Archives 2003-2008 du forum de discussions sur France Culture

Le forum de discussions sur FRANCE CULTURE du site DDFC est fermé mais vous pouvez accéder en lecture aux 35.000 messages d'auditeurs archivés, ainsi qu'aux fameux SMILEYS et DÉCALCOS. Mention légale : les textes, idées et contenus présentés ici n'engagent que leurs auteurs à titre personnel et non le propriétaire du site DDFC.


 La pétition SOS France Culture continue sur le site sosfranceculture.free.fr        Dictionnaire TLF 
 Recherche :
 Dans le fil

Retour à la liste des messages
Henry Faÿ

23/01/2005
10:26
les analyses de François Heisbourg à la RDM

Les analyses de François Heisbourg à la rumeur du monde
Les Etats-Unis, l'Europe, le Proche-Orient, la Chine

**************************************************

L’émission d’hier la rumeur du monde avait pour invité François Heisbourg.
François Heisbourg n’y va pas par quatre chemins, selon lui, les américains ont perdu le Moyen-Orient.
Jadis, les américains pouvaient passer pour un pays vierge de toute intention coloniale, c’est bien fini.
La deuxième raison, c’est qu’en Irak, ça se passe très mal pour les américains, encore plus mal qu’on aurait pu l’imaginer. L’échec irakien est un échec majeur pour les Etats-Unis.
En Irak, il y a trois guerres :
Une guerre contre l’occupant américain
Une guerre djihadiste
Une troisième guerre pourrait s’annoncer : la guerre civile.
François Heisbourg, non sans ironie, qualifie de « léniniste » l’attitude américaine de vouloir convertir tous les pays à la démocratie.
François Heisbourg s’attache à démontrer que la guerre américaine en Irak prive les Etats-Unis de toute marge de manœuvre.
Si les américains étaient tentés par une intervention en Iran, la sanction serait immédiate en Irak, un nouveau soulèvement chiite, les iraniens en ont les moyens, et les américains n’en ont pas vraiment besoin à l’heure actuelle.
La guerre coûte 150 millions de dollars par jour. Les américains n’ont de ce fait plus les moyens d’augmenter leurs budgets militaires pour les autres affectations. Cette hausse des dépenses militaires qui faisait si peur, c’est fini. Dans ces conditions, aller jouer les redresseur de torts en Birmanie et en Biélorussie, ce n’est pas pour demain.
Théoriquement, les Etats-Unis s’opposent à l’arme atomique iranienne. Le risque, c’est d’unir la nation, toutes tendances confondues autour de ce projet nucléaire.
C’est là que la guerre en Irak joue son rôle paralysant. Au nom de la lutte contre un danger imaginaire, les américains se sont rendus impuissants face à un danger réel. Expression que François Heisbourg n’a pas employée : ils ont lâché la proie pour l’ombre.
La seule carte qui reste pour faire obstacle au programme nucléaire iranien, c’est la négociation entreprise par les européens, mais François Heisbourg n’est guère optimiste.
L’Iran ne souhaite sans doute pas être ostracisés comme la Corée du Nord, ce qu’ils ont pourtant les moyens d’être.
Pour les américains, la question nucléaire est une variable dépendante. Leur objectif, c’est d’abattre le régime de mollah.
Pour les américains actuellement au pouvoir, le traité de non-prolifération est une création de ce système onusien qu’ils abominent, ils ne vont donc pas se battre pour lui.
Les européens, n’ont guère de réticence de « dîner avec le diable », c’est-à-dire de négocier avec les mollahs mais impossible de conduire pareille négociation si ce n’est pas de concert avec les américains. Par exemple, on ne peut pas vendre un airbus à l’Iran sans l’accord des américains, parce qu’il y a des composants américains. Dans ces conditions, les « corbeilles » de la négociation sont vides, les américains ne sont pas prêts à y mettre des carrottes.
Mais si cette négociation échue, ce sera une défaite aussi bien pour l’Europe que pour les Etats-Unis. C’est la porte ouverte avec l’anarchie nucléaire, une vingtaine de pays détenteurs de l’arme atomique.

