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guydufau

17/12/2004
16:55
ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Annoncée par Laure Adler dans la grille des programmes de France Culture pour l'année 2004-2005,son absence est un bol d'air frais. Pourtant,on aimerait bien savoir les raisons de cet heureux contre temps.
Etant donné que c'est le contribuable qui a contribué aux frais de sa reception à l'Académie française,peut-être le marchandage pour fixer le cachet de l'artiste est-il au point mort ?
 
guydufau

05/01/2005
16:39
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Entre deux avions, Alexandre Adler avait découvert un écrivain de génie,méconnu de surcroit,bien qu'ancien président de la République.Cette chronique avait fait son effet : la flagornerie était en vitrine à France Culture.
Un autre lecteur, Gilles Perrault, dit son sentiment après la lecture du "Pouvoir et la vie" un sentiment révélé par le titre de ce pamphlet: "le déhonneur perdu de Valéry Giscard d'Estaing".(1)
Gilles Perrault rappelle que le 11 avril 1974, Valéry Giscard d'Estaing, proclamait "une aversion profonde" pour la peine de mort."Il suffit d'entendre les termes la peine de mort pour comprendre l'horreur de cette chose ajoutait-il".
Mais,une fois élu,le président de la République s'offre sa première tête : c'est Christian Ranucci 22 ans dont la culpabilité a toujours fait problème.
Invité par le Monde 2, à faire un commentaire devant la photo de Ranucci, Valéry Giscard d'Estaing déclare :
"C'est une histoire qui m'a beaucoup touché,bien sûr. Mais, pour moi, les choses sont claires : Christian Ranucci était coupable. Condamné à mort pour l'assassinat d'une enfant, il avait fait un recours en grâce. Danc ce cas-là, le président reçoit les avocats, après avoir étudié le dossier. Or il était évident qu'il avait tué cette petite fille. Il était venu auparavant dans l'école, des gens l'avaient reconnu, il portait un pull rouge. Il avait emmenée dans sa voiture,avait eu un accident à un carrefour, des témoins avaient vu la fillette dans sa voiture. Et lorsque les gendarmes ont fait leur enquête, il leur a indiqué où était le couteau souillé du sang de l'enfant. Donc, cela ne faisait aucun doûte, pour moi.[...]
J'avais gracié auparavant un homme qui avait tué une vieille dame [...]En juillet 76, je n'ai pas gracié Ranucci et ne le regrette pas".
Gilles Perrault commente :
"Ce n'est pas avant l'exécution de Christian Ranucci,mais après que vous avez gracié l'ancien harki Moussa Benzahra [...] Il est difficile d'accumuler en si peu de phrases autant d'erreurs et de contre-vérités. On ne va pas rouvrir le dossier : il y faudrait trop de pages et elles ont déjà étaient écrites. (2)On s'abstiendra, par exemple, d'épiloguer sur l'histoire curieuse de ce couteau dont Christian Ranucci aurait indiqué l'emplacement, mais que les gendarmes commencèrent à chercher,avec leur appariel de détection, à un kilomètre deux cents de l'endroit où ils devaient en fin de compte le trouver après une heure cinquante cinq minutes de recherches; un couteau dont, étrangement, un procès-verbal de police mentionne qu'il a été trouvé la veille de sa découverte officielle; un couteau enfin dont, contrairement à ce que vous affirmaez, aucune expertise n'a démontré qu'il était "souillé du sang de l'enfant".
Votre phrase extravagante : "il était venu auparavant dans l'école, des gens l'avaient reconnu, il portait un pull-over rouge". L'école ? Jamais, nulle part, une école n'a été évoquée dans l'affaire. L'enfant n'a pas été enlevé à la sortie de son école, mais, un jour férié, devant la cité marseillaise où habitait sa famille. Personne n'a évidemment "reconnu" Christian Ranucci dans cette école sortie d'on ne sait où. Quant au pull-over rouge qu'il aurait porté,l'impudence de votre tour de passe-passe stupéfie. Le vétement existe. Maintes vérifications policières ont démontré qu'il n'avait jamais appartenu à Ranucci. En revanche, un homme portant ce pull-over a, les jours précédents l'enlèvement de la petite fille,approché des enfants dans des cités marseillaises. Il utilisait