de nos institutions sociales et un plateau de direct pour inaugurer une émission dont le vecteur principal d’enquête sera pourtant le documentaire. Mais d’une part il est nécessaire d’afficher une certaine modestie quand on a l’ambition de rendre compte en profondeur de l’un de ses lieux où se révèlent et se catalysent les manières de vivre ensemble et les façons de séparer : Hôpital, Ecole, Prison, Système judiciaire mais aussi politique de la ville, fonctionnement de l’ordre public, usage des collectivités locales, accueil des étrangers ou manière de mener le dialogue social. Et, d’autre part, il paraissait nécessaire de se donner en amont les outils du savoir et les grilles de l’analyse avant de s’engager dans ces univers multiples qui nous retiendront un mois entier, constitué rituellement de trois émissions documentaires et d’un débat conclusif.
En cherchant à comprendre comment pensent et fonctionnent nos institutions et nos lieux communs, cette émission souhaite, à l’heure des grands mots de la cohésion sociale et de la restauration de l’autorité, répondre à l’urgence du décryptage de ce qui fait, ou ne fait plus, société, en se donnant pour cela le temps du contre-temps, le temps d’une approche moins épisodique d’espaces dont les tensions ne s’expriment pas seulement à l’occasion d’une commission parlementaire ou d’un fait divers tragique.
Avant d’entamer ces investigations mensuelles, qui commenceront dès la semaine prochaine par l’Hôpital et la santé publique, questionnons cette perception d’une “ société à nouveau ou encore bloquée ”, en faisant la part de l’absence réelle d’ascenseur social et du fait qu’on voit, dans le même temps, se réduire les inégalités d’accès aux biens scolaires, aux soins ou à certains biens matériels et augmenter l’intolérance aux écarts qui demeurent. Comment comprendre alors ce que l’on désigne comme une crise de la représentation et de la médiation ou un déficit de légitimité de tous ces endroits dans lesquels se définissent les modes de socialisation, l’intériorisation de la norme et les fondements d’un avenir commun ?
Le vocabulaire de la fracture sociale ou la rhétorique du déclin sont trop récurrents pour n’être que des effets de manche. Comment éviter donc l’appel répété à un passé mythifié comme seule panacée à ce futur partagé que l’on arriverait plus à produire ni à programmer ? Sur quels segments des organisations sociales peut-on agir ? Et est-ce qu’à partir du moment où l’écart entre les pratiques et les principes commence à saper ces derniers, faut-il trouver des manières de réaffirmer ces principes ou chercher d’abord à modifier les usages ?
 
Laurent Nadot

09/04/2005
14:28
Aie aie aie, ca, du docu ????

Je suis en train d'écouter le dernier "On est tous dans le brouillard" multidiffusé cette nuit. C'est une vraie merde.

Affinons un brin le diagnostic : c'est du reportage social rebaptisé docu. Une situation de travail et de conflit, certes un peu original : le boulot des CRS dans les manifs. Avec une respiration dans le montage, certes, puisqu'il y a une ponctuation par quelques experts. En passant on apprend que les infirmières sont des manifestantes moins brutales qui ont été réprimées à regret. On apprend aussi que les basques ont mis en première ligne des enfants des femmes enceintes et des landeaux, tout aussi agressives que le reste de la manif d'ailleurs.

A part ça il faudrait priver Confavreux de micro : il sait assez bien faire parler les autres, mais sa voix évolue maintenant vers l'ado-poli-prop'surlui-bouche pincée, le propulsant ainsi à l'extrême inverse de Bourmeau sur le spectre du relachement. Tout aussi atroce donc.

LN (déçu)
 
Laurent Nadot

09/04/2005
15:01
Le confavreux des banlieues

Euh pour être exact, c'est pas le dernier OETDLB qui a été multidiffusé cette nuit, mais un ancien numéro, sur les Compagnies Républicaines de Sécurité. C'était pas inintéressant d'ailleurs, un peu comme du Mermet en moins bêtement, enfin donc du Kronlund je veux dire. Cela dit, ça ne change rien aux critiques.

Ceux qui s'interessent aux banlieues peuvent récupérer par ailleurs celle de mercredi dernier, mais je ne sais pas comment : je constate que l'accès est resté dispo dans mon real player mais par quel chemin je ne sais pas. Mercredi dernier c'était la première d'une série de 4 consacrée aux balnieues. La on risque encore plus de se retrouver chez kronlund, oui.

Au bénéfice du doute, donc.

Laurent.
 
Laurent Nadot

23/04/2005
08:41
un peu de documentaire sur France Culture

Cette semaine avec la sortie de grève, reprise à zéro de la série de Confavreux sur les banlieues : le premier numéro a été rediffusé mercredi après-midi. Mais la page "à venir" annonce une série de 2 épisodes seulement et non plus de 4. alors les 2 manquants, non réalisés ou bien passés à la trappe ?

Cela dit, le sujet suivant (psychiatrie) est tout aussi intéressant et sera l'objet à son tour d'une série de docs (ou de reportages ?) de Karen Akoka, Sébastien Galceran, & Joseph Confavreux himself.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ brouillard/avenir.php

LN
 
LN

25/04/2005
14:54
Documentaires : Surpris par la nuit

Le documentaire survit sur F-C en grande partie grace au refuge généraliste qu'est Surpris par la nuit, qui cetet semaine nous offre au moins deux docs

- Mardi 26 : "Le sang des femmes" Prod Anice CLément
- Mercredi 27 : "Nos interrogatoires" Prod Christophe Deleu

Noter la semaine prochaine la reconnaissance mensuelle de M. Bénézet, cette fois à Max Jacob (de l'air frais en perspective)

LN
 
LN

01/05/2005
16:05
Une semaine de surprises

Encore deux "Surpris par la nuit" à signaler :
- Vendredi dernier : ambiances musicales et sonores à Vienne avec Bernard Leitner. Productrice Christine Lecerf. Emission très "phonurgia". Dispo par Real PLayer avec un son satisfaisant semble-t-il.
- Jeudi 5 comme déjà annoncé, la mensuelle de Bénézet : Reconnaissance à Max Jacob.

L.

 
LN

06/05/2005
12:03
une vie une oeuvre Cioran dimanche dernier

ah les cons les cons les cons ils ont finalement diffusé le Une vie une oeuvre de Cioran (qui avait été reporté pour cause de grève) mais sans l'annoncer ou bien mon navigateur limite mon accès à la page d'avant la correction. piting de savoir kil y en a qui l'ont raté ça me rend maladre :

CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN CIORAN

dans
Une vie une oeuvre
(Prod Lydia ben Yitzhak)
c'était dimanche premier mai
vite mon real player
vite vite vite
vite

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ vie_oeuvre/index.php?emission_id=53

La reine des belges
 
guydufau

06/05/2005
21:20
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Demain samedi de 15h à 17h, grand reportage : 60 ans après Sétif, par Tarik Haquem. La sanglante répression qui a fait plusieurs miliers de morts. C'était partout dans le monde la fête pour célébrer la victoire sur l'Allemagne nazie.A Sétif, cette célébration par des nationalistes algériens du parti du peuple algérien et des Amis du manifeste et de la liberté, le 8 mai 1945, a été réprimée dans le sang.
Bravo à France culture car cet anniversaire semble oublié.
sur LCI, ce vendredi 6 mai rassemblait des journalistes du Nouvel observateur, de l'Express, du Point et de l'International Herald tribune, pour évoquer le 8 mai 1945
Olivier Weber du Point a parlé de la revanche des généraux français, de Delatre, en colère parce que le drapeau français a été, un moment absent, de la rivalité Delatre-Leclerc, M.Labro de celle de Churchill-deGaulle, Denis Jeambar (qui ressemble à Pie XI)des polonais également oubliés, et que l'Europe retrouve (mais dit-il on a promis
de ne pas parler du référendum) !...presque uniquement de petites anecdotes.
 
josué

07/05/2005
02:46
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

ouais c'était pas mal CIORAN
(j'la écouté par hasard mais jusqu'au bout même si ce roumain n'est forcément ma tasse de thé préférée)
 
josué

07/05/2005
19:55
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

il est plus sur FC, mais sur SileneRadio. Notamment celui-là, vraiment très très bien: http://www.silenceradio.org/dbfiles/file_47_high_le_monde_19 2_st.mp3
 
Dom

07/05/2005
23:27
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

je ne connaissais pas Cioran, laurent, arf,
hé hé hé! pas mal!
 
La reine des belges

23/05/2005
16:35
le monde fantastique des belges

Cette semaine en seconde partie d'un "tout un monde" un peu décevant, une surprise :

Magritte et la photographie
Documentaire de Thierry Génicot pour la RTBF

LN
 
bon vent

31/05/2005
22:40
re : Où va le documentaire ?

Un manifeste signé par l’ADDOC, la SRF, le CARDO, le syndicat CGT des réalisateurs et le Groupe du 24 juillet demande de refuser le nouveau barème proposé par la Société Civile des Auteurs Multimédia (Scam).
Une « tribune libre » de Jean-Louis Comolli, parue dans Le Monde daté du 1er juin 2005 sous le titre « La création audiovisuelle tuée par les siens »

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-656400,0.html

 
LN

02/06/2005
17:16
Francis Ponge par Mathieur Bénézet

Ah tiens j'ai justement sous les yeux le programme de Surpris par la Nuit : ce soir la reconnaissance mensuelle de Mathieu Bénézet : Francis Ponge. 22h30. Merci Veinstein.
 
Yann

02/06/2005
17:27
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Ah, chouette chevêche! Merchi pour l'informachion. On dira ce qu'on voudra, mais on a quelquefois de bonnes surprises avec Alain Veinstein.

Yann

 
àmontour

03/06/2005
15:54
l'éloge du savoir

Encore une émission que j'aimais bien, ( je suis lève tôt) et qu'on me massacre tous les matins.Il y avait été question de Gödel, et c'est parti dans des digressions pseudo philosophiques, à mon sens hors sujet.
 
vt

17/06/2005
23:32
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

deux fois de suite, à 23h21 et 23h23 l'emission a été interrompue par les jingles "écoutez, vous écoutez france culture" parachutés en plein milieu...
 
Pause Jingle

18/06/2005
01:23
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

(chants de supporters dans un stade)

*** Quand vous écoutez France Culture, votre mémoire marque un but en pleine lucarne ***

("Goaaaaaaaaaaaal!!")

 
Yann

18/06/2005
22:24
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Il y a eu un bon documentaire (euh, pas sur France Culture) qui est passé ce soir à la BBC pour l'émission "The Archive Hour" qui fait entendre des trésors, le tout superbement bien monté. Celui de cette semaine ("Hitler's Prisoner, Churchill's Friend") relate la vie de Stefan Loränt, qui s'est échappé des prisons d'Hitler pour aller fonder en GB le magazine Picture Post. Il a entre autres fait faire son premier bout d'essai à Marlene Dietrich, et a révolutionné le photo-journalisme en le débarrassant du formalisme raide qui était de mise à l'époque. Et puis c'est un vrai plaisir d'entendre du travail de montage...
Voici le lien:
http://www.bbc.co.uk/radio4/factual/archivehour.shtml

Yann

 
La reine des belges

22/06/2005
00:13
Où est le crochet sur France Culture ?

Ches amis de DDFC je vous écris de la fête de la musique au Groenland ce qu explique les fausses notes dans ma contribe.

Alors voila je voulais dire qu'il y a du documentaire dans "La nouvelle fabrique", émission que j'évite car je n'apprécie pas du tout le style creux d'Emmanuel Laurentin en direct. Ce matin il a été particulièrement affligeant de neuneutisme. Désolé de cette vacherie. Ceux qui l'apprécient n'ont qu'à le défendre.

Ainsi donc dans "La nouvelle fabrique" (sol-mi-sol-mi-rééé), pas plus tard que ce matin, il y a eu un doc sur les radio-crochet. Ake Saint-Granier et Adamo dans le rôle des témoins. C'était un peu fade, mais du docu ma foi oui c'est fut.

Anyway, le radio-crochet, c'est ce qui aurait bien du être appliqué à Laura Delair dès octobre 1999, huh...

Chers amis de DDFC bonsoir

La reine des crochets
 
Paul Crauchet

22/06/2005
00:14
Il n'est pas trop tard pour agir

Je peux m'en occuper si vous voulez.

Signé : Capitaine (de réserve) Crochet
 
Laurent Nadot

29/06/2005
13:26
Qu'est devenu le documentaire sur France Culture ?

Après ce gag, tentons de reprendre la discussion avec sérieux : qu'appelons nous documentaire ??

Il reviendrait à des professionnels comme Antoine Perraud (qui s'en est fait le vibrant défenseur) de définir le documentaire radio. Nous ne pouvons que conjurer la future direction de se tourner vers les meilleurs artisans de la station, soit parmi les titulaires qui ont fait la preuve de leur excellence : Collette fellous, Renée Elkaïm Bollinger, Michel Cazenave, Antoine Perraud. Soit auprès des grands artisans dont on n'entend plus assez le travail (Mathieu Bénézet, Catherine Soullard, Françoise Estèbe, Pascale Charpentier, Pascale Lismonde, et combien d'autres...)

En tous cas, certains d'entre nous se refusent à appeler "documentaire" ce qui n'est qu'une forme de reportage sur de sujets inspirés de l'air du temps. Non que les questions sociales ne puissent donner lieu à du documentaire de qualité, certes : dans c emême fil on en a mentionné plus d'un. Mais l'abus du micro-trottoir ou de l'interview baclée, injecté dans une émission de récollage, ça ne suffit pas à apposer automatiquement l'étiquette "docu" sur ce qui n'est bien souvent qu'un sujet-marronnier d'actu. Je vise ici la majorité des "On est tous dans le brouillard" et "Les pieds sur terre", et même une proportion non nulle de "Supris par la nuit". Car tout dépend
- du métier et de l'expérience du producteur.
- de la mission qu'il se donne ou qu'on lui donne. Or le choix du sujet a ici son importance.

