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| CA 05/09/2004 19:34 |
Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Aujourd’hui dimanche, jour de rentrée attendu de deux émissions amputées, mutilées par le caprice de Mme Adler : Les Papous dans la tête et Poésie sur parole. Deux hommages, et deux exemples de dignité, chacun à sa façon, à l’antenne : Le premier, tout en discrétion, de Françoise Treussard « Nous saluons [Bertrand Jérôme] avec affection et respect ». Et, divine surprise – et pied de nez ? – on entendait à la suite la voix rieuse, quoiqu' un peu en retrait, d’un Bertrand Jérôme participant à un ou deux des jeux proposés ( « les émissions de rentrée, ça se mitonne à l’avance" dit FT avec un clin d'œil dans la voix ) Le deuxième hommage, « fraternel et amical », et appuyé, est celui d’André Velter à Jean-Baptiste Para, « allié substantiel tout au long de ces dernières années », poète, maître d’œuvre d’une Anthologie de la poésie contemporaine francophone, parue chez Gallimard, dont A. Velter a choisi d’extraire « un des poèmes qui, oublié, est remonté, grâce à lui, jusqu’à nos oreilles, et avec quelle terrible résonance". "L’écoute seule – ajoute André Velter– suffit à nous convaincre de l’accélération des temps, de l’effondrement des consciences et des cœurs ». Il s’agit d’un poème d’Armand Robin, dit en public par Michel Piccoli, en 2002, intitulé « Le programme en quelques siècles ». (La transcription qui suit est peut-être fautive, et la versification approximative, car je n'ai pas l'ouvrage sous la main.). On supprimera la foi au nom de la lumière Puis on supprimera la lumière On supprimera l’âme au nom de la raison Puis on supprimera la raison On supprimera la charité au nom de la justice Puis on supprimera la justice On supprimera l’amour au nom de la fraternité Puis on supprimera la fraternité On supprimera l’esprit de vérité au nom de l’esprit critique Puis on supprimera l’esprit critique On supprimera le sens du mot au nom du sens des mots Puis on supprimera le sens des mots On supprimera le sublime au nom de l’art Puis on supprimera l’art On supprimera les écrits au nom des commentaires Puis on supprimera les commentaires On supprimera le saint au nom du génie Puis on supprimera le génie On supprimera le prophète au nom du poète Puis on supprimera le poète On supprimera l’esprit au nom de la matière Puis on supprimera la matière Au nom de rien on supprimera l’homme On supprimera le nom de l’homme Il n’y aura plus de nom Nous y sommes. |
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| Louise 05/09/2004 20:52 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
L'émission des Papous de ce midi était surtout concocté avec des morceaux enregistrés "avant", c'est pourquoi on y entendait Bertrand Jérôme, il ne savait pas encore qu'il allait être mis d'office à la retraite, mais ça faisait drôle quand même ce "comme si" de rien. Est-ce à ce point ? Qu'il faut se la fermer et faire le dos rond en attendant les jours meilleurs ? |
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| CA 05/09/2004 21:13 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Euh, je crois que j'avais compris, Louise... Mais merci quand même. Je pense que c'était un peu du deuxième degré, de faire revenir ainsi Bertrand Jérôme, alors qu'on nous avait annoncé sa mise au placard. Bien sûr, les émissions avaient été enregistrées, avant l'été, c'était évident en écoutant Françoise Treussard. Quand à faire le dos rond... Si vous parlez pour eux, ça ne doit pa s être bien simple d'être dans la peau des Papous, en ce moment, j'imagine qu'ils ont dû faire des concessions pour pouvoir rester (par exemple, la retraite forcée de B. Jérôme) . Enfin, on n'en sait rien. Et d'en tous les cas, la responsable de cette état de fait, c'ets quand même LA, et sa politique débile de désertification culturelle, vous ne pensez pas ? Idem pour Poésie sur Parole. Que voulez-vous qu'ils fassent ? Et nous, que faisons-nous pour éviter ce carnage ? On ne sait rien des mouvements de l"'ntérieur. Et je doute que quelques producteurs de petites émissions, même emblématiques et populaires comme celles-ci, puissent tenir le choc longtemps, face à des gens qui trouvent tout leur intérêt à la politique adlerienne. Dire quelques mots à l'antenne, dans le climat qui doit régner à FC, ça ressemble déjà assez à du courage. Qu'est-ce que vous proposez ? CA |