le même subterfuge propre à émouvoir : "J'ai perdu mon petit chien noir, voulez-vous m'aider à le chercher?".Cet homme ne pouvait pas être Christian Ranucci qui, ces jours là, travaillait à Nice où il s'était installé avec sa mère. Les tentatives échouèrent pour des raisons diverses, mais, le lundi de Pentecôte, l'enfant qui jouait devant la cité a accepté de monter dans la voiture de l'inconnu pour l'aider à retrouver son chien noir.Et le pull-over rouge,les gendarmes allaient le découvrir caché non loin de son cadavre.Ainsi, de l'un des arguments essentiels plaidant pour l'innocence de Christian Ranucci, vous faites avec désinvolture un facteur incriminant : "Il portait un pull-over rouge."
Ces insanités qu'un journaliste de faits divers pris de n'aurait pas osé tartiner dans une feuille de chou à propos d'un inconnu, elles sont comme un crachat sur la tombe d'un jeune homme que vous avez abandonné aux pattes d'un bourreau. Vingt-huit ans après son supplice, vous ne lui aurez même pas fait la grâce d'évoquer son cas avec un peu de sérieux.
Telle est la conclusion,peut-être provisoire, de votre compagnonnage avec la peine de mort, qui fut tout au long placé sous le double signe de la frivolité et de l'indécence,et finit dans le déhonneur."
Gilles Perrault,interpelle encore l'Ex :
Dans "Le Pouvoir et la vie", vous croyez devoir nos faire la confidence de la manière dont vous avez vécu l'exécution de Christian Ranucci,votre première tête. Une fois de plus, vous innovez. Probablement sensible au caractère quelque peu obscène du procédé,vos innombrables prédécesseurs s'étaient abstenus.
J'ai pensé me rendre, le matin, au premier office de Saint-Germain-l'Auxerrois, près du Louvre.J'aurais préféré me trouver dans un endroit détaché des habitudes de vie quotidienne, où j'aurais pu penser plus intensément au déroulement de cet événement et assumer la part qui m'en revenait. Ma présence serait passée difficiliment inaperçue. Il aurait été ridicule de me cacher. Une partie de la presse y aurait vu un "gadget", une excuse commode pour débarrasser ma conscience d'un fardeau que je ne pouvais transmettre à d'autres."
Le mot "gadget" venant si nuturellement sous votre plume est intéressant et révélateur. On n'est pas sûr que des journalistes l'eussent employé.Ils n'auraient pas confondu, eux, une exécution capitale et un breakfast à l'Elysée avec des éboueurs.Sans doûte auraient-ils usé d'un mot plus grave.
"Je suis resté à l'Elysée, continuez-vous. J'ai regardé sur un calendrier l'heure calculée pour le lever du jour. J'ai remonté mon réveil et mis la sonnerie à l'heure.
A 4 heures du matin, la nuit était encore noire, malgré la saison. Pas de bruit dans la rue. J'ai ouvert les rideaux. Dans le lointain, le glissement huilé des balayeuses municipales. Je cherchais à reproduire, dans mon cerveau brumeux et ensommeillé, la séquence des événements : l'ouverture de la porte de la cellule, la traversée des couloirs, l'arrivée de la cour.
"Soudain, je m'aperçois que le ciel est devenu gris clair, avec une frange de lumière en bordure des arbres. Je regarde le cadran du réveil : 6 heures ! Peut-être me suis-je rendormi. L'exécution a dû avoir lieu. Je fais un signe de croix. Pourquoi le faire ? Mais j'écris ce que j'ai vécu.
"J'allume la radio. J'écoute le bulletin de 6 heures. Le journaliste lit un communiqué qui a été affiché sur la porte de la prison : le condamné à mort a été exécuté ce matin un peu avant 4 heures.
"Je reste étendu. Je suis fatigué. En moi rien ne bouge."
Gilles Perrault commente :
Narcisse qui vous mirez dans la brillance du couperet, voyeur à longue distance de ce que vous appelez "les événements" et qui est, en vérité, la marche au supplice d'un jeune homme de vingt deux ans, une marche dont vous vous appliquez à reproduire "la séquence",on ne commentera pas votre texte obscène.
On demeure néanmoins stupéfait de ce que le sens du ridicule n'ait pas retenu votre plume. Cet endormissement fainéant alors que va tomber dans le panier votre première tête, c'est l'intrusion de la farce dans la tragédie
(1)Fayard
(2)Le pull-over rouge, Fayard
 