Reste l'énigme : si Laure Adler se vante d'avoir donné sa place au documentaire, il faudrait se demander ce que cela cache : sa volonté de le réformer ? Si oui, cela c'est fait dans un sens qui, selon moi, trahit le genre et en diminue la qualité. Ou bien est-ce par mauvaise conscience, et pour dissimuler la réduction du temps et du budget : car si on compte, tout simplement, le temps d'antenne quotidiennement consacré :
- au documentaire ou au reportage ou au direct
- à la culture ou à l'actualité politico-sociale,
alors on voit que France Culture, en 2005, ressemble plus à LCI qu'à une station culturelle. Ceci dit sans acrimonie contre LCI, d'ailleurs (une des rares chaines que j'utilisais quand j'avais un téléviseur). Mais c'est un autre media, et une autre mission que celle de FC.

Laurent Nadot
 
LN

30/06/2005
10:32
Exercice de comparaison

Dans la nuit de vendredi, rediffusion du "Reconnaissances" de Mathieu Bénézet consacré à Robert Pinget (11 mars 2004)

Cette rediff suivra de quelques minutes le dernier "On est tous dans le brouillard", aussi on pourra comparer deux styles fort différents :

- à 1h le reportage nouvelle manière.
- à 2h le documentaire récent certes, mais élaboré dans la tradition maison

La comparaison n'est pas à l'avantage du premier : le sujet n'est pas culturel, l'indicatif est hideux, l'ensemble met en oeuvre les grosses ficelles de la facilité par lesquelles les media captent l'attention (émotion, problèmes sociaux, mini-sensationnel). Enfin la fabrication est brouillonne. C'est du reportage.

Dans le second, les voix sont adultes, le montage est soigné, on ne s'égare pas sur le terrain de l'actualité sociale. Un spécialiste se met au service d'un auteur. Dans ce cas, ce qui les réunit et attire l'auditeur, c'est l'exigence. Le sujet est culturel. C'est du travail d'artiste.

LN
 
La reine des belges

03/07/2005
00:46
Parfois un bon docu passe la barre

Je voudrais signaler un très bon documentaire d'Alain Lewkowitz, jeudi matin dans la fabrique de l'histoire.

Ca avait asez mal commencé (de moi point de vue) puisque c'était une nouvelle occurence du Genocid'party on France Culture : 4521ème émission sur les massacres du Cambodge. Yavait de quoi redouter une fois de plus de la larmoyance et de la culpabilisation.

En fait pas du tout : le sujet était l'aveuglement des intellectuels et des journalistes français. On a entendu du des remarques intelligentes et lucides, par exemple de Jean Lacouture, d'Olivier Todd, sans autocomplaisance aucune et sans excès de mea culpa.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ fabriquenew/

LRDB
 
guydufau

03/07/2005
11:16
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

"alors on voit que France Culture, en 2005, ressemble plus à LCI qu'à une station culturelle. Ceci dit sans acrimonie contre LCI, d'ailleurs (une des rares chaines que j'utilisais quand j'avais un téléviseur). Mais c'est un autre media, et une autre mission que celle de FC."

Une autre mission !
Lu dans le Canard enchaîné du 29 juin :
...LCI passe en boucle "un homme s'est précipité sur le ministre..."
12h34, une première dépêche de l'AFP :"un homme brandit une arme en direction de Sarkosy, qui se rendait au Conseil français du culte musulman", le texte qui suit devient plus précis, en réalité il s'agit d'une arme factice, et l'info vient d'un collaborateur du ministre
12h38, deuxième dépêche :"il pourrait s'agir d'un déséquilibré"
13h21 : "un homme interpellé après avoir brandi une arme factice en direction de Sarkosy"
19h14 : l'AFP, a pour informateur une source judiciaire : "Interpellation d'un homme porteur d'une arme à proximité de Sarkosy " Le terroriste ne brandit plus rien "en direction de", 'il n'a jamais brandi son arme en direction du ministre comme l'avait annoncé un de ses collaborateurs. Des détails suivent : le braqueur fou a été arrêté alors qu'il traînait près d'un abribus. Les flics se sont approchés pour lui dire que le bus ne passerait pas ce jour-là à cause de la venue du ministre, avant de voir "une crosse dépasser" de son falsar. Notre homme ne savait pas que Sarko était dans le secteur...

 
La reine des belges

03/07/2005
20:56
De retour de l'hospice ?

La contrib précédente ne parle pas du documentaire.
Qu'est-ce qu'elle fout la ?? Il y a bien d'autres fils pour débattre des errements de LCI, tout de même...

En revanche, j'ai à dire que Vivre sa ville (du fait de son heure franchement matinale) est probablement enregistrée. Le plus souvent ça donne une émission de studio, dans des conditions assez proches de celle du direct instauré sous Laure Adler (avec des invités au téléphone etc).

Mais samedi dernier pour ce qui est de la forme c'était quasi le haut-de gamme : un doc sur l'architecture religieuse du Corbusier. Avec un mix de visites sur les lieux, d'interviews, de musiques (Steve Reich himself), et des textes lus sans l'horripilante présentation qu'on doit supporer aux Chemins de la connaissance.

Une fois acclimaté aux tics radiophoniques de Sylvie Andreu (un peu les mêmes que ceux de Gilles Lapouge : imprécision et rôle de candide assumé), l'auditeur se voit replongé aux meilleures années de la station.

Gageons que c'est bon signe ?

LRDB
 
La reine des belges

21/08/2005
18:47
Champ documentaire dans la grille d'été

Dans cette grille d'été, chaque samedi soir avec Champ Documentaire, France Culture feint de défendre et promouvoir le docu radio. Ah bon. Du coup, chaque samedi, l'émission s'ouvre par une profession de foi vibrante en faveur de ce genre radiophonique qui a pourtant été sabordé par la patronne de la station.

La question : cette grille d'été marquée au coin du populisme étant l'oeuvre de Laure Adler, est-ce là un nouvel exemple de double-langage ? Ou bien est-ce le signe d'un coup de machine arrière annoncé pour dès septembre 2005 ?

Dans l'attente, de quoi s'agit-il ?
- de reportages misérabilistes et populaciers de Joseph Confavreux. On échappe de peu à Kronlund. Appeler cela du documentaire c'est un abus de langage.
- des exercices de style du Vif du sujet. Rien moins que racoleurs à mon avis mais je sais que cet avis n'engage que moi. Je souffre de la fausse prise de distance
- de quelques "Monde en soi" d'Irène Omélianenko (hier sur la sorcellerie, très bien) ou de créations de Kaye Mortley.

Pour ce que j'en ai grapillé au passage, seule la troisième catégorie a un parfum de la tradition Station. Le reste sent la radio-adler : parfum d'air du temps, brise parisienne, profondeur zéro. Heureusement juste après ya Jacques Attali, pour la profondeur pardon, ya pas de comparaison possible.

La reine des belges - Ni dieu ni maitre
 
LN

13/10/2005
23:55
Le documentaire dans les nuits

Pour quelques jours le documentaire sera dans Les Nuits.

Patrice gélinet, à en croire certains, aura été nu mauvais directeur des programmes. Perso je n'en sais rien : en 1997 je n'étais encore accro que de quelques émissions qui n'ont pas trop souffert de son apssage, me semble-t-il. En tous cas, bon ou mauvais directeur de programmes, il fut un bon documentariste de la station : les Nuits rediffusent son Histoire en direct : La guerre d'algérie (aout 87) en 10 épisodes d'une heure chacun.

De samedi à mercredi, 2 épisodes chaque nuit de 2h à 4h, et c'est vraiment bien.

L
 
La reine des belges

29/10/2005
17:34
Et la Radio Suisse dans tout ça

Ne sachant pas trop où placer cette info, j'en profite pour faire remonter le fil.

Tous les vendredis de 10h à 12h sur Espace 2, l'émission "Forts en Thème" propose un docu sur sujet imprévisible, selon le principe de Surpris apr la Nuit. C'est donc un peu "Surpris par le vendredi". Coordinatrice MArtine Béguin.
Rediff dimanche soir à 20h
http://www.rsr.ch/view.asp?DomID=1501&clickedDate=10/28/ 2005#vendredi
Cette semaine :
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Aéroport de Roissy: élégance et turbulences. Par Philippe Ungar – Réalisation Bruno Seribat

" Ici commence le ciel! " proclament des panneaux publicitaires: on pourrait appliquer ce slogan à l'aéroport, ce point de passage qui canalise aujourd'hui les grandes migrations humaines, temporaires ou définitives, forcées ou volontaires à travers les airs. C'est là que se joue un rêve ancestral de l'homme: celui de voler. L'aéroport fait la jonction entre le réel et le rêve. Il se situe entre le monde de la vie terrestre, défini par ses limites physiques, identitaires et géographiques, et celui de la vie aérienne caractérisé par la disparition provisoire, la "suspension" de ces limites...

A trente de kilomètres au nord-ouest de Paris, l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est né en 1974. Il accueille près de 51 millions de passagers par an. C'est la 6e plate-forme aéroportuaire du monde qui emploie quelques 75 000 salariés: une véritable fourmilière! Avez-vous la moindre idée de l'activité qui règne à l'abri des regards quand vous êtes en train d'enregistrer vos bagages ou en train de flâner dans ses boutiques? Savez-vous ce qui se déroule au même moment dans la tour de contrôle, dans le centre opérationnel des pompiers ou sur le tarmac? Réponses dans ces Forts en thème consacrés au rêve d'Icare version carlingue !!!

Avec
- Paul Andreu, architecte de CDG
- Marc Augé, anthropologue du quotidien
- Jacques Ramon, contrôleur aérien et assistant Subdivision Qualité de service en Environnement aux Aéroport de Paris
- le sous-préfet Jacques Lebrot, représentant l’autorité de l’Etat, spécialiste de la gestion des crises
- Bertrand Kaiser - pompier à Roissy
- Michel Derr-directeur de la plate forme "accueil urgence humanitaire de la Croix Rouge" à CDG: plus discrètes et plus fréquentes, l’aéroport gère aussi des crises sociales et individuelles, s’y retrouvent des personnes étrangères en situation irrégulière, des SDF et des personnes déboussolées par la vie
- Gaël , "SDF d’aéroports "
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LRDB
 
LN

22/12/2005
20:51
Du docu dans tire-ta-langue

Il y a un peu de documentaire au programme de Tire-ta-langue :
- la semaine prochaine soit mardi 27 : "Bogue et marron en Pays de Vilaine" (doc de Chantal Haegel)
- le jeudi 12 dans son nouveau créenau de 10h-11h : (Doc d'Anice CLément)

Est-ce un signe, un signal, une coincidence ?
Si la part du documentaire s'accroit dans Tire ta langue, ça sera au moins un signe.

LN
 
CA

27/12/2005
21:56
Racontez-leur tout

Je ne sais vraiment pas où placer cette information, mais comme ça donnera sûrement matière à un documentaire, je la mets dans ce fil. France Culture s'intéresse aux auditeurs (de FC ou de la radio en général, ce n'est pas précisé), enfin, à la façon dont les auditeurs écoutent la radio, n'allez pas vous imaginer non plus.

Présentation :

Surpris par la nuit , à l'écoute
chère auditrice, cher auditeur, vous aimez la radio, vous l'écoutez parfois, souvent, toujours, la nuit, le jour, en voiture, chez vous…
vous l'écoutez dans votre boulangerie, en salle de sport, dans votre atelier, sur votre tracteur…
vous l'écoutez dans le poste, sur le web ?
Racontez-nous tout…
laissez-nous un message sur notre répondeur au 01 56 40 55 66 ou bien sur le site, FranceCulture.com
Quelques unes de vos histoires seront reprises dans l'émission Surpris par la nuit : à l'écoute, diffusée le mardi 21 février 2006 à 22h30
Merci pour vos messages et à bientôt.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ surpris/contact.php

Je sens qu'ils ne vont pas être déçus.

CA


 
Yann

27/12/2005
22:17
Tout?! Oh my God

Z'auront du boulot entre le bippage des gros mots, les imitations de Lolotte ("Je suis ugnauditrice bonjouuuur"), du Voinche ("eeuuuh baaah euuuh mais oui mais aaaah beeh euh"), du Brain ("je... parle... comme... ceci... parce que... euh... je ... note... sur un papier... tout... ce que... je dis... pour... euh... la postérité"), du Deum ("Grosse grosse déception, Paul Ricoeur ne dis-pu-te-ra pas la finale du 100 mètres sociologues") ou des autres ados de l'antenne, qui font une chronique comme on fait un exposé en classe.
Comme d'hab, il passeront ce qu'ils auront envie d'entendre, mais ça vaut le coup de les inonder...

Peut-être que le meilleur qu'ils trouveront sera quelqu'un qui dira quelque chose comme "j'éteins ma radio partout: en voiture, quand je tombe sur Kronlund, paf j'éteins, et alors dès que je rallume, c'est le Brain qui fait le pitre, alors re-paf, j'éteins, et alors si j'ai le courage de rallumer un peu plus tard, j'ai Clarinuche qui me dit de manger mes yaourts avant la date de péremption sinon je serai tout barbouillé. Alors forcément j'éteins. Heureusement, il me reste l'option pasque je capte bien du haut de mon tracteur."


 
Yann

27/12/2005
22:18
pas doued avec les smileys

(au lieu du vert qui rigole à la fin:
Yann
)
 
w

28/12/2005
10:21
Vouzékouté Tracteur Culture


C'est malin, maintenant j'ai une image d'un Ricoeur essouflé ! Ses cendres doivent se bidonner.
 
LN

12/01/2006
09:48
Docs en Stock : Janvier 2006

En Janvier 2006, le Documentaire ne sera pas dans "Docs en Stock"
 
LN

12/01/2006
09:54
Un docu aujourdh'ui dans Tire ta langue

Mais ce matin à 10h dans Tire-ta-langue, de nouveau un docu, signé Anice Clément (un des artisans de la station) :
Letton et Daina
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"J'ai filé le lin du maître,
Fin le coton du maître
C'est que, je le sais bien,
Il ne supporte rien qui gratte."