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| CA 05/09/2004 21:15 |
et zut |
Et DANS tous les cas. Règle n° 1 : se relire, AVANT de poster. |
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| Louise 05/09/2004 22:16 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Je suppose qu'ils ont dû y réfléchir, soit on continue, soit deux claques. mais quand même, ça faisait drôle. |
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| josué 06/09/2004 03:01 |
Nous y sommes |
Gargl! j'étais occupé avec la sainteté en cette après-midi de dimanche et donc je n'ai pu écouter ce qui fut ma radio favorite. Donc raté Poésie sur parole (dont j'aimais beaucoup les ponctuations quotidiennes). Le poème cité ci-dessus glace les sangs. |
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| josué 06/09/2004 03:10 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Après avoir écouté Poésie sur Parole on the web, je me dis que l'intro d'André Velter est claire, nette et sans bavure. Je ne peux m'empêcher d'entendre le texte lu par Piccoli comme adressée à la direction de Fc et radio france. Cela peut paraître dérisoire comme acte de résistance, mais la poésie, la dignité et la fraternité sont elles à ce point dérisoire? André Velter sera encore honoré lorsque le nom de Laure Adler sera oublié (quant au gay catholique libéral… c'est comment qu'il s'appelle déjà?) |
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| papouphile 06/09/2004 11:30 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
France-Culture n'est même plus en agonie interminable, mais en coma dépassé - reste un outil performant de préparation aux oraux de concours, j'imagine - les Papous et Poésie sur parole dans tout ça : pas très rentable, pas vendeur du tout ! si ça continue je vais plutôt me remettre à lire... |
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| la reine des belges 06/09/2004 22:19 |
Acte de résistance |
Je ne suis pas d'accord avec la dernière remarque : les papous ont apporté énormément d'auditeurs à France Culture, ce qui fait de la liquidation des Décraqués, soit une grande maladresse, soit une folie directement née de l'inconscience de Laure Adler grisée par son propre pouvoir. Car qui possède le pouvoir se doit de l'exercer, quelles que doivent en être les conséquences. La pathologie des directions d'entreprises publiques voit ici un nouveau joyeau s'ajouter à une couronne pourtant déjà bien ornée. Par contre, à écouter Poésie sur Parole, j'entends en effet le texte d'Armand Robin qui prend un relief singulier, dans le contexte de glaciation de France Culture : la chape de plomb, le double langage, les liquidations à répétition toujours pour la bonne cause bien sûr, jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Robin était un écouteur professionnel de la radio ondes courtes. On trouve ses notes rassemblées dans "la fausse parole". Quant au texte lu par Piccoli, je ne l'ai trouvé ni dans les écrits oubliés, ni dans le volume "Ma vie sans moi" (Poésie-Gallimard, depuis longtemps épuisé et introuvable), ni même dans le recueil de chez Seghers. Quelques adresses : - le site de référence : http://armandrobin.org/ - le texte lu par Piccoli : http://titi.fivez.free.fr/0402.htm - site libertaire : http://1libertaire.free.fr/arobin02.html C'est dire la qualité de l'émission de Velter, capable de nous faire entendre autre chose que les scies qui feraient de son émission "une émission comme les autres dans une radio comme les autres". Pourvu que Velter et ses semblables tiennent bon, en attendant le nouveau directeur qui, dès sa nomination, trouvera un programme tout prêt à être mis en oeuvre : reconstruire France-Culture sur les restes laissés par la vanité inculte d'une ambitieuse venue répandre dans une malheureuse radio les virus contractés dans l'espace du politique. La reine des belges |
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| papouphile 07/09/2004 09:43 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Je sais bien que les Papous ont apporté énormément d' auditeurs à FC, ce que je veux dire c'est qu'ils ne sont sans doute pas vendeurs ni rentables dans l'imagination de notre grande philistine : d'où son erreur, sa connerie et sa folie, qui je l'espère fermement, vont finir par lui retomber sur le coin de la gueule. |