laurent nadot

05/01/2005
17:32
Sans rapport avec FC - Je demande l'effacement

Gilles Perrault et Guy Du faux ne sont pas plus propres que VGE, car ils récupèrent à leur bénéfice et à bon compte une histoire atroce pour se faire mousser. L'un est un homme engagé (allez donc demander à Daeninckx ce qu'il en pense, de l'engagement de Perrault !!), qui gagnera du fric la-dessus. L'autre est un retraité qui tente de s'imaginer être vivant sous le soleil des banderoles.
Tous les deux sont des salauds.
Tous les deux sont des salauds
Tous les deux sont des salauds
(j'espère que je suis clair)

En l'occurrence le comportement et l'attitude de VGE sont bien sûr au-dessous de tout. Mais ceux qui le jugent (Gilles Perrault et Guy Du Faux) ont-ils une idée du conflit intérieur que ça suppose ? Qu'auraient-ils fait ces imbéciles, que savent-ils de la vie et de la responsabilité tous azimuts que représente la charge de président ? Loin de moi l'intention de plaindre ce super-pignouf qui, tout polytechnicien et énarque qu'il est, laissera l'image d'un rigolo. Pour autant, écrire une saloperie comme "il s'offre sa première tête", je juge cette phrase indigne.

Moi Laurent Nadot, opposé à la peine de mort, horrifié par l'affaire Ranucci, je dis, écris, confirme et maintiens qu'il faut être une ordure pour écrire "s'offre sa première tête" et qu'il faut en être une également pour recopier la phrase dans ce forum consacré à la radio.

Je demande l'effacement de cette contrib, et l'estrapade pour ce con de Guy.

Laurent Nadot
 
Bof

02/03/2005
18:43
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Au sujet de Daeninckx ça (transmis par Serge Quadruppani):

Communiqué

MISE AU POINT

A propos de Dieudonné et Didier Daeninckx

Prenant prétexte de l¹affaire Dieudonné, Didier Daeninckx met en cause
l¹historien Maurice Rajsfus et l¹écrivain Gérard Delteil dans un article
publié le 28 février 2005 sur son site Amnistia. Pratiquant un amalgame de
style stalinien, selon son habitude, il cite pêle-mêle Le Pen, Bruno
Gollnish, Tarik Ramadan, Serge Thion et nous mêmes, avec pour objet de
régler ses comptes personnels et de discréditer le réseau Ras l¹Front auquel
nous participons.
Le procédé qui consiste à faire l¹amalgame entre anti-sionisme et
anti-sémitisme contribue tout autant que les déclarations de Dieudonné à
semer la confusion, renforcer le communautarisme et diviser les
anti-racistes.

Maurice Rajsfus, Gérard Delteil, le 2 mars 2005

 
Audrey Malran

02/03/2005
22:44
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

ses honoraires étaient beaucoup trop élevés et il a refusé d'en céder 10% sous la table à L.A. afin qu'elle puisse financer le loyer de son pied à terre de 328m3 près de la station.
du coup c'est tombé à l'eau..
 
casse-croûte

03/03/2005
16:46
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Ouh la la, tu ne t'enflammerais pas un peu, laurent nadot?
T'es le fils caché de VGE ou quoi ?
 
DDFC

03/03/2005
17:32
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Audrey Malran, s'il vous plait, pas de diffamation sur le forum !


 
laurent nadot

03/03/2005
18:08
le casse-croute : avec ou sans mayonnaise ?

hello l'homme-sandwich !!
non c'était pas une défense de VGE c'est une ruade aux moralisateurs qui me pompent l'air et puis guy c'était un peu mon jouet à l'époque arf' je sais c'est puéril et encore je ne dis pas tout ...

LN

(cela dit j'avais ptetre un coup dans le pif ca cest possible aussi hein)
 
casse-croûte

03/03/2005
18:49
sans mayo, sans chemise et sans pantalon

Ah ben si c'est avec un coup dans le nez, je veux bien comprendre alors. Alors comme ça toi tu rebois dès le 5 janvier ? Quel estomac, quel foie, avec toutes ces ripailles païennes de fin d'année et avant la galette pas moins païenne dite des rois, moi je dis chapeau !
 
guydufau

10/03/2005
19:24
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Voici à quoi ont échappé les auditeurs de FC,quand les promesses de Laure Adler,concernant les émissions de Valéry Giscard d'estaing n'ont pas été tenues
Le 23 février dernier,sur invitations, Valéry Giscard d'Estaing a prononcé une conférence à l'Ecole d'administration de Strasbourg "

La conférence est visible là:
http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=3329


Un rappel des faits:
Mercredi 23 février à 18h avait lieu à l'ENA une conférence de VGE sur le
thème: Une constitution, pour quoi faire?