Comment pour les américains sortir de ce piège qu’est la guerre en Irak ?
Il n’y a pas de bonne solution. Il n’y a pas de moyen de transformer un échec en succès.
Les kurdes sont très tentés de déclarer leur indépendance, ce qui créerait un précédent qui remettrait en cause presque toutes les frontières héritées de 1918-1919.
Les américains ont sur place 140.000 soldats, pour maintenir l’ordre, il en faudrait deux à trois fois plus.
Dans la répression des troubles, ils ne font pas dans la dentelle. Ils ont dans la même situation que les français pendant la guerre d’Algérie. En dépit de tout cela, pas de signe tangible qu’un retrait se prépare.

François Heisbourg annonce solennement un « grand schisme » entre les Etats-Unis et l’Europe. Il est selon lui inévitable. Ce schisme ne dépend pas de l’identité du président des Etats-Unis.
On découvre avec la fin de la guerre froide des différences d’identité : l’Amérique, ce n’est pas l’Europe.
On redécouvre par exemple le poids des évangélistes, comme si c’était quelque chose de nouveau alors qu’ils ont toujours existé.

À l’égard de la Chine, les positions de l’Europe et des Etats-Unis peuvent diverger et s’accorder.
Jean-Claude Casanova dit que l’Europe est plus exposée à la concurrence des produits chinois car elle dépend plus que l’Amérique de son travail non qualifié. Ce à quoi François Heisbourg répond que ce sont les Etats-Unis qui ont un énorme déficit commercial avec la Chine, pas l’Europe.
La Russie peut toujours craindre de la Chine une remise en cause des « traités inégaux » et des tentations chinoises de s’étendre dans les immensités sous-peuplées de la Sibérie.
Les Etats-Unis, du fait de leur puissance agissent en protecteurs des petits Etats de l’Asie. De ce point de vue, l’Europe devrait être solidaire avec la puissance américaine.
Un dialogue américano-européen sur la Chine serait donc hautement souhaitable.

Jean-Marie Colombani trouve les propos de François Heisbourg peu optimistes. N’y a-t-il pas une petite raison d’espérer ? François Heisbourg lui répond que la situation n’est pas tellement plus alarmante que par le passé.

François conclue en s’étonnant que le sermon sur le Capitole du président réélu s’adresse non pas aux Américains mais au monde entier, qui n’avait pas précisément voté pour lui.

 
lionel

23/01/2005
11:50
re : les analyses de François Heisbourg à la R

Le côté amusant de cette émission c'est que pour une fois, Jean Claude Casanova avait le bec cloué par les arguments de l'invité


 
Daniel

27/01/2005
10:52
re : les analyses de François Heisbourg à la R

A la radio, on dirait un clone de Montbrial. Ou l'inverse !
 
guydufau

27/01/2005
11:47
re : les analyses de François Heisbourg à la R

Quel contresens : François Heisbourg clone de Montbrial,pro américain et membre de la Trilatérale !
S'il y a un rapprochement à faire c'est avec l'auteur de "Après l'Empire " Emmanuel Todd.
 
Daniel

27/01/2005
12:02
re : les analyses de François Heisbourg à la R

J'hésitais entre ce fil et celui de la Voix. Je parlais de son intonation, son style oratoire, ses "hééééééé...." ;.
 
la reine des belges

27/01/2005
19:50
le contresens n'est pas ou on le dit

C'est vrai, dans la diction de Heisbourg comme dans celle de Montbrial, il y a des sonorités assez proches de celles de Giscard, ou plutôt du Giscard comme l'imitait Thierry le Luron jadis.

Pour ce qui est du contenu, une fois de plus Guy est à côté de la plaque : absolument aucun point commun avec Emmanuel Todd. Et peut-être pas tellement non plus avec Montbrial au fait : ce que j'ai retenu c'était que la seule explication de la politique internationale c'est la volotné de faire main-basse sur les ressources naturelles des pays du tiers-monde. Ca m'a semblé d'un réductionnisme assez colossal et d'un simplisme fort dufalsien....

Que tout ou rpesque soit conditionné par la nécessité de s'assurer un approvisionnement énergétique, ça ne veut pas dire que toute action guerrière a pour but de rafler des ressources. Il y a l'action sur les cours, l'action sur les réserves, les stratégies de couverture ou de lacération de la couverture d'autrui, bref ça dépasse le simple vol qualifié. Ce Heisbourg ne m'a pas semblé crédible.