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| CA 07/09/2004 20:44 |
Canular réussi |
Je reprends plutôt sur ce fil qui concerne les Papous la question angoissée que je me posais à propos de la nouvelle séquence actu, vraiment un peu trop strange pour être crédible. Confirmé par la capitaine des Papous, FT : canular !! "oui c'était du second degré, pour nous moquer justement de ce décodage permanent de l'actualité. Etre insolent cela fait du bien !" J'avoue avoir été tellement émue par cette reprise que je suis passée à côté du texte de Jacques Jouet que je viens de réécouter. Avec cette politique de gavage des oies, on est prêts à croire n'importe quoi . Des nouvelles de l'opération Brluûp*f°ppprrtmmt pour les intéressés, demain.    |
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| CA 10/09/2004 21:43 |
Version corrigée |
Juste pour préciser : Le poème d'Armand Robin figure dans l'Anthologie de la poésie française du XXeme siècle, éditée par Jean-Baptiste Para, Poésie-Gallimard, 2000, vol II, p. 67-68. Ci-dessous, copie corrigée, après consultation : LE PROGRÈS EN QUELQUES SIÈCLES On supprimera la Foi Au nom de la Lumière, Puis on supprimera la lumière. On supprimera l’Âme Au nom de la Raison, Puis on supprimera la raison. On supprimera la Charité Au nom de la Justice Puis on supprimera la justice. On supprimera l’Amour Au nom de la Fraternité, Puis on supprimera la fraternité. On supprimera l’Esprit de Vérité Au nom de l’Esprit critique, Puis on supprimera l’esprit critique. On supprimera le Sens du Mot Au nom du sens des mots, Puis on supprimera le sens des mots. On supprimera le Sublime Au nom de l’Art, Puis on supprimera l’art. On supprimera les Écrits Au nom des Commentaires, Puis on supprimera les commentaires. On supprimera le Saint Au nom du Génie, Puis on supprimera le génie. On supprimera le Prophète Au nom du poète, Puis on supprimera le poète. On supprimera l’Esprit, Au nom de la Matière, Puis on supprimera la matière. Au nom de rien on supprimera l’Homme ; On supprimera le nom de l’Homme ; Il n’y aura plus de nom. Nous y sommes. (Il faudrait centrer le tout, les quatre derniers vers sont en capitales). Christine |
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| Chazarin Christian 11/09/2004 09:00 |
Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Cinq à sept minutes de poésie disséminée ça et là, dans une grille, qu'est ce que c'est? Rien du tout. Et pourtant... N'est ce pas l'essence même de la radio? Ailleurs, ils disséminent de la pub, des artefacts de poésie m'a-t-on laissé entendre. Avez vous entendu parler qu'on allait supprimer la pub? Vous verrez, bientôt, ils finiront par supprimer le parfum aux fleurs. Quant aux blablablas qu'on nous livre en direct, ils illustrent dramatiquement l'absence de poésie. Christian |
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| Ane bâté 11/09/2004 09:56 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Ce poëme est terrifiant. Il révèle mieux que tous les philosophes l'essence de l'hyper modernité, quand la modernité a perdu tout au long du XXème siècle l'enchantement qui l'avait fait naître et qui s'appelait le progrès, ce progrès déclinable en autonomie du sujet, démocratie, émancipation des individus et des groupes... Il s'agit de supprimer le nom de l'homme pour pouvoir entrer dans l'ère du vide, c'est dans le vide que les particules productrices et consommatrices interagissent au mieux pour la plus grande gloire du développement économique et matériel. On a supprimé l'Esprit au nom de la matière, et France Culture avec. |
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| Daniel 11/09/2004 13:22 |
Ils n'aident pas à décrypter l'actualit&eac |
Curieusement, dans la rubrique 'télévision' : http://www.libe.fr/page.php?Article=237775 |
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| josué 11/09/2004 14:22 |
Libé conserve les papous dans le sucre |