" De loin j'ai reconnu
Ma fiancée élancée
La poitrine couverte d'argent
Les doigts chargés de bagues"

"Basse est la porte de mon fiancé
Basse est sa maison
J'y suis entrée accroupie
Et dans la chambre à quatre pattes"

Ces courts textes/poèmes, nous viennent de Lettonie, un des trois pays baltes, dont la capitale est Riga.Ce sont des daïnas lettons. Il en existe des millions ! Ils ont plus de 1000 ans d'existence. De tradition orale et dit-on composés et transmis par les femmes, ce sont des quatrains qui ont véhiculés les mythes, les croyances de tout un peuple. Avec ces courts poèmes, parviennent à nous l'histoire des Lettons, de leurs ancêtres, de leurs croyances, aussi bien les rapports à la nature, aux religions, que les relations entre hommes et femmes, source inépuisable d'analyse et de compréhension de la société lettone à travers les âges, pour les historiens, les ethnologues.

Mais les " daïnas" sont - avec le chant et la musique lettone, bien plus que des survivances du passé. Symbole de la Lettonie, les daïnas ont joué un rôle déterminant dans la résistance aux différents envahisseurs, les derniers étant les Russes. " Ces chants des origines" sont donc au coeur de l'identité lettone, ce sont des chants de résistance et d'affirmation identitaires, " ce que les Russes n'auront jamais "!

"Saule traversait le lac,
Brillante, étincelante
Sur la tête une couronne d'or
Aux pieds des souliers de cire"

" Pourquoi sur cette barque
Ces hautes voiles ?
Afin qu'elle navigue au loin
Et visite la terre étrangère"

Le letton est aujourd'hui parlé par près d'un million 500 000 lettons de souche, c'est la langue officielle de la Lettonie, mais il n'est pas parlé par la totalité de sa population. Parmi les 40 % de russes, bielorusses, ukrainiens qui vivent en Lettonie, peu d'entre eux parlent le letton. Quant aux lettons, on peut dire qu'ils sont presque tous bilingues, letton et russe.
Dans une grande ville multiethnique, comme Riga la capitale, le promeneur entend principalement les sonorités des langues slaves, alors la langue lettonne serait elle menacée ? En tout cas la Lettonie défend sa langue avec acharnement, depuis toujours élément d' identité, d'unité nationale, élément de résistance face aux envahisseurs qui ont colonisé le pays pendant des siècles. La Lettonie a conquis son indépendance en 1991 , souhaitant ardemment effacer toute trace des terribles années de soviétisation, l'état letton accorde la citoyenneté uniquement à ceux qui parlent le letton... et qui ont réussi un examen de langue et d'histoire du pays.

Avec :
- Daniel Petit, spécialiste des cultures indo européennes, professeur de linguistique à l'Ecole normale Supérieure et à l'Ecole pratique des Hautes études, auteur d'un livre " Parlons letton " (Ed l'Harmattan)
- Mme Vaira Vike-Freiberga : présidente de la Lettonie, spécialiste des daïnas
- Pascal Orcier : assistant au Centre culturel français de Riga
- Ilze Bertrand : musicienne lettonne qui vit à Paris
Juraté Pécéliunaité : étudiante lituanienne
- Nina Jurgelevic et Irène Stoh : professeurs de français à Riga
- Et des enfants d'une école de Riga.
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LN

26/01/2006
02:15
Une perle ce soir sur France Culture ?

Ce soir à Surpris par la Nuit, antre du Thénardier et tout de même le refuge de ce que Baddou appelle sans rire " l'axe majeur de France Culture", une curiosité dont parle Robert Prot dans son Dictionaire de la Radio (lire la notice "Maurice Vinot" :
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Vous mériteriez que je vous envoie mes témoins ", écrivait un auditeur à Gabriel Germinet, après avoir écouté sa pièce radiophonique, Great Guignol, diffusée en 1934 sur le poste parisien. Mais Gabriel Germinet n'en était pas à son premier (for)fait. C'était la deuxième fois que ce créateur et théoricien du théâtre radiophonique effrayait les auditeurs avec des pièces fictives qui égalaient la réalité : le 21 octobre 1924, quatorze ans avant la Guerre des mondes d'Orson Welles, les sans-filistes français crurent vivre en direct le naufrage d'un navire en perdition. La pièce radiophonique s'appelait Maremoto. Et le 28 janvier 1934, dans Great Guignol, c'est du suicide sur scène d'un comédien qu'ils furent témoins, lors de l'inauguration d'un théâtre qui n'existait pas...

Gabriel Germinet s'appelait en réalité Maurice Vinot ; c'était un ingénieur que l'imagination créatrice avait porté dans de nombreux domaines, par exemple, avant de penser à la radio, il avait inventé...la climatisation. Mais il fut aussi directeur du Poste parisien de la radio entre 1922 et 1925, écrivit ou adapta de nombreux textes pour la radio, et réfléchit alors à la personnalité de l'outil radiophonique, à sa portée sociale et artistique, à la spécificité de l'auteur de radio, et aussi à toute une série d'améliorations techniques que les ingénieurs du son redécouvrent avec enthousiasme, car beaucoup de leurs aspects se retrouvent aujourd'hui dans la pratique de l'art sonore.

En 1962, Gabriel Germinet a légué toutes ses archives écrites, manuscrits de textes radiophoniques, correspondance, notes, coupures de presse, documents sur les congrès d'art radiophonique, à la Bibliothèque de l'Arsenal. Ce fonds a été récemment transféré, avec tout le fonds "arts du spectacle", sur le site Richelieu de la Bibliothèque Nationale qui nous a pour l'occasion ouvert ses portes : ce fonds était à ce jour quasiment inexploré. J'y ai convié à mon tour bruiteur, historienne de la radio, ingénieurs du son, pour le plaisir d'ouvrir les boîtes d'archives et d'y découvrir les bonheurs de la radio.

Avec :
Noëlle Guibert, directrice du département des arts du spectacle à la BNF
Annick Tillier, conservatrice à la BNF
Cécile Méadel, historienne de la radio
Jacques Van den Driessche, Madeleine Sola, Jacques Chardonnier, Bernard Laniel, ingénieurs du son ;
Patrick Martinache, bruiteur.

Réalisation : Anna Szmuc, Anne Fleury, Gislaine David
 
Laurent Nadot

27/01/2006
23:18
Un poisson d'avril ce soir sur France Culture ?

Parfois aussi, le Thénardier fait des farces. Ou bien des tests peut-être ? (Allez savoir...)
------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------En ce moment même et depuis 22h30 à Surpris par la nuit, un "documentaire" sur l'air conditionné, l'air pulsé ou tiré par les aérateurs. D'abord 20 minutes de considérations creuses de techniciens ake bruit de fond de générateurs zet de compresseurs. Il y a de quoi être médusé. Au bout de la 5ème minute on se dit "ils vont pas oser". Eh bin now à la 45ème minute, ils osent encore. Là juste now un type qui dit "la technique qui sert à faire des prouesses elle est célébrée, mais la technique de l'ordinaire, elle est un peu obscène donc on n'en aprle pas"..

- Un peu plus loin les considérations d'un décorateur "je suis convaincu que le confort n'a pas la même signification pour tout le monde". Ben mon 'ieux
- Un peu plus tard : l'approche globale de l'air conditionné (on évite de peu l'approche systémique).
- Les stratégies d'occupation de slieux, par exmeple pour aps se trouver sous la buse d'arrivée d'air frais ...
- Il y a qques minutes, visite du local d'aération.... de Radio-France. Non mais je rêve !! On peut supposer que le producteur a du entendre un Yann Paranthoen genre "Lulu" est now il se prend pour le nouvel artiste radio, là just now ya un mec qui tartine about les petits robots qui entrent dans les gaines pour les dépoussiérer. Des robots maintenant. Passionnant.

Non mais c'est franchement comique, au 6ème degré, alors ce doc digne de ma loufocothèque, est-ce le signe du redoutable pouvoir des pompeurs d'air ?
- Ou bien c'est un canular. Diffusée avec une avance d'un peu plus de 2 mois.
- Ou bien c'est un test : combien d'amateurs de documentaire vont se manifester en demandant des comptes.
- Ou bien c'est un message subliminal : "ah vous en voulez du documentaire, eh bin vzallez être servi
- Ou bien c'est tout simplement manoeuvrier "vous voyez monsieur le président, un documentaire c'est ça... Bon alors on conserve le programme de documentaricide, comme prévu, nessspas Msieur le président ? Bon signez ici, merci ..."

Allez savoir...

En tous cas pour cette dauble radio, 1000 mercis
Et pour les responsables, pas de merci !
Pour moi ça va : 45 minutes suffisent (je coupe).
Même pas en colère.
Fichtrement intrigué.

LRDB
 
LRDB

27/01/2006
23:30
ça craint sur France Culture

L’explication de l’énigme est sur le site de FC : : c’est un essai sono-acoustique dans la lignée de l’ACR.
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<< Indépendamment des entretiens et des reportages, une ligne de sons de ventilations se trace durant toute l'émission. Elle fait entendre un territoire sonore permanent comme le bruit de fond dans nos espaces intérieurs, tout en insistant sur sa qualité de continuum indépendant des variations humaines. La stéréophonie mais aussi la double monophonie entre dans ce jeu de territorialité des sons, des espaces sonores... Réalisation : Pierre Willer >>
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Essais d’acoustique, ligne sonore, non mais je rêve... Il en reste quoi, sur nos postes à 35 euros ?
Commentaire : c’est une bourde prétentieuse bien dans le style de l’actuel ACR

(Au moins nous voila rassurés sur les intentions documentarocides du Thénardier)
 
LN

01/02/2006
03:41
3 Surpris par la nuit...

Attendez vous à entendre 3 docus à Surpris par la Nuit. 3 docus dont l'annonce est bien alléchante :

- Ce soir 1er février : Radio-mystère. Histoire apparemment authentique d'une radio amateur clandestine dans le Jura français entre 1933 et 1962 par un nommé Etienne Plaisantin. Ca pourrait être une fiction. Il semble que ça n'en soye pas une. Prod Claire Moutard. réal Pierre Willer.

- Jeudi 2 février : LUC MOULLET, par Christophe Deleu. Ral Anna Smucz.
Bien connu des cinéphiles parisiens de plus de 40 ans. Jadis prof à l'Idhec me semble-t-il, et auteur du Seghers sur Fritz Lang. Un des David du cinéma dont on a toujours aimé entendre siffler la fronde face aux goliaths. Pas un marévédis en poche pour produire ses films (une douzaine en 40 ans) mais deux ressources principales : l'humour et l'intelligence. Bref du diamant cinématographique. Cet hommage radio est le bienvenu. Avec Richard Copans, producteur et réalisateur de documentaires télés intelligemment faits.

- Vendredi soir 3 février : Petite étude de caractère acoustique d'une portière. Prod : Anne de Giafferri. Réal : Nathalie Salles
"Arracher les bruits à leur réalisme et leur donner une structure musicale dans le dessin de composer un symphonie de bruits". Et tant pis pour les oreilles de lavabo intoxiqués de l'anti-marketing qui se priveront de ça. OU plutôt tant mieux pour les autres, les amateurs de son, qui seront entre eux pour se rincer l'oreille et le ciboulot, car l'affiche est prometteuse, cornegidouille !!
- Gaël Guyader, ingénieur recherche en acoustique à la direction de la recherche de Renault
- Kris Sukhu, surface integration manager de Rolls-Royce
- Paul & Andrew Wood, restaurateurs de voitures anglaises
- Michel Chion, compositeur, écrivain, réalisateur, chercheur et enseignant (ESEC, Paris III)
- Patrick Susini, responsable de l'équipe Design sonore de l'IRCAM
- Patrick Martinache, bruiteur pour le cinéma et la radio