Cette conférence n'était pas publique, il fallait s'inscrire préalablement
par internet. En gros, seuls les étudiants de l'IEp et de l'ENA ont été informés. Sans doute cela s'inscrit-il dans le logique du débat démocratique sur le traité.

une petite remarque, Fabienne Keller a lancé la conférence en disant:

" ...d'autres disent que cette constitution inscrira inéluctablement notre société dans une économie de marché, comme s'il fallait que l'on verse des larmes nostalgiques à l'éclatement du système soviétique et à la démocratisation des pays de l'est."


Voilà donc un florilège des mensonges et omissions de M. VGE.

11min

VGE parle d'un sondage effectué par la sofres dans le Nord-Pas-de-Calais fin janvier, il analyse les résultats :

VGE: " A la question: Vous intéressez-vous au débat sur la constitution? les réponses étaient oui à 27% et non à 73%
Mais par contre, parmi eux (sic) qui expriment avoir une opinion, l'intention de voter, 30% ont l'intention de voter oui, 18% ont l'intention de voter non et 52% ne s'exprimeraient pas.

Ces chiffres ont un intérêt qui est de rapprocher le chiffre de ceux qui s'intéressent au débat -27%- de ceux qui ont l'intention de voter oui 30%.
autrement dit il y a une corrélation et ceux qui s'intéressent au débat ou qui ont l'occasion de l'étudier sont décidés dans une large majorité à voter oui. Il y a donc une corrélation en fait entre l'ensemble de ceux qui ont accès à l'information et le nombre de ceux qui s'apprètent à approuver la constitution.
Est-ce clair?

23min40s

VGE: "L'Europe est le seul bouclier contre la mondialisation"
Devons-nous lui rappeler que l'UE est en pointe à l'OMC pour réclamer des libéralisations?

33min20s

VGE: "C'est un texte relativement simple, en 60 articles. Ces articles sont brefs et notre constitution française comporte environ 80 articles. Pour l'Europe, c'est donc un texte relativement léger et concentré".


C'est faux, le texte comporte 448 articles, sans les annexes. Plus de 350 pages, et 750 si on compte les annexes.

35min

VGE: "nous aurons donc un parlement de plein exercice"

C'est faux, seule la commision, non élue, aura l'initiative des des lois. Le parlement ne pourra que les approuver.


47min

Question d'un intervenant tribune: "que répondez-vous à ceux qui disent:
Cette Europe est trop libérale, elle n'est pas assez sociale"

VGE: "Qu'est-ce qu'une constitution? Ce n'est pas du tout la définition d'une politique, c'est la définition d'une règle du jeu. Une fois que cette règle du jeu est définie, en fonction des majorités, elles conduisent des politiques qui peuvent aller dans une direction ou dans une autre...
Ce n'est pas à la constitution de vous dire ce que vous devez faire...la seule critique qu'on pourrait faire, mais vous allez voir qu'elle s'effondre piteusement, dans le sens de la langue française du XVIe siècle...piteux voulait dire "qui mérite pitié", c'est plus joli
n'est-ce pas? et alors dans l'article 3..... (il cite l'article).....


53min

VGE: "Il ne faut pas laisser dans l'opinion publique l'idée que la constitution peut définir des politiques sociales".

54min 50s

intervenant tribune: "Comment éviter que les débats nationaux polluent le référendum"?

VGE: "...je plaide pour une campagne explicative. Si la campagne est explicative, il n'y a pas de pollution... il ne faut pas faire un débat politique, ce n'est pas un débat politique".


C'est là qu'un intervenant,non invité, mais qui a réussi à entrer, pose la question de la simplicité et de la briéveté du traité qui contient 448 articles, et non pas 60, ou même 750 si on compte les annexes
Comment mener un vrai débat compréhensible sur un tel texte.