La reine des pétroleuses
 
la reine des belges

27/01/2005
20:21
La trilatérale sauve sa mise

Notre gâteux ayant signalé la trilatérale avec force point d'exclamature, j'en profite pour lui signaler que les membres de la trilatérale sont des gens d'une très grande qualité, et que seuls des imbéciles manipulés par les idéologues assimilent encore la trilatérale à une sorte de maffia. D'ailleurs cette manipe a été dévoilée après coup comme une intoxication. J'en ai moi-même été dupe : en 1995 je croyais à cette thèse absurde.

Mais en 2005 c'est une honte d'en être encore là. Comme dirait Montbrial "il est temps de se réveiller..."

Renseignez-vous bande de ploucs, vous faites honte à toute l'intelligentsia de gauche !!!

la reine du Caire
 
Paul

28/01/2005
13:26
re : les analyses de François Heisbourg à la R

Pour Fabiola,
Je vous pose la question dans un autre fil (celui sur le Canada), mais c'est quoi l'intelligentsia de gauche ?
Voilà bien un concept qui vous disqualifie pas mal tant il est irréel. D'autant plus qu'avec ceux qui restent quand vous êtes passée, ça fait pas lourd...
C'est peut-être vous ?
P
 
la reine des belges

28/01/2005
17:13
invasion des emmerdeurs sur DDFC

Pourquoi avoir posé la question dans un autre fil, Paul ?

Ma réponse : parce que toi et Guy vous êtes à côté de toutes les plaques.

Je vais reproduire ci-dessous ta question et ma réponse. Par charité je passe sous silence la Nième bétise que Guy. Ensuite j'espère que le fil "Radio-Canda" sera nettoyé de ce départ hors-sujet. (Inutile de caviarder un fil qui parle de radio, pour cultiver les toujours mêmes remembrances qui vous donnent l'illusion d'exister)
--------------------------------------------------------
La question de Paul, posée en hors-sujet dans un fil traitant de radio-canada :

A l'intention de Fabiola,
En vous lisant régulièrement on finit par s'étonner. Parlez-nous donc un peu de VOTRE gauche, la nôtre vous paraissant tellement ringarde. Vous vous moquez de ceux qui parlent de la Trilatérale (vous savez ce thinktank de droite où ont aussi figuré certains éléphants socialistes - et catholiques, bien sûr). C'est quoi la nouvelle gauche ? C'est une question importante face à un Parti Socialiste en décomposition avancée. Suffit pas de taper, il faut montrer que l'on sait aussi forger.
P
------------------------------ --
Ce à quoi j'ai répondu, dans ce même fil :
Paul, Guy, vous etes des caricatures de la pensée de gauche, à laquelle vous faites un mal immense. Avril 2002 vous doit beaucoup. Votre engagement politique brouille votre jugement, à moins que seule votre absence de jugement justifie vos positions délirantes.

Si Guy se signale par la vacuité, je reconnais chez Paul une culture peu commune. Mais ainsi utilisée, elle se montre contre-productive.

Pour ma part je ne suis ni de la nouvelle ni de l'ancienne gauche. La gauche me fait pleurer, tandis que la droite me fait rigoler. Je ne vote pas. J'essaye de comprendre. Tous les deux vous savez les réponses avant d'avoir seulement formulé les questions. Rien que par celle que tu me poses Paul, tu montres que tu as un métro de retard. Navré mais je n'use pas de ces cadres désuets, ni pour étiqueter tout ce qui bouge, ni pour essayer (je dis bien essayer) de comprendre quelque chose à l'époque où je vis.

Cordialement à Paul, malgré tout.

LN
------------------------------
je n'ai rien d'autre à dire, mis à part que vous stérilisez le temps des autres, sous prétexte que vous ne savez que faire du votre.