LN
 
roger

02/02/2006
20:39
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Non, mais je rêve,là!!!
"Luc Moullet, du diamant cinématographique"!!!
Moullet, un diamant!! Je n'ai jamais vu un cinéma aussi prétentiard et ridicule que celui du Moullet!Et sa prose!! Mais lisez donc l'article en deux livraisons, siouplaît, (pask'il avait des choses à dire!)sur "Les morceaux de bravoure" dans le "Positif" de décembre et celui de janvier! C'est à hurler de rire! Que des platitudes, des évidences, des allusions à sa modeste personne en compagnie des plus grands!
Morceaux choisis de l'article de ce pur diamant: "Ce qui reste le plus dans la conscience du spectateur cinématographique, c'est le morceau de bravoure. Il peut durer, disons, de trois minutes à dix minutes, rarement plus." C'est comme ça que ça commence: combien de nuits de réflexion a-t-il fallu à ce pur génie pour arriver à cette découverte?
Suite du florilège: " On peut le trouver dès le début du film (...) Cette option est évidemment dangereuse puisque la tension et l'intérêt risquent de baisser après les premières minutes" (Bon niveau d'analyse pour un élève de première L).
Moullet s'attaque ensuite à l'ouverture, ratée selon lui parce que le héros n'est pas encore connu du spectateur, des "Aventuriers de l'Arche perdue" (Spielberg petit braquet à côté de Moullet): "Si l'on connaît les problèmes personnels du héros, ses désirs, ses pensées (...), il est évident que ce qui lui arrive nous touche beaucoup plus que si l'on ignore tout de lui." Belle platitude qui semble ignorer deux siècles de littérature (au moins) et plus d'un siècle de cinéma: prof à l'IDHEC, dites-vous? Les "incipit in medias res", il connaît pas, le graaand cinéaste? Il poursuit, soudain lucide:" Peut-être ma réserve est-elle un peu ridicule par rapport à l'énorme succès obtenu par le film. On pourrait me rétorquer que je suis vieille garde, et que la notion de personnage intéresse moins le jeune public que la succession d'actes violents." Délicat et sensible et tellement incompris de ces jeunes brûleurs de voitures...
On continue? "Je me disais que, si "L'Armée des 12 singes" de T.Gilliam ne me passionnait pas du tout, c'était parce qu'il arrivait un tas de malheurs à un personnage débile joué par un acteur à tête de con." On appréciera la subtilité de l'analyse. Un joyau, en effet!
Et voici le compagnonnage qui tue: " On pourrait soutenir que le génial Welles, avec "Othello", avait eu la prescience du zapping. Plusieurs fois, à la télé, on m'a dit que les débuts de mes films, "Billy le Kid" surtout, étaient trop lents". Welles, Moullet, cherchez l'erreur!
Phrase immédiatement suivante: " D'autres télés se braquent aussi contre les voix off à la première séquence, qui rebuteraient le télespectateur, lequel pourrait croire que c'est un docucu alors qu'il préfère la fiction. C'est ainsi qu'Antenne 2 a refusé ma "D17". Que de chefs d'oeuvre du cinéma, du "Roman d'un tricheur" aux "Amberson", des Griffiths, si lents durant les deux premières heures, aux films de J.Rozier, risquent ainsi de passer à la trappe." Moullet = Guitry + Welles + Griffith + ... Rozier? Cela ne s'appellerait pas du foutage de gueule?
Dans le genre arithmétique, Moullet a cette intuition proprement pascalienne, à propos du morceau de bravoure final: " eau = noyade = fin"
Et après la fin, c'est pas fini: " Le spectateur, après de tels excès irréalistes, a besoin d'un tempo un peu plus lent pour revenir à sa propre réalité terrestre, pour ne pas tomber dans la rue ou faire des folies en bagnole."
On est en plein dans l'analyse filmique de haut niveau, mais il est vrai que Moullet a de la culture, et même de l'antique: "On trouve déjà cela dans le théâtre grec."
Après avoir chronométré ce qu'il appelle "le baisser de rideau" de "Madame Satan" de De Mille ("17 secondes"! Moi, j'ai compté plus, mais bon, chuis pas un diamant), le plus grand réalisateur de sa rue nous informe: " La longueur maximale du baisser de rideau me semble être de cinquante secondes à une minute."
Et sinon, on est fusillé, m'sieur?
Conclusion de cet article (dont je vous réserve le plan pour la fin):"L'émotion liée à la qualité est intense en moi, au point que (...) devant un Jancso, un Breillat, un Fuller, un Masumura, je suis obligé de fermer les yeux." Fermer les yeux au cinéma, y a rien de tel... La mère Breillat à côté de Fuller, faut le faire! C'est vrai qu'après Moullet à côté de Welles, on peut s'attendre à tout!
Quant au plan de ce prodigieux article consacré donc au morceau de bravoure , le voici:
1) le morceau de bravoure, "on peut le trouver dès le début du film"
2) "il y a aussi le morceau de bravoure médian"
3) "plus logique, plus évident, reste le morceau de bravoure final." Excusez-moi, j'ai tronqué la citation, je la rétablis dans son intégralité: " ... reste le morceau de bravoure final, ou très proche de la fin."
Voilà un article comme on aimerait en lire plus souvent, les occasions de rire étant trop rares en ce bas monde. Je soupçonne d'ailleurs "Positif" (qui a régulièrement éreinté les films de Moullet) d'avoir sournoisement accepté cette prose dans le seul but d'amuser ses lecteurs...
Heureusement, comme LN le dit, Luc Moullet est bien connu des "cinéphiles parisiens". De là à en faire un diamant au-delà du périph....
 
LN

02/02/2006
20:55
re : Où est la discussion sur DDFC ?

Moullet n'est conu qu'à Paris parce que ses films ont peu de chance de trouver des salles en dehors de la seule ville où la diversité de la programmation permet de caser un peu de cinéma minoritaire. bien sur minoritaire ne veut pas dire forcément bon ni même intéressant. ce point juste pour expliquer la référence à Paris.

l'article paru dans positif n'a aucune ressemblance de près ou de loin avec ce cinéma. les films de moullet, je le maintiens, sont savoureux et non aprce qu'ils sont marginaux, on n'y trouve ni prétention ni hermétisme, le ton y est essentiellement celui de la dérision.

cela dit, je ne savais pas qu'un cinéaste dont on n'apprécie pas le style critique devient de fait un mauvais cinéaste. tant qu'on y est vous pouvez aussi dire que Veinstein fait de la mauvaise radio parce qu'il est le mari de laure adler, hein... pour moi les deux dénigrements sont du même ordre...

mais enfin on est là pour discuter...

LN
 
LN

02/02/2006
23:04
re : Où est l'humour chez Luc Moullet ?

30ème minute du document.

- Sabine Haudepin décrit un personnage très singulier.
- Richard Copans dit l'absurde au quotidien de Moullet, et ça a quand même des airs de folie douce. Du reste, l'ensemble est authentiquement loufoque.
- Cela dit, on peut très bien passer à côté de cet humour, surtout que Moullet balance d'incroyables énormités avec un sérieux imperturbable.
- Les amateurs de Jarry et des décraqués pourraient beaucoup aimer Luc Moullet (pure spéculation de ma part...).

LN
 
LN

03/02/2006
00:02
re : Où est Luc Moullet dans Positif ?

A l'instant même, fin du doc de Christophe Deleu.
Now je connais mieux Moullet, son art de l'auto-foutage de gueule. Rien de prétentieux dans son délire...

Il faut apporter un amendement au dialogue de 20h39/20h55 : vu la finesse dont Moullet fait preuve pendant tout le doc, il n'est plus possible de prendre au premier degré l'article cité à 20h39. Peut-être est-ce un Nième épisode de rapports conflictuels entre LM et Positif ? Comment savoir lequel des deux s'est le plus foutu de la gueule de l'autre ?
En tous cas, je suppose que ce farceur de Roger savait très bien ce qu'il faisait.
Bien joué.
Rodger.

Pour qui veut juger, ça se réécoute, mais pendant une semaine ou penant un mois, ? Ca je ne sais pas...
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ surpris/fiche.php?diffusion_id=38276

LN
 
Nazdeb

03/02/2006
10:50
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Luc Moullet, que je découvrais pour ma part, raconte son petit classement personnel des réalisateurs de cinéma selon leur horoscope, et nous explique que les meilleurs réalisateurs sont ceux nés en février... Passionnant.
J'avoue ne pas avoir été sensible à l'humour du bonhomme mais c'est ma faute, je suis passé à autre chose au bout de quinze minutes...



 
LN

13/02/2006
20:09
Surpris par la nuit - Cette semaine

Du docu cette semaine à Surpris par la Nuit, ceci grace à l'excellent Alain Veinstein, une des phares de la radio de qualité (par ailleurs bien connu sous le nom de Thénardier, comme quoi la réalité n'est pas simple, mon vieux Guy hein)

- Demain soir : 90' autour du regretté Pierre Clastres, ce qui est en soi une rareté surtout maintenant, l'émission est annoncée sur DDFC dans un fil espécial, à cette adresse :
http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=23 380&debut=0&page=1

- Pour les amateurs de Clair de nuit qui n'ont pas PU oublier Jean Couturier, et aussi pour ceux qui ne savent même pas de qui il s'agit, signalons un docu en deux parties, diffusées mercredi et jeudi soir à SPN - à 22h30, merci de suivre)
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ surpris/avenir.php
Espérons qu'il n'y aura pas trop de dérive sauciale dans ces 180'. Perso moi-même myself et malgré qu'on soye sur la radio-douleur-du-monde (mais c'est tout de même Veinstein et Couturier, hein ...) j'ai confiance pour que les pièges de l'habituelle pesanteur misérabilienne soient évités eh non guy eh non Lionel le monde n'est pas si noir-et-blanc qu'on vous l'a dit depuis votre enfance (pour guy il faut franchir 2 barrières de siècles pour la retrouver l'enfance mais je ne désespère pas qu'il finisse quand même par comprendre quelque chose...)

Laurent Nadot -
 
guydufau

13/02/2006
20:38
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

..."eh non guy eh non Lionel le monde n'est pas si noir-et-blanc qu'on vous l'a dit depuis votre enfance ..."

moi, j'aime bien répéter : "tout n'est pas noir, la preuve se sont des blancs qui ont aboli l'esclavage, et même deux fois".
 
La reine

14/02/2006
00:07
ou la culture sur DDFC ?

oui guy, oui, même que ça s'est passé l'année même de ta naissance et c'est pour ça que tu t'en souviens mais ote moi d'un doute : es-tu né l'année de la primière abolizione, ou bien de la secondre ?

Ta reine
smiley-wagonnets-fond-de-la-mine


 
LRDB

15/02/2006
16:51
Jean Couturier : les mecanos de la generale

Ah j'oubliais : le documentaire de Jean Couturier qui passe à SPN en deux parties (ce soir et demain soir) : Les mécanos de la générale.

Histoire de squatt d'artiste dans le XIXème :
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3 mois de la vie dans un squat pas comme les autres

Au 10-14 rue du Général Lasalle, Paris XIXe, un bâtiment industriel datant de1903 et haut de quatre étages était laissé vide par l’Etat depuis plusieurs années.
Notre projet a d’abord consister à aménager les espaces : depuis février 2005, plus de 80 artistes, militants, chercheurs, ont progressivement investi, rénové, puis installé leur matériel dans les locaux et ainsi mis en place les outils de travail mutualisés :des salles de répétitions et plateau de théâtre, des ateliers de peinture et sculpture, des espaces d’expositions, studio et laboratoires photographiques, création multimédia, salle de montage et de tournage, revue et presse, des espaces proposés comme des résidences d’artistes.
Notre perspective est également coopérative, à différentes échelles, qui ne sont pas exclusives les unes des autres.
A l’intérieur même du lieu, la co-présence des pratiques et la proximité des artistes permettent une collaboration singulière, riche et optimiste. Nous sommes par ailleurs ouverts sur le quartier : c’est le sens notamment du travail de l’association Tribudom
Dans les écoles en zone d’éducation prioritaire du quartier. Nous entreprenons de tisser des relations avec les associations locales nous impliquent dans la vie sociale du XIXe arrondissement. Nous élargissons ce champ à l’international par l’invitation d’artistes étrangers sons forme de résidence.

Par là nous entendons proposer une modalité d’usage, évolutive et fragile, une création collective, qui ne saurait être proposée par les institutions car leur agenda est nécessairement plus lent que ce que ces actions collectives requièrent. Dans ces conditions, notre perspective est de rechercher un accord avec l’Education Nationale, propriétaire des lieux
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Deuxième partie demain soir
 
LN

17/02/2006
10:53
Jules Laforgue par Matthieu Benezet ce soir

Dans Surpris par la Nuit, Matthieu Bénézet continue sa série mensuelle Reconnaissances. Ce soir :

Reconnaissance à Jules Laforgue
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Par Matthieu Bénézet - Réalisation: Anne Fleury

Jules Laforgue naquit à Montevideo en 1860 et mourut à Paris en 1887. Laforgue qui plaida pour l’originalité fut original du plus au point. Qui n’a pas en tête une de ses Complaintes qui parurent en 1885 ? L’art de Laforgue échappe, résiste à l’analyse, un art fait de gouaille et de douceur, sur une mélodie tenant à la fois du registre populaire et du lied le plus raffiné. On a pu dire de lui que s’était quelqu’un pour qui le monde extérieur n’existait pas. Il eut peu d’amitiés et fut pendant 5 ans éloigné géographiquement en Allemagne. Grâce à lui et à d’autres le vers libre fut la grande affaire des poètes de la fin du XIXème et du début du XXème siècle- assurément est-ce Laforgue qui pratiqua le vers libre le plus musical et le plus authentique ? Je ne peux que me rallier à l’opinion d’Emile Verhaeren qui salua un homme et un poète sensible comme un enfant, doux, primitif et simple, sous le masque de la blague et des moqueries.

Archives INA : Philippe Chalignié - Lectures : Sarah Chaumette
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Agnès

17/02/2006
16:13
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Merci Laurent!
Vers libre "musical" pour Laforgue qui s'applique à grincer de toutes les manières! C'est étrange comme commentaire. Bizarre, aussi, cette absence du monde extérieur! Mais je vais tâcher d'écouter, j'aime tant Laf'!

 
Laurent

20/02/2006
12:23
Un seul Thénardier c'est trop peu...

Cette semaine encore, ya du docu dans Surpris par la Nuit

- Mardi soir : Salut à Jean-Michel Reynard (1950-2003). Prod Mathieu Bénézet. Ah tiens, c'est une série neuve (ou pas neuve ?) de Bénézet, ça ? C'est une bonne signature radio, Bénézet, donc ça mérite d'essayer le coup d'oreille...
- Mercredi soir : Les excentriques (Prod Anita CAstiel). Voila qui semble prometteur.
- Jeudi : le cinéma de Bela Tarr. (Prod Michel Vignard)

Merci Alain Veinstein.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ surpris/avenir.php

Mais quel domage qu'elle aye pas été polygame, la Thénardier, avec encore 5 ou 6 jules comme celui-là qu'il lui aurait bien fallu financer, elle aurait bien réussi à nous faire une dizaine d'heures écoutables par jour. On en est loin...

Laurent
 
Lolotte

20/02/2006
12:47
Je comprends pas tout sur DDFC

Nan, nan, c'est pas mon "jules", mais mon "amoureux"...

Ça veu dire quoi polligamme ?
 
Lolotte

20/02/2006
12:54
assssaaaaaaayéééé

bon gélule dans mon larrousse dédé-butant (je sais pas qui est ce dédé butant qui a écrit le dictionnerf, que jusque la je croyais écrit par Meussieu larroussse) alors voila : la polligamme c'est celle ki joue ake le pollen

(coeur battant, coeur battant)

nan ?
 
LN

25/02/2006
16:10
Les docus de la semaine

Pas d'avalanche de documentaires dans la semaine à venir :

- Bob Calle, collectionneur d'art (Surpris par la nuit. Prod Elizabeth Couturier)

- Et puis, militant pour l'absolution d'Antoine Perraud qui par cuistrerie nous a flingué l'interview de Patrick Besnier, signalons qu'il est un des plus ardents défenseurs du documentaire sur FC, et qu'il a réussi à en obtenir quelques uns par an (une douzaine ?) pour Tire-ta-langue. Cette semaine (jeudi 2 mars) :

Du grec au français : le voyage des mots - Production : Yorgos Archimandritis
avec Henri Tonnet, professeur à l'INALCO spécialisé dans l'histoire de la langue grecque moderne, auteur du Précis pratique de grammaire grecque moderne ( Langues et mondes-l'Asiathèque, Paris, 2006) et Pierre Brunel, professeur à la Sorbonne (Paris IV) depuis 1970, membre, depuis 1995, de l'Institut Universitaire de France (Chaire de Littérature Comparée), fondateur du Collège de Littérature Comparée, qu'il dirige avec Giovanni Dotoli et Robert Kopp, auteur de : La littérature française : des origines à nos jours (Vuibert, 2005).