---§§§--- La suppression des 5 ou 10 minutes de poésie quotidienne est un acte quantitativement dérisoire, qualitativement c'est, allons-y, un crime contre l'humanité. ---§§§--- Les papous dans Libé: article fort aimable envers les papous (bah, c'est justice) mais qui, comme je m'en doutait, ne contient pas le soupçon d'une once de l'ombre d'une égratignure des choix et décisions qui ont menés à supprimer les papous. Un vrai sirop cet article, tout est sucré, même les roses. Et pas un mot pour tenter d'expliquer ou de comprendre ce qui a motivé la décision de virer les papous (sans parler du reste). Courageux mais pas téméraire la journaleuse!! Enfin, voilà au moins nos papous bien confits pour la postérité. D'ailleurs l'article s'achève dans une invitation à faire le deuil l'antenne pour se tourner le lot de consolation (le bouquin), en toute logique puisque Cueco s'étonne lui-même que l'émission ai duré si longtemps (dernière phrase du papier). Un bel enterrement. |
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| le même 11/09/2004 14:24 |
pardon |
…faire le deuil DE l'antenne pour se tourner VERS le lot de consolation (le bouquin)… |
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| Louise 12/09/2004 16:34 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Pourquoi la presse ne peut-elle pas attaquer de front la catastrophique programmation de LA ? Enigme. A part la conclusion fort malheureuse de Cueco, j’aime bien cet article. Il rappelle la dimension « Patrimoine culturel historique » de l’émission et en ne mentionnant LA que pour dire qu’elle supprime les Décraqués, il la fait passer pour une belle beauffe obtuse à cette finesse humoristique. Il va falloir que LA confie une émission d'au moins deux heures à Serge July pour être tranquille.     |
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| Henry Faÿ 12/09/2004 17:42 |
la stratégie de verrouillage |
Pourquoi la presse est-elle si complaisante à l'égard de la grande philistine? J'ai mon idée là-dessus et l'avais plusieurs fois exposée, c'est ce que j'ai appelé la stratégie de verrouillage, une série d'échanges de bons procédés, ce qu'indique la remarque sur Serge July. smilay195 |
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| Henry Faÿ 12/09/2004 17:54 |
signature |
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| CA 12/09/2004 18:32 |
Le pouvoir de LA |
Quelques mots rapides : - un article "aux édulcorants intenses" comme dirait Isabelle-Wanda-Lou-Zy ? Oui, sans doute, car il omet prudemment les sujets qui fâchent (quoique les premières phrases sont assez explicites), -mais un article habile car, comme le souligne Louise, pour ceux qui connaissent peu ou mal les Papous, il met le doigt sur la nullité des choix de LA, même pas capable d'évaluer correctement les trésors que recèle la chaîne et qui lui valent de l'audience, - donc, un acte de décès ? pas tout à fait, l'article peut susciter une réaction (et la journaliste de placer l'adresse de la pétition...) . Reste le problème essentiel, à mes yeux du moins, pointé par Henry Faÿ. Qu'est-ce qui permet d'expliquer la crainte, la déférence, parfois la complaisance, de la presse à l'égard de la Directrice de France-culture ? La stratégie de verrouillage mise en place, avec l'habileté que vous décrivez bien, est sans doute un facteur explicatif mais est-elle suffisante ? Il y a le pouvoir exercé dans les murs et le pouvoir réel ou fantasmé, qu'on lui prête hors les murs de RF. Pouvoir politique ? pouvoir éditorial ? pouvoir "intellectuel"? Un peu de tout cela à la fois ? J'aimerais bien savoir ce qu'il en est exactement. Car il me semble que c'est l'une des raisons qui pourrait expliquer ce silence. Mais la presse n'est pas tout. Qui n'a pas intérêt à être au mieux avec France Culture ? Les auteurs, éditeurs, créateurs, universitaires, tous ceux qui ont toujours été les piliers nécessaires des émissions et qui, à la fois, trouvent là une vitrine de choix pour leur production. Qui est assez fou pour se fermer de telles portes ? Quand on voit la complaisance avec laquelle certains chercheurs se commettent encore auprès de Voinchet, comme s'il s'agissait du dernier colloque où l'on cause et où l'on fait avancer la recherche (voir cette semaine), quand on sait le scandale quotidien qu'est cette émission sur FC, on se dit que la critique anti-adlerienne ne risque pas de venir de là. Ou qu'alors les universitaires, créateurs , auteurs, "intellectuels", n'écoutent jamais France Culture ou vivent sur une idée dépassée de ce qu'elle fut. Cela dit, si les émissions où il était question d'arts, de livres, de savoir, de création finissent par disparaître une à une, comme cela est probable, l'espoir d' une réaction est peut-être permis ? Christine |