2e question: Une lecture intégrale du traité permet de découvrir que le mot "banque" apparait 176 fois, "marché" 88 fois, "libération" ou "libéral" 9 fois. "concurrence" 29 fois... Aucun de ces mots ne figure dans la constitution française ! La partie III définit
clairement des politiques, et est cité l'exemple de l'article qui interdit la taxe Tobin, qui indique clairement un choix politique.



Réponse de VGE (attention, c'est énorme!)

" Vous avez pris le texte dans sa dimension la plus complète et franchement ça n'est pas pour cela qu'on demande aux gens de se prononcer. La partie constitution, c'est à dire les règles du jeu, c'est les 60 premiers
articles. Ces 60 premiers articles s'arrêtent assez vite puisqu'ils s'arrêtent à la page 65. Donc voila, vous pouvez le lire".

L'intervenant, non invité : "Vous nous annoncez dons ce soir qu'on ne se prononce pas sur la 3e partie"?

VGE:" Attendez, attendez. Vous m'avez posé des questions, permettez-moi de vous répondre. La 2e partie, c'est ce qu'on appelle la Charte des droits fondamentaux, charte qui a déja été acceptée...
En vérité, la partie constituante du texte s'arrête là.
Après cela se posait le problème très difficile des politiques de l'union, c'est à dire le titre III. Le titre III, on pouvait en faire un texte séparé, c'était d'ailleurs une longue discussion Mais ceux qui sont attachés à ces politiques, et non pas les adversaires de ces politiques disaient : mais si vous ne dites pas ce que sont les politiques de l'Union, qui sont déja toutes approuvées, elles proviennent des traités signés successivement Maastricht, Nice et Amsterdam. Je vous signale qu'en France c'était d'ailleurs des majorités politiques différentes qui ont signé ces traités.
Donc ce sont des politiques qui ont été approuvées et c'est la fameuse doctrine qui veut qu'on ne revienne pas sur les acquis communautaires.
Alors c'est la description des acquis communautaires. Ce ne sont pas des politiques nouvelles, par exemple, si vous prenez le sujet de la PAC, c'est le texte intégral de la PAC des traités antérieurs. On n'a pas changé un mot..."

Puis parlant du reste de la partie III : "Les seuls changements sont des améliorations".

Commentaire: VGE reconnaît que le texte contient des définitions de politiques en contradiction totale avec ce qu'il avait dit dix minutes plus tôt

Il avait dit : "Qu'est-ce qu'une constitution? Ce n'est pas du tout la définition d'une politique c'est la définition d'une règle du jeu."

Il ment lorsqu'il affirme que nous n'avons à nous prononcer que sur les parties I et II, et pas sur la partie III, qui est décidemment très génante
puisqu'elle impose des définitions de politiques à suivre.

Voila comment un intrus dérègle une imposture et accule l'imposteur à des grossiers mensonges et contradictions


 
Nazdeb

11/03/2005
15:34
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

J’ignorais à quel point nous étions gouvernés par des débiles, je dois même dire que je ne le pensais même pas, mais le stupéfiant raisonnement sur le sondage, qui plus est devant un parterre d’énarques, tend à le prouver dans toute sa splendeur (j’espère n’avoir pas compris de travers).

« A la question: Vous intéressez-vous au débat sur la constitution? les réponses étaient oui à 27% et non à 73%. Mais par contre, parmi eux (sic) qui expriment avoir une opinion, l'intention de voter, 30% ont l'intention de voter oui, 18% ont l'intention de voter non et 52% ne s'exprimeraient pas.
Ces chiffres ont un intérêt qui est de rapprocher le chiffre de ceux qui s'intéressent au débat -27%- de ceux qui ont l'intention de voter oui 30%. Autrement dit il y a une corrélation et ceux qui s'intéressent au débat ou qui ont l'occasion de l'étudier sont décidés dans une large majorité à voter oui. »

Si je comprends bien, d’un côté 27 sur 100 s’intéressent à la question, de l’autre 30 sur 100 disent oui, comme 27 et 30 sont assez proches cela veut dire que… ces 27 et ces 30 sont les mêmes personnes, et que donc ceux qui s’intéressent au texte l’approuvent !
Et c’est à ce gâteux (pardonnez-moi, mais après tout Guy en prend plus dans la tronche sur ce forum) qu’on fait écrire une constitution ? Je suis très inquiet quant au niveau de maths-proba de nos élites.