LN
 
AArgh!!!

25/02/2006
17:56
Ronchon pour le plaisir

J'aime PAS Pierre Brunel. C'est un faiseur et un frimeur.
 
LN

08/03/2006
02:32
Carême radiophonique

Les amis, on ne croule pas sous le documentaire cette semaine :
- Surpris par la nuit est dans une semaine de magazines (donc du direct).
- Les génocides, sélectionnés pour le dimanche après midi des familles gourmandes, est remplacé par les deux carêmes : catholique et protestant.
- Tout le reste qui accueille occasionnellement du docu (Radio Libre, Tire ta langue) là encore c'est du dirèque.

Pour avoir un peu de son monté, élaboré, il faudra se rabattre sur les nuits, avec hélas quasi uniquement de la multidiff. Mais tout de même, avec de bonnes signatures :
- Une vie une oeuvre : Charlotte Salomon. Prod : Catherine Pont-Humbert. C'est jeudi prochain, la rediff de dimanche dernier
- Le lendemain : Le Vif du Sujet. Avec ses docu-fiction, Alexandre Héraud mixe le fait divers et la tradition maison. Avec des bonheurs assez divers eux aussi, en fait. Cette semaine une histoire de projectionniste qui n'arrivait pas à divorcer. Producteur : Emmanuel Deleu (la signature donne confiance)

Finalement le seul cadeau de la semaine, c'est dans la nuit de jeudi à vendredi (3h15), une rediff pas trop récente de Bouche à oreille :
- Nourriture d'enfance (15 mai 2005). Productrice : Renée Elkaïm Bollinger. Ah tiens, ça fait bien longtemps qu'on ne l'a pas entendue nous faire un Une vie une oeuvre, oui bien un... euh,... en fait on ne sait pas trop, puisque la direction n'a toujours pas rétabli les créneaux du docu. Un "radio libre", peut-être, ou bien nu "tire ta langue" ? Quand je pense à tous ces artisans toujours cantonnés au direct. Seigneur, que le changement se fait attendre.

Bon tant pis.
C'est ce qu'on appelle une semaine maigre.
C'est le carême radiophonique...
Piquant : la seule douceur de cette semaine de carême, c'est précisément un Bouche à oreille...

L.
 
CA

22/06/2006
22:42
Sebald

Hier, un bon documentaire, m'a-t-il semblé, sur W. G. Sebald ou plutôt Max Sebald. Ça continue aujourd'hui.
Enfin, une émission littéraire, ou du moins, consacrée à un auteur, et un grand. (émission plus biographique que littéraire, d'ailleurs). Belle ambiance sonore.
Ça nous repose de l'actualité du foot, de l'affaire Dreyfusse et du Musée du quai Branly.
CA

***
Par Thomas Sipp
Réalisation : Pierre Willer

Le titre de ce documentaire peut surprendre. On connaît bien W.G. Sebald, l’écrivain allemand de renommée mondiale. Ses livres Les émigrants, Les anneaux de saturne, Vertiges, Austerlitz, De la destruction ont été traduits en plusieurs langues, réédités en français à plusieurs reprises. Mais Max Sebald n’apparaît dans aucune biographie de l’écrivain.

Il s’agit donc de faire découvrir, derrière le nom célèbre, l’homme inconnu, Max Sebald, qui a modifié son nom quand il a émigré en Angleterre vers la fin des années 60, et qui a été professeur de littérature allemande à l’université de Norwich pendant plus de trente ans. Non que l’on puisse réduire une œuvre à son auteur, la personnalité de Max Sebald est suffisamment particulière pour qu’elle éclaire l’œuvre d’un jour nouveau.
Ce documentaire s’est inspiré des portraits que l’auteur a lui-même réalisés dans ses livres. En suivant sa méthode d’enquête, nous avons parcouru le territoire où il a vécu à la recherche de personnes qui l’ont connu, d’archives le concernant. Avec les matériaux réels collectés, nous avons créé une oeuvre sonore, entre les faits et la fiction, l’essai, le journal intime et le journal de voyage, qui s’approche de l’écrivain tout en lui conservant sa puissance de fascination et de mystère.

Avec: Anthéa Bell, Anne Beresford, Ralf Jeutter, Ria Loohuizen, Gordon Turner, et la participation exceptionnelle de Michael Hamburger.





 
Yann

22/06/2006
23:33
Merci pour le tuyau

Oui, c'était très classe. Et peut nous rappeler également qu'on peut "passer du temps avec France Culture", s'asseoir et écouter de l'inédit. C'est d'ailleurs cet "autre chose", parmi la "marée du même" (pardon pour les guillemets, je me me prends pas pour Barthes) qui fait dresser l'oreille. C'est devenu si inhabituel parmi, de fait, la triade du Musée de l'Affaire du Foot (de l'art, des larmes et de la sueur) que l'on s'arrête aussitôt.
J'arrose les RA de messages sur l'erreur de stratégie de base dans laquelle s'enfonce FC: faire de la station une chaîne de la représentativité, qui offre un miroir à l'auditeur-zappeur (courtisé par la chaîne), et qui, par définition, s'enfuit parce qu' "on en parle ici aussi". Pas de réponses sur ce point. C'est une notion assez simple, du bon sens, mais ils sont incapables d'y répondre. Je suggère un martèlement sur ce thème... Il ne faudrait pas que l'on oublie cette sensation d'entendre de l'inédit à la radio. C'est encore possible.

Yann

 
Anne

14/09/2006
09:56
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Hier soir, excellent documentaire sur le cheval.
Mais pourquoi dans "surpris par la nuit", à 22h15, quand la majorité des cavaliers sont ado et vont au lycée le lendemain?
 
paddy

21/09/2006
14:01
SUR LES DOCKS

prochainement, 3 documentaires sur le coup de tête d'un footballeur (qui s'appelle zidane je crois)




= = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =
Retour sur actualité : Le coup de boule de Zidane

Chronologie d'un feuilleton interrompu par un coup de tête à la 110ème minute de la finale France-Italie. « Sur les docks » propose trois documentaires autour du coup de boule de Zidane, avec des archives sonores, des interviews d'hommes politiques, de journalistes et de footballeurs - tous passionnés de football.

du lundi 16 au mercredi 18 octobre 16h00 – 17h00
SUR LES DOCKS
producteur-coordonnateur : Pierre Chevalier

lundi 16 octobre : Le sport devient-il inhumain ?
par Raphaël Krafft
réalisation : Yvon Croizier
3 août 2005, Zinedine Zidane entend des voix: « Une nuit, à 3 heures du matin, je me suis soudain réveillé et là, j'ai parlé avec quelqu'un. (…) C'est quelqu'un que vous ne rencontrerez probablement jamais. Moi-même, je ne m'explique pas cette rencontre. (...) Cette personne existe mais ça vient de tellement loin. Et là, durant les heures qui ont suivi, j'étais tout seul avec elle et, chez moi, j'ai pris la vraie décision de revenir ». Un an presque jour pour jour après avoir mis un terme définitif à sa carrière en équipe de France, Zidane revient sur sa décision pour emmener les Bleus vers la qualification au Mondial 2006. L'homme providentiel à la rescousse d'un groupe en mal de meneur d'hommes a relevé le défi : l'équipe de France est qualifiée pour le Mondial 2006.
Sélectionneur ambitieux, héros mystique, déclarations épiques - « on vit ensemble, on meurt ensemble », presse omniprésente qui n'a pas retenu les leçons du Mondial 1998, lente montée en puissance de l'équipe, récupération politique… Tous les ingrédients sont réunis pour l'écriture d'une tragédie nationale en forme de vaudeville qui va durer du 13 juin à la finale le 9 juillet 2006.

mardi 17 octobre : Le coup de boule de Zidane
par Laurent Salters
réalisation : Guillaume Baldy
Et si le geste de Zinedine Zidane était un court-circuit dans un monde sportif obsédé par la victoire ? Son coup de boule, le grain de sable qui bloque la machine pour quelques secondes, fait surgir soudain au grand jour les « vraies valeurs » de l'univers du football : performance à outrance, superprofit financier, agressivité générale dans l'arène et autour.
Zinedine Zidane a préféré tout perdre et honorer la dignité des siens. Il a mis ses propres valeurs au-dessus de celles du stade, et c'est cela qui surprend. En bref, un documentaire qui fait le portrait en creux du monde du football et du sport.

mercredi 18 octobre : A bras le corps
par Aude Lavigne
réalisation : Nathalie Salles
D'une tête bien faite, avançant comme un bélier, Zinedine Zidane a propulsé la finale de la coupe du monde de football en dehors de ses lignes de touche. In ou out, ce geste ? Comment le regarder, le comprendre, le recevoir deux mois plus tard ?
Pour nous aider à élargir le périmètre de l'impact produit par cet acte, quatre témoins le commentent et l’analysent. Tous attentifs à la vie de notre société, ils apportent chacun, grâce à leur savoir, une autre perception de cet événement.
Avec Boris Charmatz, chorégraphe ; Marie-Jo Bonnet, historienne ; Jean-Baptiste Thoret, critique de l'image ; Mona Chollet, essayiste.


 
ange

21/09/2006
14:03
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

C'est une blague?
 
paddy

21/09/2006
14:17
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

non, c'est les programmes de la 42ème semaine que FC envoie à la presse (BIP42)
 
Yann

21/09/2006
14:49
Et si on nous lâchait la grappe?

Purée, alors la saillie de l'Air Baddou Max, pendant la présentation de la nouvelle grille par le Kess ("et le coup de boule de Zidane!"), c'était sérieux??

Yann

 
LRDB

21/09/2006
15:23
Où est passe le documentaire sur France Culture ?

J'ai pu écouter 2 des néo-docus produits zet diffusés depuis la rentrée : rien à dire pour ce qui est du style. Mais pour le choix des sujets pardon : on nage en pleine Adlérie. Au reste cette dérive du Docu en reportage n'est pas surprenante, étant donné que la tranche a été confiée à Joseph Confavreux, un des grands gâte-sauce de la période Adler, I mean coordonnateur-miracle de l'insipide et du saucial, des bons sentiments niais et de la lénification acoustique.

Il nous reste à espérer que les nouveaux producteurs insérés pour la circonstance dans le système mais sans se laisser définitivement contaminer par la niaiserie qu'institutionnalise Joseph. En attendant que le documentaire redeviennent un priorité non dans les effets d'annonce, mais dans les programmes réels.

La réflexivité permet à la direction FC de persister à s'enfoncer tout en étant très attachée à donner le change.

Bon sang, mais qu'est ce que ça craint, cette radio...
 
peh

22/09/2006
08:50
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Le foot vu par FC :
"Pour nous aider à élargir le périmètre de l'impact produit par cet acte..."

Du Nico pur jus ! Il ne manque plus que le DECRRRRYPTAGE !

Ces gens vivent sur une autre planète... la planète foot.
 
la reine

23/11/2006
21:30
Pascale Charpentier - Le retour des meilleurs ?

Ah tiens j'ai justement sous les yeux le programme de Surpris par la nuit, ce soir même :

Je vois un documentaire de Pascale Charpentier.
Cette productrice qui avait quasi disparu des programmes, sauf quelques rediffs dans les nuits, signe un documentaire ce soir pour l'émission coordonnée par Veinstein :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/programmes/

Serait-un un tout petit signe (parmi d'autres) du retour de certains producteurs qui ont fait notre enchantement au bon vieux temps d'avant septembre 1999 ?

Fau-t-il ressortir pour la 123654789ème fois la liste des meilleures signatures de la station, http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=15 548&debut=0&page=1
qui ont laissé la place aux fumistes puisque c'est toujours les meilleurs qui s'en vont...

Et si maintenant c'était aux meilleurs de revenir ?

la reine des belges
 
Laurent

03/01/2007
22:08
Une belle série cette semaine à 20h30

Signalons une excellente série de documentaires ou peut-être de reportages, cette semaine dans "Les pieds sur terre" : une série de 5 X 25' réalisées à St Petersbourg par Kronlund & Alexis Ipatovstev, produits à une époque où le second avait réussi à échapper à Jean Lebrun.

Ambiance.
Exotisme.
Un peu comme un Carnet de voyage, ou un Carnet Nomade si on veut.
Donc dans la tradition de la maison.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ pieds/fiche.php?diffusion_id=48312
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ pieds/fiche.php?diffusion_id=48315http://www.radiofrance.fr/chaines/fran ce-culture2/emissions/pieds/fiche.php?diffusion_id=48316

C'est bien, et rafraichissant, surtout planté comme ça sur le créneau de "tous-ensemble-tous-ensemble-tous-ensemble-ouais". La bonne surprise de la fin d'année...

Laurent
 
Laurent

21/01/2007
12:39
Documentaires dans la Fabrique de l'Histoire

Il y a du documentaire dans La fabrique de l'histoire.

Certes les commentaires d'introduction du producteur titulaire sont affligeants, certes les pages de sommaire site sont illisibles et sans intérêt (mais pas les pages correspondant à chaque journée, au contraire très bien renseignées et documentées), certes ça demeure un champ à fouiller, mais enfin le site est là pour ça et les docs sont bien là.

Car on peut entendre dans la Fabrique d'excellents documents, signés de noms nouveaux. L'épisode Adler pourrat-il un jour ne plus être qu'un mauvais souvenir ? Après tout, la niaiserie de certains animateurs, ça ne date pas de Laure Adler : il y a toujours eu des gens horripilants sur la station. L'important est que des producteurs délégués (serait-ce la nouvelle étiquette pour les tournants) apparaissent et remplacent ceux des anciens qui ne reviendront pas, dégoutés par les 6 années de gestion autocratique entre 1999 et 2006. Quelques uns sont toujours réfugiés dans "Une vie une oeuvre". Du côté des réalisateurs, les pros de la station sont toujours là et avec eux le savoir-faire. Et donc de nouvelles signatures apparaissent. Témoin les pages de La Fabrique de l'Histoire, que je vous invite à inspecter, en oubliant la rhétorique limitée et les obsessions thématiques de Laurentin.