 
lrdb-nadot

28/01/2005
20:49
Tu colle Paul

Voici ce que me répond Paul dans un autre fil :
--------------------------------
fabiola,
Voilà ce qui s'appelle botter en touche, car de deux choses l'une, ou bien on se sert de l'expression "intelligentsia de gauche" (à laquelle nous ferions le plus grand mal), ou bien on reste dans le vide que vous nous offrez aujourd'hui comme d'habitude d'ailleurs, un peu Ponce Pilate, non ? C'est exactement de cela qu'il s'agit : on se lave les mains en regardant le spectacle. Quand même gonflée de nous charger de la responsabilité de cette élection, parce que contrairement à Fabiola, qui rit depuis je ne sais quelle positions souverainiste ou mondialiste, je ne sais pas,elle ne dit rien comme tous les gens qui se planquent, j'ai voté comme j'ai voté depuis 1981, et pas pour les lubies d'un Chevènement ou d'un(e) troskyste. Dans l'attitude intellectuelle de Fabiola je distingue précisément la volonté typiquement trotsk (je les ai bien connu dans les comités d'entreprises) de semer la zizanie pour geler les situations au profit des droites (syndicats compris). J'ai connu personnellement un bon trotsk, Pablo, accablé par les conneries des Parisiens. Paix à son souvenir. Une dernière remarque : je n'appartiens à aucune intelligentsia.
P
-------------------------------------------------------------
Ce que j'ai à dire :

Cette polémique est stérile. Paul joue à faire réagir l'autre, mais ça ne débouchera sur rien : son contradicteur, mais dans un marécage de sophismes. Comme Guy, Paul ne dit rien. Il vaporise un brouillard de mots et ne voit aucune réalité. De mon côté je suis là pour parler de radio, et non pour me chamailler avec des "penseur-unique".

2 ou 3 choses simples :
- On ne se bat pas pour la même chose, Paul. Tu poursuis des vieux rêves, qui étaient déjà pervertis à ma naissance.
- La vie politique s'est dégradée en grande partie par l'omniprésence de ce discours de révolutionnaires à la mord-moi-le-noeud. La démagogie sauce UMP, la bétification du PS, la loufoquerie du FN, le ridicule du trio LO-LCR-OngDiverses, sont les fruits du manque de réalisme qui caractérisent également tes pages.
- Donc je ne joue pas sur ce terrain. Mais ça ne m'empêche pas de le voir de l'extérieur. Mon allusion à une intelligentsia de gauche est assez parlante, tu es le seul à pouvoir feindre de n'y voir aucune réalité. Et ton jeu de culpabilisation, au fait, je m'en tape.

Je ne continuerai pas longtemps ce non-débat
Toi et Guy vous foutez en l'air ce lieu de discussion, avec vos arguties creuses et stériles.

Cordiales salutations, malgré tout.
En espérant qu'un jour tu toucheras terre.

Laurent
 
lauretn Nadot

28/01/2005
21:01
ne meme pas corriger...

bon il manque dans ma réponse une demi-ligne par-ci, une demi-ligne par là. ça a du sauter au montage. pas grave. je m'en fous. au contraire, je le signale et je ne rectifie pas. cette conversation idiote ne mérite pas ce soin. histoire de ne pas avoir fait la présente contrib pour rien, je reproduirai ce qu'écrivait ici yann le 21 mars à 21h29 :
- ------------------------------------------
Tiens tiens tiens tiens tiens tiens........... Si seulement ce fil pouvait mettre fin aux vastes élucubrations boutiquières qui font fuir tout le monde.
Enfin une vérité: la politique n'est qu'une petite discipline mesquine qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, mais qui donne à celui qui en parle l'impression ôôôô combien extraordinaire d'avoir raison contre tout le monde.
Il y a longtemps qu'on ne parle plus de culture sur ce forum. Je crois que la station doit aussi être blâmée pour cela. Mais pas seulement...
S'il vous plaît, assez de "forces vives de la pensée" (mmffffrrouhahahahahahaaaaa!...), et plus de savoir, de culture et tout ça... Elle n'appartient à personne, n'est pas syndiquée etc... Imaginez que la chaîne se mette à ressembler à ce forum! Je suis du prochain voyage pour Mars.
Cordialement
Yann
-----------------------------------------------
 
Henry Faÿ

28/01/2005
21:19
ne mélangez pas tout

"Quel contresens François Heisbourg clone de Montbrial,pro américain et membre de la Trilatérale !
S'il y a un rapprochement à faire c'est avec l'auteur de "Après l'Empire " Emmanuel Todd."