Au passage l'argument anticipe une contestation de la légitimité du texte qui s'appuierait sur une faible participation au référendum. Si ceux qui lisent trouvent le texte bien, le silence des abstentionnistes vaut approbation tacite...

Bravo au fait à cet intrus... Mmmmh, Guy ?



 
guydufau

11/03/2005
17:02
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Non, Nazdeb, je ne suis pas l'intrus...mais dans ce milieu, j'ai des relations.
 
laurent nadot

12/03/2005
04:59
le club des tanches

Guy a... des relations. Hou ma chère ! Il n'a donc pas qu'un boulier fêlé pour remplacer son Univac rempli de cafards (bugs), un salon de coiffure pour vous assommer plus grave encore qu'une fumerie d'opium, une officine de recopiage chergée d'insérer des fautes de frappe, et un cabinet de lecture tordue pour dénaturer les meilleurs auteurs, non non non en plus de tout ça Guy il a... des.... re-la-tions. Et dans quel milieu mazette !!

Bon ben c'était pas la peine de le dire ma grosse on le voit bien que tes pointages ne sont pas ton oeuvre, que tes bafouillantes bafouilles mixent le recopiage laborieux et le cop-coll. Bah il faut de tout pour faire un zoo, des fouines, des ânes, des perroquets, des tanches.

En parlant de tanche, concernant VGE j'ai une anecdote fumante : venu dans les 70 à la télé pour expliquer l'absolue nécessité d'abolir les frontières commerciales en Europe, VGE avec sa baguette de prof montra à l'expert du JT que si on change un franc en livre puis en franc belge puis en mark puis en franc suisse puis en lire, on y perd près de 50% de la valeur de départ. Suit l'ahurissante conclusion de ce numéro de transformisme monétaire : les barrières du change grèvent de 50% le coût des marchandises en Europe. Piting j'avais entre 15 et 20 ans et j'étais un véritable cancre, qui ne fut d'ailleurs même pas autorisé à se présenter au baccalauréat. J'ai donc téléphoné à Lionel qui m'a dit que pour l'instant le raisonnement lui semblait juste, mais que d'ici 20 ans le sophisme lui semblerait évident, banal, usé, minable, donc de la mauvaise télé.

Près de 30 ans après cet exploit de VGE, je continue à m'interroger sur les vraies raison de cette incroyable prestation télé : malhonnêteté foncière, maladresse du pédagogue qui a cru bon d'inventer une démonstration fausse poru covnaincre la populace, ou bien bétise de l'énarque-polytechnicien ? Aucune des trois ne me semble crédible mais je n'en trouve pas d'autre. Par contre, ce fut pour moi l'occasion d'enterrer pour de bon la fiabilité des politiciens technocrates, depuis j'ai un rien de préférence pour ceux qui ont une vision historique des choses (disons Mitterrand tiens, rien que pour faire chier Lionelito et aussi mon vieux Paulo).

Laurent Nadot
 
Nazdeb

12/03/2005
13:21
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

Grandiose !
J'avais encore la tétine dans la bouche quand il a fait cet exposé à la télévision mais je suis sûr que ça m'a marqué !
Quand à Guy on est rassuré : il n'est donc pas une "vieille taupe". Ha hem...



 
josué

13/03/2005
21:01
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

fichtre!
ça veut donc dire que le chocolat suisse dont je raffolais et auquel je faisais franchir la frontière par grand-père interposé je le payais 50% trop cher??!!??

 
LRDB

13/03/2005
21:25
Gâtisme de jeune ministre ?

c'est en tous cas ce que voulait nous faire avaler VGE (euh le sur-coût, pas le chocolat), il a seulement oublié de dire que ça ne concernait que les produits qui font le aprcours complet c'est à dire aucun produit en fait : ton chocolat j'éspère que c'était pas du produit trop frais, car pour faire plaisir à Giscrad et le payer 50% trop cher il eut du passer par la belgique l'italie l'allemagne la manche et aussi en florins car je vois que j'avais oublié au passage la reine de hollande sorry beatrix

la reine des frontières
 
josué

13/03/2005
21:31
re : ET LA CHRONIQUE-CONFERENCE DE L'EX ?

sacré Giscard!
quel farceur!
quel matheux!
quel économiste!
et dire que c'est à lui qu'on (mais qui on? au fait...) a confié la tâche de nous rédiger le futur traité constitutionnel de notre belle Europe des peuples.

 
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