La structure de l'émission, au moins le mardi et le mercredi, est celle du défunt "Tire-ta-langue" : un doc de 30 ou 40 minutes suivi d'une rencontre avec un invité. Parfois c'est un docu-terrain d'une heure qui permet d'échapper au Studio de Laurentin. Le jeudi c'est plutôt du débat donc hors du sujet de ce fil.

Voici une sélection toute personnelle, trouvée au hasard de la fourchette (comme disait Bertrand jérôme) :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=44603
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=47007
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=47008
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=46197
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=46198

Enfin pour GT :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=47244

(et pour l'écoute, vous savez où chercher...)

Laurent


 
Doc Radio

19/03/2007
17:53
seuls des comptes complets sont credibles

<< Soyons plus précis ; Il y avait par exemple mercredi un documentaire "écoute la pluie tomber"... à 22H15
A d'autres horaires, 16h, 20h30 etc... je n'entends pas cela... Et vous monsieur doc radio ? >>

Mais oui voyons : il suffit de lire ce fil. Même les émissions les plus consommatrices et dispensatrices de clichés (je vise ici "Les pieds sur terre" produisent de l'excellent documentaire, à un taux disons de 5% (à la louche je dirai une douzaine sur les 250 émissions produites chez Kronlund). Et ça c'est pour 20h30 (cf la contrib plus haut - 3 janvier à 22h08).

Pour la tranche de 16h, il y a, sur la même quantité (250) une série de documentaires qui parfois prennent la place des reportages.

Vous avez 42 documentaires de 90' produits dans "une vie une oeuvre" et diffusés le dimanche à 16h.

La Fabrique de l'histoire produit 2 ou 3 documentaires de 40 minutes chaque semaine, soit entre 100 et 150 par an.

Et enfin l'excellent homme de radio qu'est Alain Veinstein propose dans le cadre de Surpris par la Nuit 12 documentaires chaque mois ce qui fait une petite cinquantaine chaque année.

Il faut ajouter encore ici et là d'autres miettes (dans l'ACR du dimanche soir par exemple, à quelques reprises chaque année) ou oublis de ma part. Le bilan est faible, mais il ne se résume pas à la tranche 22h15 - 23h30.

Enfin dans nos souvenirs il reste des dizaines de créneaux jadis consacrés au Docu et transformés en rencontres en direct : Les chemins de la connaissance, Tout un monde (version en direct de Appel d'air) et d'autres, dont même les 4 dernières années de Tire-ta-langue, dénaturées par le changement de format et la directification.

Donc, loin de moi l'intention de prétendre qu'il y en a de trop : il y en a dramatiquement trop peu. Mais ils ne sont pas tous chez le cher Veinstein, et d'ailleurs le si fameusement cher Veinstein ne fait pas toujours du docu (moins de 50% de son Surpris par la Nuit).

Doc



 
LRDB

11/05/2007
09:25
Le jeu des rediffs

France Culture rediffuse beaucoup, ces temps-ci, et pas toujours de façon déclarée. "Bouche à oreille" rediffuse, et dans "Sur les docks" ça tourne carrément au procédé : on ressort des séries d'été, des vieilles Nuits magnétiques et on se paie même le luxe d'exhumer des "Vifs du sujet" pendant 2 semaines d'affilée. Après tout pourquoi pas. Ca permet de donner à entendre d'excellentes émissions de stock, qui dorment dans les tiroirs. Donc si c'est pour retrouver des docus de qualité, c'est très bien.

Mais tout de même :

a) les émissions de stock ne pouvant plus ressortir pendant la nuit, tant mieux si on les remet pendant le jour. Et puis la nuit on refile les émissions fraiches de la journée. On se retrouve avec du frais (disons du semi-frais) pendant la nuit, et du rediffusé pendant la journée. Il y a pas comme une inversion des choses, là ?

b) Il y a autre chose, qui ne tourne pas rond : pour faire tenir le document dans le format d'une heure, il faut le réduire, avec un nouveau montage. Ainsi la série de Supris par la nuit "Il était trois fois la révolution", rediffusée en décembre, s'est vue réduite de 4 émissions de 90' à 4 x 1h. Ca c'est dommage.

De toutes façon, le départ n'est toujours pas fait entre documentaires et reportages. Dans l'ensemble, la station semble avoir définitivement pris ses distances d'avec le sacro-saint "dirèque" de la doctrine Laure Adler. Mais on n'est pas bien sur que la doctrine kessler soit bien claire en la matière...

LRDB

 
La reine des belges

11/06/2007
22:23
Il n'y a plus de docu à Sur les docks

Pour répondre à la question qui titre ce fil, on peut dire que sur France Culture, le documentaire est de moins en moins "sur les docks".

Certes depuis sa naissance l'émission flirtait lourdement avec le style Sonia-Kronlund. D'ailleurs cette dernière, quoique reléguée à 20h30, n'est jamais absente de la tranche 16-17, puisque Pierre Chevalier conclut chaque jour en annonçant le progamme des Pieds sur terre de la soirée. Et les jours où le fameux docu se révèle en fait un reportage de terrain chez les déshérités, les exclus, les marreginos et autres cités de la viaulance, pour le coup l'amateur de documentaire comprend qu'il s'est fait posséder, car dans ces cas-là on lui, refile, en fait, une double dose des Pieds sur Terre (à quoi s'ajoutera la dose quotidienne à 20h30).

Mais cette dégringolade en rpéparait une autre : depuis quelques temps, et après nous avoir refilé quelques séries de rediffs de l'obscène et crapuleux "Vif du sujet", voici la nouvelle trouvaille de "Sur les docks" : le docu-fiction. Hé oui, Alexandre Héraud, remisé un temps au placard revient. Ceux qui se croyaient débarassés de ses pitreries sensasionnelles peuvent prévoir pour un temps prochain la floraison de son fameux projet toujours en attente, le viol "rejoué en direct" (hey alex, hey, 'coute not'bon conseil : si d'aventure c'est le viol d'une chomeuse, d'un transexuel, ou d'une handicapé en prison, ça sera nettement plus slurpy, là tu gagnes sur tous les tableaux ouaaaaiiiii).

Quelle dégringolade pour cette tranche démmarrée en fanfare et sur la tonalité "le documentaire, produit-phare de la chaine". Les meilleurs moments ont été des redifs d'anciennes Nuits magnétiques, des Grand Angle, des Surpris par la nuit. Et au bout de 10 mois sur quoi ça débouche ? Sur un mix de resucée de Notre dame des Sept Douleurs (sauf que la mise est doublée), en alternance avec la résurrection de la merde morale et sensasionnalisante d'Alexandre Héraud.

Seul avantage : l'économie pharmaceutique. Parcourir le programme de "sur les docks" fera gerber les amateurs de documentaire maison, ceux qu'on nous promet, ceux qu'on feint de faire renaitre, ceux qu'on enterre sur France Culture.

La reine des belges
 
Laurent nadot

04/07/2007
16:00
Une bonne semaine Sur les docks- De la rediff

Ceux qui aiment le documentaire pourraient apprécier ceux de cette semaine "sur les docks". Et aussi ceux de la semaine prochaine. Car pour une fois, pas de reportages "air du temps" sur les exclus ou sur le quautidien, mais toute la semaine, des productions élaborées et montées. Comment expliquer ce miracle ? Hélas, c'est que ce sont (seulement) des rediffusions.

Ne boudons pas ce plaisir : ce sont 5 docus produits de 1997 à janvier 1999, donc dans les bonnes années de la chaine, et façonnés avec le style de cette époque-là :
- Lundi et mardi, le tour de France en deux parties. Vu par Alexandre Héraud
- Dans quelques minutes, les congés payés, c'est un numéro de la série "Lieux de mémoires". Produit par Philippe Garbit (bonne signature en général)
- Demain : Nationale 7 (prod Françoise Séloron)
- Vendredi : Les auberges de jeunesse (prod Olivier Chaumelle)

J'ai apprécié le numéro de Lundi, produit par Alexandre Héraud pas encore piqué apr la mouche du fait divers. Dans quelques minutes Philippe Garbit du temps où il producteur-tournait. Les deux derniers : des producteurs aguerris. Une excellente semaine pour les archiveurs zet les nostalgiques. Ironie : tous ces docs sont tirés de la série "lieux de mémoire", mais pour nous c'est aussi la mamoire du meilleur France-Culture, un brin enfoui sous l'actu now.

Tout ca se récupère en PodCast (celle d'hier est encore dispo pour une bonne heure) et sinon, par Real Player.

La semaine prochaine, même principe : pour traiter le thème "Entre terre et mer", rediffusion de 3 Grand angle, d'un Pays d'ici, et d'un Usage du monde (productions de 89 à 98, signées Jean Daive, François Angelier, Patrick Cazals, Marie-France Azar, Olivier Chaumelle)

LN
 
laurent nadot

11/07/2007
13:53
semaine documentaire sur France Culture

Cette semaine dans Sur les docks, on échappe encore au virus Kronlund-Confavreux-Héraud (cousinage Mermet), au profit des meilleures années de la station (des mid-80's à la fin des 90's). Ces années ont leurs amateurs, qui peuvent écouter cette semaine (dans l'ordre)

- Grand angle : Pécheurs d'épaves (Marie France Azar - 15 juillet 1989)
- Grand angle : Padirac (Patrick Cazals - 29 juin 1996)
- L'Usage du monde : Dumont d'urville (Olivier Chaumelle - 15 janvier 1998)
- Le pays d'ici : Beauduc, un lieu hors la loi (Jean Daive - 10 juillet 1991)
- Grand angle : La vraie vie des artificiers (François Angelier - 13 juin 1996)

Et tout cela sera rediffusé dans les nuits la semaine prochaine. Cf fil "Programmes de nuits".

A part ça, on peut signaler à partir de lundi prochain dans SLD une série "Insulaires" qui, pour la troisième semaine consécutive, semble éviter les sentiers de la démago-populo. Vu les thèmes annoncés, vu l'absence des producteurs-gros-sabots, l'ensemble permet l'optimisme.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ sur_docks/avenir.php

laurent nadot
 
Tocqueville

02/11/2007
21:38
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Qui a écouté tout ou partie de la série doc consacrée à la russie ? (sur les docks)
pour avoir entendu le numéro sur la ville de Nijni-Novgorod (mercredi je crois), je ne peux m'empêcher de constater qu'on a plus affaire à du reportage qu'à un documentaire radio véritable. Les entretiens sont mis bout à bout platement; la narratrice ne peut s'empêcher de nous préciser tout ce qu'elle fait: "là je prends le train"... et on entend le train; "là je rencontre mon traducteur qui va me présenter la ville"... et on entend la personne en question. Les choix musicaux sont hasardeux et sont exclusivement de la musique source. Les témoignages relevés sont assez anecdotiques.
Rien qui nous dise vraiment ce qu'est la province russe...
A comparer avec la série de documentaires maison époque 90 diffusés la semaine prochaine (type Grand Angle), peut être idéalisés d'ailleurs dans nos souvenirs.
Quel est votre avis sur les documentaires récemment produits par les fins limiers de la série Sur les Docks ??
 
verdict

02/11/2007
23:25
C'est même pas encore du reportage

Il y avait aujourd'hui un épisode sur le Moscou By Night, parfaitement seyant pour la faune branchée de France Culture en mal de sensations mondaines. Le résultat : un baclage complet, lamentable, de la sous-radio. Ce documentaire, c'est un dictaphone laissé allumé dans la pochette de la veste et roulez jeunesse. Il y a un moment où le documentariste est assis à une table de bistrot et demande qu'on lui traduise ce que des filles de la table à côté sont en train de se raconter. On s'émerveille avec des histoires de boîtes de nuit où des hommes nagent dans des aquariums géants, bref, tout ce qui émoustille la branchitude de cette néo-génération de producteurs.
Il y a fort à parier que ces gens-là pensent faire de la radio, et pensent être appréciés pour les immondices qu'ils produisent.
 
AArgh !!!!

03/11/2007
09:43
Et ailleurs

La meilleure représentante de cette génération de pseudo-journalistes radio est la Caroline Cartier de Fance Inepte - "trois minutes de poésie brute", qu'y-z-ont dit à Libé - qui tous les matins colle à l'arrache un peu de micro-trottoir (avec les bruits parasites, surtout les bruits parasites) et un peu d'archives [en ce moment, le samedi je crois, elle fait même les propos de bistro, avec les deux mêmes, ça fidélise] et c'est universellement reconnu comme la quintessence de
de quoi ? du réalisme poétisé ?
L'équivalent radio du contenu d'une poubelle renversée.

 
AArgh !!!!

03/11/2007
09:44
N B / PS

On en a parlé ici http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=17 175&debut=0&page=1
 
Laurent Nadot

05/11/2007
10:29
Définir le documentaire sur France Culture ?

Sur la série Russie proposée par Irène Omélianenko, je trouve votre jugement initial un peu sévère, Tocqueville. Mais j'aurais du mal à en parler sérieusement dans l'immédiat, car mes souvenirs se limitent à une audition un peu flottante des deux premiers numéros.

Je dois dire que dans ces deux premiers numéros rien ne m'a choqué, que j'ai entendu en effet une sorte de reportage, assez proche de certaines séries de Surpris par la Nuit, et encore plus proche des Carnets de voyage de Colette Fellous ou de ces Nuits Magnétiques des 90's, celles que Veinstein critique avec virulence sans dire bien clairement pourquoi.

Oui ces séries ont un parfum de reportage, en ceci qu'elles traitent du présent et de la vie quotidienne, avec une coloration sociale, économique, exotique même. Mais pour autant le résultat ne me semble pas radicalement séparé du Documentaire, en ceci qu'on y échappe au conjoncturel et au programme de flux, deux propriétés du reportage ponctuel. Les deux émissions que j'ai entendues il y a une semaine me semblent plutôt des programmes de fond, traitant non de sujets fondamentaux certes, mais échappent au carcan du superficiel et de l'événement. De mon point de vue c'est déjà beaucoup.