Francois Heisbourg dirige un institut de stratégie situé a Londres (d'ou je vous écris, d'ou ma difficulté a retrouver les signes diacritiques de notre langue). Pour lui, parler francais, ca doit être le comble de l'exotisme. Il est plongé jusqu'au cou dans la sphere anglo-saxonne. Il est certainement le moins anti-américain qui soit mais il est anti-bush, avec des arguments, pas d'une grande originalité, certes, mais précis et percutants.
Emmanuel Todd est un grand anti-américain devant l'Eternel mais c'est aussi un farfelu. Quand il affirme tranquillement que les Etats-Unis ont du mal a cacher leur déclin, ca fait rigoler pour un pays qui rafle systématiquement tous les prix Nobel scientifiques et qui attire a lui les scientifiques du monde entier dans toutes les disciplines. Le jour ou l'Europe aura le quart de ces résultats, on en reparlera.
Emmanuel Todd donnait récemment une conférence, au cours de laquelle j'aurais pu lui poser la question mais j'étais déja parti en voyage.



a
 
guydufau

28/01/2005
21:37
re : les analyses de François Heisbourg à la R

Henry : être anti-Bush, pour moi, c'est être anti-américain,car être anti-américain c'est être contre la politique de l'Etat américain et rien d'autre.
 
la reine ds belges

28/01/2005
21:39
Le prochain numéro de Futuribles

Salut à toi Henry.
Todd était-il déjà un farfelu en 1976, et en 1978 :
- en 1976 quand il prévoyait l'effondrement de l'URSS sur la base d'indicateurs démographiques et économiques. Un des seuls à avoir salué comme il se doit l'intérêt de ce livre était.... Jean-Claude Casanova. Qui n'a pas mais alors pas du tout réitéré ses applaudissements dans l'émission spéciale de L'esprit Public consacrée à "La fin de l'empire". Pour ma part j'ai trouvé ce livre très convaincant par plusieurs de ses thèses.
- un farfelu, Todd, en 1978 quand il assimile le communisme à une maladie mentale. Il suffit de lire certains ici pour se dire que ça n'est pas si farfelu.

La vision de Todd est prospective. Il ne nie pas les succès présents, il analyse un déséquilibre qui lui permet de prévoir un déclin futur. Attirer des cerveaux est peut-être préciséemnt une des stratégies des USA pour parer au déclin, non ? En outre je ne suis pas certain que les prix décernés en 2005 par une académie occidentale soient le meilleur indicateur pour jauger du dynamisme à long terme d'un géant politique, qui ne réussira peut-être plus très longtemps à capter les ressources de matière grise. Cela dit c'est moins l'Europe que l'Asie, qui semble avoir le potentiel pour déloger le géant une fois que ce dernier sera affaibli.

Enfin il y a des prophéties auto-prédictrices, mais aussi des prophéties auto-falsifiées : une des forces de l'Amérique est de savoir reconnaitre ses erreurs. Si les think-tank amerlos lisent intelligemment Todd, si les analystes de la Rand tombent d'accord sur ses conclusions, il y a gros à parier que la prédiction se voie par l'histoire, précisément parce qu'elle était juste. Tels sont les paradoxes du futur.

J'en profite pour signaler que FUTURIBLES http://www.futuribles.com/revue.html
ouvre ses colonnes en février à deux sujets qui nous concernent :
- la fracture numérique (cf Lionel dans un ou plusieurs fils)
- discussion du rapport Camdessus : du pour et du contre.

LN
 
ln

28/01/2005
21:53
trop de pommard ce soir

- Av-der paragraphe : (...) gros à parier que la prédiction se voie falsifiée par l'histoire (...)
 
la reine des belges

28/01/2005
22:11
La noix d'or à Guy du faux

Voila qui mérite assurément une noix d'or : "Etre anti-bush c'est être anti-américain"

Es-tu anti-français parce que tu désapprouves la politique de Chirac ?
Es-tu anti-france-culture parce que tu désapprouves le trop peu de politique dans les programmes de Laure Adler

ta reine


 
Paul

29/01/2005
22:14
re : les analyses de François Heisbourg à la R

Il y a des coup de pied qui se perdent, mais il y en a aussi qui portent. Ce forum tourne décidément en rond, et les membres de ce cercle (fermé) ont un talent réel pour décourager tout nouvel arrivant. Pourquoi ai-je tant attendu pour imiter définitivement Murièle ?
P
 
Henry Faÿ

29/01/2005
22:21
pourquoi, pourquoi?

Mais on ne vous retient pas, cher ami.

 
Retour à la liste des messages

Page générée en 0.23 seconde(s) par la technique moderne