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| Henry Faÿ 12/09/2004 22:15 |
comment ça s'était passé en 1999 |
Ce n'est pas par narcissisme, c'est parce que je pense que ça apporte quelque chose à notre discussion, je vous remets (si cette manoeuvre à laquelle je ne suis pas familiaridé réussit) le lien qui vous permet de consulter un article que j'avais écrit en 2000 dans lequel j'avais analysé les réactions de la presse à la forte vague de mécontement des auditeurs à la suite des innovations de la rentrée de septembre, le première de la grande philistine. Pour les organes de presse les plus en vue, les réactions ont été molles et incroyablement longues à venir. C'est comme si mettre en cause France Culture leur posait de vrais problèmes, comme s'il y avait quelque chose comme des intérêts croisés, de la collusion, si l'on veut. http://aafc.free.fr/grilles9900.html#Presse28 |
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| CA 12/09/2004 22:54 |
Merci Henry Faÿ ! |
Il s'agit de "Une presse sous influence", c'est bien cela ? Merci beaucoup, je vais le lire de ce pas. Je me demande si la situation a vraiment beaucoup changé depuis. Mais pour quelles raisons précises est-il impossible de critiquer cette Direction ? Par ailleurs, existe-t-il des études sur les rapports de FC et des universitaires et chercheurs, par exemple ? Christine |
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| Louise 12/09/2004 23:05 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Ce rappel est fort intéressant,merci Henry, et comme Philippe Val participe à une émission, il ne restera plus que l'Humanité? Cette collusion média-pouvoir culturel (on peut penser que passer sur France-Culture donne des bons points,gage de personnes cultivées à celles qui y sont invitées) explique aussi l'autisme de la sphère plus large média-politique. Vains dieux ! Va falloir du monde pour secouer le cocotier et en faire tomber les malfaisants. |
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| Agnès 13/09/2004 16:30 |
re : Papous, Poésie sur Parole, hommages |
Mais la conclusion de Cueco, si on l'entend avec sa voix, ce n'est pas un enterrement, c'est au moins au second degré! |
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| 1500 15/09/2004 23:11 |
ça s'arrose ! |
Madame la scolopendre, tremblez, il ne vous reste plus qu'à vous carapater au 6ème étage : 1500 signataires vous disent ce soir qu'ils veulent le retour des Décraqués !     Et des autres aussi, ça va de soi. |
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| Laurent Nadot 12/02/2005 00:54 |
Armand Robin cette nuit |
Est-ce un signe, cette rediff de nuit d'un Poésie sur Paroles de 1992 consacré à Armand Robin ? Armand Robin qui a été présent (44 ans près sa disparition) au premier Poésie sur Parole de la rentrée, ainsi que dans la contrib d'ouverture de ce fil. Bonne occasion pour le relancer nu moment, celui-là. C'est à 3h dans Les Nuits. LN |
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| Badminton 12/02/2005 00:55 |
ouah ! |
C'est 3h30 crème d'andouille |
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| CA 12/02/2005 10:00 |
Le site de FC pour les nuls |
Merci d'attirer régulièrement notre attention sur les trésors que peuvent encore receler les Nuits. Mais, comment faire pour récupérer ce Poésie sur parole ? À la page "Programmes", il n'apparaît pas en cliquable. Rien sur le site de l'émission bien entendu et à ma connaissance, il n'y a pas de page propre aux Nuits. Il faut aussi passer par RialePlayeure, comme pour le Premier pouvoir ? C. |
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| La reine des belges 12/02/2005 10:31 |
Reseaux d'échanges d'enregistrements |
Hélas non. Les trésors des Nuits ne sont disponibles qu'au moment de la diffusion hertzienne. Pour les récupérer après coup, il faut donc trouver un collecteur nocturne : certains d'entre eux se montrent occasionnellement serviables (Badminton raconte à qui veut l'entendre que son maître ne refuse ses services qu'aux preneurs de tête). Quant aux enregistrements ils voyagent très bien par la poste. D'où l'utilité des réseaux d'amateurs : l'AFC a jadis entrepris de monter un tel réseau. Mais je ne sais pas du tout où ils en sont, car j'ai pris mes distances d'avec ce groupe associatif. LRDB |
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