Mais je vais réécouter l'ensemble attentivement. C'est d'ailleurs une occasion à saisir : en analysant ce qui nous plait et ce qui nous déplait dans ces documents sur la Russie, peut-être pourrons nous dire clairement ce que nous aimons et ce que nous voulons. Car avec les programmes actuels de FC, on est plutôt amenés à marteler ce que nous n'aimons pas et ce que nous voulons ne pas entendre. Faire passer des amateurs pour des ronchonneurs, c'est un bel exploit du trio Adler-Bloch-Kessler et de ses hommes liges Lebrun et autres Baddou.

Laurent Nadot
 
Laurent Nadot

05/11/2007
10:40
Exceptionnellement du documentaire sur FC

Quand Pierre Chevalier est trop fatigué par ses efforts pour imiter Sonia Kronlund, son émission de reportage mi-politicards mi-deschiens s'arrête et, sans cesser de s'appeler "Sur les Docks", on nous y nous propose du vrai documentaire station. Comment un tel miracle est-il possible ? Eh bien par la grâce des rediffusions, peuchère. Et ceux à qui nous devons adresser nos remerciements, ce sont, à l'exception d'Irène Omélianenko pour la rediff de mercredi, des producteurs disparus de la station depuis la fin 99. Quelle ironie.

Au programme de cette semaine, 5 documents-métiers

- Lundi : "Les détectives privés" (Emission "Grand angle" du 4/01/97 - Prod Sophie Barrouyer et Fabien Fleurat)

- Mardi : "Splendeurs et misères des garçons de café" ("Grand angle" du 16/12/95 - Prod Marie-Odile Delacourt)

- Mercredi : "Vingt-quatre heures de la vie d'un pilote de ligne" ("Vif du sujet" du 22/01/02 - Prod Irène Omélianenko)

- Jeudi : "L'histoire des autres - Ecrivain public" (Emission "Changement de décor" du 19/04/99 - Prod Françoise Seloron).

- Vendredi : "24h de la vie d'une juge pour enfants" ("Grand angle" du 22/02/97 - Prod Michèle Chouchan).

La semaine s'annonce donc excellente dans Sur les Docks, parce qu'elle puise dans la radio de Borzeix. Ahurissant.

C'est l'effet Kessler.

LN
 
Tocqueville

05/11/2007
12:36
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

La critique portait non sur l'objet du documentaire, en effet déconnecté de l'actualité, mais plutôt sur la facture, la "mise en ondes" pour reprendre un vieux terme de radio.
Je trouve le montage sommaire et peu travaillé. le résultat à l'antenne laisse passer tous les moments vides où l'auteur prend le train, dit bonjour à celui-ci ou celui-là, etc. Je trouverai utile de condenser le propos de telle sorte qu'il ne soit pas un simple "rendu" du réel ou son plat enregistrement. Mais plutôt un vraie re-création comme les anciens docu m'en laissent le souvenir. A vérifier justement avec la série de rediff programmées cette semaine.
 
La reine des belges

16/01/2008
10:05
Dernier chef d'oeuvre de Pierre "voila" Chevali

Le documentaire est peut-être "sur les docks", encore faut-il que le producteur choisisse le bon quai de débarquement, et ne se croie pas en train de poser "les pieds sur terre".
Exemple de détournement : hier à 16h, la Comédie Française. Culturel ça. Allons-y.

En accord avec le thème de la semaine, c'est un docu interne. On commence comme une visite historique et petit-à-petit on va dériver vers les tensions. Chardeau donne largement la parole à quelques acteurs, ouf : une sociétaire Catherine Hiégel qu'on avait entendu dégueuler sur l'administration de la maison dans "A voix nue" ; il y a aussi un comédien-pensionnaire sympa et content d'être là mais au parler approximatif, et qui n'arrivera pas à donner une définition claire de la répétition couturière. Ce parler flou c'est vraiment un très bon choix pour présenter la maison de Molière et pour parler du boulot de comédien qui, figurez-vous, n'est pas sans rapport avec la langue, fut-elle bourgeoise mais si mais si Amaury Chardeau, et fut-elle pas trop formatée mais si mais si je vous jure Pierre Chevalier.

Et surtout après ça on donne le micro à un témoin de premier plan : un type qui s'est fait éjecter de la maison après quelques mois de conflits personnels. Ce gus est peut-être un bon pote de Pierre Chevalier ou de Kronlund ou de Chardeau, puisqu'avec ces gens de radio le copinage est le prétexte pour refiler la planque ou le micro aux potes même quand ils sont nuls c'est beau la solidarité. Et puis le mecton s'exprime un peu comme Chevalier c'est à dire dans une langue imprécise et rapidement dérivant vers le rien, avec des "moi je c'est génial quoi voila" et des "c'est vrai que je me suis pété une épaule grave voila et pis ça a été reçu voila comme si c'était une connerie nanana" (j'abrège mais en gros le type parle comme ça). Finalement il expose sa déception et ses revendications contre la "baraque", avec un sens de l'analyse psychologique à peu près aussi perçant que celui du chanteur Renaud qui aurait pris des leçons chez Guy Du Faux. On apprend que cette caricature a 51 ans. Ah bon. Heureusement qu'il le dit hein, parce qu'à l'écoute il en fait à peine 18. Deux fois plus que Renaud donc, et 6 fois moins que Guy Du Faux. Se pose alors, évidemment, Comment justifier les mauvais traitements voila de ce type qui c’est vrai que bon moi je ? On en apprend peu avec les 2 minutes de langue de bois de l'Administratrice, sorte de Laure Adler en version adulte. Puisqu’il ya visiblement un problème de sélection, c'est Catherine Hiégel qui se charge d’expliquer comment ça se passe. Quoique toujours limite, comme dans son « A voix nue », elle s'en tire juste assez bien pour que la tôle ne ressemble plus tellement à l’usine décrite 5 minutes plus tôt. Même si on veut bien croire que les tensions ne sont pas entièrement fantasmées par la juvénile andouille de 51 ans, probablement victime de son sens aigu de la psychologie lors de son bref passage dans la "baraque". Bref la Comédie Française n'est pas une maison de retraite. Peut-être est-ce meme une petite jungle locale. D’où ces feulements de grands fauves après les ricanements de la petite hyène. Eh bien que voila un regard instructif et enrichissant sur le monde du spectacle ! L’administratrice se faufile, et Hiégel s’en tire. Mais le documentaire, franchement non, qui mèle le doc-maison limite promo made in FC, et le vécu saucial à la Kronlund. Tant pis pour la réalisation de Françoise Camard impeccable comme toujours, perle technique pour les cochons radiophoniques.

C'était une nouvelle manipe concoctée par Pierre "voila" Chevalier, certainement très fier d'avoir donné la parole à une parole non formatée. La doctrine documentaire de Pierre "voila" Chevalier, c'est je cite : "rendre compte d'un segment de réel". A quand le compte-rendu de cet assez minable segment du réel peu reluisant qu'est la conception du réel de Pierre "voila" Chevalier ?

LRDB
 
Question

16/01/2008
10:51
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Vous ne voudriez pas envoyer votre contribution à http://franceculture-blogs.com/coulisses/ ?
Il y a un fil Comédie française.
Mais atention, vous avez lu les mésaventures de Bb/Nzdb. On n'aime pas les attaques personnelles et la moindre critique de contenu est prise illico pour une attaque personnelle. Mais votre résumé-analyse apprendrait pas mal de choses à CC. Puisque cette radio s'enchante de ce qu'elle fait, sans le moindre recul critique, il faut bien que nous fassions le boulot. Je n'ai pas ou écouter ce documentaire mais je craignais le pire. L'émission de MV fut très mauvaise, limite inaudible. Au lieu de laisser écouter l'hommage, Voinchemane a tenu à occuper le terrain avec sa tchache de mondain pas vraiment cultivé.
 
LRDB

16/01/2008
11:42
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Bonjour à vous

Merci de votre réponse et de la suggestion, mais je ne m'y risquerai(s) point. Ce billet d'humeur contient beaucoup trop de mises en causes personnelles, et puis le ton est vraiment trop agressif pour que ça passe chez eux. D'ailleurs, même en phase pacifique, je renonce à communiquer avec les gens de la chaine, vu leur totale fermeture à la critique même mesurée. Les mésaventures de Nazdeb, ainsi que celles de Yann avec Lebrun, révèlent une tendance lourde des gens de FC à pratiquer l'arbitrage "à la maison" et, tranquillos sur leur propre terrain, à abuser du "final cut".

Seules exceptions : mes 3 demandes de référence de musiques d'illustration (réponses impeccables d'Anne-laure Chanel et Cécile Gilly) + 2 courriers de félicitation premier degré, l'un à Demorand l'autre à Elizabeth Lévy.

Pour le reste, et puisque c'est le sujet du fil, nous avons sinon un devoir ou une mission, du moins du travail : réagir à la définition du documentaire par Pierre "voila" Chevalier lors de son allocution à Brest (festival Longueurs d'onde), car sa doctrine est l'outil de justification de toutes les manipes de montage. Et ça se fait dans l'auto-satisfaction la plus béate du type qui se rengorge et renversant en arrière sa tête de lune dépigmentée pour adresser un sourire euphorique au plafond en invoquant périodiquement Saint-Mermet et Sonia-la-Madone-des-7-douleurs. L'orgasme idéologique dans toute sa splendeur. Bref un grand moment. Avec ce type, le docu-maison neutre et distancié ne peut que devenir l'exception, comme le montre l'éviction de Renée Elkaïm-Bollinger une des dernières à faire du docu-créatif sans prise de position ni de tête. En parlant de tête on se demande encore comme Veinstein parvient à sauver la sienne. Je veux bien lui envoyer nue trousse de premeirs secours et mon vieux parachute pour siège éjectable modèle SNCASO 1937, car à mon avis Alain, soit va se faire étendre pour le compte d'un coup dans le dos sinon d'un uppercut fatal, soit sera éjecté de la maison à la seconde même où il atteindra l'âge de la retraite.

Cela dit, si vous connaissez personnellement un ou deux comédiens du Français, je peux assurer un entretien individuel ou collectif, appuyé sur l'écoute critique de l'émission. Ca peut s'enregistrer avec un logiciel de déformation de voix afin de rédiger un compte-rendu signé de mon nom à Mister Chardeau. Quant à Pierre Chevalier, sorte de Guy du Faux de la station, je renonce d'avance à tout échange avec ce benet politisé.

LRDB
 
robic

16/01/2008
12:13
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Admirez la pointure !

"08/01/08
Hommage à Pierre Chevalier au MOMA de New-York du 24 janvier au 8 mars 2008

Le MOMA (Museum of Modern Art) de New York rend un hommage exceptionnel à Pierre Chevalier du 24 janvier au 8 mars 2008, avec la présentation en anglais de trente-trois films coproduits par l'Unité Fiction d'ARTE France entre 1991 et 2003.

Pierre Chevalier vient d'être nommé président de la commission d'Avance sur recettes du Centre national de la Cinématographie (CNC). Après des études de philosophie, il est entré en 1975 au ministère de la Culture, où il a été nommé deux ans plus tard responsable du service d'aide à la création du Centre national des Lettres. Chef de cabinet du président du Centre Georges Pompidou au début des années 1980, Pierre Chevalier a dirigé le service des aides sélectives du CNC. En 1991, il rejoint La Sept ARTE en tant que responsable de l'unité de programmes fictions, avant d'en devenir directeur de 2000 à 2003 pour la Chaîne rebaptisée ARTE. Il a été conseiller culturel auprès du directeur de l'Académie de France à Rome avant de rejoindre France Culture conseiller des programmes et producteur."

 
Réagir

16/01/2008
12:16
ici ou là-bas

Vous écrivez : " Ce billet d'humeur contient beaucoup trop de mises en causes personnelles, et puis le ton est vraiment trop agressif pour que ça passe chez eux".
certes, mais remanié, ça pourrait très bien passer...

"D'ailleurs, même en phase pacifique, je renonce à communiquer avec les gens de la chaine, vu leur totale fermeture à la critique même mesurée. Les mésaventures de Nazdeb, ainsi que celles de Yann avec Lebrun, révèlent une tendance lourde des gens de FC à pratiquer l'arbitrage "à la maison" et, tranquillos sur leur propre terrain, à abuser du "final cut"".

Oui, vous avez raison en général car nous nous sommes beaucoup heurtés, notamment les plus prolixes du clavier, à ces fins de non recevoir assez brutales. Mais cette fois, CC s'oblige à noter et à admettre les critiques, et, croyez-nous, Yann et moi-même, sans compter Nazdeb, n'y allons pas de main morte ! Je crois que j'ai rarement pu m'exprimer avec autant de liberté. Bien des remarques envoyées ces derniers jours ne sont jamais passées sur d'autres forums. Il n'est peut-être pas inutile qu'elles restent là et qu'elles soient lisibles par tous.
L'ennui est que notre travail de critiques en interne ne convainc que des convaincus d'avance. Il faudrait descendre aussi de notre Aventin DDFC. On perd beaucoup de plumes à s'adresser aux demi-dieux de FC, c'est un fait, et pour pas grand chose, mais certains d'entre nous remettent ça sur le métier cent fois. La jeune CC a besoin d'aiguiser son écoute et il faut éduquer les gens de FC (un comble). Elle est plutôt plus ouverte à la critique que ses camarades.


 
Ingénue

16/01/2008
12:17
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

C'est bizarre, non, tous ces gens qui viennent du CNC ... En l'coutant, on a du mal à croire à ce brillant CV.
 
LRDB

16/01/2008
12:31
Le documentaire en danger sur FC

Sur ce brillant CV, disons que le titulaire est tellement niais à rencontrer que perso je tenterai l'explication de ce parcours par le copinage, principe qui autorise à placer au bon endroit un bon soldat, homme de confiance sans imagination. Et sur sa réussite à la télé : après tout pour diriger et cadrer des créatifs, autant mettre une personnalité nulle mais capable de compter. Ayant rencontré Pierre "voila" Chevalier, je ne mettrai jamais sur son compte la réussite documentaire des services qu'il a dirigé. Bien plus au compte des documentaristes qui ont signé les docs. Par contre la merdouille idéologique de "Sur les docks", ça oui, c'est bien de son fait !

Le copinage politique qui explique ses multiples affectations est le même qui le fit parachuter il y a 18 mois comme chef de service à la radio, media dont à cette époque, de son propre aveu, il "ignore tout". Et là il y a de quoi hurler, quand on connait les talents de documentaristes de la chaine, qu'ils soient en action à cette époque (Cazenave, Veinstein) ou bloqués par l'obsession du dirèque (Perraud, Fellous, Piolot, Goémé, Isidori, Munier, pour ne citer que des anciens déjà bien capés).


 
Ingénue

16/01/2008
14:35
L'irrésistible ascension de PC

Hem, voici qui a bien l'air de confirmer ce que vous dites.
http://ecole.org/orateurs/OR0400?ora_only=1
Un tel parcours est un message d'espoir pour tous les étudiants qui croient rater leurs études.
L'habituel problème de casting et de compétences aux postes de responsabilité de FC...
 
Calamity Blogs

16/01/2008
15:03
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

L'habituel problème de casting et de compétences aux postes d'auditeurs de FC..

Pitié, n'allez pas inonder les nouveaux blogs de votre bile ni de votre haine envers tout ce qui s'est passé sur France Cul depuis 97.
J'espère qu'ils auront la sagesse de les fermer à temps.

Jusqu'à aujourd'hui, le mal était circonscrit à ce blog, à une salle d'audience et un livre confidentiel. Et voilà qu'un nouveau vecteur de transmission est arrivé ! Pauvres de nous...

Mais une question à vous tous : je suis béate d'admiration devant les capacités presque infinies de vos doigts, oreilles et cerveaux qui vous permettent de rédiger des posts aussi longs et pénibles à lire qu'un matin de France Culture de "dans le temps", tout en écoutant attentivement cette radio à la recherche du moindre défaut de prononciation.

 
Elodie

16/01/2008
15:31
re : Où est le documentaire sur France Culture ?


 
abavouialors

16/01/2008
15:31
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Ah bon? Avez-vous trouvé de la bile, de la hhhhhhaine et de la viaulaannnssssse dans les nouveaux blogs de FC? Je ne sais pas, moi j'y vois des messages argumentés, construits et courtois. Ca doit être mes nouvelles lentilles.

"J'espère qu'ils auront la sagesse de les fermer à temps."
Moi aussi, je trouve déplorables ces endroits où on peut parler librement. Fichue liberté d'expression.

"je suis béate d'admiration devant les capacités presque infinies de vos doigts, oreilles et cerveaux etc."
Oui, c'est peut-être le dernier mot qui est là clé de tout ça, vous ne trouvez vous pas? Vous devriez essayer, aussi.

Petite question : avez-vous quelque chose de construit à dire, à part ce petit procès d'intention un peu vide? Parce que ça fait un peu léger, là.
 
La menace

16/01/2008
15:33
On espère bien que FC tremble de peur...

Ha ha ha ! Elle est bien bonne ! Nous serions donc l'"Axe du Mal"de FC ? Vous avez peur que la critique s'exhibe sur les blogs que France Culture a créés pour sa propre perte, c'est bien ça ? Mais vite, prévenez-les ! Volez à leur secours ! Ils ne savent pas ce qu'ils font, ces malheureux... On se demande bien pourquoi tant de crainte, si nous sommes, comme vous le croyez, si confidentiels et minoritaires.

"Mais une question à vous tous : je suis béate d'admiration devant les capacités presque infinies de vos doigts, oreilles et cerveaux qui vous permettent de rédiger des posts aussi longs et pénibles à lire qu'un matin de France Culture de "dans le temps", tout en écoutant attentivement cette radio à la recherche du moindre défaut de prononciation".

C'est que nous sommes très doués et que de longues années d'écoute de FRance Culture (France Culture, voyez-vous ? et non "France Cul", comme vous dites) ont aiguisé notre jugement. Vous écoutez peut-être sans vous poser de question, pas nous.

Hum... "la bile ", la "haine"... on dirait un avatar de l'ineffable Chantalyx.
 
je signe

16/01/2008
15:58
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Moi aussi je suis contre toute forme d'esprit critique.
 
Charon de la charue

16/01/2008
17:57
Allez en paix et ne pechez plus le mâle

La pulsion anti-critique est une forme pathologique qui se produit habituellement dans le métabolisme de la Chantal ayant perdu son string après avoir dansé un jerk endiablé dans un forum de critique.

Prescription : ask Dr O'Grady
 
Alain Veichteine

16/01/2008
18:00
Un boulet dans le siège éjectabe

Ahaha tu l'as pas volé fabiola : retour de la chantal avec ou sans hormones, ça compensera celles qui font défaut à Pierre Chevalier
 
Léo

16/01/2008
18:55
Pour Chantal, la solitude

<< Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment nous l'appelerons bonheur, les mots que vous employez n'étant plus les mots, mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience >>
 
paddy

16/01/2008
23:49
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

<< Jusqu'à aujourd'hui, le mal était circonscrit à ce blog, à une salle d'audience et un livre confidentiel.>>

Le site DDFC, le procès Lubrina, le livre chez Delga... Que de soucis au château avec tous ces manants qui s'agitent


 
OuinOuin

17/01/2008
00:19
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

"Que de soucis au château avec tous ces manants qui s'agitent"

Donnons-leur de la brioche : avec Alex Adler, ils seront servis.
 
EZ

23/01/2008
22:57
Pour l'inconditionnel fan-club de Sur les docks

Voici ce qu'on peut lire sur le blog de CC :

"Il y a un un joli article sur ’sur les docks’ dans les pages radio du télérama d’aujourd’hui. Ils disent que c’est l’émission la plus téléchargée".

On a du mal à le croire.


 
LRDB

23/01/2008
23:57
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

C'est certainement vrai : j'ai assisté à une réaction quasi-orgasmique de Pierre "voila" Chevalier" annonçant la chose avec un rire hébété qui prouvait que ce jour là il était "en pleine forme". Je ne sais plus s'il a regardé le plafond en faisant son sourire béat. J'ai du perdre de vue le sujet pendant quelques secondes, tétanisé que j'étais d'apprendre que cette caricature de sénateur-baba-cool était le chef du service des documentaires : mes capacités d'observation en furent quelque peu affectées (à la baisse).

Dans les secondes qui ont suivi, quelqu'un dans la salle a précisé qu'une émission quotidienne en milieu d'après-midi, c'est celle que les gens ont le plus de chance de ne pas pouvoir écouter. Et que c'est la place dans la grille des programmes, bien plus que la qualité, qui assure à l'émission ce super-débit en podecaste.

LRDB
 
LRDB

30/01/2008
16:36
Semaine Tabloïd sur les Docks

Troisième journée d'une semaine tranquillement crapuleuse dans "Sur les docks" : le Portugal vu par le petit bout de la lorgnette du producteur du tabloïde radio "Vif du sujet", Alexandre Zéro qui feint de traiter du fait divers comme sujet, mais ne s'élève guère au dessus du niveau des pâquerettes.

Donc le programme :
- Lundi les 3 F fado futebol fatima. Ou comment passer 1 heure à poser la même question à 3 témoins. Saturé en mépris.
- Mardi Exploration d'un fait divers. La petite Maddie assassinée là-bas. Quel rapport avec le Portugal ?
- Mercredi : les abus sexuels en milieu scolaire. Larmes, rapports médicaux Hmmmm ch'est bon cha Coco.
- Jeudi Attendons nous au pire : témoignages vécus sur la torture au Mozambique par ingestion forcée d'OGM dans les camps de concentration pendant l'époque coloniale. Photo des estomacs transformés en écumoires, les témoins ne peuvent pas parler (qu'à cela ne tienne on s'en chargera pour eux hein vive le docufiction) car ils sont rétro-génétisés transformés en légumes vivants un peu comme Pierre "voila" Chevalier a eu la tronche dépigmentée par sa surconsomamtion de bibine pourtant même pas moitié aussi frelatée que sa production radio.

Eh ben mon 'ieux.
C'est de cette façon que Pierre "voila" Chevalier juge qu'on peut traiter d'un segment du réel. Et tout y est, bien sur. Les deux producteurs ne loupent aucune des plus grosses ficelles de la douleur du monde : description des abus, larmes, faibles viquetimes contre méchants. Le portugal est donc l'enfer des faibles. Hmm excellent Coco, c'est dans la boite au fait on est payé combien pour faire notre beurre la dessus ?

Il y a quelque chose d'insultant dans cette série. Pour l'auditeur d'abord, qu'on prend pour une tanche. Pour le pays ainsi mal-traité, ensuite. Déjà, quelle énormité de l'avoir intitulée "Portugal". Car si on veut faire une série sur les malheur des faibles et sur les faits divers (sans rapport avec le pays lui-même) on peut faire la même chose un peu partout. Quoi de spécifiquement lusitanien dans tout ça, même dans la sur-exploitation des clichés par nos producteurs pisse-copie en mal d'inspiration ?

Cette semaine en fait de Docks, ceux de Pierre "voila" Chevalier sont ceux où se fourgue une sorte de came idéologique saturée en sensationnel à grosses ficelles. D'avoir fait venir Pierre "voila" Chevalier sur FC, de mon point de vue, une des pires erreurs de Mister Kessler.

LRDB
 
LRDB

31/01/2008
17:08
Où est passée la ville blanche ?

Un peu déçu.
La quatrième de la série c'était "dans la ville noire" avec force questions insistantes sur la criminalité locale "euh mais voyez euh moijme suis hinformé par egzemple j'ai regardé sur internet et j'ai vu kyavai des règlement dcompteeeeee"

Alexandre Héraud participe de l'anxiogénie courante dans les media médiocres : le filon du sensationnel, de l'anxiogène, le tableau d'un monde tissé de dangers qui nous guettent, la torture au quotidien (pas la torture politique non, celle du fait divers) etc etc

En fait la pire torture c'est de voir de telles brèles voyager à nos frais et se faire des couilles en platine avec d'aussi pauvres ficelles.
 
LRDB

06/02/2008
07:26
des segments de segments chez pierrot la lune

Toute la semaine ou presque, Sur les docs nous propose de la rediffusion : nuits magnétiques, Grand Angle. Ca a donc quelque chance d'être moins racoleur et putassier que l'habituel programme de Pierre "voila" Chevallier. Du moins pour le traitement hein. Car pour le thème ne révons pas, ça sera pas Stravinsky ni Manet ni Frank LLoyd Wright hein ça sera forsssssssssséman du saucialllll puisque c'est la seule réalité que Pierre "voila" Chevallier acccepte de découper pour produire ses si tellement fameux "segments de réel". (la culture n'est pas réelle pour Pierre "voila" Chevalier). Enfin ne nous plaignons pas. Pas trop. Le segment choisi : les vrais SDF I mean les gens du voyage. Je dis "vrais sdf" car ceux qu'on appelle couramment chez nous "SDF" ce sont plutôt des SD (sans domicile). Les "vrais SDF" sont ceux dont le logement est ambulant ou mobile, ou éventuellement emporté par un glissement de terrain. Trèves de blagues de mauvais gout, les amateurs de documentaire radio trouveront ci-dessous le programme de la semaine en cours. En passant je confirme la préconisation de GT : en milieu de nuit le podcast de FC est aussi rapide que celui de la RSR, donc les docs ici indiqués sont chargés en 90 secondes environ.

Respectivement lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi :
- L'hiver des tsiganes. Emission "Nuit magnétique" du 1 février 1989. Production JP Milovanoff. (Raccourci à 58')
- L'esprit gitan. Emission "Grand angle" du 30-12-1995. Prod Ruth Stégassy
- Micro-gadjo. Emission "Nuit Magnétique" du 6 janvier 1999. Poduction Alexandre Héraud (raccourci à 58')
- En attendant gadjo. Emission "Vif du sujet" 16 mars 2004. Production Amélie Champagne
- Parole d'roms. Production Christophe Arthous. Celle-là apparemment n'est pas une rediff.

Alors en parlant de segment, ça sera des "segments de segment de réel" puisque sur les 4 émisions rediffusées, il y en a au moins 2 qui sont abrégées. En effet les Nuits MAg duraient 90' ou 75' selon les années. Pour "Grand Angle" en revanche, je n'en ai pas la moindre idée. Si quelque connecté peut éclairer la lanterne collective, d'avance merci.

LRDB
 
LRDB

20/02/2008
13:25
Perte de l'art radiophonique sur FC

La série de la semaine dans Sur les Docks, émission du documentaire saucial et des segments du réel : la perte. Ah ouiche. Lundi perte de la foi. Mardi perte de la viginité. Mercredi perte de la flamme. Et jeudi ? Huh, jeudi ya rien d'annoncé, c'est la perte du pwogwamme. D'ailleurs c'est tout le site de FC qui est de moins en moins à jour depuis quelque temps. En tous cas pour le coup y'avait un bon numéro à faire : "France-Turlute ou la perte de la culture" pitètre demain jeudi ca sera ça nan ? Car il est bien réel ce segment là du réel, même s'il est invisible à Pierrot Lalune Chevalier.

 
robic

20/02/2008
15:12
re : Où est le documentaire sur France Culture ?

Jeudi : perte de la mémoire !
LRDB : il faut chercher partout pour avoir une vision globale des programmes ; c'est comme ça que FC sélectionne ses éventuels auditeurs.
Parfois, tout est sur le site de l'émission, parfois non ; parfois tout est dans les programmes, parfois non ; parfois rien n'est nulle part...
Et pour "sur les docks", c'est ici et là (en tout cas, cette semaine).
Y-a-t-il un pilote à FC ?

 
LRDB

20/02/2008
16:08
thanx mistew rob'

ah oui perte de mémoire.
pardon. j'avais oublied.

 
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